Et le pétrole chuta

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Pumpjack Pétrole en Alberta, au Canada (Crédits Jeff Wallace, licence Creative Commons)

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Et le pétrole chuta

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 décembre 2015
- A +

J’ai récemment fait mention, dans un article sur l’économie française, dans un état actuellement catastrophique, de signes pessimistes pour l’année à venir : outre une hausse du dollar, la baisse des prix des matières premières indique clairement un essoufflement mondial de l’économie. Avec la dégringolade du prix du pétrole, certains commencent à s’inquiéter.

Le pétrole, actuellement la principale source d’énergie de l’Humanité, est un assez bon indicateur de la santé générale des économies. Une forte consommation est bien corrélée à une croissance, une chute de celle-ci indique souvent des problèmes de surproduction et une nécessité d’ajustement. Conséquemment et même si on doit tenir compte d’une dose certaine de manipulation des prix, un pétrole plus cher indique assez bien qu’il est plus demandé, et un pétrole moins cher qu’on en produit trop ou qu’on en brûle moins, ce qui revient au même.

Et voilà que le pétrole passe sous la barre des 40$ le baril (pour le brent) (et 37$ pour le WTI).

peak oil - nopeIl faut dire que les pays de l’OPEP ne se sont toujours pas décidés à baisser leur production, au moment où tous les stocks (stratégiques notamment) sont au plus haut, alors que la consommation, elle, a largement marqué le pas, et qu’enfin les États-Unis, principaux consommateurs avec la Chine, en produisent eux aussi une abondante quantité.

Pour certains, cette surproduction entretenue par l’OPEP (on parle de plus de 32 millions de barils par jour là où 30 suffiraient largement actuellement) viserait à faire passer durablement les pétroles de schiste des Américains en dessous de leur seuil de rentabilité, entraînant ainsi des faillites et des fermetures de puits chez ceux qui sont, de facto, devenus des concurrents.

Le raisonnement n’est pas idiot, mais les prix actuels, s’ils restent au-dessus des seuils de rentabilité des puits des pays de l’OPEP, sont malgré tout bien en dessous de ceux qui permettent à ces États d’équilibrer leurs budgets, au point que même l’Arabie Saoudite commence à tirer la langue : d’après le FMI, les Émirats Arabes Unis ont besoin d’un baril au-delà de 75$, et 80$ pour l’Arabie Saoudite. C’est encore pire pour l’Irak (100$) ou l’Iran (140$). Autrement dit, ces prix bas sont peut-être une tactique commerciale pour évincer certains producteurs, mais pour le moment, elle inflige des pertes à tous.

Ces prix bas, s’ils heurtent quelque peu les États exportateurs mal gérés et dont la paix sociale, basée sur une redistribution de la manne pétrolière, dépend majoritairement d’un prix élevé du baril, ravissent en revanche les États importateurs mal gérés et dont la paix sociale, basée sur une redistribution de dette, dépend majoritairement d’un prix du baril assez bas. L’État français, aux premières loges, est donc tout particulièrement joyeux de voir ces prix diminuer, qui lui permettent d’alléger sa facture énergétique.

On pourrait croire qu’une énergie moins chère soit une bonne nouvelle pour tout le monde, au-delà d’un gouvernement qui redoute par dessus tout une hausse du baril, une hausse des intérêts d’emprunts d’État, celles-ci aggravant la hausse incontrôlable du chômage qui gangrène le pays.

Eh bien non : grâce aux petits soldats journalistiques de l’économie pour les nuls, cette baisse de prix, loin de signifier déplacements, chauffage et importations moins chers, sera prestement présentée comme une nouvelle catastrophe en devenir.

Que ce soit sur RTL, Le Figaro ou Pravda FranceTV, tout le monde est sur le pont pour rappeler quelques éléments essentiels : un pétrole bas, cela signifie un risque de déflation et un risque de laisser-aller budgétaire !

