Les dangers du refus de la sélection à l’université

Qui peut croire que distribuer les diplômes peut résoudre les problèmes d’emplois ?

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Hats off crédits Pierre Métivier (CC BY-NC 2.0)

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Les dangers du refus de la sélection à l’université

Publié le 30 mars 2016
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Par Isabelle Barth.

Hats off crédits Pierre Métivier (CC BY-NC 2.0)
Hats off crédits Pierre Métivier (CC BY-NC 2.0)

Quand j’étais enfant, le dimanche après-midi je regardais la fameuse émission de Jacques Martin, l’École des fans, dans laquelle tous les petits candidats obtenaient la note 10 quel que soit le niveau de leur prestation ! J’ai l’impression que l’Université a pour vocation de devenir une gigantesque École des fans où les experts n’auront plus à leur disposition que la petite pancarte du  Oui au passage lors des jurys.

C’est oublier qu’AVANT d’arriver sur le plateau, les charmants bambins avaient été repérés pour leur bouille, leurs réparties, leur talent, et avaient fait l’objet d’une sélection, pour garantir la qualité du spectacle.

 

Une maladie bien  française

selection université rené le honzecLa volonté de non-sélection en Master n’est qu’une poussée de fièvre et le symptôme d’une maladie endémique et grave dont souffre la France depuis des décennies : la diplômite aiguë.

À lire ou à entendre les débats, on a le sentiment d’assister aux échanges des médecins de Molière qui développaient doctement des analyses et des diagnostics sans aucun lien avec les causes profondes du mal.

Si nous tendons l’oreille, qu’entendons-nous ?

  • Des débats sans fin sur le moment idoine de la sélection : en L3 ou en M1 ?
  • Des contorsions sémantiques entre « orientation active » et « sélection »
  • Le rôle des moyens dans l’affaire : sont-ils une cause ou une fin ?

 

Il me semble intéressant de revenir à la racine du mal : la France souffre de diplômite aiguë depuis des siècles et, pour qui voyage, elle est un des rares pays à être aussi gravement atteint.

La diplômite, c’est la profonde croyance que le diplôme donne le statut sociétal, et procure un emploi cadre ou dirigeant, sachant que l’emploi cadre ou dirigeant donne le statut sociétal…

En conduisant tous les étudiants licenciés au Master, on pense construire un changement de société, mais de facto, on développe un effet paradoxal, car remettre en cause la sélection, c’est, au fond, valoriser encore plus le diplôme et le statut au nom de l’égalité des chances et de la promotion des talents.

Le paradoxe est profond et la guérison ne semble pas envisageable sans poser le diagnostic.

 

Les symptômes de la diplômite

Il existe deux symptômes principaux : l’irrespect et la myopie.

L’irrespect

Refuser la sélection, c’est ne pas vouloir respecter :

  • les équipes enseignantes et administratives qui travaillent à la qualité et la réussite de ces cursus dans des conditions déjà souvent de rareté de moyens (voir le hashtag #GorafiESR sur Twitter)
  • les étudiants qui ont travaillé pendant trois années pour réussir à entrer dans le meilleur Master possible
  • le marché du travail qui verra rapidement se déliter le contrat de confiance passé avec l’Université avec la démonétisation des Masters
  • tous les étudiants qui croiront à ce scénario et s’engouffreront dans des études où ils ne trouveront pas le service attendu

 

La myopie

Refuser la sélection, c’est ne pas voir plus loin que les quatre bords du parchemin, dans une version plate comme la feuille de papier.

Il est bon de rappeler qu’un diplôme ce sont des années de travail, d’enseignements reconnus et consolidés, de dialogue avec les entreprises pour répondre au mieux à leurs attentes, de liens avec la recherche, de promotions qui se sont succédé dans un souci de qualité et d’exigence, des diplômés qui ont évolué avec succès sur le marché du travail, des locaux et des outils pédagogiques à jour, des équipes administratives engagées dans le suivi du cursus et des étudiants…

Tout ceci se fait sur du temps long, avec engagement, obstination, vision stratégique et réajustements quasi quotidiens.

Le diplôme n’est que le condensé de toutes ces actions. Et mettre en danger cette énergie en démotivant, en diminuant les moyens, en ne regardant plus le talent et le potentiel, c’est peu à peu réduire le diplôme à une feuille de papier.

Il faut être myope pour ne pas le voir.

 

La cause profonde de la diplômite

Il faut chercher les racines de la diplômite dans le rapport que les Français entretiennent avec le statut.

Nous revenons à La logique de l’honneur d’Iribarne que j’ai déjà évoqué dans l’article Service client : comprendre le blocage français : la France est dans une logique de classe et de statut social.

