Du Capital au XXIe siècle, le livre à succès de Thomas Piketty

Critique du dernier ouvrage de Thomas Piketty : Le capital au XXIe siècle (Seuil).

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Du Capital au XXIe siècle, le livre à succès de Thomas Piketty

Publié le 28 avril 2014
- A +

Par Hunter Lewis, depuis les États-Unis.
Un article du Mises Institute, traduction Brice Rothschild.

livre_pikettyThomas Piketty, un économiste du monde académique français de 42 ans a écrit un nouveau livre, Le capital au XXIe siècle.

L’édition américaine a été publiée par Harvard University Press et se trouve en tête des meilleures ventes, une première pour cet éditeur. Une récente critique décrit Piketty comme « celui qui a montré la faille fatale du capitalisme ».

Quelle est donc cette faille ?

Sous un régime capitaliste, les riches deviendraient soi-disant encore plus riches par rapport à tous les autres et les inégalités seraient de plus en plus grandes. Tout cela serait inexorable.

Pour soutenir cette thèse, Piketty propose une logique financière douteuse et sans fondement mais également ce qu’il appelle un « graphique spectaculaire » de données historiques.

Que montre ce graphique ?

La part des revenus américains contrôlés par les 10 % les plus riches s’élève à hauteur d’à peu près 40% en 1910 puis augmente à 50 % avant la crise de 1929, retombe ensuite, retourne à 40 % en 1995, puis augmente à 50 % avant de retomber quelque peu après la crise de 2008.

graphe_piketty

Réfléchissons à ce que cela signifie vraiment.

Le revenu des 10 % les plus riches n’a pas augmenté inexorablement durant cette période. À la place, il a atteint un maximum deux fois : juste avant les effondrements de 1929 et 2008. En d’autres termes, les inégalités se sont accentuées durant les grandes périodes de bulles économiques puis se sont réduites.

Et qu’est-ce qui a causé et caractérisé ces bulles ?

Elles ont été principalement causées par la Réserve fédérale des États-Unis et d’autres banques centrales qui ont créé beaucoup trop de nouvelle monnaie et de dette. Elles ont été caractérisées par une forte expansion du capitalisme de connivence puisque les riches exploitaient toute la nouvelle monnaie, à la fois à Wall Street et à travers des connexions avec le gouvernement américain.

On peut apprendre beaucoup à propos du capitalisme de connivence en étudiant la période entre la fin de la Première Guerre mondiale et la Grande Dépression et aussi grâce aux vingt dernières années, mais on ne peut rien en apprendre sur le capitalisme. Le capitalisme de connivence est l’opposé du capitalisme. C’est une perversion des marchés, pas le résultat de prix libres et de marchés libres.

On peut comprendre pourquoi la Maison-Blanche aime Piketty. Il soutient la fable selon laquelle l’État serait le remède aux inégalités alors qu’en réalité l’État a été la principale cause de la croissance des inégalités.

La Maison-Blanche et le FMI aiment également la proposition de Piketty, non seulement pour un fort impôt sur les hauts revenus mais également pour des taxes substantielles sur la richesse. Le FMI en particulier fait la promotion de prélèvements sur la richesse comme moyen de restaurer les finances publiques dans le monde et également pour réduire les inégalités économiques.

Attendez-vous à entendre parler de plus en plus d’impôts sur la richesse. Attendez-vous à entendre qu’il s’agira de ponctions ponctuelles qui ne seront pas répétées mais qui soutiendront la croissance économique en réduisant les inégalités économiques.

Ceci est un complet non-sens. La croissance économique est produite lorsque la société épargne de l’argent et investit l’épargne judicieusement. Ce n’est pas la quantité d’investissement qui compte, mais la qualité. L’État n’est capable ni d’épargner ni d’investir, encore moins d’investir judicieusement.

Nous ne devrions pas non plus imaginer qu’une taxe sur la richesse serait ponctuelle et temporaire. Aucune taxe n’est jamais temporaire. Une fois établie, non seulement elle persisterait mais elle s’alourdirait avec le temps.

img contrepoints260Piketty devrait également s’interroger.

Qu’est-ce qui se passera lorsque les investisseurs auront à liquider leurs actions, leurs obligations, ou d’autres actifs pour payer l’impôt sur la richesse ? Comment les marchés vont-ils absorber toutes les ventes ? Qui seront les acheteurs ? Et comment l’effondrement des marchés et de la valeur des actifs sous la pression vendeuse pourrait-il soutenir la croissance économique ?

En 1936, un livre académique dense et savant a été publié et semblait dire aux politiciens qu’ils pouvaient faire exactement ce qu’ils voulaient. Ce livre était la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie de Keynes. Le livre de Piketty sert le même dessein en 2014, et sert les mêmes politiques destructrices et à courte vue.

Si l’administration Obama, le FMI, et les individus tels que Piketty voulaient bien laisser l’économie se débrouiller toute seule, elle s’en remettrait. Pour l’instant, ils continuent d’inventer de nouvelles façons de la détruire.


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  • Voici un bon commentaire:http://fr.irefeurope.org/Richesses-et-croissance-les-tromperies-statistiques-de-Thomas-Piketty,a2892

    « Les calculs de Piketty sont faux car il méconnait la réalité : l’économie n’est pas figée, le capital est épargné, réinvesti ou même dilapidé ; la mobilité sociale est extrêmement importante et les inégalités ne sont pas rigides »

  • Bof, de nombreuses solutions prônées furent appliquées en France, plus ou moins, et on voit ce que ça a donné.
    Hors de question d’acheter ce torchon, y en a marre de ces étatistes qui refusent de voir la réalité en face.

  • Je dirais plutôt le Cacapital de Pipiketty.

    :sors:

  • J’apprécie beaucoup la démarche de Piketty dans son livre, mais je lui en veux aussi énormément, car il interrompt son analyse là où, au contraire, il aurait du commencer à creuser avec frénétisme.

    Pourquoi pourquoi pourquoi s’arrêter sitôt l’eau du gué arrivée aux genoux ?

    Pourquoi, bon sang, s’est-il immobilisé sur l’inégalité résultant des répartitions fluctuantes de revenu entre capital et salaires, et n’a-t-il pas continué plus avant, en se posant de vraies bonnes questions sur le sujet ?

    Peut-être avait-il peur des réponses qui pouvaient se profiler pour ces questions ? Trop de carrière en jeu, trop d’enjeu social à miser et de relations à froisser ?

    Ces simples questions: à quoi servent les inégalités mises en évidence, quelles décisions des individus interviennent dans leur formation, comment évoluent-elles ? Quel rapport entre la préférence temporelle des épargnants et les taux d’intérêt ? Qui actionne cette « pompe » à richesse que constitue l’inflation, au bénéfice de qui exactement ? Et la plus importante de toutes: quel cadre éthique appliquer à tout ça ?

  • De mon point de vue (profane en économie), les bulles qui ont éclaté en 1929 et 2008 ont plus été le fruit d’une dérégulation à outrance du modèle capitaliste que d’une connivence d’Etat avec les marchés. D’ailleurs mes cours de banc de fac m’avaient enseignés que les libéraux américains ont longtemps critiqué la mauvaise gestion politique de la Fed post 29′ (jugée déflationniste) : manque de liquidité n’ayant pas permis au libre marché de s’autoréguler (cf Milton Friedman).
    Pour moi, l’intérêt du graphique de Piketty montre à contrario l’impact des relances keynésiennes dans la réduction des inégalités. Et donc de l’intérêt d’une forme de politique macroéconomique de l’Etat.
    Après, je vous rejoins totalement votre jugement porté au capitalisme de connivence. Le problème c’est que dans les deux cas (intervention ou non) il y a suffisamment de niches pour qu’il puisse y faire son lit douillettement.

    • Je vous conseille la lecture de cet excellent article en deux parties sur le sujet de la régulation. Il résume mieux que je ne saurais le faire le raisonnement libéral sur le sujet :

      http://www.contrepoints.org/2014/04/23/163847-le-risque-systemique-effet-pervers-de-la-regulation-12

    • Il n’existe plus d’économiste sérieux croyant que la bulle de 1929 a été créée par les marchés. Quant à celle de 2008, c’est encore plus criant. Une simple recherche de quelques heures sur le net, en 2008, m’a convaincu qu’il y avait bien une bulle, et qu’elle avait été créée par une manipulation massive du marché immobilier par l’Etat. Cela crevait littéralement les yeux. Et devant la taille de cette manipulation, j’ai vendu l’intégralité de mes avoirs (et convaincu mes parents de faire de même), quelques mois avant le crash.
      Aucune de ces deux crises n’aurait pu exister sans l’intervention de l’Etat.

      • Bonjour
        C’est marrant avec les crises, c’est tjs le maillon faible qui saute. Les hommes politiques font des conneries, évidemment les états ne sautent pas ( planche à billet) donc c’est un acteur privé qui saute et c’est lui le responsable. CQFD

      • « Aucune de ces deux crises n’aurait pu exister sans l’intervention de l’Etat. »

        Les crises sont inhérentes au capitalisme car les entrepreneurs ne sont pas tous des génies et réalisent de mauvais investissements. Elles auraient donc eu lieu mais seraient moins longues et moins intenses car le marché aurait épuré tous ces mauvais investissements en organisant une liquidation ordonnée des entreprises en faillite.

      • Évident : les banquiers prêtaient à des gens non solvables sur le long terme, et la plupart du temps avec des revenus insuffisants. A la rigueur, il suffisait de ne pas avoir de dette. Cela massivement. Et en violation des lois des USA. Cela a été dissimulé dans un outil financier de type « subprimes » que ces escrocs de banquiers US vendaient comme sur.
        Si l’état US n’est pas intervenu directement, c’est tout comme, car il a fermé les yeux. Qui ne dit mot consent, n’est-ce pas?
        Quand la bulle a explosé, l’état US a fait tourner la planche à billet. 7 ans après, on en paye encore les conséquences.

        • MichelC: « Et en violation des lois des USA. Cela a été dissimulé dans un outil financier de type « subprimes » »

          La vraie histoire: La CRA (community Reinvestment Act), une loi pour promouvoir les prêts dans les communautés pauvres a poussé les banquiers à prêter a risque et dans le même temps les prêts étaient garantis par des acteurs publiques comme Freddie Mac et Fannie Mae. Troisième acte, avant le crash fatal la FED baisse les taux jusqu’à des niveaux ridicule.

          Tout est en place pour favoriser la venue de cette bulle: loi, garantie, argent gratuit. Dernière acte: l’économie surchauffant à cause des taux bas, la FED les remontes progressivement à partir de 2004. Les prêts deviennent toxique, explosion en chaine. La main de l’état est partout dans cette lamentable histoire et démontre à merveille que quand on change « l’écologie » d’un milieu, en l’occurrence le marché on le dévaste parce qu’il s’y forme des bulles artificielles.

          Sans CRA, manipulation des taux et garantie pas un seul banquier n’aurait fait ce genre de connerie. On ne prête qu’au riche alors la fable du banquier qui soudain prête aux pauvres insolvable… lol quoi.

          Ces prêts étaient (ironie) dénommé « N.I.N.J.A. » pour « No-Income-No-Job-or-Assets » loan.

      • « Il n’existe plus d’économiste sérieux croyant que la bulle de 1929 a été créée par les marchés.»

        La question étant plutot existe-t-il encore des économistes sérieux ?

    • la crise de 2008 est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).

    • lisez « Crise, Dépression, New Deal, Guerre » de Florin Aftalion

  • Le pire, c’est que ces navets économiques pervertissent toute pensée rationnelle, pour satisfaire les tendances prédatrices si bien accueillies par ceux qui espèrent en profiter.

    Et qui sont bien entendu les premiers à en faire les frais, comme chaque fois que l’économie se contracte.

    Les auteurs de ces âneries gagnent des chaires dans les universités, des éditeurs, des interviews, des conférences.

    La gauche frétille du popotin et voit arriver le Grand Soir.

    Quant aux vrais riches, ils n’ont jamais qu’une très faible proportion de leurs avoirs à leur nom.

  • Le « graphique spectaculaire » de Piketty, à supposer qu’il ne l’ait pas torturé à mort pour lui faire avouer ce qui l’arrange comme à son habitude, montre que les inégalités se réduisent pendant les périodes de stagnation ou de crise économique.
    Conclusion des gauchistes : c’est bon la réduction… des inégalités ! Cherchez l’erreur…
    Effectivement, c’est vraiment du cacapital de pipiketty.

  • Je ne puis mieux dire.

    Néanmoins, pour poursuivre la réflexion, je me demande pourquoi des économistes géniaux comme Frédéric Bastiat ont révélé tout ceci il y a déjà fort longtemps, prévenu de tous ces dangers, anticipé ce que deviendraient toutes les formes de socialisme/collectivisme, sans jamais être entendus du grand public.
    Visiblement, l’oeuvre consistant à enseigner le libéralisme à tous semble impossible. L’éducation nationale et universitaire ayant une approche économique tellement opposée.
    Malheureusement, le politique, dont le but est l’élection et non l’intérêt général – qu’il en ait conscience ou non – adoptera toujours un discours démagogique pour séduire les foules et allant à l’encontre du libéralisme.
    Il faut absolument parvenir à faire passer l’idée – sans cesse vérifiée pourtant – que le libéralisme banalise, rend communs l’ensemble des biens produits. Certainement, à un instant « t » seuls les « riches » bénéficient des productions récentes, mais à terme toute l’humanité en profite. Pourquoi vouloir lutter contre ce phénomène ?

    • Arracher l’instruction et les études des mains du pouvoir.

      • Oui, tout est dit ! L’enseignement est depuis longtemps chez nous un privilège de la gauche la plus décérébrée, et tout professeur qui aurait de la logique ou du bon sens est vite mis au ban de la salle des profs …

      • Ma prof d’éco au lycée était une fan de Piketty.

        Comme le dit Sorman, il vaudrait mieux arrêter d’enseigner l’économie au lycée, que de continuer avec le système actuel !

  • Piketti est une grenouille qui veut se faire aussi gros qu’une baudruche !

  • Je n’ai pas fait d’analyse quantitative, mais la courbe des inégalités de Piketty est assez corrélée, quoique grossièrement et avec un décalage, à celle de l’immigration aux US : http://www.immigrationeis.org/eis-documents/us-demographic-history (3ème graphique sur la page).

    Les deux grandes périodes de montée des inégalités correspondent malgré tout au deux grandes phases d’immigration de masse. On peut penser à plusieurs liens de causalité, sachant que les immigrants sont en moyenne plus pauvres que les américains.

    1° un effet « technique » : si sur une période donnée bcp de migrants pauvre arrivent, les 10% les plus riches sont les 12% ou 13% de la période précédente et leur portion du revenu augmente mécaniquement (comme le revenu des migrants est faible, leur présence ajoute plus au numérateur qu’au dénominateur)

    2° un effet économique : les migrants vont exercer plus de concurrence sur les bas salaires que sur les hauts salaires (car ils sont plus susceptibles d’exercer des métiers peu qualifiés), donc auraient tendance à « creuser les inégalités »

    Bref je ne suis pas sûr que Piketty insiste beaucoup sur cet aspect dans son livre…

    • Je ne crois pas que l’explication soit si complexe :

      – Plus on produit plus on créé de richesses, donc plus on créé de distorsions dans les richesses.
      – Quand on entre en récession on se rapproche du 0, collectivement, donc on s’égalise…

      Mais je n’ai rien inventé en disant cela.

      Par ailleurs, et c’est là une analyse plus personnelle, le libéralisme rend quasiment gratuit à terme un grand nombre de produits. Leur valeur nominale est donc faiblement prise en compte dans les calculs, mais leur utilité est toujours la même. En conséquence, le libéralisme donne à voir un « écart de richesses » qui est purement nominal et non fondé sur l’utilité.
      J’espère avoir été clair car j’ai de la peine à exprimer cette idée.

      • Ce que vous dites est qu’en gros un « pauvre » d’un pays riche aujourd’hui vit mieux qu’un noble il y a 500 ans.

        Il a accès sans problème aux biens qu’on aurait jugé alors de première nécessité.

        • Tout à fait, mais j’essaye d’exprimer pourquoi est-ce que les apparences nous donnent à voir autre chose, l’inverse – des inégalités « plus grandes » -, permettant à des démagogues de mettre en oeuvre d’habiles stratégies électorales.

          • Je m’y essaie : le pouvoir d’achat que les pauvres récupèrent avec la baisse des prix des choses utiles va être employé à faire monter le prix des choses moins utiles possédées par les riches. Si avant ce qui marquait la différence entre riches et pauvres était l’accès à la nourriture et qu’après tout le monde mange à sa faim mais que le prix des yachts possédés par les riches a augmenté, Piketty nous dira que c’est une mauvaise chose car les inégalités ont augmentées (alors que tout le monde est devenu égal face à la faim et que d’anciens pauvres commencent à acheter des yachts).

            D’ailleurs les chiffristes ne peuvent que mentir puisque la valeur est subjective, donc les inégalités aussi : je ne suis pas jaloux des meubles design de mon voisin et lui n’est pas plus jaloux de ma grande beauté et de mon intelligence exceptionnelle. Les chiffristes voudraient nous faire croire que l’un est objectivement plus riche que l’autre alors qu’aucun d’entre nous n’échangerait sa situation. Piketty pense que l’activité de Nabilla vaut plus que celle de Wikipédia. Les socialistes sont obsédés par le pognon.

            • Je crois que l’on touche du doigt quelque chose. Bizarrement, ceux qui sont les plus critiques sur la valeur vénale des choses sont les plus obnubilés par elle.
              En fait et de façon très caricaturale, on nous dit que le « pauvre » a 100 et le « riche » 1 000 (soit un écart de 1 à 10) ; mais, en fait, les 100 du pauvre contiennent l’ensemble des biens dont le marché à fait baisser la valeur nominale au point de les généraliser à l’ensemble de la population. Du coup, ces 100 contiennent bien plus d’utilités, de satisfactions de besoins que les 900 restants des riches. En fait, il serait tout à fait possible qu’en restituant la valeur nominale d’antan de ces produits cela soit équivalent à 10 000. De sortes à ce que le « riche » dispose en fait de 10 000 + 900 et le « pauvre » uniquement de ces 10 000 (valeur nominale ou vénale j’entends). Dans ces conditions, on constante que le rapport aux inégalités est complètement bouleversé, ce qui me fait penser, comme beaucoup d’économistes autrichiens, que l’économie est insusceptible de mathématisation.
              J’imagine que l’on me reprochera de critiquer la mathématisation en employant une démonstration mathématique. Cependant, je veux précisément établir une dynamique de l’économie, qui n’est pas constante et englobe des phénomènes complexes, difficiles à appréhender par les mathématiques.

            • « Dans ces conditions, on constante que le rapport aux inégalités est complètement bouleversé, ce qui me fait penser, comme beaucoup d’économistes autrichiens, que l’économie est insusceptible de mathématisation.
              J’imagine que l’on me reprochera de critiquer la mathématisation en employant une démonstration mathématique. »
              Il nous faut ici faire la distinction entre d’une part la quantification et les statistiques et d’autres part le bon sens et la logique, toute mathématiques soit-elle. Ce qui ne veut pas dire qu’il nous faut snober les premiers, simplement que ceux-ci ont plus souvent besoin d’explications qu’ils n’expliquent eux-même. C’est toute la différence entre le commentaire de Piketty et le votre.

