Thomas Piketty, le héros d’une imposture ?

Ce que le phénomène Thomas Piketty révèle vraiment des inégalités dans le monde.

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Thomas Piketty lors d'une meeting du Parti Social Démocrate danois (crédits Anders Löwdin licence Creative Commons)

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Thomas Piketty, le héros d’une imposture ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 janvier 2015
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Par Pascal Comas.

Thomas Piketty lors d'une meeting du Parti Social Démocrate danois (crédits Anders Löwdin licence Creative Commons)

Sans surprise, 2014 a été l’année de Thomas Piketty, finissant avec une Légion d’Honneur refusée.

Peu importe qu’au mépris de toute rigueur scientifique, son livre Le Capital au xxie siècle ait été manifestement écrit depuis les premières pages sur la base de forts partis pris et d’une intention manifeste de s’attaquer au capital et en particulier à sa transmission.

Peu importe qu’une bonne partie de ses conclusions maîtresses aient été démontées sans difficultés et que de graves lacunes de compréhension des mécanismes économiques aient été exposées par des gens qui savent de quoi ils parlent (un seul exemple ici)…

L’ouvrage de Piketty sert des intérêts puissants, ses critiques ont été vites balayées et le pape des keynésiens, Paul Krugman, a déclaré le débat clos du haut de sa superbe et de son prix Nobel d’économie.

Peu après la parution de l’ouvrage, le FMI s’est curieusement inquiété de l’aggravation des inégalités et l’OCDE a récemment publié un rapport intitulé « Toujours plus d’inégalité : pourquoi les écarts de revenus se creusent » prétendant que les inégalités pèsent sur la croissance économique.

Nous ne nions pas ici l’accroissement des inégalités en termes d’écarts entre les salaires les plus extrêmes dans certains pays. Nous assistons parfois a un appauvrissement en termes réels de certaines couches de la population et à un enrichissement considérable d’une toute petite minorité. Les écarts entre les extrêmes sont en augmentation certaine dans un certain nombre de pays mais l’important n’est pas tant les écarts mesurés que l’évolution dans le temps de la situation des classes moyennes et des plus défavorisés.

Or la prise en compte du revenu moyen peut être trompeuse et celle du revenu médian également. À vrai dire la plupart de ces mesures sont manipulées à loisir par les égalitaristes, comme nous l’avons vu pour le cas américain dans un précédent billet.

Intéressons nous cette fois au cas du Royaume-Uni, à partir des chiffres de l’Office for National Statistics :

Entre 2007-2008 et 2012-2013 le coefficient de Gini (le plus connu des baromètres de l’inégalité) a chuté de 34,2 à 33,2. La part du revenu attribué aux 10 % des plus hauts salaires est tombée de 36 à 34,5 % entre 2007-2008 et 2014-2015. Celle des 1 % de 13,4 à 12,6 % et celle des 0,01 % de 5,2 à 5 %.

Les chiffres de Piketty qui opèrent des ajustements au titre de la non déclaration supposée de certains hauts revenus font état de chutes plus importantes encore dans les tranches des 10 %, 1 % et 0,1 % entre 2007 et 2011.

Même en ce qui concerne le capital, les chiffres révèlent que la part des 10 % et 1 % les plus riches est restée égale entre 2007 et 2011. Seuls les 0,1 % ont vu leur part s’accroitre.

Concernant ces mêmes 0,1 %, passons sur le fait que leur enrichissement souvent considérable est aussi extrêmement éphémère car induit par l’inflation des actifs en état de bulle que sont l’immobilier et la bourse, en grande partie grâce aux Quantitative Easing à l’infini des banques centrales anglaise, américaine, japonaise et maintenant européenne.

Pour la plupart, ces 0,1 % sont des agents en position de profiter du système financier actuel, qui contournent allègrement les règles du capitalisme : too big to fail, leverage irresponsable, délits d’initiés, manipulation des cours, crony capitalism, fiat-money…

Une bonne partie d’entre eux s’enrichit ou maintient ses privilèges grâce à des dérives qui nuisent à la population dans son ensemble (dette, création monétaire sans contrepartie, économie du crédit et de la consommation, inflation – pas l’inflation officielle bien sûr ; celle des quelques heures de parking qui coûtaient 3 francs en 1999 et en coûtent 40 en 2014…).

 

La démocratie au service des manipulateurs

Comme le résume admirablement Simone Wapler :

« Dans la vision keynésienne, la consommation est au centre de tout. Plus vous consommez, plus l’activité économique augmente, plus vous vous enrichissez. Tout recul de la consommation est un drame et les politiques de l’offre permettent de lisser des cycles. Un enfant comprendrait aisément que la consommation n’est qu’un signe extérieur de richesse qui n’existe vraiment que si on a les moyens de consommer. Mais les politiciens professionnels adorent le keynésianisme : il permet de justifier des politiques de la demande – je prends à Pierre (qui ne consomme pas, le bougre d’animal obtus) pour donner à Paul qui va consommer (et qui est mon gentil électeur). »

Ces politiques économiques et monétaires sont défendues à corps perdu par les relais de propagande que sont les armées d’économistes keynésiens bénéficiant de tribunes à volonté dans les médias (Paul Krugman, Joseph Stiglitz, les analystes du FMI et de l’OCDE, etc.). Telle est la source de l’alliance entre politiques et grands maîtres du système financier.

L’opinion publique arrive parfois à entrevoir les contours du dessin, mais les distorsions sont trop nombreuses dans le signal, car une grande partie de ceux qui ont une certaine audience et dénoncent les manigances des 0,1 % (qu’ils arrondissent a 1 % pour une meilleure musicalité médiatique) se vautrent avec délices dans la facilité d’attribuer ces méfaits à la « droite dure », au capitalisme ou au « néo-libéralisme » (cf. Étienne Chouard), alors que les auteurs de l’école libérale sont les premiers dénonciateurs des dérives actuelles.

Se prévalant de l’enrichissement considérable d’une infime minorité, on préconise des taxes contre ceux qui sont relativement beaucoup moins fortunés et sont déjà très lourdement taxés. Les chiffres associés aux 0,1 % permettent de jeter en pâture aux foules des écarts gigantesques mais non significatifs. Ils servent de distraction comme ces morceaux de viande que l’on jette aux chiens de garde pour pouvoir se faufiler dans la maison à cambrioler. C’est un vieux truc mais il fonctionne toujours aussi bien depuis Lénine. La faute au capitalisme, à ces « plus riches que vous » qui accaparent les richesses. Les masses ont les yeux rivés sur le morceau de viande qu’on leur jette et ne voient rien du pillage qui s’organise dans leur dos.

Avec un cynisme ahurissant, les « maîtres », pour reprendre le terme de Bruno Bertez, se servent de la démocratie pour asseoir leur pouvoir. Ils créent une situation dans laquelle ceux qui bénéficient de la redistribution (fonctionnaires, structures semi-publiques, organismes subventionnés, assistés sociaux…) et leurs familles sont plus nombreux que ceux qui financent cette distribution. Le système est solide car ses fondations reposent sur la loi du nombre, ce danger de la démocratie entrevu par Tocqueville. On ne mord pas la main qui vous nourrit.

C’est le point central qu’il faut bien comprendre : l’appauvrissement des classes défavorisées et moyennes est à la fois une conséquence des politiques économiques et monétaires imposées par les « maitres » et une partie de leur plan car ils augmentent la proportion de la population qui n’a rien à perdre par les impôts et tout à gagner ou presque de plus de contrôles, de répression fiscale, de taxes, d’impôts progressifs et de dette. Oui, l’appauvrissement des masses accroît le pouvoir des élites, les financiers qui vivent de la dette et de la monnaie-fiat, et les politiques dont les tripatouillages re-distributifs sont la condition et la conséquence de leur existence de parasites.

Dans cette logique on remarquera que les politiques menées présentent toujours les mêmes constantes :

  • des décisions politiques et des textes de lois qui sont des usines a gaz, nécessitant des armées de fonctionnaires et de technocrates pour les gérer. Des fonctionnaires avouant souvent qu’ils ne comprennent pas les textes votés et ne se compromettent jamais à fournir à l’administré le moindre document écrit à même de lui fournir un peu de certitude dans un environnement ou les règles du jeu changent tous les 31 du mois.
  • des taxes toujours plus importantes sur les créateurs de richesses au nom de la nécessaire solidarité avec les plus démunis.

 

La faux égalitaire version anglaise

En Angleterre le Labour récite comme un mantra son texte stratégiquement établi, certainement avec l’aide de ses conseillers en communication : « Those with the broader shoulders must bear the greater load » (« Ceux qui ont les épaules les plus larges doivent supporter le plus grand fardeau »). Cela pour justifier une taxe sur les propriétés se rapprochant de notre cher ISF : la Mansion Tax.

Nous nous sommes livrés a un calcul pour établir quelle somme l’acquéreur anglais d’une propriété à trois millions de livres doit actuellement redistribuer avant de pouvoir être un heureux (?) propriétaire. Supposons qu’il contribue à la tranche supérieure d’impôt sur le revenu (45 %) avec un salaire de 150000 livres. Nous avons pris en compte la National Insurance (cotisation sociale), l’impôt sur le revenu et le stamp duty (les droits de mutation récemment alourdis par les Conservateurs pour les propriétés dont le prix est supérieur a 987 000 livres).

Résultat : notre candidat doit gagner 5 455 000 livres afin de s’offrir la maison de ses rêves. Autrement il doit donner à l’État presque 2,5 millions de livres à travers les diverses ponctions pour pouvoir se permettre de posséder une maison à 3 millions de livres sous le régime actuel. À la lumière de ces chiffres, je laisse le lecteur méditer sur l’intention des travaillistes d’imposer un nouvel impôt sur le capital immobilier de façon à accroître le « poids supporté par ceux qui ont les épaules les plus larges », dans un souci de justice sociale bien entendu.

Tout concourt aujourd’hui à ruiner presque toutes les couches de la société : effets pernicieux de la planche à billets, endettements toujours plus lourds pour retarder l’heure de vérité, taxation à tous crins, régulations asphyxiantes à tous les niveaux, confiscations de l’épargne, des patrimoines, des libertés….

Il n’est pas surprenant que l’immobilier, refuge traditionnel de ceux qui s’efforcent de protéger leur capital de l’inflation et des risques bancaires, soit la cible de toutes les attaques (droits de mutation, imposition sur les plus-values, taxes foncières, taxes sur le capital, limitation des loyers…). L’immobilier a un énorme avantage aux yeux des politiques : on ne peut le déplacer et il est facilement traçable et imposable.

