Loi Santé : ce qui vous attend !

Les Français seront prisonniers d’un système totalitaire et coûteux, mais ils ne s’en rendent pas encore compte.

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Marisol Touraine - Crédit photo Photo Mathieu Delmestre - Parti Socialiste (CC BY-NC-ND 2.0)

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Loi Santé : ce qui vous attend !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 octobre 2015
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Par Patrick de Casanove

Marisol Touraine - Crédit photo Photo Mathieu Delmestre - Parti Socialiste (CC BY-NC-ND 2.0)
Marisol Touraine – Crédit photo Photo Mathieu Delmestre – Parti Socialiste (CC BY-NC-ND 2.0)

 

La loi Santé concoctée par le gouvernement et portée par Marisol Touraine achève l’étatisation du système commencée en 1945. C’est une volonté délibérée. C’est une politique poursuivie obstinément par tous nos gouvernements.

Ce qui arrive aujourd’hui était écrit et inéluctable dès la création de la Sécu. Brigitte Dormont n’a fait que le confirmer : la médecine libérale est incompatible avec le système de santé français. Le 25 avril 2015, invitée sur France Culture, elle lâche :

« La généralisation du tiers payant (…) est une mesure qui est extrêmement structurante (…). C’est d’une certaine manière la mort annoncée du système libéral qui est une bonne chose, car la médecine libérale est complètement incompatible avec un système d’assurance maladie comme le nôtre (…). L’assureur paye directement le médecin et ça, ça change tout, et ça rend les médecins effectivement dépendants du financeur (…). Si donc l’assurance maladie veut faire pression sur les médecins, elle a les moyens financiers pour faire pression sur les médecins. »

Ludwig von Mises ne dit pas autre chose.

« L’économie de marché doit être strictement différenciée du deuxième système pensable (bien que non réalisable) de coopération sociale dans la division du travail : le système de propriété gouvernementale ou sociale des moyens de production. Ce deuxième système est communément appelé socialisme, communisme, économie planifiée ou capitalisme d’État. L’économie de marché ou capitalisme, comme on l’appelle habituellement, et l’économie socialiste s’excluent mutuellement. Aucun mélange des deux systèmes n’est possible ou pensable ; il n’existe rien qui soit une économie mixte, un système qui serait en partie capitaliste et en partie socialiste. La production est dirigée soit par le marché, soit par un tsar de la production ou un comité de tsars de la production. » (Ludwig von Mises, L’action humaine, traité d’économie).

Cette loi Santé est une réforme étatiste. Elle détruit les libertés, elle est totalitaire par essence. C’est une réforme socialiste, elle instaure de faux droits pour séduire les Français : droit à la santé, droit à la gratuité des soins…Elle porte l’estocade à la médecine présentée comme « libérale » mais qui ne l’est plus depuis belle lurette. Pour des raisons idéologiques, dans le plus pur esprit de la lutte des classes, le socialisme au pouvoir a décidé de supprimer, d’exécuter, la classe des médecins « libéraux », non pas pour ce qu’ils font, mais bien pour ce qu’ils sont.

Conscient que leur survie professionnelle et sociale est en jeu, les médecins « libéraux » sont vent debout contre cette réforme. Ils refusent avant tout le tiers payant généralisé.

Ce dispositif est la clé de voûte de la loi santé. Il a aussi des conséquences pour les patients. La Sécu, comme toute entreprise, a pour objectif de survivre. Comme elle n’a jamais été viable elle ne peut y parvenir que grâce à la spoliation légale à son profit et au monopole. Pour sauver la Sécu, nous dit-on, il faut faire des économies. Avec le tiers payant elle pourra imposer sa vision comptable et financière aux acteurs et bénéficiaires de soins. La statistique quantitative influencera la relation médecin-malade qui ne sera plus le colloque singulier, déjà bien mis à mal. L’assureur-payeur gratifiera le bon médecin qui sera celui qui se soumet à ses directives. Cela a déjà commencé avec les ROSP. La récompense du médecin ne sera pas liée à son expertise médicale, à son diagnostic, à ses capacités d’écoute mais à sa plus ou moins grande soumission aux ordres de la Sécu ou du financeur.

À partir du moment où le médecin ne dépend plus, pour sa qualité de vie et sa rémunération, de la qualité du service qu’il rend à son patient, mais de sa soumission au financeur, à partir du moment où la Sécu aura les moyens de faire pression sur le médecin, il est bien évident que, dans un réflexe de survie, le médecin choisira le financeur au lieu du patient. Ainsi leur médecin ne soignera plus les gens en fonction de ce qui est bon pour eux mais en fonction des directives d’économies ordonnées par la Sécu. Le médecin n’aura aucune certitude sur ses revenus, il sera payé selon le bon vouloir du financeur, il n’aura pas de contrat de travail ; tout ceci est une hypothèse d’école qui ne peut se produire dans la patrie des Droits de l’Homme, mère d’un modèle social que le monde entier nous envie.

loi santé rené le honzecLes contestataires dénoncent à la fois l’étatisation du système avec le rôle accru des Agences Régionales de Santé (ARS) et sa privatisation avec la part belle donnée aux mutuelles. C’est une erreur, le rôle donné par l’État aux mutuelles n’est en rien une privatisation. Ce n’est que du capitalisme d’État ou capitalisme de connivence. C’est le faux nez de l’étatisme. C’est un partage différent du produit de la spoliation légale. L’État livre une clientèle captive aux mutuelles. Quand on observe ce que sont les bénéficiaires de cette prétendue privatisation, les mutuelles, on ne peut que constater leurs liens intimes avec le pouvoir.

Certains pensent que la part de la Sécu dans la prise en charge des soins aux Français va diminuer et que la part des mutuelles va augmenter aboutissant ainsi une privatisation occulte du système de soin. Cela ne tient pas. Une privatisation consiste à restituer à ses légitimes propriétaires ce que l’État a confisqué. Cela ne peut se faire qu’au grand jour. Aujourd’hui, l’opacité voulue du système empêche les Français de connaître le coût réel de leur protection sociale et le bénéfice qu’ils en retirent. Le financement de la Sécu repose essentiellement sur les charges sociales (58,4% en 2012) et divers impôts sociaux dont la CSG (20,4% des recettes en 2012). Sans oublier la CRDS qui est un impôt « provisoire » créée en 1996 pour rembourser une dette sociale… qui croît sans cesse. C’est de la spoliation légale. L’État en a besoin. Il s’empare légalement de l’argent des Français et s’en sert pour acheter des voix. Il appelle cela la redistribution au service de la « justice sociale ». Pour l’État, spolier mais ne redistribuer en remboursements que peu de choses, voire plus rien est sans intérêt. Pire, c’est totalement contre-productif parce que son « pouvoir d’achat » de voix s’amenuise !

Le plus probable est que la Sécu accentue ce qu’elle fait déjà : se concentrer sur le gros risque en laissant aux mutuelles le « petit risque », ne plus rembourser du tout certaines prestations en les laissant à la charge des Français. Ces derniers paieront, avec ce que l’État leur aura laissé après avoir confisqué leur agent au travers des prélèvements obligatoires et les avoir rendus captifs de mutuelles d’entreprise.

