Le vent s’essouffle dans l’emploi éolien

Éolien : mauvaise nouvelle pour les emplois en France qui vont se concentrer en Allemagne.

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Vent éolien (Crédits : Couse Baker, licence CC BY 2.0), via Flickr.

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Le vent s’essouffle dans l’emploi éolien

Publié le 5 février 2016
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Par Michel Gay.

Vent éolien (Crédits : Couse Baker, licence CC BY 2.0), via Flickr.
Vent éolien (Crédits : Couse Baker, licence CC BY 2.0), via Flickr.

La concentration des acteurs du marché de l’éolien offshore et la sortie d’Areva de ce secteur se confirme, comme le prédisaient les opposants, et certains professionnels de la branche. Mauvaise nouvelle pour les emplois en France qui vont se concentrer en Allemagne.

Quand des entreprises sont en avance sur un marché, comme Siemens (plus de 1.000 éoliennes offshore) et le géant danois Vestas, alors ceux qui sont partis trop tard, comme Areva ou Alstom, ne peuvent plus être compétitifs. Il était donc à prévoir que le marché s’adapterait aux règles économiques.

Le rachat d’Adwen/Gamesa par Siemens n’est pas une bonne nouvelle pour les opposants à l’éolien. Siemens aura les moyens financiers de développer la turbine de 8 mégawatts (MW) de puissance promise dans les appels d’offre français. Le prototype Adwen était toujours à l’étude et Areva / Gamesa n’avait pas les moyens financiers de développer à la fois la turbine de 8 MW, dont le coût de développement est d’environ 100 millions d’euros (M€), et de mettre en place son seul projet éolien offshore « Vikinger ».

Malheureusement, l’éolien offshore n’apportera presque pas d’emplois en France. Les habitants de la région qui escomptaient du travail peuvent se faire du souci. Il ne faudra pas compter sur les postes locaux de maintenance : c’est l’entreprise allemande Siemens qui en sera responsable. Les Allemands vont d’abord utiliser leurs effectifs, et ils ne formeront des « locaux » à la marge que pour des tâches subalternes. Il n’est en effet pas économiquement pertinent pour une entreprise de former quelques dizaines de personnes éparpillées ici et là. Le personnel doit être transférable, « mutualisable ».

Par ailleurs, Siemens a déjà ses outils de production et ses fournisseurs pour construire les éoliennes, et ils ne se sentiront pas obligés d’embaucher des Français. Si l’État français demande des garanties d’emplois locaux dans les accords de rachat avec Gamesa / Adwen / Areva, ce sera juste une façade rutilante pour rassurer la population et calmer les esprits.

C’est affligeant mais, en clair, il n’y a aura pas d’emplois locaux. Les élus avaient été prévenus il y a un an, mais ils ne savaient comment allait se dérouler le scénario. Maintenant, ils savent. L’éolien offshore en France sera allemand, danois, mais pas français.

Alstom sortira de l’éolien quand cette entreprise aura mené à terme les trois projets offshore français promis, à contre-cœur, au gouvernement français par General Electric lors du rachat d’Alstom Power… sauf s’ils trouvent une solution de sortie d’ici là.

Les turbines des six projets français d’éoliennes devaient être de fabrication française (trois projets avec Alstom et trois autres avec Areva). Mais maintenant, adieu la filière éolienne française et les emplois locaux avec la sortie de notre fleuron français Areva.

En revanche, les nuisances visuelles, le tourisme sacrifié, les dégâts environnementaux, les prix d’électricité en hausse, les populations divisées, et les élus décrédibilisés sont une réalité.
Et tout ça pour des projets inutiles, ruineux pour les contribuables, et… si peu d’emplois français.

Lire sur Contrepoints notre dossier éolien

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  • Merci pour ce rappel. Il n’y a malheureusement pas de débat possible sur les énergies éoliennes en France, le déni de réalité économique et énergétique ayant été élevé en dogme incontestable. C’est le phénomène bien connu de l’ayatollahsiation. Comme d’ailleurs sur tout débat sociétal, vous l’avez remarque?

    • Le débat a lieu, Économie Matin et Contrepoints, par exemple, apportent la contradiction. Aux personnes interessées de le faire fructifier et vivre encore plus.

      https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=site:economiematin.fr+%C3%A9olien

      • Certes mais Charles mais ce site n’est pas encore représentatif au niveau national..
        Le citoyen lambda est abreuvé de propagande politiquement correcte.