Car pour le gouvernement endetté, le vrai délinquant, celui contre lequel tous les moyens du Leviathan sont mobilisés, n’est pas le terroriste ou le trafiquant, qui au fond rendent service car ils rendent légitimes toujours plus de contrôles. Non, le vrai délinquant est l’exilé fiscal, celui qui sort de la norme, celui dont l’épargne est diversifiée en assets difficiles à tracer, celui qui utilise du cash, et pire encore, celui qui transforme son cash en or ou autres métaux précieux. Le vrai délinquant est celui qui cherche à se protéger légitimement de leur prédation.

 

Thomas Piketty, la nouvelle voix des ennemis de la liberté

Non, décidément, dans le monde occidental et keynésien de 2015, il faut être soit assisté, soit fonctionnaire, soit banquier, soit initié financier, soit politicien.

Sauf que… lorsque les bulles exploseront, que les faillites ne pourront plus être retardées, que la mer se retirera… alors les assistés et les fonctionnaires ne trouvant plus de lait dans les mamelles de l’État passeront instantanément du statut de protégés et de soutiens du système à celui de révolutionnaires.

Les grands perdants seront tous ceux qui ont durement travaillé pour se constituer une épargne, quelle que soit la taille de cette épargne. Malheureusement tout laisse penser que bientôt ils seront victimes d’une des plus grandes injustices qui soient car ils vont être dépouillés du fruit de leur travail et donc de leur liberté, dans la dislocation d’un système infâme qui s’est nourri de leurs efforts pour subsister le plus longtemps possible.

L’épargne est l’ennemie des keynésiens qui ne la voient que comme un « manque a dépenser ». Elle est aussi détestée des financiers qui s’enrichissent surtout sur les flux, particulièrement en ces temps de taux d’intérêts au plancher. Elle est la cible des politiques pour lesquels toute réserve d’argent immobile est une invitation irrésistible aux taxes pour financer leurs dépenses. Elle est aussi la cible des socialistes et des envieux – souvent les mêmes – qui ne voient le capital que comme un enrichissement aux dépens des autres. C’est à tous ces ennemis de l’épargne que Thomas Piketty apporte une « caution académique » en méconnaissant lui-même les mécanismes fondamentaux de l’économie capitaliste.

Parce qu’ils sont du côté de ceux qui profitent de la dépense, des flux, des taxes ou de la redistribution, les ennemis de l’épargne traquent celle-ci de mille manières. Par ignorance ou par cynisme, ils méprisent sa fonction économique fondamentale. Il faut souligner la contradiction – encore une – chez toutes ces belles âmes qui d’un côté pourfendent le matérialisme de la société de consommation et d’un autre ne supportent pas l’accumulation de capital résultant d’une résistance aux sirènes du marketing.

L’épargne est le résultat de la liberté de l’individu de disposer du fruit de son travail. La liberté de choisir de ne pas dépenser aujourd’hui pour dépenser plus tard, ou investir plus tard, ou se constituer une sécurité pour lui-même ou ses enfants face à un avenir incertain.

S’attaquer à l’épargne revient à s’attaquer à la liberté du citoyen. C’est aussi s’attaquer aux investissements présents et futurs, car beaucoup se constituent une épargne pour pouvoir développer plus tard un projet personnel qui sera souvent créateur d’emploi. Et en attendant cette épargne n’est pas « perdue » car elle sert à financer les projets plus immédiats d’autres individus.

C’est pourquoi nous affirmons que le livre de Piketty est une nouvelle attaque contre la liberté. Malheureusement il s’agit d’un best-seller, qui s’est vendu moins pour l’intérêt de sa lecture (nous savons que peu de gens ont dépassé le premier tiers) que pour son message principal : faisons payer les riches !

Comme le rappelle Larry Edelson, l’empire romain a disparu avant tout à cause des abus de pouvoir des politiciens qui éloignèrent nombre de citoyens de l’Empire. Une forte augmentation des impôts, un Trésor Public et une justice corrompus qui chassaient et confisquaient la richesse des citoyens, en grande partie pour financer des campagnes militaires incessantes, avec l’espoir que cela ferait rebondir l’économie romaine. Cela vous rappelle quelque chose ?


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  • Magistral, merci à l’auteur.

  • Le plus inquiétant : « alors les assistés et les fonctionnaires, ne trouvant plus de lait dans les mamelles de l’Etat, passeront instantanément du statut de protégés et de soutiens du système a celui de révolutionnaires. » avec à leur tête un Mélenchon, sénateur, député européen, grand profiteur du système. La révolution ne sera pas libérale…

  • « Le système est solide car ses fondations reposent sur la loi du nombre, ce danger de la démocratie entrevu par Tocqueville. » – Sur la loi du nombre et sur l’hérédité sociale qui s’en trouve chaque jour aggravée. Notre condition sociale est avant tout héréditaire, comme semble le découvrir d’éminents chercheurs : Les familles les plus riches comme les plus pauvres sont toujours les mêmes depuis des siècles.
    Cf. à titre d’exemple :
    http://fortune.fdesouche.com/363651-grande-bretagne-les-1-sont-au-sommet-de-la-pyramide-sociale-depuis-800-ans#respond
    & Le destin au berceau :Inégalités et reproduction sociale http://www.amazon.fr/gp/cdp/member-reviews/?ie=UTF8&ref_=ya_your_reviews&sort_by=MostRecentReview
    Lire ou relire : « Tel père, tel fils » de Claude Thélot, « Le destin des générations » de Louis Chauvel

    Ce qui paraît distinguer l’homme des autres espèces animales est qu’il a conscience de sa condition, et cela est de plus en plus vrai chaque jour et pour tous, à commencer par ceux qui vivent dans une précarité plus ou moins grave. Et si la compassion, la charité, la solidarité, spontanées comme imposées, peuvent en modifier les effets dans une mesure toujours insuffisante, elles sont tout aussi incapables que la lutte des classes la plus acharnée de changer un état de fait aussi vieux que le Monde.

    À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en comptera bientôt 9,5, dont plus de 6 vivront dans un état de pauvreté, profonde ou relative, selon les critères des ubs et des autres. Et chaque jour plus de 250 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre. Or, en raison de la structure de la société, par l’effet d’une fatalité qui les fait naître ce qu’ils sont et des taux de natalités les plus élevés, les pauvres, qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants, vont s’ajouter à ceux qui occupent déjà la base de la pyramide sociale. La composition de celle-ci est donc de nature avant tout héréditaire, aggravée par la démographie. Non seulement les pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres (comme les riches enfantent des riches), mais leur nombre s’accroît proportionnellement à la place qu’ils occupent dans la société, et les taux de natalité dont ils font preuve amplifient sans cesse les effets de cette proportionnalité.

    Dans la recherche d’une société aussi équilibrée que possible – dans laquelle chacun est incontournablement le pauvre ou le riche de plus riche ou de plus pauvre que soi –, le devoir prioritaire de tous n’est-il pas désormais d’aider l’humanité à limiter sa fécondité ? Sachant :
    1° que par simple effet de proportion les pauvres seraient les plus nombreux à en bénéficier.
    2° que si nous n’en sommes pas capables la nature nous y contraindra d’autant plus durement qu’elle sera conduite à le faire tardivement.

    Mais pour en revenir à Piketti, C’est un traité de marketing qu’il aurait dû écrire, tant son refus de la légion d’honneur est un beau coup de pub personnel, en même temps qu’un effort de restauration des valeurs de la gauche, plurielle.

    • « Dans la recherche d’une société aussi équilibrée que possible – dans laquelle chacun est incontournablement le pauvre ou le riche de plus riche ou de plus pauvre que soi –, le devoir prioritaire de tous n’est-il pas désormais d’aider l’humanité à limiter sa fécondité ? Sachant :
      1° que par simple effet de proportion les pauvres seraient les plus nombreux à en bénéficier.
      2° que si nous n’en sommes pas capables la nature nous y contraindra d’autant plus durement qu’elle sera conduite à le faire tardivement »

      On va limiter la tienne de fécondité, l’humanité s’en portera beaucoup mieux.

    • votre thèse ne tient pas la route. http://www.contrepoints.org/2014/12/15/191368-milliardaires-francais-dou-vient-leur-fortune#comment-992334
      90% des milliardaires américains ont des grands parents qui étaient pauvres ou ne figuraient pas déjà parmi les très riches. les riches sont avant tout des entrepreneurs et non pas des rentiers (il y a suffisamment d’article là dessus sur contrepoints notamment d’emploi 2017 et de Bernard Zimmern). la plupart des super riches ne le reste pas longtemps.
      http://www.contrepoints.org/2014/01/16/153456-la-roue-tourne-ultra-riches-et-biais-de-selection
      http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
      http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167232-ou-sont-les-super-riches-de-1987

      • D’abord ce n’est pas MA thèse ; relisez mon billet.
        Ensuite, lorsque je parle d’hérédité sociale, il s’agit de l’effet ce celle-ci À NOTRE NAISSANCE et en aucun cas du statut que chacun peut conquérir, réussir à conserver, ou perdre, au cours de son existence.
        Quant à votre chiffre de 90% … , je vous en laisse la responsabilité sans y croire, me contentant d’attirer votre attention sur le fait que la pyramide sociale est peuplée, dans tous les pays du monde et globalement, davantage de pauvres que de riches (voir médiane des richesses et populations se situant au dessus et au-dessous).

        • « Ensuite, lorsque je parle d’heredite sociale, il s’agit de l’effet ce celle-ci A NOTRE NAISSANCE et en aucun cas de statut que chacun peut conquerir, reussir a conserver, ou perdre au cours de son existence. »

          Deja votre phrase est spectaculairement confuse, ensuite il faudrait savoir de quoi vous voulez parler. Vous citiez plus haut, dans votre premier commentaire, un article concernant les fortunes (et non pas les revenus) Britanniques. Que vous ne puissiez pas avoir la chance de vous constituer un patrimoine terrien et immobilier aussi vaste que celui de la reine d’Angleterre, du Duc de Kent ou du prince de Galle est une evidence que ne pourrait certainement pas corriger vos amis socialistes. Ils pourraient sans doute, donnes l’opportunite, ruiner les vieilles familles Anglaises. Nous sommes ici dans un hors sujet le plus total et cela ne vous rendrait pas plus riche pour autant.

          Jacques, dans son dernier post, vous parle de la situation Americaine (qui correle mieux avec le sujet choisi) mais vous refusez l’evidence, alors qu’il est vrai que 90% des grandes fortunes Americaines, principalement entrepreneuriales, ne sont pas hereditaires mais ont ete encore constituees recemment.