              « Cependant, je veux précisément établir une dynamique de l’économie, qui n’est pas constante et englobe des phénomènes complexes, difficiles à appréhender par les mathématiques. »
              Il est certains que ce n’est pas en prolongeant les courbes comme le fait Piketty qu’on peut prévoir quoi que ce soit. Et outre les mathématiques (qui ne peuvent modéliser ne serait-ce qu’un seul individu), la subjectivité de la valeur rend déjà son propos parfaitement vain.
              Quand vous parlez d’utilité, c’est de l’utilité moyenne à un instant T. Si mesurer les inégalités de cash (l’utilité moyenne à un instant T de vos biens) est intéressant, c’est bien pour montrer que comme vous le faites que le marché s’occupe d’abord des plus nombreux et des plus nécessiteux (ça rapporte plus que les quelques riches difficiles et lunatiques).

              Pour insister sur l’utilité :
              Les premiers producteurs d’automobile ne vendaient qu’aux riches, ces derniers étant aussi les seuls à avoir accès aux marché des tableaux de maitre. Ford aurait pu produire des voitures encore plus luxueuses ou essayer de réduire le prix des tableaux. S’il a réduit le prix des voitures, c’est parce que l’utilité est un fondement de la demande bien plus solide et commun que les caprices des riches et des pauvres.
              Non seulement il a fait ce qu’il y avait de mieux pour lui même mais aussi a-t-il participer à l’égalisation par le haut des situations entre riches et pauvres.
              Par contre, les riches qui ont arbitré en faveur d’une Ford T on déplacé leur pouvoir d’achat sur les tableaux de maitre, les rendant encore plus inaccessibles qu’avant aux pauvres. Le pauvre qui n’avait pas besoin de voiture et était amateur d’art y a perdu mais il était minoritaire et les possesseurs de tableau se sont enrichit (impossible de dire si c’est plus ou moins que le pauvres, même en observant les nouveaux prix de marché).
              Plus les besoins primaires sont satisfait, plus nous consommons futile et plus la subjectivité de la valeur se fait jour. Mais celle-ci s’applique aussi au besoin primaire : tous les pauvres n’arbitrent pas en faveur du même besoin, certains préfèrent un smartphone quand d’autres prendront une voiture, en fonction de leur situations et préférences respectives. Prétendre qu’un de ces besoins est supérieur à l’autre en toute circonstance, c’est faire un jugement de valeur au détriment de l’analyse elle-même. J’ignore si les chimpanzés ont eu tort de rester dans les arbres mais je suis certains qu’il y a des explications à cela. Piketty dirait que le fait qu’ils soient resté dans les arbres expliquent pourquoi ils ont eu tort ou l’inverse (en fait, il dirait que c’est d’abord à cause des australopithèques qui leur ont volé la niche écologique et qu’il nous faut aujourd’hui redistribuer du pognon à nos cousins).

  • Mais où est la contre analyse ? Cet article ne sert à rien d’autre qu’à rassembler un ramassis d’aneries. Qu’on le veuille ou non, la période où les inégalités était la plus faible (avec un welfare-state, des impôts confiscatoires, des syndicats puissants, etc) est celle où la croissance a été la plus forte (du moins pour les US d’où sont issus les données de cette courbe). De la à dire que c’était dû au new-deal et au keynésianisme, il n’y a qu’un pas… Que franchit la plupart des économistes sérieux, sauf les plus libéraux arc-boutés sur la doctrine dépassée de l’optimum dû à la main invisible, qui n’est finalement qu’une superstition aussi peu crédible que la théière de Russell…

    • Beaucoup d’économistes « sérieux » pensent sincèrement que créer de la monnaie permet de satisfaire davantage de besoins humains… Merci à Keynes…

    • Bizarre, il suffirait d’imprimer de la monnaie ❓
      Pourquoi n’y a-t-on pensé avant ❓

      • C’est vrai, Benanke l’a fait : 3 quantitative easing, 4000 milliards de dollars fraichement imprimés et toujours autant de chômeurs aux USA.

        • C’est de la démagogie. En Franche, on prélève des impôts, aux Etats-Unis on fait du « quantitative easing ». Mêmes causes, mêmes effets, mêmes conséquences… Cela revient simplement à attribuer une plus grosse part du gâteau (économique) à l’Etat, puisque cela n’impacte pas la structure, les capacités humaines à produire des choses pour satisfaire nos besoins.

      • 2 joueurs de poker sont à une table. Ils ont constitué un pot commun de 100 euros et ont mis en circulation 1 000 jetons. Tout d’un coup, l’un d’entre eux crie Eureka ! Il propose de doubler les jetons en circulation (2 000), afin que celui qui remporte la partie ne gagne plus 100 euros mais 200 euros ! Quelle bonne idée !!! Merci Keynes !

    • Gégé: « Que franchit la plupart des économistes sérieux »

      5000 milliards d’euros de dette (240’000 euro par actif) en France et 17’000 milliards pour les USA (hors engagement hors bilan)

      Effectivement, on sent tous le « sérieux » des économistes keynésiens :mrgreen:

      Gégé: « de l’optimum dû à la main invisible, qui n’est finalement qu’une superstition aussi peu crédible que la théière de Russell… »

      La main invisible c’est quand tu choisis un pot de chocolat plutôt qu’un autre au supermarché, il faut vraiment être le dernier des imbéciles pour ne pas comprendre que c’est simplement les choix éclairés de tout le monde.

    • « Que franchit la plupart des économistes sérieux »

      Je ne savais pas que les types maquillées dans les cirques s’appelaient les économistes sérieux.

      « Qu’on le veuille ou non, la période où les inégalités était la plus faible (avec un welfare-state, des impôts confiscatoires, des syndicats puissants, etc) est celle où la croissance a été la plus forte »

      Il est vrai que la croissance française actuelle est gigantesque…

      Que vous le vouliez ou non, vous dites n’importe quoi…

      « sauf les plus libéraux arc-boutés sur la doctrine dépassée de l’optimum dû à la main invisible, qui n’est finalement qu’une superstition aussi peu crédible que la théière de Russell… »

      Allez, vous oubliez aussi de parler du renard libre dans le poulailler…

  • Le capital au XXIe siècle, c’est y pas l’échange ignoble de coquillages, objet plus rare que l’or, vu que la monnaie ne vaudra pas plus que du PQ ❓
    Salauds de capitalistes :mrgreen:

  • c’est tellement triste de voir que les américains lisent ce genre de foutaises importées de France.

    j’ai honte de mon pays et de Picketty

  • Attendez-vous à entendre parler de plus en plus d’impôts sur la richesse. Attendez-vous à entendre qu’il s’agira de ponctions ponctuelles qui ne seront pas répétées, mais qui soutiendront la croissance économique en réduisant les inégalités économiques.

    Pfeuhhhhhh ❗ Pour faire passer quoi que soit qui pourrait se coincer en travers de la gorges, il suffit de dire que c’est provisoire ❗
    Ce n’est pas nouveau. Même la Suisse le fait ❗
    Pourquoi le FMI (Lagarde : UMPS) et les USA (Obama := UMPS) ne s’y mettraient pas ❓

  • Votre analyse repose sur un simple postulat : la capitalisme de connivence serait différent d’un système capitaliste. Or rien ne permet de le démontrer. Vous faites là une erreur de raisonnement fondamentale : vous partez du postulat qu’un système capitaliste ne devrait pas être ainsi pour en déduire qu’un capitalisme de connivence n’est pas un système capitaliste ! Mais on pourrait tout aussi bien faire le raisonnement inverse et à mon avis plus juste car empirique, montrant qu’un système capitaliste conduit à un capitalisme de connivence et donc à des crises. D’autant plus que lorsque vous parlez de marchés libres et de prix libres, il est clair que cela relève de la théorie la plus pure, dans la réalité, cela n’existe pas et n’existera jamais.

    • Bonne analyse, mais est-ce que les hommes ne sont pas connivents ? Est-ce qu’une relation humaine, par définition, n’est pas connivente ? Il nous faut donc admettre qu’il y a un degré de connivence qui, lorsqu’il est dépassé, pose problème : celui où l’autre est loué non pour ses compétences mais pour ses affinités avec nous.
      Or, rien ne permet de prouver que le système capitaliste, plus qu’un autre, pousse à cette dérive. Au contraire, il semblerait qu’il amène à davantage rétribuer les compétences… en tous cas que les autres régimes.

      Cordialement,

      • Je suis entièrement d’accord avec votre analyse, mis à part l’hypothèse selon laquelle « il amène à davantage rétribuer les compétences ». Je n’en suis pas convaincu.

        • Par rapport aux régimes socialistes (au sens large) que l’on a connu, je pense que c’est indéniable. C’est d’ailleurs ce qui a entraîné leur chute et/ou leur renfermement autoritaire.

          • voilà une curieuse idée étant donné que le stakhanovisme pratiqué dans ces pays n’a rien à envier aux méthodes de management actuelles ! Peut-être est-ce d’ailleurs pour cela que le système se casse la figure. Mais vous avez raison de rapprocher le capitalisme du socialisme car empiriquement que voit-on dans les deux cas de la connivence ! Ce qui a provoqué la chute des régimes dits socialistes sui n’avaient pas grand chose de socialiste ou de marxiste d’ailleurs, c’est l’aspect totalitaire et dictatorial.

            • « Ce qui a provoqué la chute des régimes dits socialistes sui n’avaient pas grand chose de socialiste ou de marxiste d’ailleurs, c’est l’aspect totalitaire et dictatorial. »
              Vous aurez beaucoup de mal a expliquer comment le libéralisme mène au capitalisme de connivence mais il est aisé de démontrer que le socialisme conduit au totalitarisme. Je te donne un indice : la part de contrôle qu’à l’État sur nos vies toutes pacifiques soient-elles.

            • Toute politique amène de la corruption. C’est indéniable. L’économie de marché n’est cependant pas politique là où le socialisme est l’organisation politique de l’économie et donc sujette à plus de corruption, plus de conflit d’intérêt. Sans compter les problèmes de calcul économique, d’inadaptation, de bureaucratisation de tout, sa fragilité…

              Cependant, le capitalisme de connivence, malgré ses défauts, ne sera jamais comparable aux horreurs du socialisme, à ses 100M de morts, à la Terreur, aux goulags, à sa ruine inéluctable…
              Ne profitez pas d’une faiblesse actuelle du capitalisme pour jouer sur une relativisme odieux. Le capitalisme a certes une petite grippe, mais ce n’est rien par rapport à l’enfer socialiste destructeur…

              Votre tactique est typique des cryptococos…
              Votre commentaire est la façon habituelle d’essayer de racheter ces système criminel et indéfendable en attaquant ses concurrents et en transposant maladroitement ses défauts dans le système capitaliste, en faisant l’analogie avec le communisme réel et le capitalisme réel.
              Et ensuite vous démentez que ces systèmes étaient socialistes…

              Sinon, une différence que vous oubliez : dans les régimes socialistes, les politiciens annonçaient clairement que le but, la finalité était le socialisme ou le communisme. Si ça n’allait pas, c’était parce qu’ils n’étaient pas assez communiste. Où avez-vous trouvé un politicien dire que si ça va pas c’est parce qu’on n’est pas assez capitaliste ? J’ai plutôt l’impression qu’ils vantent plus de sociaaaaal et dénoncent le démon libéraaaal…

              Quant à dire ce n’est pas socialiste, mais totalitaire, ça n’a pas de sens, vu que c’est la même chose.

            • Un deuxième indice :

              [Wikipédia] Totalitarisme :
              L’expression vient du fait qu’il ne s’agit pas seulement de contrôler l’activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Le régime totalitaire va au-delà en tentant de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.
              (http://fr.wikipedia.org/wiki/Totalitarisme)

              En régime libéral, rien ne m’empêche de créer une communauté communiste, socialiste, décroissante, ou autre. La seule condition est de laisser n’agresse ni ne vole les autres communautés, dont les membres doivent bien sûr être consentants.
              En régime socialiste, tout le monde doit participer, de gré ou de force. Non seulement l’État y contrôle nos transports en commun, notre santé, nos retraites, un grosse part de notre salaire ou nos métiers mais aussi la crèche et l’école de nos enfants, le ministère de la culture, des millions de fonctionnaires, la recherche universitaire et scientifique, des musés, des chaines de radio et de télévision, les subvention à la presse, au cinéma, au théâtre et autres arts… et on prendra bien soin d’avantager auteurs, journalistes ou autres intermittents du spectacle.
              On s’y marie devant le maire, on se fait éduquer au manger-bouger jusque dans nos salons et je ne parle même pas ce qu’on a le droit ou pas de consommer, de produire ou d’échanger. Bien sûr, ne pas être socialiste implique que vous soyez au choix : raciste, égoïste, réactionnaire, cupide, homophobe, machiste ou fasciste (c’est cumulable hein).

            • Socialisme = totalitarisme ❗

            • à Sansintérêt :

              Mais la preuve est empirique, c’est justement le sujet du livre de Piketty. Théoriquement, si on prend le modèle walrassien, bien entendu que cela ne peut conduire à un capitalisme de connivence puisque les hypothèses du modèle sont là pour éviter d’en arriver là. Le problème est que ce modèle n’est pas une bonne approximation de la réalité.

            • à ph11 :

              Il faut distinguer plusieurs choses : le marxisme en tant qu’analyse économique et le socialisme en tant que doctrine politique. Et encore, parmi ce qu’on nomme socialisme, on peut distinguer des courants divers où la centralisation n’est pas la même. Si on regarde l’ex-URSS, on a affaire à une économie très centralisée, et peu efficace notamment en matière d’agriculture. Peut-on parler de socialisme ? en réalité, lorsqu’on regarde les faits, on s’aperçoit qu’un des fondements de la doctrine socialiste est bafouée puisqu’au lieu d’une appropriation collective des moyens de production on a affaire à l’accaparement par une caste. Concernant la bureaucratisation, le système capitaliste de ces dernières années n’est pas en reste : on voit fleurir des cabinets de conseil en tout, la mise en place de structure visant à « vérifier » le respect d’une « concurrence libre et non faussée » fantasmée notamment du fait de la dérégulation de certains secteurs économiques, et ne parlons pas de le bureaucratisation liée à la privatisation de la propriété intellectuelle et du vivant.
              Un capitalisme de connivence n’a pas de raisons de produire des crimes de masse puisqu’il s’agit d’un système économique et non pas d’un système politique. Même si on le trouvait dans un système totalitaire, on ne pourrait l’accuser d’être responsable de ses crimes. Ce que je remarque c’est l’analogie entre le stakhanovisme et certaines méthodes de management. Lorsque j’écoute les néolibéraux, à les entendre s’il y a des problèmes, des crises, c’est parce qu’on est pas allé assez loin dans la dérégulation et la privatisation. Là encore analogie flagrante avec les idéologues soviétiques.

            • à Sansintérêt :

              La définition de wikipédia est assez juste. Le problème est votre exemple :à aucun moment je ne vois l’obligation d’adhérer à une idéologie !

            • « Mais la preuve est empirique, c’est justement le sujet du livre de Piketty »
              Désolé mais lol. Piketty nous dirait que l’activité de Nabilla vaut plus que celle de Wikipédia.

              « La définition de wikipédia est assez juste. Le problème est votre exemple :à aucun moment je ne vois l’obligation d’adhérer à une idéologie ! »
              Que l’État contrôle en grande partie l’agora mais aussi l’éducation de nos enfants ne vous questionne-t-il pas ? Que certaines positions intellectuelles soient criminalisées non plus ?
              Je vous ais apporté bien plus d’élément concrets et abstraits pour vous montrer les prémisses totalitaires du socialisme que vous n’avez montré comment le capitalisme menait nécessairement au capitalisme de connivence. Un État qui reconnaitrait la propriété privée des moyens de production ne pourrait dicter aucune loi la limitant, empêchant de fait les dérives (qui consiste à voler certains par la loi et donc la violence légale).
              Qu’est-ce qui limite le totalitarisme du socialisme ? La propriété collective des moyens de production, c’est la propriété collective de tous les biens. Le socialisme consistant principalement à se mêler des affaires privées du voisin, le totalitarisme lui est consubstantiel. Quant à la gestion de ces biens collectifs, autant vous le dire tout de suite : en régime socialiste, elle est nécessairement centralisée. Faites vous donc anarchiste, le collectivisme Étatique est une impasse.

            • Lionel, vous maitrisez la langue de bois, à ce que je vois… Tout ça pour essayer faire passer le socialisme pour du non socialisme et faire au final ce que j’ai décris… Planification économique = socialisme.

              Quant à dire qu’il y a eu dérégulation, c’est n’importe quoi, lorsqu’on regarde l’inflation réglementaire et la forte hausse de l’ingérence étatique dans les affaires privées…
              Mais bien sur l’inflation réglementaire est en fait la déréglementation alors que si c’était réglementé, le poids réglementaire aurait diminué… hahahahahaha

              Allez coco, va retourner sur Marx.org et méchantcon.fr.

    • Lionel37: « montrant qu’un système capitaliste conduit à un capitalisme de connivence et donc à des crises »

      Non, c’est l’état qui intervient dans l’économie qui créé des crises, quel que soit le système de création de richesse quand les législateurs se mettent à changer les règles du jeux, inévitablement ces leviers attirent tous les rapaces qui veulent aussi les contrôler. D’autres part un changement de règle créé les bulles parce qu’il y a une accumulation de richesse artificielle qui n’est du qu’a la règle.

      Si dans un kibboutz communiste le chef change les règles de partage à son gré inévitablement il finira accoquiné avec des profiteurs et ils changerons les règles à leur convenance. La raison c’est que tous le monde se rend compte qu’il est plus avantageux d’avoir ces leviers que de bosser.

      La libéralisme c’est des règles claire et fixe pour tout le monde et le moins possible parce que nous on sait bien que quel que soit la justification ces manipulations finissent toujours mal.

      • Lionel37: « La raison c’est que tous le monde se rend compte qu’il est plus avantageux d’avoir ces leviers que de bosser. »

        Expliqué encore plus simplement pour les plus mal-comprenant des lecteurs: si l’arbitre change les règles, jouer ne sert à rien pour gagner, ce qu’il faut avoir c’est l’oreille et la main de l’arbitre, ou encore mieux: que ce soit un ami ou carrément un homme de l’équipe.

        Et ça c’est vrai de n’importe quel jeux, économie, échange, activité et ça se vérifie d’une manière aveuglante en France: un demi million de lois, textes et règlements servent super bien la soupe à tout un tas de corporations bien connues.

