La théorie du réchauffement climatique et le précédent de l’eugénisme

L’eugénisme a été considéré comme une science sérieuse. Quel parallèle peut-on faire avec les théories couramment admises sur le climat ?

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La théorie du réchauffement climatique et le précédent de l’eugénisme

Publié le 8 juin 2015
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Par John Linder – Élu républicain de Géorgie, membre de la Chambre des représentants des États-Unis de 1993 à 2011, membre du Comité finance et fiscalité.

Réchauffement climatique (public domain)

Le réchauffement climatique a succédé à l’eugénisme au cœur des préoccupations du monde. Dans son roman État d‘urgence, Michael Crichton se livre à une comparaison remarquable entre la façon dont le monde d’aujourd’hui s’est saisi du « réchauffement climatique » sur le plan politique et la façon dont la « science » eugéniste s’est propagée il y a un siècle. Pendant près de cinquante ans à partir de la fin du 19ème siècle, les intellectuels, les dirigeants politiques et les élites médiatiques du monde entier se sont convaincus avec toujours plus de force que la science de l’eugénisme était « établie ». Quelques voix isolées tentaient bien de se faire entendre pour contrer cette science vérolée, mais elles étaient tournées en ridicule ou ignorées.

Les partisans de l’eugénisme défendaient l’idée qu’on pouvait améliorer la race humaine en contrôlant la reproduction. Les scientifiques les plus respectés de Yale, Harvard, Princeton et quelques autres bastions de la rigueur intellectuelle firent une retraite sur Long Island en un lieu appelé Cold Spring Harbor, le tout financé par la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller et la fortune Harriman, en collaboration étroite avec le ministère de l’Agriculture, le Département d’État (Affaires étrangères) et d’autres agences américaines.

Cette « science » ne manquait pas d’adeptes très en vue. Théodore Roosevelt, Winston Churchill et Woodrow Wilson en étaient de fervents partisans. Elle reçut l’approbation de juges de la Cour suprême, de personnalités qualifiées de l’enseignement supérieur et de lauréats de Prix Nobel. La fondatrice du Planning familial, Margaret Sanger, faisait partie des soutiens les plus bruyants. En 1916, elle créa la première clinique du « contrôle de la reproduction ».

La théorie stipulait que les « meilleurs » êtres humains n’avaient pas autant d’enfants que les humains « inférieurs », c’est-à-dire les étrangers, les immigrants, les juifs, les noirs, les dégénérés, les handicapés et les « faibles d’esprit ». Margaret Sanger disait que « pourvoir aux besoins du bon à rien aux dépens du bon était d’une extrême cruauté ». Elle parlait du fardeau de s’occuper de « ce poids mort de débris humains ». H. G. Wells se prononça contre « les essaims mal formés de citoyens inférieurs ». Roosevelt déclara que « la société n’a aucune raison de permettre à des dégénérés de se reproduire » et George Bernard Shaw résuma le tout en disant que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Vingt-neuf États des États-Unis adoptèrent des lois autorisant la stérilisation. Au total, 60 000 Américains furent stérilisés, dont quelques-uns légalement. Les Allemands se montrèrent les plus progressistes, ce en quoi ils ne manquèrent pas d’aide : la Fondation Rockefeller finança l’Institut Kaiser Wilhelm et parmi ses principaux chercheurs sur les races, l’un d’entre eux était Josef Mengele.

Les « déficients mentaux » d’Allemagne étaient conduits dans des logements construits à cet effet, et où ils étaient interrogés. Ils étaient ensuite transférés dans une pièce isolée où ils étaient gazés. Ce programme allemand fut généralisé en un vaste réseau qui tua au final 10 millions d’indésirables. Après la seconde guerre mondiale, de nombreux soutiens officiels de la pseudo science eugéniste cessèrent de l’évoquer. Les universités supprimèrent les manuels qui lui étaient consacrés et ne l’enseignèrent plus.

Mais tout le monde ne ferma pas les yeux. Encore tout récemment, le 24 juillet 2004, le Dr Tony Platt, historien des sciences, témoigna devant le Comité judiciaire du Sénat de Californie à propos de la résolution N° 20 relative à l’eugénisme. Il tomba d’accord pour dire que l’État devrait s’excuser pour ses actions de stérilisation.

Dès lors, il est essentiel de se demander comment des chercheurs universitaires ont pu aboutir à des conclusions qui conduisaient à une violence aussi épouvantable à l’égard de la société. Un examen critique de ces travaux mit en évidence que les chercheurs ajustèrent leurs résultats afin de conforter les théories de ses financeurs.

« Le besoin pressant de sauver le monde est presque toujours un faux-semblant pour le diriger. »

Ceci n’a rien d’inhabituel. Il est très facile de croire que la science établie à propos du changement climatique est tout aussi sujette à caution. Elle pourrait fort bien être un exemple supplémentaire de pseudo-science captivante pour l’imagination des politiciens, des élites et des médias majeurs de notre temps qui recherchent désespérément un moyen « scientifique » de nous obliger à changer nos façons de vivre. Selon H. L. Mencken, « le besoin pressant de sauver le monde est presque toujours un faux-semblant pour le diriger. » On nous montre des images de blocs de glace gigantesques qui tombent dans la mer depuis la Péninsule antarctique, celle-ci correspondant à environ 2% du continent antarctique. Peu importe le fait que les 98% restants augmentent de 26,8 gigatonnes de glace par an.

On nous dit aujourd’hui que l’activité humaine génère une augmentation dramatique des niveaux de dioxyde de carbone et que cela provoque le « réchauffement climatique ». Alors qu’en janvier 2003 je faisais partie d’une délégation du Congrès américain rendant visite à l’expédition Antarctique, on nous montra les résultats obtenus à partir des carottes de glace de Vostok qui permirent de mesurer les températures et les niveaux de CO2 jusqu’à 400 000 ans en arrière. À cette époque reculée, le niveau de CO2 était de 280 ppm, c’est-à-dire à peu près ce qu’il était il y a 20 ans. Les niveaux de CO2 et les températures ont augmenté et diminué de concert pendant plus de 400 000 ans. « Qui brûlait de l’énergie fossile il y a 400 000 ans ? » ai-je demandé. On m’a regardé comme si j’étais affreusement mal élevé.

On sait depuis des années que la plus grande partie du CO2 se dissout dans les océans. On appelle cela la « séquestration du carbone ». Les océans contiennent 60 fois plus de CO2 que l’atmosphère. On sait également que les eaux plus froides dissolvent davantage de CO2 que les eaux plus chaudes. D’après vous, quelle est la cause, quel est l’effet ? Nous avons actuellement des niveaux de dioxyde de carbone de 380 ppm. Une étude récente menée à l’Université de Californie de Davis est parvenue à la conclusion que la quantité de CO2 présente dans l’atmosphère il y a 300 millions d’années était de l’ordre de 2 000 ppm. Et on nous explique ensuite : « la même augmentation est attendue par les experts d’ici la fin du siècle alors que les dernières réserves d’énergies fossiles seront brûlées. » Si l’on doit considérer comme certain que l’utilisation humaine des énergies fossiles sera la cause d’une augmentation des niveaux de CO2 qui atteindront 2 000 ppm dans 93 ans, ne devrait-on pas nous expliquer d’abord qui brûla de l’énergie fossile il y a 300 millions d’années ? En fait, on nous traite comme devant un tour de passe-passe. Le gaz à effet de serre le plus présent et le plus efficient dans l’atmosphère n’est pas le CO2, c’est la vapeur d’eau, qui compte pour environ 60% tandis que le CO2 représente 26%. Dès lors, pourquoi nous sert-on matin, midi et soir la théorie selon laquelle nous détruisons l’environnement par nos comportements hautement carbonés ? Parce que notre comportement n’a à peu près rien à voir avec la vapeur d’eau. Cette dernière ne peut donc pas intéresser ceux dont l’objectif principal consiste à diriger nos vies.

