Quand de Juniac taille des croupières à Air France

S’il s’en défend corps et âme, Alexandre de Juniac semble être en train de perdre le fil à la tête d’Air France-KLM.

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Airbus A318 Air France (Crédits : Philippe-Noret-AirTeamimages, licence Creative Commons)

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Quand de Juniac taille des croupières à Air France

Publié le 13 mars 2015
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Par Julien Marsan.

Un Airbus A318 d'Air France
Airbus A318 Air France (Crédits : Philippe-Noret-AirTeamimages, licence Creative Commons)

Sans la grève des pilotes, Alexandre de Juniac aurait annoncé des résultats dans le vert pour le groupe Air France-KLM qu’il préside depuis 2013. À la place, l’entreprise accuse près de 200 millions d’euros de pertes pour 2014, soit la sixième année consécutive de déficit. Une performance qui illustre parfaitement la méthode du grand patron : appliquer le plan « Transform » avec un marteau, quitte à se mettre une grande partie de ses quelque 100 000 employés à dos. D’autant que quelques jours avant la publication des chiffres, 800 nouvelles suppressions d’emplois étaient annoncées.

S’il s’en défend corps et âme, Alexandre de Juniac semble être en train de perdre le fil à la tête d’Air France-KLM. En poste depuis moins de deux ans, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde lorsque cette dernière était ministre de l’Économie, Neuilléen passé par Polytechnique, l’ENA et Harvard, défraie la chronique depuis la grève des pilotes de l’automne dernier. La faute à une méthode qui ne fait pas l’unanimité et à des mesures pour le moins brutales de réduction des coûts.

De fait, le plan « Transform » est en train de sérieusement aggraver la fracture entre la direction du groupe et les dizaines de milliers d’employés. Pour réduire la dette colossale de l’entreprise – qui s’élève encore à 5,4 milliards d’euros en 2014 – un important programme visant à l’amélioration de la compétitivité a été mis en place. « Des sacrifices considérables », du propre aveu d’Alexandre de Juniac. Les salariés « ont renoncé à deux semaines de congés, on a raccourci les pauses repas », a-t-il indiqué sur Europe 1.

rené le honzec air franceEt, d’après les annonces du groupe du 13 février dernier, les coupes ne vont pas s’arrêter. 800 nouvelles suppressions de poste – 500 pour les personnels au sol et 300 pour les stewards et hôtesses – ont été décidées, principalement dans les aéroports de province. C’est le troisième plan de départs depuis 2012, les deux premiers ayant réduit les effectifs de 8 000 personnes. Pour Béatrice Lestic, représentante de la CFDT – donc pas le syndicat le plus vindicatif – « c’est un plan concocté dans l’urgence, qui ne correspond pas forcément aux enjeux et n’est pas équitable dans la manière de traiter les différentes catégories de personnel ». Les pilotes, qui ont probablement échaudé la direction d’Air France, sont en effet épargnés.

Par conséquent, c’est dans un climat d’entreprise fortement dégradé que la compagnie aérienne va devoir poursuivre sa stratégie engagée qui, si elle produit des effets économiques réels, ne suscite pas l’engouement le plus total. Outre les gains de compétitivité qui vont donc se poursuivre – « on va engager des négociations avec les organisations professionnelles pour améliorer la productivité. Ça veut dire travailler plus et différemment », a déclaré M. de Juniac – le développement de la controversée filiale low cost Transavia va s’accélérer. Le but est de reconquérir le marché européen où Air France, de par son positionnement de milieu de gamme est battu en brèche à la fois par les compagnies luxueuses et celles cassant les prix. À cet égard, les discussions avec les pilotes, qui ne sont pas terminées dans ce domaine, risquent d’être folkloriques.

De quoi faire monter la pression sur le PDG du groupe. Interpellé de toutes parts, il a dû essuyer une mauvaise presse de la part du responsable UMP Bruno Le Maire, passablement irrité d’avoir mis 20 heures pour accomplir un Paris – New York alors que la compagnie a multiplié les couacs. Tout comme, a révélé Le Figaro, a-t-il dû dépêcher le patron d’Air France, Frédéric Gagey, pour aller rassurer les partenaires néerlandais de KLM, qui ont le sentiment de n’être présents dans le groupe que pour épurer les comptes de la partie française. Le projet de « réorganisation de la gestion de la trésorerie du groupe » – comprendre mutualisation – a en effet provoqué un déluge de critiques aux Pays-Bas.