Car la déflation, cher lecteur, c’est un fléau économique abominable dans lequel les ménages, voyant l’argent se renchérir, reportent leurs achats pour bénéficier de prix plus bas (eh oui : ce sandwich pourra attendre demain, c’est évident), et (pire que tout) commencent même à épargner. La déflation, c’est donc la mort du petit cheval, notamment celui sur lequel trottinent en toute insouciance nos pathétiques élites politiques, petit cheval et grande cavalerie à base de dettes et d’emprunts colossaux qui deviennent vite insupportables lorsque elle s’installe. La déflation, c’est l’expiation des péchés keynésiens, la sanction du marché contre les promesses sur le dos des générations futures, en bref, la fin de mandat assuré pour les parasites des finances publiques.

Non, vraiment, la déflation, c’est le mal incarné qui imposerait un strict respect budgétaire. Impossible !

déflation - quand les prix baissent

Et je n’évoque même pas le laisser-aller budgétaire qu’entraîne cette baisse providentielle du pétrole. Alors que jusqu’à présent, les déficits étaient maîtrisés depuis des années d’une main de maître, que les dépenses étaient scrutées au centime près, que les entrées d’argent étaient religieusement respectées, un pétrole pas cher entraînerait inévitablement gabegies, dépenses incontrôlées, déficits puis avalanches d’impôts. Le prix de notre principale énergie (après le nucléaire) qui baisse, assurément, c’est une calamité !

Mais surtout, comme le rappellent tous ces magnifiques articles d’une presse qu’on est finalement heureux de subventionner de force, le pétrole pas cher, c’est la tristesse des écolos, les larmes des politiciens et le découragement des investissements verts ! Le pétrole pas cher, c’est la redécouverte des fondamentaux de l’économie, ceux qui dictent la disparition d’un procédé, aussi ingénieux soit-il, s’il n’est pas un jour rentable. C’est l’apparition de situations ubuesques où l’on se retrouve à payer deux fois, trois fois le prix possible de son énergie pour pouvoir crier à la face du monde qu’on est tout propre, même si ce n’est pas vrai, et même si on est nettement plus pauvre ensuite.

abandoned wind turbines

Horreur et désespoir : avec ce pétrole bien trop peu coûteux, tous les récupérateurs de prouts de vaches, tous les vendeurs de moulins à vents technoïdes et autres panneaux merdovoltaïques aux rendements rigologènes se retrouvent à devoir combattre une énergie qui ne coûte plus grand-chose ! Et ça, nonobstant les déplacements en jet privé du président français pour aller faire le pitre devant une urne, le tout en plein COP21, cela vous démolit le moral de plusieurs journalistes, de pas mal de politiciens et de beaucoup d’écolos. Parce que pour ces gens-là, ce qui importe n’est pas que vous vous chauffiez moins cher cet hiver ou que vous puissiez vous rendre à votre travail sans payer 100€ le plein de votre voiture, non, pas du tout. Ce qui importe, c’est que les technologies vertes dont on nous rebat les oreilles depuis plus d’une décennies n’arriveront pas à décoller ! Oh. Zut alors.

Gageons que ces belles âmes se remettront de leurs émotions, en trouvant l’une ou l’autre taxe pour compenser tout ça.

Ceci dit, le seul point vraiment gênant, c’est qu’un pétrole aussi bas, aussi vite veut clairement dire une récession. Or, si celle-ci se déroulait dans un monde majoritairement libéral, les ré-allocations de capital qu’elle entraînerait seraient possibles et rapides. Mais comme ce monde est maintenant totalement gangréné par les dettes, le capitalisme de connivence, le collectivisme et une dose chevaline de keynésianisme, les ajustements n’auront pas lieu pacifiquement.

this will not end well - car wc
—-
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  • on ne peut pas optimiser la consommation d’énergie et augmenter notre consommation d’énergie , le prix du pétrole n’a donc pas de signification sur l’activité de l’économie . internet permet de limiter nos déplacements au strict minimum , les voitures camions avions sont de plus en plus performant , nos logements sont mieux isolés , on recycle tout !
    bon , pour l’instant les pays riches non producteurs (les états pas les gens) s’en sortent bien , les pertes sur le pétrole sont compensées par les éoliennes et autres trucs permettant de taxer un maximum les gens …tout va bien si les pays en voie de développement ne profitent pas de la baisse du pétrole pour nous tailler un short en refusant notre ‘écologie » de bazar 😉