Or ce statut social, depuis la fin officielle des classes avec la révolution de 1789, est en lien avec le métier et le diplôme. D’ailleurs, la France continue à préférer les nobles aux riches bourgeois, elle exècre d’ailleurs les « nouveaux riches ».

Aller à Bac +5, c’est avoir le master 2, Graal actuel (pour combien de temps ?) dans la pyramide des diplômes, et donc un statut, et donc un emploi. C’est renforcer encore et encore le rôle du statut et le poids de sa hiérarchie dans la société.


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  • « Qui peut croire que distribuer les diplômes peut résoudre les problèmes d’emplois ? »

    Apparemment tout le monde semble croire qu’imprimer de la monnaie rend riche…nous vivons dans un monde merveilleux…

    • Laurent,
      vous oubliez (et l’auteur aussi, semble-il) la revendication conjointe d’établir un « salaire minimum lié au grade du diplôme » (ce qui existe dèja dans la fonction publique !), bref « tu es bac+n, tu vaux tant ».

      En conséquence, l’inflation d’incultes diplômés est bien pire !

      • Bof, les salaires n’augmente pas avec l’inflation des diplômes, les caissières avec bac + 5 ne gagne pas plus que les caissière lambda, pour ne citer qu’un seul exemple. je suis technicien, lorsque j’ai quitté mon ancien boulot mon entreprise à embauché un ingénieur (les ingénieurs se ramasse à la pelle aujourd’hui…) qui était payé moins que moi. Je l’ai formé pendant quelque semaine et j’ai tout de suite vu que c’était un parfait nul. La plupart du temps les diplômes ne valent pas le papier sur lequel il sont imprimé. Les diplômes ne servent qu’a une seul chose : créer une hiérarchie dans la société qui ne soit pas lié au réel mérite mais à la formation de réseaux qui sont l’équivalent de l’aristocratie n’entant. l’obtention d’un diplômes est à peut près équivalent à l’obtention du permit de conduire : l’obtenir c’est juste une question d’acharnement et de respect des règles pour la plupart idiotes ou inutile mais ça ne présage en rien de la capacité d’être un bon conducteur.

        • Je nuancerai votre propos : nombre de diplômes d’ingénieurs d’aujourd’hui ne valent rien, mais heureusement pas tous. Les entreprises ne s’y trompent pas qui embauchent des « ingénieurs » pour faire du travail de technicien, avec la paye correspondante. Jusque là, rien de bien choquant si ce n’est que les postes en question pourraient être occupés par des bac+2 ou bac+3 (licences pro), avec un coût de formation moindre pour la société (budget de l’éducation, familles).

          Plus grave, ces pseudo ingénieurs, après une dizaine d’années de travail de techniciens, voudront logiquement occuper des postes d’encadrement (chefs de projet, etc. ) et en seront pour la plupart incapables, que ce soit pour déficit de compétences dans leur spécialité, déficience dans les relations humaines, voire incapacité à rédiger trois lignes sans y empiler des fautes d’orthographe ou de syntaxe. La seule solution pour l’employeur sera soit de les maintenir dans des postes subalternes, avec la paye correspondante (en supposant que les intéressés s’en contentent) soit de s’en débarrasser. Ils découvriront alors que les entreprises disposent d’un vivier de titulaires de « vrais » diplômes d’ingénieurs, voire de quelques individus au diplôme moins coté mais qui ont su, par leur travail et leur personnalité, démontrer des aptitudes au management d’équipes, et que les places sont très chères. Après quelques mois ou années de galère, il leur restera à s’insérer dans des jobs uberisés, que ce soit dans leur spécialité d’origine ou en changeant de métier. On pourrait ajouter que ces « demi-ingénieurs », lorsqu’ils arriveront à l’âge de la retraite, s’apercevront qu’il leur faut « tirer » quelques années de plus afin d’éviter la « décote », et rattraper les deux années d’études supplémentaires et les périodes de recherche d’emploi ou pseudo jobs pendant lesquelles ils n’ont pas cotisé.

          Certaines entreprises, cyniquement, utilisent le système, recrutant des ingénieurs en début de carrière à la place de techniciens, pour en licencier les trois quarts après une dizaine d’années : le quart retenu prend des postes d’encadrement, et on renouvelle le stock. D’autres utilisent les cdd pour évaluer leurs futurs cadres sur le terrain, et effectuer ainsi leur propre sélection, conscientes du fait que le système éducatif ne sélectionne plus correctement, donc fournit un lot beaucoup trop important de diplômés inaptes aux fonctions auxquelles leur diplôme devrait logiquement les préparer. Le passage automatique de L3 en M1 ne peut que conforter et légitimer ce genre de situations. Bien entendu, les processus cités ci-dessus ont lieu dans d’autres spécialités que les domaines où officient les ingénieurs et techniciens. La fonction publique ne fait pas exception, ses concours de recrutement étant devenus caricaturaux : le niveau bac+5 étant nécessaire aux candidats à des postes officiellement bac ou bac+2 !

