La France privée de croissance

Alors que dans la plupart des autres pays les mentalités et les lois évoluent vers davantage de libéralisme, ce n’est pas le cas en France.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Jared Tarbell Watercolor paper cubes(CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La France privée de croissance

Publié le 23 août 2015
- A +

Par Jean-Pierre Chevallier

Jared Tarbell Watercolor paper cubes(CC BY 2.0)
Jared Tarbell Watercolor paper cubes(CC BY 2.0)

Les derniers chiffres du PMI manufacturier à 48,6 pour la France montrent une fois de plus la grande réussite du modèle social, ou plutôt social-démocrate français, que le monde entier nous envie parait-il, alors que dans la plupart des autres pays les mentalités et les lois évoluent vers davantage de libéralisme, du moins avec moins de rigidités héritées de la social-démocratie larvée qui dominait avant la dernière crise.

Document 1 :

2015.08.20.7.PMI

Précédemment, j’avais repris le type de graphique qu’a construit Jack Kennedy, Senior Economist de Markit qui calcule le PIB du secteur privé (qui est en baisse de 0,5% par rapport au trimestre précédent en taux annualisé), que j’ai complété avec celui du secteur public qui est en croissance de 1,1% (en taux annualisé).

Document 2 :

Cliquer ici pour lire les communiqués de Markit.


Sur le web

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Les guignols du gouverne-ment trouveront bien des bouc-émissaires pour expliquer ce brillant résultat. Mais ça n’empêchera pas le proxo de l’Elysée d’être candidat en 2017 : il est d’ailleurs déjà en campagne quand on voit les efforts pour trafiquer les chiffres du chômage.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
Un ouvrage iconoclaste, qui dresse un panorama actuel de la réflexion sur la croissance et le développement. A travers une perspective et une vision originales, tournées vers l’action.

Bernard Landais a été l’un de mes professeurs lorsque j’étudiais à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest à la fin des années des années 1980 et début 1990. J’ai bénéficié de ses enseignements de qualité sur les politiques économiques, lu un ou deux ouvrages de référence sur ce thème parmi ceux qu’il avait conseillés à l’époque, ainsi que son livre sur le... Poursuivre la lecture

Depuis que l'on sait que la puissance publique française, toujours en tête du palmarès mondial pour ses dépenses et ses prélèvements obligatoires, va finir l'année 2024 sur un déficit et une dette de 6,2 % et 113 % du PIB respectivement (soit environ 3 300 milliards d'euros pour cette dernière) sans qu'aucune crise particulière ne vienne justifier un tel dérapage, les analyses vont bon train. À écouter Bruno Le Maire, ministre de l'Économie de 2017 jusqu'à très récemment, on croyait que les comptes du pays étaient tenus et que Bercy avait sau... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

La tâche la plus difficile pour notre nouveau Premier ministre  va être de déterminer où  faire des  économies, et il va falloir qu’il en décide dans des délais extrêmement brefs. Certes, il ne va pas manquer de céder à la tentation d’augmenter certains impôts, et il le fera dans « un esprit de justice fiscale » ; mais il faudra bien qu’il procède à de sérieuses économies car nous sommes le dos au mur. On nous annonce que notre déficit en 2024 sera encore plus élevé que prévu : il faut donc que nous baissions nos dépenses pour cesser de nous ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles