Par Yves Montenay.
La solution au chômage ? Tous à la charrue ! Mais pourquoi à la charrue ? Parce que les tracteurs ont fait fondre l’emploi agricole : il n’y a plus qu’une poignée de personnes travaillant la terre. Si on interdisait les tracteurs, il faudrait 1 ou 2 millions de personnes de plus.
Sous Louis XV, on nourrissait à peine le pays en mettant 80 % de la population à la charrue et il était donc impossible d’avoir des professeurs, des médecins ou des ingénieurs pour tout le monde. Interdisons les tracteurs et retrouvons cette période bénie !
Interdisons !
Et pendant qu’on y est, interdisons les bulldozers, les grues et autres machines mangeuses d’emplois et vive les travaux publics à la petite cuillère ! Je n’invente rien, c’est la réaction d’Alfred Sauvy à un ministre qui regrettait les emplois perdus des manieurs de pelles et de pioches. Quand j’étais jeune, les Espagnols réparaient leurs routes en mettant de la terre dans des paniers, et crevaient de faim. Aujourd’hui, malgré leurs malheurs économiques, ils vivent à peu près comme nous à côté de leurs bulldozers.
Quand l’industrie textile est arrivée, les canuts ont cassé les machines : « pas question de produire des vêtements bon marché, que les pauvres restent nus plutôt que moderniser notre profession ». Idem pour les taxis : « pas question de permettre aux chômeurs de gagner leur vie en transportant ceux qui en ont besoin, il vaut mieux faire perdre du temps aux Parisiens et décourager les touristes de venir en France ; on cassera les voitures qui nous concurrencent plutôt que de moderniser notre profession ! »
Les taxis appellent l’État au secours, et il les aide, comme il aide les hôteliers en interdisant aux particuliers de louer leurs appartements à la semaine à des touristes (75 000 € d’amende et six mois de prison). Il aide les libraires en interdisant de vendre des livres sans passer par eux. Il aide les agriculteurs en empêchant l’installation de nouveaux venus par les SAFER et autres réglementations. Il aide le petit commerce en interdisant la libre installation de nouvelles échoppes par des complications du droit commercial (d’ailleurs pourquoi y a-t-il un droit commercial et non le même droit pour tout le monde ?).
L’État prétend aider les salariés en interdisant aux demandeurs d’asile de travailler en attendant l’aboutissement de leur dossier, ce qui peut durer deux ans, tout en se lamentant du coût de leur entretien, bon prétexte pour ne pas en accueillir plus. Les réfugiés républicains espagnols en France (arrivés en 1936-39) sont restés des années dans des camps. Idem pour les réfugiés syriens en Turquie, en Jordanie, au Liban, alors que l’aide internationale est très insuffisante et que les pouvoirs publics locaux ou nationaux ne sont déjà pas riches. Ce système absurde et générateur de travail au noir, de trafic et d’exploitation est heureusement en train de craquer.
Je ne sais pas qui on aide en empêchant les gens de travailler le dimanche ce qui rendrait service à de nombreux étudiants et d’autres salariés. Je ne sais pas qui on aide en interdisant presque partout de construire, ce qui fait flamber le prix des terrains et donc des logements. Il paraît que Nicolas Sarkozy avait proposé une solution simple permettant à chaque propriétaire de pavillon de construire davantage sur son terrain. Horreur, une liberté de plus ! À la poubelle après la présidentielle.
Les « bonnes raisons »
Derrière tout cela, il y a la croyance que les nouvelles activités diminuent l’emploi. Le raisonnement est un peu analogue à celui du refus de l’immigration : « il n’y a pas de travail ». La théorie et l’expérience historique, dont celles des États-Unis et du Canada, ont beau prouver que tout nouveau travailleur crée de nouveaux emplois, les mentalités restent bloquées.
Certes, les nouveaux emplois ne consolent pas ceux qui perdent les leurs. Mais une population plus importante demande plus de boulangers, de professeurs et de médecins, l’employé chassé par un robot peut se reconvertir, car contrairement à ce que l’on pense, on manque aussi d’emploi peu ou moyennement qualifié. Dans les pays plus libéraux que nous, ce qui n’est pas difficile, on apprend dès l’école primaire, et on répète sans arrêt dans les médias, qu’il est normal de changer d’emploi et d’adresse plusieurs fois dans sa vie.
Résumons : lorsque les gens en place réussissent à bloquer toute évolution, les chômeurs ne trouvent pas de travail, et à la longue, les emplois des autres sont quand même perdus. C’est ce qui se passe tous les jours autour de nous.
