L’idéologie de la gauche française : une baudruche au bord de l’implosion

L’idéologie de gauche est en souffrance, comme le montrent les déchirements de la cléricature socialiste.

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baudruche dégonflée credits coyau (licence creative commons)

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L’idéologie de la gauche française : une baudruche au bord de l’implosion

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 mai 2015
- A +

Il souffle un vent d’espoir sur la France. Non pas que le pays se soit débarrassé de ses vieilles lunes marxistes, non pas qu’il se soit tout d’un coup rabiboché avec le réel. Mais tout de même, le mouvement semble s’être enfin enclenché pour de bon.

On pourrait sans doute dater le début de cette crise « morale » (quoique le mot soit un peu fort) de la gauche à la sortie du livre de Régis Debray, L’erreur de calcul. Ce brûlot imprimé il y a quelques mois seulement sonnait comme un cri de douleur. Lors de son lancement, l’auteur avait violemment déploré combien il estimait dangereuse l’évolution que prenait la gauche en se rapprochant du libéralisme économique. Ce livre était d’autant plus révélateur que lors de ses interviews pour le présenter, Régis Debray se positionnait en ultime défenseur du patrimoine socialiste français. La phrase de Manuel Valls – « J’aime l’entreprise » – l’avait fait hurler, comme suite à une blessure dans sa chair.

Parfaitement symptomatique était d’ailleurs la posture dans son ensemble. Car entre nous, au-delà des mots, aucun observateur honnête n’a pu véritablement rencontrer la moindre preuve formelle de ce soi-disant « virage libéral ». On attend toujours. Il s’agissait donc bien d’un cauchemar, d’un cri du cœur symbolique, d’une sorte d’angoisse de mort idéologique… Figure incontestée de la gauche française, dépositaire iconique de l’héritage socialiste, Régis Debray a été probablement le premier à exprimer de façon aussi clinique son malaise.

Mais d’autres ont suivi, avec sans doute moins de romantisme, mais selon la même espèce de virulence sauvage.

Le combat qui a fait rage entre les réformateurs-velléitaires (comment les nommer tant qu’ils ne sont pas passés à l’acte ?) et les « indignés » ou « frondeurs » (jolis vocables idéalement connotés) au sein du gouvernement avait en effet quelque chose d’épique. N’était-il pas pathétique même de voir s’affronter au sein d’une même équipe, les tenants de l’étatisme, de l’assistanat et de la décroissance, tous ligués contre leur chef hiérarchique, le traitant de misérable libéral ? N’était-il pas ubuesque de les voir s’étriper avec un tandem Valls/Macron qui a jusqu’à présent beaucoup « pêché » par la parole et pratiquement jamais par les actes ?

Idéologie de gauche - Contrepoints449Il faut savourer à sa juste valeur ce clash, qui a bien évidemment sidéré nos voisins européens. À l’instar du cri de Régis Debray, il s’agissait d’un inévitable acting out. Et pour cause. Après des années d’accumulation de contorsions verbales, de fausses postures et de vrais mensonges, la pression ne devenait-elle pas intenable ? Peu à peu, sous les coups de butoir d’un réel indéboulonnable, le choix qui finissait par s’imposer à nos belles âmes gauchistes s’était rendu impossible. C’était soit battre en retraite devant les faits, et accepter sans gloire leur supériorité (ce qui signifiait ravaler par la même occasion des décennies d’hubris idéologique et de sophismes éculés), soit sortir par le haut, en vociférant plus fort encore sa foi gauchiste et son honneur. À l’instar d’un névrosé sous tension, fuyant par le biais d’une vulgaire mais tout aussi efficace formation réactionnelle. Au vu et au su de toute la nation, la soupape de la cocotte minute gauchiste gouvernementale s’était ainsi sacrifiée. Il s’agissait de rendre de toute urgence le dilemme de nouveau supportable. Au moins jusqu’à la prochaine crise.

Les terribles invectives échangées entre Caroline Fourest et Aymeric Caron, deux figures de la gauche française, la semaine dernière dans l’émission partiellement censurée « On n’est pas couchés », sont typiquement de la même veine. Tout comme Qui est Charlie ?, le dernier livre d’Emmanuel Todd qui attaque de plein fouet l’édifice érigé par les socialistes tout autour de « l’esprit du 11 janvier », édifice dont il torpille méthodiquement les fondations.

