Par Nathalie MP.
Les grèves et les manifestations avec ou sans bris de glace se suivent et se ressemblent (et ça coûte des sous à la France), les frasques du président et les couacs du gouvernement se suivent et se ressemblent, les camouflages de la dette et des déficits se suivent et se ressemblent, les idées destructrices et propagandistes de notre éducation nationale se suivent et se ressemblent, et comble de malchance en ce début d’été, il pleut sans discontinuer sur ce mois de juin inondé comme sur le quinquennat crépusculaire de François Hollande. L’impression de débandade non contrôlée est telle que la déprime politique me gagne.
Désaveu du chef de l’État
Ce contexte particulièrement morose, dont on ne voit guère comment s’extraire d’ici l’élection présidentielle de 2017 (et même là… ), semble avoir gagné tous les esprits depuis un bon moment. Il s’accompagne d’un lourd désaveu à l’égard des capacités de François Hollande comme chef de l’État. Les péripéties de la loi Travail et la levée de boucliers qu’elle a provoquée à gauche, y compris chez des personnes, des partis ou des syndicats qui avaient ouvertement appelé à voter pour lui en 2012, est le signe imparable d’un ratage politique complet.
Il n’est donc guère étonnant que les sondages sur la popularité du couple exécutif se suivent et se ressemblent, tous plus désastreux les uns que les autres. J’en ai relayé un certain nombre dans de précédents articles et tous sans exception font état d’une dégringolade sans appel de François Hollande depuis son accession à l’Élysée. Deux « curiosités » toutefois, mais de faible durée : les Français ont été nombreux à resserrer les rangs autour du chef de l’État après les attentats islamistes de janvier et novembre 2015 en lui octroyant une cote de confiance de 40 %, soit un bond de 20 % dans les deux cas, pour s’en éloigner très vivement peu après.
En cliquant sur le lien (ici) de cet utile graphique interactif proposé par Le Point à partir des résultats des enquêtes de l’Institut Ipsos, vous avez tout loisir de cocher différentes personnalités politiques dans la colonne de gauche.
Valls falot
En opérant ainsi sur Manuel Valls, qui est Premier ministre depuis avril 2014 (suite à la défaite de la gauche aux municipales de mars 2014), on constate que sa popularité élevée de ministre de l’Intérieur (entre 50 et 60 % de juin 2012 à mars 2014) ne l’a guère servi ensuite, même en tant que successeur d’un Jean-Marc Ayrault sans relief. On observe la même chute que chez Hollande, modulo les exceptions « attentats » et modulo le fait qu’il reste toujours plusieurs points au-dessus du président (mais l’écart se resserre vers le bas).
Les Français n’aiment plus Manuel Valls, ils le jugent incompétent, dépassé et stressé, mais celui à qui ils en veulent vraiment, c’est François Hollande. Soit ils n’ont pas voté pour lui et ne s’étonnent pas de voir que tout est pire que leurs pires anticipations, soit ils ont voté pour lui et le désenchantement est colossal. Car c’est bien lui, François Hollande, l’élu du peuple, qui avait promis une France apaisée, un exécutif irréprochable et une finance terrassée par les promesses du « vivrensemble », une France qui, grâce au « changement, c’est maintenant » allait atteindre à coup sûr des lendemains chantants et bondissants d’allégresse et de justice sociale.
Chômage, dette et croissance
Et bim ! Alors que tous nos voisins comparables semblent avoir récupéré un peu de santé économique depuis la crise de 2008, nous traînons chômage, dette et croissance poussive dans une explosion d’impôts et de cotisations sociales, et nous régressons dans de nombreux classements internationaux, aussi bien sur le plan économique qu’en termes de niveau des élèves ou de liberté de la presse.
Le tableau est si sombre, l’impression de fin de règne si prégnante, qu’on en arrive à rire à gorge déployée lorsqu’on lit malgré tout dans les derniers sondages disponibles qu’il se trouve encore 14 à 16 % des personnes interrogées qui se déclarent satisfaites de François Hollande (graphique IFOP de juin 2016 ci-contre, ou enquête IPSOS de mai 2016 sur près de 20 000 personnes). Ramené au corps électoral qui était de 45,3 millions d’inscrits lors des élections régionales de décembre 2015, ce chiffre correspond quand même à 6,3 millions de personnes ! Mais le plus incroyable, c’est qu’il existe encore aujourd’hui un foyer d’irréductibles hollandais très satisfaits de l’action du Président. Ils représentent 1% des personnes interrogées, soit un peu plus de 450 000 personnes dans toute la France, l’équivalent des villes de Lille et Bordeaux réunies. Pas banal !