L’année 2015 s’annonce donc particulièrement cruciale alors qu’Alexandre de Juniac se refuse à tout objectif de performance, a revu à la baisse le rythme de la diminution de la dette et a officialisé la réduction des achats d’avions. Premier effet : une baisse du cours de bourse du groupe de 5% le 19 février.

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  • On se doute que le personnel d’ Air France, habitué pendant des décennies à vivre comme des nababs relatifs (pléthore de personnels, salaires très au dessus de la moyenne, même des grandes compagnies aériennes) n’ apprécie pas de devoir se restreindre. Et le fait copieusement savoir…
    C’est le lot de beaucoup de monde, actuellement. S’ ils préfèrent que la compagnie aille au tapis, définitivement, pour ensuite aller émarger chez Polemploy…

    • Ils préfèrent être renfloué avec votre pognon !

      C’est bien là le problème …

    • Je suis salarié d’Air France depuis plus d’une dizaine d’années et pourtant je ne vis pas comme un nabab. J’ai bon être cadre, mon salaire est dans la moyenne basse de ma profession en France et 30% inférieur à ce qui peut se faire chez certains sous traitements de la compagnie.
      Il ne faut pas s’imaginer que tous les personnels sont traités comme les navigants qui correspondent assez bien à la description que vous faites.
      Pour ma part, et contrairement à ce que dit l’article, je soutien la plus part des actions entreprises par Alexandre De Juniac tout comme nombres de mes collègues. Et pour être tout à fait honnêtes, je trouve qu’il est même trop timide sur certains points, dommage qu’il ne se soit pas inspiré du patron de Quantas, lors de la grève des pilotes.

      • Air France Too big to fail !

        Tous les efforts et la bonne volonté du personnel (et le réalisme de leurs syndicats !) pourra à tout moment être ruiné par la corporation des pilotes (et leur syndicat particulier). Cette corporation qui joue ses intérêts catégoriels contre ceux du reste du personnel, est bien trop puissante par rapport à la Direction. Tant que la faillite et la fermeture de la compagnie ne sera pas la conséquence d’une grève excessive des pilotes, Air France sera en déficits et risque de finir comme la SNCM !

        Y a-t-il une autre solution que le démantèlement d’Air France en plusieurs compagnie concurrentes ? Pour les personnels au sol, ou commerciaux, si les pilotes demeurent trop gourmands, ils ne mettrons plus en péril qu’une des compagnies-filles, et pas l’essentiel du pavillon France. Démantelez ! Vendez !

      • Précision utile, c’est vrai qu’on oublie parfois que c’est une catégorie et pas l’ensemble du personnel qui prend la compagnie pour un fromage a se partager.

  • De Juniac n’est peut-être pas l’homme qu’il faut pour redresser la situation, mais avec le personnel qu’il y a à Air France, je ne vois pas comment il pourrait la faire empirer. Encore une boite qui fonctionne comme un service public !

    • « Encore une boite qui fonctionne comme un service public ! »

      Pas d’accord. Air France est en concurrence frontale avec les autres compagnies. Ils font régulièrement des efforts en matière de tarifs, de promotions, d’animation commerciale. Leurs services au sol et à bord sont très corrects. Transavia se défend très bien dans le segment des low-costs.

      La principale difficulté ne vient pas du personnel, mais de la culture d’entreprise héritée de l’époque glorieuse où Air France était LA compagnie nationale, en situation de monople, avec un style luxueux et les coûts qui allaient avec. Le changement a été difficile à gérer et ce n’est pas fini. Je salue le courage de Juniac qui résiste à a pression des politiques et des syndicats pour ramener les récalcitrants à la réalité.