Afin de mieux se concentrer sur vous et sur ce que vous faites pour augmenter le CO2 dans l’atmosphère, ce qui, comme chacun sait, va détruire la planète, personne ne s’intéresse à l’activité des termites. Pourtant, il y a quinze ans, on estimait que la digestion des termites produisait chaque année 50 milliards de tonnes de CO2 et de méthane, soit plus que les émissions mondiales de CO2 dues à l’utilisation des énergies fossiles. On peut ajouter à cela l’énorme production du bétail, des chevaux et des autres ruminants, mais comme nos exigences écologiques les laissent de marbre, leur activité est ignorée.

Les termites sont responsables de 11% de la production mondiale de méthane, qui est aussi un gaz à effet de serre, à partir de sources naturelles. 76% proviennent de zones humides qui fournissent un habitat favorable aux bactéries qui produisent 145 millions de tonnes de méthane par an lors de la décomposition de la matière organique. Il est curieux que les plus alarmistes à propos du changement climatique le soient également pour la préservation et l’augmentation des zones humides.

Au travers nos lectures, mais aussi des nombreux films documentaires produits par les alarmistes, il apparaît clairement que si les humains ne changent pas leur mode de vie, la planète est vouée à la destruction. Ce n’est pas la première fois que les comportements humains sont soumis à une telle pression. Beaucoup d’entre vous se rappelleront les études « scientifiques » réalisées il y a 30 ans au sujet de la destruction de la couche d’ozone, en particulier aux pôles, qui devait réduire les capacités de l’atmosphère à stopper les rayons infrarouges du soleil [NdlR : il s’agit en fait des rayons ultraviolets]. Nous devions voir apparaître une recrudescence des cancers de la peau et hausse des températures. Selon la théorie de l’époque, ceci résultait de la production accrue de chlorofluorocarbures (CFC) utilisés dans les unités de réfrigération, le fréon par exemple.

Lorsque le fréon fut inventé, on le considérait comme un gaz miraculeux. Dans les unités de réfrigération, il remplaçait une combinaison de gaz toxiques véritablement mortels pour l’homme s’ils étaient relâchés dans l’atmosphère. Mais la science établie décréta que l’activité humaine était une menace pour la planète. La production de CFC fut interdite et on déplora la mort de milliers de personnes dans le monde entier à la suite de la consommation d’aliments dégradés par manque de réfrigération.

La production mondiale de CFC culmina à 1,1 million de tonnes par an. Si 100% de cette quantité avait été relâchée, cela aurait ajouté 750 000 tonnes de chlore dans l’atmosphère ; anecdotique comparé aux 300 millions de tonnes que les océans produisent annuellement par simple évaporation de l’eau de mer. Mais les activités de la mer ne pouvant être contrôlées, les alarmistes se sont tournés vers nous.

De la même façon, l’éruption du Mont Pinatubo en juin 1991 généra certains des niveaux de chlore et de brome parmi les plus élevés dans l’histoire et entraîna les niveaux les plus faibles jamais enregistrés pour la couche d’ozone. Eh bien, figurez-vous que la Terre a survécu.

Aujourd’hui, s’il y a une science établie, elle est le fait de climatologistes qui ont observé et étudié le monde pendant des décennies. Nombre d’entre eux sont à la retraite et ne courent pas après les subventions d’État pour poursuivre leurs recherches. Ils ne sont donc nullement enclins à atteindre des résultats politiquement populaires. La plupart ont traversé plus d’un cycle d’alarmisme fatidique. On repense aux prédictions publiées par des scientifiques dans Time magazine sous le titre « Un autre âge de glace ? » (1974) et dans Newsweek sous le titre « Un monde en refroidissement » (1975). Ce dernier article affirmait que les scientifiques « sont presque unanimes pour dire que cette tendance va faire diminuer la productivité de l’agriculture pour le reste du siècle. Si le changement climatique est aussi important que les craintes exprimées par les plus alarmistes, il pourrait en résulter des famines catastrophiques. »

Mais les vieux sages à cheveux blancs pensent que nous traversons des cycles de réchauffement et de refroidissement parfaitement normaux, tels que la planète en a connu depuis des centaines de millions d’années en fonction de l’activité du soleil. La terre est réchauffée par le soleil. Le soleil est impacté par des forces magnétiques qui créent des explosions appelées taches solaires et qui augmentent la chaleur qu’il diffuse. Lors de la période la plus froide du Petit âge glaciaire, qui se termina à la fin du 19ème siècle, les taches solaires disparurent presque complètement pendant 70 ans et la terre se refroidit. L’activité des taches solaires est en déclin depuis plusieurs années et on s’attend à ce qu’un déclin de l’ordre de 40% se poursuive pendant encore 10 ans. Le monde est sur le point d’entrer dans une période de refroidissement. Soyez prêts à changer votre mode de vie.

Sur le web. Publié dans le  Washington Times, le dimanche 18 février 2007. Source. Traduction par Nathalie MP pour Skyfall.fr

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  • Un point Godwin?

    • On voit mal le rapport : « the modern history of eugenics began in the early 20th century when a popular eugenics movement emerged in Britain[7] and spread to many countries, including the United States and most European countries. »

      http://en.wikipedia.org/wiki/Eugenics

      • Bonjour Nick de Cusa
        ‘Ce programme allemand fut généralisé en un vaste réseau qui tua au final 10 millions d’indésirables. ‘
        Humm..
        M’enfin ma réaction était matinale et caféiné.
        Cordialement.

    • Oui, Contrepoint se tire une balle dans le pied en relayant ce genre d’article => Déshonneur par association + théorie du complot, ça ne m’étonne même plus.

  • Selon H. L. Mencken, « le besoin pressant de sauver le monde est presque toujours un faux-semblant pour le diriger. »

    TELLEMENT VRAI !

  • C’est vrai qu’à quoi bon chercher à laisser la terre belle et propre à nos enfants, s’ils sont bêtes, laids et méchants ?
    Eugénisme et écologisme militant se complètent admirablement, ils résultent de la même démarche intellectuelle visant à façonner à son idée autrui et ce qui ne regarde qu’autrui.

  • La nouvelle gabelle se met en place, jour après jour. Leur but, c’est bel et et bien un flux maximum et constant de pépettes.

  •  »
    Un examen critique de ces travaux mit en évidence que les chercheurs ajustèrent leurs résultats afin de conforter les théories de ses financeurs.
     »
    Si la manipulation est valable pour les réchauffistes, alors elle l’est également pour les climato-sceptiques. Voir le cas de Willie Soon.

    Attention, ce petit jeu est à double tranchant:
    On pourrait alors faire le même parallèle entre le débat sur le climat actuel, et l’industrie du tabac dans les années 60-70, qui consistait à faire croire qu’il y avait un débat scientifique.

    Restons sceptique jusqu’au bout, au lieu de se perdre dans des tentatives de discrédits qui n’engagent que leur auteurs. Demander qui brûlait de l’énergie fossile il y a 400.000 ans est certes drôle, et presque pertinent. Malgré tout, ce n’est pas tant le niveau de CO2 qui inquiète, mais plutôt son évolution : les phases de transitions ne sont pas simple à gérer pour les espèces existantes.

    Il est clair que le modèle physique connu est encore loin d’être satisfaisant, et qu’il y a des progrès à faire.

    • Et pourtant Al Gore déclarait : « science is settled ». Bah, un clown de plus.

    • « Il est clair que le modèle physique connu est encore loin d’être satisfaisant, et qu’il y a des progrès à faire. »

      La climatologue Judith Curry, pourtant à l’origine convaincu du « réchauffement climatique anthropique » freine maintenant des deux pieds, convaincue que d’une part tout est à revoir, et d’autre part que l’on fait dire aux climatologues ce qu’ils ne disent pas, et que les « prévisions » sont exagérées au moins d’un facteur 2. Mais peine perdue. La science a été récupérée par les politiques qui ne sont pas prêts à laisser tomber le filon, reconnaitre qu’ils on eu tort ou encore moins que l’on s’intéresse de trop près à leurs petits arrangements entre amis.

      Comme dans le cas de l’eugénisme, il faudra quelques millions de victimes pour que l’on redescende sur terre.