Ces soubresauts sont autant de furoncles percés, de pustules purulentes éclatées qui trahissent un mouvement tellurique douloureux. L’idéologie gauchiste française est en souffrance. Elle est en fusion sous les crânes de nos moralistes patentés. Des fumerolles de temps en temps s’échappent sous la poussée des explosions de lave incandescente. Ce n’est que le début. De telles manifestations sont appelées à considérablement se multiplier.

Pourquoi ? Parce qu’il est de plus en plus difficile de continuer sur la voie du mensonge et de l’affabulation. Le réel est devenu bien trop pénible et encombrant. L’ampleur du chômage, la violence sociale et religieuse, l’impuissance publique, la morgue gouvernementale, tout cela finit par peser.

À l’image d’un cloaque au sein duquel, du fait de l’accroissement du stress, les rats se comportent de manière agressive et aberrante, la cléricature socialiste devrait continuer de s’entredéchirer de la sorte. Jusqu’à la porte de sortie finale, la défaite électorale aux présidentielles de 2017.

En attendant, puisqu’il n’y a rien d’autre à faire, et qu’il n’y a surtout rien de plus à en espérer (à quoi aura-t-elle servi depuis 2012 ?), profitons sans retenue de ce magnifique spectacle tragi-comique.


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  • On peut profiter du spectacle dès ce matin, avec un autre article sur le même sujet :
    http://www.desinformations.com/a-3839_francois-bayrou-annonce-son-adhesion-au-ps.html

  • bah , quand on touche a son portefeuilles , un socialiste réagit comme les autres , il se rebiffe . Ce ne sont pas des êtres venus d’ailleurs avec que des vertus bibliques , ils mangent et respirent comme nous et faudrait pas trop embêter les français , on a encore le droit de voter et pas qu’avec ses pieds et ils le savent .

  • Vous êtes très dur avec ces gens. Mais, je vous approuve 🙂

  • Le gauchiste version Mai 68 est incapable de considérer le monde autrement que comme un carcan moral, un titanesque combat pour la justice auquel il doit absolument participer.

    Tuer le père dirait Freud, c’est à dire se racheter des lâchetés et compromissions de la honteuse collaboration.

    C’est dur d’être gauchiste : il faut être parfait, irréprochable : juste, bon, généreux, intelligent, humaniste, tolérant, ouvert, partageur, cultivé, créatif, sensible, moderne, progressiste …. tout le temps, partout et dans toute circonstance …

    Bref, il faut être un être parfait …

    « Le gauchiste est le Prométhée du genre humain, l’étincelle divine du génie a de tout temps jailli de son front lumineux; il a toujours allumé à nouveau ce feu qui, sous la forme de la connaissance, éclairait la nuit … Si on le faisait disparaître, une profonde obscurité descendrait sur la Terre, en quelques siècles, la civilisation humaine s’évanouirait et le monde deviendrait un désert. »

    (le texte original ne parle pas de gauchiste mais d’Aryen, il a été écrit par un caporal autrichien moustachu dans les murs de la prison de Landsberg en 1925)

  • On ne peut cependant qu’être inquiet de « l’alternance » de droite quand on voit certains députés UMP qui veulent faire du 12 janvier une journée « d’unité nationale ». Comme quoi le déni du réel n’est pas l’apanage de la gauche.

    • +1 @huger , les droites ne sont que des variantes du même moule

      • C’est probablement vrai, mais au-delà, soit vous « dégommez » rapidement votre président, son gouvernement, (et leurs administrations), soit vous prenez patience en râlant jusqu’à 2017 et vous satisferez d’une droite qui ne vous plaira pas plus! Le reste n’est que paroles lancées au fil du vent!

        Est-il encore utile de « tirer sur l’ambulance »? J’en doute, ça n’a aucun effet, jusqu’à présent!

        Ce matin, on espère attirer (à l’Élysée) l’attention sur la visite « historique » de F. Hollande à Cuba: sauf en France, tout le monde entier s’en fout!