          Quant a votre derniere phrase – qui vaut son pesant d’or :

          « Quant a votre chiffre de 90%… je vous en laisse la responsabilite sans y croire, me contentant d’attirer votre attention sur le fait que la pyramide sociale est peuplee, dans tous les pays du monde et globalement, davantage de pauvres que de riches (voir mediane des richesses et populations se situant au dessus et au-dessous). »

          Sic et resic…

          En observateur de genie, vous vous etes rendu compte qu’il y avait toujours plus de pauvres que de riches dans le monde (je me permets quand-meme au passage de vous rappeler que l’interventionisme d’etat ne fabrique jamais plus de riches mais invariablement beaucoup plus de pauvres) et je vous RECHUCHOTERAI en passant que ce que vous disait Jacques c’est que l’ascenseur social marchait tres bien aux USA et que 90 % des fortunes Americaines etaient recentes.

          • Que vous puissiez voir dans mes propos la défense de valeurs de gauche pourrait donner à penser que vous m’avez mal lu, mais je pense plutôt que cela indique tout simplement que les œillères du sectarisme peuvent être les mêmes chez un libéral (?) que chez un collectiviste.

            • Oui, enfin… Fred, Negrello, Erwan, Claudec – ou je ne sais plus quel pseudo vous aviez la derniere fois – a force de lire vos inepties provocatrices, vous finissez quand meme par etre terriblement repetitif et probablement un peu lassant.

              Un etat tend vers le liberalisme ou tend vers l’etatisme. Il vous faudra bien un jour ou l’autre perdre cette virginite politique du ni-ni que vous revendiquez. N’etait-ce pas la d’ailleurs un de vos anciens pseudos ?

              Assez imaginatif cette fois-ci, cependant, le coup du commentateur qui a du mal a maitriser la syntaxe et qui se perd quelque peu dans ses references.

              Bien le bonjour chez vous.

              • Un Etat libéral, ça n’a jamais existé, à moins que vous me donniez un exemple d’Etat financé à 100 % par des contributions volontaires.

                Un Etat est TOUJOURS socialiste.

                • Je ne parlais pas d’un etat parfaitement liberal mais qui tende vers le liberalisme.

                  Seuls les mouvements sont visibles. Le modele « ideal » n’existe jamais que dans les bouquins et les definitions du dictionnaire.

                  En France on tend de plus en plus vers le socialisme – de plus en plus d’intrevention de l’etat dans la vie des citoyens.

                  Au Royaume Unis le gouvernement tend de plus en plus vers le liberalisme – de moins en moins d’intervention et de depenses d’etat.

                  J’essaye de me concentrer sur le possible.

    • si votre thèse était juste la majorité des millardaires et des riches devait être des fils de millardaires et de riches. or ce ne ‘est pas le cas. en plus, comment expliquez vous la diminution de moitié de la pauvreté mondiale: http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique et le fait qu’il n’y ait

    • Bonjour,
      Je suis d’accord avec vous , ce sont très souvent les plus pauvres qui font le plus d’enfants et contribuent à la reproduction sociale ( Bourdieu ) et donc à reproduire leur propre malheur , alors que la solution pour qu’ils s’en sortent seraient justement d’en avoir moins ( et mettre le  » paquet  » sur un seul , par ex , pour ses études et un meilleur avenir ).
      Par contre , attention à tous ceux qui demandent la suppression des fonctionnaires , de quels fonctionnaires parle t-on ? si demain il n’y a plus de policiers ni de surveillants pénitentiaires , par ex , les gens auront intérêt à se barricader et à s’armer , et si leur enfant se fait kidnapper , ils iront le rechercher eux-même .
      Et s’ils ne sont plus fonctionnaire , il faudra aussi trouver de nouveaux avantages pour ces métiers là, car qui irait , sans contrepartie , se faire cracher et tirer dessus dans les banlieues ( policiers ) et se faire cracher dessus et agresser constamment ( surveillants pénitentiaires ) ? Personne , bien sûr ! il n’y aurait plus de recrutement !
      Moins d’impôts à payer , certes , mais des rues devenues très dangereuses…….

  • Piketty fait partie de ces personnages doués pour la critique mais qui sont incapables de proposer des solutions pour rectifier les situations qu’ils dénoncent.
    Dans la logique Piketty, il faudrait encore augmenter les prélèvements sociaux et fiscaux notamment pour les « riches » français,
    Dans la logique Piketty on ne doit pas porter atteinte aux riches étrangers qui investissent en France pour remplacer nos compatriotes qui bradent leurs patrimoines avant de s’exiler,
    Dans la logique Piketty on trouve normal que toutes les entreprises de France passent sous le contrôle de groupes financiers étrangers.

    • « Piketty fait partie de ces personnages doués pour la critique  » même pas. ses critiques se basent sur des arguments faux et des statistiques truqués. c’est juste un idéologue. le problème c’est que sa vision de l »économie et du monde sont complétement erronés. son livre ne convainct que les convaincus. les économistes sérieux ont largement démontés la critique de piketty

      •  » la critique » la thèse

      • Jacques, démontrez-nous que les grands patrons et toute cette clique ne se sont pas plus enrichis en pourcentage que les salariés qu’ils dirigent et cela depuis 1976.
        En 1965, un CEO (Chief Executive Officer) gagnait 25 fois le salaire moyen d’un ouvrier ; ce chiffre est passé à 56 fois en 1989 et à 116 fois en 1997. En 2005, le rapport entre un PDG et un salarié serait aux États-Unis de 1 à 411. En France, le rapport entre les rémunérations annuelles en équivalent temps complet des 10 % les mieux payés et les 10 % les moins payés est de 3,4, un des taux les plus élevés d’Europe : la Suède est à 2 et le Royaume-Uni à 3,2. Ces chiffres ne traduisent que partiellement la réalité : en effet, les écarts se sont surtout accrus entre les salaires d’un tout petit nombre de dirigeants et les autres, phénomène encore amplifié par les attributions de stock-options (processus qui permet au dirigeant d’acheter des actions à bas prix pour l’intéresser à l’évolution du cours de l’action de leur entreprise). Dans une étude récente, portant sur la période 1966-2001, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, ont montré qu’aux États-Unis le revenu médian a progressé de 11 %, le revenu des 10 % les plus riches de 58 %, celui des 1 % les plus riches de 121 %, celui des 0,1 % les plus riches de 236 % et celui des 0,01 % les plus riches de 617 %.

        • La raison pour laquelle les 1% les 0,1% et les 0.01% ont vu leur revenus augmenter si rapidement en volume aux US, et par rapport a la moyenne, tient probablement en deux choses.

          Le fait qu’une grande partie des pourcentages precites corresponde a l’evolution de vie de ces strates de la population occupees principalement par des ENTREPRENEURS.

          Le fait que bon nombre de ces fortunes aient profite d’un essor technologique puissant qui a permis d’acceder a de nouvelles opportunites. Nous venons de vivre une revolution technologique.

          Il est a note aussi que ceux qui n’ont pas profite de ce recent essor ne se trouvent pas dans une situation financiere defavorable. Le revenu medant ayant enregistre + 11%

          On a aussi le choix entre deux choses.

          On peut feliciter l’entrepreneur de participer a la richesse du pays tout entier.

          Ou on peut taxer l’economie out of existence.

        • « Dans une étude récente, portant sur la période 1966-2001, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, ont montré qu’aux États-Unis le revenu médian a progressé de 11 %, le revenu des 10 % les plus riches de 58 %, celui des 1 % les plus riches de 121 %, celui des 0,1 % les plus riches de 236 % et celui des 0,01 % les plus riches de 617 %. »

          Quand on parle de la variation de richesse du 1% les plus riches, est ce qu’on parle de :
          1) la variation de richesse du 1% de 1966
          2) la variation de richesse du 1% de 2014 (qui ne sont normalement pas tout à fait les mêmes)
          3) la variation de richesse entre le 1% de 1966 et celui de 2014

          Posez vous la question. La plupart des commentaires sur ces chiffres les analysent comme si ils représentaient le cas 1) alors qu’ils représentent souvent les cas 2) ou 3).

          Notez que dans le cas 2), le fait que les très riches se soient énormément enrichis est parfaitement logique puisque beaucoup n’étaient pas riches au début de la période.

          Dans le cas 3), on a également un fort biais puisque ceux qui ont mal réussis sont sortis du 1%. Le 1% s’enrichit toujours forcément plus rapidement que la moyennes puisque ceux qui s’enrichissent trop peu en sortent rapidement.

          • @Pmn,

            C’est vrai que vous avez tout a fait raison de poser des questions sur la methode, quant a l’etude menee par Piketty et Saez. Les chiffres donnes et les variations declarees, d’annee en annee, sur une periode de temps assez considerable, ne representent certainement pas des individus, ou des menages, mais des pourcentages anonymes – sur la duree des personnes forcement differentes – sans tenir compte du fait qu’un menage ou qu’un individu puisse passer d’un pourcentage statistique a un autre (plusieurs fois meme sans doute pendant la periode donnee), ou meme disparaitre totalement du schema dans le cas d’un deces, d’une emigration ou d’une banqueroute (ou encore, le plus souvent, et c’est particulierement pertinent par rapport au sujet declare : sortir des categories 1%, 0,1%, 0,01% – ou mediant pour finir en sub-mediant – ou dans le sens inverse).

            L’etude aurait sans doute ete plus serieuse si elle avait porte sur des individus, ou des menages, plutot que sur des pourcentages deshumanises. Chaque annee de nouvelles entrees auraient du etre prises en compte tout en conservant les precedentes (je serais immensement surpris que cela ait ete fait depuis 1966…), jusqu’a la fin de l’etude, avec en aval une analyse et une ventilation detaillee. Une etude sans doute moins ambitieuse dans le temps, mais reposant sur des outils statistiques contemporains beaucoup plus pointus, nous auraient sans aucun doute fourni une image plus claire et plus vraie. Les moyens statistiques aujourd’hui permettent ce genre d’etude pourvu qu’on ait l’honnetete de vouloir les poursuivre. Une etude ultra detaillee de l’influence de la revolution technologique que nous sommes en train de traverser, sur les revenus et les fortunes des Americains, sur une periode correspondante a la disponibilite des outils statistiques necesaires a cette etude pointue, disons 1993 a 2013, nous renseignerait superbement.

            Mais encore faudrait-il vouloir trouver la verite…

            Peut-etre meme que quelqu’un pourrait nous fournir, d’ores et deja sur Contrepoints, quelque chose d’approchant ?

        • « Dans une étude récente, portant sur la période 1966-2001, Thomas Piketty et Emmanuel Saez on tmontré… »

          Les stats de Piketty et Saez sont faussées (un certain nombre d’éléments qui changent la donne ne sont pas pris en compte). Vous trouverez suffisamment d’articles sur le net pointant les faiblesses techniques de leurs études.

  • Ras le bol de ces idéologues déguisés en spécialiste.
    La RTS (radio suisse) est championne dans le domaine.
    « Ce matin nous recevons le Professeur Neutron, grand spécialiste du nucléaire pour nous parler transition énergétique ». Le journaleu oublie de préciser que Monsieur Neutron est membre de EELV et ancien député communiste !

