Abandonner l’illusion fiscale

Qu’est-ce que l’illusion fiscale et pourquoi il convient de l’abandonner.

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Abandonner l’illusion fiscale

Publié le 26 janvier 2015
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Par Sylvain Fontanimgscan contrepoints 2013658 fiscalité impôts taxes

Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation,
l’une est par les armes, l’autre par la dette. — John Adams

Le concept d’illusion fiscale peut se définir comme l’écart, volontairement caché par les autorités publiques, entre le coût et l’effet d’une action étatique. Il est très dommageable pour une société que ce concept soit méconnu du citoyen-contribuable.

Toutefois, cette méconnaissance s’explique par la volonté des dirigeants de l’entretenir.

En effet, comme disait Colbert :

Tout l‘art du bon gouvernement consiste à plumer l’oie de façon à obtenir le maximum de plumes avec le minimum de cris.

Ainsi, en matière de fiscalité, le but premier des politiciens est de :

  • créer l’illusion que les impôts et les taxes des contribuables sont moindres que la réalité,
  • créer l’illusion que les avantages obtenus par la population seraient plus grands que la réalité.

Ainsi, le système fiscal des pays démocratiques présente des caractéristiques consistant à :

  • faire coïncider l’impôt avec des événements heureux ou malheureux,
  • faire passer l’impôt pour temporaire et marginal,
  • préférer les taxes et impôts indirects,
  • utiliser des monopoles pour générer des revenus,
  • tenter de collecter des taxes et impôts sous forme de paiements périodiques modestes,
  • brouiller la présentation des comptes.

En outre, l’action politique qui sous-tend l’action fiscale cherche toujours à se légitimer en utilisant la rhétorique de la justice sociale, permettant ainsi de couper court à tout débat contradictoire sur le bien-fondé de la ponction fiscale. De plus, le gouvernement n’a pas intérêt à ce qu’il soit possible de mesurer l’efficacité économique des dépenses publiques issues de la fiscalité car cela induirait d’être capable de dire qui supporte le poids de telle ou telle dépense publique, mettant alors en évidence la profonde inégalité de la fiscalité.

Dans ce cadre, l’impôt a un effet négatif en constituant un détournement de richesse depuis des dépenses productives utiles à la collectivité vers des dépenses improductives dont chacun tente de tirer profit. En d’autres termes, au lieu de laisser les individus arbitrer leurs dépenses en fonction de leurs besoins en orientant cette dépense vers des activités compétitives et créatrices de richesses, l’illusion fiscale tend à accroître les dépenses improductives en drainant les recettes issues de la fiscalité vers des dépenses clientélistes visant non pas à créer des richesses mais à maintenir un statu quo des pouvoirs en flattant un électorat et en garantissant les rentes de situations liées à des statuts ou des marchés captifs.

Au-delà même des considérations économiques pures telles que la création de rentes de situation et d’un cercle vicieux de la dette qui obère mécaniquement la croissance potentielle d’un pays, cette mécanique de l’illusion fiscale légitimée par le principe de justice sociale entraîne irrémédiablement vers des régimes de plus en plus liberticides.

imgscan contrepoints503 Friedman HollandeEn effet, l’interventionnisme de l’État permet à ceux qui n’en subiront pas les conséquences de décider à la place de personnes réduites à la passivité. Le décideur public utilise la recette issue de la spoliation légale de manière non-optimale car ce n’est pas son argent qu’il dépense. De même, le citoyen passif ne peut pas prendre en compte les coûts et les avantages d’une décision sur laquelle il n’a pas de prise. Il ne peut rechercher que les moyens de s’y adapter.

Dans ce cadre, la simple évocation des quatre manières de dépenser l’argent selon Milton Friedmant permet instinctivement de comprendre l’irresponsabilité et le manque d’efficacité produits par un niveau d’étatisme élevé :

  • dépenser son propre argent pour soi-même,
  • dépenser son propre argent pour les autres,
  • dépenser pour soi-même l’argent des autres,
  • dépenser pour les autres l’argent des autres.

In fine, l’illusion fiscale amène les individus à ne plus avoir la liberté de choisir eux-mêmes leur propre vie, ils délèguent de facto ce choix à une classe sociale dirigeante (au sens marxiste du terme). Avec l’argent du contribuable-citoyen, les dirigeants politiques décident ainsi au nom de ce même contribuable ce que doit être sa retraite, ses soins, son école, son contrat de travail, etc. Les individus sont alors dépossédés légalement de leur libre arbitre sur tout un ensemble de choix qui devraient pourtant leur revenir.

Les hommes politiques chercheront toujours à produire de l’illusion fiscale. Par exemple, ils chercheront systématiquement à faire croire à la majorité de l’électorat qu’elle ne paie pas d’impôts, parce qu’ils infligent de façon visible des impôts spécifiques à une minorité. En d’autres termes, cela revient à toujours porter l’attention sur la main qui donne, tout en dissimulant soigneusement la main qui prend ; où la première doit nécessairement donner moins que la seconde ne prend. Par conséquent, le niveau d’étatisme constitue en soi une illustration historique du phénomène d’illusion fiscale.

Dès lors, il serait vain de croire que l’abandon de l’illusion fiscale peut provenir d’un système qui profite de ce phénomène et dont l’utilisation est consubstantielle à son fonctionnement.

En effet, la rupture avec l’illusion fiscale constituerait certes une décision politique courageuse, mais cela correspondrait également à une décision létale pour le pouvoir qui la prendrait. En outre, même dans l’hypothèse où la classe politique conviendrait collectivement de la nécessité pour l’intérêt général d’abandonner l’illusion fiscale, il n’en demeurerait pas moins que cela prendrait un temps nécessairement très long. Car dans un système centralisé, où les parties prenantes sont multiples et les risques de frictions profondes sont très élevés, le temps que la décision descende la pyramide étatique, législative puis juridique jusqu’à l’économie réelle, la vie sociale et sociétale, il est très probable que l’esprit de concorde qui aura présidé à cette décision aura disparu et que les tentations délétères seront réapparues.

imgscan contrepoints 839 - exil fiscalAinsi, si aucune solution consensuelle ne peut émerger, seule la brutalité peut réussir à débloquer la situation.