      • Bonjour Pramat,

        Mais il n’y a aucun problème pour Judith Curry. Il y a de très nombreux scientifiques et climatologues qui ont fait le chemin inverse. Mais on est pas la pour faire les comptes, ça ne rime à rien.

        Le plus important est que l’on améliore la connaissance du domaine, et plus il y aura de recherche, d’un coté ET de l’autre, alors plus on arrivera à un résultat convaincant. Parce que soit :
        – il n’y a pas de réchauffement, et que toutes ces contraintes actuelles se paieront un jour
        – il y a un réchauffement actuel, et que le manque de décisions actuelles se paieront un jour.
        Dans les deux cas, il est important d’avancer.

        Quand à l’eugénisme, il a déjà commencé. Quel est le pourcentage de futur parents qui conservent leur futur enfant trisomique ?

    • @Koriaendre, le problème que souligne l’article , c’est la certitude dans laquelle sont les tenants du réchauffement. Essayez donc -comme le le fais souvent- dans un repas entre amis de dire que vous doutez du réchauffement . Vous verrez immédiatement la majorité de l’assistance vous prendre pour un fou . Les réchauffistes sont sûrs d’avoir raison , le doute n’est pas permis , ils est suspect voire grotesque pour eux de douter. Quand on est confronté à une telle attitude , on peut être certain à 100% qu’il y a manipulation ; la science , la vraie , sait être plus modeste dans ses affirmations ; la propagande , non .

      • « For those who believe, no proof is necessary. For those who don’t believe, no proof is possible. »
        – Stuart Chase

      • Un soir, mon meilleur ami m’a qualifié de négationniste. Voyez où nous en sommes ?!

        • @Tipouette , bienvenu au club ! 🙂 Je crois que la prochaine étape est notre internement, puis j’imagine les coups de fouets en place publique pour « sabotage de la planète »

      • Oui, c’est vrai.
        Et d’ailleurs, c’est assez étrange, parce que sur le net, ça à tendance à être l’inverse.

        Mais je suis d’accord.

    • La seule chose certaine est que l’action anthropique augmente le taux de CO2 dans l’atmosphère. C’est très net dans les carottages dans les glaces de pôles et incontestable. Après, le débat scientifique devrait être de déterminer les effets sur le climat, ce qui n’est pas clair du tout. Pour mémoire, dans les années 70, les Cassandre demandait une réaction immédiate face au refroidissement climatique …

    • Willie Soon n’avait rien a dire sur les fonds et aucun lien, c’est le Smithsonian qui s’en occupe.

      Il a été faussement accusé par des médias véreux. Si on appliquait la logique a l’inverse il faudrait rejetter toute recherche sur le climat financée par des fond publique vue qu’il y a un conflit d’intérêt réchauffistes incontestable.

      En relayant ce mensonge vous montrez que vous n’avez pas beaucoup d’honneur.

      • Le Smithsonian ne finançait pas les travaux de M Soon, vu qu’il était payer pour étudier l’astrophysique, et non la climatologie. Ses fonds [M. Soon] provenaient d’une autre source. Il le dit lui même dans cette vidéo:

        http://www.desmog.uk/2015/02/26/willie-soon-calls-exxon-cowards-attacks-funders-climate-denial-lack-courage
        à la minute 29:10 de la vidéo, M Soon dit le même mensonge que moi 🙂

        Le problème est qu’il a nié les liens, alors que l’avouer l’aurait vraiment moins discrédité qu’aujourd’hui. Non seulement, il est mort scientifiquement pour pas mal de temps, mais en plus – la nature humaine aidant -, il discrédite tous ses travaux.

         »
        En relayant ce mensonge vous montrez que vous n’avez pas beaucoup d’honneur.
         »
        C’est cela, ouiiii, c’est cela.
        😉

    • Mais vu que cela varie pour plein de raisons ne vaut-il pas mieux développer la flexibilité climatique plutôt que de vouloir tenter vainement de maintenir le climat dans une certaine tranche ?

  • Probablement pour ça qu’il n’est pas question au GT de démographie, et encore moins de surpopulation. Et pourtant :
    Si tous nos maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, en dépit de rares exceptions et pauses ici ou là ; si le chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si l’environnement se dégradent chaque jour davantage, les raisons en sont l’augmentation considérable de la population mondiale et celle de la richesse globale qu’une partie de cette même population génère par son activité, avec l’aide du progrès ; le partage de cette richesse, entre nations comme entre individus, étant une toute autre affaire où s’affrontent, moins des faits et des chiffres que des sentiments.
    Chaque jour, 200 à 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète. Par l’effet de la structure pyramidale de la société et du sort qui les fait naître ce qu’ils sont – des pauvres ne pouvant enfanter que des pauvres, quel que soit l’avenir de chacun –, assujettis aux taux de natalité les plus élevés, les pauvres, qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base de la pyramide sociale. Et les y rejoignent les victimes de tous horizons et de toutes conditions, d’une bataille pour l’emploi aux dimensions désormais planétaires, pendant que le sommet de cette même pyramide sociale ne cesse de s’élever et son volume de croître.

    Pour approfondir cette réaction : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    • Vous bouclez remarquablement le tour d’horizon des extrémismes décrits par l’article.

      Mao avait raison après tout, n’est ce pas?

    • Trop de pauvres? VITE, une guerre! Les mêmes idées qu’avant 14-18…

    • @Claudec , je crois comprendre que l’accroissement de la population humaine vous fiche une frousse panique . Interrogez-vous pour savoir pour quelle raison . Car votre alarmisme est pour le moins étonnant . Mais ou sont donc les famines et les hordes d’affamés ? La terre n’a jamais nourri autant de gens : la terre n’a jamais porté autant de « riches » . Les progrès de toutes sortes n’ont jamais été aussi florissants . Pourquoi choisissez vous d’avoir peur ?

      • Je me posais aussi la question. Le dernier rapport de la FAO devrait pourtant apporter de l’optimisme et bien il a choisi non. Etonnant.

        • Quelqu’un a écrit que l’optimisme était le fait des imbéciles. Sans aller jusque là, par simple courtoisie, je crois que le schéma que vous trouverez à l’adresse suivante, confirme l’opinion de ce quelqu’un, du moins en ce qui concerne l’avenir de la société.
          https://drive.google.com/drive/folders/0B9gCOX8YTLf2Wm9IeHpkSmJpYmc
          A vous de voir.

          • Le pessimisme est souvent une autre forme d’imbécilité.

            • Il suffit pour trancher, de se souvenir que nous naissons pour mourir et qu’entre temps, nous passons notre temps à lutter contre le mal, sans l’empêcher d’empirer et encore moins le vaincre.
              Mais pour éviter une polémique stérile, et en rester à l’avenir de la société, je vous renvoi au schéma dont je vous ai fourni l’adresse.

              • « Il suffit pour trancher, de se souvenir que nous naissons pour mourir et qu’entre temps, nous passons notre temps à lutter contre le mal, sans l’empêcher d’empirer et encore moins le vaincre. »

                C’est si beau ce que vous dites.
                Soignez d’abord votre dépression avant de juger la terre et ses habitants.

                  • Non non, je n’ai aucune envie d’aller sur votre blog, et je pense avoir un cerveau suffisamment en ordre de marche pour pouvoir vous comprendre, j’attends l’explication ici.

                    Par ailleurs j’espère vraiment que vous allez vous remettre de votre déprime, trouvez un hobby, je ne sais pas moi, le point de croix? Cela vous evitera de ressasser des idées quasi morbides.

                    • @ Alexel pc Gameover
                      Demander une réponse et refuser d’en prendre connaissance, est décidément une drôle de manière de débattre.
                      Pas de temps à perdre

                      Toutefois, concernant la satisfaction proclamée par la FAO quant à un recul (pour combien de temps ?) de la faim dans le monde, elle revient – dans les conditions qu’exprime le schéma dont vous refusez (?) de prendre connaissance – à admettre que nous sommes et serons plus nombreux à partager des ressources en raréfaction. Et c’est là qu’est le problème, le partage des ressources (alimentaires et autres) de la société étant une autre affaire que leur variation.