        • Le quote était de moi évidemment, pas du pauvre Lionel… :mrgreen:

        • Bastiat explique tellement bien que l’on cherche à satisfaire nos besoins en prenant la moindre peine possible. Nous souffrons d’un mal, ces besoins qui nous tenaillent, et nous avons besoins de prendre une peine – un autre mal – pour les assouvir. Nous tentons incessamment de diminuer l’obstacle, la peine, qui nous sépare de la satisfaction de nos besoins. Parfois cela prend la forme du progrès technique (éminemment louable), mais cela peut également prendre la forme de guerres, pillages, esclavagismes, travaux forcés, etc.
          Malheureusement, car nous ne sommes que des hommes, en instituant un système organisé de compassion et de générosité, on finit, comme Bastiat le prévoyait déjà avant 1850, par créer un modèle où les besogneux finissent par être les dupes des paresseux.
          Alors, on revient en arrière, on remet un peu de libéralisme dans le système, pour ne pas étouffer complètement l’économie, et on l’accuse de tous les maux. Il a bon dos le libéralisme, forcément puisqu’il est la cible de tous les démagogues étatistes qui cherchent à asseoir la pérennité de leur profession. Ils veulent bien sûr plus de compétences entre leurs mains, plus de pouvoir, plus d’argent à dépenser, plus de sièges à proposer à leurs amis, etc. Etre étatiste pour un homme politique c’est assurer l’avenir de sa profession, aux dépens de celui du pays, donc de l’intérêt général.

      • Curieux alors qu’on a assisté à une dérégulation depuis 30 ans, une intervention de la puissance publique dans l’économie réduite de l’accuser d’être responsable des crises par trop d’intervention. Il y a là une contradiction flagrante.

        • Dérégulation ? Jamais nous n’avons eu autant de règles, dans l’économie comme ailleurs !
          Réduction de l’interventionnisme public dans l’économie ? Nous n’avons pas du voir le même film. Les dépenses publiques représentent presque 60% du PIB…
          Je pense que vous apportez trop de crédit aux paroles de nos hommes publics. Regardons plutôt ce qu’ils font, les faits : le niveau de taxation, la réglementation, les subventions, les privilèges, etc.

          • allons un peu de sérieux, on a privatisé, cassé les monopôles publics, privé la puissance publique de l’arme monétaire, libéralisé les mouvements de capitaux, vous appelez cela de l’intervention étatique ? Remarquez c’est vrai pour ce faire, la puissance publique a dû agir. Cela a conduit à une bureaucratisation ? Bien entendu, le néolibéralisme conduit à la bureaucratisation, un nouveau point commun avec le soviétisme !

            • Il y a eu des ouvertures au capital de certaines entreprises publiques. D’autres secteurs ont été ouvert à la concurrence controlée par l’état, selon son intérêt.
              Ca n’en fait pas pour autant une libéralisation de l’économie mais une NEP bolchévique.

            • Le libéralisme, ce n’est pas le socialisme austère.

            • Je ne vois là que de la mauvaise foi destinée à refuser de voir la réalité en face. Vous maintenez que la Terre est plate, c’est votre droit. Mais la réalité c’est que lorsqu’on privatise, on casse les monopôles, cela s’appelle une libéralisation !

            • Lionel37,

              Vous êtes formidable dans un rôle de débatteur, vous avez une excellente rhétorique et des raisonnements très justes, mais je pense que vous refusez de voir certaines valeurs qui sont vérifiables facilement et qui indiquent que nous ne sommes pas du tout dans un régime libéral. J’attends toujours de votre part une réfutation concernant la part des dépenses publiques par rapport au PIB.

            • Merci pour les compliments. Concernant la part des dépenses publiques dans le PIB, il faut bien voir que la différence avec les autres pays provient de la protection sociale. Dans les autres pays, ou bien celle-ci est plus fiable ou bien privatisée. Les dépenses de protection sociale notamment de santé, ont augmenté depuis 30 ans. Quelle en est la raison ? Est-ce parce qu’on a davantage socialisé ou « étatisé » ou bien plutôt parce que les soins coûtent de plus en plus cher : matériel de plus en plus sophistiqué, travailleurs de plus en plus spécialisé ? Etant donné qu’on observe une tendance similaire dans des pays qui ont privatisé en partie leur protection sociale, le plus cohérent serait la seconde hypothèse. D’ailleurs, on s’aperçoit que ce qui reste à la charge du patient a augmenté régulièrement depuis 30 ans, là encore pas tellement le signe d’une socialisation ou d’une étatisation mais plutôt le contraire.

            • Lionel37,

              Vous ne vous en tirerez pas à si bon compte ! 😉

              Qu’importe vos explications qui, en l’espèce, me semblent fumeuses, la réalité est que la puissance publique dépense près de 60% du PIB.
              Vous pourrez dire ce que vous voulez, c’est un fait. Un fait qui rend impossible de qualifier le système dans lequel nous vivons de libéralisme. Cette proportion n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des années, ce qui démontre une socialisation accrue de l’économie, d’où les problèmes économiques qui nous font face.
              Après on peut être pour la socialisation de l’économie, mais il faut reconnaître avec sincérité la réalité telle qu’elle est.
              D’ailleurs et cela ira peut-être dans votre sens, si l’économie était moins socialisée, les inégalités de richesses nominales seraient beaucoup plus importantes ! Mais nous serions collectivement bien mieux portants, avec des progrès techniques potentiellement révolutionnaires.
              Rejoignez le camp des libéraux Lionel, et mettez votre intelligence au profit de la doctrine du progrès technique, donc la diminution de la peine prise pour l’exécution d’un même travail, pour la satisfaction d’un même besoin.

              Cordialement,

            • privé la puissance publique de l’arme monétaire

              Encore un guerrier ❗
              Eh bien, s’il y a aune arme en moins : tant mieux.
              Je préfère les outils. :mrgreen:

            • à Intl :
              Elles vous semblent fumeuses mais pour moi me semblent clair. Regardez les dépenses publiques par pays et leur répartition vous verrez que la différence provient de la protection sociale (allez sur eurostat par exemple). Or étant donné que les dépenses de santé (publiques et privées augmentent partout), il semble cohérent que l’augmentation des dépenses de santé (qui ne sont pas toutes les dépenses de protection sociale je vous l’accorde mais on peut parler aussi des retraite, cela marche aussi) soit dû à une hausse du coût des soins. Cette hypothèse est confirmé par le fait que la part à la charge su patient (ticket modérateur) a augmenté. Je vois mal dans ce cas comment on peut parler de socialisation ou d’étatisation. Sans compter non plus le fait que la part du service de la dette a augmenté depuis 30 ans, or là difficile de parler d’interventionnisme de l’Etat dans l’économie ! Ce que je remarque également, c’est que la hausse des dépenses publiques est une tendance historique lourde depuis 2 siècles. Or nous vivons mieux qu’il y a 2 siècles. Je ne dis pas que cela prouve une relation de cause à effet. Croire que « si l’économie était moins socialisée, les inégalités de richesses nominales seraient beaucoup plus importantes ! Mais nous serions collectivement bien mieux portants, avec des progrès techniques potentiellement révolutionnaires », relève de la foi. Il me semble que même le FMI remet en question ce dogme ! D’ailleurs, on peut même se demander comment avec des inégalités plus importantes, nous serions « collectivement » mieux portants. Il y a là un aspect contradictoire. Mais je suis un libéral contrairement aux libertariens. On a tendance à oublier qu’être libéral ce n’est pas être contre l’Etat social.
              Cordialement.

            • Mais la réalité c’est que lorsqu’on privatise, on casse les monopôles, cela s’appelle une libéralisation !

              Non Lionel : une entreprise privée peut très bien arriver à un monopole sur un marché. Cela arrive souvent.
              Jusqu’au moment ou le marché évolue et que l’entreprise n’arrive plus à anticiper.
              Et il existe même des duopoles et oligopoles. Rien d’étatisé, tout du privé.

            • à michelC :

              on nous rebat les oreilles de « guerre économique », je m’adapte !

            • à Lionel37,

              Votre démonstration ne peut pas tenir puisqu’elle vise à établir, par des raisonnements complexes et obscures – que l’on pourrait qualifier de diversion -, que plus la part des dépenses publiques par rapport au PIB augmente plus nous serions dans un régime libéral. Je suis désolé, mais cela ne pourra jamais tenir la route, même bien étayé comme vous essayez habilement de le faire. La rhétorique est votre allié, mais je crois pouvoir affirmé que la logique est de mon côté.
              D’autre part, être libéral ce n’est pas – en tous cas selon moi – être pour l’Etat social, c’est croire que les gens n’ont pas besoin que l’on y force pour devenir généreux. C’est penser qu’en éduquant les individus on leur permet de mieux vivre ensemble, pas en leur ordonnant de s’aimer les uns les autres. C’est en leur donnant le choix dans leurs décisions, à condition qu’ils soient responsables de leurs actes.
              Enfin, lorsque vous dites : « D’ailleurs, on peut même se demander comment avec des inégalités plus importantes, nous serions « collectivement » mieux portants. Il y a là un aspect contradictoire. », vous démontrez que vous n’avez pas saisi l’aspect dynamique d’une économie. Un régime parfaitement égalitaire peut satisfaire les besoins de personne, quant un régime inégalitaire peut satisfaire beaucoup de besoins chez tout le monde ; c’est même ce que l’on observe. Certes, nous sommes encore progression, mais si nous enlevions les gros bâtons que l’on place sciemment dans les roues du libéralisme, cette progression pourrait se faire à une vitesse bien plus importante.
              Sans vouloir présumer de votre activité, je mettrais ma main à couper que vous êtes proche de la sociologie, car vous êtes excellent pour réfuter les thèses adverses grâce au relativisme et à la déconstruction, mais vous peinez lorsqu’il s’agit de défendre des idées plus constructives.

              J’espère ne pas être trop virulent,

              Cordialement,

            • Votre première phrase est fausse. Je n’ai jamais dit que : « plus la part des dépenses publiques par rapport au PIB augmente plus nous serions dans un régime libéral. » Ou alors citez-moi. Je dis simplement que regardez le rapport entre dépenses publiques et PIB pour juger du fait que nous vivions dans un régime libéral ou non est assez limité voire même trompeur. Etre libéral c’est défendre les libertés individuelles or certaines libertés individuelles notamment le droit de se soigner sont davantage respectés dans un Etat social.
              Là où vous faites une erreur c’est de croire que les besoins sont uniquement des besoins « naturels », vous laissez de côté les désirs, envies, besoins sociaux inhérents à la société, la culture dans laquelle on vit. Bien entendu si on se limite à des besoins naturels (manger par exemple), un système inégalitaire peut les satisfaire tout un système égalitaire. Mais la question n’est justement pas là puisque lorsqu’on parle de collectivité on parle de vivre ensemble, de culture, de société, or dans une société plus les inégalités sont fortes plus les tensions sont importantes .
              Cordialement.
              PS : comparé à beaucoup de mes adversaires sur ce site, vous n’êtes pas virulent et je ferai en sorte de ne pas l’être à votre encontre bien que nous n’ayons pas les mêmes opinions.

              Bonne nuit ou bonne journée.

            • à Lionel37

              Effectivement, vous ne l’aviez pas dit, je me suis permis d’aller au bout de votre raisonnement à votre place.
              En tous cas je le maintiens, il est impossible de parler sérieusement de libéralisme dans un cadre où l’Etat dépense quasiment 60% de la richesse produite mesurée. A moins de considérer qu’avec un tel niveau de taxation pour le financer l’activité est tellement découragée qu’il existerait en fait un marché parallèle absolument énorme, révélant ainsi que la véritable part des dépenses de l’Etat par rapport à la véritable richesse produite est en fait minime. mais j’imagine que vous n’iriez pas jusque là.
              Si vous défendez la liberté individuelle, laissez les gens choisir, n’imposez pas de monopoles ou alors uniquement où cela s’avérerait strictement nécessaire et extrêmement encadré ; mais sûrement pas des monopoles où les individus sont payés de la même façon qu’ils soient compétents, besogneux ou qu’ils ne le soient pas, car c’est la meilleure façon d’avoir des monopoles qui tombent en ruinent, ne remplissant plus leur mission supposée d’intérêt général – ce que l’on constate immanquablement.
              Ensuite, je ne vois pas ce qui vous permet de penser que je me consacre exclusivement aux besoins « naturels ». Il va falloir que vous apportiez la preuve de votre démonstration.
              Je ne hiérarchise pas les besoins, les envies, les passions. Au contraire, je les laisse à la libre appréciation de chacun ; ce pourquoi je considère comme anormal que la puissance publique vienne sans cesse subventionner des secteurs entiers que l’on n’aurait jamais eu l’idée de consulter sans qu’on les rendit « gratuit », preuve qu’ils ne méritaient pas notre attention. Pourquoi les pouvoirs publics sauraient-il mieux ce qui est bon pour vous que vous-même ? N’est-ce pas là le début de la dictature, du totalitarisme ? Nous sommes sur cette fameuse pente, au tout début, mais nous prenons la direction de l’abîme qui se trouve au bout.
              Vous affirmez sans vergogne que : « dans une société plus les inégalités sont fortes plus les tensions sont importantes. », mais sur quoi fondez-vous une telle analyse ? Nous sommes individuellement beaucoup plus riches, satisfaisons beaucoup plus de besoins que nos ancêtres, mais nous sommes également dans des situations d’inégalités de richesses nominales bien plus fortes. Devrait-on donc spontanément et rationnellement nous en émouvoir ? Devrions-nous encourager les tensions ? Non, mais elles existent. Pourquoi ? A cause de la jalousie. Parce qu’on aimerait mieux être un peu plus pauvre, satisfaire un peu moins de besoins qu’avant, à condition que le voisin, qui était auparavant plus « riche » que nous, soit maintenant au même niveau que nous.
              Aussi, pour moi, votre propos revient à flatter certains bas instincts, cette jalousie inhérente à l’homme, et à contribuer à raviver des tensions que le libéralisme essaye de faire disparaître par le progrès technique, en permettant à tous de satisfaire sans cesse de nouveaux besoins. Le libéralisme est en fait le vrai communisme, mais le communisme des gens patients.

            • privé la puissance publique de l’arme monétaire

              Nous savons tous qu’une arme est dangereuse. Il est donc naturel de les éviter. De même, nous aurons tendance à nous écarter d’individus, de groupes ou autres entités armés.
              De même, si on tente de me prendre 1 euro sous la « menace », ici une forme de chantage, croyez vous que je vais me laisser faire ? Si d’aventure, cette entité y arrive grâce à ce rapport de force, pensez-vous un instant que je ne serai pas méfiant, et que je n’aurai pas pris une seule précaution d’évitement?
              Stratégie d’évitement : or, bitcoin, $, £ … et même les coquillages. Amusant n’est-ce pas?
              Il n’existe donc pas d’arme monétaire puisque c’est inefficace comme arme à un seul coup!
              Pensez au cas de l’Argentine.

              on nous rebat les oreilles de « guerre économique », je m’adapte !

              Mon opinion est que si les politiciens utilisent ce genre de langage, c’est qu’ils ne sont pas à la hauteur. Dans tous les autres pays européens, aucun ne tient ce genre de langage, puisque c’est contre-productif.
              Et si d’aventure, un seul s’y mettait, j’éviterai ce pays.

            • Lionel37 : « on a privatisé, cassé les monopôles publics. »

              Je veux la même substance que vous… :mrgreen:

              Vous pouvez bien tordre la logique dans tous les sens, le classement des libertés économique est clair: la France n’est absolument pas un pays libéral et ceux qui le sont vont bien mieux:
              Indice liberté économique – Classement des pays

              10.500 lois, 127.000 décrets, 7.400 traités, 17.000 textes communautaires en vigueur, 600’000 élus (record mondial) … La france libérale LOL quoi.

            • à Intl :

              Bonjour,
              Sauf qu’il n’y a rien dans ce que j’écris qui permette d’inférer que la hausse des dépenses de protection sociale ou plus particulièrement de santé relativement au PIB est un signe de libéralisation. Elles pourraient augmenter lors d’une socialisation ou même sans libéralisation ni privatisation. Je cherche à montrer que la hausse justement ne permet pas de conclure à pas de libéralisation.
              Lorsque vous écrivez : « l’Etat dépense quasiment 60% de la richesse produite mesurée », cela ne veut rien dire, pardonnez-moi, car ce que dépense l’Etat fait justement partie (en tout cas une part des dépenses) de la richesse produite mesurée !
              Lorsqu’on parle de libertés individuelles, je parle de la possibilité d’avoir accès à des services de bases ou des biens de base, et non pas de « pouvoir choisir », ce qui ne veut rien dire car ce entre quoi il faut choisir est imposé donc même en prenant cette définition de la liberté, on arrive rapidement à une contradiction. Or il s’avère qu’un système de socialisation, pour certains services est plus efficace qu’un système privatisé, donc….J’ajoute qu’un monopôle public est différent d’un monopôle privé puisque le pouvoir appartient justement aux propriétaires qui est l’ensemble de la société (dans le cas d’un monopôle public).
              Concernant les besoins, j’ai supposé. En effet, comme vous dites qu’un régime inégalitaire peut satisfaire les besoins des individus, si vous parliez des besoins sociaux, cela poserait un problème car les besoins sociaux créés en partie par mimétisme, envie, jalousie, ne pourrait nullement être satisfait dans l’inégalité.
              Je me base tout simplement sur l’expérience historique et géographique, mais je tâcherai de faire davantage de recherches sur le sujet. Je ne suis pas certain que nous soyons dans des situations d’inégalités plus fortes. Sur quoi vous fondez-vous ?

            • à MichelC :

              La monnaie provient d’un accord social, collectif que l’analyse économique néoclassique ne peut comprendre. Concernant la guerre économique, je pense que ce discours est assez banal et tenu dans bien d’autres pays. En tout cas s’ils ne le prononcent pas, ils la pratiquent, je pense notamment à l’Allemagne.

            • à Ilmryn :

              Tiens vous ne parlez plus du classement des démocratie ? Etant donné que ce classement que vous citiez est douteux, je préfère que vous m’envoyez le lien de la méthodologie de celui dont vous parlez pour le prendre au sérieux.

            • Lionel37 : « Tiens vous ne parlez plus du classement des démocratie ? »

              Diversion encore et toujours hein ?
              Pas de commentaires sur les 10.500 lois, 127.000 décrets, 7.400 traités, 17.000 textes communautaires en vigueur, 600’000 élus (record mondial) en bref, « ta » France « ultra-libérale » :mrgreen:

              Lionel37 : « Étant donné que ce classement que vous citiez est douteux, »

              Bien sur, donne moi ton adresse et je te l’envoie pas courrier. Sans rire, la méthodologie est en lien dans l’article tu veux de l’aide pour cliquer ? De toute manière ton opinion est faite et toute cette réalité te fatigue.