Incroyable 1 %
Le site internet Slate a voulu en savoir plus sur cet incroyable 1 %. La journaliste Aude Lorriaux a donc lancé sa petite investigation, sans trop de difficultés finalement, malgré les remarques sarcastiques reçues sur Twitter sur le mode « Il lui faudra passer à Lourdes pour obtenir un miracle » et autres petites blagues gentiment ironiques du même genre :
Tentez Julie Gayet? https://t.co/qXlfnJq5HM
— Cédric Hébrard (@cedrichebrard) 8 juin 2016
Parmi toutes les réponses reçues, elle a retenu 24 personnes, d’âges variant de 19 à 69 ans et de profils assez différents : aide-soignante, avocate, enseignant, steward, retraité de la SNCF, cadre dans l’informatique, volontaire du service civique… et sept étudiants. Tous ceux qui étaient en âge de voter ont voté Hollande en 2012 et tous voteront Hollande s’il est le candidat du PS en 2017. C’est du sérieux !
Il ressort des réponses de ces 24 témoins qu’ils sont fiers de soutenir François Hollande envers et contre tout, car les vents contraires sont pour eux l’indice que le président va dans le bon sens. Comme tous les grands réformateurs, il est incompris, mais il tient bon pour faire prévaloir l’intérêt général.
Au nombre de ses réformes courageuses, ils citent d’abord massivement le Mariage pour tous, puis la loi Travail, puis la fiscalité (dont l’impôt à 75 % sur les plus riches, mesure cependant abandonnée), puis les réformes entreprises à l’Éducation nationale (rythmes scolaires, refonte des programmes). Si les Français ne voient pas que « ça va mieux », ce n’est pas parce que la politique est mauvaise ou hésitante, c’est avant tout un défaut de communication, doublé d’un Hollande-bashing aussi permanent qu’injustifié.
Au-delà des mesures prises dans le cadre des réformes, les 24 témoins jugent aussi que François Hollande est un personnage sympathique, doté de grandes qualités humaines et morales. Dans son rapport au pouvoir, il n’est pas monarchique, il est moderne. Ils sont tous intimement convaincus que le temps finira par rendre justice au président :
« Ses qualités humaines me rassurent dans le bien fondé de sa politique et de ses projets ». « On se rendra pleinement compte de l’héritage d’Hollande dans quelques années. »
C’est à se demander si l’on parle bien de la même personne. Il suffit de se remémorer quelques épisodes fracassants de sa vie privée, que même Sarkozy n’est pas parvenu à égaler, il suffit de se rappeler que la France vit sous le régime de l’état d’urgence depuis mi-novembre, il suffit de repenser à l’utilisation effrénée du 49.3 pour adopter des lois minuscules, pour conclure assez vite que, ni moderne ni monarchique, François Hollande est plutôt dans la catégorie des petits joueurs autoritaires et sans grandeur.
Ce que pense Dominique Villemot
La journaliste de Slate n’y a pas songé ou n’a pas osé aller jusque-là, mais elle aurait pu sans problème intégrer Dominique Villemot à son groupe témoin. De toute façon, on a une bonne idée de ce qu’il pense, ou du moins de ce qu’il pense en public, puisqu’il s’est donné la mission de porter la bonne parole hollandaise dans les médias et d’assurer le service après vente du gouvernement.