Dans ce cadre, seules deux solutions peuvent conduire à abandonner l’illusion fiscale.

Soit le système implose car les conditions de son financement ne sont plus réunies (non consentement à l’impôt, refus des investisseurs internationaux d’acheter la dette souveraine à des taux non-prohibitifs…).

Soit le pays se vide (littéralement – à l’étranger – ou allégoriquement – démotivation) de sa population qui ne supporterait plus cette spoliation organisée au profit d’intérêts particuliers de court terme. Cette mécanique se traduisant in fine par sacrifier l’emploi privé, ainsi que les jeunes et futures générations, sur lesquelles porte le poids de ce système.

Dans les deux cas, les dirigeants devront revoir leur modus operandi fiscal et politique, sans quoi ils courraient le risque d’une guerre ou d’une révolution.


Ce texte de Sylvain Fontan est tiré de l’ouvrage à rédaction collective intitulé Libres !!

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  • Les cachotteries de l’impôt composé intentionnellement de multiples prélèvements pour éviter la connaissance du coût global, la légitimation de l’impôt par la rhétorique de la justice sociale,
    tout cela est évidemment interdit par l’article 13 de la déclaration de 1789 qui énonce :
    ART. 13. — Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
    Donc l’impôt doit être impérativement avec un seul taux de prélèvement et le même pour tous et doit porter exclusivement sur les revenus en leur étant proportionnel, et il doit porter exclusivement sur les dépenses d’administration et de force publique.

    La loi est donc depuis longtemps bafouée, le taux est actuellement d’environ 62 % de que dépense un employeur pour le salarié alors qu’un fonctionnaire pour 10 citoyens serait une proportion raisonnable.
    Personne ne sera capable humainement de faire plier les politiques et les administrations dans ce sens, ce qui montre que c’est le Dieu du ciel qui doit maintenant s’en mêler pour rétablir les bonnes proportions conformes à la Constitution conformément à ce que dit Esaïe 30 :30-33.

  • Article lumineux qui resume le mal de nos societes! Merci

    • +1
      Je ne vois pas d’autre moyen que l’instauration et l’utilisation du référendum pour s’en sortir, avec interdiction de grèves ou manifs quand le peuple a décidé.
      Chaque décision prise dans le bon sens va en effet heurter les différents intérêts catégoriels et les pousser à réagir conformément à leur pouvoir de nuisance.
      Vive la majorité silencieuse! (qui elle, n’a pas de pouvoir de nuisance)

  • la position de la cuillère ?

  • Si je peux me permetre une remarque a l’attention de la redaction de contrepoints, vous avez tort de mettre en image cet article avec une image d’un graphique sur la page centrale. Ca ne reflete pas le contenu de facon appropriee, et ca peut faire fuir certains lecteurs…

  • Vous dites : « le gouvernement n’a pas intérêt à ce qu’il soit possible de mesurer l’efficacité économique des dépenses publiques issues de la fiscalité », pourtant dans les régimes démocratiques, il existe des organismes de contrôle de la dépense publique (le premier qui vient à l’esprit est la cour des comptes). D’ailleurs depuis 20 ans, on voit de plus en plus d’indicateurs sur la performance de l’action publique (dont la pertinence et la rigueur peuvent d’ailleurs quelquefois être interrogés).

    Vous prétendez également que « l’impôt a un effet négatif en constituant un détournement de richesse depuis des dépenses productives utiles à la collectivité vers des dépenses improductives ». Une façon de déterminer une dépense improductive est de déterminer si la dépense n’existait pas, nous ne serions pas dans une situation pire que si la dépense a lieu. Avec ce mode d’évaluation on peut trouver des dépenses improductives dans le secteur marchand, par exemple lorsque j’achète une produit, je paie pour le service publicitaire, or pour moi cette dépense est improductive car si elle n’existait pas je ne serais pas dans une situation pire. Il existe une étude britannique très intéressante intitulée A Bit rich qui montre qu’un publicitaire, un conseille fiscal ou un trader coûte plus cher qu’ils ne rapportent à la société ce qui est l’inverse d’une infirmière ou même d’un agent d’entretien d’hôpital (emplois pourtant souvent publics). Plus généralement, on peut se demander en quoi les dépenses d’éducation, de police, de justice, de santé seraient improductives.

    L’argument de l’impôt liberticide ne tient pas empiriquement. En effet, une étude d’André Barilari et Thomas Brand montre une corrélation positive entre le niveau des prélèvements obligatoires et le niveau de libertés individuelles prouvant ainsi la validité de la règle énoncée par Montesquieu : « on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente ».

    • Bonjour, gdjs,

      gdjs: « pourtant dans les régimes démocratiques, il existe des organismes de contrôle de la dépense publique »

      Dont les rapports finissent invariablement à la poubelle. (je soupconne que les décideurs ne les lisent même pas)

      gdjs: « Avec ce mode d’évaluation on peut trouver des dépenses improductives dans le secteur marchand »

      L’énorme différence c’est que le client a le droit de décider de ne pas acheter un produit s’il estime que la valeur ne vaut pas le bien. Et quand une entreprise déconne trop elle disparait et elle est remplacée par plus efficace qu’elle. C’est la « destruction créatrice » de Shumpeter.

      Avec l’état, quel que soit la valeur du service vous devez payer, et si une branche de l’état fait n’importe quoi elle ne disparait absolument pas pour être remplacée par plus efficace. Elle a même tendance à grossir au fur et à mesure qu’on lui adjoint des ressources pour « corriger les défauts ».