            • à IImryn :

              Tout d’abord tu pars d’un postulat erroné qui est le suivant : plus il y a de lois, moins il y a de liberté. Or rien ne justifie cette proposition. En effet, c’est bien grâce aux lois que la propriété privée est garantie. Si donc tu estimes que le respect de la propriété privée est un élément pour évaluer la liberté économique, tu ne peux en conclure que ces lois vont à l’encontre de la liberté économique.
              Ensuite, j’ai trouvé la méthodologie et certains points croustillants qui montrent bien le peu de valeur d’un tel classement ou plutôt le peu de valeur de l’interprétation que tu en fais. Prenons par exemple le point sur les droits de propriété. On peut d’abord se demander pourquoi un système où la propriété privée est garantie par le gouvernement, où le système judiciaire est rapide et efficace, sanctionne ceux qui confisque illégalement la propriété privée, où la corruption est inexistante tout comme l’expropriation vaut 2 fois plus qu’un système où le système judiciaire est lent, inefficace, la corruption potentiellement présente, le système judiciaire non indépendant des autres pouvoirs politiques, l’expropriation possible mais rare. Pourquoi 2 fois plus et non pas 3 ou 10 ? Ensuite, rien n’est dit sur la manière dont c’est mesuré, mis à part pour la corruption.
              On peut également parler de la « liberté fiscale » qui est vue de manière assez simpliste comme étant « moins d’impôts ». Or cela relève davantage de l’idéologie que de la rigueur scientifique. Ensuite, il ne considère que les taux marginaux des impôts sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises, mais ni les taux intermédiaires, ni les autres impôts. Là encore un vrai problème de rigueur scientifique. Et pour conclure en beauté, il utilise une formule avec un carré qui pénalise encore davantage les hauts niveau d’imposition, là encore idéologie et non pas scientificité. N’oublions pas non plus le facteur 0,03 qui n’a aucune justification explicite.
              Enfin, et je m’arrêterai là car cela aura suffisamment montré le peu de rigueur et d’intérêt de ce classement (sauf à but idéologique pour ceux qui ne savent pas comment il est construit), il est question des dépenses publiques. Alors là ça frise le ridicule, car autant je peux concevoir que pour certains l’impôt soit considéré comme une entrave à la liberté, même si je ne partage pas cette conception, mais en quoi les dépenses publiques peuvent-elles être vues comme contraire à la liberté ? Là encore les critiques sont semblables à celles sur « la liberté fiscale » : pourquoi un terme au carré qui pénalise davantage les pays à fortes dépenses publiques ? pourquoi un facteur 0,03 ?

  • Wikipedia : « Thomas Piketty naît à Clichy, dans la banlieue parisienne. Ses parents ont milité à Lutte ouvrière avant d’aller élever des chèvres dans l’Aude ». Bref c’est le mec de droite de sa famille. Il suffit de l’entendre parler 2s à la télé pour comprendre qu’il est issu d’une grande lignée de gauchos et qu’il exècre les entrepreneurs. Autant dire que je fais peu de cas de sa neutralité scientifique…

    • pour ma part, je fais peu de cas de votre esprit scientifique !

      • Lionel37: « pour ma part, je fais peu de cas de votre esprit scientifique ! »

        Tu fais aussi peu de cas de la réalité: les pays les plus libéraux et démocratique sont ceux qui vont le mieux et de loin:

        Indice de démocratie – Classement des pays
        Indice liberté économique – Classement des pays

        • encore ce classement à la méthodologie douteuse !

          • Parce que le résultat ne vous plait pas, j’imagine…

            • non tout simplement parce qu’on ne mesure pas la démocratie (est-ce mesurable d’ailleurs) en répondant à une soixantaine de question, très vague et qui n’appellent comme réponse que 3 possibilités (0,1,0.5). Ce qui veut dire que toutes les questions ont la même valeur, ce qui pose tout de même problème, et que la réponse intermédiaire vaut 2 fois moins que la « bonne réponse », ce qui là encore est difficilement justifiable d’un point de vue épistémologique ! Mais n’hésitez pas à regarder comment est faite l’étude !

            • Tu va avoir du mal à démontrer que la France est plus démocratique que la Suisse :mrgreen:
              Mais tu as raison il est difficile de mesurer, j’aurais mis zéro à la France parce que le peuple n’a strictement aucun pouvoirs. (dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, ‘pouvoir’)

              Lionel37 : « non tout simplement parce qu’on ne mesure pas la démocratie »

              En gros ça ne t’arranges pas donc poubelle.
              Classement des libertés, même chose, ça ne t’arrange pas->à bruler d’urgence. Les rapports de la cours des comptes sur l’état, hop, à la décharge. Les données sur les entreprises assommées de réglementations et de charges, du balais. Comparaisons inter-pays sur les dépense et la gestion, glouglou.

              Bon, une fois que tu a fais le vide tu peux imaginer ce que tu veux et tu ne t’en prive pas d’ailleurs.

            • C’est d’ailleurs marrant comme les choses ne changent pas: avant la chute les communistes russes rejetaient aussi toutes les preuves, données classements. J’ai un socialiste dans ma famille, même chose, je lui sort des dizaines de documents de toutes origines mais à la fin avec un filet de bave et un œil torve il me dit qu’ils sont tous faux, manipulés et continue à chanter les mêmes slogans complètement cons etc. etc.

            • à IImryn :

              Tu auras également du mal à démontrer que la Suisse est plus démocratique que la Suisse, mais n’hésite pas. Tu veux qu’on parle du classement ? Tu sais seulement comment il est établi ? Visiblement non mais moi oui. Demande-moi, STP, je te donnerai la leçon. Si tu aimes les classements, regarde celui de l’OCDE sur la flexibilité, tu y apprendras que la France est un pays très flexible plus que l’Allemagne, les Pays-Bas, la Chine, et même les USA dans certains cas !
              Ils ne sont pas faux. Ils mesurent bien quelque chose, le problème c’est l’interprétation idéologique, non scientifique et non rigoureuse qui est faite.

            • Lionel37 : « Tu auras également du mal à démontrer que la Suisse est plus démocratique que la Suisse »

              Collector :mrgreen:

              Si tu parlais de la France vs Suisse c’est plié à mort mon pauvre, En suisse on vote directement sur les lois, on peut même en proposer de nouvelles c’est ça la « souveraineté du peuple » et la vraie démocratie et ça fonctionne en vrai.

              Tiens mon petit, la vraie démocratie ça ressemble à ça:
              http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/17/03.html

              -276 référendums en 30 ans (4 en France LOL)
              -354 votations en 40 années (0 en France sur les lois, les impôts etc. etc. LOOOOOOL)

              « I want to believe » :mrgreen:

              Lionel37 : « Si tu aimes les classements, regarde celui de l’OCDE sur la flexibilité, tu y apprendras que la France est un pays très flexible plus que l’Allemagne »

              Encore ce serpent de mer ? J’ai lu l’étude de l’OCDE ce n’est pas du tout ce qu’ils disaient, toi par contre tu parle de la réinterprétation qui en faite par un communiste. :facepalm: :mrgreen:

              « I want to believe »…

            • donc si je suis ton raisonnement simpliste : un pays dans lequel les citoyens votent par référendum et décident de priver une partie de la population de ces biens est démocratique ? Allons un peu de sérieux, une démocratie ne se mesure pas au fait qu’elle soit directe ou représentative !

              Quant à l’étude de l’OCDE, cela m’étonne que tu t’es lue, sinon tu ne t’enfoncerais pas à nier la réalité !

            • Lionel37 : « un pays dans lequel les citoyens votent par référendum et décident de priver une partie de la population de ces biens est démocratique »

              D’abord, il y a une constitution et des droits fondamentaux, ensuite « démocratie » ça ne veut pas dire « youpie tralala » comme tu le penses mais littéralement « pouvoir par le peuple ».
              En représentative le peuple n’a AUCUN pouvoir réel, choisir ton chef, ton roi ou ton président ce n’est PAS exercer le pouvoir, c’est LUI qui l’exerce.

              Zéro Lois choisies et décidées par le peuple en France, 354 et 276 référendums en Suisse. Mais tu as raison, la démocratie ce n’est pas les lois votées, ce n’est pas les référendums, ce n’est pas les décisions du peuple c’est « euh… un truc machin, quand euh .. *puff puff* tire sur le pétard… wow il est bon…! Donc euh… de quoi on parlait ? »

              Tu écris depuis un institut pour retardés mentaux ou quoi ? :mrgreen:

              ——————————————
              Lionel37 : « Quant à l’étude de l’OCDE, cela m’étonne que tu t’es lue »

              Ouais ouais, « tu t’es lue », c’est ça… On avait déjà eu cette discussion avec ton bloggeur formé à la pravda qui tirait des conclusions inverse des auteurs et de tous les lecteurs normaux.

              Les auteurs qui n’auraient pas compris leur propre rapport, c’est nouveau, c’est frais, c’est encore une pilule rouge rose offerte par Lionel37, le type qui déchire est déchiré :mrgreen:

            • tu invoques la constitution qui garantirait des droits mais la constitution peut très bien être modifiée par référendum pour priver une partie de la population de ces droits, c’est démocratique selon toi ?

              Ensuite, en démocratie représentative, les élus sont par nature contrôlés par les citoyens puisqu’ils les élisent régulièrement et peuvent donc choisir de les sanctionner s’ils ne respectent pas ce pour quoi ils ont été élus !

              Concernant l’étude de l’OCDE, regarde les données brutes disponibles dans l’onglet emploi et ensuite protection de l’emploi et on en reparle !

            • Lionel37 : « et peuvent donc choisir de les sanctionner s’ils ne respectent pas ce pour quoi ils ont été élus ! »

              Ça fait 40 ans qu’ils « sanctionnent » les Français, 40 ans que les sondages sont merdiques et qu’on pratique l’alternance et ça change quoi ? Rien ! Parce que vous n’avez aucun pouvoir et que le but d’un politique ce n’est pas le bien ou la bonne gestion à long terme mais sa réélection !

              Lionel37 : mais la constitution peut très bien être modifiée par référendum pour priver une partie de la population de ces droits

              Une voiture peut aussi servir à écraser des gens, mais en pratique on ne le fait quasi jamais. Et oui, ce serait démocratique (Tu n’as toujours rien compris à la démocratie hein?) mais pourquoi les gens qui sont, en moyenne, bien plus intelligents que toi et certainement aussi moraux feraient cela ?

              En parlant de « droits » tu as vu la situation en France ? 8 millions de pauvres, 6 millions de chômeurs, 5000 milliards de dette, 40 ans de budgets négatifs, les ingénieurs gagnent autant qu’une caissière débutante en Suisse dont le chômage est à 3.6% chez les jeunes (25% en France) et la dette à 36% en diminution (budgets positifs depuis 10 ans avec moins d’impôts qu’en France)

              Les gens ont été bien préservés par ta clique de princes consorts c’est sur… :mrgreen:

              C’est un des avantages de la vraie démocratie: Diluer le pouvoir parce qu’en moyenne, pris globalement les gens sont bien plus moraux et ont du bon sens qu’un faible nombre de décideurs. Mais je ne sais même pas pourquoi je te parle de ça !? Tu as la compréhension d’un bulot alors des notions comme la dilution du pouvoir… totalement hors de portée.

              Tu fumes de la bonne ou tu vis vraiment dans un autre monde institut.

            • Qu’ils sanctionnent les Français ? Quelles sont tes éléments pour prouver cela ? Au contraire les Français votent pour les mêmes partis, pas le signe d’une sanction ! Tiens, d’après toi l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers ? Tu remets en cause un des dogmes libertariens ? Pourtant en bon néolibéral ou libertarien, tu devrais soutenir le mode d’élection car le fait que le but des hommes politiques soit leur réélection, ils doivent donc satisfaire les électeurs. L’élection est justement le media qui permet la rencontre des deux intérêts ! Donc selon toi c’est démocratique de violer le droit à la propriété ? je saurai m’en souvenir. Tu vas bientôt nous dire que si une majorité vote pour le massacre d’une minorité de la population c’est aussi démocratique ! Allez tu te ridiculises. Je pense que c’est toit qui n’a rien compris à la démocratie, pour toi cela se réduit au vote ! Même ton classement sur la démocratie ne s’en tient pas à cela et pourtant c’est toi qui le cite, comme quoi tu es incohérent !
              Compare avec le coût de la vie en Suisse. Le taux de pauvreté en Suisse est plus élevé qu’en France ! Sans compter que la Suisse est un Etat un peu parasite, un peu de paradis fiscal (même si moins que d’autres), et surtout il vit grâce aux transfrontaliers qui se font soigner dans leur pays et touchent les indemnités chômage dans leur pays et non pas en Suisse. Cela facillite les choses, ne crois-tu pas ?

            • à Lionel37 et illmryn,

              Si vous me permettez d’interférer dans votre joute, dont les arguments aiguisent ma propre pensée, je crois que vous avez beaucoup plus de points d’accord que vous ne le pensez.
              Je ne sais pas si vous les avez consultés, mais il y a beaucoup de vidéos qui se développent sur internet, illustrant la façon dont la monnaie est mise en circulation par le système bancaire. On comprend que ce sont en fait les banques privées qui régulent principalement l’émission. Elles ont le pouvoir de créer du crédit, alors même qu’elles n’ont pas les fonds qu’elles prétendent prêter. Plusieurs problèmes :
              – D’abord le taux d’intérêt est normalement justifié par le fait qu’il provient d’une somme qui a été épargnée par un individu. L’individu s’est donc privé du gain qu’il pouvait obtenir en liquidant cette somme. Il est donc justifié de rémunérer son sacrifice par l’intérêt. Cependant, lorsqu’une banque accorde un crédit à partir d’argent qu’elle n’a pas, comment justifier l’intérêt ?
              – L’intérêt pourrait alors se justifier en disant que la banque privée prend malgré tout un risque en prêtant de l’argent, car si elle prête à une personne insolvable la perte sera pour elle. Cependant, la crise et la doctrine du « too big to fail » ont démontré que cela ne tenait même pas !!!
              On est donc dans un système absurde où les banques, selon la formule consacrée, privatisent les gains et socialisent les pertes.
              De plus, les banques centrales, donc le pouvoir politique, peuvent également influer sur la masse monétaire en incitant les banques privées à être plus « généreuses », ce que personne ne doit pouvoir être en mesure de contester.
              Les banques privées, qui financent donc l’économie en maîtrisant la masse monétaire, vont prêter aux individus, aux entreprises et aux personnes publiques.
              Par ailleurs, les personnes publiques, qui ne vivent que de l’impôt, ont besoin de pouvoir prélever leurs ressources sur les contribuables. Donc, elles vont inciter les banques privées à libérer du crédit pour enrichir fictivement les contribuables et donc l’Etat, ainsi que l’Etat directement en lui prêtant.
              Ce système fait reposer l’ensemble de l’édifice sur du crédit accumulé sans cesse davantage pour rembourser les précédentes dettes. Il faut continuellement courir pour que le système ne s’effondre pas.

              Mais, alors, à qui cela profite-t-il ?
              Avant tout aux banques qui, multipliant les crédits, multiplient les transactions donc les intérêts. A terme elles amassent des capitaux considérables, font des petits, et ne risquent jamais d’être en défaut. Elles possèdent beaucoup d’actifs, de groupes, etc.

              Du coup, les politiciens qui parviennent à la tête de l’Etat sont obligés de faire le jeu des banques, car :
              – elles prêtent aux individus qu’ils veulent taxer lourdement ; et
              – elles prêtent directement aux Etats.

              En conséquence, les politiciens vont d’abord chercher à avoir de l’argent, pour ne pas que l’on constate tout les défauts du système absurde sur lequel repose l’économie. Donc, il n’y a pas de démocratie, il n’y a que les apparences électorales une fois de temps à autre, sans choix véritables à l’arrivée…

            • Lionel37: « Donc selon toi c’est démocratique de violer le droit à la propriété ? »

              La compréhension d’une moule la mauvaise foi en plus…

              Lionel37: « Le taux de pauvreté en Suisse est plus élevé qu’en France ! »

              Le taux de pauvreté est calculé sur les 50% qui sont en dessous du salaire médian. Et le salaire médian c’est 4997 euro en Suisse et 1675 euros en France. Devine qui a encore l’air d’un abruti ?

              Lionel37: « Sans compter que la Suisse est un Etat un peu parasite »

              Dixit le type qui se prend veste sur veste sur les faits… :mrgreen:

            • @camarade Lionel37 :
              Compare avec le coût de la vie en Suisse. Le taux de pauvreté en Suisse est plus élevé qu’en France ! Sans compter que la Suisse est un Etat un peu parasite, un peu de paradis fiscal (même si moins que d’autres), et surtout il vit grâce aux transfrontaliers qui se font soigner dans leur pays et touchent les indemnités chômage dans leur pays et non pas en Suisse.

              Et les français, c’est la baguette, la bouteille de gros rouge à la main, et le béret sur la tête ?
              Si rien n’est parfait en Suisse, tout n’est pas plus cher. Pour les indemnités de chômage, c’est un accord accepté par la France :mrgreen: Et c’est réciproque ❗ Si c’est pas bon c’est que les diplomates français sont cons ❓ 🙄
              Pour l’assurance maladie, il t’a très certainement échappé que le frontalier semble être un mouton bon à tondre puisqu’il va payer dans les 9% sur le revenu imposable dès mai 2014. Quand on connaît le peu d’efficacité du système français comparé au système allemand ou luxembourgeois, c’est très rentable pour la SS. En plus, pas assez de spécialistes en France : minimum 2 mois pour un ophtalmo. C’est cool, non ❓ Tondus par la Suisse, tondus par la France, il y aura moins de frontaliers, c’est certain.

            • à Intl :
              Je suis globalement d’accord avec vous. Je ne reviens que sur la conclusion : pas de démocratie. Je n’irai tout de même pas jusque là. je dirai qu’il y a quand même un système démocratique, un cadre (encore) démocratique (même si les récentes réformes européennes détruisent peu à peu ce cadre) mais que le jeu est faussé, biaisé par un certain nombre de groupes lobbyistes auxquels la pouvoir démocratique a « lâché la bride ».

            • à IImryn :

              Pourquoi ne réponds-tu pas ? C’est pourtant de la pure logique. Tu prétends que toute décision votée à la majorité est démocratique. Donc si la majorité vote la spoliation d’une minorité de la population, selon toi c’est démocratique ! Pour ma part, j’y vois une terrible contradiction. Une contradiction encore plus flagrante consiste en le paradoxe connu : serait-il démocratique qu’une majorité vote les pleins pouvoirs à un homme qui annule les votes ? D’après ton raisonnement simpiste : oui ! Aberrant. Tu prétends qu’une majorité ne votera jamais pour un tel projet, c’est bien joli mais encore faut-il le justifier et le prouver.
              La pauvreté ne peut se définir que de manière relative pour avoir un sens. Elle doit tenir compte des revenus et de la production de richesse du pays, et bien sûr du coût de la vie qui est une conséquence des deux premiers facteurs. Petit comique !
              Allons, ne raconte donc pas n’importe quoi. Au fait aucune réaction sur les leçons que je t’ai données sur l’OCDE, et tes classements sur la démocratie et la liberté économique ? Tu as peur de t’en prendre une autre ?

            • à MichelC :

              Je ne sais pas si vous savez comment se calcule le taux de pauvreté qui, de par son mode de calcul est relatif à la société dans laquelle il est calculé. Si ça te plaît de payer des indemnités chômage pour des gens qui ne travaillent pas en France, c’est ton droit. Je trouve cela curieux.
              Le système français de santé est loin d’être parfait et s’est dégradé ces dernières années, notamment depuis la loi hôpital-entreprise mais en faire un système inefficace est tout de même exagéré. Quant aux ophtalmos, pour ma part j’en connais plusieurs qui te prennent dans le mois et au tarif conventionné et un autre dans les mêmes délais voire plus rapidement mais avec un gros dépassement d’honoraire. Ceci dit, c’est vrai qu’il y a globalement un problème car j’en connais d’autres où c’est bien plus de 2 mois.