À côté de la soi-disant sauvegarde des emplois, les partisans des blocages ajoutent de nombreuses « bonnes raisons » :
- ne pas transformer Paris en ville-musée en interdisant la location touristique, et en oubliant que c’est l’interdiction de construire qui rend cette activité rémunératrice : on aurait pu construire beaucoup plus haut dans les endroits sans intérêt historique.
- protéger le consommateur contre la dégradation du service que pourrait entraîner une libre installation chez les pharmaciens, notaires ou artisans.
- travailler le dimanche nuirait à la vie de famille ; mais ça ne concerne pas tout le monde, il faut seulement veiller au volontariat.
À chaque fois, il faudrait mettre en face de la « bonne raison » son coût, notamment en emplois. Et surtout, ces « bonnes raisons », en s’additionnant, finissent par bloquer l’économie et même la liberté en général. La loi Macron a tenté de débloquer certaines professions, mais des compromis ont eu lieu pour en limiter les effets, et la moitié des décrets ne sont pas encore sortis.
« Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas »
Cette célèbre citation de Frédéric Bastiat s’applique parfaitement à ces interdictions : on agit sur ce qu’on voit, et on ne voit pas que l’on prive les chômeurs et les entrepreneurs de revenus, et les consommateurs de baisses de prix. D’autant que ces revenus et ce pouvoir d’achat supplémentaires vont à leur tour aller chez les commerçants, donc créer d’autres emplois, et alimenter les impôts. Bref, faire tourner l’économie, alors qu’on la bloque tout en se lamentant sur le chômage.
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Bon article ?
Y en a marre de ces blocages ridicules, mais je sens que ça n’est pas prêt de se terminer, même sous un gouvernement de droite.
A) produire plus de richesse par personne B) favoriser sa diffusion dans la population.
Le « progrès technologique  » est un moyen sans précédent d’améliorer le sort des individus et c’est aussi le VRAI moyen de faire exploser les barrières sociales.
Mais il ne faut pas être idéaliste, il entraîne le désespoir de celui qui tarde pour telle ou telle raison à s’adapter . Il est difficile de redescendre un barreau de l’échelle sociale.
mais surtout…lutter contre le « chômage » est une ineptie macroéconomique , il faut mettre en place un système dans le quel les individus PEUVENT sortir de la pauvreté.
Il n’est difficile de descendre un barreau de l’échelle sociale que parce qu’il y a un cliquet qui empêche de remonter ensuite.
on le voit, les mêmes craintes face à la mécanisation , surgissent avec la robotisation et les offres des développeurs sur internet.
Mais surtout, il faut le dire, l’état n’a eu de cesse depuis une certaine nuit du 4 Aout, de remettre en place progressivement, des privilèges, avantages, et autres « exclusivités » accordées à des professions, des syndicats, des élus, des collectivités,….
Ce sont ces gens( en fait une bonne partie de la population) qui ne sont pas trop gênés quand cela ne les concernent pas, mais qui sont prêt à descendre dans la rue à la moindre petite remise en cause de l’avantage accordé.
Même certaines personnes a priori de tendance plutôt libérale, se découvre une âme étatiste lorsqu’on empiète sur leurs gazons !
D’accord avec vous, je connais nombre de patrons, et le MEDEF en tete, que tout le monde pense libérale, et qui pleure quand Valls leur dit qu’on va peut-etre supprimer le CICE…
Comme les agriculteurs qui bloquent quelques petites routes, les sondages nous disent que les francais les soutiennent a 70%… j’attend que ces memes agriculteurs bloquent totalement les grandes villes, et on verra se chiffre s’éfondrer…. ba oui faut pas toucher a son petit confort, meme par conviction.
La France est globalement foutue, et le problème je le crains, quand je vois ce qui s’est passé de grave au conseil de sécurité, ou de grandes puissances (USA et Russie) se sont opposés a coup de « j’ai la bombe nucléaire » « moi aussi et vous etes méchant »,… bref je sens que Uber ou le taxi vont etre le cadet de nos soucis dans peu de temps….
La suppression du CICE devrait évidemment si l’on cherchait l’efficacité s’accompagner d’une réduction uniforme, du même montant global, des prélèvements sur les entreprises. Mais comment faire confiance à Valls ou au MEDEF pour accepter une telle insulte au dirigisme et à la connivence ?
Oui c’est vrai que j’ai tendance que cela soit un acquis dans les tetes, mais certains pourrait y voir une simple demande de suppression… mais il est évident que dans ma tete si on supprime les 150 Milliards de subventions aux entreprises, on doit leur réduire leurs charges d’au moins 100 Milliards…. mais ca je vous l’accorde, ni le medef (qui ne veut pas de petits concurrents) et encore moins les socialoVallsiens…. ne le veulent, ils aiment controler l’économie.