Qui est Dominique Villemot ? Dans mon portrait de Hollande intitulé « Y a-t-il un mystère Hollande ? » je signalais en note que :
« Le 30/09/2015, jour de la présentation du budget 2016, Dominique Villemot, présenté comme avocat et président d’honneur de l’association Démocratie 2012, se fendait dans Marianne d’une tribune intitulée « Hollande répare les erreurs économiques de la droite », en soutien du budget. Or, Dominique Villemot est un ami de François Hollande, membre de la promotion Voltaire de l’ENA, décoré de la Légion d’honneur par le président en 2013 et sa plume à l’occasion. »
Eh bien M. Villemot, pas découragé le moins du monde, a récidivé le mois dernier dans L’Opinion en soutien des comptes publics 2015 et du « Ça va mieux » gouvernemental. Encore plus dithyrambique, si c’est possible, que les 24 témoins de Slate, il n’a pas hésité à déclarer :
« On peut ne pas aimer François Hollande, on peut souhaiter le retour de la droite au pouvoir, mais l’honnêteté intellectuelle implique de reconnaître que, comme on le dit familièrement, François Hollande aura fait le job. »
Ah, si c’est l’honnêteté intellectuelle qui commande de tels propos, regardons dans le détail, ça promet d’être intéressant. J’ai déjà consacré des articles spécifiques aux comptes publics 2015 et au taux de chômage, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’enthousiasme apparemment béat qui anime Dominique Villemot a besoin de beaucoup de non-dits et beaucoup de comparaisons peu flatteuses pour se justifier.
La gauche qui gouverne
Aucune référence à la crise de 2008, sauf pour vilipender la politique de Sarkozy, aucune référence aux pays les plus performants de l’UE, mais la mise en avant de performances supérieures à celles de la Grèce ou de l’Espagne, notamment le fait que le pays n’a pas connu la récession sous Hollande et qu’il n’a pas été mis sous tutelle de l’UE ou du FMI. Et la promesse qu’en 2017, tout sera impeccable, croissance sautillante et chômage dûment retourné. Pour le chômage, on le croit sur parole. Ce n’est pas pour rien que François Hollande a annoncé vouloir mettre 500 000 personnes en formation. Joli travail de propagande que nous fait l’ami de François Hollande, une fois de plus présenté pudiquement comme « Avocat, président d’honneur de Démocratie 2012, auteur de La gauche qui gouverne. »
Confrontée régulièrement au choix d’un sujet de politique française, je ne sais plus quoi dire, tant il ne se passe plus rien depuis mars si ce n’est la réactivation permanente des mêmes ficelles du côté du gouvernement et l’absence de réaction du côté de l’opposition.
J’ai l’impression que notre vie politique est entrée dans une vaste zone marécageuse pré-électorale quasi-immobile et croupie qui va se déployer jusqu’à l’élection présidentielle de 2017. Sauf événement imprévu, tout va se jouer autour des candidatures des uns et des autres, primaires, pas primaires, bilan, inventaire, chiffres du chômage, comptes publics 2016, window dressing à tous les étages, etc. Ça va être affreusement long.
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Étonnant.
Cela dit, une bonne partie des Français le détestent parce qu’il fait des « réformes » ultra-libérales et est vendu « à la droite », au « capitalisme », à la « grande finance », etc., etc.
Les 1% ne sont pas franchement pas pires dans leur déconnexion du réel.
C’est pas faux et totalement ahurissant.
Bien vu !
pour le chomage , c’est raté ,il est reparti à la hausse ; hollande fait parti de ces gens qui ne savent pas prendre d’initiatives positive pour la france ; la seule chose qu’il sait faire , c’est distribuer de l’argent et c’est rarement à bon escient ;
La connerie n’a pas de limite et de tout temps il y a eu et il y aura toujours des imbéciles, même 1%
Autopsie du mal français : le conservatisme
Dans un monde ouvert, marqué par le changement, l’évolution incessante et l’innovation, la complexité, l’imprédictibilité, le conservatisme économique et politique constituent sûrement une posture suicidaire. Le conservatisme économique est grandement le fait de la puissance des corporatismes et des syndicats, arc-boutés sur la défense de leurs positions acquises (justifiées dans le passé mais intenables aujourd’hui). De manière chronique, chaque profession (les cheminots, les pilotes, les huissiers, les taxis, les agriculteurs…) paralysent l’économie pour maintenir le statu-quo. C’est un rituel implacable devant lequel recule chaque gouvernement, qu’il soit de droite comme de gauche malgré les dégâts