      Si vous avez lu les rapports de la cour des comptes, vous savez quel est l’état de la dépense publique en France: C’est la grande bouffe dans les hautes sphères, les corporations se servent grassement et les petites-mains touchent des peanuts mais sont de plus en plus nombreuses. (bonne clientèle électorale)

      Sans quasi rien toucher, l’ifrap avance même qu’on pourrait économiser 65 milliards d’un claquement de doigts. Par exemple dans les subventions aux associations, comme celle qui s’occupe « des tickets restau des fonctionnaires de l’administration fiscale » et qui touche 28 millions par année… !???

    • gdjs: « En effet, une étude d’André Barilari et Thomas Brand montre une corrélation positive entre le niveau des prélèvements obligatoires et le niveau de libertés individuelles »

      L’aspirine a aussi ce genre de corrélation avec la santé mais a haute dose elle tue (et pas qu’un peu)

      J’aimerais bien voir cette étude, parce que la richesse individuelle c’est la liberté, hors si vous me donnez tout votre argent et que je décide de tout à votre place vous n’avez plus aucune liberté. A 0% il n’y a pas de police, pas de justice, la liberté n’est pas bonne on est d’accord, mais la police la justice et les routes n’occupent que 6% du budget. Ou part le reste ?

      La Suisse s’en sort parfaitement avec bien moins d’impots ? (3.5% de chômage, 40% de dettes, tous les comptes sociaux dans le vert).

      Je dirais en conclusion que le taux d’impot ne peut de toute façon pas dépasser un certain niveau avant de devenir liberticide et qu’en dessous tout dépend de la manière de le dépenser: sous étroit contrôle démocratique comme dans les pays du nord .. ou pas comme dans les pays du sud.

      • Bonjour,
        Ce qui compte c’est que ces rapports sont publics, chacun peut les consulter. Ensuite, que les décideurs n’en tiennent pas compte est un autre débat.

        Vous pouvez refuser d’acheter un bien mais si vous l’achetez (parce que vous voulez absolument ce bien) vous n’êtes pas libre de refuser de payer pour une dépense improductive. D’autre part, vous pouvez estimer que la valeur du bien est la bonne ce qui ne signifie pas que vous êtes d’accord pour payer une dépense de publicité que vous considérez comme improductive. Le choix est biaisé. Vous n’avez pas le choix entre payer une dépense improductive ou non, mais entre avoir le bien que vous souhaitez ou ne pas l’avoir.

        Concernant l’Etat, il est complètement logique et légitime de payer puisque de facto vous profitez des services fournis. Si vous ne payiez pas ce serait du vol (et bizarrement on peut même utiliser l’argument de Rothbard sur le vol (parasitisme) pour le justifier….)

        Comme je l’ai dit précédemment, dans les rapports de la cour des comptes, il y a à boire et à manger, un peu trop souvent la cour des comptes dépasse ses prérogatives. Mais il est certain qu’il faut lire ses rapports pour bien se rendre compte des dépenses inutiles qui peuvent exister (bien souvent cela concerne d’ailleurs des marchés publics).

        A propos de la Suisse qu’on cite souvent comme contre-exemple, il faut tout de même compte de certains critères pour affiner l’analyse. La taille du pays, la démographie, le fait que de nombreux frontaliers y travaillent. Si on regarde les dépenses par habitants, la Suisse a un niveau de dépense plus élevé que la France.

        • gdjs: « Concernant l’Etat, il est complètement logique et légitime de payer puisque de facto vous profitez des services fournis. »

          Quel service me fourni « l’association de gestion des tickets restaurant des administrations financière » (les fonctionnaires de bercy) qui touche 28 millions d’euro par année ?
          65 milliards sont claqués de cette manière selon l’ifrap. Plus que le budget de l’ednat et on n’a même pas touché aux administration encore.

          Avec la dépense sociale la plus élevée au monde, c’est quand même une association au 2/3 privée qui doit nourrir les nécessiteux l’hiver. Ou vont les monceaux d’argent qu’on verse ?

          gdjs: « la Suisse a un niveau de dépense plus élevé que la France. »

          Le salaire médian est de 5000 euros en Suisse et il est de 1675 euro en France. La vie est plus chère en Suisse mais *pas à ce point*. Surtout qu’aux 1675 euro, il faut encore enlever la dette et les engagements sociaux non couverts qui le sont parfaitement en Suisse.

          • C’est comme si vous demandiez à quoi sert la part qui revient par exemple au service comptabilité de l’entreprise à qui j’achète un produit.

            Concernant la Suisse je parle de dépense public par habitant. Elle est plus élevée en Suisse.

            • par rapport au pib, les dépenses publiques sont plus faibles en suisse qu’en france. le revenu par habitant est plus élevé en suisse

    • L’Etat augmente ses actes d’agressions contre les Français par ses augmentations incessantes des impôts de toutes sortes.

    • Bonjour gdjs

      Je reviens d’un petit voyage au pays des merveilles, ou je suis alle visiter le site, absolument hallucinant, d’un type qui s’appelle Yves Besancon et qui raconte exactement les memes idioties que vous – a l’identique.

      Et qui apparemment est professeur d’economie ?

      No kidding ?

      Pas la peine de se demander pourquoi la France se porte si bien.

      Je me demande s’il a compte Francois Holland parmis ses eleves ?

      • Rappelons aussi que Andre Barilari et Thomas Brand parlaient d’un seuil superieur a 28% pour les pays democratiques les plus fonctionnels. On est sans doute fonctionnel a 30%. On ne l’est plus au dessus.

        En France, aujourd’hui, nous en sommes probablement autour de 60% du PIB. Le dernier chiffre disponible -conveniently – etait de 57,1%, et cela juste avant le violent coup d’accelerateur taxatoire de la part de Francois Holland et son equipe.

        Rappelons que l’URSS en etait a 67% avant la chute du mur de Berlin.

        Un autre pays democratique sans doute ?