          Les étudiants qui militent pour la suppression de la sélection ne font donc qu’inciter à reporter la responsabilité de la sélection sur les entreprises ou les concours de la fonction publique, avec en final un gâchis humain et financier pour le pays et les individus. On finit par se dire que les groupuscules gauchistes qui poussent à la roue pour de telles inepties sont finalement bien dans leur logique : créer les conditions du bordel social, pour disposer de masses de manoeuvre qui feront la révolution dont ils rêvent : celle où l’exercice des fonctions d’encadrement ne sera plus conditionnée par l’aptitude à les exercer, mais à la tchatche et à l’obéissance au parti.

      • @ René de Séverac

        « En conséquence, l’inflation d’incultes diplômés est bien pire ! »: dites-vous, mais aussi les diplômés sous-employés et sous-payés, ce qui, pour les plus motivés, devrait rapidement devenir insupportable, quitte à émigrer pour faire le job qu’on a choisi.

        Je connais la Belgique et il est bien difficile d’avoir ignoré que, dans mon domaine professionnel (la santé), il a fallu imposer des quotas et augmenter le « minerval » (prix de l’inscription pour une année universitaire, en langage belge) pour les non-Belges, tant de Français voulaient pouvoir suivre ces formations médicales et para-médicales (y compris vétérinaire) hors numerus clausus ou sélection, avec, franchement, une qualité formative aussi solide.

        Je trouve normal de ne pas transférer cette charge financière, d’un pays à l’autre, sans compensations.

        Une remarque: le système de « Bologne » reconnait 3 types de diplômes: bachelor/bachelier, master, doctorat.

        La France a encore dû se démarquer en conservant une « licence » qui date de Napoléon et n’a pas cours dans les autres pays! Je ne suis plus du tout sûr que la France soit constitutive du moteur européen, elle se contente d’en être les freins à disque, éventuellement, la marche arrière ou le frein à main!: c’est lamentable!

  • Une amie est en doctorat en Allemagne, elle me raconte que dans son université, les étudiants étudient avec un avocat.
    Quand ils veulent une place, ils envoient un avocat spécialiste du droit des études. Il leur trouve une place.
    Quand ils se plantent aux examens, ils envoient un avocat.
    Au début, le doyen tenait bon, et après 2 ou 3 passages aux tribunaux par étudiant, il a commencé à se rendre compte que le temps qu’il perdait l’empêchait de gérer l’université… Il a donc commencé à céder à la moindre menace.

    Et donc, elle me disait qu’elle se retrouvait en Doctorat avec des étudiants en licence de biologie et laboratoires incapables de faire en 1 semaine ce que n’importe quel laborantin peut faire en 2 heures.

    La médiocrité a investit les universités, et le pire, c’est que ces gens trouvent des postes grâce à leur diplômes, où ils se planquent, ont un bon salaire, qui leur permet de payer l’avocat de leurs enfants.

    Et vous allez me dire, comment ils font pour faire tourner leur économie ? Facile, ils proposent des postes qui sont bloqués dans les autres pays d’Europe, donc importent les diplômés compétents de France, Autriche, Grèce.

    Vivement que ça arrive en France, sauf que pour des raisons d’égalités, ce sera le syndicat UNEF qui ira négocier les passages d’années.

  • L’égalitarisme forcené est un poison: l’homme a toujours progressé dans la difficulté et la compétition. Les socialistes poussent le déni de réalité jusqu’à celui de la nature humaine.

    • @ Dominique Huger
      Oui et non, comme souvent dans la vie:
      oui, la compétition est fréquente dans la vie.
      Et non, à côté de la compétition, la faculté de travailler en équipe est une exigence qui, simplement, par la complexité exponentielle des technologies, devient indispensable, et ça ne s’improvise pas!

    • Au contraire, on retrouve toutes les confusions du genre.

      1/ Croire qu’il est légitime de sélectionner sans indépendance financière. En somme, le contribuable n’a pas le droit de sélectionner mais le fonctionnaire s’arroge le droit de sélectionner quel exploité pourra en avoir pour son argent.
      On retrouve la même logique marxiste que partout en France.

      2/ La confusion habituelle entre diplôme et élitisme. Un diplôme constitue l’attestation d’une personne morale qu’une personne physique dispose d’une ou plusieurs compétences. Il n’y a rien la dedans qui stipule (au sens latin du terme) que ces compétences sont supérieures ou non à la masse de la population.

      Bref, que ce genre de propos se retrouve sur un site libéral m’étonne. Que les commentateurs les valident m’étrangle.