  • Pour un bon exemple de jusqu’où Piketty peut aller en matière d’imposture, je vous renvoie à sa superbe démonstration de révisionnisme historique halluciné en matière de fiscalité américaine http://www.contrepoints.org/2014/06/04/166963-thomas-piketty-prend-quelques-libertes-avec-lhistoire

  • Merci Piketty …
    Et que les crétins qui croient que les politiques de casses sont une réussite ectraordinaire, revoient les 10 années précédentes de crises qui ne gavent plus que les pleutres qui maquilles leurs échecs interminablement parce qu’ils les gavent.

  • Les membres du Conseil d’Administration et du Conseil de Surveillance PSA se sont augmentés de plus de 80 % en 2011 tandis que les salariés ont été augmentés de 1,7 %.
    Le salaire du PDG de PSA précédent, M. Streiff, était de 5 800 euros par jour samedi et dimanche compris, le salaire du nouveau PDG de PSA M. Philippe Varin en 2010 est de 8 907 euros par jour samedi et dimanche compris, d’où une augmentation de 53%. Il bénéficiera d’une retraite maison de 50% de cette somme.
    Le tract CGT du 16/03/11 dénonce l’optimisation fiscale de la direction de PSA qui transfert sans vergogne les bénéfices français dans les filiales des pays où les impôts sont plus légers.
    Ces transferts ont pour conséquence que PSA paie moins d’impôts mais aussi que l’intéressement et la participation des salariés sont amoindris d’autant.
    257 millions de dividendes seront versés aux actionnaires dont 78 millions à la famille Peugeot. 100 millions seulement iront en intéressement aux 198 200 salariés du groupe.

    • « 257 millions de dividendes seront versés aux actionnaires dont 78 millions à la famille Peugeot. 100 millions seulement iront en intéressement aux 198 200 salariés du groupe. »

      Les salariés ont déjà reçu leur part : leur salaire. La part des actionnaires, ce sont leurs dividendes.
      A part une jalouse mal placée, je ne vois pas en quoi cette répartition peut choquer.

      • Est-ce que vous auriez la masse salariale de PSA, pour comparer?

        • M Kowalski,

          Combien avez-vous mis de votre épargne dans PSA pour que cette entreprise puisse se développer?
          Quand vous placez (investissez) de l’argent, n’en attendez-vous pas un certain bénéfice?
          Un conseil en passant : si vous considérez que votre salaire n’est pas suffisant, placez votre épargne en actions, vous toucherez ainsi, vous aussi, des dividendes.

          • De quoi faire virer au rouge incandescent le rose le plus pâle.
            Un salaire insuffisant pour vivre et parfois survivre, permet-il d’épargner pour investir ?
            Une infime minorité de salariés est en mesure de participer au développement économique par l’épargne et l’investissement qu’elle permet. Il faudrait tout de même en être conscient.

            Un tel degré d’ignorance n’a d’égal que celui du travailleur qui estime son salaire trop faible, sans avoir conscience des mécanismes qui le déterminent.
            De quoi expliquer bien des incompréhensions

            • Vous avez deja entendu parler de la participation ?

              Ou vous avez l’ignorance selective ?

              D’autre part, en France, un ouvrier au smic coute + de 30.000 euros annuels a son employeur.

              Commencez a pointer votre doigt accusateur vers l’etat avant d’accuser betement les employeurs !

            • C’est rare qu’un salaire soit si maigre qu’il ne permette une épargne. Sauf si vous considérez que l’objectif est de vivre de sa rente, dans ce cas c’est effectivement désespérant. Mais l’épargne peut servir plus modestement à améliorer un outil de production, à éduquer un peu mieux ses enfants, à améliorer son logement, à s’acheter un costume plus présentable pour une prochaine embauche… Même dans les pays les plus pauvres, on y arrive.

              La question surtout est de savoir s’il est prudent d’épargner et sous quelle forme il faut le faire, sans risquer de se voir tout dérober par des escrocs ou par les pouvoirs publics.

              • « C’est rare qu’un salaire soit si maigre qu’il ne permette une épargne. »
                Dans quel monde vivez-vous ?
                Pensez-vous sérieusement qu’avec un salaire médian ou inférieur l’épargne soit permise ?
                Par ailleurs, quel est le pourcentage de salariés qui connaissent l’intéressement /

            • « Une infime minorité de salariés est en mesure de participer au développement économique par l’épargne »

              C’est cela oui. Le livret A, le LDD et le LEP, ça vous dit quelque chose ? Tous ces produits d’épargne sont régis par des conditions de revenus et d’impôts. Et en plus, ces salauds de pauvres exigent de toucher des dividendes plus connus sous le nom d’intérêts.

          • Je n’ai rien mis dans PSA. Et là n’est pas la question. Je demandais juste une information. N’essayez pas de deviner ce que je pense. Je suis parfaitement d’accord avec vous sur la nécessité de rémunérer les actionnaires. Il s’agissait juste de compléter l’argument de Deeggs, en l’appuyant sur des données précises.

            Vous ne devriez pas avoir peur des faits. Vous desservez la cause libérale quand vous vous contentez d’affirmations globales. On devrait pouvoir comparer sans inquiétude:
            – la part qui va à l’Etat
            – celle qui va aux employés
            – celle qui va aux actionnaires.

            On peut comparer le salaire du PDG avec le nombre d’employés qui dépendent de ses décisions, bonnes ou mauvaises. Pourquoi avoir honte?

            On peut s’intéresser aussi aux sommes risquées par ces actionnaires, aux années où ils ne touchent rien, aux sommes réinvesties.

      • « Les salariés ont déjà reçu leur part : leur salaire. »

        Rectification: leur maigre salaire.

        • Notre existence est conditionnée par un principe fondamental qui est celui de l’échange, selon lequel quand celui qui a quelque chose à offrir veut en obtenir le maximum, son protagoniste veut de son côté le payer le moins cher possible Et c’est là qu’intervient la loi de l’offre et de la demande, qui veut que lorsqu’une chose est rare ceux qui la convoitent sont prêts à la payer cher, alors que si elle est abondante elle vaut très peu.
          Reste à appliquer ces règles au marché du travail (échange d’un travail contre une rémunération) pour comprendre ce qui arrive lorsque 1 seul emploi est offert à plusieurs demandeurs (sans compter que dans le même temps, les techniques demandent de moins en moins de main d’œuvre).
          Et pendant ce temps là plus de 250 000 demandeurs d’emplois supplémentaires déferlent chaque jour sur la planète ; ce qui pose d’ailleurs bien d’autres problèmes que celui de l’emploi.

          • Et 15 minutes avant sa mort Staline etait encore en vie.

            • Le problème est que emporté par votre idéologie, vous oubliez d’en tenir compte, préférant à la simple réalité des fondamentaux, le délayage de ce qu’ils ont de dérangeant dans des considérations pseudo savantes. Les uns, comme Piketty, truquent les données, les autres « noient le poisson ».

              • Un liberal n’a pas d’ideologie.

                Ou on est libre ou est prisonnier de ses idees.

                • Il ne faudrait pas confondre libéralisme et libre pensée.

                  • Je n’ai absolument aucune lecon de liberalisme a recevoir de la part de quelqu’un qui vient ici regulierement pour faire l’apologie d’un certain interventionisme d’etat. Vous vous declarez liberal, mais vous etes attache principalement, dans la plupart de vos commentaires, a definir – des a present – les limites a ce liberalisme. Vous me faites penser a un serviteur de l’etat qui s’emploierait deja, inquiet pour son avenir, a negocier sa position future dans un nouvel ordre liberal.

                    Et si vous n’avez pas compris mon post precedent je vous invite a le relire.

                    « Il ne faut pas confondre liberalisme et libre pensee. » Les deux ne sont pas exclusifs.

                    Vous voila encore en train de suivre ces pauvres mouches en plein vol…

        • « leur maigre salaire »

          Pensez-vous que tous les salariés gagnent peu?
          Moi, je trouve que mon salaire n’est pas si maigre que cela.

    • M PIGNARD, quand vous aurez compris que les dividendes remunerent un risque et que sans dividende, pas d’actionnaire donc pas d’investissement donc pas d’interessement non plus et pas d’emplois supplementaire.
      La plupart des salaries n’ont pris aucun risque et toucheront leur salaire a la fin du mois.
      Les actionnaires, eux qui ont investis une partie de leur salaire avec l’espoir d’avoir en retour un peu plus, ont pris un risque certain.
      Tout comme les dirigents qui, s’ils n’ameliorent pas les benefices de l’entreprise seront renvoyes.

    • c’est exactement ce que dit l’article : il y a 0,1 % d’initié, qui ont fait les mêmes écoles que la caste qui nous dirige, et qui courent les diner fins ensemble, et qui s’en foutent plein les pognes avec l’argent des autres …

    • Je ne vois, en effet, pas du tout comment on puisse etre choque par une entreprise qui marche. Qui paye ses actionnaires. Qui paye son capitaine d’industrie, en remerciement de son pilotage pertinent, dans un contexte particulierement difficile, et qui emploie des ouvriers auxquels on donne par ailleurs non seulement un salaire mais aussi une participation aux benefices.

      A part la jalousie mal placee, et le desir suicidaire de tuer la poule aux oeufs d’or, je ne vois pas non plus.

        • Sauf que le modèle reposant sur la cupidité a prouvé qu’il était plus efficace que celui qui prône l’égalité des salaires..
          jouez un peu avec ce système mais ne le cassez pas , vous n’y gagnerez rien.

          Notez aussi qu’ il faudrait par exemple regarder pour Peugeot l’ensemble des salaires dans tous les pays ou ce constructeur travaille..
          en outre un type qui est embauché chez Peugeot voit son salaire passer de zéro à quelque chose! augmentation inacceptable! facteur multiplicatif infini!

          alors ou bien vous sortez une formule magique pour nous dire comment fixer les salaires ou vous laisser les gens négocier leur salaire ou bien ..ou bien…

          • Ou bien vous attendez avec joie que Dieu vengent ses enfants qui ont été spoliés des richesses de la nation auxquelles ils ont contribué. « Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. »

          • Voila votre modèle efficace et la preuve que Dieu nous venge :
            Peugeot m’a licencié le 25 juillet 2011 pour faute grave pour m’être élevé contre une exposition itinérante à l’intérieur des murs de PSA dont le thème était : « L’homosexualité n’est pas un problème, l’homophobie en est un ».
            Mes arguments étaient des citations de la Bible et de l’épître aux Romains ch. 1 en particulier.
            La valeur de l’action Peugeot a commencé à chuter exactement à cette date. Elle était de 30,476 le 25 juillet et s’est retrouvée à 19,48 le 25 août et à 11,985 le 28 déc 2011.
            Si un cadre ne peut plus faire de remarques sur les mœurs, il y a comme un problème.
            ART. 10. — « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. »
            ART. 11. — « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
            Le code du travail va dans le même sens, heureusement d’ailleurs, autrement il serait inconstitutionnel.
            Art. L. 1232.1 du code du travail (licenciement pour motif personnel)
            Jurisprudence 9. Liberté d’expression
            « Si l’exercice de la liberté d’expression dans l’entreprise jouit d’une impunité totale, il faut en déduire que lorsqu’elle s’exerce hors de l’entreprise, où elle retrouve toute sa plénitude, il doit nécessairement en aller de même sauf dans le cas où elle est limitée par la loi. »

    • Varin est salarié, pas chef d’entreprise. C’est emmerdant pour appuyer ta thèse.