    • on PEUT optimiser la consommation d’énergie et augmenter notre consommation d’énergie (on fait ça depuis toujours, et ça se voit particulièrement depuis 1973), le prix du pétrole A, bel et bien, une signification sur l’activité de l’économie .
      Internet augmente les déplacements en mettant en relation des gens qui sont très loin, en donnant des idées de tourisme ou d’affaires à l’autre bout de la terre, et en réduisant les couts de transport (leur partie « administrative », qui est de loin la plus couteuse en fait).
      Et plus les véhicules sont performants, moins le transport coute, et plus le produit (dépense énergétique par déplacement ) x nombre de déplacement augmente, pour le moment du moins. C’est d’ailleurs vrai pour toutes les activités intenses en énergie : plus elle sont efficaces, plus le total d’énergie dépensé augmente. Il viendra peut-être un moment où elle seront saturées et où l’efficacité fera baissé la consommation totale, c’est théoriquement possible, mais ce n’est pas encore ce qu’on observe

      • la consommation d’énergie est liée a son utilité et a l’arbitrage entre ses dépenses.un prix de transport moins important n’impliquera pas plus de km si le budget logement ou impôt augmente et c’est ce qu’il se passe !
        le pétrole serait encore plus bas que les ménages n’en profiteront pas pour voyager plus mais consommer différemment .
        en fait , le prix de l’essence est sans influence, sauf pour les pauvres, dans la décision de se déplacer . par contre ,un prix faible implique des ressources fiscales en baisse et donc….cet baisse du pétrole est en train de détruire nos économies !

        • Attention, le pétrole sert à beaucoup de choses, pas seulement aux transports.

        • @ reactitude :

          80 % de la consommation de pétrole, c’est l’industrie, 15 à 20 % les transports.

          Si on construit moins de maisons en France, les entreprises du bâtiment licencient 100 000 personnes, et les cimenteries fabriquent 20 % de moins de béton, donc consomment 20 % de moins de pétrole.

          et pareil pour les autres secteurs d’activité.

          Donc, pétrole bon marché égale production supérieure à consommatino car baisse de la consommation, et baisse de la consommatino égale crise économique.

          Toi y en a comprendre ? (cf Astérix et compagnie) 🙂

          • C’est surtout le reflet d’une consommation moindre en Chine, pays qui alimenta la hausse des matières premières et où la fête est finie.

            L’Europe s’en sort assez bien en ce moment, la France ne reflète pas le continent.

            Il n’y a pas de crise mondiale mais une crise chinoise qui se répercute chez toi les producteurs de matières premières et les voisins comme le Japon et la Corée.

          • @Stéphane
            moi y en a comprendre….donc le prix du pétrole n’a rien a voir avec la crise économique mais est la conséquence de cette crise…… si on omet la géostratégie politique et économique et l’influence du moral en berne des ménages quand le prix de l’energie ou le chômage monte

          • 47% pour le transport
            21% pétrochimie
            12% pour le chauffage
            8% pour l’aviation

            Source IEA 2014

        • « en théorie » tout est possible. En pratique, ce qu’on observe, c’est que
          * un prix de transport moins important implique plus de km
          * le prix de l’essence a de l’influence sur les transports (de marchandises surtout).
          * le prix du pétrole en baisse, baisse les couts des entreprises, augmente leur production, leur emploi et leur profits, FAVORISE l’économie et AUGMENTE les ressources fiscales (y compris via la fiscalité du pétrole : la hausse des volumes consommés fait plus que compenser la baisse de la TVA encaissée par unité).

          Par ailleurs je me frotte les yeux quand je lis que « des ressources fiscales en baisse [vont] détruire nos économies ! « . Vous allez bien ? vous avez appris l’économie dans la manuel du présiflan Hollande, celui qui dit que plus d’impôts sont payés plus l’économie va bien ?

          • vous avez appris l’économie dans la manuel du présiflan Hollande,

            Dans celui du capitaine de néo-pédalo ❓

          • @P
            la société française ne tenant que grâce au ‘social’ imposé (et devenu culturel) a tous , une baisse des ressources fiscales ne peuvent que détruire ce qui reste de notre économie . si on coupe les vivres de nos assistés(tous les français le sont directement ou indirectement ) , la France implose !