                    • « Claudec: Et c’est là qu’est le problème, le partage des ressources (alimentaires et autres) de la société étant une autre affaire que leur variation. »

                      Quelle misère intellectuelle. Seul les enfants croient que pour résoudre la famine il suffit de partager sa purée morue/carotte.

                      Les famines n’existent plus que dans des endroits du monde ou les conditions politiques et donc économique sont désastreuse: conflit, régime autoritaire, collectiviste, communiste, totalitaire, marché fermé ou verrouillé.

                  • Claudec : « Ni optimiste, ni pessimiste, ni dépressif, simplement pragmatique, voir »

                    La reconnaissance de votre profonde dépression serait déjà une bonne étape sur la voie de la guérison.

                    Et votre graphique, c’est de la merde mon bon monsieur. D’abord vos catégories « a » et « b » de l’an 1 qui ferait hurler de rire une prof de CE1 un peu calée en histoire.
                    Ensuite une catégorie « c » et « b » an 2000 qui pour une bonne partie a plus de richesses et de pouvoir a sa disposition que tous les empereurs de l’an 1: Voiture, télévision, ordinateur, soins, vie rallongée, absence des famines et épidémie récurrente de l’an 1.

                  • Si, à ce niveau vous êtes d’un pessimisme effarant. Nous parvenons aujourd’hui à avoir 6,2 milliards d’individus plus riches et mieux portant que quasiment toute la population de l’an 1 et vous voyez cela comme une calamité.
                    Je vous renvoie aux commentaires de vos contradicteurs, parce qu’en toute franchise vos arguments sont malheureusement bien pauvres pour convaincre quiconque d’une situation mondiale qui se dégrade. Et comme je vous l’écrivais, aller donc voir le dernier rapport de la FAO qui note une diminution sous la barre de 800 millions de « sous-nourris » et « mal-nourris », barre franchie alors même d’une augmentation drastique ces 20 dernières années de la population mondiale.
                    Bref, on vit mieux, plus longtemps, et vous arrivez ici avec des arguments et une analyse de la situation vraiment très pauvres.
                    Bonne journée tout de même.

                    • Où avez-vous vu que je considère comme une calamité que les hommes soit plus riches et en meilleure santé que leurs ancêtres, dans leur grande majorité ?
                      Quant à ce que signifie le rapport de la FAO que vous évoquez, j’ai déjà dit ce qu’il y a lieu d’en conclure, pour quiconque n’en reste pas à une interprétation aussi hâtive que bisounours. Pour autant d’ailleurs que les chiffres avancés soient fiables et ne relèvent pas, comme trop souvent en la matière, d’une simple propagande se voulant rassurante. Voir à ce sujet, du côté de l’ONU ou de l’UNICEF par exemple, des chiffres moins lénifiants.
                      Quoi qu’il en soit, pour juger de la pauvreté de mes arguments, encore faudrait-il que vous vous donniez la peine de savoir ce qu’ils sont.

                    • Claudec: Où avez-vous vu que je considère comme une calamité

                      Ce n’est abominablement pas patent c’est vrai:
                      http:->claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.fr.html

                      Avec un tel déni, ce n’est pas très prometteur pour votre guérison.

        • Evidemment, si pour vous la richesse est de donner ses 2000 calories à un dogon sous forme de ration de l’onu, le monde croule sous la richesse. Si la richesse, c’est de pouvoir jouir d’ un souplex de 25 mètres carrés à 300000 euros idéalement situé entre deux kébab, les parisiens n’ont jamais été plus riche….

          Bon évidemment, si la richesse n’est pas réduite à une accumulation infinie d’objets périssables, si ce n’est pas seulement  » se nourrir » mais se faire un petit plateau de fruit de mer avec un verre de blanc, si le bonheur c’est d’aller au ski sans attendre 25 minutes à un télésiège, si le bonheur c’est de pouvoir se balader sur une plage déserte, si le bonheur c’est de pouvoir acheter une maison de campagne dans un coin pas trop moche, évidemment que l’explosion démographique pose problème.

      • J’ai largement passé l’âge d’avoir la frousse, mais je vous invite à simplement vous arrêter et méditer sur le schéma publié à l’adresse suivante :
        https://drive.google.com/drive/folders/0B9gCOX8YTLf2Wm9IeHpkSmJpYmc

        • Le lien ne fonctionne pas

        • Claudec: J’ai largement passé l’âge d’avoir la frousse

          Mais pas passé celui d’avoir une sévère dépression:

          « nous naissons pour mourir et entre temps, nous passons notre temps à lutter contre le mal, sans l’empêcher d’empirer et encore moins le vaincre » – Claudec 2015

          • @ llmryn

            «Les famines n’existent plus que dans des endroits du monde ou les conditions politiques et donc économique sont désastreuse … Si vous considérez que lesdits endroits sont en diminution, vous êtes réellement optimiste … ou aveugle.

            Pensez-donc un seul instant ne serait-ce qu’aux flux migratoires partout dans le monde et pas seulement entre l’Afrique et l’Euope, mais en amérique du sud et en Amérique centrale, en Europe de l’Est, en Asie, et demandez-vous quelles peuvent bien en être les causes.

            De quoi vous changer de votre référence à ma déprime, argument aussi court que lourd.

            Je note par ailleurs que comme Malthus vous êtes obnubilé par la famine, comme s’il n’existaient pas d’autres formes de misères. Peu surprenant d’ailleurs, tant vous semblez avoir la vue courte.

            • Claudec: « Si vous considérez que lesdits endroits sont en diminution, vous êtes réellement optimiste … ou aveugle. »

              Ce sont des faits basé sur de nombreuses études.

              Claudec: « De quoi vous changer de votre référence à ma déprime, argument aussi court que lourd. »

              Mais tellement vrai mon pauvre… Votre prose ressemble a lettre d’adieu d’un suicidaire, on dirait que vous êtes déjà mort à l’intérieur. Je vous plains.

              Une dernière fois pour la route:
              « nous naissons pour mourir et entre temps, nous passons notre temps à lutter contre le mal, sans l’empêcher d’empirer et encore moins le vaincre » – Claudec 2015

  • 100% d’accord avec cet article.
    pour de la légèreté sur l’eugénisme je vous conseille le film « IDIOCRACY », une comédie drôle mais tellement vraie.

  • Dommage, l’article est biaisé sur le constat. Le problème n’est pas la tant la concentration (actuellement 400 ppm), mais bien le taux d’accroissement pour y arriver.

    Car le taux d’accroissement actuel des teneurs en CO2 est 100 fois plus rapide que celui qui prévalait lorsque le dernier âge glaciaire s’est terminé. A cette période, 5 000 ans s’étaient écoulés pour que la concentration en CO2 augmente de seulement 80 ppm … oui, à cette époque il y avait certe quelque chose qui a pu émettre du CO2, mais pas d’homme pour cramer charbon, gaz et pétrole, et déforester massivement, ce à une vitesse affolante.

    Il est là le problème. D’où les difficulté des prévisions, car c’est du jamais vu !!! La terre est un système dynamique complexe, avec plein de rétroactions (positives et négatives), et là c’est plutôt alarmant.

    Certes on peut être sceptique et dénoncer les méfaits de la méscience, ou de la science récupérée, mais encore faut-il les bons arguments. Et là c’est loupé.

    • Comment voulez-vous comparer des taux d’accroissement sur 30 ans et sur 5000 ans.

      En outre, relisez l’article : le CO2 est 60 fois plus abondant dans l’océan que dans l’atmosphère et l’océan dégaze quand la température augmente. Il y a un équilibre, mais Il y a aussi évidemment un problème de dynamique lié au rejet rapide de CO2 dans l’atmosphère : sinon le CO2 produit disparaitrait dans l’océan et ni vu ni connu. (Et je fais ici la supposition que le CO2 n’est pas absorbé assez vite par l’océan)

      Mais le taux d’accroissement du CO2 il y a un million d’année ne nous apprend rien car sur cette échelle de temps on peut considérer l’océan et l’atmosphère à l’équilibre.