        Quand il s’en rendra compte il sera trop tard.

        Qu’est-ce que la « Vérité »? Un mensonge qui n’a pas encore été découvert. Copyright » le film Osterman weekend  »

        Vous avez raison absolument nihilo.

    • En France ? bien vrai : aucun debat possible, les lobbies eoliens se chargent d’endoctriner le peuple depuis longtemps et cette religion verte fait de nombreux disciples . Le Gouvernement est aveugle par les mensonges enormes dont se pare l’eolien . Rappelez- vous SVP que dame Royal nous assura que 10.000 emplois verts seraient crees !!! Moi, je ne l’ai ni cru ni oublie. Nos dirigeants sont a cote de la plaque…et nous sommes, grace a leur aveuglement imbecile les didons de la farce et c’est tanpis. L’Allemagne, le Danmark et la Chine profitant de la naivete et de l’incompetence de notre triste pays, vont se mettre des milliards dans les poches . La dictature verte et l’arnaque geante qu’est l’eolien resultera en une France de-
      figuree, appauvrie, avec le cout de l’electricite renouvelable qui augmentera sans cesse pour supporter ce
      mode d’energie peu fiable, les multiples nuisances seront ressenties par les habitants ruraux, la faune et la
      flore. Des hectares de betonnage seront dans toutes nos belles regions. Et l’autre gros mensonge de l’ar-gent provisionne pour l’eventuel dementelement est risible, non seulement il est au dessous du cout veri-
      table mais dans 20 ans il n’y aura plus aucun responsable pour s’en charger, a part la petite commune qui etait si heureuse d’acceuillir une implantation pour un peu de fric. On peut deja prevoir des milliers de ma- chines abandonnees , leurs miserables carcasses decorant inutilement nos paysages jadis merveilleux. Bravo a L’ Allemangne d’essayer a nouveau de nous dominer…cette fois-ci gagnante face a une France impuissante , defaite, ramollie , vaincue. C’est ainsi que bien avant de lire cet article de M. Gay, j’envisa-
      geais le futur de notre pays en voie decomposition.

  • Bah, les riches paieront…
    Enfin ceux qui sont restés, soit des plus ou moins pauvres…

    • Yana plus de riches. Pouf, disparus. Devenus soudainement d’autres citoyens d’autres pays plus ensoleillés.
      Pas qu’on leur en veuille (ils ont raison). Alors restera plus que « Paul du restage ».

  • Bien joué les allemands :

    à eux l’argent, aux français les nuisances… merci nos gouvernants !

    • Les nuisances de l’éolien offshore, il y a pire, non?
      (Vous préférez les algues « vertes » en « Breizh »?
      Sans compter l’effet favorable des éoliennes sur la biodiversité marine.
      Et les Allemands ne sont pas responsables des déboires de la gestion d’Areva ou d’Alstom ou les malfaçons du Creusot!

      • « Sans compter l’effet favorable des éoliennes sur la biodiversité marine. » -> ?? Heu, comment vous expliquez ça ?

        « Vous préférez les algues « vertes » en « Breizh »? » -> lié à l’élevage intensif. Quel rapport avec de la production d’électricité?

        Nous sommes tout a fait d’accord sur le dernier point!

        • Ce n’est pas encore scientifiquement expliqué, que je sache!
          Mais il y a un premier fait, hypothétiquement causal: il est clair que les bateaux, passent forcément au large de ces implantations, forcément plus « préservées » de ce côté de « l’autoroute » de la Mer du Nord: une sorte de réserve naturelle!

          Une autre hypothèse serait celle des ondes sonores ou vibratoires qui seraient « agréables » ou « attirantes ».

          Troisième hypothèse: je me rappelle avoir fait la balade à Monaco dans ce submersible pour touristes (parti, je crois savoir, pour un pays d’Amérque Centrale), à paroi en plexiglass de 9cm d’épaisseur, qui descendait, si mon souvenir est bon, à 30 m sous la surface: on avait dû immerger sur le parcours des « corps morts » pour y attirer 1 sorte unique de petits poissons dans cette mer « morte » qu’est la Méditerranée, en tout cas, en face du Rocher!

          Il serait peut-être temps d’y implanter des éoliennes, histoire de profiter enfin du Mistral, d’attirer d’autres espèces de poissons que ceux qui se font berner par des corps inertes immergés!