        • Oui, le prix bas du pétrole, ça diminue forcément les taxes, mais est-ce que ça a diminué les prix d’EDF? Ou même augmenté la consommation de pétrole? Ou favorisé les entreprises? Quand on voit l’embauche, en France, on n’en a pas l’impression.

          Le prix actuel est fragile, autant que le taux d’emprunt: donc tout devrait apporter de la confiance, ce n’est pourtant pas le cas!

  • « … un pétrole moins cher qu’on en produit trop ou qu’on en brûle moins, ce qui revient au même »
    Des prix bas parce qu’on en produit trop, dans une activité économique mondiale en hausse de 3 % l’an, c’est équivalent à des prix bas parce que l’activité économique est « arrêtée » ?
    Je vais relire la phrase encore quelques fois … je finirai peut-être par la comprendre

  • L’Arabie Saoudite est prise au piège : si elle veut augmenter mes prix, elle doit restreindre sa production et donc laisser des parts de marché à des prix plus haut à ses concurrents. Soit elle inonde le marché et les prix restent bas, soit elle ne fait rien et le progrès technique dans l’exploitation des pétroles non-conventionnels va lui-même faire baisser les prix.

  • Dans la presse US c’est toujours vu de façon positive, le prix moyen à la pompe étant toujours mis en avant comme aidant la consommation. Il faut dire que cette baisse est davantage ressentie là-bas qu’en France.

    Quant à l’Arabie Saoudite on estime qu’à cette vitesse elle épuisera ses réserves financières d’ici 2020, on parle d’un fonds de plus de 700 milliards, ce qui est tragique et pourrait avoir de grosses conséquences.

  • A noter que la lutte contre le schiste US est perdu d’avance, puisque le secteur privé US est très souple et dès que les prix remonteront la production de schiste en suspens reprendra automatiquement, de plus la baisse de production est plus faible qu’espérée.

    Que va-t-il se passer quand l’Iran va enfin reprendre sa production ? Que va-t-il se passer si l’interdiction d’exporter le pétrole US est levée par le Congrès US comme c’est parti ?

    Les pays du Moyen-Orient, la Russie et le Venezuela y perdent beaucoup, il y a un effet au Canada également.
    Les USA ne subissent pas, ayant une économie très diversifiée et des consommateurs qui en profitent massivement.

    Que la France soit incapable d’en profiter pour revenir à un taux de croissance correct et une baisse du chômage en dit long sur les déficiences structurelles du pays..

    • @ Akashi

      Évidemment d’accord avec votre alinéa de conclusion.
      Même si tout cela est fragile: un taux d’emprunt bas et un pétrole bas, que depuis 1973, on a appris à consommer moins.
      Il doit donc y avoir en France, une défiance (ou diminution de la « confiance », paramètre important pour l’ambition des entrepreneurs et des investisseurs). Le problème est que l’état partage ce que vous avez gagné mais ne vous rembourse pas, en cas de perte, évidemment! Sauf si vous êtes une banque!

      Pile, je gagne, face, tu perds!

  • Gageons que ces belles âmes se remettront de leurs émotions, en trouvant l’une ou l’autre taxe pour compenser tout ça.

    Le prix à la pompe n’a pas chuté dans les mêmes proportions que le prix du baril… car la taxe existe déjà!

  • Oui sur le fond. Mais si je puis me permettre une légère modulation sur le caractère bas du prix du pétrole, il ne faut pas oublier qu’en 2002, le baril était encore à 20 USD. En 2002, il y a moins de 15 ans, le prix du pétrole était de moitié inférieur à aujourd’hui. Le pétrole cher est donc un phénomène relativement récent. Rien n’interdit qu’on y retourne.

    • La consommation a fortement augmenté en 15 ans, les pays d’Asie et Moyen-Orient étant bien plus gourmands.
      Donc revenir à 20 dollars serait dingue, et puis comme le dit l’article les dépenses des pétro-Etats ont explosé et survivre avec de tels prix serait très difficile. Comment financer l’explosion des budgets militaires et dépenses sociales ? Comment lez baisser sans provoquer des manifs et turbulences ?