En effet, le « droit à la santé » et le « droit aux soins gratuits » passent par la mutuelle d’entreprise obligatoire. À cause de cela, les patients auront encore moins de liberté de choix. Aujourd’hui ils sont prisonniers du monopole de la Sécu. Ils ne peuvent la quitter s’ils n’en sont pas satisfaits ; par exemple si la Sécu augmentait leurs cotisations et baissait leurs remboursements. (C’est une hypothèse d’école qui ne peut se produire dans la patrie des Droits de l’Homme, mère d’un modèle social que le monde entier nous envie.)

Au 1er janvier 2016 le salarié ne pourra plus changer de mutuelle. Il sera prisonnier de sa mutuelle d’entreprise. Quand il rentrera dans une entreprise, il devra abandonner son ancienne mutuelle pour adhérer à celle de la nouvelle entreprise. Cette mutuelle obligatoire est choisie par son employeur. Si l’assuré n’est pas satisfait des prestations, il devra souscrire une surcomplémentaire. Il paiera encore plus pour être moins mal remboursé. S’il est mécontent du service, il ne pourra pas changer de mutuelle. Il lui faudra attendre que son entreprise le fasse, en espérant que la nouvelle soit meilleure. Ou alors il devra changer d’entreprise en souhaitant que la nouvelle entreprise ait une mutuelle différente. Quand on connaît l’état du marché de l’emploi en France il faut lui souhaiter bonne chance.

Demain, quand, dans un tel contexte, les réseaux de soins seront mis en place (parce qu’ils seront mis en place et la contractualisation des médecins le sera aussi), le problème sera encore plus compliqué. Pour changer de médecin et continuer à bénéficier du tiers payant il faudra que le nouveau médecin soit agréé par la mutuelle. Si la mutuelle change il faudra vérifier que le médecin actuel est aussi agréé, etc.

Au final, la Sécu et les mutuelles seront les seuls financeurs. Personne n’aura le choix. Pour ce qui le concerne le patient ne choisira pas la Sécu qui reste un monopole, ne choisira pas sa mutuelle, ne choisira bientôt plus son médecin, ne sera plus protégé par le secret médical et enfin devra avaler ou subir les seuls traitements avalisés par le financeur ; c’est une hypothèse d’école, ce système kafkaïen ne peut exister dans la patrie des Droits de l’Homme, mère d’un modèle social que le monde entier nous envie.

Les choses sont claires, c’est un combat à mort entre la liberté et le totalitarisme. Dans le cas qui nous occupe, les protagonistes sont la Sécu collectiviste et la médecine libre. Mais tous les Français sont concernés par l’issue. Depuis 70 ans, le rapport de force est du côté du pouvoir. Cherchez le mort…

Il y a incompatibilité totale entre la Sécu et la médecine libre pour les patients comme pour les médecins. Les médecins qui en appellent à une Sécu mythique des origines, qui n’a jamais existé, ou à une Sécu magnifiée d’avant la loi santé se trompent.

Le problème est politique, la solution est politique. Elle ne se trouve pas au sein du système actuel que ce soit par une nouvelle convention ou autre. La véritable solution s’appelle la liberté et passe par une vraie privatisation. Une réelle privatisation, c’est arracher la protection sociale des griffes des politiciens, c’est la rendre à ses propriétaires légitimes : les Français. C’est mettre la Sécu en concurrence, c’est donner aux Français les moyens de choisir librement leur protection sociale et leur retraite .

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  • cette acharnement contre le tiers payant est incompréhensible et je ne vois pas en quoi cela changera les conditions d’exercice de la médecine libérale mais conventionnée !

    • Ouhhh un gauchiste qui trolle systématiquement tous les articles…
      rectitude si vous pouviez retourner faire vos manipulations navrantes rue de Solférino vous nous obligeriez. .

    • si cela ne change rien, autant ne pas le faire !

    • ‘L’assureur paye directement le médecin et ça, ça change tout, et ça rend les médecins effectivement dépendants du financeur’

      Lisez l’article 😉

      • et où est le problème ?
        actuellement le patient paie le médecin (sauf cas spéciaux) le client se fait rembourser par la secu et la mutuelle..un peu long comme circuit !
        avec le tiers payant , la sécu et la mutuelle paie directement le médecin dans le secteur conventionné au tarif sécu ..et pour l’autre , les vrais libéraux , toujours sous la table ?
        je signale a tout hasard que les kinés pratique déjà , au moins pour les 100% , ce que ne font pas vos libéraux.
        c’est génial pour le patient aux fins de mois difficile ( il y a longtemps , le médecin faisait crédit aux pauvres français, aujourd’hui , il y a les urgences), pour le reste je vous laisse a vos calculs d’apothicaires !

        • Le circuit sera le même pour le médecin… Mais pour lui, ce ne sera évidemment pas long!!!

        • Bonjour reactitude
          Je vois que vous connaissez mal l’état.. et sa réputation de mauvais payeur.

          Dans le système actuel, le client paye le médecin qui contrôle immédiatement et le client se fait rembourser au près de la assurance maladie. Si la secu ne paye pas, c’est le pb du client.

          Si le médecin est payé directement par la sécu, si la sécu refuse de payer (dossier mal rempli, fin de droit etc..) c’est le pb du médecin.

          Si la secu a des pb de trésorerie ( vous me direz qu’elle a une santé financiere en béton), elle paiera plus tard, dans 1 mois, 3 mois. Par contre l’URSSAF il faut payer dans les délais.

          Si l’état veut faire pression sur les médecins il lui suffit de menacer de baisser les paiements…

          Pour les fins de mois difficile peu de médecin refuse de toucher le chèque dans 15j. S’il refuse changer de médecin.

          • C’est surtout pour le patient que ça change tout.

            Dans les faits, il n’y aura plus des médecins différents avec des approche différentes, il y aura un médecin façonné par une entité n’ayant à coeur que la santé de ses propres finances, cloné à l’infini.

            Je parie sur une baisse de l’espérance de vie en bonne santé à moyen terme.
            Et n’oubliez pas : l’étape suivante c’est la légalisation de l’euthanasie.

          • l’état est mauvais payeur..comme tout le monde et je ne pense pas qu’y ait ce genre de dysfonctionnement avec la secu/mutuelle, plutôt des soucis informatiques..et de contrôle du ministère de la santé ( si j’en crois mon médecin !).
            l’argument principal contre le tiers payant est le contrôle des médecins par la sécu….c’est déjà fait et le terme de ‘libéral’ accolé à ‘médecin’ est totalement mensonger . le tiers payant officialise le coté ‘salarié’ de la secu pour les médecins conventionnés…ça doit les choquer de découvrir la vérité mais ils ne sont plus que des salariés comme les autres !

            • Les médecins libéraux sont des professions indépendantes qui avant 1945 étaient bien des prof libérales.
              Ils ne sont pas salariés, ont un chiffre d’affaire, des charges, un bilan, des bénéfices, un numero siret ect…
              Mais si cela vous amuse de dire le contraire libre à vous.

              Apres si vous parlez de l’indépendance vis a vis de l’assurance maladie de ceux-ci on est d’accord il ne reste plus grand chose. C’est d’ailleurs le sujet de l’article.

            • Je suis kiné, je ne fais pas le tiers payant et je suis loin d’être le seul. En revanche. Je n’encaisse jamais un chèque avant remboursement si ça mettrait mon parier à découvert

            • « l’état est mauvais payeur …comme tout le monde »…

              En quoi êtes vous autorisé à dire que tout le monde est mauvais payeur ? Beaucoup ne sont pas à votre image. En effet vous vous mettez dans la case mauvais payeur.