          L’élevage de porcs a sans doute un vague rapport avec l’électricité, j’en conviens! Mais avec 3 cochons par citoyen Breton, il existe clairement un problème, qui se traduit, comme vous le savez par une production de nitrates encore mal maitrisée, nitrates qu’on retrouve aussi bien dans les nappes phréatiques et dans les eaux drainées vers l’océan en générant des conditions propres à la croissance d’ « algues vertes » sur les côtes: cela est une vraie pollution calamiteuse par rapport à des éoliennes éloignées du rivage qui ne peuvent gêner personne: nous vivons sur cette terre et de ce qu’elle nous donne: nous sommes bien ceux qu déterminons ce qui pollue ou pas!

          Toujours est-il que c’est une constatation établie qu’une biodiversité revienne dans ces zones d’implantations d’éoliennes (avec un retour du cabillaud qui s’était sévèrement raréfié, en mer du nord, sans doute trop pêché, mais qui revient à ces endroits d’implantation, pour se reproduire. Ce n’est pas une théorie, c’est une constatation, en mer du nord!

      • C’est sur que mettre des éoliennes, ça lutte grave contre les algues vertes…

        • Elle en auront le souffle coupé!

        • Pas du tout mais dire que les Français vont « souffrir de la pollution des éoliennes offshore », c’est évidemment risible par rapport aux cochons de Bretagne (3 cochons par habitant) dont les nuisances sont clairement établies!!!

        • Je n’ai jamais dit ça!
          Mais, manifestement les Bretons supportent bien les « marrées vertes », provoquées par les nitrates de leurs cochons (3 cochons par Breton) ou la contamination de leurs nappes phréatiques mais le gros problème polluant serait des éoliennes en mer?
          On se fout du monde?

  • Démonstration implacable de l’incompétence de l’état en matière d’industrie. Il est triste qu’avec un budget de plus de 1000 milliards € l’état soit incapable d’avoir une politique industrielle ( ce serait au moins un bénéfice d’avoir une puissance étatique de 57 % du PIB). L’état n’a pas compris les règles du jeu: il a accepté de laisser partir Alstom chez une boîte américaine qui a près de 200 milliards $ de dettes! Les sociétés américaines rachètent les entreprise françaises grâce aux prêts astronomiques concédés par les banques et la fausse monnaie.Au moins , les Allemands ont une vraie politique industrielle qui donne globalement de bons résultats. Les états US, allemands, chinois défendent clairement les intérêts de leurs pays alors que ce n’est pas le cas en France! Il y a donc une sorte de traîtrise.

  • Remercions encore une fois les « écologistes » pour la mauvaise allocation du capital . Qui va engendrer du chômage, de la pauvreté, du ressentiment etc.

    • Non non, c’est la faute des patrons vous dirons la majorité des Français…

      • Et ils auront raison: oui, c’est la faute des patrons de ces boîtes, plus ou moins influencés par les actionnaires dont, parfois, l’état!

        Mais Siemens ne fait pas les gros titres de la presse pour une patronne contestée!

  • L’article traite du offshore alors que la conclusion concerne plutôt le onshore.
    Personnellement je ne trouve rien de choquant (en dehors de promesses ronflantes) que des entreprises françaises essaient de concurrencer des entreprises étrangères. La tentative a échoué et bénéficie aux concurrents plus forts. C’est cela un marché libre.

    • La réalité, c’est que des entreprises françaises reçoivent des subventions et des aides puisées dans la poche du contribuable pour aller concurrencer des entreprises étrangères, qu’elles mangent les subventions et perdent la compétition. Ca n’a rien de nouveau, souvenez-vous du Plan Calcul, mais ça n’est pas du marché libre.

      • Tous les états aident d’une manière ou d’une autre les nouvelles filières devant de puissantes entreprises étrangères et cela existe de tout temps.
        Manque de bol les gros n’ont pas laissé le temps aux petits nouveaux de grossir, eux-mêmes obligés de réagir devant le péril asiatique. On ne peut même pas parler d’échec lié à la mauvaise gestion de l’état, enfin pas à ce stade.
        Et d’une manière générale c’est tout le marché de l’offshore qui surfe sur les subventions, alors un peu plus ou un peu moins. Ce qui n’empêche pas le marché de fonctionner, la preuve.

        • Franchement, l y a une contradiction pour Areva, de vouloir pousser son E.P.R. (avec tous les doutes quand à la date de mise en fonction et à la la facture finale: du n’importe quoi comme contrat!) et de faire des éoliennes, en même temps, alors que la société sort d’une crise avec limogeage de la patronne pour gestion sans doute erratique ou erronée!