Et les emplois à créer dans l’énergie, par exemple pour faire tourner des roues qui alimenteraient des génératrices palliant manque de vent et soleil si chers aux éoliennes et aux panneaux photovoltaïques ainsi qu’à notre portefeuille…
Nous français sommes tous des nuls qui ne comprennent rien. Evident.
Les américains et les anglais, eux sont intelligents, et affichent de très bons résultats. Comment font-ils ? Faisons comme eux. C’est en fait très simple, et indépendant des nouvelles technologies. Même pas nécessaire de fabriquer de nouvelles charrettes.
Il faut et il suffit d’utiliser le magique contrat zéro heures.
Aucun minimum d’heure de travail n’est donné au salarié, qui a parfois même l’interdiction de travailler pour quelqu’un d’autre. Lorsqu’il y a du travail, on le siffle et il accourt. Quand il n’y a plus de travail, on le renvoie chez lui. Pour l’équilibre personnel de l’intéressé et celui de sa famille, c’est excellent, parce que cela le motive à rester en alerte en permanence. Il est donc efficace au travail. Son avenir est totalement illisible, mais ce n’est pas grave. Au contraire, cela maintient le stress, dont l’éveil.
Tel est le symbole de la dérégulation et de la beauté du contrat librement négocié par deux parties à égalité. (Rappel : nul n’est obligé d’accepter ce type de contrat).
En outre, cela permet d’afficher de bons résultats.
Par exemple, le Royaume Uni, avec une population active qui avoisine les 33 millions de personnes, le contrat « zéro heure », sans heure travaillée, en représente plus de 1,3 millions, soit 4% de cette population. Ce qui signifie que le taux réel effectif de chômeurs « enregistrés » est de 9,6% au Royaume – Uni ! Source : économie matin du 25 janvier 2016.
A cela peut s’ajouter une façon avantageuse de calculer le taux de chômage . Aux Etats Unis, dont le taux de chômage est très faible, le nombre de chômeurs tourne autour de 5%, mais le nombre de personnes en âge de travailler et en bonne santé est de 10,5 %. Source : économie matin 10 septembre 2015.
Vous me direz qu’en France, la situation est peut-être la même, car nos adorons sortir les chômeurs des statistiques. Peut-être sommes-nous plus près de 15 ou 18 % que de 10 ou 11%.
Eh bien, disons le, au lieu de le cacher. L’analyse de la situation réelle des pays n’en sera que plus pertinente.
Dernier point : Lorsque Klaus Schwab (Président de Davos) qualifiait de « poudrière » la situation des 75 millions de jeunes au chômage sur la planète, (LES ECHOS 20 janvier 2014) c’est parce qu’il sait très bien que la misère est la fille du terrorisme, et que la main invisible du marché ne peut rien y changer…
Il reste à espérer que la main invisible du marché saura nous protéger… sinon le problème sera réglé tôt ou tard par une main visible, mais pas nécessairement sympathique.
Ce jour là les grands articles sur la bêtise insondable des français et les 35 heures auront un arrière goût de … suranné. On écrira plutôt sur l’immense bêtise d’avoir réduit les budgets de la défense au cours des 20 dernières années sur les conseils de… on ne sait qui.
C’est pas en spammant vos élucubrations que vous les rendrez vraies.
En France on travaille 40 milliards d’heures. Au royaume Uni c’est 50, et en Allemagne c’est 60 c’est à dire l’équivalent de 50 aussi en ramenant à la population française.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/les-francais-travaillent-moins-que-les-autres-les-chiffres
10 milliard d’heure, c’est l’équivalent de 5 à 6 millions d’emploi manquant en France, qui réduisent à néant vos élucubrations. Quand ils seront réapparus, ces emplois, on pourra causer des taux de chômage…
Le vieux de Davos est comme tous les vieux : il a peur des jeunes. C’est dommage qu’à son niveau on ait des pensées aussi banales, on peut le déplorer, pas en tirer un enseignement utile
Tu ne vas pas nous mettre le même commentaire débile sur tous les articles de contrepoints quand même ?
Le contrat « zéro heure » existe en France. Cela s’appelle de l’intérim.
Je suis moi-même dans cette catégorie de personne et j’en suis très satisfait, merci de ne pas nous pleurer.
Et l’employeur qui veut me « soumettre » un contrat « zéro heure » excusif me verra disparaître aussi tôt de sa boîte. C’est la responsabilité de chacun de définir la limite d’une coopération acceptable.