              Votre parti pris pour un système complètement à l’agonie et qu’on achève est proprement consternant.

              Allez en Corée du Nord, si vous pensez que seul ce genre de politique étatiste vous sied, là-bas vous serez bien…

            • @reactitude
              le médecin n’est pas moins indépendant que l’artisan qui répare un dégât des eaux remboursé par l’assureur au sinistré, ou que le garagiste qui remet en place la carrosserie emboutie et pris en charge par l’assurance du tiers.
              Il faut soit être un mega troll, soit ne rien connaitre pour penser que les médecins sont des salariés de la sécu.

              A ce propos 2 réflexions:
              1-Il est vrai que les jeunes médecins cherchent presque tous des boulots de salariés, d’où la désaffection pour l’exercice libéral(car en réalité il y a bien assez de médecins)
              2-beaucoup de médecins songent à se déconventionner, mais le problème n’est pas que les clients ne soient plus remboursés de la consultation(ce qui est déjà en soit anormal mais faisable), mais c’est que tout le reste ne l’est alors plus également(médicaments, analyses biologiques, imagerie, arrêt de travail,…) ce qui éloignerai de facto même les malades prêt à payer le médecin sans remboursement tellement les sommes peuvent être énormes.

              • désolé, mais un médecin n’est pas libre dans l’exercice de son métier , il ne décide pas de ses honoraires seulement de son temps de travail et encore , on lui pose des limitations , il n’est pas en concurrence avec ces collègues ‘artisan’ ..je retire le mot qui fâche ‘ salarié’ et je le remplace par pire ‘fonctionnaire’ payé a la tache

                • Je suis d’accord pour être salarié, je veux les 35h, les tickets resto, les congés payés, les heures supplémentaires payées, une bonne assurance santé de salarié avec Arrêt de travail… Pitié faites de nous des salariés pour devenir des privilégiées des 35h, déresponsabilisé, inopérant, gueulant en permanence avec une chance infinie d’être dans un système où il ne faut surtout pas entreprendre. Vive les 35, cest ce que je fais en 3 jours ca sera la belle vie.

                • Pauvre Reactitude ! tant d’ignorance du métier libéral du médecin fait peur…
                  Le salarié ou fonctionnaire touche son salaire, ses congés payés, ses arrêts maladie, et médecin hospitalier ou autre profession salariée, ne paie pas le matériel et les charges et les salaires des employés de l’hôpital ou de son entreprise !
                  C’est là la différence : avec ses honoraires, le médecin gère seul sa petite entreprise : achats du matériel, loyer du local, charges sociales, chauffage et électricité, paiement des salaires et charges du personnel, etc…
                  Si le financeur devient l’assureur payeur et refuse de payer certains des actes ou décide de les baisser pour équilibrer les finances de l’assureur, l’équilibre financier de la petite entreprise risque fort d’être mis en péril, et bon nombre de cabinets libéraux vont fermer, purement et simplement ! Alors dire que le tiers payant ne change rien : vous verrez quand vous y serez, vous serez alors le premier à critiquer ce nouveau système !

                • 1-aucune limitation au temps de travail en médecine libérale et quasi liberté totale dans la pratique (seul quelques actes, traitements couteux, ou investigations spécialisées sont réglementés mais cela reste exceptionnel)
                  2-honnoraires fixés par convention, comme le font parfois des artisans sous franchise, mais pas pour tous et même en secteur 1 il est possible, à l’occasion de dépasser
                  3-concurrence totalement libre: il n’y a aucune zone ou clientèle réservée

                  mais bon, si ça vous amuse de persévérer dans le délire…

            • « L’argument principal contre le tiers payant », c’est que tout ce qui est gratuit 1° coûte beaucoup plus cher et 2° perd toute estime du bénéficiaire, paradoxalement.

              Mais ça ne fait rien!

              La France, qui veut rester « incomparable », n’a évidemment de leçon à recevoir de personne (provisoirement)!

              http://fr.irefeurope.org/Reformer-et-ameliorer-le-systeme-de-Sante-grace-au-prive-et-a-la-concurrence,a2586

              Le problème viendra quand, les conséquences désastreuses constatées (financièrement – bonjour, le respect de l’ O.N.D.A.M.!!! – mais aussi qualitativement), il sera impossible de faire marche arrière: la population ne l’acceptera jamais et tout le monde se retrouvera dans la rue, comme d’habitude! Mais vous adorez ça!

              Je vous signale que les médecins salariés peuplent déjà vos hôpitaux en faillite! (horaires limités, congés payés, RTT et soumission au pouvoir hiérarchique forcément administratif – et tout administratif possédant un pouvoir dans ses domaines d’incompétence, finit toujours par en abuser 😉 -, bref je connais un de ces médecins fonctionnaires qui a accumulé 2 – 3 ans de RTT et de report d’heures supplémentaires, à récupérer à 57 – 58 ans, avant sa retraite rendue favorable par son statut!

              Le métier de médecin « doit » rester libéral sur ce point: le libre choix de son médecin par le patient et la liberté diagnostique et thérapeutique du médecin: aucune relation de confiance n’est possible autrement (aucune innovation non plus, d’ailleurs).

              Et ce n’est pas parce que ça n’entre pas dans les petites cases prévues par l’informatique administrative (qui n’y pige que pouic, évidemment) que cela n’existe pas!

              Mais si votre idéologie vous dicte le contraire en vous faisant plaisir, je ne veux pas briser votre rêve naïf avant qu’il ne se casse la figure!

          • C’est simple et clair comme de l’eau de roche votre commentaire.

        • aucun médecin ne refusera , par exemple , de n’encaisser votre chèque que dans 2 semaines pour vous laisser le temps du remboursement.

          Par ailleurs il existe(et bientôt existait?) un système simple qui satisfait tout le monde: une carte de paiement dédié aux soins par les assureurs(par ex le crédit mutuel fait cela).
          Ainsi tout le monde est content: le médecin est payé tout de suite et l’assuré n’a pas à avancer les frais.

          Ce système n’est pas étendu car, (Marisol le dit clairement), il ne soumet pas assez le médecin.

        • mutuelle obligatoire + tiers payant = baisse des remboursements de la Sécurité Sociale + augmentation des primes mutuelle. Au final, appauvrissement de tous ceux qui par leur Travail créent la richesse confisquée par les Ponctionnaires de l’Inaptoctraie.
          Pour vous éviter de chercher:
          Inaptocratie = gouvernement des moins capables, élus par les moins capables de produire, et où les moins aptes à subvenir à eux-mêmes bénéficient de la confiscation de la richesse du Travail de Producteurs en continuelle diminution.
          CQFD

    • S’il n’y avait que le TPG (tiers payant généralisé),… mon pauvre monsieur !
      C’est le secret médical qui saute le plus grave. Quand votre banquier vous demandera des nouvelles de votre maladie sans que vous lui en aurez parlé…
      Pour répondre : il faut employé quelqu’un pour vérifier tous vos payements. Quand vous faites 56 heures par semaine… no comment !
      Et ce qui n’aura plus de valeur, ne vaudra rien !