        Autre phrase des deux comperes qui vaut son pesant de corn flakes :

        « Les auteurs notent que l’impot ne materialise pas seulement la presence de l’etat. Il temoigne aussi de l’existence d’un systeme social qui permet a l’individu d’exister. »

        L’empirisme (que vous avez vous aussi decide de citer dans votre dernier commentaire) c’est surtout – exclusivement – avoir la volonte d’aller verifier sur le terrain si l’analyse dialectique se rapporte au reel. Sans empirisme Verifiable il n’y a pas de theorie qui tienne.

        La securite sociale – bientot medusee ?

        Les millions de chomeurs avec plus de 100.000 de sans emplois supplementaires cette annee ?

        La moitie des Francais qui vivent avec moins de 20.000 euros par an ?

        Les 2.000.000.000.000 d’euros de dette ?

        La pyramide de Ponzi du systeme de retraite par repartition ?

        La necessite d’une dette toujours grandissante pour que l’etat parvienne a joindre les deux bouts ?

        • On est sans doute fonctionnel a 30% on ne l’est decidemment plus lorsqu’on depasse 50%. Certains Francais paient plus d’impots qu’ils n’ont de revenus. De nombreux avocats d’affaires vous diront qu’ils ont depuis 3 ans perdu nombreux de leurs clients. Et pas des plus petits.

          Il est par ailleurs totalement irresponsable que des professeurs d’economie, dans les ecoles de la Republique, fassent encore l’apologie de l’utopie marxiste . Chacun sait que le marxisme ne marche nulle part. Jamais. Seule reste systematiquement les dystopies autoritaires. La seule raison pour laquelle il pu sembler longtemps a beaucoup qu’il puisse exister une exception Francaise, c’etait grace a l’argent gagne et accumule par les Francais pendant les trentes glorieuses, suivit du gonflement de la dette.

          Nous avons desormais totalement quitte le territoire de la raison.

          Et c’est un veritable scandale qu’il reste encore de tres nombreux professeurs, et meme des professeurs d’economie, qui continuent de penser qu’un interventionnisme d’etat muscle puisse fonctionner et que ceux-ci continuent de donner un enseignement completement biaise et irresponsable de l’economie a leurs etudiants.

          Il n’y a qu’a aller voir ce qu’ecrit Yves Besancon sur son blog pour etre persuade que l’impasse Francaise est d’abord culturelle.

          • Je suis aussi alle voir les chiffres actuels pour Cuba, prenant en consideration le fait qu’on est dans le domaine d’un collectivisme sinon total du moins tres tres avance.

            taxes/GDP : 24.4% mais depenses gouvernementales 66,7%…

            J’ai aussi les chiffres pour la Coree du Nord : Pas disponibles – Pas disponible…

            Il aurait ete aussi interessant de se procurer les pourcentages pour les anciens pays du bloc de l’Est ce qui nous aurait donne la possibilite de faire une etude contradictoire. Je n’ai pas le temps de faire les recherches ce soir. Peut-etre que d’autres ont deja les chiffres. En tout etat de cause ils devaient etre plus ou moins en ligne avec ceux de Moscou.

            Voila qui change quelque peu la nature de l’etude, et qui en particulier permet de prendre en compte les veritables effets d’un interventionisme d’etat debride, puisque chez nous en France nous commencons a nous en rapprocher tres serieusement.

            La vraie science politique se doit aussi d’etre honnete sinon elle n’est rien.

            Ce n’est pas par hasard qu’on trouve le travail des deux comperes cites par gdjs sur le site officiel des finances publiques qui en ont fait en toute logique leurs petits heros.

            Bas les masques !

            • Enfin, pour terminer, la phrase citee par vous de Montesquieu parle de la necessite d’un equilibre.

              Nous avons passe ce point la, en route vers la servitude, depuis longtemps.

              • Bonjour,
                Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par idioties ? Est-ce lorsque j’affirme qu’il existe des organismes de contrôle de la dépense publique ? Vous niez cela ? Est-ce lorsque je définis ce qu’est une dépense improductive ? Dans ce cas, prenez-vous en à Nozick, c’est sa définition. Est-ce l’étude que je cite ? Dans ce cas, contestez-là.

                L’étude d’A. Barilari et T. Brand est en elle-même une étude empirique.

                Que des avocats d’affaire perdent des clients, honnêtement, je ne vois pas en quoi c’est inquiétant. C’est un exemple de profession peu productive, sans aucun doute une profession dont pourrait parler l’étude A Bit rich.

                Dans le marxisme, il fait distinguer deux choses, le programme politique et la pensée économique. L’analyse économique de Marx est une analyse toujours bien valable.

                Concernant Cuba, ce qui est intéressant aussi c’est de comparer l’espérance de vie avec les USA !

                • Bonsoir,

                  En ce qui concerne les organismes de controle des depenses publiques, et si vous parlez en particulier de la Cours des Comptes, ce n’est pas que l’organisme fasse defaut mais que celui-ci ne possede aucun pouvoir reel quant a l’introduction des mesures qu’il preconise. Et que donc, aujourd’hui comme hier, leurs conseils soient dans leur grande majorite parfaitement ignores par les gouvernements.

                  Ces gens-la font certainement du bon travail mais on ne les ecoute pas.

                  L’etude de Barilari et Brand est surtout faussee par le fait que ne soient pas pris en compte, dans la comparaison, les systemes politiques defunts, certes (mais depuis pas si longtemps), de feu l’Union des Republiques Socialistes Sovietiques, et des pays de l’ancien bloc de l’Est, avant la chute du mur de Berlin, qui sont en effet aujourd’hui les plus proches de la fiscalite Francaise contemporaine. L’etude aurait pu ainsi avoir la qualite d’etre contradictoire, au lieu que de se concentrer sur une fenetre d’opportunite historique ou la presence du Marxisme (pratiquant en tout cas) dans le monde est au plus bas.

                  Et il est tout a fait vrai que Barilari & Brand soient la coqueluche des Finances Publiques.