          On sait bien qu’il ne faut pas « courir 2 lièvres à la fois »! Areva a essayé, elle s’est plantée, tant pis! Il n’y a pas faute!

  • Les collectivistes (dont font partie les écolos et les socialos) n’ont toujours pas compris les conséquences de la mondialisation ou de la simple ouverture des frontières européennes. Ils ont bien cinquante ans de retard sur les réalités économiques.

    Tout le discours sur les emplois verts ou le développement durable en général est à revoir. Cela oscille entre la bêtise et l’arnaque.

  • Encore un article affligeant !

    Travaillant moi-même dans une entreprise allemande dans le secteur éolien EN FRANCE, je peux vous dire que nous créons de l’emploi LOCAL (et lorsque j’emploie ce mot je pense à la fois humainement et géographiquement) tous les mois.
    Je n’oserais même pas tenter le comparatif en terme d’emploi par MW Local entre éolien et nucléaire (vous savez le « nucléaire écologique » que vous promouvez sans guerre, sans emplois sales, sans déchets…). 30 ans en tant que technicien à vous extasier (pardon vous irradier) dans une centrale comparé aux panoramas tous les jours différents perché sur ces moulins à vent synonymes de paix et d’écologie.

    Je vous rejoins cependant sur l’échec francais dans la construction de turbines qui est due à deux elements : mauvaise gestion de la part de l’état de ses actifs (Alstom & Areva) et les divers blocages imposés au secteur dont vous êtes le digne ambassadeur.

    Pas dans mon jardin, mais de l’emploi… Digne du diktat du lobby nucléaire de toujours cacher la vérité.

    • Il va falloir combien de vos girouettes hors de prix pour espérer commencer à concurrencer le nucléaire?

      • Vieillot et Conservateur et borné: has been!

        Faut évoluer avec son temps!

        L’EPR français est d’ores et déjà un échec cuisant! (prix? date de production?)

        On ne connait toujours pas le coût (savamment reporté) du démantèlement des centrales.

        Quant au coût de la protection de la population contre l’influence (en siècles!) contre les déchets: rien n’est, jusqu’à présent, calculable ni comptabilisable ni pris sérieusement en compte, forcément.

        Mais non! Le TOUT NUCLÉAIRE, contre le monde entier !

        Et le « COP21 » à Paris!

        Ridiculissime!

        • Cela ne répond pas à ma question. Pour arriver au même nombre de gigawatt heure qu’actuellement produits, combien, littéralement combien de moulins à vent faut-il ériger?

    •  » comparé aux panoramas tous les jours différents perché sur ces moulins à vent synonymes de paix et d’écologie »
      Ca c’ etait avant…que vous ariviez…parce que quand vous repartez les panoramas ils ne sont plus vraiment synonymes de paix et d’ écologie. Crétin!

    • Un voleur défend toujours ses collègues.

    • On reparle des terres-rares utilisées dans les génératrices?

    • @Jeunesse: A raison de plusieurs centaines de tonnes de béton par poteau, on peut effectivement espérer qu’on laisse au LOCAL (!) quelques miettes.

      L’Allemagne joue en solo. Pourquoi la France ne réagit pas ?

      • Les fondations on de multiples façon d’être recyclées. De plus unesomme forfaitaire est toujours et obligatoirement provisionné pour le dettelement de chaque éolienne

        • Non, au bout de 20 ans les fondations sont fatiguées à cause des efforts alternées et vous avez un bloc de béton dans le sol que vous recouvrez de terre. Me forcez pas à mettre une nouvelle fois l’étude en lien, ça fait déjà 10 fois.

    • Vous avez particulièrement raison sur l’emploi : on aurait du creuser les barrages à la petite cuillère !
      Le chômage aurait disparu pour de nombreuses années.

    • +1
      Je rejoins jeunesse, il se trouve que je travaille également dans l’éolien en France.
      Pour information, je suis technicien de maintenance, et ce genre d’article dont est coutumier contrepoints me fait bien rire. Il faut savoir que mon entreprise propose régulièrement du renfort en Allemagne pour palier au manque de main d’oeuvre Outre Rhin…
      Etant un grand fan de l’humour du Gorafi, je dois désormais également compter sur contrepoints pour me faire rire (sa tombe bien, j’ai de la place dans mes favoris…)
      Un peu d’humour sur le web ne fait pas de mal, mais attention tout de même car certains lecteurs prennent cet article au premier degré.
      C’est pourquoi je suggère à la rédaction de réfléchir à la mise en place d’un logo ou tout autre annotation distincte, pour préciser lorsque les articles sont à connotation humoristique, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de désinformation, dans ce cas privilégiez un nouveau non au site comme contrinformation, cela sera aussi clair.