  • Patrick
    Oui c’est très bien écrit et décrit mais lorsqu on vous parle de libération de la sécu de prendre une assurance privée en dehors etc vous dites c’est risqué, les procès etc.
    Les médecins ont aussi été complices en acceptant le numerus clausus qui leur garantissait un minimum de revenus par la limitation de la concurrence. Seuls les médecins peuvent faire sauter le couvercle car ce sont eux qui sont au coeur du système mais cela suppose de rejeter l étatisation dans toutes ses composantes et pas seulement celles qui les pénalisent

    • Et pas seulement pour eux mais pour toutes les disciplines médicales qu’ils n’ont pas défendues lorsqu’elles étaient elle aussi touchées par le tiers payant et son coût administratif exorbitant.

    • Le numérus clausus a été mis en place par l’état à l’époque car il pensait qu’en limitant le nombre de médecins il ferait des économies de dépenses de santé…et comme d’hab il s’est bien trompé.

  • Au-delà de la loi santé je considère que nous sommes déjà dans un état autoritaire.

    Qu’on vienne me citer un seul exemple d’accroissement de nos libertés depuis 2012. Par contre on peut égrener la longue liste des nombreuses lois liberticides mises en place.

    Sans doute Est-ce pour doper les initiatives privées créatrices de richesses propices à sortir notre pays de la mouise dans laquelle nos doctes gouvernants nous ont mis.

  • Un point qui échappe à l’auteur de l’article, c’est la future apparition de réseaux de santé à l’initiative des mutuelles.

    Soit les médecins libéraux y adhèrent et ils sont définitivement pieds et points liés soit ils retournent la table et se déconventionnent massivement.

  • Après l’éducation nationale, la santé nationale….

    Vraiment ça part en communisme….

  • vraiment n’importe quoi. les gens en difficultés ont déjà la cmu ou l AME. Pour les autres, ils se font rembourser par la SS (obligatoire) et la mutuelle (obligatoire). mais à partir du moment où c’est la mutuelle et la SS qui payent le médecin, ce sont eux qui décident car la grande réglé c’est que le payeur décidé. J’en sais quelque chose: je bosse dans le para médicale. Le 1/3 payant nous oblige à avoir une personne en plus pour gérer, vérifier les paiements car la SS et les OCAM sont rarement des bon payeurs. L’effet pervers est que le patient n’a plus aucune idée de combien coûte ses soins, considéré que c’est gratuit et donc un travail sans valeur. Ainsi, il ne prend aucunement soin du matériel fourni, et ne te demande même pas combien il te doit quand il vient le faire réparer. Bref pour moi le 1/3 payant reste un système étais ant pour le professionnel de santé et infantilisation pour le patient.

  • système etatisant pardon et la moitié des accents n’ont pas lieu d’être dans mon commentaire désolé

  • Ce système est condamné à terme et nous le savons tous.

  • Mais continuons donc dans cette voie sans issue et le mur est là et bien là.
    A ne pas vouloir se décider à réformer l’exercice médical, ane pas vouloir réformer -intelligemment l’hôpital, la catastrophe est imminente.
    Entre le libéralisme à l’américaine qui en fin de compte coûte de plus en plus cher malgré des millions d’exclus et le bordel ambiant francais si bien structuré et inefficace …. il faudra un jour, si ce n’est déjà trop tard se poser les vraies questions.
    Les postures des uns et des autres: politiques, syndicats médicaux, ordre, conseils d’administration des C.H. généraux font que nous coulons mais pavillon haut dans une posture complètement débile à l’image du reste de la gestion du pays et ceci est valable aussi bien pour « la droite » que pour « la gauche » vous savez tous ces génies ignorés qui ont tant de bonnes idées quand ils sont dans l’opposition et qui oublient dès qu’ils sont élus aux commandes

    • Marc: « Entre le libéralisme à l’américaine qui en fin de compte coûte de plus en plus cher malgré des millions d’exclus et le bordel ambiant francais si bien structuré et inefficace …. il faudra un jour, si ce n’est déjà trop tard se poser les vraies questions. »

      Entre les deux il existe un dizaines de pays parfaitement gérés et libéraux et ils sont beaucoup moins loin que les USA dont le libéralisme en matière de santé est douteux. (l’état US dépense 17% du PIB contre 12% pour la France)

      Pays-Bas, Suisse, Danemark, Finlande etc. etc.

    • La santé est un marché comme les autres, la plupart des dépenses de santé ne serve à rien.

      Les gens adorent aller chez le médecin, le kine, le podologue etc..

      Les indicateurs de santé (espérance de vie) ne sont pas corrélés avec la part des dépenses de santé/PIB.

  • il n’y a pas de monopole de la SS depuis le traité de Maastricht 🙂

  • A ce propos, on ne sait toujours pas comment ils vont gérer la participation forfaitaire de 1 euro; un vrai casse-tête.

    • Pour la partie forfaitaire? C’est simple, la sécu a prévu de venir se servir directement sur votre compte.

      Il faudra donc lui fournir une autorisation de prélèvement SEPA.

      Accessoirement, il conviendra au médecin de vérifier si ce prélèvement SEPA est en place car sinon il ne sera pas payé.

      Et si le prélèvement ne peut se faire (chgt de compte, découvert, etc…)? Apparemment ce n’est pas le pb de la Ministre…

      • Cette hypothèse n’a jamais été confirmée car cela revendrait à mettre en place un prélèvement pour plus de 38 millions de comptes. Quand on voit les problèmes techniques que cela poserait, cela me semble très difficile à faire. Bon, et puis honnêtement, personne ne peut vous obliger à vous prélever, et certainement pas un organisme de droit privé.

        • Pourtant c’est ce qui va se passer , les patients n’en savent rien pour l’instant, c’est pas les médias qui vont les en informer, ils sont en grande partie sponsorisés par les mutuelles donc on ferme sa gu..le et attend que ça passe.

          • Personnellement, je trouve qu’il s’agit là d’une très bonne occasion de mettre en avant les contradictions de la sécu ainsi que son monopole: ok pour me prélever mais je veux un contrat signé, etc.

  • C’est ce qui est arrivé aux pharmaciens et qu’est ce qu’on constate 30 ans après, la pharmacie se meurt, ce qui faisait la beauté de cette profession disparaît, combien de pharmacien sont capable de faire un cerat…
    Ça sera pareil pour les médecins tout ce qui ne plaira pas sera éliminé petit à petit

  • On ne peut qu’être d’accord pour considérer qu’un système de santé véritablement libéral (fin du monopole de la sécurité sociale, fin des mutuelles obligatoire, fin des numerus clausus, concurrence généralisée…etc) serait vraisemblablement plus efficace que l’organisation bâtarde actuelle mais ce n’est apparemment pas ce que souhaitent les français qui privilégient clairement le principe d’égalité d’accès aux soins. Or ce dernier serait probablement bien mis à mal dans un système libéralisé où les primes d’assurance ne seraient plus proportionnelles aux revenus (adieu CSG et cotisations sociales !) mais au coût du votre risque d’avoir besoin de soins médicaux.

    Dans ces conditions votre argumentaire tombe un petit peu à côté de la plaque : l’assurance maladie obligatoire telle que pratiquée dans ce pays, et donc le système de santé, n’ont jamais rien eu de « libéral » puisqu’ils ont toujours été une gigantesque entreprise étatique de solvabilisation de la demande de soin émanant des pauvres malades et financée par les plus riches au sens large (bien portants ou non..). De libre choix des « assurés » il n’a ainsi jamais été question.