      • Oui. Ce qu’oublient tous les jaloux qui rêvent de piquer le pognon de leur voisin (plus facile que de le gagner soi-même) c’est que beaucoup de ceux qu’ils appellent « les patrons » ne sont en fait pas les propriétaires de leur entreprise. Dans le système capitaliste, ce sont les actionnaires qui le sont et ceux qui ont pouvoir de décision ultime sont les actionnaires majoritaires. Ceux-là nomment « les patrons » qu’ils peuvent aussi bien révoquer si ceux-ci ont failli. Donc oui, la plupart de ceux qu’on appelle patrons ne sont en réalité que des employés (« mandataires sociaux ») au service des actionnaires.

  • Daniel PIGNARD
    Il existe certainement des anomalies mais il ne faut pas extrapoler à tout le secteur des entreprises qui, généralement, ont à leur tête des entrepreneurs qui s’investissent à tout point de vue souvent au dépens de leur patrimoine personnel et de leur vie familiale.
    Les cas que vous citez sont atypiques et ne reflètent pas une réalité sur le terrain constituée en grande partie de PME confrontées à des conditions de marchés difficiles, à des charges sociales et fiscales de plus en plus importantes, de surcroit, à géométrie variable avec, au final, des marges bénéficiaires faibles qui ont pour effet de fragiliser l’activité économique en général par le manque de trésorerie dans beaucoup d’entreprises.
    Si l’on se place au niveau de la France, il faudrait arriver à faire en sorte que les prélèvements sociaux et fiscaux soient au niveau des pays dont nous dépendons pour les principaux produits industriels que nous importons.
    Il faudrait donc aller à contre sens de ce qui est proposé par Piketty, il faudrait notamment orienter l’épargne française vers le secteur industriel et non vers des emprunts au profit du Trésor Public pour financer le train de vie de l’État.
    Quant aux excès que vous relatez et, qui sont malheureusement réalité, il faudrait limiter légalement la progression des prélèvements des dirigeants en fonction de la rentabilité réelle des entreprises; cela permettrait de mettre un terme à des rémunérations abusives et à des retraites chapeaux injustifiées.

  • T Piketty n’est qu’un ultime apport de carburant pour soutenir la pyramide de Ponzi mondiale… Au mieux, son travail théologique repoussera l’effondrement de quelques années mais n’effacera pas in fine les contradictions internes qui sont de toutes façon arrivées à pleine maturité.

    • Le livre est-il disponible en rouleau ?

    • Piketty et Saez sont des universitaires, dignes représentants et continuateurs de ceux qui ont battu la mayonnaise avant eux. En chercheurs moins préoccupés de trouver que de poursuivre leurs « travaux », ils continuent imperturbablement, aux frais du contribuable, à nous masquer la réalité de la situation à coups de paramètres, d’indices, de pourcentages et de formules toujours plus abscons (cf. « Les sept péchés capitaux des universitaires » de Bernard Maris chez Albin Michel). Et ceux qui leur reprochent de n’être pas assez « pointus » sont pires qu’eux.

  • Cela fait plusieurs articles sur le même sujet que je lis dans CP et j’ai toujours le même sentiment.

    Tous cela est vrai, argumenté, documenté, logique …. mais ca ne répond absolument pas à la question.

    Le problème (et il y a un vrai problème) est globalement que l’on ne peut empêcher les gens de réfléchir, de fouiller, d’inventer toutes sortes de subterfuges pour répondre à cette question qui les taraude du matin au soir et qui est la même que se pose mon clébard : comment puis-je faire pour aller piquer les croquettes qui sont dans la gamelle du chien du voisin, et ce en toute impunité ?

    La morale, la Loi, les principes, l’éducation n’y changeront rien : les hommes ont cet instinct du prédateur charognard qui consiste à se goinfrer de tout ce qu’ils trouvent même s’il n’en a pas besoin.

    Et les pervers comme Piketty qui expliquent que cet instinct est naturel, légitime, qu’il faut en être fier et qui légitiment la psychopathie des gens à leur unique profit narcissique trouveront toujours un public tant qu’on leur opposera des arguments rationnels, honnêtes et sensés.

    Les inégalités sont une mauvaise chose et le libéralisme est la meilleure solution pour combattre les inégalités. Pourquoi ? Parce que toutes les inégalités viennent des privilèges et que les privilèges viennent des inégalités.

    Combattre les privilèges par l’impôt et la redistribution n’a absolument aucun sens : une personne privilégiées abusera de ce privilège pour payer moins d’impôts (et on aura beau le chasser au bout du monde, il finira par acheter son propre Etat) ou alors exploitera encore plus son privilège pour payer ses impôts et en fin de compte ce sont les pauvres qui paieront.

    Au plus on impose les exploiteurs, au plus les exploiteurs exploitent pour payer leurs impôts : les riches et puissants privilégiés ne sont pas stupides : pourquoi ils s’appauvriraient joyeusement au profit de la collectivité alors qu’ils peuvent pressurer ?

    • Là est effectivement la vraie question.
      Inégalités et pauvreté font plus que jamais recette. À l’abri de la pensée unique, les articles et les ouvrages fleurissent sur ces thèmes et il n’est pas un media qui ne veuille clamer sa compassion à grand renfort de titres racoleurs et parfois au prix des pires amalgames et raccourcis. Amplement imité, OXFAM n’hésite pas à dénoncer la richesse individuelle des 85 individus les plus nantis de la planète, comparée à celle (individuelle ou collective) des 3 milliards et demis des plus pauvres, omettant que les avoirs de ceux-là sont constitués pour l’essentiel d’investissements qui font vivre ou survivre ceux-ci, et que ce sont précisément ces richesses qui financent les outils de l’économie mondiale, laquelle emploie et rémunère ceux qui participent à l’accroissement de la richesse globale de la société ; et que réduire ce mécanisme à une comparaison de revenus n’a aucun sens, sinon celui d’une stupide provocation préjudiciable à tous, à commencer par les plus démunis. Thomas Piketty nous fait partager ses interrogations, aux chiffres controversées, quant au meilleur niveau du partage capital-travail et Bill Gates en débat avec lui sur Internet. Dans le même temps l’INED, dans son bulletin « Population & Sociétés » traite des politiques familiales en France et en Europe et de leur évolution récente face à la crise, en ne précisant pas de quelle crise il s’agit ; économique ou démographique ? Les deux, auraient pu préciser les auteurs qui, faute de cela, laissent planer un doute d’autant plus étrange de la part de démographes qu’il n’est question à aucun endroit dans leur texte de démographie, alors qu’il y est question de pauvreté, comme si les politiques familiales avaient pour seul objet de secourir les familles pauvres.

      Il est louable que la société s’intéresse aux pauvres, mais la pauvreté requière-t-elle pour autant d’être érigée en véritable marché, avec ses indices, ses statistiques et ses « performances » – aussi manipulés que manipulables –, ses acteurs – des bénévoles aux plus ou moins lucratifs –, son spectacle permanent dont se passerait volontiers la plupart de ceux qui n’y tiennent pas toujours le premier rôle qui leur revient ? Plutôt que de ne pas manquer une occasion de s’y exhiber, nos responsables de tous ordres, et en particulier politiques et universitaires, ne feraient-ils pas mieux de s’inquiéter de la mesure dans laquelle leur propre aveuglement participe à l’augmentation de la pauvreté, comme par exemple en ne faisant pas la distinction entre inégalités et privilèges ?

      Si les inégalités relèvent avant tout d’une altérité héréditaire, nul ne devrait ignorer que les privilèges n’ont rien de fatal ou d’inné, mais sont des avantages sélectifs instaurés puis défendus bec et ongles par ceux qui en bénéficient aux frais du « cochon de payant » qu’elles appauvrissent toujours plus. Les « avantages acquis », selon le vocable paradoxalement cher aux partisans de la lutte contre les inégalités, en sont la forme communément admise, avec la plupart des innombrables prestations, exonérations et autres « niches fiscales » dont profitent sans vergogne des citoyens ignorant qu’il y a d’une part les inégalités que le sort nous impose à notre naissance et qui se fondent sur des différences, soit génétiques (inégalités naturelles) soit socio-héréditaires (des pauvres ne pouvant enfanter que des pauvres et les riches que des riches), et d’autre part les privilèges instaurés par les hommes, dans un égoïsme encouragé par la démagogie.

      La distinction ainsi énoncée, force est de constater que ceux dont la pauvreté est la raison d’être, lorsqu’ils ne vont pas jusqu’à l’instrumenter, abandonnent les inégalités génétiques aux bons soins de la pure philanthropie et de la science, pour se livrer à un amalgame entre inégalités socio-héréditaires et privilèges, tout en réclamant toujours plus de ces derniers, comme s’ils pouvaient être la compensation, sommaire et toujours insuffisante, de la prérogative accordée par le sort à ceux qui naissent riches ou qui ont envie et suffisamment de talent pour le devenir. Il y a bien sûr les gros avantages et les innombrables petits, les détenteurs des uns faisant leur excuse des bénéfices des autres, mais tous traduisent une véritable culture du privilège, sapant en permanence l’idéal d’égalité sur lequel se fonde, à tort ou à raison, la démocratie et plus particulièrement la République française. Nous devons être conscients qu’une pléthore de privilèges, autrement plus nombreux qu’ils ne l’ont jamais été sous l’ancien régime, ne fait qu’aggraver nos inégalités, quel que soit notre choix entre plus de riches et moins de pauvres, ou moins de riches mais davantage de pauvres.

      Faut-il rappeler que la pauvreté existe par la richesse et réciproquement. Instrumentalisées par les uns et les autres, corrigées dans une mesure toujours insatisfaisante par une compassion dévoyée, les inégalités résultent de la structure incontournablement pyramidale de notre société, outre le sort qui fait naître chacun dans une condition plutôt que dans une autre. Chacun est, dès sa naissance, le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi ; c’est une fatalité indéniable. Mais ce qui n’est pas une fatalité est le dénuement dans une société d’abondance, ni surtout le nombre croissant autant et plus de ceux qui en souffrent que de ceux qui en profitent.