        Et les délégations d’entrepreneurs des autres pays n’ont évidemment pas attendu une « visite officielle » d’un de leurs « officiels » pour commencer à négocier: vous êtes naïfs ou vous faites semblant?

        À moins que vous vous offusquiez encore que des entreprises n’attendent pas sagement que la politique les encourage et leur autorise de commercer!

        Ce serait si mignon! (« Tous ensemble, tous ensemble  !…)

        De plus, histoire de rassurer tout le monde et de se faire bien voir, F. Hollande a déjà fait savoir que la France veillerait personnellement à faire la leçon (comme d’hab!) et à expliquer en détail à Mr Ràul Castro (forcément un « cron », puisque pas « Français »!), ce qu’étaient « les droits de l’homme » afin d’obtenir l’accord de la France, pour jouer dans « la cour des grands »!

        (Un gars qui viendrait chez moi, avec son ami Bouygues et d’autres, pour obtenir des contrats de construction ou de télécom, et qui me donnerait des leçons, je le ferais rapidement reconduire à son avion, quitte à me déclarer malade: Non, mais?!)

        Votre président est intrinsèquement une nuisance!

        De toute façon, ces idéologies complètement dépassées comme ce passé bien moins glorieux qu’on ne l’a enseigné sont sans valeur, dans le monde de maintenant, et le moins fiable de tous les argument!

  • Beau tableau de la déconfiture socialiste. Mais pas d’accord avec votre conclusion , cet épisode pathétique était nécessaire pour déciller les yeux de certaines personnes pour qui le parti socialiste était une déesse de bien et de justice inattaquable. Les idoles n’en finissent pas de tomber , les masques de tomber , c’est une bonne nouvelle .

    • Ne vous réjouissez pas trop vite: oui, la majorité dans la France actuelle, dite « de gauche », constituée essentiellement mais pas exclusivement, du P.S., plus ou moins divisé en « orthodoxes » et « +/-frondeurs », a effectivement perdu beaucoup de sa crédibilité, y compris, dans le socialisme.

      Par contre, il ne faut pas croire pour autant que le socialisme ou « la gauche » se pensent touchées dans leurs idées par cet « interprète » peu doué et d’ailleurs peu soutenu!

      Il y a d’ailleurs fort à parier que si le bilan du quinquennat (?) de F.Hollande se révèle être un échec, ce sera forcément par manque de socialisme et de politique de gauche. (comme l’échec de l’U.R.S.S. n’est dû qu’à un manque de communisme, comme nous l’expliquent les partisans d’une nouvelle tentative).

      Les gens préfèrent croire à leurs propres idées plutôt qu’aux preuves, jugées contestables, de leur application jamais suffisamment fidèle à leurs idées, dans la réalité.

      En cela, les partisans du libéralisme ne font pas exception!

      C’est donc bien la croyance dans la suprématie absolue d’une idéologie qui ne correspond à rien qu’on puisse constater puisque la vie n’est que changements permanents, adaptations, sélections et éventuelles extinctions, alors que les voies empruntées pour survivre se révèlent très différentes, et que c’est bien de ces différences, copiées ou appropriées, que viendra la solution … forcément transitoire!

      Toute croyance, religieuse ou pas (mais y ressemblant beaucoup quand elle devient « absolue »), qui n’est pas capable de s’adapter, finira par disparaitre ou par se cantonner dans un lieu pour un groupe restreint de « fidèles »!

      C’est bien copier les comportements qui fonctionnent et abandonner ceux qui échouent qui permet d’avancer: c’est la seule recette de la survie.
      Corollaire: l’idée qu’on puisse détenir, une fois pour toutes, LA VÉRITÉ, et vouloir l’imposer partout et à tout le monde, est vouée à l’échec.

      Mais bien sûr, Je ne penserais même pas vous demander de penser comme moi!!!
      Vous y perdriez tout votre intérêt à mes yeux!

      • Vous touchez à un des dogmes Français les plus profond. Vous auriez eu zéro au bac de philo version EdNat : il n’existe qu’une seule Vérité !