      • Pas sûr qu’on puisse considérer l’océan et l’atmosphère en équilibre. C’est principalement la vie qui tient l’équilibre du système, et il y a des palliers bien identifiés. C’est cette non-linéarité qui fait que c’est dur à modéliser. Par ex, à 500pm, (cf Lovelock), les algues s’arrête de fonctionner normalement, et la machine peut s’emballer car un des systèmes de refroidissement s’arrête … dans quelle mesure ? C’est là tout le travail des scientifiques.

        Je dis juste que c’est un bon article, mais attention aux arguments. Car dans le passé, s’il y a eu des abus de science, il y a eu aussi beaucoup de sceptiques concernant la tectonique des plaques, l’héliocentrisme et le darwinisme. Malheureusement ces « conservateurs » ont eu tort. Peut-être parce qu’ils n’y avait pas internet et que les gens ne pouvaient pas échanger leurs arguments !!!

        Que le débat continue, c’est intéressant !

        • « Pas sûr qu’on puisse considérer l’océan et l’atmosphère en équilibre. »

          C’est surement pas les algues qui maintiennent le CO2 au fond des bouteilles de Coca !

          • La composition de l’atmosphère n’est absolument pas en « équilibre », mais entièrement façonnées par la vie. Songez aux taux d’O2 sur Terre, il est anormal ! Sur mars, en équilibre chimique, pas d’02, pas de vie.

            Ca fait des années que ces faits scientifiques sont enseignés dès la 1ère année en géologie ou même biologie. Pour la vulgarisation, je vous conseille les bouquins de James Lovelock. C’est passionnant, et vous ne verrez plus le monde comme avant.

            • Comme tu en parles justement 🙂
              « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit »
              James LOVELOCK interview à CNBC 2012

              • Ca n’empêche pas qu’on enseigne ses découvertes (notamment sur DMS). Ensuite, dans un modèle numérique, la part de cette rétroaction avec le reste des autres mécanismes de régulation peut être minime, c’est là que ça se complique … comme il dit, le modèle global est bien plus compliqué que ce qu’ls pensaient à l’époque … ses bouquins n’en restent pas moins très intéressant. Et ses découvertes « vraies »

            • La teneur ne CO2 dans l’air en détermine la pression partielle qui détermine sa solubilité dans les couches de surfaces de l’océan en fonction de la température de surface (Plus la température est basse, plus la solubilité augmente et inversement). Après, il y a brassage avec les courants et les couches basses ou la température est plus basse et où la solubilité augmente donc encore. L’arctique doit être le plus gros puits de CO2 de la planète alors que les tropiques doivent dégazer en quantité.

              Le CO2 est très soluble dans l’eau. C’est à cause de ça que la catastrophe alternative sensée détruire l’humanité est l’acidification des océans. Mettez un smarties dans votre coca de temps en temps …

              • @Pragmat

                Acidification des océans :
                CO2 + H2O -> H2CO3 -> H+ + HCO3–

                Précipitation des calcaires
                Ca2+ + 2 (HCO3-) -> CaCO3 + CO2 + H2O

                En résumé, en présence d’organismes vivants et d’ions Calcium, le CO2 précipite sous forme de calcaire.
                CO2 + H20 + Ca2+ -> 2H+ + CaCO3

                Exactement l’inverse de l’histoire des smarties dans le coca.

            • « Songez aux taux d’O2 sur Terre »

              Trop de O2, ciel on va brûler…

        • @bbv
           » (…) il y a eu aussi beaucoup de sceptiques concernant la tectonique des plaques, l’héliocentrisme et le darwinisme. Malheureusement ces « conservateurs » ont eu tort. »

          – la tectonique des plaques, il y a toujours des sceptiques, le doute est revenu depuis de récentes découvertes au pôle sud, enfin si on y croit.
          – l’héliocentrisme, ok, bien que depuis on sait que c’est un référentiel comme un autre 🙂
          – darwin, à part la séléction naturelle, le reste n’est absolument pas validé définitivement

          Du coup les climato-sceptiques pourraient très bien avoir raison de douter des affirmations actuelles.

          • Tout à fait. Il se pourrait qu’ils aient raison … ou tort.

            Mais en terme d’eugénisme qui se servait de darwinisme, on pourrait aussi siter le Lyssenkisme, politique ayant refusé le darwinisme en pays communiste. Et qui a mené en un désastre tout aussi navrant

            Sur le changement climatique, comme le dit l’article, il va forcément y avoir des politiques qui vont s’accaparer ça pour imposer leur pouvoir. Mais aussi d’autres qui vont s’accaparer sa négation.

            Donc prudence … car il faut de bons arguments pour s’avancer dans l’arène

            Il y a plusieurs théories qui expliquent la disparition des dinausores (volcanisme, météorite, chaleur). certaines sont scientifiquement testables, d’autres non (ex: la température a augmenté, et les oeufs ont tous donné des femelles, …, …) . Ici, la théorie du GIEC est testable sur les données des décennies précédentes et celles des glaces. Quant le modèle matche, alors des prévisions sont établies, avec des marges d’erreur.

            C’est comme la météo. En libéral, libre à quiconque d’utiliser ces prédictions ! A ce jour, tous les agriculteurs les utilisent, tous les marchands de crème glacée ne s’en passeraient plus … …

            • bbv : « Quant le modèle matche, alors des prévisions sont établies, avec des marges d’erreur. « 

              Justement, en un graphique facilement compréhensible même pour toi, les 73 modèles CMIP du GIEC vs la réalité mesurée:
              http://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/CMIP5-73-models-vs-obs-20N-20S-MT-5-yr-means1.png

              Aucun ne correspond. En Science ça veux dire qu’on jette la théorie à l’origine des modèles et qu’on recommence.

              bdv Il y a plusieurs théories qui expliquent la disparition des dinausores

              « Dinosaures », merci pour eux.

              • Ca n’infirme pas ce que je dis. C’est bien le processus de la science qui est en oeuvre. La météo, des fois, les calculs se trompent, mais de corrections en amélioration, il faut avouer qu’ils ont fait beaucoup de progrès !!

                • bbv : « il faut avouer qu’ils ont fait beaucoup de progrès !! »

                  La climatologie est une science très jeune qui attirait juste un rire poli voici 30 ans alors qu’elle attire des financements massifs actuellement.

                  La Science avance inévitablement, le dogme de l’église catastrophiste malheureusement ne change pas d’un iota ou à la marge. « science is settled »

          • Il y’a eu beaucoup de sceptiques concernant le vitalisme et le phlogistique aussi, et devinez quoi? Il avaient raison.

            C’est vraiment des arguments en carton, ça…

        • « beaucoup de sceptiques concernant la tectonique des plaques, l’héliocentrisme et le darwinisme »

          Anachronisme ! Il est facile ce jours d’affirmer que les sceptiques étaient ceux ci et pas ceux là ! De nombreuses théories existaient pour décrire les continents, le mouvement des astres ou la variétés des espèces.

          Le problème du climat est encore différent : il est étudié non pour la connaissance, mais surtout pour pouvoir agir dans un sens (cf l’article).

          En la matière, les conservateurs sont ceux qui veulent à tout prix stabiliser leurs hypothèses – les modèles – afin d’arriver à le plus vite possible aux solutions qui les intéressent. Tout fait réel contradictoire fera l’objet d’une exception plutôt qu’une remise en cause des acquis, parce que sinon, ce serait repousser d’autant l’action ! Et cela convient parfaitement à tous ceux pour qui le doute est un problème : les politiciens, les hauts fonctionnaires, les industriels, même et surtout tous ceux qui se sentent impuissant à participer à la compréhension de ces phénomènes !

          Que le débat continue ? Mais ce sont les solutions qui ont toujours été le coté le plus intéressant !

          • Si personne n’est d’accord sur les causes, alors comment faire pour choisir les solutions ?