      Avec ou sans privilèges et à population constante, un tassement de la pyramide sociale, en réduisant l’écart entre son sommet et sa base entraîne un élargissement de cette dernière, (augmentation du nombre de pauvres), alors que l’accroissement de cet écart, tel qu’il résulte d’une étirement de la pyramide vers le haut (progrès et enrichissement général), a l’effet inverse. De même, quand la pyramide sociale se développe en volume du fait de l’augmentation de sa population, le supplément d’activité de celle-ci accroît la richesse globale de la société, avec pour conséquence d’éloigner son sommet de sa base, donc d’accroître l’écart entre richesse et pauvreté. Ces deux observations révèlent qu’à une augmentation de l’écart entre richesse et pauvreté correspond un relèvement du niveau moyen de pauvreté et inversement, sans modifier les inégalités autrement que dans leur graduation. En d’autres termes et globalement, l’augmentation de richesse collective réduit la pauvreté et sa diminution l’augmente. La Palisse n’aurait pas dit mieux mais il aurait pu ajouter qu’une véritable abolition de tous les privilèges serait la première mesure à prendre avant d’espérer maîtriser cet écart.

      Sans compter que ce serait probablement le meilleur moyen de retarder l’instauration d’un monde peuplé d’êtres humains tous identiquement pauvres en tout. « … encore un peu de temps et tout s’éclaircira, nous verrons enfin apparaître le miracle d’une société animale, une parfaite et définitive fourmilière … » Paul Valéry.

      • Merci d’avoir pris la peine de citer La Palice (avec un c) cela m’evitera d’avoir a le faire.

        Encore que La Palice eut la qualite d’etre concis.

        L’augmentation de la richesse collective, dont vous parlez, est en effet formee de l’agregat des richesses individuelles – ou elle n’existe pas. L’etat ne cree rien mais ne fait que distribuer les privileges, que comme moi vous rejetez, avec l’argent des autres.

        • Bien qu’une réaction sur le fond eut été plus intéressante – et plus attendue d’un esprit aussi brillant que le vôtre –, merci d’avoir corrigé cette grossière erreur. Je promets de ne plus recommencer et d’ailleurs la prochaine fois je parlerai de lapalissade. Mais puisque nous en sommes à l’ortografe, vous m’obligez à vous inviter à prêter davantage d’attention à la vôtre. J’ai relevé, sans vouloir me faire votre censeur, que vous écriviez quelque part, à 3 reprises en deux lignes, « médian » avec un t et sans accent. Et à propos d’accent , il est permis de se demander si votre clavier en est doté, tant vous en êtes avare. Ignorez-vous, monsieur le professeur, qu’un défaut d’accent est une faute d’orthographe coûtant jusqu’à un point ?

          Pour revenir aux choses sérieuses et au débat, vous semblez ignorer (comme bien d’autres) que tout le monde n’envie pas les nantis, et que la lutte contre la pauvreté peut reposer sur autre chose que la mort des riches et l’arrêt du progrès.

          • « …que le monde n’envie pas les nantis… »

            C’est sans aucun doute cette absence totale d’envie qui fit vendre a Piketty tous ses bouquins.

            Et qui amena Mitterrand et Holland au pouvoir.

            Et qui vendit aussi bien le projet marxiste dans le monde entier.

            Vous y croyez vraiment, a ce que vous avancez la ?

          • « tout le monde n’envie pas les nantis » … non, pas tout le monde : presque tout le monde : C’est cet instinct du prédateur charognard dont je parle plus haut, celui qui pousse les hommes à se goinfrer de tout ce qu’ils trouvent même s’ils n’en ont pas besoin.

            Par contre j’irais plus loin pour votre deuxième phrase : la lutte contre la pauvreté ne peut pratiquement pas se faire sans les riches et repose entièrement sur le progrès. C’est uniquement par l’investissement dans le développement économique (la croissance, le progrès) que l’on peut lutter contre la pauvreté, absolument pas par la redistribution ou l’interventionnisme.

            • Votre premier paragraphe : Je crois que vous confondez prédation avec jalousie à l’égard des nantis.

              Votre deuxième paragraphe, ; C’est le serpent qui se mord la queue, avec 270 000 prédateurs (et demandeurs d’emplois) supplémentaires chaque jour, et des techniques qui se passent chaque jour un plus de main d’œuvre. À quoi bon créer 100 emplois quand 200 demandeurs supplémentaires les attendent.
              Ce qui n’empêche pas que je sois d’accord avec vous sur les effets pervers de l’interventionnisme à l’égard des plus pauvres, sauf quand il s’agit de les éduquer et les inciter à moins procréer.

              • bof….les gens étaient plus pauvres en bossant plus… l’important c’est de créer assez de richesses ..
                si on y arrive pas on a problème et on s’appauvrit globalement , si on y arrive et bien au moins on peut faire que les pauvres vivent mieux.

                prédation, déferler etc… votre façon de parler n’est pas neutre..

                Curieux de proposer des solution planétaires ( limiter la fécondité mondiale!) en partant de votre propre peur de perdre votre situation et votre confort.

                Et la croissance de la population mondiale correspond à un vieillissement non une multiplication des bébés.

                • Parce que pour vous prédation est un gros mot ? Et des vagues de 200 à 270 000 êtres humains – supplémentaires, dues à des naissances et non au vieillissement – au rythme quotidien depuis des décennies, n’ont pas des allures de déferlantes ?

                  Solutions planétaires parce que le problème est désormais d’ordre planétaire, à moins que vous ignoriez les conséquences de la surpopulation, là où elle a lieu, sur la situation de tous les pays du monde ; à moins que le caractère inhumain et la barbarie du spectacle qu’offrent les flux migratoires vous laissent indifférent. Et le repli sur soi-même, les politiques de l’autruche, ne sont que des dénis de réalité aggravant chaque jour un peu plus la situation ; mondiale je le maintiens.

                  Bien piètre argument que d’évoquer une peur, une situation et un confort personnels dont vous ne savez rien.

              • @ Claudec, precedemment gaNoche, negrello, Erwan et les autres…

                C’est quand-meme pour le moins curieux que vous accusiez les autres d’extremisme – a tout bout de champs – alors que vous vous autorisez vous-meme a prononcer ce genre de commentaire, que vous chercheriez en vain dans mes phrases.

                Aujourd’hui – sous le pseudonyme de Claudec :

                – « …Ce qui n’empeche pas que je sois d’accord avec vous sur les effets pervers de l’interventionnisme a l’egard des plus pauvres, sauf quand il s’agit de les eduquer et de les inciter a moins procreer . »

                Le 27 decembre – sous le pseudo de baNach – en commentaire a l’article intitule Jean-Luc Melenchon : « La dette d’etat c’est de la rigolade. » :

                – « Cela n’a aucun sens de parler de droits pour un individu isole. »

                Vous etes en effet le roi inconteste du combat democratique.

                Vos pseudos changent mais vous demeurez reconnaissable.

                Et pour tout dire, vous faites un peu facho.

                • « Et pour tout dire, vous faites un peu facho. »

                  Les socialos sot toujours d’excellents fachos. Comme Ted Turner qui rêve d’éliminer 95 % des êtres humains et qui a eu 5 enfants.

                • Avec de tels fantasmes, il n’est plus permis de douter que vous soyez aveuglé par votre idéologie ; c’est certain.

                  • Ben facho n’a sans doute pas grand sens, et si ça en a un précis je l’ignore, mais quoique vous disiez d’autre, votre couplet sur la nécessaire limitation de la prolifération humaine fait froid dans le dos, et que le courant d’air vienne de la gauche ou de la droite je m’en fiche, mais il est glacial.

                    Et d’ailleurs pourquoi ne pas limiter la durée de vie plutôt que de limiter le nombre d’enfants par femme qui tourne autour de 2 au niveau mondial??? C’est bien ça… et en plus on peut le faire sur la base du volontariat…avec un savant calcul de consommation de biomasse matiné d’émission de C02 absolument incontestable par les « scientifiques » écolo?

                    Il y a eu un article reproduit sur slate je crois http://www.slate.fr/story/96245/monde-chaos-paix auquel vous pouvez ajouter des articles multiple sur les objectifs de réduction de la pauvreté.. ça ira peut être mal bientot, surtout si on réduit les émissions de CO2… mais pour le moment ça va pas si mal…

                    • Vous êtes un grand frileux ou alors vous voyez tout en noir.
                      Pour vous rassurer, sachez qu’une maîtrise de la démographie est possible dans le plus grand respect de l’éthique et sans politique de l’enfant unique, comme le prouve le recul des taux de natalité dans le tiers monde, du seul fait du planning familial et de l’aide humanitaire. .

                    • Ben voyons, planning familial et aide humanitaire..ce n’est pas exactement comme ça que sonnent vous propos, mas si vous le dites…
                      je ne sais pas ce qu’en pense les autres…

                      Il e semble que l’accès à l’éducation est plus important surtout des filles d’après ce que j’ai lu ( en diagonale) sur la demographie…

                    • Claudec est comme tous les socialistes eugénistes et malthusiens : il a peur que des hordes de barbares viennent bouffer son petit confort. Il doit comme être comme ces Artus-Bertrand qui se désolent que des salauds de pauvres qui vivent dans des cabanes en Malaisie rêvent de se payer un grand écran et que si toute la planète voulait vivre comme eux, les riches gentils européens, les pauvres viendront leur piquer leur boulot et leur oxygène. Le progrès oui, mais pas pour tout le monde : mentalité élitiste.

                    • Le recul de la natalité est lié à la hausse du niveau de vie.

              • Bel exemple de narcissisme !

                Les gens ne sont jaloux des nantis que parce qu’ils lorgnent sur leur avantages et en projettent l’usage pour eux-même. Arrêtez de vous bloquer sur le regard des autres et sur des jugements moraux politiquement correct. Ce n’est pas parce que vous êtes un jaloux maladif, qu’il faut affubler les gens de cette infirmité.

                Vous en êtes resté à la vision marxiste du travail : celle de la main d’œuvre exploitée par le capital. C’est clair que dans cette vision préhistorique, à part faire construire des pyramides aux chômeurs, il n’y a pas trop de solutions.

                L’explosion démographique est un délire apocalyptique comme l’est la religion de Gaïa.

                Encore un bel exemple de narcissisme : Est-ce que vous pouvez juste une seconde imaginer que les gens puissent s’en sortir sans avoir besoin d’un messie, et que … désolé, mais on reconnait les faux prophètes aux fruits qu’ils portent (Grand bond en avant en Chine : 60 millions de morts, pour ne citer que le premier d’une super longue liste)

                Sur l’éducation : quand cela part de la volonté, du choix de l’élève, cela s’appelle de l’apprentissage. Quand cela provient d’un effort extérieur, d’une machine à éduquer, cela s’appelle du dressage, du conditionnement, de la lobotomisation ou du bourrage de crane.