économiques que ces paralysies entraînent. Il va sans dire que les gouvernants s’empressent de nous rassurer que le « modèle social » français sera préservé alors même que l’implosion de notre économie est le plus sûr moyen de couler ce modèle. Au passage, si c’était véritable un « modèle », pourquoi le reste du monde ne s’en inspire-t’il pas. N’est-ce pas la définition d’un modèle ? Autre indice tout aussi significatif, quand on regarde les plus grandes entreprises côtées à Wall-Street aux Etats-Unis – ou le palmarès des 500 plus grandes fortunes publié par le magazine Fortunes – on constate un profond renouvellement tous les 20 ans. Quand j’étais étudiant en économie, Google, Facebook, Microsoft, Tweeter… n’existaient pas. Et bien malin celui qui peut nous dire quels seront les géants américains de demain. Le contraste est grand avec la France alors que la plupart des grandes entreprises de CAC 40 étaient déjà là 30 ans plus tôt. Quant au conservatisme politique, c’est sans doute la pire caractéristique de l’exception française. Encore une fois, la comparaison avec les Etats-Unis (ou l’Allemagne) est sans appel. Là-bas, quand un président perd les élections, il se retire de la vie politique avec l’ensemble de son administration ainsi désavouée, à charge du parti de faire émerger un candidat nouveau. Chez nous, ce processus ne fonctionne pas au point que l’on voit réapparaître les mêmes en place depuis des décennies. A gauche, Laurent Fabius, ancien premier ministre de François Mitterrand, est aujourd’hui ministre des affaires étrangères de François Hollande. A droite, on retrouve Alain Juppé – on ne peut pas vraiment dire qu’il soit un nouvel arrivant – affiche ses prétentions présidentielles. Or, tous ces hommes et femmes politiques, qui semblent gérer une rente à vie, ont conduit la France là où elle est aujourd’hui. Il est vrai que l’on ne change pas une équipe qui perd. Et que penser du retour de Sarkozy, battu par François Hollande, lequel envisage sans doute de se représenter… Si notre pays n’est plus à la pointe des innovations, de la croissance économique, il y a fort à parier que ces conservatismes en sont la cause majeure. Mais, on ne voit pas comment les dirigeants donneraient l’exemple, en supprimant les rentes politiques dont ils bénéficient. La monarchie française a été balayée par la révolution pour ne pas avoir voulu entreprendre les réformes défendues par Turgot (abolition des privilèges). L’Union Soviétique s’est effondrée là encore parce que ses dirigeants, coupées de la base – n’a pas voulu faire aboutir les réformes lancées par Gorbatchev. C’est un avertissement historique : le conservatisme est un suicide économique et politique.
Publié par Jean-Louis Caccomo
Vous résumez bien. Je suis passé de perplexe (comment ce machin est il le représentant légal et légitime d’un pays aussi significatif que la France) a totalement désemparé. Il n’est que la caricature de notre classe politique: un fonctionnaire, mu par des rouages, engrenages, poulies et bielles totalement incompréhensibles (a dessein) pour le commun des mortels. Mais le pire, comme vous le soulignez, c’est le choix lamentable proposé. D’autres fonctionnaires, sans aucune expérience (il est commun de noter l’absence d’expérience dans le privé, mais c’est pire, ils n’ont aucune expérience point barre. cf Sarko / leboncoin), et dont le casier judiciaire est déjà lourd. Ce qui revient a abandonner tout espoir de retour a l’état de droit dans la sphère politique.
Il n’en demeure pas moins que sa politique fiscale est populiste et extrême, il s’est fortement éloigné du centre. Cette dernière phrase peut paraitre outrancière de prime abord, mais j’encourage les lecteurs a y réfléchir. Ce machin, pour pathétique et franchement ridicule qu’il parait, est un homme extrêmement dangereux. Rayon populiste, entre lui et Marine, il n’y a plus grand chose. Les boucs émissaires sont different, certes.
Lorsque l’on est un homme public, que l’on soit un dictateur cruel, un psychopathe, un manipulateur, un démagogue, un crétin, un fou, un inconscient, que l’on ait ruiné le pays, décimé sa population, provoqué des guerres, etc… on trouvera toujours un petit carré d’inconditionnels.
Ce 1% doivent être les mêmes que ceux qui pensent que Rocco Sifredi mérite un oscar pour l’ensemble de son oeuvre ou que Mikael Vendetta est un intellectuel incompris.
1 % des Français sont « très » satisfaits de Hollande, oui, mais avec une marge d’erreur de 2%.
Je n’exclus pas que le bon « chiffre » soit -1%.