                  Ce qui n’est pas du tout un hasard.

                  Le crime profite a l’accuse.

                  Les avocats d’affaires perdent leurs clients parceque ceux-ci s’expatrient. J’aurais du en effet le preciser, puisque ce n’est pas evident pour tout le monde. Un de mes amis parisiens a par exemple perdu 11 de ses plus gros clients, en moins d’un an, suite a leurs choix de depart vers l’etranger. Ces gens, tristement, sont partis avec armes et bagages. Ce qui constitue une perte colossale d’argent et de talent pour la France, et une tristesse infinie pour ceux qu’on oblige a partir. Il est egalement parfaitement vrai qu’il y ait des Francais – souvent ages et donc vulnerables – qui paient plus d’impots qu’ils n’ont de revenus.

                  L’analyse economique de Marx n’a jamais valu grand chose, et d’ailleurs il faut se rappeler qu’il n’etait bon ni en maths, ni en algebre – pendant sa scolarite – et que les sytemes politiques qui aient jamais ete inspires par sa methode ont toutes plus ou moins termine en dystopies sanguinaires. + de 100 millions de morts dans le monde, en plus ou moins 100 ans, on continuera de ne pas tellement avoir envie de l’applaudir. J’ai meme beaucoup de mal a comprendre qu’on puisse encore choisir d’enseigner ses methodes.

                  Pour le reste, il suffit de contempler aujourd’hui l’etat de la France, apres 34 ans d’une lente sedimentation de toujours plus de socialisme (avec encore une tres nette acceleration recente de la part de F.H.), pour constater que toujours plus d’impots, apres un certain seuil, deja largement depasse depuis longtemps, n’amene pas plus de liberte, plus richesse ou plus de confort aux citoyens, y compris – surtout meme – pour les plus demunis et qu’il s’agirait enfin de liberer l’economie pour enrichir le pays tout entier.

                  Quant a ma reaction au blog de Monsieur le professeur Y.B. (et le contenu de votre intervention me rappele vraiement – a l’identique – le blog en question – le hasard sans doute) je n’apprecie pas du tout que les liberaux, sur ce site, soient traites communement, et avec une certaine condescendance pseudo-intellectuelle, de Poujadistes…

                  On pourrait aussi traiter tous les socialistes Francais de Stalinistes.

                  Rappelons que Contrepoints est un site liberal, et que lorsqu’on vient ici faire la promotion d’un marxisme encore une fois recycle, requinque aux hormones Pikettistes et Barilaribrandistes, et completement decomplexe, il ne faut pas s’attendre a etre accueilli les bras ouverts.

                  D’autant que les methodes d’investigation des trois chercheurs sont loin d’etre irreprochables, avec un cote emminemment « directionnel ».

                  Cuba, j’y ai passe une semaine il y a deja longtemps et les pratiques economiques sous-terraines des habitants pour pouvoir gagner leur vie, a peine correctement, sont absolument terrifiantes de complexite. Vous restez chez l’habitant que vous payez pour votre sejour et il lui faut arroser le quartier tout en entier pour qu’on le laisse faire de petites (tres petites) affaires tranquilles. C’est bien pour les vacances – une fois – mais je n’irai certainement pas vivre la-bas.

                  J’ai personnellement choisi de m’exiler il y a deja longtemps – en 1988 – dans un pays ou la politique economique pratiquee me convient parfaitement. Si vous etes tente par Cuba, ou par le Venezuela, ou par la Coree du Nord (enfin la c’est vrai que c’est un peu plus « ballsy »), vous devriez faire comme moi.

                  Suivre vos reves.

                  • Bonsoir,

                    Heureusement que ce n’est pas la cour des comptes non élu donc sans aucune légitimité démocratique qui prend les décisions. Nous vivons heureusement encore en démocratie même imparfaite. Ceci dit, la question n’est pas là. Ce dont on parle à la base c’est de l’information dont dispose chaque citoyen. Je fais remarquer que tous les rapports de la cour des comptes sont consultables comme les rapports d’autres organismes de contrôle.

                    En fait, je ne pense pas que le résultat aurait été très différent, dois-je vous rappeler le niveau de dépense de la Suède début 1990 ? Etait-ce selon vous une horrible dictature ? Votre erreur est de comparer des systèmes à des époques différentes, cela n’a aucun sens. L’étude dont je parle n’est nullement faussée, elle compare des régimes à un même moment. Si je suis votre raisonnement, comparons, les dépenses publiques des pays occidentaux au XVIIIème…. Je sais bien que la conclusion de cette étude empirique va à l’encontre de vos dogmes, mais il faudra bien un jour que vous décidiez de regarder la réalité en face.

                    « Et il est tout a fait vrai que Barilari & Brand soient la coqueluche des Finances Publiques.
                    Ce qui n’est pas du tout un hasard. » Pseudo-argument de style complotiste qui finit de décrédibiliser son auteur.

                    Parlons donc de l’expatriation. Savez-vous qu’il y a proportionnellement davantage de britannique expatriés ou encore d’Allemands que de Français ? S’expatrier pour ne pas payer d’impôts est assez grotesque étant donné les possibilités d’optimisation fiscale. Là encore de la propagande démenties par les chiffres sérieux.

                    Je maintiens que marxiste du fonctionnement du système capitaliste est toujours valable. Je remarque que vous n’avez pas grand argument pour le contredire.

                    Je vous accorde volontiers que depuis 30 ans, notre système fiscal est devenu inefficace pour la bonne raison qu’on l’a rendu de moins en moins progressif en diminuant les tranches marginales, ou encore en multipliant les niches fiscales.

                    Pour ma part, je n’ai jamais parlé de poujadisme, je ne considère pas les libertariens (et non pas libéraux) comme poujadistes. Un poujadiste fait davantage preuve de pragmatisme qu’un libertarien. Il met l’idéologie de côté.