    A ce fond collectiviste se rajoute en outre une belle couche de corporatisme émanant des professions médicales qui se sont auto convaincues comme bien des professions réglementées qu’avoir acheté une charge ou réussi un pauvre concours doit conférer un droit de tirage inaliénable sur le pognon de ses concitoyens et qui expliquent pour partie certaines des absurdités que l’on constate aujourd’hui (numerus clausus et autres barrières à l’entrée de toutes sortes)

    L’organisation actuelle nous offre ainsi le pire d’un système socialiste : peu d’incitation à l’efficience du fait d’une solvabilité « infinie », régulation par le rationnement, peu d’innovation…
    Mais aussi (et c’est encore plus insupportable) le pire du capitalisme de connivence : corporatisme, absence de mise en concurrence, vente forcée…

    Dans ces conditions dès lors, et en tant que contributeur net payant considérablement plus qu’il ne reçoit de cette machine à redistribuer dont l’obésité prend des proportions inquiétantes, je suis très favorable à ce que davantage de contrôle soit exercé par l’assurance maladie sur ses sous-traitants producteurs de soins.
    Puisque je n’ai pas d’autres choix que de payer pour cet open bar généralisé, un contrôle du volume par des fonctionnaires sera de mon point de vue très nettement préférable au système actuel, où la facture qu’on me présente est déterminée par la libre rencontre entre en client qui ne paye rien et un fournisseur incité à produire le plus de « services » possible !

    • Hilva: « mais ce n’est apparemment pas ce que souhaitent les français »

      Quand ont-ils été consulté sérieusement sur ce sujet ?
      Jamais.
      Sur combien des 3500 pages de lois sur la sécu les français ont ils votés ?
      Aucune.

      Les Suisses ont dit non à 64% à la sécu à la Française:
      http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/18417907

      Hilva: « un contrôle du volume par des fonctionnaires sera de mon point de vue très nettement préférable au système actuel »

      Et quand les fonctionnaires chargés de contrôler les autres fonctionnaires qui ont échoués à faire fonctionner l’usine à gaz échoueront eux aussi immanquablement on rajoutera une couche ?

      Le Pays-Bas a réformé sont système de santé dans le sens de la libéralisation: 11% de pouvoir d’achat en plus et retour du vert dans les bilans.

  • Bon, la plus belle arnaque reste tout de même l’ACS…

    • la sécu rembourse assez vite, et assez bien ( sauf les dossiers qu’elle oublie, ou dont elle a perdu la clef de cotation de l’acte, par ailleurs édictée par elle meme.. )
      ici : il n’y a plus que 2 mutuelles capables de faire le 1/3 payant… meme EDF a laissé tomber ( rembourser au médecin la part mutuelle….)
      mais que de papiers, que de coups de fils , que de doubles de facturation devons nous établir – la mutuelle veut etre sure que le patient a bien consulté tel jour pour tel acte etc..
      que du boulot intéressant.. de la vraie médecine

  • Beaucoup d’erreurs dans ce pamphlet contre le tiers-payant… et confusions! On aura parfaitement le choix de changer de mutuelle (qui sont des sociétés privées je le rappelle) après 2016… Le chef d’entreprise en choisira une d’office si vous n’en avez pas ou si vous n’en choisissez pas.
    Le tiers payant fonctionne parfaitement depuis de longues années avec les pharmacies, il n’y a que très rarement des impayés et tout est automatisé. La complexité de la facturation d’une pharmacie est autrement bien plus complexe que la facturation d’honoraire d’un médecin, et CA MARCHE!
    Alors cessez ce jeu politicard pour défendre les petits privilèges des médecins et sachez que bons nombres d’entre font déjà le tiers payant mais on ne les entend pas!

    • Bonjour Phil. Charton

      Relisez l’article et en particulier la déclaration de Brigitte Dormont, c’est tout à fait éclairant.

      Pour ce qui est du choix de la mutuelle, on parle de l’avenir (‘Demain, quand, dans un tel contexte…’).

      Pour les pharmacies, ce n’est pas l’écho que j’ai eu.

      Les médecins qui font le 1/3 payant ne sont pas obligés, ce qui change tout (on est sur un site libéral et on n’aime pas trop la contrainte arbitraire).

      Cordialement

      • phil…. non, cela ne marche pas.
        nous n’avons jamais réussi à nous faire  » rembourser » par la sécu, les certificats d’accident de travail
        depuis 30 ans .
        et nous sommes informatisés depuis les années 90 et pratiquons le 1/3 payant depuis le début… ( au début, il fallait faire des tableurs excell avec toutes les données, les envoyer à la sécu pour qu’elle consente à nous  » payer » les AME, les AMG , les CMU.. pas tout, mais une grosse partie… il est évident que sans le travail en arriére plan, ces actes n’auraient pas été payés du tout.. de voir que quelqu’un suivait la  » comptabilité » boostait la sécu )
        maintenant, cela s’est grandement amélioré quoique…. ce soit parfois le patient qui est remboursé par la sécu, au lieu du médecin qui lui a fait le tiers payant.

        donc, effectivement un acte peut etre gratuit, s’il n’est meme pas payé au  » prestataire ».
        quant au nouveau CAS… hum… va falloir encore se battre pour etre payé ( quelques  » dossiers » en attente ).
        la quantité de papiers a été multipliée par 7 depuis l’instauration de la CMU ( je compte en gros dossiers d’archivage )
        papiers qui s’autorangent tous seuls bien évidemment… 🙂

        je suppose aussi que les joies de l’informatique et de la comptabilité, s’émoussent au fil du temps… désolée donc d’etre un peu pessimiste quant à la suite

    • « Le tiers payant fonctionne parfaitement depuis de longues années  » … J’en suis à 800 euros d’impayés ou « en attente  » depuis le début de l’année !!!
      J’ai reçu le 6 août 2015 le réglement par le « CIGAC » de consultations d’un accident du travail … de juin 2013 !!!!!!!! (preuve à disposition)
      Et là je ne parle que de ceux qui sont à 100% ….

  • cet article est une longue et insupportable jérémiade sur le sort du portefeuille des médecins! Doublé d’un tract politique ultra-libéral et ultra méprisant envers la population française.
    Quel honte! On pourrait oser les faire attendre avant d’être remboursés!!

    Mais des problèmes que cela pourrait poser aux patients il n’en est pas question. Oui ces salauds de patients salariés et fonctionnaires qui ne pleurent pas comme ils le devraient sur le « totalitarisme » (je vous propose tous d’aller vivre en corée du nord pour apprendre la définition de ce mot) qu’on veut leur imposer.

    Certes je suis sensible à l’argument selon lequel la sécu risque d’imposer avec cette réforme des traitements stéréotypés selon une logique comptable et non plus selon les besoins individuels de chaque patient.
    Mais le reste, excusez nous de vous le dire, les français ne s’émouvront jamais du sort de votre portefeuille!!