            • je ne sais pas si vous savez comment se calcule le taux de pauvreté qui, de par son mode de calcul est relatif à la société dans laquelle il est calculé. Si ça te plaît de payer des indemnités chômage pour des gens qui ne travaillent pas en France, c’est ton droit. Je trouve cela curieux.

              je ne parle pas du taux de pauvreté, tu as mal vu. Je disais que les diplomates français sont cons d’avoir acceptés cela, à priori. Mais ils ont du voir des avantages en contrepartie. Il faut leur demander lesquels. En tout cas, question AM, la France se sucre très grassementsur le dos des frontaliers, sans retour, alors elle n’a pas à pleurer.

              Maintenant, si tu veux rétablir les frontières, avec des barbelés et des hommes armés de mitrailleuses, c’est un choix, et chacun restera chez lui et l’économie s’adaptera … 🙄

            • Lionel37: « Donc si la majorité vote la spoliation d’une minorité de la population, selon toi c’est démocratique ! Pour ma part, j’y vois une terrible contradiction. »

              Quelle misère… Troisième fois: évidemment que la démocratie peut servir comme tout système à prendre de mauvaises décisions, intrinsèquement, elle y est beaucoup moins encline au vu des résultats, c’est le principe de la dilution des pouvoirs, l’origine du fameux mot de Churchill et c’est cela qu’il fallait comprendre. (Totalement hors de ta portée visiblement)

              Lionel37: « Tu prétends qu’une majorité ne votera jamais pour un tel projet. »

              Non, je prétends que tu ne sais pas lire ou/et que tu es idiot.

              Reprenons tes différentes affirmations:

              -La France est ultra-libérale et bien plus flexible au niveau du travail que les autres pays. (lol)
              -Elle est plus ou aussi démocratique que la Suisse mais sans aucune votation législative. (lol)
              -La démocratie c’est bien plus mauvais qu’un petit groupe de dirigeants…. Parce que ça pourrait servir à élire un petit groupe de dirigeants… (WTF ? ultra-lol)
              -La Suisse tire ses 600 milliards de revenus des 100’000 transfrontaliers. (youpiie)

              Et la collector: tous les classements, rapports, études sont faux, mensongers ou disent carrément l’inverse, selon toi, de ce que tout le monde y comprend. :mrgreen:

              Troll…

            • MichelC:  » Je disais que les diplomates français sont cons d’avoir acceptés cela, à priori. Mais ils ont du voir des avantages en contrepartie. »

              La situation est compliquée et mouvante du fait des différents accords et situations instables.
              Jusqu’en 2010 les cotisations chômage perçues par la Suisse étaient rétrocédées à la France à hauteur de 90%, suite à la rentrée en vigueur d’autres accords, la Suisse rembourse actuellement entre 3 et 5 mois de cotisations (?) en cas de chômage mais la situation est, il semble, provisoirement déséquilibrée. (en apparence, je n’ai pas toutes les données, c’est un joyeux bordel, même les élus s’y perdent)

              « Ce qu’on ne voit pas » toutefois, c’est les emplois Suisse dont bénéficie la France qui est sinistrée par le socialisme (130’000) et dont bénéficie aussi par extension, la caisse de chômage Française (Les frontaliers viennent parfois de très loin parce qu’ils ne trouvent rien en France), l’arrosage de richesses qui arrive donc en France (avec des salaires doublés), constructions, consommation, emplois rebond dans la région, impôts locaux etc. etc.

              Si Lionel à envie de reprendre 130’000 chômeurs+les emplois locaux+perte des richesses transférées pour éviter de payer quelques cotisations chômage je pense qu’il fait une très mauvais affaire pour la France, surtout qu’il lui faudra débourser aussi le prix des barbelés.

              Il parait que la collection printemps-été de barbelés est superbe chez les collectivistes, mais c’est de plus en plus cher (fabrication nationale oblige) :mrgreen:

            • Ilmryn . merci pour la précision.

              Quant aux barbelés, en cas de chômage, notre camarade Lionel pourra toujours se faire embaucher dans une usine de fabrication sponsorisée par Montebourdes !
              :mrgreen:

            • à MichelC :

              Je ne sais pas s’ils sont cons. Ce qui est certain c’est que le bilan de la dérégulation mondiale depuis 30 ans a été très bénéfique pour les petits pays. Et oui quand on baisse la fiscalité sur les entreprises par exemple dans un petit pays, on a besoin de bien moins d’entreprises pour compenser le manque à gagner que dans un pays plus grand. Je pense que le problème est surtout idéologique et politique. On a prôné la dérégulation comme étant vecteur de progrès (la fameuse/fumeuse « mondialisation bienheureuse »), pas étonnant qu’on en soit arrivé là. Sans compter que parmi les idéologues qui le prônaient, il y avait aussi l’idée que le dumping pratiqué par certains Etats obligerait les autres à prendre les mêmes mesures (baisse des taux marginaux, flexibilisation, privatisation, etc). Bizarre, il me semble que pendant plus de 30 ans après-guerre, il y avait des contrôles en occident, de la régulation, sans mitrailleuses et barbelés (sauf contre l’ennemi rouge) et cela n’empêchait pas le libre-échange.

            • Donc tu renies même les critères du classement que tu te plais à citer ! Pas très cohérent tout ça. Sauf que la démocratie ne se résume pas au vote, mais à un ensemble de principes, de droits, de valeurs, en acte. Juste une question sur quels critères tu juges qu’une décision est « mauvaise » ? Ton point de vue ? Tu m’as l’air finalement bien plus totalitaire que libéral ! Voilà ce que tu écris le 2 mai à 12h25 : « mais pourquoi les gens qui sont, en moyenne, bien plus intelligents que toi et certainement aussi moraux feraient cela ? » Si ton intention n’était pas de prétendre que cela n’arriverait pas, ton propos est inutile.
              Ne déforme pas mes propos, s’il te plaît :
              -depuis 30 ans, la France a mis en place des mesures qu’on qualifie de néolibérales (baisse des taux marginaux d’imposition, niches fiscales, libéralisation de secteurs, privatisation, flexibilisation). Ensuite, concernant la flexibilité, je ne fais que rappeler les données de l’OCDE sur le sujet consultables par tous. Rubrique emploi et protection de l’emploi sur le site de l’ocde.
              – Je n’ai jamais dit que la France était plus démocratique que la Suisse, j’ai dit que tu aurais bien du mal à montrer que la France était moins démocratique que la Suisse.
              Quant aux deux autres points, cite donc où j’ai écrit cela. Je reconnais bien là la malhonnêteté de l’extrémiste totalitaire. Tu es incapable de le contredire sur les propos que je tiens donc tu en inventes !
              Je remarque que tu n’as toujours pas contester mes critiques sur les classements dont tu parles et que visiblement tu ne connais pas puisque tu les contredis (cf. ce que j’ai écris précédemment).

            • Lionel37 : « Je reconnais bien là la malhonnêteté de l’extrémiste totalitaire »

              Chante petit troll :mrgreen:

            • encore une fois, llmryn est incapable de me présenter des arguments et se lance dans la vulgarité exhibant ainsi son impuissance ! Trop drôle !

            • Lionel : -depuis 30 ans, la France a mis en place des mesures qu’on qualifie de néolibérales (baisse des taux marginaux d’imposition, niches fiscales, libéralisation de secteurs, privatisation, flexibilisation). Ensuite, concernant la flexibilité, je ne fais que rappeler les données de l’OCDE sur le sujet consultables par tous. Rubrique emploi et protection de l’emploi sur le site de l’ocde.

              – Baisses des taux marginaux sur l’IR ❓ Bizarre, il me semblait qu’il y avait une nouvelle à 41% et une autre à 45% ❗
              – libéralisation de secteurs : lesquels ?
              – emploi : la meilleur protection ne serait pas de faire que des entreprises se créent ❓
              Plutôt que d’emmerder les entrepreneusr ❓

            • à MichelC :
              1. regardez l’évolution des taux marginaux depuis 30 ans.
              2. par exemple : énergie, télécom, poste, mouvements financiers, pour les plus emblématiques.

      • Et sur quelle base scientifique ?

      • Pour le coup Lionel37 a pourtant raison : on s’en branle de savoir qui étaient les parents de Piketty. On s’en fout même de savoir qu’il exècre les entreprises (moi aussi j’exècre les entreprises, et le travail ; ça m’empêche pas d’être libéral 😉 ). On s’en fout même qu’il cogne sa gonzesse.
        Ce qui est grave c’est que Piketty est un menteur, qui manipule les statistiques et torture les chiffres pour leur faire dire des choses fausses.

        • Justement, on doit s’inquiéter qu’un mec qui déteste les entreprises s’avise de discourir sur les entreprises. Tout comme on devrait s’inquiéter qu’un gars qui déteste la viande soit charcutier.

          Par contre, effectivement, on pourrait s’en foutre (même si battre une femme, surtout sa femme, je ne m’en fous pas) qu’il cogne une gauchiste aussi détestable que Filippetti 😉

        • Difficile de dire si c’est le génie capitaliste ou socialiste qui est à l’oeuvre ici certes:

          Le comble du socialisme, c’est bien de faire un best-seller américain, écrit par un économiste français, qui reprend les idées de Marx et les distribue sur la librairie en-ligne de Bezos!

          Tandis que le comble du capitalisme… c’est d’acheter des actions socialistes (Wiki: La Martinière/(Seuil) est le groupe d’édition français qui a été créé par Hervé de La Martinière, 500e fortune de France avec 39M) et se réjouir qu’elles crèvent le plafond.

          600 pages d’économie marxiste … de quoi donner la nausée d’avance à celui qui voudra souligner les sophismes à dénoncer. La presse se contentera du résumé en 4e de couverture. Stiglietz se faisait vieux, Krugman en avait marre de recommander la gouvernance à la française tant qu’Hollande restait le symbôle prncipal de son succès… La popularité tient à ce genre de petites choses. Ce gars ira loin.

          • Précisément, le propre du capitalisme est de valoriser ce qui a du crédit dans l’œil des gens, contrairement au socialisme qui impose aux gens ce qu’ils doivent considérer comme beau, bon, propre, etc.
            Du coup, il est totalement normal pour un capitaliste d’acheter et de faire prospérer des idées contraires aux siennes, pourvu qu’elles reçoivent un écho favorable dans la population. C’est bien ce que disait Voltaire : je ne suis pas d’accord avec vous, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez l’exprimer.
            Le libéralisme, c’est bien la liberté, sous toutes ses formes.

          • « 600 pages d’économie marxiste … de quoi donner la nausée d’avance à celui qui voudra souligner les sophismes à dénoncer. »

            _L’ensemble de son discours consiste à dire que le capital ne perd jamais. Par contre, quand il s’agit de la retraite par capitalisation, il refuse d’en faire profiter les pauvres (parce que selon lui le capital perd assez souvent).
            _Piketty nous dit que l’activité de Nabilla vaut mieux que celle de Wikipédia. Ni l’une ni l’autre ne sont capitalistiques au sens Pikettien, donc d’après les chiffres, Nabilla produit plus de richesse que Wikipédia.
            _Piketty truque ses chiffres, ce qui a déjà été démontré.

            Personnellement, je me réjouis de son succès car c’est autant d’opportunités pour nous de démonter les idées et méthodes socialistes en général. Les USA comptent nombre d’économistes compétents qui montreront aux petites gens l’inconséquence de ce genre de travail. Et puis il abrutit nos adversaires…

            • Je te trouve bien optimiste concernant le succès de Piketty. Je me permets de rappeler que la « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » écrit par Keynes en 1936, fût ignoré des économistes classiques libéraux dominants à l’époque, considérant que les erreurs manifestes contenues ne méritaient pas une réponse en bonne et due forme. On connait la suite : des dizaines d’années d’incurie dans les politiques économiques menées – conformément à ce que prônait Keynes – avec une abondance des liquidités et une inflation à 2 chiffres.
              Ne sous-estimons pas l’ennemi, ce serait sous-estimer la capacité des individus à croire ce qui est conforme à leurs intérêts à un instant « t », mais extrêmement nuisible à leur existence sur un temps beaucoup plus long.

            • à Sansintérêt,

              J’ai beaucoup apprécié le soutien que vous apportiez à ma tentative de démonstration. Je vois que vous avez déjà fait le tour de la question. Néanmoins, je voudrais vous faire remarquer qu’il existe une tendance – assez surprenante je dois l’admettre – dans des pays pauvres (et mêmes dans des pays « riches » au sein de leurs pauvres) consistant à se passer de la satisfaction des besoins que l’on considère traditionnellement comme essentiels, manger notamment, afin de s’offrir des biens que l’on aurait pu considérer comme superficiels comme une TV, un téléphone portable, etc. Preuve qu’ils recèlent en fait quelque chose d’essentiel, en tous cas aux yeux de ceux qui agissent de la sorte.
              Aussi, bien que je partage grandement vos analyses, tout comme accessoirement j’apprécie le style de vos propos, je pense que la frontière que vous essayez de dessiner entre les besoins essentiels et ceux qui ne le seraient pas est en fait extrêmement ténue. Finalement, tout cela est éminemment subjectif, ce que vous ne semblez pas contester par ailleurs.

              Bien à vous,

            • à lntl :
              Vous l’aurez compris, le fait que la valeur soit subjective n’implique en rien que ce qu’il y a de mieux pour enfoncer un clou a toujours été un bon marteau. Sauf qu’aujourd’hui, il existe des cloueuses, des robots faisant le travail à notre place, etc… Mais un bon marteau peut toujours avoir une grande valeur si je dois clouer des planches sans électricité. La valeur est subjective en fonction du contexte mais aussi parce que certains préférerons payer un ouvrier.
              Si nous passons à la valeur moyenne, que l’on nommera richesse, ma théorie personnelle est que l’intelligence a toujours été la première forme de richesse. Cro-magon disposait de plus de pétrole que nous, d’uranium et de tout un tas de ressources comme l’espace ou la biodiversité (certains nous diraient qu’ils étaient plus riches que nous…). Imaginons que nous envoyons à cette époque un groupe d’hommes modernes suffisamment instruits mais nus comme des vers (façon Terminator) : rapidement ils deviendront matériellement bien plus riches que les cro-magnons de cette époque. Leur seule différence est d’ordre intellectuelle. Ne nous étonnons donc pas qu’un miséreux puisse surfer sur son smartphone ou regarder la TV avec la faim au ventre (souvent il se ruine pour envoyer ses enfants à l’école). Mais son voisin peut très bien trouver ça stupide, préférer un marteau et « s’enrichir » plus vite voire lui survivre (la subjectivité est ici centrale dans le processus d’essai / erreur), sûrement sera-t-il alors copié par ses voisins.

              Ce qui peut être objectif, ce sont les meilleurs moyens pour atteindre une fin qui, elle, est subjective. Et quelques soient vos fins, il vous faudra survivre pour les atteindre (sauf dans le cas d’un suicidaire, qui n’accorderait plus de valeur à sa propre vie ?). Nous avons tous la même biologie et sommes tous soumis aux mêmes lois de la nature, quelques soient nos fins. Bien des éléments économiquement importants sont donc objectifs. Plus philosophiquement, qui sait si nos sociétés ne sont pas en fait un immense processus de découverte, testant tout un tas de fins et n’en sélectionnant que quelques-unes (on pourrait alors théoriser une valeur objective, connaissable par un individu ou non).
              Aussi y a-t-il des préférences plus ou moins partagées en fonction du lieu et du temps. Il y a donc une hiérarchie des besoins, ou plutôt une hiérarchie moyenne des besoins moyens, et celle-ci varie dans le temps et l’espace en raison de la subjectivité de la valeur. L’analyser nous permet de répondre à Piketty mais aussi à ceux qui ont peur que les robots créent du chômage, qui pensent qu’une croissance infinie est impossible dans un monde fini et autres conneries. Si en marché libre nous reportons toujours notre pouvoir d’achat sur plus futile, les inégalités les plus problématiques diminuent, le chômage n’existe pas et la croissance est infinie. Ici « futile », « inégalités » et « croissance » sont des moyennes non quantifiables.

              En espérant vous avoir donné quelque grain à moudre.

            • à Sansintérêt,

              Il m’apparaît que vous avez clairement à l’esprit les fondamentaux et les constantes à partir desquels tout le reste de l’économie découle logiquement, avec les variables adéquates.
              Malheureusement vous ne me donnez que peu de grain à moudre car vous prêchez un converti ; ce que, j’imagine, vous n’avez pas manqué de constater.
              Si je peux me permettre une question impudique : quel est l’auteur ou, à défaut, les auteurs qui ont, selon vous, le plus influencé votre pensée ou dont vous diriez que votre pensée se rapproche le plus ?

              Bien à vous,

            • C’est une question difficile car d’importantes influences ont été indirectes et je manque encore beaucoup de culture à ce sujet. Bastiat m’a clairement ouvert la route. Je suis intellectuellement proche de Rothbard mais qui sait si meilleur maitre ne m’attend pas ailleurs.
              Je vous retourne la question ! (je suis aussi ouvert à tout conseil de lecture)

              Amicalement.

            • Je suis en fait un récent converti au libéralisme, même si j’ai le sentiment d’en porter les germes depuis l’émergence de ma conscience. Mais les intuitions libérales sont en fait, inconsciemment, très réprimées socialement, car considérées comme « non-humanistes ». Du coup, le libéralisme ne faisait plus que sommeiller en moi, et j’avais fini par admettre un certain nombre de préceptes socialistes ou socialisants, pour ne pas être pris pour un salaud. J’allais donc devenir schizophrène à terme, en restant dans le déni, la négation de ce que je voyais, constatais au quotidien, chez moi, chez chacun.
              C’est également en lisant Bastiat que j’ai trouvé la confirmation de toutes mes intuitions. Ses démonstrations sont d’une telle limpidité… Je me suis ensuite intéressé à Von Mises et à Hayek (ainsi qu’à d’autres), qui ne font en fait qu’actualiser sa pensée. Pour moi, tout est dans Bastiat. A partir de ses clefs d’analyse, on peut faire le reste tout seul, en se tenant informé des évolutions contemporaines de la société.
              Aussi je ne saurais trop vous conseiller, car vos analyses semblent déjà parfaitement pertinentes. En fait, je crois qu’il existe un seuil, celui d’apprendre à apprendre. C’est cela en somme appréhender le libéralisme, comprendre comment le monde fonctionne dans ses grandes lignes, ce qui guide les hommes. J’imagine que vous avez dépassé ce seuil, comme j’espère moi-même l’avoir franchi. De ce fait, vos raisonnements devraient vous mener « naturellement » à l’information adéquate, en rejetant celles qui entrent en contradiction avec les principes invariablement dégagés par Bastiat.

              Bien à vous,

            • Il est notable que beaucoup d’entre nous se découvrent libéral plus qu’ils ne se convertissent. Peut-être étions-nous inconsciemment à sa recherche, ou alors est-ce cette clarté nouvelle qui provoque ce sentiment. Je pense aussi que certains sont individualistes par caractère.
              Je me demande souvent comment autant de gens supportent le flou dans leurs idées et les contradictions alors que cela me mettait et me met encore fort mal à l’aise. Les émotions se sont emparées du débat politique et il n’est plus nécessaire aujourd’hui de s’y intéresser particulièrement pour y mettre toute sa passion, il suffit de pouvoir ressentir…
              Quant à Bastiat, il est clair que ce joyau mérite d’être sorti du tas d’excrément sous lequel il a été enfoui. Voilà quelqu’un duquel nous devrions tous nous inspirer, tant sur le fond que sur la forme. Votre enthousiasme à son égard me donne envie d’en relire.