                    Il semblerait que les habitants de Cuba ont une espérance de vie plus élevée que les habitants US….

                    • gdjs: « Ceci dit, la question n’est pas là. Ce dont on parle à la base c’est de l’information dont dispose chaque citoyen. Je fais remarquer que tous les rapports de la cour des comptes sont consultables comme les rapports d’autres organismes de contrôle.  »

                      Le peuple n’a pas plus de pouvoir que la cour des comptes.

                      C’est comme vous disiez, « oui la mafia raquette tout le monde, MAIS on est au moins informé par un organisme de contrôle » (et ni lui ni nous ne pouvons mettre fin au racket)

                      Et pitié, pas le « vote démocratique pour changer cela » vous savez parfaitement qu’UMPSFN c’est la même gamelle. L’un ou l’autre l’état a grossis au même rythme et le FN promets de faire encore pire.

                      ——————————————————–
                      gdjs: « Je maintiens que marxiste du fonctionnement du système capitaliste est toujours valable. Je remarque que vous n’avez pas grand argument pour le contredire.  »

                      100 millions de mort au titre du marxisme et quasi tous les pays qui l’on essayé qui ont fait faillite « pas un arguments »?

                    • gdjs: « dois-je vous rappeler le niveau de dépense de la Suède début 1990 ? »

                      Justement Ils ont frôlé la faillite et ont du faire machine arrière en catastrophe, mais relativement facilement, grâce à une excellente démocratie, ce que n’a pas la France. Dois-je vous rappeler que la suède est maintenant 20eme au classement de la liberté économique et qu’elle à peu de dettes alors que la France est 70eme et est au bord de l’explosion ?

                      Suède – Classement liberté économique: 20eme – Dette 37%
                      France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 90%
                      Classement démocratie: Suède 4eme, France 29eme (« démocratie imparfaite »)

                      gdjs: « Si je suis votre raisonnement, comparons, les dépenses publiques des pays occidentaux au XVIIIème »

                      Stop ! Au nom de quoi le citoyen devrait financer un association qui s’occupe des tickets restau des fonctionnaire, le club de football d’un village lointain, les sommes faramineuses que versent les élus à qui ils veulent, enfin bref, un pillage en règle des ressources des autres alors que les restos du cœur doivent être financé par la donation pour donner à manger aux plus pauvres ?

                      Pourquoi la France qui à un record du monde pour l’imposition accumule une dette monstrueuse depuis 1974 alors que d’autres pays pètent la santé en comparaison avec bien moins de ressources ?

                      -Le social est payé à crédit et le bilan social de la France va de moyen à mauvais par rapport à ces pays, ou va tout cet argent si ce n’est dans les poches de citoyens qui vivent sur le dos des autres et en quoi est ce compatible avec la constitution et la DDHC de 1789 ?

                      -L’état français va emprunter 188 milliards en 2015 soit 45% de son budget (source PLF 2015), après 41 années de déficit combien de temps vous croyez que ça peut durer ?

                      La suède n’a pas fonctionné avec un tel niveau d’imposition, la France ne marche pas plus, pourquoi vous défendez un truc indéfendable en dépit des faits ?

                    • gdjs: « Il semblerait que les habitants de Cuba ont une espérance de vie plus élevée que les habitants US…. »

                      Les USA (qui consacrent plus de PIB à la santé que la France) ont un système un peu merdique, mais SURTOUT les USA sont une des premières destinations pour l’immigration de la misère. Des gens pauvres, à vie plus courte.

                      Qu’arriverait-il a cette « espérance de vie » cubaine à votre avis si Cuba accueillait la même proportion de misère elle qui n’en accueil aucune et qui en est même exportatrice ?

                    • Là encore vous répondez à côté. Ce dont parlait l’article c’est de l’accès à l’information.

                      La comparaison avec la mafia est grotesque puisque la mafia vous racket sans que vous obteniez un service en échange.

                      Si vous estimez que rien ne peut changer dans le régime actuel, je ne vois que deux choix. (1) Vous l’acceptez et dans ce cas, je ne vois pas tellement l’intérêt de débattre notamment sur ce site. (2) Il ne peut y avoir de changement que par un grand mouvement révolutionnaire.

                      Concernant le marxisme, je rappelle simplement que je fais la distinction entre la pensée économique et l’idéologie politique. Sur ce dernier point on pourrait même s’interroger sur la pertinence à parler de marxisme, mais là on risque d’entrer dans un débat hors sujet. Sans compter que l’attribution de 100 millions de mort (sûrement issu du Livre noir du communisme) laisse perplexe bon nombre d’historiens. Je vous invite à vous informer sur les critiques nombreuses émises à l’encontre de l’ouvrage cité ci-dessus.

                      La Suède était-elle une dictature à cette époque ?

                      Il me semble que la Suède a un niveau de prélèvements obligatoires comparable à la France.

                      Dommage que vous citiez des classements à la méthodologie plus que douteuse. Un exemple en quoi de fortes dépenses publiques est-elle contraire à la liberté économique ?

                      La dette de la France n’a explosé que depuis la crise, elle n’est monstrueuse que depuis ce temps là. Ceci dit, si vous vous intéressez à la question de la dette, je vous invite à vous informer sur son origine. Si vous prenez le temps de l’analyse vous verrez que celle-ci provient d’une baisse des recettes de l’Etat contrairement aux idées reçues propagées par des idéologues qui ne veulent pas voir la vérité en face.

                      Si Cuba est exportatrice de misère, cela signifie donc qu’il y a de la misère à Cuba, votre argumentation tombe alors un peu à l’eau….

                    • allez prendre des cours d’économie. Les théories marxistes ont été démontées propre en ordre. Les économistes ont montré que ces théories n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le socialisme, et on l’a essayé plusieurs comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal. http://www.institutcoppet.org/2013/02/16/de-l%E2%80%99impossibilite-du-socialisme-par-hans-hermann-hoppe/

  • Il n’y a que deux sources de revenus : ceux venant d’un service rendu, et librement payé par le client au prix du marché (votre employeur est votre client), ou bien ceux venant de l’impôt, c’est à dire issus d’une coercition sur le contribuable.