    Surtout que vous prescrivez trop, du medoc a tour de bras, comme si un traitement n’etait efficace que s’il était chimique. C’est la maladie de la médecine française.
    Combien de médecins ont le courage de dire a un patient que le meilleur des remèdes pour lui serait de perdre du poids, de se bouger, de manger sainement, d’aller marcher au grand air, de faire du sport, de prendre son 1/4 d’heure syndical de soleil quotidien?! Ça coute moins cher à la sécu. Mais c’est vrai que ça ne justifie pas 10 ans d’etudes. Et pourtant c’est un traitement foutrement efficace pour un paquet de pathologies!

    Et l’argument selon lequel puisque c’est gratuit les français n’auront plus la notion de ce qu’ils coutent, de ce qu’ils consomment en soin de santé etc etc… Mais vous prenez vraiment vos concitoyens pour des arriérés?!
    Quel mépris! La populace est trop immature pour les soins gratuits en gros c’est ça?
    Et vous esperez du soutien avc des arguments pareils?

    La populace elle travaille et elle cotise pour vous garantir au travers de la plus belle invention sociale qui soit, a savoir la sécu, des revenus bien au dessus de la moyenne. Que je trouve personnellement mérités lorsque le praticien fait son travail correctement et ne cherche pas uniquement a fr du chiffre.
    Essayez de gagner la même chose avec uniquement des patients qui auraient les moyens de se payer des mutuelles privées leur garantissant des couvertures santé dignes de ce nom et on en reparle.

    Désolé de ne pas pleurer avec vous a la lecture de cet article indescent et pleurnichard.
    Puisque je ne suis pas d’accord, je suppose que d’intelligents commentateurs vont me ranger dans la case politique qui les arrangent et qu’ils haissent, voir m’envoyer en coree du nord pour constater ce qui m’attend en france (qu’est ce que j’ai envie que celui qui a sorti ça se reveille du jour au lendemain la bas pour qu’il se taise a jamais), et évidemment me coller une etiquette de groupie soferinienne, et pourtant il n’en est rien.

    Un entrepreneur.

    PS: le mot entrepreunariat pour parler de la médecine libérale, avec 60 millions de clients et la sécu donc l’etat comme garant, quelle blague!! Ne dites jms ça a un artisan, soit il vous rie au nez, soit il vous en met une.

    • Bonjour Turgot

      Vous avez raison, contrepoints est un site libéral et fier de l’être et tout votre post montre la méconnaissance du libéralisme tel qu’il est et non tel qu’il est caricaturé (ultra libéral) par les collectivistes.
      Non l’assurance maladie n’est pas le système que le monde nous envie, oui le liberté est souhaitable.

      Un libéral.

      • Bien, moi aussi je suis un libéral.
        Je trouve malgré tout gonflé d’appeler un site libéral contrepoints, c’est intelectuellement assez risible et adolescent de se poser en rebel lorsqu’on prétend défendre le système dominant…

        Mais du libéralisme dans cet article il n’en est pas question. Je ne vois que corporatisme maquillé en libéralisme.
        Et le corporatisme, la pistoncratie, la lobycratie, sont précisément les ennemis d’un libéralisme pur.
        C’est malgré tout dans le nature humaine de tendre vers l’intérêt particulier, c’est pourquoi je pense qu’un cadre stricte doit être posé par la collectivité, c’est à dire vous et moi.
        Sans quoi nous nous dirigerions vers la ploutocratie, le règne des héritiers, la loi du plus fort (riche), les magouilles d’une poignée de citoyens trop puissants pour être inquiétés par la justice, une société où l’on doit tout au fait de naître au bon endroit et non plus au mérite.
        Personnellement j’ai tendance à penser que nous y sommes déjà.
        Et pour autant je me méfie d’un pouvoir trop grand laissé à une bureaucratie d’etat qui paralyse, qui étouffe la créativité et l’initiative personnelle.
        C’est un équilibre extrêmement compliqué à trouver. Et j’ai peur qu’on france on ne se retrouve systématiquement qu’avec les deux pires facettes de ces deux versions qui s’affrontent et se haïssent. La peste et le choléra… À force de chercher une explication à notre situation, j’en viens à penser qu’on la trouve dans la philosophie dominante dans ce pays: toujours plus pour ma gueule, même au détriments des autres.

        Un vrai libéral.

        • Bonjour Turgot

          « C’est malgré tout dans le nature humaine de tendre vers l’intérêt particulier, c’est pourquoi je pense qu’un cadre stricte doit être posé par la collectivité, c’est à dire vous et moi. »

          Le libéralisme, c’est de ne pas subir l’arbitraire des autres.. et de ne pas imposer l’arbitraire aux autres.

          Lisez plutôt, si vous êtes de bonne volonté http://dantou.fr/index.php

          Cordialement

          • Arbitraire est un adjectif ou un nom. Adjectif, il signifie « qui dépend uniquement d’une décision individuelle ». Il peut alors être utilisé pour souligner qu’une décision est contraire à l’intérêt commun.

            Vous m’expliquerez en quoi la collectivité qui pose un cadre stricte au libéralisme dans le but de préserver l’intérêt général est arbitraire.

            C’est vous qui tombez dans les arguments caricaturaux mon cher. Utiliser le vocabulaire de la dictature pour parler de la france… Argumentaire classique de l’ultra-libéralisme qui prétend défendre les libertés individuelles alors qu’il n’est qu’un système de classe destiné à preserver les intérêts d’une minorité au détriment d’une majorité…

            • Bonjour Turgot

              Je n’ai pas l’habitude de discuter avec qqu’un qui me prend de haut (mon cher) et j’ai plus l’age..

              Je vous ai parler correctement, faites de même.

              PS En utilisant le terme d’ultra libéralisme, vous êtes déjà hors jeu.

    • « la plus belle invention sociale qui soit, a savoir la sécu », elle a 220 milliards de dettes !
      Mais je suppose qu’en tant qu’entrepreneur, cela ne vous choque pas.

      • Oui et je maintiens. Vous confondez l’idée et son application.
        Qu’une société se côtise pour ne plus être à la merci des soucis de santé, des accidents de la vie, des handicaps, et ce quelque soit sa fortune, son âge, son sexe, et donne également les moyens à la science d’améliorer massivement ses techniques de soins, non plus selon un critère de rentabilité mais d’efficacité, vous ne m’enleverez pas de la tête que c’est un des grands progrès de l’humanité.

        Qu’il faille améliorer constamment l’application d’une telle idée ça je n’en doute pas.

    • « Combien de médecins ont le courage de dire a un patient que le meilleur des remèdes pour lui serait de perdre du poids, de se bouger, de manger sainement, d’aller marcher au grand air, de faire du sport, de prendre son 1/4 d’heure syndical de soleil quotidien »

      « Mais vous prenez vraiment vos concitoyens pour des arriérés? »
      Bah oui puisqu’ils encombrent les salles d’attentes alors qu’ils connaissent déjà votre meilleur remède.

      « La populace est trop immature »
      Un petit peu oui, mettez vous dans une salle d’attente de généraliste et observez les gens, c’est très rigolo, il y en a une bonne partie qui n’ont rien à faire là mais ça les rassure, tout comme la petite ordonnance à la fin de la consult. Qu’est ce que j’ai pu voir comme quantité de boite de doliprane dans les armoires à pharmacie des personnes âgées. C’est normal, le médecin prescrit parce que ça rassure.

