BD : un bonheur insoutenable

Petite bande dessinée sur un malentendu culturel persistant…

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  • Le biais intellectuel qui est allègrement manipulé par les politiques pour asservir la population, c’est la notion de « on ne peut pas être contre » soit « ONPPEC ». L’utilisation du ONPPEC débouche presque toujours sur des lois liberticides.

    ONPPEC l’égalité
    ONPPEC la liberté
    ONPPEC la planête
    ONPPEC le partage
    ONPPEC la paix
    ONPPEC l’école
    ONPPEC le bonheur

    Plus besoin de débat, plus besoin d’écouter l’opposition, plus besoin d’écouter la rue, c’est simple car ONPPEC !

  • « Par la collectivisation des moyens de production, nous atteindrons le bonheur sur terre. »

    Si on applique l’analyse suivante,
    — sous l’hypothèse H (collectivisation), on peut déduire la conséquence C (bonheur) —
    on pourrait imaginer une suite où les personnages discuteraient autant de C que de H.

    Or dans cette version de l’histoire, pour un des personnages, H est fixé et C est inéluctable. Et le tout est irréversible.

    Cela me fait penser aux discussion sur le RCA : « Science is settled », « Marre des sceptiques », « Passons à l’action! », « Si nous ne faisons rien, ce sera l’enfer ! (avec les prédictions adhoc) ».

  • Excellent exemple de sophisme à la mode collectiviste

    • Oui et ce raisonnement est tellement rapide que l’on pourrait même en faire un syllogisme 2.0
      – Les collectivistes recherchent le bonheur de tous car ils ont un grand cœur.
      – Tu ne recherches pas le collectivisme donc tu recherches le malheur et tu n’as pas de cœur.

      Malheureusement, face à une population de moins en moins instruite, ce genre de stupidité est assimilée instantanément et pour toujours.

      C’est basiquement la malédiction des libéraux.

      •  » Les collectivistes recherchent le bonheur de tous car ils ont un grand cœur. »

        Nan, ils ont 2 coeurs… 1 pour leur argent et 1 pour celui des autres…

  • Pour ceux que ça intéresse, ce qui m’a inspiré ce petit dialogue sont, deux extraits de livres.
    D’abord ce passage de « La Route de la servitude » de F. Hayek :

    « La confusion porte sur rien moins que le concept même de socialisme. Ce terme peut signifier, et sert souvent à définir simplement les idéaux de justice sociale, d’égalité et de sécurité accrues qui sont les fins dernières du socialisme. Mais il signifie aussi la méthode particulière par laquelle la plupart des socialistes espèrent atteindre ces fins, et que bien des gens compétents considèrent comme les seules méthodes par lesquelles elles puissent être pleinement et rapidement atteintes. Dans cette acception, le mot socialisme signifie abolition de l’entreprise privée, de la propriété privée des moyens de production et création d’un système d' »économie planifiée » où le chef d’entreprise travaillant pour un profit est remplacé par un organisme planificateur central.
    Il y a beaucoup de gens qui se donnent à eux-mêmes le nom de socialistes et qui ne se soucient que de la première acception du mot socialisme. Ils croient avec ferveur à ces fins dernières du socialisme, mais ne ne veulent ni ne peuvent comprendre par quels moyens elles pourront être atteintes. Ils se contentent d’être sûrs qu’il faut les atteindre à tout prix.
    […]
    Et la confusion s’est encore aggravée du fait que l’on accuse communément ceux qui refusent les moyens de mépriser les fins. »

    …combiné à ce passage de « La Grande Parade » de J.-F. Revel :

    « Si, par exemple, un libéral dit à un socialiste : « A l’usage, le marché semble être un moins mauvais moyen d’allocation des ressources que la répartition autoritaire et planifiée », le socialiste répond aussitôt : « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Certes ! Qui a jamais soutenu pareille ânerie ? Mais, comme le socialisme, lui, a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. »

    • Bravo GIO pour votre travail, tous les libéraux ici auront compris. Le problème c’est « les autres » (je sais, je sais, comme l’enfer). bon, je résume en mode GAME PLAYER : La compréhension du libéralisme c’est le Level TWO, mais le socialisme c’est le Level ONE !

      Plus on fera entrer de nouveaux gamers Level ONE, plus le socialisme durera.

    • Riche idée que cette BD pour démonter les sophismes ! Next !

    • « Si, par exemple, un libéral dit à un socialiste : « A l’usage, le marché semble être un moins mauvais moyen d’allocation des ressources que la répartition autoritaire et planifiée », le socialiste répond aussitôt : « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Certes ! Qui a jamais soutenu pareille ânerie ? Mais, comme le socialisme, lui, a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. »

      Pire encore… Lorsqu’on montre les échecs du socialisme, ils ont l’audace de dire qu’aucun système n’est parfait… Et que système imparfait contre système imparfait, ils préfèrent encore celui qui a de bonnes intentions…

  • « La propriété privée n’apporte pas le bonheur sur terre »

    Ben si justement : le bonheur ne peut venir que de la propriété privée qui est une manifestation de la liberté :

    Si personne ne respecte les valeurs que je porte au choses et pire, que les gens cherchent à se les approprier ou à nier la valeur des choses, je ne peux être heureux.

    Ce mensonge « l’argent ne fait pas le bonheur » est une manipulation perverse qui cherche à culpabiliser la différence sociale, jouant sur le complexe de supériorité et sur la projection du jugement moral : si vous êtes riche, vous serez détesté et banni.

  • « Un bonheur insoutenable » c’est le titre (en français) d’un remarquable bouquin de science-fiction contre-utopique d’Ira Levin. Pas réédité depuis des lustres, il est hélas difficile de se le procurer.
    Je le conseille pourtant à tous les pseudo défenseurs de la liberté individuelle qui trainent par ici. La fin du roman est parfaitement jubilatoire.

    • Je précise que ce titre attribué à ma planche n’est pas de mon initiative, c’est CP qui a fait ce choix.
      Comme on le voit, j’ai titré « Moyens et Fins »

  • Un Bonheur Insoutenable
    Un bouquin que j’ai adoré lire dans les 70’s …

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