    Peu de citoyens ont conscience de cette dualité, et faute de conscience de classe de « rémunéré par le marché », la lutte des classes libérale ne peut commencer dans notre pays.

    L’offre politique évoluera à mesure de la demande de la société civile française en terme de libertés économiques, de libertés civiles.

    Pour que ces demandes soient entendues, encore faut-il que la société civile se structure et se rassemble sur quelques sujets: le périmètre de l’Etat, la libre administration (et l’entière responsabilité) des collectivités locales, la concurrence sur l’école, l’assurance santé et la prévoyance.

    La société civile des contribuables-nets doit jouer en équipe (collectif !!!) pour rendre minoritaire la société civile subventionnée. L’employeur et l’employé ont des intérêts certes distinctes mais aussi communs (ne serait-ce que ne pas se faire bouffer par le fisc !) C’est l’investisseur que permettra (fut-ce indirectement) au chercheur d’emploi de trouver un contrat. Comme le propriétaire-bailleur, le locataire régulier bénéficiera d’un retour au droit commun du droit du logement. L’enseignant ayant la vocation bénéficiera du chèque éducation…

    Revenons sur terre. Sensibles aux thématiques libérales, ces professions, ces groupes d’intérêts n’ont pas encore mis en oeuvre une organisation sociétale libérale efficace, comme les étatistes l’ont fait (confédération syndicales, entrées medias, connexions politiques).

    Notons que ces structures libérales existent dans les pays libéraux. Sans quoi seraient-ils encore libéraux ?

    • Ah ! Béni soit le temps où les versets d’Esaïe 49 :24-26 vont se réaliser. On va sacrément se refaire, et dans la rigolade.
      https://www.biblegateway.com/passage/?search=Esaie+49%3A24-26&version=LSG

      • Bonjour Ilmyrn,

        Merci d’avoir repondu a ma place la nuit derniere.

        En ce moment j’ai la grippe et je dors plus que d’habitude.

        Toujours aucun argument veritable, de la part de Gdjs, mais les petites accusations mesquines habituelles. And the turn arounds. Les liberaux sont tour a tour ideologiques, dogmatiques, extremistes, libertariens, des generateurs de propagande, et meme des moins que Poujadistes – des liberaux pas pragmatiques – celui-la est nouveau. Enfin, Gdjs n’en est plus a une deformation de caractere pres, mais il finit surtout, a chacune de ses interventions, par exposer le sien.

        Manipulateur – pervers – narcissique, a chaque fois reconnaissable par sa methode et son imposture. J’espere qu’il n’est pas prof d’eco et de sciences sociales, comme je le craignais plus haut, sinon certains de ses eleves, ceux qui possedent un vrai sens critique, un vrai sens de l’analyse, et qui pensent encore avec leur propre tete sont mal barres, les pauvres.

        En arguant avec lui (plus precisemment en ce qui concernait l’etude de Barilari & Brand, dans un contexte d’etude ou la plupart des anciens exemples economiques du marxisme pratiquant, a l’echelle mondiale, ont desormais disparus) je me suis cependant rendu compte de quelque chose d’assez preoccupant, qui ne m’avait pas vraiment effleure jusqu’a present : c’est que ce recyclage des anciens concepts racis du Marxisme revolutionnaire, effectues ces dernieres annees par de jeunes loups, du style Piketty ou les deux precites, est grandement facilite aujourd’hui par 26 ans d’un oubli partiel des horreurs veritables du socialisme en excercice, de la part d’un nouveau lectorat qui n’etait pas ne, ou qui etait encore trop jeune a l’epoque de la chute du mur de Berlin, et a qui il serait beaucoup plus facile de vendre le projet menteur d’un socialisme international, soit disant humaniste (les chemins de l’enfer politico-economique, depuis Karl Marx, ayant toujours ete paves d’humanisme revendique ou l’on finit toujours pas tuer des gens pour le bien du plus grand nombre) comme quelque chose de nouveau et reposant sur des bases theoriciennes solides.

        Alors qu’il ne s’agit que de rechauffe en aval d’etudes opportunistes biaisees.

        Il est surtout de notre responsablilite de continuer a leur mettre le nez dedans.

        • Ilmryn et non pas Ilmyrn – avec mes excuses.

        • Quoiqu’a relire le suspect habituel, qui revient encore a la charge avec son post de 20h12, celui-la est decidemment et totalement indecrottable.

          Immerge, vautre litteralement, jusqu’aux oreilles dans la pseudo science et le dogme utopique.

          Qu’il se permette de se reclamer d’une demarche empiriquee pourrait etre risible s’il n’etait pas en meme temps persuade de ses conneries. C’est aussi un menteur volontier qui ne prendra jamais en consideration les commentaires que vous lui renvoyez et continuera d’insinuer que vous ne presentez pas d’arguments. S’il tombait dans une riviere en crue il serait capable d’en sortir en vous affirmant qu’il soit reste sec. C’est un affabulateur complet qui vient ici pour nous emmerder. Rien d’autre.

          Deja, lorsqu’on decide d’imaginer que la difference de l’esperance de vie entre deux pays, comme les USA et Cuba, soit forcement lie a un niveau d’interventionisme d’etat, lie a un indice de depense d’etat superieur a X (66% quand-meme dans le cas de Cuba), sans prendre en consideration d’autres facteurs divers, comme l’environment, la dietetique, l’abus de tabac ou d’alcool dans les societes les plus riches, ou au stress lie a une vie professionnelle intense, les facteurs geographiques, climatiques, genetiques, les transfers transgenerationnels dans le domaine de la mortalite, les facteurs biologiques, epidemiques, et tant d’autres, c’est que de belles oeilleres – ideologiques celles-la – l’empechent completement de penser a plusieurs choses en meme temps.