        L’inverse impliquant (pour faire court) une transcendance (au moins temporelle) en qui résiderait la Vérité (ce qui la rendrait innateignable) cette hypothèse est absolument inadmissible pour nos chers gauchistes.

  • Faut-il acheter un dictionnaire à chaque journaliste pour qu’il parle français ?
    Je ne sais pas comment vous pouvez faire imploser une baudruche. On fait imploser un ancien écran télévision parce qu’il y a du vide à l’intérieur, mais on fait exploser une baudruche.

    • Vous manquez vraiment de poésie (qui se fiche bien de la logique!):
      je comprends bien l’implosion d’une baudruche: oxymore (terme à la mode s’il en est!).

      Une explosion dégage de l’énergie à partir d’un désordre. (ce n’est pas conforme au propos!)

      Une implosion est une destruction endogène touchant ce qui lui est proche. (Ça c’est sans doute plus proche de la pensée de l’auteur: sa conclusion le confirme bien!)

      Une baudruche implose matériellement (le volume de ce qui reste est ridicule par rapport à la baudruche gonflée, mais gonflée de quoi, d’air (ou d’hélium), symbole du « vide » sur cette terre! (D’ailleurs l’air que nous respirons en rejetant du CO2, n’est pas encore taxé, même écologiquement: c’est bien la preuve qu’il n’a pas d’existence légale!)

  • Vous avez raison, il faut être optimiste et rêver à tous ces lendemains qui ne peuvent que réjouir les libéraux: une nième déroute des socialistes de gauche lors des prochaines élections régionales; la honteuse troisième place du PS derrière l’UMP et suprême claque, derrière le FN; l’élimination du PS dès le premier tour de la présidentielle, et l’apothéose, même pour ceux qui ne votent pas socialiste de droite, l’appel du PS à voter pour le candidat de droite. Si c’est Sarko, ce sera encore plus jouissif 🙂

    Le PS, futur Pasok, oh oui, oui, oui …

    • Détrompez-vous!

      Si votre scénario se réalise, la France sera pour longtemps au fond du trou … et la risée de tout l’international: finies les leçons sur « les droits de l’homme » au Qatar ou à Cuba, les leçons d’histoire aux Africains, et autres bêtises prétentieuses du même genre!

      Plus dure sera la chute! Je ne vous la conseille pas et ne vous la souhaite pas du tout, bien au contraire.

      C’est bien votre Vième république qui a (un peu) vieilli mais qui a (beaucoup plus) été utilisée à mauvais escient par des gens qui en ont bien dénaturé le sens, défini par De Gaulle et pour De Gaulle, et personne d’autre!

      À l’exception de G. Pompidou, qui, à sa façon, a montré une fidélité et un courage identiques (avec, peut-être, un bémol pour sa loi « Rothschild »?).

      Voici le problème: Il n’y a pas de concertation vraie, en France, que de la polémique (avec même des gens payés pour ça: c’est devenu un spectacle distrayant, des gladiateurs du verbe, avec, de préférence, une mise à mort!): rien que du noir et du blanc, du pour et du contre, du bon (« comme moi ») ou du mauvais (« pas comme moi »): bref de la polémique sans débat.

      Comme à la télé: on ne vient pas pour « échanger des points de vue » mais pour imposer le sien, en empêchant l’autre de parler, en l’interrompant grossièrement, en disant fréquemment: « il ment » (sans évidemment jamais prononcé le terme!), mais en passant autant, si pas plus de temps à démolir (blesser? tuer?) l’adversaire, son discours, ses arguments qu’à défendre calmement les siens: c’est la totale négation de la communication!

      C’est voulu par le système « gauche-droite » (qui n’a plus aucun sens, ni « gauche » ni « droite »!), mais qui permet par son pendant « majorité-opposition », d’imposer pendant 5 ans, la défense de ses propres intérêts avant que l’ « autre » (unique) fasse de même: tout ça manque quand même d’un minimum d’élégance, de nuance et d’intelligence (dans le sens étymologique ET l’ habituel)!

      Qui peut trouver de l’enthousiasme, là-dedans, sinon, dans une soif de « pouvoir » (dont je me demande encore et toujours si c’est un « trouble psychologique » ou pas, tant ça parait être une telle entorse aux notions de liberté (un peu, puis…), d’égalité (franchement), de fraternité (énormément)! Pour des gens dont c’est le fond de commerce prétendu!)