« »1 % des Français sont « très » satisfaits de Hollande ! » »
Normal, c’est la frange de ceux qui se goinfrent sur le dos des contribuables grâce à lui …
Il est même étonnant qu’il n’y en ait pas d’avantage.
C’est que les autres doivent considérer qu’ils ne se goinfrent pas suffisamment…. Il y a toujours des ingrats, qui n’ont pas la reconnaissance du ventre !
Ce qui est inquiétant c’est que la proportion des débiles ou faibles d’esprit, ceci dit sans insulte ni polémique simplement en rappelant aux français que le maintien en milieu psychiatrique est supprimé pour les non-dangereux, en principe, est supérieur à 1% dans l’ensemble du pays.
Ce qui veut dire que même dans cette catégorie Hollande ne passe même plus.
C’est si juste que j’aurais aimé l’avoir écrit!
Vous êtes désagréable. Hollande n’aime pas les riches et sur ce point il a réussi au delà de toute attente: tout le monde s’appauvrit.
1% de ravis de la crèche labellisé con durable. Ce sont les plus visibles mais c’est l’arbre qui cache la forêt .
Forêt composée de ceux qui pensent qu’Hollande les a trompés, qu’il na pas fait (f)rire le monde de la finance , les patrons , et tout ceux qui leur font honte en se le(a)vant le matin et en allant bêtement suer pour gagner leur croute (leur point de vue du travail , pas le mien).
Ceux la enragent , car il ont cru à l’argent frais sans travail , aux 32 heures puis 28 , puis 24 puis plouf , plus rien et que du soleil dans un monde ou le travail n’existera plus (pour eux du moins ) . Les arbres qui composent cette forêt sordide sont nombreux , ils sont déçus , l’argent se fait rare, le ciel capricieux , alors ils crachent , ils hurlent leur haine et leur bouche se tord sous une moustache hors d’âge .
N’y-aurait-il pas une coquille ? Ne fallait-il pas lire: « insolite: un français est très satisfait de hollande » ?
Oui, c’est le capitaine de pédalo. Le président, il est fier de lui-même O)
Dommage, parce que si cela avait été un quidam lambda, nous aurions pu organiser une battue, sortir les chevaux et leur dégourdir les jambes, sonner du cor et aiguiser les couteaux à longue lames, toussa – et après un hallali en bonne et due forme, trouver un excellent taxidermiste pour conserver l’oiseau rare (puisqu’unique:) et pouvoir l’exposer dans un musée.
Quoique…
Les 1 % de satisfaits ont à mon humble avis une mauvaise compréhension du mot satisfait…ou bien ils sont…..
Les 1% qui profitent le plus de la présidence Hollande : tous les ministres, les députés et sénateurs de la « majorité » présidentielle même s’ils le critiquent ouvertement, tous les copains et coquins qui ont trouvé une place lucrative grâce à lui, tous les journalistes, syndicalistes, juges de gauche et plus… On arrive vite à plus de 1%… Ah j’ai oublié les fils de…
Les français pensent élire un noble d’esprit et de coeur, ils tombent sur un malotru qui largue sa compagne par Fax. Regardez-le lever les bras dans les matchs de foot comme un de ces supporters, ou bousculer Gérard Larcher (le 24/06) sur le perron de l’Elysée. La vulgarité est au pouvoir.
Les français pensent élire un leader, ils tombent sur un chef d’appareil, spécialiste des arrangements entre amis. Un pur représentant de l’oligarchie des énarques.
Si on veut retourner la table en 2017 ou qu’on a rien à perdre avec ou sans ces guignols, on sait ce qu’il faut faire.
Une citation de Louis Pasteur illustre, avec une meilleure syntaxe, mon commentaire : « Pourquoi faut-il qu’à côté de cette démocratie féconde, il en soit une autre stérile et dangereuse qui, sous je ne sais quel prétexte d’égalité chimérique, rêve d’absorber et d’anéantir l’individu dans l’État ? Cette fausse démocratie a le goût, j’oserais dire le culte de la médiocrité. Tout ce qui est supérieur lui est suspect. On pourrait la définir la ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler, consommer sans produire, arriver aux emplois sans y être préparés, aux honneurs sans en être dignes !.
Je suis pleinement satisfait du mec normal : j’attendais un très gros naze, mais il a dépassé mes espérances.