+1 Koris
@Koris: Bien répondu…
L’essentiel de la misère du monde est imputable aux institutions étatiques et à leur interventions tout azimut destiné à soit disant nous protéger mais ne conduise la plupart du temps qu’a des catastrophes bien pire que le soit disant mal originel. Le chaumage est la résultante directe des empilements de réglementation ineptes qui paralyse l’activité, freine l’innovation et le renouvellement du tissu économique d’un part et du niveau d’imposition qui rend non rentable la plupart des activités nécessitant beaucoup de main d’œuvre. La main invisible est la seule force qui à permit à l’humanité de sortir de la misère, toutes les autres force n’ont eu comme but que de servir des intérêt particulier et de lutter contre le progrès.
Le vicomte de Kermel préfére pas de jobs du tout plutot que des mini jobs. Quel merveilleux projet de société!
Quelques mythes démontés sur le contrat à zéro heures: https://fullfact.org/economy/facts-about-zero-hour-contracts/
Le taux d’emploi n’a jamais été aussi élevé en Grande-Bretagne depuis les années 70 (au moment, on a mis en place les statistiques sur le sujet).
Que cela soit les USA ou le Royaume Unis ils ont un taux d’emplois bien supérieur à celui de la France et une durée moyenne de travail supérieure.
taux d’emplois
https://www.google.com/publicdata/explore?ds=ltjib1m1uf3pf_#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=emplgndr_t1&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country_group:oecd:non-oecd&idim=country:FRA:GBR:USA:CHE&ifdim=country_group&hl=fr&dl=fr&ind=false
temps de travail
https://www.google.com/publicdata/explore?ds=ltjib1m1uf3pf_#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=hourswkd_t1&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country_group:oecd:non-oecd&idim=country:FRA:GBR:USA:CHE&ifdim=country_group&hl=fr&dl=fr&ind=false
Mais le mieux ça reste est de loin la Suisse avec une très fort taux d’emplois et une très forte productivité.
Un raisonnement par analogie est toujours un peu léger… Comparer la charrue avec les taxis, les pharmaciens ou les notaires.
Lorsque l’agriculture s’est modernisée, tout le monde était heureux.
Aujourd’hui, les taxis râlent car ils ont acheté une licence et on permet à tout le monde de faire leur boulot sans cette licence. Soit mais alors remboursons-les ! Idem pour les notaires ou les pharmaciens ! Ceux qui ont payé pour un droit protégé par l’Etat doivent être indemnisés lorsque l’Etat. Ils râleraient moins les taxis dans ce cas-là …
« Remboursons-les ! »
Facile, et sans coût pour le contribuable : la licence est attribuée gratuitement. Mais ils ne veulent pas, parce qu’elle a été revendue très cher de taxi à taxi dans une sorte de marché noir autorisé à leur demande.
Remboursons aussi celui qui à acheter des actions qui baisse un commerce qui ne marche pas une usine qui fait faillite, un investisseur mal avisé…NON les taxis ont joué, ils ont perdus comme tant d’autre qu’ils assument comme leur autres…
Mais il y a une différence entre un boulanger qui fait faillite sur un marché relativement libre (sans besoin de licence) et un taxi qui a payer un droit légal au monopole de son secteur.
Je ne défend pas les taxis (la licence n’aurait jamais due exister), mais je comprend les gens qui ont payé 200 000 euros pour être en position de monopole promis par l’État et voir débarquer des concurrents sans licence.
« Lorsque l’agriculture s’est modernisée, tout le monde était heureux. » Foutaises!
Complètement faux… Les petits fermiers nonmodernisés se sont retrouvés dans une misère profonde. Les exploitations vendues à bas prix et l’exode rural ont été des épreuves pour certains. Ces gens avaient payé cher le terre qu’ils ont vendu une misère ou s’étaient sacrifiés pour la conserver pendant des générations. Quand ils se sont retrouvés ruinés par le progrès inadaptable à des terres souvent non mécanisables ils se sont retroussé les manches pour sortir de l’ornière. La comparaison est parfaitent valable quand on ne se borne pas à contre argumenter avec des affirmations non vérifiées et fausses comme la votre.