          Surtout lorsqu’il se permet de revienir a la charge, avec la meme ineptie, 3 FOIS DE SUITE !!!

          • La comparaison avec la mafia est au contraire bien loin d’etre grotesque puisque nombreux sont ceux qui participent a l’impot sans en tirer le dixieme en retour. Et l’etat conserve son pouvoir grace a sa clientele. La seule difference avec la mafia, c’est l’importance de la puissance de feu des mafieux etatiques qui peuvent meme s’offrir le luxe d’utiliser les services de la Gendarmerie Nationale pour vous faire cracher au bassinet. On est meme donc face a une supermafia.

            Le marxisme « economique »ne marche quant-a-lui qu’un temps car il n’est a meme de fonctionner seulement que comme un parasite de l’economie capitaliste, jusqu’a ce que le niveau de prelevement d’etat devienne trop excessif et que ceux qui paient le plus d’impots se mettent a partir a l’etranger, a faire moins d’affaires pour payer moins d’impots, a travailler moins, ou a se cacher dans une economie parallele, economie parallele que l’on peut observer dans la plupart des pays socialistes, le travail au noir etant le default mode de l’economie reelle au sein d’une economie marxiste a l’agonie. Les jeunes qui souhaitent se faire une situation, sans avoir un pet mammouth a nourrir a la maison, sont egalement nombreux a partir a l’etranger.

            La Suede a su se reformer et appliquer une bonne dose de liberalisme a son economie. (Et apparemment, en passant, dans le cadre de l’observation des depenses d’etat correlees a la liberte des citoyens (d’ailleurs percue ou reelle…), pour revenir a votre commentaire precedent sur mon propre discours sur la methode, avec vous on a le droit de parler de la Suede de 1990, mais pas de l’URSS de 1988-89, ni de la Pologne des memes annees, ni de la Hongrie, ni de la Bulgarie, ni de la Roumanie, ni de la Yougoslavie, ni de la Tchecoslovaquie, ni de l’Allemagne de l’Est, ni de l’Estonie, ni de la Lettonie et ni de la Lituanie, ni de l’Albanie.

            Ce qui est fort interessant comme vision des choses.

            Le serieux dans la methode – pour vous gdjs – c’est pas tout le temps – et c’est seulement pour les pays que vous decidez vous-meme, sans rien demander a personne, de mettre sur la liste des cas d’etude – sinon on remonte au XVIII. Et puis vous voulez bien remonter jusqu’en 1990, mais 1989 c’est trop vieux. Je vous comprends. On commence effectivement a s’apprOcher terriblement du XVIIIeme siecle…. alors qu’en 1990 on est en plein dans le contemporain….

            Enfin – heureusement – le ridicule ne tue pas, sinon je connais deja un paquet de trolls ou de supertrolls ou meme de trollissimo qui ne seraient plus parmis nous depuis longtemps.

            Seul un ideologue convaincu ne fera pas non plus la connection – pourtant evidente – entre intervention excessive de l’etat (et je ne parle pas du marqueur tout a fait raisonnable et meme conservateur de + 28% de Barilari & Brand, je parle du + 45%) et manque de liberte individuelle. On peut toujours choisir d’ignorer la verite.

            Et en ce qui concerne les baisses de rentrees, on peut leur faire confiance qu’elles se poursuivront, car elles sont correlees directement a l’exces d’impot. Il aurait fallu y penser avant. Les citoyens se vengent comme ils peuvent.

            Et ils sont nombreux.

            La colere est particulierement notoire chez ceux qui se sont decouverts « riches » recemment.

            Le renaissance de la societe economique Francaise devra passer par une baisse des impots, des reglementations, et des contraintes ou elle ne se fera pas.

            • Dernieres inepties, d’une totale hypocrisie de la part de GDJS, et que j’avais manque de relever jusque la :

              1/ Les exiles Europeens du Nord en particulier Britanniques et Allemands s’exilent, la plupart du temps, lorsqu’ils ont deja gagne leur argent et que celui est deja bien a l’abri chez eux, pour se trouver un coin au soleil dans des pays de l’Europe du Sud, ou ailleurs dans le monde, ou il fait bon vivre si vous ne dependez pas de l’economie locale pour vous construire une existence. Alors que les Francais partent pour trouver des opportunites qu’ils n’ont pas chez eux ou pour mettre leur argent a l’abri de Bercy.

              2/ A lire GDJS, a ce sujet, on se demande en effet pourquoi tant de Francais insistent a partir a l’etranger lorsque nous avons en France ce turboliberalisme splendide, a base de niches fiscales, qui rendent l’enrichissement et la conservation du patrimoine si facile. On notera en passant que GDJS ne se donne pas la peine de nous donner toutes ces petites recettes dont il a apparemment le secret pour faire de l’optimisation fiscale.

              Il doit etre ou alors tres riche ou bien menteur et fonctionnaire.

              • c’est vrai que Depardieu, Arnault, Johnny sont n’ont pas gagné d’argent…. Vous voulez toujours vous ridiculiser ?

                • « …Johnny sont n’ont pas gagne d’argent. »

                  Toujours aussi bon en Francais.

                  Pour ce qui est du ridicule, je vous laisse aussi la premiere marche – incontestee – du podium.

                  Applaudissements merites.

                  Et maintenant, je vais vous laisser ici braire tout seul.

                  J’ai un feu de tourbe dans la cheminee, une bouteille de Jameson 18 ans d’age, mon epouse et mon chat, qui m’attendent au salon.

                  It would certainly be rude to make them wait any longer…

  • Cet article est digne d’intérêt et devrait être diffusé à l’ensemble de la nation pour qu’elle comprenne que le système fiscal français c’est du racket organisé qui ne pèse que sur la classe moyenne. En effet elle est harcelée, fait l’objet de contrôle fiscal massif voir d’intimidation et de spoliation de ses biens.

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