            • Il y a des phrases de Bastiat (http://bastiat.org/fr/) que je pourrais lire sans relâche, tellement ce qu’il dit y est parfaitement exprimé. Sur le point de savoir comment autant de gens font pour supporter les contradictions et le flou dans leurs idées, il dit que les gens absurdes, qui portent des idées absurdes, sont par principe inconséquents ; car s’ils étaient conséquents, ils iraient au bout de leur raisonnement absurde et en verraient l’absurdité. Donc, quand on est dans l’absurdité, on évite de trop réfléchir… C’est du bon sens.
              Dans l’introduction de « Le libéralisme » de Von Mises (http://www.librairal.org/wiki/Ludwig_von_Mises:Le_Lib%C3%A9ralisme_-_introduction), celui-ci dit qu’il faut que chacun sorte du déni et accepte la réalité telle qu’elle est. Il développe une pensée dans la lignée de Bastiat : « Par la connaissance de soi, il doit apprendre à supporter son sort dans la vie, sans chercher de bouc émissaire sur lequel il puisse rejeter toute la responsabilité, et il doit s’efforcer de saisir les lois fondamentales de la coopération sociale. »

            • Une réflexion me vient : finalement, les politiciens engendrent les pires politiques lorsque les deux camps se trompent sur leur analyse mais tombent d’accord entre eux sur une mesure pour des raisons opposées. Pour faire très simple :
              – Ex de la crise des subprimes : la gauche qui pense qu’en aidant les plus pauvres à accéder à la propriété on se constitue une clientèle électorale qui sera reconnaissante ; la droite qui pense qu’en accédant à la propriété on créé des électeurs de droite. Cela n’a pas manqué de créé une bulle puis une crise.
              – Ex du droit de vote des femmes : la gauche qui pense que les femmes vont avoir des opinions conservatrices car proche de la famille, de la religion, etc. ; la droite qui pense que les femmes seraient plus sujettes à leurs passions, à leurs émotions, donc plus à gauche. En réalité, depuis le droit de vote des femmes en France, on n’a pas connu les mêmes drames politiques que dans les années passées à ma connaissance.

  • Voici une critique bien à coté de la thèse, et qui ne vient, sans argument, que flater la doxa néolibérale, laquelle a pourtant du plomb dans l’aile. C’est triste…

  • Un article concis et efficace. Cependant, si le capitalisme de connivence fait profiter de la nouvelle monnaie aux riches, alors, reconnaître ce fait ne reviendrait-il pas de donner un argument de poids à ceux qui prônent un prélèvement supplémentaire et disproportionné à l’encontre des riches?

    • Ceux qui prônent un prélèvement supplémentaire et disproportionné à l’encontre des riches n’ont malheureusement pas attendu cet article…

      • Certes. Mais du coup ça risque de réduire, nous les libéraux, à quia…

        • Piketti est le pur produit de la pensée marxiste délétère qui s’occupe en long en large et en travers de couper le gâteau qui n’existe pas et pour cause ce sont des jeanfoutres incapables de le fabriquer ! Ils vendent depuis des décennies la peau de l’ours… ça devient fatiguant, c’est faire trop d’honneur à ce genre d’oiseau que de le considérer.

          • zelectron: « c’est faire trop d’honneur à ce genre d’oiseau que de le considérer. »

            Dans la mesure ou ceux qui l’écoutent nous font les poches et mènent le pays à la faillite il mérite un minimum de contre-argumentation.

            • C’est précisément ce que je disais à propos de la non réfutation de Keynes par les économistes libéraux classiques, considérant que ses « théories » ne méritaient pas une réfutation formelle. On connait la suite…
              Nous pensons que parce que nous voyons clairement les autres finiront pas nous rejoindre ; notre optimisme nous tuera…

  • La monnaie provient d’un accord social, collectif que l’analyse économique néoclassique ne peut comprendre.

    Néoclassique ❓ ❓ ❓ Je suis quelque peu terre à terre. Si l’état crée de la monnaie à fond la caisse, peut-on croire un instant que personne ne cherchera un évitement ❓
    Or (pollution des sols), $, £, CHF… immobilier (plus en France …)
    D’ailleurs, les plus grosses fortunes ne possèdent plus rien en direct.
    Seuls les moins rapides se feront tondre. Est-ce bien démocratique ?
    Et encore une fois : la monnaie est un outil d’échange, un instrument, pas un artifice social.

    Concernant la guerre économique, je pense que ce discours est assez banal et tenu dans bien d’autres pays. En tout cas s’ils ne le prononcent pas, ils la pratiquent, je pense notamment à l’Allemagne.

    Eh bien, s’ils ne se payent pas en mots, pendant que le corbeau l’a toute ouverte, ils se payent en EUROS, sonnants et trébuchants ❗ :mgreen:

  • Bon, à part faire la guerre, mener des croisades, coloniser les peuples, protéger le patrimoine des classes possédantes et, finalement, pratiquement partout, tenter d’imposer une religion d’état, à quoi peut bien servir l’état libéral ? On ne sort pas de la trinité hégélienne : un état, un souverain, une religion (voir Raison et Histoire). Mais, en dernière analyse, les libéraux laissent l’impression que la mission importante de l’état se résume à la défense du droit de propriété. Ce principe a, en France, été immortalisé par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dans deux articles : d’une part, droit de propriété naturel et imprescriptible, d’autre part, droit inviolable et sacré. Il a été complété par la loi Le Chapelier qui interdit le droit d’association en vue de défendre des intérêts « prétendument communs ». Ce résumé de la vulgate libérale bourgeoise de la Constituante est saisissant. La propriété, droit naturel et sacré ? Historiquement, ce qui fonde la propriété, c’est l’appropriation des biens communs ou du bien d’autrui. La propriété droit inviolable et imprescriptible ? Allez demander aux colonisés expulsés de leur territoire et décimés. Certes, il faut à un état une armée, pour la guerre, etc., il lui faut une police pour poursuivre les atteintes aux biens, une justice pour condamner les coupables d’atteintes aux biens et une religion comme opium du peuple promettant le paradis pour plus tard à ceux qui n’ont rien que leur force de travail.
    Depuis Adam Smith, on censé savoir que seul l’égoïsme des individus conduit à un optimum économique. Depuis Malthus, on devrait croire que c’est l’assistanat qui crée les assistés. Idée brillamment mise au goût du néolibéralisme par jacques Rueff en 1931 : c’est l’assurance-chômage qui crée les chômeurs. Depuis Jean-Baptiste Say, on doit être persuadé que les crises sont impossibles puisque toute offre crée automatiquement la demande équivalente sur les marchés. Depuis Newt Gingrich, il faut se convaincre que ce sont les lois sociales qui sont la cause de la criminalité. Depuis Pareto et Von Hayek on doit craindre que le principe démocratique ne soit une entrave au libre développement de l’économie de marché. Pareto a même publié une échelle des valeurs et mérites personnels, donnant 10 à l’escroc et 0 aux handicapés. Enfin, Von Hayek a expliqué que, contrairement à l’idée reçue que la création de monnaie serait un droit régalien, il fallait supprimer les banques centrales et confier aux banques privées le soin de créer leur propre monnaie. Les politiciens libéraux, de Guizot, avec son « enrichissez-vous par le travail et par l’épargne » à Giscard d’Estaing qui ne trouve rien à redire au fait que la BCE prête aux banques à 1% pour que celles-ci prêtent aux états à des taux compris entre 3 et 6%, en passant par Raymond Barre et son fameux « les chômeurs n’ont qu’à créer une entreprise », nous ont gavé : on a tout entendu de la part des idéologues libéraux. Tout, sauf une chose : mais à quoi servent les citoyens ? Puisque l’état ne doit intervenir que pour la guerre, la justice, la police, dans le but de protéger la propriété, pourquoi ne pas revenir au système censitaire ? Car qui, mieux que les propriétaires de patrimoine, peut illustrer les buts ultimes de l’état libéral garant du droit de propriété ? Quelle économie ne ferait-on pas ! C’est vrai ça, pourquoi maintenir le principe de citoyenneté alors que l’état ne devrait concerner qu’une petite minorité, surnommée les 1% ? Au passage, on pourrait faire l’économie des constitutions de 1946 et 1958 qui osent prétendre dans leur préambule que : « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement … Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ». Mais on pourrait même aller plus loin. on pourrait faire appel à des armées privées comme les US en Irak, à des polices privées, secteur en pleine expansion. Et pourquoi ne pas privatiser la justice. Ah, les tribunaux de commerces, le succès du tribunal arbitral jugeant le conflit LCL/Tapie ! On pourrait se dire que s’il n’y avait plus de loi, sauf la loi de l’offre et de la demande, il n’y aurait plus besoin ni de tribunaux, ni de police). Reste à découvrir le meilleur opium du peuple : qui fera un benchmark des religions pour découvrir celle qui offre la meilleure consolation, qui conduit à la meilleure résignation dans l’attente du bonheur promis dans un au-delà paradisiaque, c’est le cas de le dire ?
    Souvenez-vous quand même que la publication post mortem du traité « La politique tirée des propres paroles des écritures saintes » de Bossuet date de 1709. Bossuet y fait l’apologie de la monarchie absolue de droit divin ; 84 ans plus tard, le monarque absolu avait la tête tranchée.

    • Historiquement, ce qui fonde la propriété, c’est l’appropriation des biens communs ou du bien d’autrui.
      Votre portable, c’est le mien ❗ :mrgreen:

      • Votre remarque lapidaire me rappelle la plupart des westerns dans lesquels de gentils cow-boys, visages-pâles blonds aux yeux bleus, s’appropriaient la terre, bien commun des méchants indiens un peu bronzés, cette terre constituant l’environnement écologique nécessaire à leur survie. Mais peut-être voulez-vous qu’on aborde la question de l’Afrique colonisée à près de 100% par les bourgeoisies européennes et dont même les habitants étaient transformés en marchandise pour être transplantés aux Amériques.
        Ou alors, voulez-vous qu’on parle de l’amiante, des éthers de glycol, du médiator, des prothèses PAP ?
        Est-ce que, finalement, tout ceci ne serait pas justifié par un fort sentiment de supériorité de peuples élus parce qu’ils sont d’origine « caucasienne » (comme disent les officiers de l’immigration aux États-Unis) ?
        Ou bien, partageriez-vous l’idéologie d’Alexis Carrel, pour qui la division de la société en classes a des origines biologiques évidentes ?
        Rassurez-moi ! Vous ne croyez quand même pas que l’héritage des patrimoines est justifié par la supériorité des mérites personnels des héritiers ?

        Quant à mon mobile, je l’ai obtenu par la voie d’une promotion à 1 €. C’est le réseau qui coûte du travail et rapporte du profit. Et, croyez-moi, le réseau internet et tous les produits qui y circulent ne sont pas les œuvres d’individus indépendants mais de collectifs.

        Enfin, êtes-vous vraiment persuadés qu’un produit gratuit comme Linux (développement coopératif quasi bénévole) est forcément plus mauvais que n’importe quelle version de Windows ? Mais alors, pourquoi même IBM met Linux sur ses mainframe servers les plus sophistiqués ?

        Et, au fait, ce n’était pas la politique de l’offre définie par IBM : c’était une réponse à la demande des prospects …

        Ce sera toujours un plaisir de vous lire.

        • Quant à mon mobile, je l’ai obtenu par la voie d’une promotion à 1 €.

          C’est quand même voler la terre à des chinois, et vous aidez des criminels à spolier de pauvres gens qui ne sauront ou aller. Si ce n’est n’est de la complicité active, qu’est-ce donc ❓

          • Bon, vous n’avez pas trop bien compris que le profit est tiré du réseau et non pas du mobile., que le profit sur le mobile est nul, et donc que le taux d’exploitation l’est également. Mais votre pirouette vous évite de répondre à la question fondamentale : dans un système néolibéral « pur », c’est-à-dire sans intervention de l’état, que deviennent les citoyens ? Est-ce que, comme le prétendait Hayek à propos de la dictature de Pinochet, il vaut mieux une dictature sans intervention de l’état qu’une démocratie interventionniste ?
            Alors, le marché plutôt que la démocratie ? J’imagine votre réponse : une démocratie libérale, bien sûr ! Mais dites-moi, pour quoi faire ? La politique se résumerait surtout à ne rien faire ? C’est ça, la fin de l’Histoire ?
            Mais, êtes-vous vraiment sûr de vouloir répondre par autre chose qu’une pirouette ?

            • Je m’en secoue que le profit sur le mobile soit nul.
              Ce qui compte, c’est que le mobile soit tiré du sous-sol.
              Et là cela pollue.

              Un système néo-libéral pur ? 🙄 C’est quoi ce délire ? ça existe ? ça à existé ?
              Et le socialisme pur, c’est quoi ? Des camps de « cons cendrations », ou des colonies pour asthmatiques au fin fond de la Sibérie ❓

              Et puis pirouette ? cacahuète ! 🙄

            • Réponse à MichelC ( à propos de son message du 12 mai 2014 à 17 h 05 min)

              « Je m’en secoue que le profit sur le mobile soit nul. Ce qui compte, c’est que le mobile soit tiré du sous-sol. Et là cela pollue. »
              => Interdisons donc la fabrication de toutes les marchandises fabriquées à partir de ressources naturelles. Mais que restera-t-il à produire, échanger, consommer ? Les pirouettes ?

              « Un système néolibéral pur ? C’est quoi ce délire ? (etc.) »
              => Oui, cela existe. Dans la tête des idéologues du néolibéralisme : un monde globalisé dirigé par les marchés, sans autre interférence des états et organisations internationales que l’armée, la police et la justice ayant se partageant la mission de préserver la concurrence libre et non faussée.

              « Et le socialisme pur, c’est quoi ? (etc.) »
              =>La transition entre l’esclavage et le servage aura duré (en Europe) cinq siècles (de la chute de l’empire romain à la société féodale). La transition de la société féodale (en Europe) à la société capitaliste aura duré cinq siècles (de la Renaissance à aujourd’hui). Pour la société post-capitaliste, rendez-vous dans cinq siècles …

            • => Interdisons donc la fabrication de toutes les marchandises fabriquées à partir de ressources naturelles. Mais que restera-t-il à produire, échanger, consommer ? Les pirouettes ?

              Les pirouettes, c’est pourtant ce vous voulez, vous les socialistes avec vos « amis » écologistes. On y arrive gentiment, le pouvoir et ses danseuses en fait un paquet. On va pouvoir leur attribuer une note ❗

              «  Un système néolibéral pur ? C’est quoi ce délire ? (etc.)  »
              => Oui, cela existe. Dans la tête des idéologues du néolibéralisme : un monde globalisé dirigé par les marchés, sans autre interférence des états et organisations internationales que l’armée, la police et la justice ayant se partageant la mission de préserver la concurrence libre et non faussée.

              Pourquoi néolibéralisme et pas simplement libéralisme ? Néo serait-il une insulte ? Le signe du mépris ?
              Ne pensez-vous pas que les socialistes sont des néosocialistes ?
              Ne pensez-vous pas que la part de 57% de l’état au PIB est abusive ?
              Ne pensez-vous pas que la part de 47% (je vous les taxes dues à la connivence …) de prélèvements obligatoire est abusive ?

              Ne pensez-vous pas qu’il puisse exister des sociétés plus efficaces que ce qui existe en Europe ? Même la Suède en est revenue.

              Trouvez-vous normal que des sociétés de connivences, comme dans l’assainissement, se fassent des couilles en or, sans en branle une ❓ Réseau pas entretenu, financements inéquitables des investissements ( en plus à court terme ), prix du m3 plus cher que si les communes gèrent elles-mêmes, c’est dire. Rendez-nous notre liberté.

              «  Et le socialisme pur, c’est quoi ? (etc.)  »
              =>La transition entre l’esclavage et le servage aura duré (en Europe) cinq siècles (de la chute de l’empire romain à la société féodale). La transition de la société féodale (en Europe) à la société capitaliste aura duré cinq siècles (de la Renaissance à aujourd’hui). Pour la société post-capitaliste, rendez-vous dans cinq siècles

              En Europe, la société est néosocialiste et non capitaliste !
              Mort de rire : il faudra cinq siècles pour se débarasser du néosocialisme ?

              🙄 🙄 🙄

    • marrant vous parlez d’égoisme mais ce sont ceux qui sont pour plus d’état qui sont égoistes.
      http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux

    • vu que vous ne savez pas ce qu’est le libéralisme (si vous le saviez vous n’aurez jamais employé le mot néolibéralisme qui aujourd’hui ne veut plus rien dire. je vous conseille de lire ces deux articles tres intéressants qui expliquent ce que c’est le libéralisme : http://www.contrepoints.org/2013/12/22/150897-quest-ce-que-le-liberalisme-2

    • etes vous complétement stupide ??? giscard libéral ???? faut arreter de fumer.  » part faire la guerre, mener des croisades, coloniser les peuples » c’est la gauche socialiste qui a fait la colonisation en france. les libéraux sont contre l’ingérence des états, contre la colonisation,…. là vous vous ridiculisez complétement.
      le vrai probleme est le capitalisme de connivence, c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption, soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. le probleme de l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (ump et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérets, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richessses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. il faut aussi arreter de sauver les banques et les multinationales avec l’argent du contribuable. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.

      • « etes vous complétement stupide ??? »

        Comme disait à peu près Courteline, être pris pour un imbécile par un crétin est un plaisir de gourmet. Mais évidemment, cette remarque ne s’applique pas à vous.
        Pourrais-je, cependant, vous faire remarquer que les colonies grecques, telles que Marseille ou Agde n’étaient pas réalisées par des socialistes ? Pourriez-vous considérer avec un peu de recul que la colonisation de la Perse jusqu’à l’Indus par Alexandre le Grand n’avait que peu de rapport avec les socialistes ? Est-ce qu’il est raisonnable de penser que la colonisation de la Gaule et des Iles britanniques fait de Jules César un empereur socialiste ? Quand Jules César a colonisé l’Egypte et engrossé Cléopatre, était-il guidé inconsciemment par son idéologie socialiste ? Les germains, les vandales ou les huns, qui ont colonisé l’empire romain, étaient-ils déjà pollués par la propagande socialiste ? Est-ce que les colonisations de l’Espagne et de l’Afrique du Nord par les arabes relevaient d’idéologies partageuses ? Est-ce que la colonisation de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud a été réalisée par des monarchies espagnoles et portugaises atteintes par le virus gauchiste ? Quels sont les arguments qui feraient de Louis XIV, le colonisateur de la Louisiane, un affreux rouge le couteau entre les dents ? Peut-on croire un seul instant que la conquête de l’ouest au-delà du Mississipi était l’oeuvre de bolcheviks ? Est-ce que la colonisation de L’Inde par les anglais démontre de manière formelle que la monarchie anglaise était un repère de conspirateurs communistes partageux ? Est-ce que, par hasard, Charles X et Louis-Philippe, en commençant la colonisation de l’Algérie étaient de chauds partisans de Gracchus Babeuf, de Fourier ou Saint-Simon leurs contemporains ? Est-ce que les guerres de l’Opium menées au 19ème siècle contre l’empire chinois (qui prétendait interdire le commerce de l’opium sur son territoire) contemporaines de Marx et Engels, prouvaient indubitablement que la reine Victoria était une taupe de l’association internationale des travailleurs (AIT) ?