      • C’est pas le personnel, c’est la culture d’entreprise ! Culture qui se perpétue contre le gré du personnel, hein ? On est dans le secteur compétitif, mais à part dans la structure juridique, qui le voit ? Quel client voit un comportement semblable à celui des concurrents privés ? Qui aurait l’idée de prendre les trucs qui marchent chez Transavia et de les généraliser à Air France ? Ca n’avait pas été fait avec Britair non plus…

    • C’est un peu long, mais voici un échange FB entre salariés AF sur ce fameux vol de 20h.
      Sidérant mépris du client, déconnection totale avec la réalité, puis petites discussions sur les avantages en nature (payes par le client mais ca on s’en fout)
      On peut évidemment discuter de la méthode, de l’homme, mais avec un état d’esprit pareil, c’est peine perdue. Il n’y a aucune culture client dans cette boutique.

      Y’a qu’à continuer de râler…. S’arrêter parce sinon est fatigué c’est pas normal…les râleurs râlent…, les morts ne râlent plus….
      Un pilote c’est un être humain putain!!!
      Râlez râlez vous êtes vivants vous pouvez encore vous le permettre …

      En plus ils mentent honteusement. Il n’est nul.question de pause syndicale c’est n’importe quoi

      Je le sais j’avais un pote sur le vol…. C’est AF qui a imposé au pilote de s’arrêter et ensuite il ont eu un problème technique à Manchester ( problème de porte ) puis il m’a dit que concernant les UM ils ont appelés 6 fois tous les parents pour les ..

      On les a mit au courant pour le probleme technique aussi Johanne Ils ont été en « manque » d’info durant environ 1:30 à Manchester, le temps que l’équipage PNT de reserve à Paris arrive!… Qu’est ce qu’on pouvait leur dire d’autre a part ca!…. Nous même n’avions pas plus d’infos!….

      Eh Ben c’est des cons!!! Et je te fais de gros bisou… Moi je pars aujourd’hui à capetown et j’emmène ma mère!!
      À bientôt

      Tu seras avec une collegue de la 007 Elle emmène son mari et son fils je crois!… Bon courage, profites en bien! Bisous

      Vous avez du bol. Je suis cloué à la maison avec une sciatique. Mon Dda à sauté. D’ailleurs tout à sauté. Suis en arrêt jusqu’au 28

      Un gros bisou à toi David…. Eh oui on devient vieux!!! Repose toi bien

      Merci Stan gros bisou et dodo!!!!

  • A de Juniac a résolument repositionné la compagnie française au niveau des grandes compagnies mondiales en terme de qualité de l’offre. C’était cela ou mourir. Oui les équipes doivent faire des efforts, mais s’il n’en font pas la compagnie risque tout simplement de disparaitre. La concurrence est mondiale et ce n’est pas en cherchant a ne rien changer et en conservant des avantages ( notamment en terme de rémunération et d’heures de travail) qui n’existent plus dans les autres compagnies que Air France assurera sa survie. Les compagnies du moyen orient, turkish airlines, les compagnies low cost ont changé la donne , en bien ou en mal, mais elles sont une réalité !

  • Nicolas Sarkozy avait dit que « De Juniac n’était pas assez intelligent pour être le patron d’AF »… C’est vérifié.
    Quand Lufthansa fait 10 jours de grève par an depuis 3 ans, le coût est de 120 m€…
    Quand AF fait 15 jours de grève en 15 ans (…Toujours en grève?), le coût est de 500 m€…!?
    Cherchez l’erreur.
    De Juniac est un politique, il n’a aucune compétence en management. Les hollandais l’ont bien compris. D’ailleurs le patron de KLM a été viré par Juju pour avoir désapprouvé son attitude lors de la grève.
    Aucun des vrais handicaps d’AF n’est abordé par les plans successifs (imposition du groupe, financement des avions, présence des commis de l’état au conseil d’administration, surtaxes franco-françaises, etc…)

    Quand aux conditions de nababs des personnels d’AF, seul les imbéciles peuvent encore affirmer de telles choses.

    • CDBSam: « Quand AF fait 15 jours de grève en 15 ans (…Toujours en grève?) »

      15 jours c’est sur les 6 derniers mois.