      • J’aime beaucoup l’ironie mais je dois avouer qu’il est beaucoup plus agréable d’en être l’auteur que la victime!
        Vous lirez dans l’article ci-dessous issu d’un dangereux site d’actu bolchevique, que ce n’est pas MON traitement mais celui préconisé par les médecins qui dans une intelligente collaboration avec la sécu (si si c’est possible) a été testé avec succès.

        http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/11/05/19399-strasbourg-lance-sport-sur-ordonnance

        Vous avez raison, les français sont des veaux, surconsommateurs de médoc, recordmen du gobage d’anti dépresseurs, jusqu’a l’exces jusqu’a la faillite de leur propre systeme de santé.
        Mais on se demande qui sont les complices qui leur prescrivent tout ça!!!

    • Turgot: « Désolé de ne pas pleurer avec vous a la lecture de cet article indescent et pleurnichard. »

      Dans la vraie réalité le rapport de la Cour des Comptes est impitoyable:
      -La sécu est en faillite, l’état qui emprunte 45% de son budget en 2015 est en faillite, ton merveilleux système va laisser des millions de gens dans une merde noir alors qu’il n’y a aucun problème dans les pays libéraux comme les Pays-Bas, le Danemark, l’Australie, la Suisse etc. etc.

      Redescend !

      • Et oui, une population vieillissante, un chomage galopant donc des cotisant en moins, une surconsommation de santé et de médoc, une surprescription de la part des professionnels. Y a pas de secret, la crise et les mauvaises habitudes ont raison des finances de l’etat. Il est donc temps de reprendre en main tout ça!

        Vous me citez uniquement des pays au niveau de vie plus élevé dont la population est bien moins importante, ou carrément la suisse, un état extrêmement prospère grace à de l’argent frauduleux… Rien de transposable chez nous et encore, c’est loin d’être parfait dans tous ces pays.

        Pernez l’allemagne qui nous est plus comparable. C’est exactement le modele de secu que le pouvoir cherche a mettre en place chez nous. Et je connais bien. Est-ce bien géré? Oui. Les gens sont ils mal soignés? En général non. Il est clair que tout n’est pas parfait chez eux et que le fait que la sécu ait le pouvoir conduit parfois a des façon quelque peu robotisées et choquantes de soigner les patients. Mais au moins les citoyens ont leur mot à dire sur ce système et ont un minimum de controle dessus à travers les élections. Contrairement à des mutuelles privées toutes puissantes totalement hors de controle.

        Comme dans ce grand pays libéral: les states!!
        Les patients qui ont la chance d’avoir des mutuelles la-bas n’ont pas le choix: pas le choix de leur mutuelle deja, elle est imposée par l’employeur. pas le choix des praticiens, des hopitaux, des dentistes (si en plus ils ont la chance que les soins dentaires soient pris en charge) etc… Ils sont imposés par la mutuelle.
        Et les praticien eux, s’ils veulent continuer a bien gagner leur vie doivent renoncer a exercer librement leur art, c´est la encore la mutuelle qui leur impose les protocoles dans les contrats qu’ils passent.
        Donc au final au lieu d’etre soumis a la secu, les patients comme les professionnels sont sous la coupe des assurances santé privées, et croyez moi pour elles seul la logique comptable importe, et elles se montrent bien plus inhumaines que l’etat dans ce domaine.
        Est ce là le paradis que vous souhaitez pour nous tous?

        Vous redescendEZ

        • Turgot: Rien de transposable chez nous

          Effectivement, un état plus grand devrait faire des économies d’échelle, ça devrait aller encore mieux en France.

          Turgot: « Mais au moins les citoyens ont leur mot à dire sur ce système »

          Pas un seul vote sur les 3500 pages de loi de la sécu. Sacré mot effectivement !

          Turgot: « et croyez moi pour elles seul la logique comptable importe, et elles se montrent bien plus inhumaines que l’etat dans ce domaine.

          Non, certains des pays cités ont des assurances privées, ça marche très bien et ces pays ne sont pas en faillite. Les Pays-bas ont réformé leur « sécu »: 11% de pouvoir d’achat en plus et retour du vert dans les bilans.

          Pour la France, 220 milliards de dettes pour la seule sécu, 5000 milliards pour l’état, un record mondial d’imposition et d’état « solidaire » qui laisse pourtant 8 millions de pauvres et 24% des jeunes au chômage, c’est game over !

          Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Dette 40% – Chômage: 3.5%
          Danemark – Classement liberté économique: 10eme – Dette: 46% – Chômage: 6.7%
          Allemagne – Classement liberté économique: 18eme – Dette 75% – Chômage: 4.9%
          Finlande – Classement liberté économique: 19eme – Dette 38% – Chômage: 8.7%
          Suède – Classement liberté économique: 20eme – Dette 37% – Chômage: 8.0%



          Rwanda -Classement liberté économique: 65eme
          Ghana -Classement liberté économique: 66eme
          Kazakhstan – -Classement liberté économique: 67eme


          France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 100% – Chômage: 11%
          Italie – Classement liberté économique: 86eme – Dette 110% – Chômage: 12.3%
          Grèce – Classement liberté économique: 119eme – Dette 170% – Chômage: 26.4%

          • @ naturnaissance : Ce n’est pas la médecine qui délaisse sa mission : c’est l’Etat qui s’obstine sur un numérus clausus qui refuse 80% de ses étudiants en médecine inscrits en 1ère année : les jeunes sont là et volontaires mais on leur dit : non vous ne serez jamais médecin ! le dernier pris au concours a 13 de moyenne , celui qui a 12 de moyenne et donc a le niveau requis pour les études se voit mettre un coup de pied vers la sortie !
            Car le numérus clausus ne se base pas sur les BESOINS en santé territoire par territoire mais bien sur un plan d’ECONOMIE de santé au détriment du citoyen . Pour preuve, les génériques: s’ils sont refusés par le patient il sera beaucoup moins bien remboursé pour son médicament et pourtant cette année 200 génériques ont été jugés dangereux pour la santé et retirés du marché, mais l’information a été très discrète : si ce n’est pas une manipulation de l’Etat !
            En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/10/26/226626-loi-sante-ce-qui-vous-attend#viiRGAhWllpiLsvE.99

            • @phli charton et tous citoyens qui veulent du tout gratuit alors que la sécu les rembourse déjà en 5 jours : C’est vrai que le TP généralisé payé par un état et une sécu en faillite, c’est très « rassurant » pour le professionnel de santé : on voit ce que l’état a fait pour AIR FRANCE : 1500 licenciements à la clé.
              Le TP insolvable va faire des professionnels de santé « salariés de la Sécu » de futurs licenciés de l’Etat !!!
              Bravo de vouloir mettre à mort le système libéral ! Citoyens , c’est votre santé qui est en jeu !
              Je n’accepterai jamais que la sécu se serve sur mon compte bancaire et je préfère payer mes soins et mon pharmacien que de me retrouver à l’agonie dans un vaste désert médical n’ayant plus que mes pleurs pour me soigner…
              En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/10/26/226626-loi-sante-ce-qui-vous-attend#rvLhsf6fzxkUOgqF.99

              • Réponse à Janine
                « le TP se pratique déjà chez tous les spécialistes alors arrêtons la paranoïa »
                Ce que vous n’avez pas compris, c’est que nous pratiquons le tiers payant pour certains actes pris en charge à 100% par la caisse obligatoire, MAIS PAS pour la partie Mutuelle, et c’est ça qui change tout : des montants divisés en 2 parts obligatoire et complémentaire et versés à des dates différentes pour TOUS les actes, c’est 3 heures de pointage comptable par jour, après une journée de 12 heures : vous le feriez ???