      • L ‘auteur parle d éolien offshore! OK ?

      • @ Jixo

        Tout lecteur de Contrepoints connait Michel Gay, citoyen, contribuable et client EDF, ancien pilote de chasse « dans une autre vie »!
        Mais, en fait, pro-nucléaire plein tube!

        Et il n’est pas le seul sur ce site!

        Je suis prudent: j’attends que les énergies renouvelables se modernisent techniquement (il y a déjà du chemin parcouru!) et surtout, j’attends les prochaines solutions de stockage d’énergie électrique.

        Mais on y verra plus clair dans quelques années.

        Déjà, l’idée de produire l’énergie qu’on consomme, c’est quand même une liberté, non? C’est en tout cas jouissif!

        De plus, ce sont surtout des solutions pour les pays où le câblage n’est pas près d’exister, entre autres en Afrique. Il est temps de travailler pour eux plutôt que de piller leur sous-sol: il serait injuste de l’exclure de la mondialisation.

        Et électricité = informatique et en Afrique, informatique = formation, instruction et information, plus un tas d’autres services à inventer!

        Donc, oui, bien sûr, à l’éolien et au photovoltaïque.

    • « vous extasier (pardon vous irradier) dans une centrale comparé aux panoramas tous les jours différents perché sur ces moulins à vent »

      Si vous voulez vous extasier longtemps, ne vous extasiez pas trop et restez concentré et suivez les consignes de sécurité. Le métier le plus dangereux est celui de couvreur et pas de technicien nucléaire …

  • Reste-t-il un espoir du côté de ITER ou bien ça va se terminer de la même façon?

    • ITER est assez mal parti ( retards, mauvaises évaluations, etc….)Sans compter sur la démotivation des ingénieurs qui constatent que l’objectif est de faire baisser le nucléaire . ceux qui ont envie de travailler dans le nucléaire vont ailleurs car certains y croient. L’état socialiste aura fini par avoir la peau de tout ce qui restait comme industrie.

      • La fusion nucléaire est un « rêve » qui date déjà de la fin des années ’70, début ’80, pour les non professionnels!

  • M. Gay toujours à l’affût pour critiquer les énergies renouvelables, mais bon c’est l’avenir, rien n’y fera.
    Le nucléaire a une place dans notre avenir mais elle devra accepter de voir son influence réduite

  • il vaut mieux des emplois performants en Allemagne que des emplois bâtards en France pour l’économie européenne et l’euro !

  • On se fout de l’emploi, on se fout de la nationalité des producteurs d’éoliennes… ou en tous les cas il est clair qu’on devrait le faire car depuis que l’emploi est au cœur du programme des gouvernements successifs, la misère augmente dans le pays….

    Il me semble que toute le monde veut disposer d’assez de richesse pour vivre.. et que c’est ce qui motive pour bosser ou investir intelligemment.

    si les allemands savent faire mieux que nous… soit…

    Il y a plusieurs sujets, l’interventionnisme étatique dans le domaine économique et ,une fois que, comme mr Gay, on admet que cet interventionnisme est bon en soi .vient la question de sa pertinence , ce qui d’ailleurs est paradoxal puisque nous nous retrouvons dans la situation ou nous applaudissons un investisseur qui échoue avec une constante remarquable mais qui dispose d’un atout majeur ..nous forcer à payer sa camelote…

    L’investissement dans un moyen de produire d’énergie est spéculatif… rien ne garantit qu’un investisseur fasse le seul bon choix pour lui retrouver ses billes et tirer un revenu.
    Le simple fait qu’on s’interroge en tant que citoyen sur les modes de production d’électricité est curieux et implique qu’on admet que au final nous seront les investisseurs.

    Il ne devrait y avoir qu’une question à débattre, les effets des émission de CO2 fossile mondiale..et ce ne peut se faire qu’à un niveau mondial avec des solutions mondiales.
    Au passage une fois qu’on aura admis que nous autres pauvres individus devront être coachés par des experts pour notre action sur le climat et compte tenu que le CO2 n’est pas le seul paramètre qui puisse agir sur le climat on se marrera bien….tel arbuste dans votre jardin stocke plus de CO2, a une moindre albedo etc etc….

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