  • Amusant, l’auteur de cet article.
    Amusant de vouloir taper sur Jubiac, grosse brute épaisse incapable de traiter le personnel d’Air France avec la douceur et la mansuétude que nécessitent les employés.
    Pourquoi omet-il de parler de la prise de position du ministre des transports de Hollande, qui soutenait en sous-main les pilotes, alors qu’il ferraillait avec le syndicat des pilotes?
    Le gouvernement lui demande de redresser la situation, mais le poignarde dans le dos. Une constante de la duplicité du pouvoir socialiste.
    Il n’a pas cherché à ménager ces pauvres pilotes traumatisés par tant de brutalité? L’auteur oublie allègrement la morgue et le mépris de ces gens envers les usagers, les grèves à répétition insupportables lors des départs en vacances, les milliers de familles en détresse dans les halls des aéroports pendant que ces gens imposaient leur diktat, sans aucune considération pour ces cochons de payeurs.
    Air France? des pilotes payés 50% plus cher qu’ailleurs, des horaires de travail de 65 h/mois en moyenne quand ailleurs cela monte à 90 h/mois, des temps de repos double que dans les autres compagnies, une impunité totale en cas de faute professionnelle (voir le nombre d’ouvrages publiés dans la presse), et summum de tous ces avantages, non exhaustifs, la compagnie était classée en 37ème position, en 2013 (de mémoire, à vérifier), au niveau de la sécurité parmi les grandes compagnies mondiales, y compris low-coast.
    Le dernier exemple en date, un pilote d’AF abandonnant son avion et ses passagers en Angleterre, sans crier gare, sans se soucier des passagers, est typique de cet état d’esprit. Oh bien sûr, de bonnes âmes sont venues nous expliquer, à nous pauvres béotiens, que la règlementation internationale était ainsi faite , et qu’il n’avait pas le choix.
    Foutaises. En commandant responsable il avait le choix, soit de ne pas décoller car il savait qu’il allait dépasser son quota d’heures, et s’il ne le savait pas c’est encore plus grave, soit il accélérait l’avion pour rattraper les malheureuses 20 mn qui lui manquaient, chose courante dans le métier.
    De toutes les façons, en tant que commandant de bord, il était responsable de l’avion et des passagers.
    C’est vrai partout ailleurs, mais pas chez AF. Pas chez les syndicats français.
    Air France fait tout ce qu’il faut pour crever, et l’expression « couper la branche sur… » est tout à fait appropriée.

    • Winch +1000 ! Je connais très bien les compagnies du Golfe et je peux vous dire que la comparaison (benchmarking) avec Air France est terrifiante. Sauf à procéder à une restructuration majeure très rapidement la survie d’Air France est tout sauf assurée….

    • +1
      Merci, j’avais complètement oublié le role du ministre des transports lors de la grève des pilotes.
      AF n’a absolument aucun chance de rattraper son retard vis a vis de Emirates.
      Les autres poids lourds européens du secteur vont souffrir, mais survivront.
      En revanche, je ne peux être d’accord avec les subventions publiques que reçoivent Emirates, entre autres, et qui rend toute comparaison assez malhonnête.

  • si cette compagnie coule quelle importance ,il y a des autres compagnies bien gerees qui sont prete a prendre la releve ,il faut liquider les canards boiteux …

  • Voilà un article collector que ne renierait surement pas un fonctionnaire socialiste. On tape sur le PDG qui essaye de réformer cette sinécure syndicale, repère de fonctionnaires (ou assimilés), fromage pour politiciens de tous bords. Évidemment nombreux ont été ceux qui ont essayé de réformer et restructurer Air France sans casser d’œufs. Mais les lobbies, freins divers politiques, hauts fonctionnaires, syndicaux empêchent toute remise en cause des privilèges archaïques. La vérité est que c’est impossible en France avec l’oligarchie gauchisante au pouvoir depuis 40 ans. Tout patron qui tentera de réformer Air France se verra confronté aux mêmes difficultés qu’un type qui essaye de quitter son slip par la tête. Et la compagnie ira à la faillite et ce qu’il en restera passera sous contrôle étranger…

    • Contrepoint nous fait une petite crise de socialisme, ça devrait passer avec un bon bouillon et une nuit de sommeil.