            Au siècles derniers, les hommes se polluaient entre eux via la contamination des eaux par les matières fécales. Qui a décidé d’imposer le tout à l’égoût sinon des scientifiques éclairés ? Pourquoi ne doutons-nous plus de ces solutions à ce jour ? Simplement parce que l’homme attend toujours des désastres pour agir. En société, nous sommes de bien piètres prévisionnistes.

            Que l’homme soit la cause ou non du réchauffement constaté, j’exige du GIEC qu’il annonce des lieux de vie où il sera sûr à 99% qu’il y fera bon vivre dans 100 ans.

            Ainsi libre à chacun d’y déménager, que pensez-vous de cette solution ?

            • « Qui a décidé d’imposer le tout à l’égoût sinon des scientifiques éclairés ? » Les romains, les grecs et les babyloniens avaient déjà le tout à l’égout. Pas besoin d’être un scientifique éclairé pour comprendre que laisser la merde dans la rue, marcher voire se rouler dedans (pour les enfants), c’est pas très bon…

              « En société, nous sommes de bien piètres prévisionnistes.  » C’est très vrai, et la quantité de désastres annoncés qui ne sont pas produit est 10 à 100 fois plus longue que celle des désastres pas annoncés qui se sont produits. Et même pour les désastres réels, la liste des fausses causes et contre lesquelles on s’est prémuni en vain est également 10 fois plus longue que la liste des vraies causes, trop souvent ignorées.
              Mais le principal désastre, c’est que cette interminable histoire d’échecs, ça n’a toujours pas vacciné l’humanité contre sa prétention à connaitre et, 99 fois sur 100, à exiger l’application de « solutions » qui n’en sont pas, et à interdire ou se moquer des vraies solutions !

              • – vous avez raison, j’aurai dû préciser la station d’épuration en aval, mais c’était implicite pour moi. Ca m’aurait amené vers les solutions de séquestation du CO2, mais c’est loupé.

                – Vous auriez l’inventaire détaillé qui vous permet de faire cette statistique de 1/10 et de 99/100 ? Peut-être un site internet ? Et si vous comptez la chute de la station Mire prédite par un artiste, ça ne compte pas ! 😉 Je veux des prédictions scientifiques fausses

                • bbv: « Je veux des prédictions scientifiques fausses »

                  Seul un ignorant complet en Science peut faire une demande aussi ridicule tellement elles sont nombreuses et c’est normal, c’est le mécanisme scientifique qui avance par à coup; hypothèses, postulats, controverses etc. etc.

                  • Vous avez emis des proportions chiffrees. J’attends juste les preuves. C’est tout.

                    • sérieux … vous voulez une proportion de théorie fausse / théorie vraie ? avec combien de décimales ? O_o
                      Bon, si vous y tenez : en science la proportion de vrai (plus précisément : « pas encore faux pour autant qu’on sache ») sur « totalité des théories produites » est de … ZERO ( à 5% près, en comptant généreusement). Demandez à n’importe quel scientifique, il vous dira la même chose. Parce que c’est pas compliqué, TOUS les grands génies scientifiques se sont TOUS trompé, à un moment où à un autre.
                      Newton était alchimiste. Sa mécanique est fausse (même si tout à fait suffisante pour le commun des mortels).
                      Einstein a inventé la « constante cosmologique », puis l’a répudiée parce que c’est un machin « ad hoc » ; et pourtant, ça marche avec. Il croyait que « Dieu ne joue pas au dé » … Et bien si…
                      Kepler était persuadé que le soleil tournait autour de la Terre. il a essayer de le démontrer.
                      Berthelot, le grand chimiste, s’est moqué des atomes.
                      Lord Kelvin a fait un magnifique calcul de l’age de la terre, à base de vitesse de refroidissement ; verdict : au plus quelque 100 ou 200 000 ans. Il était génial, son calcul, encore aujourd’hui on pourrait l’enseigner ; tellement génial que les géologues, qui avaient une estimation 10 fois supérieure avec quelques bonnes raisons, ont préféré s’aligner sur lui et enlever un zéro, et chercher où ils avaient pu se planter. Le seul problème c’est que la radioactivité chauffe et ça, Kelvin ne pouvait pas le savoir vu que la radioactivité n’a été découverte que 20 ans plus tard…
                      Les rayons N ont suscité l’enthousiasme.
                      Le terme « big bang » a été inventé par un scientifique pour se moquer de cette théorie ridicule.
                      Et un de mes préférés, que je cite à tout bout de champ parce qu’il est vraiment fondamental : http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0020124
                      Faire la liste des erreurs est juste impossible et tous les scientifiques le savent. Vous sortez d’où ?

            • bbv : « Qui a décidé d’imposer le tout à l’égoût sinon des scientifiques éclairés ? »

              Votre manque de culture historique et scientifique fait que vous ignorez simplement les innombrables controverses et loupés de la science et de la connaissance.

              bbv : « j’exige du GIEC qu’il annonce des lieux de vie où il sera sûr à 99% qu’il y fera bon vivre dans 100 ans. »

              Arrêtez les feuilletons et ouvrez un livre.

              • Mais il y a aussi de mauvais livre. Lequel est votre livre de chevet? J’essaie juste de reagir en homme libre qui doute. Et qui pense que la science est le moins mauvais procede de prediction, puisqu’il s’appuie sur la refutabilite. Que le giec se trompe, alors au moins il peut revoir sa copie. Savez vous qui finance le giec?

                • bbv : « Et qui pense que la science est le moins mauvais procede de prediction, puisqu’il s’appuie sur la refutabilite. »

                  Moi aussi et mes lectures sont bien trop nombreuses et variées pour que je les garde à mon chevet (je suis passé à la liseuse)

    • Je me suis pose la question aussi. Je ne suis pas sur que l’on puisse maintenant savoir a quelle vitesse la temperature/le CO2 ont evolue il y a 5000 ans ou +.
      On peut se baser sur la taille des cercles des arbres, mais un arbre peut tres bien cesser de grandir parce qu’il fait trop chaud (pas d’eau) plutot que trop froid (moins d’activite).
      Les carottes de glace pareil. Plus on va profond moins je suis sur que la mesure est precise.
      Nous nous faisons aujourd’hui du soucis pour des mesures prises depuis moins de 100 ans…. que le journal Science vient de remettre en question, en nous expliquant que les mesures qui montrent un palier de l’augmentation de temperature peurvent etre reinterpreter pour montrer qu’en fait il n’y a pas de palier.

      • Sur les carottes de glace on s’est rendu compte récemment qu’il y avait migration des gaz et qu’il pouvait y avoir un décalage de 800 ans pour le gaz dans la strate… mais juste avant cette découverte, on était sûr de nous.

        • Si il y a migration du gaz c’est forcement vers le haut donc, si il y a une erreur de 800 ans dans la constatation de l’augmentation du CO², il faut reculer d’autant la date. Ce qui va, de facto, dans le sens que le CO² augmente bien avant l’augmentation des températures.

          Que l’augmentation du CO² suivait et non précédait le réchauffement était une objection de certains sceptiques.

          • Si il y a migration du gaz c’est forcement vers le haut donc

            Pas si évident ❗ Peut-être plus vers le haut que vers le bas…

        • Quand j’avais relevé cette migration des gaz, je m’étais fait plus que largement agressé…

    • bbv : « mais pas d’homme pour cramer charbon, gaz et pétrole, et déforester massivement, ce à une vitesse affolante. »

      11 extinctions massives et une multitude de génocides locaux donnent à penser que la « vitesse affolante due aux homme » est plutôt insignifiante en réalité. Les études du climat n’ont pas l’échantillonnage suffisant pour relater des changement brutaux sur de courte périodes qu’on sait pourtant exister grâces aux écrits des anciens.

      L’apport en CO2 de l’homme n’est que de l’épaisseur d’un cheveux tous les 15 ans sur la longueur d’un terrain de foot soit 9mm sur 100m tous les 1500 ans.

      (3% de 2/1000000 d’augmentation de CO2 par année)

      • Ouaw !

        N’héistez pas à mettre à jour la page de Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mission_de_dioxyde_de_carbone

        sur la partie « contreverse ». Pour cela, il vous faut les sources de vos affirmations (écrits des anciens ???? Apport en CO2 anthopique ???).