      Les choses ont changé. Mais une baisse des budgets militaires en Arabie, Iran et Russie serait probablement bénéfique à tous, favorisant la diplomatie à la guerre.

      • @Akhasi: Les USA n’ont pas baissé leurs budgets militaires, ni dans les années 90, ni suivantes. Et je ne vois pas en quoi cela n’empêcherait pas les guerres civiles ou de 4ème génération.

  • Dans les risques clairs pour la France,la destabilisation totale de l’etat algerien dont les démocratiques generaux avaient défini une economie basée sur un cours du petrole à 110 $ le baril
    quatre vingt dix pour cent pour les galonnés d’operette,dix pour cent pour soutenir le prix de la baguette,du lait et de la semoule.Toute la nourriture et les biens manufacturés importés
    Depuis deux ans la republique algerienne fait appel à ses reserves qui fondent, qui fondent……,
    Préparez vous à accueillir les canots pneumatiques………..

  • En tout cas, c’est un joli pied de nez(volontaire?) à la cop21, et une bonne nouvelle pour moi ( obligé de prendre ma voiture/sans augmentation de l’essence malgré une baisse de l’euro).

  • A mon sens, il manque une incidente à la fin du dernier paragraphe:
    « le collectivisme et une dose chevaline de keynésianisme… et une corruption galopante… »

  • Ne pensez-vous pas que cette baisse violente, un peu inattendue, des prix du pétrole, est un formidable coup de massue qui tombe sur la tête des écolos et autres partisans des energies verdasses ?
    Tous leurs arguments économiques s’effondrent et un vent de panique va souffler dans leurs rangs.

    • Ah bon !
      Si les verts avaient des arguments économiques ça se saurait quand même !?

    • Un vent de panique, mais c’est formidable, pour une fois les éoliennes vont tourner plein pot !

    • Non et oui.

      Quand on voit les freins que mettent les Saoudiens à l’accord de la COP 21, il est clair qu’ils veulent continuer à vendre leur pétrole mais ils ne peuvent tenir leur prix bas qu’en termes d’années.

      Par contre, votre nouvelle maison à basse consommation et à toit photo-volataïque, c’est pour au moins 50 ans, quand l’EPR, terminée en 2025, le retraitement des déchets nucléaires et le démantèlement long des centrales obsolètes, compteront plus que votre électricité consommée sur votre facture EDF!

  • Bonne nouvelle pour ces belles technologies vertes, luxueuses autant qu’inefficaces. Grâce à l’argent du contribuable des pays riches et la France est aux premières loges dans la COP 21, nous allons les offrir aux pays africains.
    L’urgence pour les Africains est bien sûr qu’ils ne suivent pas le mauvais exemples des occidentaux en dégageant le CO2 maléfique, non mais !

  • Excellent article sur une excellente nouvelle.

  • Le pétrole princip source d » énergie de l’ h…. » que non la 2em la 1er étant le soleil . 2eme paragr
    Des investisseurs ou spécu qui ont misé sur le schiste en France par ex comment ça va?
    La voiture électriq n’ est pas propre comme je l’ ai lu sur une dépeche afp je leur souhaite une éolienne bien plantée à l’ AFP après on verra…..

  • merci H16 pour cet article aussi bien informé que désopilant 🙂

  • Au risque de vous contredire, pour comprendre l’évolution actuelle du baril, il faut regarder sur un plus long terme. A voir les analyses de l’OPEP, de l’OCDE et de la Russie, le baril devrait fortement remonter d’ici à 2017. Une probable déflation sera vite rejointe par une inflation, donc ce n’est pas un soucis prioritaire.

    La préoccupation 1er vient surtout de la chute de production des pays non-OPEP (-5% annuel) et l’augmentation croissante de la demande mondiale (+1,5 million b/j en 2015 et +1 million b/j en 2016). Qui va pouvoir combler ce trou? L’Iran, l’Irak, la Libye, le Canada ou les USA?

    Deuxième préoccupation: avec un baril à -50$, la croissance européenne n’arrive pas à redécoller, ça coince en Chine alors qu’en sera-t-il lors du retour à 70-100$?

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