  • Rien n’a changé. Les socialistes au pouvoir sont toujours accusé de traîtrise par ceux qui préfèrent ne pas mettre les mains dans le cambouis de peur de devoir revoir leur utopie.

    La défaite n’y changera rien. La gauche changera quand l’opinion publique arrêtera de leur donner une once de crédit.

  • Les journalopes de nos merdias, nous ont prévenu : si le FN ou Républicains gagnent les élections, ce sera la révolte des Noirs des banlieues et des Antilles… Qui n’accepteront pas d’être gouvernés par des racistes…
    C’est sûr, si les Noirs sont encore dans les banlieues après 5 ans de règne Socialiste, c’est la faute au racisme de droite…
    S’il y a toujours des quartiers : NOIRS, dans les prisons nauséeuses du Socialisme, avec la bénédiction de merdias…c’est la faute aux autres..
    Les Noirs Grècs, pourront porter plainte contre les Socialos Français qui n’ont pas su comment aider le camarade Sypras ….

  • « Les terribles invectives échangées entre Caroline Fourest et Aymeric Caron, »

    Quand débattent deux gauchos à tendance totalitaire, qui comme Lénine lancent l’anathème sur tous ceux qui ne pensent pas strictement à l’identique d’eux-même, c’est le résultat qu’on obtient. Le plus jouissif c’était de les vois chacun accuser l’autre de bloquer le débat, alors qu’ils fonctionnent exactement de la même façon l’un et l’autre. Ils sont tellement persuadés d’avoir la vérité vraie, que dis-je, d’incarner la vérité morale absolue, qu’il leur était impossible de se décentrer un minimum pour voir que chacun était tout simplement l’autre dans un miroir.

    • Il y a beaucoup de vrai, dans ce que vous dites. Avez vous vu le commentaire de L. Ruquier , dans l’émission de ce 9/5/2015? En fait, C. Fourest n’aurait pas encore gagné en appel (dans son procès pour je ne sais plus quoi) et aurait donc « menti » et donc: « elle ne sera plus jamais invitée Na! ». (Sic! On rêve! Et on règle ses comptes en direct! Quelle vulgarité! Même l’intérêt très réel pour les invités ne suffit pas toujours pour me cogner la médiocrité du reste!)

  • Ne rêvez pas :
    « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »

  • Aymeric Caron, illustre parfaitement ce moralisme dégoulinant de par ses certitudes affichées, il est hors du temps, hors de tous contextes, seuls ses propos sont recevables, ne pas être de son avis, c’est risquer les pires représailles. Que ce genre d’individu vienne à avoir du pouvoir et le régime stalinien passera pour festif.

  • « le dernier livre d’Emmanuel Todd qui attaque de plein fouet l’édifice érigé par les socialistes tout autour de « l’esprit du 11 janvier », édifice dont il torpille méthodiquement les fondations. »

    Todd?

    MDR

  • J’ai adhéré au parti communiste, embarqué par un ami, en 1960. J’ai participé aux réunions de cellule, de section et à toutes les manifs, j’ai vendu l’Humanité dimanche sur les trottoirs de la rue d’Avron à Paris.. Jusqu’au jours où, deux ans après, un placard du local la section s’est ouvert par accident et qu’ai-je vu ? Une bonne douzaine de fusils, quelques mitraillettes, et tout un petit arsenal. Vite, le secrétaire de section s’est précipité, mais trop tard, nous étions deux à avoir vu! Alors, j’ai repassé dans ma tête tout ce que j’avais vécu au cours de ces deux années de militantisme de gauche stalinienne et je me suis aperçu que rien de ce qu’on faisait ou décidait ne reparaissait sous une forme ou sous une autre en retour du comité central! Bref, on nous prenait pour des idiots. Alors, je me suis tiré vite fait de ce système et j’ai définitivement été vacciné anti-socialiste! Aujourd’hui, nous entrons dans un ère stalinienne avec le PS. Alors, avis aux amateurs : prudence! Vous n’êtes pas sortis de l’auberge socialo.

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