        • Je n’ai pas vocation à faire découvrir la science a un type qui n’a visiblement même pas compris les titres des manuel SVT de CE2.

          Renseigne toi sur les émissions naturelle de CO2, la part de l’homme et fait une règle de trois.
          Comme tu as raté histoire aussi renseigne toi sur le minimum de Maunder les écrivains du 17eme, les peintres flamand de la renaissance etc. etc.

          • Soyez sympa, mettez a jour wikipedia. Vous avez l’air d’en connaitre un rayon. Avec les sources. Parce que les ecrivains et les peintres, ca reste quand meme assez artistique, tout ca.

            • wikipedia ? il peut toujours essayer, il se fera reverter dans l’heure. Et bannir si il a l’audace d’insister.

              • Allez un effort. La partie « contreverse » y est pratiquement vide. Si les sources des chiffres qu’il avance sont consultables (généralement un lien vers un doc ou un site), il n’y a aucune raison qu’il se fasse jeter. s’il bidonne, là, on n’y peut rien. Se « renseigner » sur les quantités des émissions anthropiques et les émissions naturelles, moi je ne demande qu’un lien qui me donne les chiffres avérés, avec une référence donnant la publication scientifique qui l’atteste.

                • bbv: « il n’y a aucune raison qu’il se fasse jeter. »

                  On voit que vous débarquez vraiment sur ce sujet, moi ça fait dix ans que je suis dessus.

                  J’ai commencé comme rechauffiste, convaincu comme vous « que la science » etc. etc. Et puis je me suis mis à lire la littérature scientifique pour avoir des arguments pour contrer les sceptiques et c’est à ce moment que j’ai vu le décalage qu’il existait justement entre la science, les études et les conclusions politisée du GIEC.

                  —————————————-
                  Ivar Giaever Prix Nobel de physique s’oppose tout particulièrement aux dévoiements de l’écologie à des fins politiques qu’organisent des individus comme Al Gore, Phil Jones ou James Hansen et des organismes comme le GIEC. Il a ainsi déclaré : « le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion »

              • Il n’y a pas les mêmes chiffres ici, par exemple : http://www.rac-f.org/Le-CO2-d-origine-humaine-est-une

                • « Il n’y a pas les mêmes chiffres ici, par exemple : »

                  Grosso merdo si, mais tu n’as surtout pas compris de quoi on parle.

                  Mon opinion est que tu arrives bien après la bataille avec une culture sur le sujet proche du zéro (donc il faudrait tout te ré-expliquer depuis le début) et qu’il suffit d’attendre que toutes leurs prévisions se cassent la gueule comme elle l’on fait jusqu’à présent (d’où leur changement de terminologie des dernières années.)

                  • Je comprends votre vision de spécialiste. Je comprends l’article avec la récupération politique dangereuse d’une théorie dont les fondements seraient « faux ». Mais mettez-vous à la place de citoyens profanes comme moi, c’est très difficile de se faire une opinion.

                    En contrepoint, la bonne parole serait de donner les résultats de plusieurs modèles climatiques…bref, de les mettre en concurrence! Ainsi ne pas se soumettre à un unique organisme comme le GIEC, source de centralisation, donc de probable future autocratie. Ca se fait en météo! Maintenant il y a plein de sites différents, et même les incultes comme moi peuvent vérifier aisément qu’il y en a de bons et de moins bons.
                    N’y a-t-il pas d’autres « GIEC » dans le monde ?

                    Se porter « contre » la théorie du réchauffement climatique, le profane n’y comprends rien si ce sont des contre-arguments scientifiques comme ceux de l’article, peut-être pertinents, mais dont on ne peut mesurer la proportion dans un modèle global complexe (les termites, ok, mais c’est peut-être insignifiant, vu que ça a toujours existé). Car souvent, un autre site vous dira le contraire. Le citoyen a besoin de preuve que ça ne marche pas, pas d’explications. Le lien que vous m’avez envoyé est un bon début (résultats qui ne matchent pas la réalité), là au moins on a des pistes pour pouvoir « douter ». Devant la complexité, le citoyen a besoin de « simplexité », comme on peut lire dans « Le Macroscope ».

                    Désolé d’être abruti comme 98% des gens (une grossière estimation, ne me demandez pas de sources pour ce chiffre 😉 ). Mais on essaie de glaner des infos comme on peut … et contrepoints.org, c’est pas mal pour recentrer les débats

  • J’ai beaucoup aimé tout le passage sur les CFC et la couche d’ozone.
    L’évaporation de l’eau de mer qui envoie annuellement 300 000 tonnes de chlore dans l’atmosphère (sous forme de chlorure de sodium gazeux ?), c’est un grand moment pour les zygomatiques.
    Sinon pour le reste, un bon gros point Goodwin (Godwin ?) et toujours le même gloubi-boulga qui, même réchauffé (2007 !), reste de la bouillie indigeste.

    • Oui, étonnant hein, l’oxydation des composés chlorés donnent du chlore et vu que 1.9% de l’eau de mer ce sont des ions chlore…

      • Vous pourriez mettre une équation pour édifier le lectorat de CP ? Plutôt que toujours du blabla…

        • C’est très simple : puisque l’eau des océans s’évapore, tout ce qui est dans l’eau s’évapore aussi. C’est valable pour les composants chlorés, comme le sel marin, mais c’est valable aussi – et on l’ignore souvent – pour les poissons. Ainsi, c’est un fait scientifique rarement évoqué que par évaporation, les océans rejettent annuellement 2200 tonnes de poisson dans l’atmosphère. 500 tonnes de krill également, qui en précipitant a tendance à obstruer les conduits de gouttière.

          C’est facile, la science sur Contrepoints.

          Il faudra penser à avertir les exploitants des marais salants de Guérande qu’ils perdent leur temps.

          • Vous vous moquez…mais que savez vous des réactions chimiques cachées dans les océans ?
            En fait, les exploitants des marais salants ne récoltent pas du sel (du chlorure de sodium) mais de la soude caustique (NaOH) issue de l’électrolyse de l’eau de mer. Cette soude caustique réagit avec les pluies acides générées par le chlore dégazé par les océans lors de cette électrolyse et voilà comment on obtient le sel de Guérande.

            • Les clowns sont de sortie, avec l’auguste et le blanc qui s’entrainent mutuellement à se rouler dans leur crasse ignorance et en se moquant de ceux qui rappellent la science : « haha, l’océan envoie 300 000 tonne de chlore par an dans l’atmosphère hahaha et pourquoi pas nous dire que la terre est ronde, et qu’elle tourne, tant qu’on y est ? quelles idées stupides hahaha »

              Pendant ce temps, les scientifique font de la science, et estiment le cycle du chlore
              http://www.meteolafleche.com/Cycles/moleculechlore.html

  • Un petit air rafraîchissant pour tempérer tous les ayatollahs du changement climatique, qui a fait tourner bien des têtes.
    Comme le dit l’article il y a des sages qui ne sont jamais rentrés dans cette monstruosité cette montagne d’imbécillité qui unit certains d’entre nous.
    On aimerait les voir se promener à cheval, prendre leur douche dans la rivière se chauffer dans le cantou avec de vrais bûches, malgré cela il y aurait de la pollution.
    Leur égérie il faut dire n’atteint pas des sommets dans le jardin fermé des intellectuels. Tout le monde a reconnu la papesse des verts qui ne brille pas par la pertinence de ses propos: Cécile Duflot

  • C’est l’aventure auto-régulée (par qui ?), nous sommes sur le seul vaisseau spatial ou on met les pieds : protégé par un bouclier qui fonce à travers l’espace.. Mais silence ! Dans certains pays, cela vaut encore 193 coups de fouets de l’évoquer ou d’y penser.

  • « […] anecdotique comparé aux 300 millions de tonnes que les océans produisent annuellement par simple évaporation de l’eau de mer. »

    Plus c’est énorme, plus ça passe sur Contrepoints. Sans compter les nombreuses autres erreurs factuelles de l’article.