        Quant à la formation des états, c’est une question théorique qui m’intéresse. Jusqu’à présent, je croyais (probablement stupidement) que tous les pouvoirs ont toujours été interventionnistes. Je croyais, constatez mon erreur, que les états avaient été créés par les classes dominantes (militaires, théocratiques, économiques) pour assurer la pérennité de leur domination. Si les monarques étaient interventionnistes, c’est qu’ils voulaient de la thune. Pour leur armée, pour leur administration, pour leurs frais de bouche, pour leurs plaisirs. Et si, en France Sully, ou Richelieu, ou Mazarin ou Colbert étaient interventionnistes, c’était pour le bien du chef de l’état, monarque absolu de droit divin.

        Bref, vous avez raison, malgré l’Histoire, malgré les faits, la colonisation, c’est les socialistes, l’état, c’est les socialistes. Pauvres socialistes ! Ne croyez-vous pas qu’ils ont assez de problèmes à gérer comme ça, avec le virage néolibéral qu’on tente de leur faire prendre, sans leur mettre en plus, les pauvres, la colonisation et l’état sur le dos ? Les socialistes n’ont pas été impliqués dans la colonisation. En revanche, sous la IVème République, ils ont été incapables de gérer la décolonisation et ils portent une lourde responsabilité dans les guerres d’Indochine et d’Algérie. mais, de là à leur attribuer les politiques coloniales de l’antiquité jusqu’au XXème siècle, n’est-ce pas un peu exagéré ?

        • Vous en avez du temps , mazette ❗
          Ne seriez vous pas fonctionnaire ❓
          Ou en congé, en Asie ❓

          • J’ai travaillé 42 ans, toujours dans le privé, à la pointe du capitalisme transnational (technologies de l’information, de la carte perforée, aux serveurs massivement parallèles, tous types de réseaux, depuis le premier réseau, sur ligne louée, vitesse 50 bits par seconde, terminal : machine à écrire à boule reliée à une ligne commutée ou louée, avec une vitesse de transfert moyenne de 5 caractères par seconde, jusqu’aux réseaux en fibre optique à très grands débits, et j’ai même étudié la théorie des réseaux dits guides d’ondes, dont la vitesse de propagation et le débit sont potentiellement énormes).

            Je suis à la retraite, je m’amuse beaucoup à vous lire en attendant la mort.

            Au fait, nous sommes en train de communiquer dans un environnement :

            – dont l’origine est due à l’état US (Arpanet = armée américiaine), qui est devenu Internet après avoir été développé par les universités (parmi lesquelles de nombreuses universités publiques). Les réseaux « propriétaires » tels que VTAM chez IBM, n’ont pas pu suivre la vitesse de développement imprimée par les « fonctionnaires ». Pour contrer l’extension de TCP/IP (le logiciel réseau gratuit), les constructeurs avaient participé à la définition d’une norme « OSI », se voulant synthèse des logiciels de réseaux propriétaires dont le but était de marginaliser TCP/IP. Qui se souvient seulement du sigle OSI (Open Systems Interconnection) ?
            Aujourd’hui, les logiciels qui font marcher Internet sont gratuits, en particulier la logique de client serveur inventée par les ingénieurs du CERN. Ceux-ci ont créé ce qui est devenu le WEB et ont créé le tout premier navigateur (Mosaic) dont tous les autres navigateurs se sont servi, et qui, tous, sont gratuits.
            – La quasi totalité des serveurs dans le monde entier utilisent des logiciels gratuits, parmi lesquels APACHE (le sous-système gestionnaire des serveurs), tournant sous Linux (système d’exploitation gratuit), les langages de développement, tels que HTML, CSS, Javascript et PHP sans compter tous les autres langages gratuits développés, MySQL comme gestionnaire de bases de données relationnelles.
            – Certes il existe de très grands logiciels de développement payants (notamment les logiciels Adobe) ou des bases de données payantes (DB2, Oracle, etc.). Mais ils sont bien trop chers pour les individus, les TPE et même les PME.

            Pendant que j’y suis, cela vous choque-t-il que Christophe Colomb ait fait appel à l’état espagnol pour financer la découvertes des Amériques ? Et, quelques années plus tard, quand Magellan se fait financer par le même état espagnol, est-ce qu’il aurait dû refuser au nom du « toujours moins d’état » ?

            Cordialement,

        • Pardonnez moi, mais « néolibéral » serait-il un gros mot ❓
          Du moins chez les socialistes purs et durs ❓

          • ==> Pardonnez moi, mais « néolibéral » serait-il un gros mot ?
            Ce n’est pas un gros mot mais un fait.

            L’histoire de la pensée économique moderne commence vraiment au dix-huitième siècle avec Adam Smith.
            Continuateurs : Ricardo et Malthus. Mais première divergence : face à la politique de l’offre, Malthus parle le premier de demande globale. Ces trois-là sont regroupés par les historiens de l’économie politique dans la catégorie dite « classique » ou « libérale ». En passant, ils sont tous plus ou moins d’accord avec le concept de valeur-travail.

            C’est à partir de là que cela se gâte : arrivent successivement Jean-Baptiste Say, Walras, Von Mises, Böhm-Barwek, Pareto, Hayek, etc. Caractéristiques communes : d’une part, le refus du concept de valeur-travail., d’autre part la croyance à l’hypothèse de l’équilibre général, et enfin une détestation de l’état. C’est ce courant qu’il est convenu d’appeler néo-classique ou néo-libéral.

            En parallèle, se développe le courant marxiste qui, d’une part, ne se satisfait pas du concept de valeur-travail et le transforme en valeur de la force (ou de la puissance de travail), d’autre part, constate que l’idée d’équilibre général ne correspond à aucun fait puisque l’histoire économique des états est en réalité une suite de crises liées à des déséquilibres (crises de surproduction, crises financières, etc), et, enfin, constate le rôle dominant de l’état instrumentalisé par la classe dominante. Ce courant n’est ni libéral, ni néolibéral.

            Enfin, au vingtième siècle apparaît Keynes. Suite à la crise de 1929, il comprend que, oui, la loi de la valeur travail, oui, l’importance de la demande globale, oui la possibilité d’une intervention intelligente de l’état.
            Il se veut libéral, il veut sauver le capitalisme, mais il ne croit pas à l’équilibre général des néolibéraux : il est keynésien. par exemple, Stiglitz et Piketty ne sont pas marxistes, ils sont keynésiens.

            Après lui, arrivent les post-keynésiens qui, sur la base de la théorie keynésienne, la détournent pour revenir aux principes du néo-libéralisme (voir plus haut) : politique de l’offre, pas d’intervention de l’état etc. de Friedman (et de l’école de Chicago) à Samuelson, de Maurice Allais (à droite) à Malinvaud (à gauche)

            Quant aux socialistes purs et durs à qui pensez-vous ? Vous souvenez-vous que Marx a écrit, un jour : « on ne juge pas les gens sur ce qu’ils pensent d’eux-mêmes » ?

            Il y a des cartes de partis, il y a des « inclinations », il y a surtout l’histoire. On commence Trotskyste Lambertiste et on finit Jospin, Cambadélis ou Mélenchon. On commence communiste et on finit Robert Hue, on commence à la JCR et on finit Henri Weber, on commence maoïste et on finit Glucksman, Finkelkraut, Liepietz, on commence au MRC et on peut finir au FN.

            Bref, par « socialistes », entendez-vous l’étiquette ou l’individu, le nom de la rose ou la rose, les molécules d’eau qui coulent ou le fleuve ? « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » (Démocrite).
            Alors, socialistes mous ou durs ? réponse impossible si l’on ne sait pas qui, quand et où ?

            Cordialement

            • Merci bien pour votre post. Il est intéressant.
              Seriez-vous historien par hasard?

              On ne sera pas d’accord sur tout.

              ==> Pardonnez moi, mais « néolibéral » serait-il un gros mot ?
              Ce n’est pas un gros mot mais un fait.

              Ne croyez vous pas que l’on puisse reprocher la même chose à la gauche ?
              le FDG, juste par exemple, ce ne serait pas des néo-socialistes ?
              Car si vous reprochez des dérives aux libéraux, ne me dites pas que les socialistes n’ont sont pas capables.
              Dans le passé récent, cela s’est bien produit, avec des souffrances énormes pour des millions de personnes.
              Alors, pourquoi vous méfier de partis politiques qui respectent les règles constitutionnelles et démocratiques du pays ❓

              Ne pensez-vous pas qu’une dérive serait sanctionnée relativement rapidement ?

              Peu importe, il faut lâcher la grappe aux entrepreneurs parce que cet abus de morale finit par tuer la morale.
              Comme on dit, le mieux est l’ennemi du bien.
              ou encore : qui ne risque rien n’a rien !

              Cordialement !

        • En revanche, sous la IVème République, ils ont été incapables de gérer la décolonisation et ils portent une lourde responsabilité dans les guerres d’Indochine et d’Algérie. mais, de là à leur attribuer les politiques coloniales de l’antiquité jusqu’au XXème siècle, n’est-ce pas un peu exagéré ?

          Pas faux, mais ou a-t-il été dit par sébastien que les socialistes existaient lors de l’antiquité ?
          Si oui, alors pourquoi pas avant ?

          L’être humain a-t-il vraiment inventé quoi que soit, à part la bombe thermonucléaire et le laser ?

        • je parle de la colonisation FRANCAISE, renseignez vous sur le role qu’a joué la gauche francaise dans la colonisation. tenez quelques citations: « La France a autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu’en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain. »
          Jean Jaurès, 1903
          « La civilisation [que représente la France] en Afrique auprès des indigènes, est certainement supérieure à l’état présent du régime Marocain. »
          Jean Jaurès, 1903
          « Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c’est que, par l’usure, par l’infatigable activité commerciale et par l’abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique . […] En France, l’influence politique des Juifs est énorme mais elle est, si je puis dire, indirecte. Elle ne s’exerce pas par la puissance du nombre, mais par la puissance de l’argent. Ils tiennent une grande partie de de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus. Ici [en Algérie française], ils ont, en plus d’un point, la double force de l’argent et du nombre. »
          Jean Jaurès, article « La question juive en Algérie » du 1er mai 1895, publié dans La Dépêche
          « Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n’est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu’elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d’extorsion. »
          Jean Jaurès, discours au Tivoli, 1898
          « La colonisation est légitime quand le peuple qui colonise apporte avec lui un trésor d’idées et de sentiments qui enrichira d’autres peuples ; dès lors la colonisation n’est pas un droit, elle est un devoir […] Il me semble que la France moderne, fille de la Renaissance, héritière du XVIIe siècle et de la Révolution, représente dans le monde un idéal qui a sa valeur propre et qu’elle peut et doit répandre dans l’univers. […] Le pays qui a proclamé les droits de l’homme, qui a contribué brillamment à l’avancement des sciences, qui a fait l’enseignement laïque, le pays qui, devant les nations, est le grand champion de la liberté, a, de par son passé, la mission de répandre partout où il le peut les idées qui ont fait sa propre grandeur. »
          Albert Bayet, Congrès national de 1931, Ligue de droits de l’homme, Paris, 1931, cité par Raoul Girardet, L’Idée coloniale en France, op. cit., p. 183. Sur la position ambiguë de la Ligue, qui lutte pour le respect de la dignité personnelle des colonisés mais ne parvient jamais à une condamnation de principe de la colonisation, pensant qu’elle puisse être réformée dans un sens démocratique, voir Gilles Manceron, Marianne et les colonies, op. cit.
          « Ce royaume appartiendra au laboureur qui aura osé le prendre, s’y tailler à son gré un domaine aussi vaste que la force de son travail l’aura créé. »
          Émile Zola, à propos de l’Algérie, en 1899
          « Comment la France, patrie des Droits de l’Homme, annonciatrice de la grande espérance de 1789 pourrait-elle se dérober devant les exigences de cette nouvelle croisade libératrice (qu’est la colonisation) ? »
          Raoul Girardet, L’idée coloniale en France : De 1871 à 1962, p. 49
          « Je vous défie de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. »
          Jules Ferry, débats parlementaires du 28 juillet 1885

    • adam smith n’était pas égoiste http://www.contrepoints.org/2012/06/15/87081-adam-smith-des-extraits-contre-les-cliches
      je crois que vos commentaires dépasssent tous les records du n’importe quoi. je ne sais pas si vous etes de mauvaise foi ou juste tres ignorant. perso, je penserais pour les deux à la fois.
      la base du libéralisme est la liberté. pour les libéraux l’état a 3 fonctions. 1) assurer la sécurité publique, 2) mettre en place les institutions nécessaires à l’administration de la justice, et aussi 3) prendre toutes les initiatives désirables du point de vue de l’intérêt général, dont on ne peut s’attendre à ce qu’elles soient prises par l’initiative privée. Cette définition du troisième devoir de l’État est assez controversé. en d’autres termes, les libéraux sont pour un état minimal assurant les fonctions régaliennes telles que la justice, la police, l’enseignement,…..

      • ==> « Adam Smith n’était pas un égoïste »
        Je n’ai jamais dit ça. En revanche, tout le monde sait qu’Adam Smith a écrit : « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme; et ce n’est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est toujours de leur avantage. »

        ==> « a base du libéralisme est la liberté ».
        En revanche vous présentez le libéralisme économique comme fondé sur les libertés. C’est une galéjade. Sans parler de Pareto, grand libéral devant l’éternel, qui eut de la sympathie pour le fascisme mussolinien, tout le monde connaît la décalaration de Hayek, faite en 1981 à un journal chilien, sous Pinochet, donc : « Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu’un gouvernement démocratique manquant de libéralisme ».

        C’est pourtant clair : le libéralisme économique pour les possédants et la dictature pour les autres !

        • Pourtant le Chili s’est redressé et se porte à merveille. Ce qui n’est pas le cas de l’Argentine socialiste.

        • le fascisme s’est du national socialisme. il s’est opposé au libéralisme. Mussolini a été rédacteur en chef d’un journal socialiste. comme Mussolini disait: tout dans l’état, rien contre l’état, rien en dehors de l’état.
          selon Mussolini, « La base de la doctrine fasciste est la conception de l’État. Pour le fascisme, l’État est un absolu en face duquel l’individu et les groupes sont le relatif. Sans l’État, il n’y a pas de nation. Pour le fasciste tout est dans l’État et rien d’humain et de spirituel n’existe hors de l’État, pas d’individus, pas de groupes […] l’État fasciste s’attribue aussi le domaine économique. Le corporatisme dépasse le libéralisme, il crée une nouvelle synthèse où tous les intérêts sont conciliés dans l’unité de l’État. Seule la guerre porte au maximum de tension toutes les énergies humaines et imprime un sceau de noblesse aux peuples qui l’affrontent. »

        • comme tout bon socialiste, Mussolini revait de l’homme nouveau. Pareto vit dans l’avènement du fascisme une réaction contre la décadence bourgeoise et son humanitarisme, un gage d’ordre. D’abord très hostile, il accueille favorablement l’avènement de Mussolini mais met en garde les fascistes contre « les aventures guerrières, la restriction de la liberté de la presse, la surimposition des riches et des paysans, la soumission à l’Eglise et au cléricalisme, la limitation de la liberté d’enseignement » (in Gerarchia, revue fasciste, dans un article intitulé « Liberta »). il est mort en 1923 soit bien avant la bien avant la proclamation des lois fascistissimes.

        • bcp de dictatures dans le monde (en particulier, en afrique )sont socialiste, d’ailleurs certaines font partie de l’internationale socialiste. ben ali faisait parti de l’internationale socialiste. la tunisie comme les autres pays du magreb (lybie, égypte,..) est socialiste tout comme la syrie. le parti baas a meme servi de modèle au pasok (parti socialiste grecque) qui a dirigé sur la grece ces 30 dernières années et qui a mis en place un systeme basé sur le clientelisme et la corruption et qui est responsble de la situation de la grece actuelle… tous les pays du printemps arabe avait en commun d’etre socialiste. le socialisme n’est pas spécialement démocratique…. le socialistes ont tendance à pratiquer la pensée unique qu’ils veulent imposer à tout le monde et à etre contre la liberté (économique, d’expression,…). http://www.institutcoppet.org/2012/03/25/l%E2%80%99horreur-socialiste-par-alain-laurent/

        • le socialisme est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie. comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. le socialisme: Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s’arrête de bouger, subventionnez-le. L’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine. le socialisme croit que la société est mécanique alors qu’elle est organique.

          • Mon cher Zib,

            Est-ce que j’interprète bien votre pensée si je dis que pour vous le libéralisme est une philosophie de la réussite, le credo de la connaissance, l’évangile du désintéressement ?

            Puis-je vous faire remarquer que les trois termes « philosophie », « credo », « évangile » sont fortement teintés de métaphysique, de religion, de parole révélée ? Il me semble qu’avec vous on nage en pleine idéologie à des années-lumière de la réalité.

            « L’État grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ? »

            Avez-vous seulement parcouru des livres d’Histoire ? Croyez-vous que les états ont été créés pour permettre à tout le monde de vivre aux dépens des autres ? Ils ont au contraire été créés par des aristocraties militaires et religieuses pour réserver la puissance et la richesse aux seules classes dirigeantes. La guerre, la colonisation et la spoliation ont été la base de l’accumulation primitive. Les personnes vaincues étaient soit massacrées, soit réduites en esclavage.

            Dans votre « anthropologie », qui vous permet de condamner ce que vous croyez être l’erreur du socialisme, on dirait qu’il n’y a que des créateurs individuels, qui s’autorisent à penser un truc et à en faire une source de profit.

            Mais 90% de la population active est salariée, en état de dépendance car la jurisprudence à reconditionné les servitudes féodales en lien de subordination. 90% de la population est subordonnée dans tous les pays du monde. Votre individu créateur, dans votre « anthropologie », ne pourrait être qu’un travailleur indépendant. Mais il ne l’est pas : il devient entrepreneur, c’est-à-dire qu’il embauche des salariés qui, de ce fait, deviennent ses subordonnés.

            C’est ça, votre « anthropologie » ? 10% de rentiers et d’entrepreneurs et le reste de subordonnés ? Mais dites-moi, votre « anthropologie » ressemble furieusement à une société de classes ou la masse est subordonnée à une oligarchie ! N’utilisons pas l’expression prohibée de lutte des classes, mais franchement les subordonnés ont toutes les bonnes raisons du monde de considérer que leurs intérêts et ceux des classes dirigeantes sont contradictoires.

            Il me semble bien que votre discours se résume à ceci : il y a des riches, il y a des pauvres, c’est comme ça et pas autrement, et c’est bien fait pour les pauvres parce que les riches sont les plus méritants.