                • Avez-vous lu le commentaire jusqu’au bout? Je dis bien justement que le souci majeur de cette loi réside dans le fait que les professionnels de santé vont avoir affaire à de multiples interlocuteurs pour récupérer leur argent. Je comprends tout à fait que ce soit irréalisable.

                • Et le terme de « paranoïa » concernait les réseaux de santé que le grand méchant Etat en accord avec les grandes méchantes mutuelles (l’article n’est pas vraiment clair sur qui décide quoi d’ailleurs) vont diriger et ainsi punir les professionnels de santé ne voulant pas rejoindre ces réseaux mutuels en ne remboursant pas. Ces réseaux mutuels existent déjà dans certaines professions, et il est vrai qu’un opticien étant affilié carte blanche, par exemple, pourra pratiquer le TP alors que dans l’autre cas, le client devra avancer les frais, mais il sera malgré tout remboursé (en fonction des remboursements auxquels il a le droit).

  • très bonne analyse ,que n’est -elle arrivée plus tôt et diffusée partout !!!

  • Cotiser pour la sécu via la csg, crds ne garantit pas forcément un remboursement – en fait AUCUN des frais – c’ est vrai pour résident français ou étranger l’ Etat français a bien été condamné par la Cour Europ c’ est une Escroquerie . Je rappelle le prix d’ une journée d’ hopital un peu +que 1000€ les tarifs sont indiqués dans la salle d’ attente de l’ hop . Je me méfie des escrocs mais parfois difficile d’ y échapper

  • Suis cardiologue. Déjà 2 mois de délai pour me consulter. Il y a UNE chose qu on ne pourra jamais changer en France, c’est le choix de son boulot. Si le tiers payant généralisé passe, c’est simple : j’arrête mon exercice en libéral. Et là tout le monde est perdant, en premier les patients qui devront trouver un autre cardio. Alors peu importe les bonnes ou mauvaises raisons de contester la loi santé. Les médecins n’en veulent pas.

    • Les médecins n’en veulent pas? Ils peuvent toujours devenir plombier, on en manque. Ils retourneront probablement rapidement à la médecine…

  • Pour « reactitude » et autres defenseurs de cette loi :

    Le cote « simplissime » (si si ca a ete dit) de la gestion du TP dans l’etat actuel est la parole facile de personnes qui ne l’ont jamais fait.
    Ce n’est effectivement pas difficile, c’est abonimablement chronophage, et ne peut etre assume que par des grosses structures (SELARL, cab de groupe…) qui recrutent des personnes uniquement affectées a cette tache…sans aucune compensation.

    Un vrai TP serait celui géré totalement par la secu, mais qui sait tres bien quelle est la lourdeur du bébé…

    Mais votre objectif est de ne rien payer et voir un professionnel de sante harassé, voire démotivé, remunéré a etre « dans les objectifs »…rassurez vous on y est presque….

    • Ah oui? Comment diantre font les kinés et les infirmiers libéraux?
      Seraient ils plus malins que les médecins?

    • C’est vrai que le TP généralisé payé par un état et une sécu en faillite, c’est très « rassurant » pour le professionnel de santé : on voit ce que l’état a fait pour AIR FRANCE : 1500 licenciements à la clé.
      Le TP insolvable va faire des professionnels de santé « salariés de la Sécu » de futurs licenciés de l’Etat !!!
      Bravo de vouloir mettre à mort le système libéral ! Citoyens , c’est votre santé qui est en jeu !
      Je n’accepterai jamais que la sécu se serve sur mon compte bancaire et je préfère payer mes soins et mon pharmacien que de me retrouver à l’agonie dans un vaste désert médical n’ayant plus que mes pleurs pour me soigner…

  • La médecine d’aujourd’hui délaisse sa mission, laisse des territoires et des populations abandonnés, propage une vision malthusienne de la société.
    Votre indignité semble malheureusement le plus grand motif d’action de vos adversaires.

    • Ce n’est pas la médecine qui délaisse sa mission : c’est l’Etat qui s’obstine sur un numérus clausus qui refuse 80% de ses étudiants en médecine inscrits en 1ère année : les jeunes sont là et volontaires mais on leur dit : non vous ne serez jamais médecin ! le dernier pris au concours a 13 de moyenne , celui qui a 12 de moyenne et donc a le niveau requis pour les études se voit mettre un coup de pied vers la sortie !
      Car le numérus clausus ne se base pas sur les BESOINS en santé territoire par territoire mais bien sur un plan d’ECONOMIE de santé au détriment du citoyen . Pour preuve, les génériques: s’ils sont refusés par le patient il sera beaucoup moins bien remboursé pour son médicament et pourtant cette année 200 génériques ont été jugés dangereux pour la santé et retirés du marché, mais l’information a été très discrète : si ce n’est pas une manipulation de l’Etat !

  • Alors là je ne comprends pas. D’un côté l’article met en avant le fait que l’Etat veut contrôler de façon totale le système de santé en obligeant les salariés à prendre une mutuelle (qui par ailleurs, peut être une mutuelle extérieure à celle de l’entreprise), et de l’autre ce même article prône une totale libéralisation ou les tenants du système seront… TADAM: les mutuelles, car oui les mutuelles sont avant tout des acteurs privés, et si on libéralise totalement le système qui sera le mieux à même de le prendre en charge : ceux qui ont de l’argent, i.e. les acteurs privés, et surtout les mutuelles. Au-delà de ça, le tiers payant se pratique déjà chez tous les spécialistes, et une grande partie des médecins G alors arrêtons la paranoïa… En revanche, il est clair que les modalités de remboursement vont être beaucoup plus complexes pour les médecins, et que le gouvernement n’a pas du tout fait en sorte de faciliter cette tâche.

  • Réponse à Janine
    « le TP se pratique déjà chez tous les spécialistes alors arrêtons la paranoïa »
    Ce que vous n’avez pas compris, c’est que nous pratiquons le tiers payant pour certains actes pris en charge à 100% par la caisse obligatoire, MAIS PAS pour la partie Mutuelle, et c’est ça qui change tout : des montants divisés en 2 parts obligatoire et complémentaire et versés à des dates différentes pour TOUS les actes, c’est 3 heures de pointage comptable par jour, après une journée de 12 heures : vous le feriez ???

  • Docteur

    Bravo pour votre article qui dit la triste vérité…
    Avez vous assisté au colloque organisé récemment par de Dr Reichman , ex chirurgien dentiste qui se bat depuis plus de 20 ans pour la transposition en droit français de 2 directives européennes spécifiant bien que le monopole de la sécu est caduque !!!;;;? Vous devez connaître ces textes….on semble être une fois encore en plein omerta…;jusque quand ?
    Il semblerait que 800 000 français aient à ce jour quitté la sécu. Tel était l’objet de ce colloque.
    En outre un livre est récemment paru sur ce sujet  » ils ont quitté la sécu »…
    Que faisons nous face au goulag global ??
    J aimerais connaître votre avis…la situation est elle sans solution ?
    Cordialement

  • Les commentaires sont fermés.

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