                Je passe sur l’incitation à moins procréer, c’est comme l’incitation à procréer : l’étape artisanale avant l’industrialisation des usines à clones humains présélectionnés, c’est à dire la destruction complète de l’espèce humaine par suicide planifié, par transformation des humains en pures machines rationnelles rationalisées.

                Bref, je suis assez d’accord avec les autres commentaires : arrêtez de chercher une manière de sauver le monde en le détruisant, ce sera salutaire pour vous comme pour nous.

                • Pour faire court, je ne vois vraiment pas en quoi le monde serait détruit par une population moins nombreuse. Il ne pourrait au contraire qu’en être soulagé et plus heureux, conservant tous les avantages des progrès qu’il accumule depuis des millénaires.
                  Et que ceci soit salutair pour moi (comme pour vous), nous ne serons plus là pour en juger.

                  • Réponse plus bas, en réponse au commentaire de MichelC : petit bug d’interface…

                  • « Je ne vois pas en quoi le monde serait detruit par une population moins nombreuse. »

                    Faut-il vraiment que je prenne la peine de decomposer pareille sornette – en modele XXL ?

                    En ce qui concerne votre « style » litteraire, petite philo a deux balles, niveau classe de premiere, Ednat, et pas premier de la classe, j’aurais pu dire, a vous lire plus haut et plus bas, plus c’est long, plus c’est con, mais a lire votre dernier paragraphe ci-dessus, vous etes egalement parfaitement capable de faire court et con a la fois.

                    Et alors que je n’ai pas le temps de decomposer vos fleuves ineptiques, parcequ’il faudrait en ecrire dix fois plus pour prendre le temps de vous corriger, j’ai bien le temps de demonter ce petit paragraphe pourri.

                    Vous poursuivez votre phrase :

                    « Il ne pourrait au contraire qu’en etre soulage et plus heureux. »

                    Vous avez deja rencontrer cette entite, ou cette personne dont vous parlez – Le monde – ou appartient t’elle uniquement a vos propres fantasmes ?

                    Le monde en sera plus heureux vous dites…

                    « …et que ceci soit salutaire, pour moi (comme pour vous)… »

                    Et pour bien illustrer votre petite histoire, a grands coups de pyramides (recyclees Karl Marx) dans nos gueules, vous vous proposerez bientot d’ecrire un joli petit livre qui s’appelera « Mon combat au XXIene siecle ».

                    Pourquoi pas.

          • Et à propos d’accent , il est permis de se demander si votre clavier en est doté, tant vous en êtes avare.

            Il n’en a point, j’ai vu son clavier 🙂 Il ne peut être qu’avare.
            Et vous quant à l’orthographe… Ahem ahem ❗

            Bon, c’est pas si grave, non ❓

            Ah, vous n’avez pas le correcteur automatique dans votre tête ? C’est pourtant si pratique 🙂

            • Pour faire court : je ne vois vraiment pas en quoi le monde serait détruit par une population plus nombreuse.

              Le bonheur du monde n’a absolument rien à voir avec sa population. Tout cela n’est qu’un fantasme narcissique de peur des autres. Vous projetez une peur existentielle.

              « Mais comment le monde va-t-il faire pour vivre avec le double de personnes qu’actuellement ? »

              Deux réponses :

              – soit vous êtes religieux et la réponse est que ce n’est pas de votre ressort de se poser ce genre de questions.

              – soit vous êtes athée et alors vous projetez uniquement cette question parce que votre athéisme ne vous donne aucune réponse rationnelle à ‘qu’est ce que nous faisons sur cette planète’ … pour la simple raison qu’il n’y en a aucune. Dans une logique purement athée, matérialiste et rationaliste, c’est juste un fait qu’il faut admettre (ce qui en soit flanque tout l’athéisme, le matérialisme et le rationalisme par terre, mais c’est une autre discussion)

              Pour finir, comme vous admettez vous même que vous ne serait pas là pour juger (juger est bien un argument moral) … toute votre argumentation n’est que de l’utopie doctrinale et morale (également appelée masturbation intellectuelle) qui devient très dangereuse quand d’autres personnes s’en servent, ceux-ci ne poursuivant pas les mêmes buts de contentement narcissiques que vous.

              Bref : mettez de coté vos certitudes et vos peurs deux minutes et posez-vous la question en profondeur : mais pourquoi diable je pense tout cela … et ca ira beaucoup mieux.

              • Rien de bien nouveau dans le fait de taxer de narcissisme et de masturbation intellectuelle ce qui dérange. Mais il se trouve que je me contente de constater.
                La pyramide sociale a ceci de remarquable que comme dans toute pyramide, sa base est plus volumineuse que son sommet (et inversement) ; ce qui signifie, s’agissant de l’empilement des catégories sociales, que celles qui en occupent la base ont toujours été, sont et seront toujours plus nombreuses que celles qui logent à son sommet, et que la seule manière de limiter les désordres qui en résultent, allant croissant avec la population, me paraît être de limiter cette dernière.

                • Je ne vais pas prendre la peine de reecrire en citation votre commentaire tout entier du 5 janvier a 11h50.

                  Mais tout comme Thomas Piketty, nous sommes ici en plein recyclage.

                  « La Palice au XXI eme siecle. »

                • @ Claudec,

                  On ne peut rien connaître du fonctionnement d’un système à partir d’une simple photographie. Il y a une « pyramide sociale » certes mais ceux qui la composent peuvent évoluer en son sein et d’autant plus qu’ils ont la liberté de le faire. Tout dépend des individus. Si vous êtes en bas de l’échelle, à vous de trouver les moyens de gravir les échelons. Il n’y a que dans les dictatures qu’on vous en empêche. D’autre part, cette pyramide subit une translation ascendante avec le temps : toutes les catégories (du bas comme du haut) ont vu leur revenu réel sensiblement progresser au cours des deux derniers siècles dans les sociétés capitalistes. L’égalité que certains appellent de leurs voeux a malheureusement un prix, celui de casser cette belle dynamique de progression des revenus. Il faut alors choisir : l’inégalité dans la richesse ou l’égalité dans la pauvreté.

                  • Nous sommes tout à fait d’accord sur une situation qu’illustre précisément la pyramide sociale, dont ni les dimensions, ni les proportions ne sont figées.
                    À quelques réserves près cependant : La liberté que vous l’évoquez, s’exerce à partir de l’hérédité sociale de chacun et dans les strictes limites de la dite pyramide, immuable et incassable quelle que soit sa taille.
                    Raison pour laquelle je formule autrement que vous ma conclusion : Nous avons le choix entre moins de riches et plus de pauvreté ou plus de riches et moins de pauvreté (re lapalissade, n’en déplaise à certains), sachant que le développement de la base de la pyramide étant plus important que son sommet, son atrophie ne peut que générer de gros problèmes.

                    • Hérédité sociale, kézako ?

                      Pour votre info, les milliardaires en France, c’est 1 % du patrimoine. Vous leur prenez tout, vous aurez tout juste de quoi payer les retraites pendant un an.

                      Que les riches s’enrichissent, on s’en fout du moment que ceux d’en bas s’enrichissent également.

                      « me paraît être de limiter cette dernière »

                      J’espère que vous donnez l’exemple en n’ayant pas d’enfant.

                      C’est ça qui est bien avec les socialos, il adorent projter sur autrui leurs propres turpitudes.

                • Votre pyramide est une escroquerie qui ne représente rien d’autre que votre imagination.

                  J’ai cherché 2 minutes sur le net et ceci semble bien plus proche (en version vulgus) de la réalité :

                  http://www.les-crises.fr/inegalites-revenus-france-1/

                  En tout cas, la courbe n’est pas une pyramide, c’est une répartition gaussienne asymétrique. La répartition pyramidale est un pur délire Marxiste.

                  De nouveau : mettez de coté vos certitudes et vos peurs deux minutes et posez-vous la question en profondeur : mais pourquoi diable je pense tout cela … et ca ira beaucoup mieux.

                  • Après le narcissisme et la masturbation, l’escroquerie. Attendons la suite.
                    Ce qui gêne les égalitaristes autant que les libéraux dans la représentation pyramidale de notre société, depuis qu’elle existe, c’est tout simplement qu’elle frappe de nullité, autant les utopies qui promettent l’éradication des inégalités sociales – niant ce faisant la condition humaine dans ce qu’elle a de plus fatal –, que la promesse de ceux qui voient dans ces mêmes inégalités les marches conduisant aux félicités d’un progrès sans fin
                    Ni les uns ni les autres n’apprécient que soit dénoncé leur intérêt pour la base d’une pyramide sociale atrophiée représentant, pour les uns un électorat toujours plus nombreux et pour les autres un réservoir de main d’œuvre au service de leurs ambitions.

                    • Non, votre représentation est complétement fausse : la richesse s’articule selon une courbe gaussienne : le sommet (la partie la plus élevée) de la courbe représentant la masse de la population. Lorsque ce sommet est situé environ au milieu de la courbe, la majorité est constituée de classes moyennes, lorsque ce sommet est situé en bas de la courbe, la majorité est constitué de classes pauvres. Lorsque (c’est assez rare) la courbe a une forme de dos de chameaux avec deux bosses, la société est cloisonnée, ce qui est le cas dans les sociétés ‘de classes’ comme les états confédérés ou la société romaine ou la société Européenne de la révolution industrielle, où cohabitent deux modèles sociaux au règles et modèles de développements complétement différents et cloisonnés juridiquement ou géographiquement.

                      http://www.les-crises.fr/images/0200-inegalites/0250-inegalites-revenus-france/250/04-distribution-niveaux-de-vie-mensuels.jpg

                    • Marx a fait une description assez bonne de la pyramide sociale qu’il constatait à son époque, et effectivement c’était une pyramide.

                      Mais il en a déduit toute une théorie (comme vous) en voulant en faire une généralité historique, en généralisant des raisons valables à l’époque (non perméabilité des classes sociales, inexistence d’une classe moyenne, immuabilité des classes, cumul du capital, etc…) et en imaginant une façon de modifier cette pyramide.

                      Il n’a pas été le seul d’ailleurs, les théories eugénistes de l’époque allaient exactement dans le même sens, mais pas par la révolution prolétarienne, par la suppression physique des pauvres dès la naissance.