            Comment doit-on vous appeler ? Attila? Gengis Khan ? Milton Friedman ?

            Warren Buffet, disant que la lutte des classes existait et que sa classe était en train de la gagner me semble beaucoup plus lucide que vous, mon cher Zib …

            Mais je ne désespère pas de vous, mon cher Zib. Je suis sûr que vous serez prêt à rejouer la controverse de Valladoid simplement en y changeant la conclusion : les peuples dominés ou subordonnés n’ont probablement pas une âme et la loi et la morale devraient justifier qu’ils soient maintenus dans cette dépendance. Dans votre « anthropologie », tout semble se passer comme si, pour protéger le droit « naturel » de propriété, il fallait renforcer le devoir « naturel » de dépendance des salariés.

            • Comment doit-on vous appeler ? Attila? Gengis Khan ? Milton Friedman ?
              Avez-vous conscience d’être un tantinet quelque peu flatteur sur les bords?

  • Ni économiste, ni énarque au contraire de nos brillantes élites, je me sent paysan du Danube. Mais j’ai une impression d’un immense foutage de gueule de la part de Piketty et consorts. Si on me donne à comparer les riches en patrimoine avec le reste plus pauvre sur le dernier siècle écoulé, une chose me saute à la figure, et qui est totalement occultée dans le discours. En Europe de l’ouest (ne parlons pas de ce qui s’est passé chez les heureux camarades expérimentant l’avenir radieux promis par Piketty et ses homologues), il y a au départ des populations homogènes, parmi lesquelles certains riches, peu nombreux, des classes moyennes et des prolétaires. Tous travaillaient et produisaient, sauf quelques rentiers qui faisaient travailler leur argent, quelques fonctionnaires et de rares marginaux. aujourd’hui, on a ajouté une énorme masse de gueux venus la gueule ouverte consommer grâce à l’argent des impôts prélevés sur les nationaux, individus arrivés sans une once de capital et ne produisant en général aucun travail.
    On passe ainsi en France de 40 à 65 millions, en ajoutant donc 25 millions d’individus arrivés sans rien et ne produisant rien sauf des enfants pour les allocations, et qui vont compter dans la statistique des « pauvres », comme s’ils avaient été brimés et dépouillés dans le « partage du gâteau » du patrimoine et des biens nationaux par ces salauds de riches!
    On nous fait marcher sur la tête!

    • Quelques questions :
      1 – qu’appelez-vous « populations homogènes » ? Est-ce que cela a un rapport avec la prétendue science d’Alexis Carrel, prix Nobel de Médecine, auteur de « L’homme cet inconnu », dans lequel il affirme que « la division de la société en classes à des bases génétiques évidentes ». En ce sens, il est l’indigne continuateur du comte de Gobineau et de Drumond qui ont fait du racisme biologique la base de leur idéologie.
      2 – D’où vient cette « énorme masse de gueux venus la gueule ouverte consommer etc. » ? Ne pensez-vous pas que la colonisation de « l’Empire Français » était en fait l’expression de l’idéologie raciste affirmant la supériorité de la race blanche sur toutes les autres, prétexte bien commode pour justifier toutes les croisades, toutes les conquêtes et toutes les appropriations du bien d’autrui, en particulier les terres dont les communautés, tribus, clans étaient les propriétaires collectifs ?
      3 – Pourriez-vous un instant abandonner votre posture de « caucasien » (c’est ainsi que les services de l’INS US désignent les originaires d’Europe) et regarder autour de vous ceux qui nettoient vos rues, vident vos poubelles, font tourner vos usines dans les métiers les plus durs ?
      4 – Croyez-vous vraiment que tous les tirailleurs sont venus dans les tranchées entre août 1914 et novembre 1918 pour défendre une patrie dont les ancêtres étaient des gaulois ?
      5 – Auriez-vous oublié que Ben Bella a fait toute la guerre dans les armées de généraux Juin et De Lattre de Tassigny, qu’il a été décoré de la Médaille Militaire après la prise de Monte Cassino, alors qu’au même moment, une majorité de la bourgeoisie française, bien blanche, bien catholique, bien pétainiste, soutenait la collaboration y compris dans ses aspects les plus indignes : la milice et les LVF ?
      Reprenez-vous, arrêtez de faire le poirier, revenez parmi les humains avec les pieds sur terre .. et ne dénigrez plus les paysans, qu’ils fussent du Danube ou de toute autre contrée !

  • To whom it may concern

    Star economist Thomas Piketty and parasitic capital transfer

    Gero Jenner

    (updated original at: http://www.gerojenner.com/portal/gerojenner.com/Thomas_Piketty_and_parasitic_transfer.html)

    In ancient times open slavery served to exploit the labor and efforts of others so that a privileged person might live without his or her own labor and effort. Hid-den slavery likewise relies on other people’s achievements but it does so in a much more subtle way: As a rule, modern slaves do not even know their mas-ters. This modernized type of slavery is based on what I call ‘parasitic transfer’ or all those returns on capital that people ‘earn’ in an effortless way and, so to speak, while they sleep. The parallel with ancient times may be pursued even further: Just as open slavery was then accepted as a matter of course, our con-temporary pundits either conceal its modern embodiment or treat it as a taboo.
    In this matter French star economist Thomas Piketty may certainly serve as an outstanding representative though it must be added that he recently changed his mind turning rather unexpectedly from Saul to Paul. Piketty de-serves to be called ‘outstanding’ because he never made a secret of his criticism concerning the neoliberal ideology, as advocated and established nearly world-wide by the United States. However, in his first work, L’ Économie des inégali-tés (2008, engl. The Economics of Inequality) Piketty is still very far from grasp-ing the true causes of unequal distribution. Even after his spectacular ‘conver-sion’ embodied in his seminal work Le Capital au XXI siècle (2013, engl. Capi-tal in the Twenty – First Century) his critics may argue that the French econo-mist is far from seeing the basic mechanism of inequality.
    I propose to deal with his second book at the end of this article discussing first what Piketty has to say in the first one. This procedure is of particular sig-nificance as it reveals the enormous efforts demanded even of star economists when wrestling with taboos. In L’ Économie des inégalités we look in vain for any definite statement on a most obvious fact, namely that our modern economic system is only in part based on performance, merit and ability. The fact that a widening stream of income is produced without any effort and merit at all – this basic fact so disturbing to the minds of mainstream economists – is deliberately glossed over.
    Mind you, Piketty does inform us that our knowledge with regard to great capital assets and the income flowing therefrom is indeed rather limited.1 Obvi-ously, its beneficiaries tend to have no particular interest in revealing their privi-leges to tax authorities and the public – in this respect there case is quite differ-ent from that of ordinary workers and employees whose incomes and assets are perfectly known to the State and its fiscal representatives. Be this as it may, in his first book on inequality Piketty sees no need at all to deal with capital and its returns. Instead he explores the field of inequality as arising from different re-turns on labor. Presenting quantitative studies on the relative productivity of la-bor and capital in Big Companies during the past 100 years, he shows that these roughly have a share of two to one third respectively.2 However, with the reve-nue generated by capital, that is one third of its entire revenue, the company has to ensure the replacement and renewal of its machinery and pay its tax bill so that there is not much left for dividends and interest that it must forward to its creditors.3 And Piketty further belittles the role of capital return when dealing with its respective contribution within average household incomes. In all west-ern countries, he insists, this contribution is roughly equal to 10%.4 Piketty therefore concludes that inequality in its present form is overwhelmingly due to the unequal distribution of the remaining ninety percent of earned income. That is why the French economist sees but one solution to the problem. Government must take corrective action by means of fiscal redistribution.
    Reading those recommendations I felt strangely reminded of ancient times. To be sure, there have been thinkers who argued for a more humane treatment of slaves, but the institution of slavery itself was never seriously ques-tioned. The same attitude is adopted by Piketty. He proposes reforms that do not mention, much less resolve, the fundamental injustice of parasitic transfer that is income without work and merit. In this respect the French economist is quite in line with most of his colleagues. It seems as if serious scientific research neces-sarily leads to but one and the same result, namely to the denial or belittlement of parasitic transfer. Let us for a moment turn to fiscal redistribution as proposed by the French economist. What are we to expect from his reform, which is, in fact, nothing else than the usual procedure of modern welfare states?
    No long term results. To be sure, in the short run major incomes and as-sets certainly are the result of labor and thus of merit and not of dividends and interests (leaving aside financial speculation which works in both directions: it may create as well as annihilate great fortunes in a rather short time). In this per-spective marked inequality is a natural result of the contrast between five-Euro-Jobs and the fantastic incomes pocketed by top jobs in banking and industries. But, in contrast to what Piketty wants to make us believe, this type of inequality does not really represent a serious problem. In a society truly rewarding personal work and achievement only, this kind of unequal distribution would do no last-ing harm, because it naturally disappears together with the work and achieve-ment in question. In other words, it never sticks to certain families or social groups and not even to individuals beyond their working life. Such income aris-es and disappears with the work and service from which it originates. It certainly creates temporary distinctions but no continuing inequality that solidifies into the privileges of specific families or social groups. Such transitory inequality based on achievement need not, therefore, be fought by means of fiscal redistri-bution as advanced by Piketty.
    But such inoffensiveness is by no means the characteristic trait of our pre-sent-day neoliberal system. Meanwhile, it is a proven fact that differences in in-come and wealth do indeed crystallize within definite families and social clas-ses, and they do so in all western states: Statistically speaking, parts of the popu-lation remain on a permanently precarious level, while other parts permanently stay on top. The idea of equal opportunities, the true foundation stone of modern democratic society, suffers from gradual erosion and is likely to turn into an il-lusion. This, however, is a topic not dealt with by Piketty in his first book on inequality. There the author dodges the subject by presenting a merely synchro-nous inventory of internal returns on capital versus labor within leading indus-tries on the one hand and the their share within disposable income of households on the other hand. What escapes him is the diachronic perspective, which causes a steady accumulation of capital gains in time. While different remunerations for work that is personal merit and achievements, do indeed produce the greatest inequality from a synchronous point of view, it is parasitic capital transfer that transforms these temporary differences into lasting ones, namely the privileges of definite families and distinct social classes.
    Examples are so well known as to require a definite willingness to over-look them if a specialist on economics fails to refer to them in a book on ine-quality. Any person with a large fortune, whether acquired by her or his own efforts or by mere inheritance – let’s say a fortune of at least one million euros – may safely lean back and observe how this initial capital increases without fur-ther efforts on the part of its owner – the capital works, so to speak, all of its own. But this is, of course, a blatant misstatement since its increase is due and only due to the efforts of working slaves: These are required to pay for divi-dends or interests.
    At this point, the reader may ask whether such increase is not equally en-joyed by small stockholders and savers? Wrong. Both, the owners of small and of large capital, must consume and may save. While consuming all kinds of products they not only pay for the work contained in them but also for the divi-dends and the interest companies owe their creditors. This part too is contained in the prices of products consumed. So small and large capital owners alike con-tribute to parasitic capital transfer.
    Both resemble each other in still another way as each may assume the role of investor (stockholder or saver). With their savings (which via the stock mar-ket or via banks are channeled into companies in exchange for shares or bank statements) they then achieve the opposite effect: Regardless of whether they are small lenders or big investors, both of them now become recipients of unearned income. So, at first glance, it might seem as if all become beneficiaries of para-sitic capital transfer.
    But this argument is absurd: In fact, small lenders and large investors find themselves placed in a diametrically opposed position. In order to live – or sometimes just to survive – small lenders are forced to consume the bulk of their income. Their savings are minimal or even nil when compared to those of big investors. The latter, namely people earning much more than what they con-sume, are in a quite different situation: They save the bulk of it. What they give to others by way of dividends or interest contained in the prices of products con-sumed is insignificant in relation to what they take from others through their own savings. In other words, the balance of profit and loss is quite negative in the first and quite positive in the second case, and it is even the more positive the richer and the more negative the poorer those people are (even if, in the latter case, they are exempt from taxes).5 We may say that the working majority is de facto doomed to procure parasitic income for a minority (no matter whether the latter is or is not engaged in work from which it derives an additional share of earned income). Parasitic capital transfer or all income based on the work of other people is nothing else but a disguised form of slavery since people must consume in order to live. But it is so well disguised that most people – including a French star economist – don’t even know about its existence nor do they con-ceive its extent. If they did, they would be shocked to learn that in Germany the parasitic flow from the bottom 90 to the top 10% surpassed the total amount of the most potent of all taxes, namely the income tax.6
    In Rome, the reigning elite did nothing against open slavery – on the con-trary it lived from it. The result was predictable: Since the majority of people usually model their lives on the most successful people within their ranks, slav-ery was regarded as a matter of course so it finally poisoned the whole society. First, free peasants disappeared and afterwards free crafts (even if some of them were left to the care of freed slaves). In the current neoliberal economic system, the same poisonous trend is already well advanced. Most people follow the un-spoken ideal of acquiring enough money in order to live from the work of oth-ers, that is from parasitic transfer (all this accompanied by the brazen lie that even small lenders – the true victims of the system – would benefit from its pro-ceeds).7
    This exploitation of a majority occurs among the silence of those who should know better – which means that nothing has changed since the times of Greece and Rome. Its consequences would, however, be far more noticeable, had not inflation and war periodically destroyed big fortunes and had not wel-fare government counteracted the tendency after World War II. Largely by fiscal redistribution the welfare state tried to lessen the burden of the most disfavored thus acting expressly against the prevailing neoliberal dogma. However, welfare redistribution has become less and less effective in the new century as it no longer prevails against the swelling flow of parasitic transfer from bottom to top. We should keep in mind that the exploitation of the many by the privileged few exclusively occurs by means of such transfer (pure speculation – financial and otherwise – though being at times quite important is not really needed for the constant increase of unearned fortune).
    For this reason Piketty’s proposals turn out to be nothing more than wastepaper. Instead of limiting or abolishing unearned income and its steady accumulation in the hands of the few, the French economist rather opts for dis-tribution among wage earners themselves: Those who through merit or talent earn big incomes are made to pay for those with small ones. But this is nothing else than an unfailing recipe for destroying the middle class or the very founda-tion of modern democratic societies. Instead of the real culprits, the beneficiaries of parasitic transfer, the working majority itself is made to bear the brunt of wel-fare state’s most heavy burden.8
    Piketty does somewhat better in his latest book Capital in the Twenty – First Century. In a remarkable though rather belated about-face with bags full of statistics at his hands, he proves that the privileged few are the ones who really profit from neoliberal economics. To most of us this does not come as a surprise though the statistical material may be of use for still unconvinced contemporar-ies. As far as theory is concerned there is much less to be gained: Piketty does not really offer any basically new insights. Rather he reclaims as his own intel-lectual property what has long been recognized by others, for instance the fact that with growth rates (g) lower than the rate of return on capital (r) the rich must necessarily live off the wealth of the majority.9 Or stated in simpler terms, when the national pie does no longer grow while capital maintains its previous claims, the working majority becomes a victim of progressive exploitation: It is forced to tighten its belt.10 This finding is rather commonplace and anything but original. And we are, certainly, not really surprised to learn that the savings rate of the rich tends to be much higher than that of ordinary people.
    But the most cogent criticism of Pikettys work does not derive from its lack of originality but from the fact that it signifies a theoretical retreat. In his ‘rate of return on capital’ Piketty mixes two kinds of revenues, which should and must be carefully kept apart, namely revenue as parasitic income based on hidden slavery and revenue based on merit and accomplishment. The French star economist does not really break with neoliberal ideology: He fails to reveal the true scourge of modern capitalistic economies and indeed its central mechanism, namely parasitic capital transfer.11 With greater lucidity than any other among renowned economists Piketty teaches us that there is something wrong with our present day economies but he fails to name the true causes because he does not distinguish between a capitalistic market economy based on personal merit on the one and its degenerate variant on the other hand: parasitic capitalism pro-ducing riches by mere exploitation.
    So, after all, the theoretical contribution of the French star economist re-mains rather modest; some will nevertheless appreciate his extraordinary zeal for comparative data on a large international basis. The thing most difficult to explain is the far-reaching tremor produced among economists all over the world – even in the US, the very heart of neoliberal capitalism. Obviously, it comes as a shock if a member of the economic clergy instead of closing his eyes in front of reality openly confronts a taboo and utters unsavory truths. This is something not easily to be expected as noted by Meinhard Miegel, a German social scientist belonging rather to the political right: « .. what is offered … in a discipline like economics – which has in fact assumed the role played by theolo-gy at medieval universities – are rather beliefs instead of scientific evidence. Ac-cording to the taste of the time these tend to be shrouded within a mathematical cloak. »12

    1 Économie, p 7.
    2 supra, p 40.
    3 supra, p 41.
    4 supra, p 8.
    5 In his book The Money Syndrome German economic analyst Helmut Creutz had first described this mechanism of redistribution in 1993, but only with regard to savings and interest.
    6 Five years ago, I had embarked on an approximate calculation of parasitic transfer from the bottom 90 to the top 10% of the population. See the text following below.
    7 This lie is quite effective so you will again and again be confronted with the following question: Do you really resent the modest gains of small savers and small shareowners? No, of course not, but the biggest profit they could possibly make presupposes the abolition of all parasitic transfer. In this case their consumption bill would be cheaper by as much as one third – a gain that dwarfs all their profits arising from modest savings.
    8 Unfortunately, globalization has severely curtailed the freedom of action for individual states. For this reason they are incapable of limiting, let alone abolishing, parasitic transfer on their own. Such attempts may even turn out to be counterproductive as capital chooses other places where to invest. Europe could and should be the solution for this problem, but certainly not the neo-liberal Europe that primarily furthers the interests of big money.
    9 See Capital, page 36. In my book The End of Capitalism – Triumph or Collapse of an Economic System? (S. Fischer, 1999) I literally said on page 142:  » … when the growth rate of the economy subsides without interest rates declining to the same extent, the result will be a redistribution in favor of parasitic capital. » I continued to argue on this line in Das Pyramidenspiel (Signum, 2008). Nor was this a new insight with the Vienna Föhren-bergkreis, which I frequented for a certain time.
    10 Peter Bofinger, member of the German council of economic advisors, confirms this trend : « All over the world, workers and employees get an ever smaller piece of the pie. The share of labor income in national income has been declining for decades, while the share of interest income and capital gains rises » (Der Spiegel, 06/02/2014 ). Bofinger criticizes Piketty for misunderstanding his own data when comparing the rate of return on capital (r) and the growth rate (g). Since 1913 until today (g) was high when compared to (r) so that the share of capital could not possibly weigh too heavily on labor. I cannot share this criticism because the numbers given by Piketty represent global averages that conceal drastic differences between countries. Wealthy people from countries where the average growth rate is below the average rate of return on capital have no difficulty in find-ing more successful companies within their own country or abroad, for instance in Asia, where they are offered the returns they demand – otherwise they may still hoard their money and profit even more in times of deflation.
    11 This objection applies to the neoliberal economic school as a whole. The so called Gini-coefficient, the most commonly used instrument for measuring the distribution of incomes and assets, does not distinguish between money and fortune acquired either by personal merit or in a parasitical way. In other words, its findings are use-less. See Jenner http://www.gerojenner.com/portal/gerojenner.com/Gini.html.
    12 Hybris, p 49.

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