Mon Oncle est devenu Taxi après un licenciement t un coup dur de la vie. J’adore mon oncle mais je l’ai prévenu qu’il faisait une ânerie en achetant une license de taxi. C’était 1 an et demi avant l’arrivée d’Uber et des VTC. je ui ai pourtant expliqué que sa licence était du vent. Il ne m’a pas cru, et maintenant mon oncle préféré, mon tonton à moi, il est dans la mouise… C’est ce qui s’appelle faire une mauvaise affaire. Je l’adore mon oncle et pourtant il est clair qu’il s’est foutu tout seul dedans. Personne ne devrait avoir le devoir LEGAL de l’aider. Un devoir moral s’impose à sa famille et nous l’aiderons mais il est serait dégueulasse de demander à ceux qui n’ont pas fait cette erreur de payer pour lui sous la menace de la prison. Or quand l’Etat rembourse, il le fait avec nos impôts c’est à dire le pognon prélevé sous la menace des flingues de la république. Donc à votre proposition je dirais une seule chose : Niet!
Il faut bien reconnaitre que le machinisme, puis l’automatisme ont tué des centaines de milliers d’emplois. Ce même s’ils en ont créé d’autres, cela n’a pas suffit à équilibrer. Par ailleurs, cela a créé un autre phénomène : tous les jeunes ne sont pas forcément aptes à faire les études que le machinisme et l’automatisme nécessitent, d’où un fossé qui se creuse de plus en plus au fil des années du fait que ces métiers deviennent de plus en plus complexes à aborder.
Ben alors, comment se fait-il que le nombre de personnes employées dans le monde ait crû de quelques milliards depuis le début du machinisme ? Qu’on ne trouve pas de plombier, ou qu’on fasse venir les manoeuvres de l’étranger pour le bâtiment ?
Ce sont les planifications de l’économie qui ont tuées des emplois, pas les machines.
Les besoins humains sont insatiables, même en confiant toute la production à des robots, on aurait encore largement de quoi avoir des emplois, ne serait-ce que pour les soins et les services…Â
Bonjour Baldag,
Tout le monde sait que le numérique/machinisme ne crée pas énormément d’emploi dans ce secteur précis.
En revanche, il permet à d’autres secteurs de prospérer et créer de nouveaux emplois.
Exemple:
Vous économiser de l’argent grâce à la voiture autonome. Des emplois sont détruits dans les taxis (ce que l’on voit). Mais vous utiliser vos économies pour acheter des vêtements, aller au resto, au ciné…créant ainsi des emplois ailleurs.
Je vous invite à lire le sophisme de la vitre cassée de Frédéric Bastiat.
cela a plus que suffit à équilibré. depuis la révolution industrielle en Europe la population à du être multiplié par 5 facilement donc le progrès technologique à créé des centaines de millions d’emplois NET.
Il faut bien reconnaitre que le machinisme, puis l’automatisme ont tué des centaines de milliers d’emplois. Ce même s’ils en ont créé d’autres, cela n’a pas suffit à équilibrer.
Voilà une affirmation péremptoire… Quelles sont vos sources?
tous les jeunes ne sont pas forcément aptes à faire les études que le machinisme et l’automatisme nécessitent, d’où un fossé qui se creuse de plus en plus au fil des années du fait que ces métiers deviennent de plus en plus complexes à aborder.
Encore une affirmation péremptoire. Les machines permettent aux travailleurs de produire plus de biens et services: manÅ“uvre, chauffeur routier, balayeur… Plus de production c’est plus de richesses.
De plus, affirmer que les jeunes sont incapables d’apprendre est une insulte à l’intelligence humaine….
« tous les jeunes ne sont pas forcément aptes à faire les études que le machinisme et l’automatisme nécessitent, d’où un fossé qui se creuse de plus en plus au fil des années du fait que ces métiers deviennent de plus en plus complexes à aborder. »
« De plus, affirmer que les jeunes sont incapables d’apprendre est une insulte à l’intelligence humaine…. »
En plus ca voudrait dire qu’il faudrait maintenir l’humanité dans l’archaïsme forcé pour le bénéfice des plus stupides d’entre nous, ce qui est à mon sens un argument tellement absurde qu’il ne peut émaner que d’un esprit malade ou puéril, voir de a catégorie de personnes défendue par cet argument.
Le gouvernement fait semblant de diminuer les blocages de l’économie en ne libéralisant pas où c’est utile, mais en « libéralisant » où c’est extraordinairement nuisible : faire travailler les gens le dimanche dans la grande et moyenne distribution . Ce qui lamine à tombeau ouvert les petits commerces qui sont mis au chômage et ce qui nivelle par le bas la diversité et la qualité des produits achetables en France. Pire, ce qui laisse aussi les fournisseurs PME et agriculteurs en face d’intermédiaires et centrales d’achats omnipotents, donc face à leur ruine avec encore plus de chômage que dans le petit commerce et un ravage à vitesse grand V du tissu économique français.