  • Monsieur Begoügne de Juniac, grand commis de l’Etat, ne traite pas :
    – Le siphonnage des ressources d’Air France par l’Etat, à travers ADP et sa honteuse double comptabilité
    – La taxe Chirac, portée à 70% par Air France
    – Les 42 milliards de $ de subventions recues par les companies du Golfe
    – Les droits de traffic européens accordés à ces compagnies d’Etat, qui par ailleurs emploient des esclaves pakistanais pour leurs constructions et opérations locales

  • Concurrence avant tout !
    Le pb principal d’Air France comme Aéroport de Paris n’est pas le syndicalisme mais le corporatisme. La différence c’est que seuls les pilotes dans une compagnie aérienne, et seuls les contrôleurs aériens dans une aéroport ont la faculté de bloquer ou de retarder les vols. Ceci au détriment de tous le monde : leurs collègues salariés, leurs clients, leurs actionnaires et les contribuables.fr.
    Sans compter Paris et la France comme place de business et de tourisme.

    Aéroport de Paris étant une infrastructure unique, limiter le droit de grève par le préavis, ou la réquisition est légal et légitime. Pour Air France il faut la démanteler en plusieurs petites compagnie plus rentables, les pilotes ne pourraient planter que leur propre compagnie, et se faire bouffer leur poste bien payé par la concurrence lorsqu’il abusent du droit de grève. Ces compagnies-filles pourraient nouer des partenariats pour mutualiser des coûts et étoffer leur offre commerciale.

  • J’en vois ici qui dénoncent les subventions offertes par leurs gouvernement aux compagnies des pays du Golfe. J’en suis assis ! Ca permet de voyager aux frais du contribuable (si l’on peut dire) de ces pays, et vous voudriez qu’on se plaigne que ça n’est pas à ceux de nos propres contribuables ? Vous avez fumé quoi ?

  • AF si tu veux être considéré comme le dernier des chiens, voyage en business, une fois et tu es dégoûté. Je dirige une compagnie pour laquelle les cadres doivent se déplacer plusieurs fois par an en grandes distances, AF est rayée à jamais de nos transporteurs..Pour 18 grands voyageurs ! Idem pour LUFTHANSA. Vive Emirates, Turkish airlines et autre AEROFLOT.

  • C’est dur l’apprentissage de la concurrence, surtout quand l’Etat s’en mêle…

  • Juniac, si vous voulez bien, Machin

  • Article surprenant. Contrepoints en porte-parole des syndicats ?

  • Pour l’instant AdJ fait feu de tous bois en vue de la réunion du Comité de nomination qui doit se tenir en début de semaine prochaine préalablement à l’AG des actionnaires qui est prévue en mai prochain…
    C’est ce qui explique les multiples déclarations plus ou moins heureuses de ces jours ci et quelques « arrangements » avec la réalité.

    • … Comme n’en témoignent pas les innombrables commentaires aussi inappropriés que l’article qui prétend démystifier une problématique bien plus complexe et nuancée à laquelle doivent faire face les dirigeants d’AF ET leurs salariés ….

  • J’ai travaillé 35 ans à Air France….. Expatrié pendant tout ce temps j’ai pu voir l’efficacité de cette compagnie qui était extrêmement respectée par nos concurrents J’ai été personnellement président du BAR (Board of Airlines Representatives ) pour la Yougoslavie,Roumanie ,Bulgarie et je puis vous assurer que nos décisions faisaient autorité….. Je suis un vieux retraité et la politique de Monsieur De Jugniac. me semble ambitieuse ….. Il veut faire d’Air France non pas une des premières compagnies mondiales mais LA PREMIERE….. Cette ambition était la notre il y a 40 ans et je puis assurer que pendant mon séjour aux ETATS UNIS de 1953 à 1956 Air France était aux USA et de loin la première compagnie Transatlantique….. IL était de bon ton de prendre le Parisien Spécial pour aller à Paris diner au Ritz…. Des journalistes de premier plan ont écrit des articles dithyrambiques sur le voyage avec Air France Les problèmes étaient déjà les mêmes avec les PN Seigneurs de l’Atlantique qui comme aujourd’hui ont des salaires de PDG avec une mentalité d’ouvrier non qualifié….! En tout cas comme je continue a voyager assidument je constate une amélioration sans précédent du service à bord….et je suis ravi d’être souvent refusé sur un vol complet….!

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