  • Sur ce sujet, la Fondation pour l’innovation politique vous invite à lire la note de Julien Gonzalez « Enseignement supérieur: les limites de la mastérisation » (https://lc.cx/4m5R). L’étude se propose de creuser la piste d’une surdiplomation artificielle, dans la mesure où celle-ci n’induit ni réduction des inégalités sociales, ni augmentation du niveau général des connaissances, et se propose de placer au cœur de la réflexion une meilleure adéquation entre les diplômes émis et la structure du marché du travail.

  • il faut cependant savoir que 60% des sélections en master se font sur les relations, que dans les universités de droit seules 30% des notes sont anonymes et que la discrimination sociale est plus présente que jamais et revendiquée par la moitié des élèves par exemple, la sélection c’est la seule option pour les riches d’assurer la prospérité de l’héritage familial, de pouvoir sortir avec un beau diplôme même si l’enfant de la famille est un abruti fini. La solution serait de prendre exemple sur les facs de médecine avec un nombre de postes en master en relation avec le nombre de postes réels à pourvoir, ceci avec des exames d’admission anonymes, la suppression des td et des oraux et donc l’anonymat à 100%, cela sera rejeté bien évidemment par les riches qui n’auront plus de moyens d’accès au diplôme voulu

    • Oui effectivement la sélection sur relation existe, j’aurais pu en parler dans mon commentaire. Notamment en droit, seul domaine ou je peux citer des exemples les équipes responsables de masters comprennent des professionnels du droit qui peuvent bien évidemment avantager untel ou untel…

  • C’est marrant, moi quand j’ai passé mes études il y avait une sélection et c’était il y a pourtant pas si longtemps que ça… Les 2 tiers faciles de la promo qui dégageaient dès la première année souvent de son propre chef ou faute de bosser.
    Puis il existe une sélection à l’inscription en spécialisation de master. Les universités sont libres de faire des promos de masters de 30, 10 ou 17 étudiants si ça les chantent. Dans ma promo on était 11. A vue de nez, on est bien en dessous des 10% d’inscrits en première année qui valident effectivement un master.

  • S’il est normal que l’on ne fasse pas de sélection à l’entrée dans une filière, puisque le baccalauréat est le premier diplôme universitaire et donne droit à l’inscription à l’université, il faut être très sévère dès les examens de janvier. Les étudiants non motivés ou incompétents doivent être dissuadés au plus tôt. Après, cela devient de plus en plus difficile. Je trouve aussi que la licence (en Europe c’est partout le « Bachelor » ou le diplôme de bachelier) ne doit pas être un droit à continuer en master. Il faut une sélection à cette étape, qui existait lorsque les titulaires d’une maîtrise étaient candidats pour être recrutés en DEA. Le premier facteur responsable de la banalisation de la licence et du master me semble venir de la faiblesse du marché de l’emploi, qui incite les étudiants à se réfugier dans la poursuite d’études qui seront inutiles pour beaucoup d’entre eux. La preuve en est que les diplômés bac+3 (comme on dit) dans des secteurs demandeurs d’employés, trouvent du travail bien rémunéré et quittent donc leur école à ce niveau. Il est difficile de dire que la seule orientation permettrait de réduire les diplômes cadeaux (certificats de bonne conduite pendant au moins cinq ans !), car il est difficile de prévoir l’évolution des différents secteurs. Au contraire, conserver les seuls étudiants motivés est indispensable, aussi bien au début des études qu’à l’approche de l’année du diplôme. Ceci me semble vrai pour toutes les formations supérieures, y compris les facultés d’accès théoriquement libre. Ne pas suivre ces principes transforme l’enseignement supérieur universitaire en enseignement de masse, d’où émergeront toujours les meilleurs, mais au prix d’un effort de la société inapproprié par rapport au résultat obtenu.

  • S’il y a sélection, il doit y avoir arrêt des subventions publiques. Il serait encore plus inadmissible que certains doivent cracher sans pouvoir jouir.

    Etant donné que l’Université devra recruter pour payer ses charges, je doute d’un durcissement de la sélection pour la majorité des filières. Il y a même fort à parier que les filières seront encore moins sélectives.

    Ceux qui s’imaginent que les grandes universités privées américaines sont très sélectives, d’un point de vue intellectuel, se foutent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Elles sélectionnent, dans la majorité de leurs filières, celui qui est capable de payer les frais. Les étudiants y sont globalement aussi nuls ou bons que les français. Hors filière particulière, n’importe qui peut y rentrer.

    On pourra également parler de la sélection des enseignements … Après tout, dans un système privé, l’étudiant est un consommateur client. Si jamais les universités françaises obtenaient le droit de sélectionner (et, donc, son revers : l’obligation de se financer par elles mêmes) : je ne donne pas cher de la peau dans un certain nombre d’enseignants-chercheurs …

  • c’est un article intéressant. j’ai beaucoup apprecié l’analyse des symptômes de la diplômite

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