                    • Je parle de la structure – incontournablement pyramidale – d’une société hiérarchisée en fonction de la richesse de ses membres et du pouvoir que cette richesse confère ; vous me répondez en évoquant la courbe des richesses. Deux sujets bien différents
                      Que Marx et bien d’autres (il n’est que de questionner un moteur de recherche pour s’en rendre compte) se soient référés à cette pyramide sociale, indique qu’elle n’est pas un concept sorti d’un chapeau.
                      Mais il en est, en matière de représentation de la société, comme de ces mots dont certains croient qu’il suffirait de les exclure des dictionnaires pour éradiquer les maux qu’ils désignent. Suffirait-il de remplacer la pyramide par une autre figure pour supprimer les inégalités sociale dont elle est l’illustration ? Ce n’est pas en tout cas le meilleur moyen de traiter de nos problèmes sociaux que de refuser de les voir tels qu’ils sont, c’est à dire fondamentalement d’ordre structurel (et démographique).
                      Pathétiquement, tous ceux qui voudraient qu’il en soit autrement nient le caractère représentatif de la pyramide dans sa permanence, son universalité et une simplicité qui en fait une image frappante de vérité et d’évidence. Nombreux sont ceux qui.tentent de lui substituer les figures les plus diverses : un empilement de cercles (Goux/Maurin) une constellation (Henri Mendras/Simmel), le diabolo ou sablier (Alain Lipietz), le losange, la toupie (Louis Chauvel), la « tour Eiffel », la « bouteille de Coca » et autres romboïdes et strobiloïdes. Ou encore la « toile cirée », cône déformable de Bernard Zimmern (sujet ayant donné lieu ici même à la publication d’un article ayant provoqué bien peu de réactions de la part de ceux que la pyramide révulse.

                    • Vous trouvez le temps d’aller faire chier les socialistes ?

                      Avec tout le temps que vous passez ici ?

                    • @ClaudeC :

                      Confirmation, votre pyramide qui explique qu’au plus on est riche, au moins on est pauvre et qu’au plus on est pauvre, au moins on est riche … est bien une parfaite escroquerie.

                      Sinon :

                      Les familles les plus riches comme les plus pauvres sont toujours les mêmes depuis des siècles :

                      Sachant qu’environ 90% de la population Française descendrait de Charlemagne qui possédait la plus grande partie de l’Europe occidentale … nous sommes (presque) tous multi milliardaires : 9 chances sur 10. Alors, expliquez moi où je dois porter plainte pour cette escroquerie : on m’a volé mon Europe à moi !

                      Quand à la théorie du complot dont vous parlez ‘ni les uns, ni les autres …’ c’est assez courant comme syndrome chez les narcissiques manipulateurs.

                      Moi, je serais plutôt du genre constant : mettez de coté vos certitudes et vos peurs deux minutes et posez-vous la question en profondeur : mais pourquoi diable je pense tout cela … vous verrez, au début ca sera un peu dur (même sans doute très dur), mais à long terme, ca ira beaucoup mieux.

                  • @ Stéphane Boulots le 5 janvier 2015 à 19 h 52 min
                    – Manipulateur, la liste s’allonge, compliments.
                    – «… au plus on est riche, au moins on est pauvre et qu’au plus on est pauvre, au moins on est riche » Avec cette manière d’arranger les propos de vos interlocuteurs, vous ne pouvez qu’avoir raison.
                    – « Les familles les plus riches comme les plus pauvres sont toujours les mêmes depuis des siècles » Sachez que c’est exactement la conclusion d’une récente et très sérieuse étude britannique. Voir un lien à ce sujet dans mon commentaire ci-dessus, intitulé « Hérédité sociale »
                    Quand à votre parenté avec Charlemagne, je vous crois sur parole et vous en félicite.

                    • Combien pensez-vous avoir d’ancêtres ayant vécu à l’époque de Charlemagne ? Vous avez deux parents, quatre grand-parents, huit arrière-grands-parents, et ainsi de suite.

                      Comptons entre 40 et 45 générations d’ancêtres pour remonter jusqu’à l’époque de Charlemagne (autour de l’an 800) et on arrive à un nombre d’incroyable : vous auriez de 1000 milliards à 35 000 milliards d’ancêtres contemporains de l’empereur !

                      Ce chiffre n’est bien sûr que théorique. Il faut prendre en compte l’implexe généalogique. Vous n’avez pas 35 000 milliards d’ancêtres différents. Vos aïeux se sont unis avec des cousins parfois très éloignés : des ancêtres communs apparaissent donc plusieurs fois dans votre généalogie.

                      Les historiens estiment qu’en l’an 800, la population de l’actuelle France tournait autour de 8 millions d’habitants, une dizaine de millions peut-être si on y inclut les zones frontalières. La population de la planète, quant à elle, dépassait à peine les 220 millions d’habitants.

                      Ce qui peut laisser penser que chaque Français d’aujourd’hui descend plus ou moins de chacun de ces 8 millions de Français de l’époque de Charlemagne, et descend donc certainement de l’empereur également, par le jeu des brassages de populations de génération en génération.

                    • Et disons que manipulateur et escroc sont la même chose, c’est comme les riches qui ne sont pas pauvres et les pauvres qui ne sont pas riches.

                    • Quand au livre qui explique en plusieurs centaines de pages, que les titres de noblesses, les privilèges héréditaires qui y sont associés et les inégalités qui en découlent se transmettent de père en fils (vu que l’étude porte sur les noms de famille) … à peu près du même niveau que les riches qui ne sont pas pauvres et les pauvres qui ne sont pas riches.

                    • Cela n’a pas l’air d’aller mieux 🙁

                • Pour etre precis, votre insistance a deprecier l’adversaire, et a laquelle je suis oblige regulierement de repondre par une action symetrique, vous marque comme un Narcissique manipulateur assez classique. Les pyramides, quant-a elles, ont la particularite qu’on puisse les utiliser pour illustrer a peu pres n’importe quelle sornette.

              • Bjr ,
                Donc on pourrait être 100 milliards sans problème ?

          • Bonjour ,
            Vous avez raison car personnellement je n’envie pas les nantis , aucune jalousie ( en fait je m’en fous , je suis content pour eux )
            J’ai une vie tranquille et ne voudrait pas en changer. Mes multiples passions ne sont pas onéreuses.
            On ne descend pas dans le trou avec le coffre-fort !
            Arrêtons d’être jaloux des uns et des autres et vivez votre vie ,bon sang !
            Même s’il y a 100000 très riches en France , je m’en fous , tant mieux pour eux , ils font leur vie et moi je fais la mienne . J’ai assez car j’ai peu de besoins . Il y aura toujours plus riche , alors allons-nous passez notre vie à les jalouser ( ce qui va nous provoquer des ulcères ) ou vivre notre vie , tout simplement ? il faut arrêter de constamment se plaindre , on vit quand même mieux qu’il y a 60 ans .

  • Je n’aurais qu’un seul mot: merci

  • Parole de Pape : Nous ne sommes pas des lapins

    « Certains croient que – pardonnez-moi l’expression – pour être de bons catholiques, on doit être comme des lapins » a déclaré le Pape François, à l’issue d’une visite rendue aux plus pauvres des pauvres, au cœur des bidonvilles d’extrême orient. (« Le pape, les lapins et les enfants du bon dieu » Par Pierre Amar, le 20/01/2015 in FIGARO VOX SOCIETE).

    Probablement plus volontiers que ses opposants dévots, les athées et agnostiques les plus convaincus ne peuvent que saluer cette phrase lancée à la face du monde entier par le plus emblématique de ses guides spirituels. Jamais, depuis sa fondation, l’Église chrétienne n’a délivré un message aussi lourd de sens concernant ce qui confère à l’homme une richesse intrinsèque qui ne saurait se satisfaire du nombre. Le souverain pontife sort ainsi de leur isolement ceux qui ont pris conscience de la relation étroite existant entre démographie et condition humaines. En ce sens, les paroles d’un Pape sonnent le début d’une révolution sociale autant que sociétale dépassant le clivage entre mysticisme et incrédulité. C’est en effet le dogme reposant sur la parole du Christ, lorsqu’il prêchait de croître et se multiplier, qui est mis en cause, après que les hommes en aient abusé pendant des millénaires pour justifier une autre dogme, parfaitement laïc celui-là, selon lequel « Il n’est de richesse que d’homme[s] ». La multiplication de ces derniers n’a-t-elle pas eue pour effet essentiel l’accroissement d’une richesse, moins faite des individus eux-mêmes que du produit de leur travail, au-delà des prévisions les plus ambitieuses et dans une exploitation éhontée de l’homme par l’homme, au nom du seul progrès matériel ? Le Christ n’a probablement pas enjoint à l’homme de se multiplier à ce prix, même si à son époque démographie et statistique ne permettaient pas encore d’entrevoir la lutte des classes qui en découlerait, au service de laquelle se mettraient, non plus des religions mais des idéologies purement matérialistes.

    Certes, à peine de retour au Vatican, la curie manifestant sa réprobation, le Pape s’est trouvé dans l’obligation de calmer le jeu en louant la famille nombreuse à l’occidentale. Il devait endiguer de toute urgence le séisme et le schisme qu’étaient en voie d’engendrer ses propos. Mais, bien que la parole s’envole, il devrait en rester quelque chose. Qui peut dorénavant ignorer que les limites de l’humain ont été franchies ? Qui peut douter qu’une population moins nombreuse et par conséquent moins prédatrice, plus frugale, bénéficierait plus sagement et plus longuement – dans un monde fini – d’un progrès au moins égal à celui auquel nous sommes parvenus, plutôt que de subir sa dégradation par le simple effet du nombre ? L’écologie démographique ou le développement raisonnable, en somme.

    Quelles que soient nos convictions, politiques autant que religieuses ; quelles que soient les valeurs de progrès, de justice et de partage qui puissent animer chacun d’entre nous ; quand l’empreinte écologique de la population humaine dépasse la bio-capacité de la planète qui l’abrite (https://www.youtube.com/watch?v=vfV6BKDmXFQ&authuser=0), quel autre moyen que de limiter cette population, proposer à notre descendance pour qu’elle ait quelque chance de connaître un monde meilleur que celui dont nous nous plaignons chaque jour davantage, dans une multitude, un désordre, des violences et une cacophonie allant croissant, dont ne peut naître que le pire ?

    Précision papale : Nous ne sommes pas des lapins … génocidaires
    Prenant connaissance de la déclaration du Pape François concernant les génocides, au moment de publier le présent article, il semble opportun à son auteur de l’assortir des commentaires suivants, à l’intention des faiseurs d’amalgames :
    – Reconnus ou non, les génocides ne sont qu’une barbare réaction de défense (ou de conquête) de leur « espace vital » (tangible ou idéologique) par ceux qui les commettent.
    – L’écologie démographique peut, quant à elle, être considérée comme une réaction comparable, en cela qu’elle vise à protéger l’espace vital de l’espèce humaine ; à la différence près toutefois (et elle est de taille) qu’une réduction des taux de natalité partout où cela est nécessaire, est d’autant moins un crime que pouvant s’appliquer, notamment par l’éducation, avant même la conception, elle respecte pleinement l’éthique et la dignité humaine.

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