    • Plus énorme que ton ignorance et ta suffisance ?
      http://www.biomind.de/treibhaus/ozonquellen/chlorinecycle6809x1689.pdf
      donne une fourchette de 100 à 800 Tg (1 Tg = Mt) pour ce mécanisme, et un total océan vers atmosphère de 6000 ! Si il y a un reproche à faire à cet article, ce n’est pas d’être énorme, mais de ne l’être pas assez …

      Les autres « erreurs factuelles de l’article » sont aussi du même tonneau, comme d’habitude avec toi ?

      • « un total océan vers atmosphère de 6000 »

        Et un total atmosphère vers océan de 5990 Tg, le reste retournant essentiellement dans la croûte terrestre.

        Or l’article parle bien des « 300 millions de tonnes que les océans produisent annuellement par simple évaporation de l’eau de mer »

        Non, les océans ne « produisent » pas 300 millions de tonnes de chlore, ils en échangent.

        De plus c’est fallacieux de comparer ces échanges à une production industrielle – véritable, celle-là – de composés chlorés.

        Mais comme c’est une comparaison que les pseudo-sceptiques aiment bien faire dans le cadre du cycle du carbone, ça ne m’étonne pas.

        • c’est ça, fait ton malin en jouant sur les mots … comme si ce n’était pas la quantité « énorme » que tu pointais …
          Tu crois tromper qui ? même pas toi, je suis sûr.
          Tu n’a même pas été capable de te renseigner avant de venir faire le kakou, tu n’as pas été capable de simplement pointer poliment la soi-disant erreur avec des références, et maintenant tu n’es toujours pas capable de simplement écrire « oups, je me suis planter, mes excuses », non, tu préfère aller chercher un autre sujet de bisbille à propos d’un abus de langage … que tu commet toi même une ligne plus loin !!! (Parce qu’il n’y a que les supernova qui produisent du chlore, les humains et la nature ne font que le combiner ; alors si tu ne veux pas qu’on dise « produit », et bien… ne l’utilise pas !) .
          Mais comme c’est un procédés minable que les pseudo-scientifique aiment bien utiliser pour éviter tout débat, ça ne m’étonne pas.

          • P : « ’il n’y a que les supernova qui produisent du chlore ».

            NON.

            Faudrait arrêter de s’énerver, ça fait écrire des bêtises.

            • Tiens ? voilà l’autre clown, qui avait cru pouvoir se moquer de conserve avec l’énorme ignare suffisant à coup de sarcastique « les exploitants des marais salants ne récoltent pas du sel (du chlorure de sodium) mais de la soude caustique (NaOH) issue de l’électrolyse de l’eau de mer ». Sauf que justement, pas de bol, l’océan (et plus généralement la nature) n’envoie pas que du chlore pur dans l’atmosphère, mais tout un tas de composé de chlore, dioxines incluses …
              A ta place j’aurai fait profil bas, mais non, il a fallu que tu la ramène…

              faudrait arrêter d’écrire des bêtises, ça fais s’énerver.

              • Un clown faire profil bas ? Et puis quoi encore ?
                Il arrive qu’un clown « méchant » choisisse une personne particulièrement stupide dans l’assistance pour la ridiculiser. Vous remplissez à merveille ce rôle.

                • Me traiter de stupide, ça me fait toujours rire, parce que bon … 🙂
                  plus précisément il arrive qu’un clown choisisse une personne dans l’assistance pour la ridiculiser, avec l’effet inverse puisque c’est lui le clown. Vous remplissez à merveille ce rôle.

          • P: « Tu crois tromper qui ? même pas toi, je suis sûr. »

            Recourir à des artifices de langage comme il le fait quand il est pris la main dans le pot de confiture requière une dose phénoménale de mauvaise foi ou, bien plus probablement une note maximale au Dunning-Kruger.

          • « […] les humains et la nature ne font que le combiner ; alors si tu ne veux pas qu’on dise « produit », et bien… ne l’utilise pas ! »

            C’est pour cela que je parle de production industrielle de _composés_ chlorés (et d’_échange_ naturel de chlore). Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a que l’auteur de l’article qui parle de production de chlore. Il faut lire, chaque mot compte !

        • Bien vu la tromperie sur le Cl. Comme quoi, difficile de se faire une idee juste entre les pro et les anti rechauffement

          • Le problème est que d’une part les « pro réchauffement » pondent des études toujours à charge et bien plus rapidement qu’on ne peut les évaluer et les consolider, et d’autre part qu’au final on empile des couches de suppositions, de modélisations, de calculs souvent approximatifs (paramètres manquants), de projections, d’études d’impact qui ne forment qu’un gigantesque château de cartes. Enlevez une carte et tout s’écroule …

            Même une climatologue renommée comme Judith Curry qui se base sa la fourchette (ou le râteau) de sensibilité climatique admis (et non prouvée) par (une partie de) les physiciens reconnait que l’on a fortement exagéré le RCA et qu’on fait n’importe quoi.

            • C’est pour ça que je soumettais l’idée à Ilmryn d’afficher les résultats des modèles et montrer qu’ils sont bidons, plutôt que d’écrire des articles avec des contre-arguments scientifiques que le profane ne peut comprendre ou vérifier, puis, comme vous dites, qui sont immédiatement critiqués par d’autres spécialistes mieux « institutionnalisés ».

              Pour décider, le citoyen a besoin de preuves … pas d’explications. C’est triste mais c’est comme ça.

              Non au monopole du GIEC !

              • Un modèle n’est pas bidon, c’est juste une mise en forme informatique des idées qu’on a au départ.
                Bien fait, il rend les idées plus clair et permet de les réfuter si le résultat est incompatible avec la réalité observée.
                Mal fait, il masque les hypothèses en emballant les plus douteuses dans un paquet cadeau avec les plus solides. Et quand il est utilisé pour dire « regarder, j’ai mis ces hypothèses que tout le monde admet (*), et voilà le résultat qui pourrait arriver : TReeeeembbbbbblEZ ! », vous savez que vous avez affaire à un escroc. A fortiori quand le type écrit à tout ses copains pour leur dire « effacez vos données les gars, sinon « ils » vont pouvoir contester notre œuvre ».
                (* : en masquant celles que tout le monde n’admet pas …).

                Pour décider, le citoyen n’a pas besoin de preuve dans un premier temps. Les preuves ça vient après plusieurs question préliminaires
                * est-ce qu’on me fait une offre intéressante, ou bien est-ce qu’on exige quelque chose de moi en me menaçant si je reste inerte, et plus encore si je refuse ?
                * est-ce qu’on présente des alternatives en laissant tous le temps de décider avec la possibilité de revenir en arrière (chacun pouvant prendre sa propre décision pour ce qui le concerne), ou bien est-ce qu’on NOUS presse d’adopter TOUS (sans exception), irrévocablement, sans réflexion ni délai, un package prédéfini ?
                * les voix dissidentes : est-ce qu’on les laisse s’exprimer ou bien est-ce qu’on les étouffe le plus possible ? Est-ce qu’on les réfute sur le fond, ou bien est-ce qu’on se contente de les traiter d’ignorants en les comparant à des nazis (« negationnistes »), des empoisonneurs (« vous utilisez les mêmes procédés que les marchand de tabac, d’amiante »), et autre suppôts du grand capital (« vous êtes financés par les frères Koch ») ? Est-ce quelles obtiennent aussi facilement des crédits de recherche que les voix concordantes ?
                * les voix favorables : est-ce que leur carrière, leurs financements, dépendent du fait qu’ils soutiennent la thèse, ou bien peuvent-il librement changer d’avis ?
                * les voix qui ont changé d’avis, qui sont passées d’un camp à l’autre : que disent-elles, qu’est-ce qui les a convaincu ?
                * est-ce qu’on « sensibilise les enfants » dès la maternelle, ou bien est-ce qu’on argumente avec des adultes ?
                * les gens qui sont à fond dans le truc sont-ils d’une sincérité et d’une fiabilité notoire, ou bien les a-t-on déjà vu mentir effrontément ?

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