Projet de loi Santé : « Aujourd’hui est un beau jour pour mourir »

La médecine libérale est sans doute en train de vivre ses derniers moments avec le projet de loi santé proposé par le gouvernement…

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Little Big Horn credits Aboveicefog (licence creative commons)

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Projet de loi Santé : « Aujourd’hui est un beau jour pour mourir »

Publié le 25 décembre 2014
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Par Patrick de Casanove.

Little Big Horn credits Aboveicefog (licence creative commons)

« Aujourd’hui est un beau jour pour mourir » est une parole prêtée aux guerriers Sioux et Cheyennes le jour de la bataille de Little Big Horn contre les troupes de Custer qui attaquaient leur village. Cela veut dire que c’est la dernière bataille, celle où se joue la survie. Le dernier choix libre est la mort au combat.

Aujourd’hui ce qui reste de la médecine libérale livre son dernier combat pour sa survie. Cette loi santé aura aussi des conséquences graves pour les patients. Il semble que bien peu de gens en soient conscients. Ainsi, non seulement la Sécu rembourse de moins en moins et prélève de plus en plus mais… La loi santé met fin au secret médical.

Sur ce point les lignes qui suivent sont une synthèse, imparfaite, d’une partie de l’intervention du Dr Didier Legeais qui mérite d’être largement diffusée.

La Loi santé prévoit la création d’un secret médical partagé sous contrôle de l’Assurance maladie avec des données médicales et administratives. Cette base de données est donc contrôlée par le financeur. Le malade peut s’y opposer mais s’il s’y oppose il n’aura plus accès aux soins parce que, en pratique, une personne ne pourra avoir accès aux soins que si elle figure dans cette base de données.

Le secret médical sera confié à un groupe de professionnels. Quand quelqu’un confiera son intimité à un médecin, elle appartiendra à l’ensemble du groupe y compris les secrétariats médicaux administratifs, les infirmières, les aides-soignantes et les services d’urgence etc.
Elle crée le Système national des données médico-administratives qui regroupe toutes les données sociales y compris revenus, aides sociales, subventions.

L’article L1461-1 prévoit « un système national des données médico-administratives qui rassemble et met à disposition
– Les données issues des systèmes d’information hospitaliers mentionnés
– Les données du système d’information de l’assurance maladie
– Les données des causes de décès mentionnées
– Les données médico-sociales notamment de l’action sociale et des familles
– Les données de remboursement par bénéficiaire transmises par les organismes d’assurance maladie complémentaires. »

Tout médecin, tout système hospitalier, c’est-à-dire tous les hôpitaux, toutes les cliniques, tous les cabinets, tout lieu où la personne passe, renseignent la base de données. À l’intérieur il y aura toutes les données de l’assurance maladie, toutes les cotisations, tous les montants, tous les volumes, les données des causes de décès, les données médico-sociales notamment celles de l’action sociale des familles, allocations familiales, naissances, logement, les données de remboursement par les complémentaires santé.

L’accès à ces données est réservé à des intermédiaires : laboratoires de recherche ou bureaux d’études publics ou privés qui présentent à la CNIL un engagement de conformité à un référentiel incluant des critères d’expertise ou d’indépendance.

Sans commentaire…

« Les données du système national des données technico administratives permettant une identification directe (…) ne peuvent être utilisées dans les conditions définies par la loi du 6 janvier 1978 que pour permettre des traitements dans l’intérêt des personnes concernées ou en cas de menace sanitaire grave pour tout ou partie de la population ou pour effectuer des appariements de fichiers ou des agrégations de données répondant aux finalités mentionnées à l’article L 1461-1 :
« Les agents de l’agence régionale de santé n’ont accès aux données de santé à caractère personnel que si elles sont strictement nécessaires à l’accomplissement de leurs missions. »

L’État crée un numéro d’identification national pour l’identification directe. Ce numéro est à la disposition de l’État. Seul l’État définit ce qu’est une menace sanitaire grave… comme la grippe par exemple (souvenir, souvenir !). La base de données est alors accessible immédiatement et la personne n’a pas son mot à dire. Appariements de fichiers ou des agrégations de données autorisent toutes les dérives. Les données personnelles sont soumises également à l’arbitraire des agents des ARS s’ils estiment en avoir besoin pour leurs missions :

« Art L 1111-8-1 : le numéro d’inscription au registre national d’identification des personnes physiques est utilisé comme identifiant de santé des personnes pour leur prise en charge à des fins sanitaires et médicosociales dans les conditions prévues. »

Lors de la première consultation une personne peut le refuser mais il est indispensable à la facturation et à la prise en charge de tous ses soins y compris de l’aide médicosociale, allocations familiales etc.

L’État est en train de mettre en place une base de données qui aura pour objectif de contrôler l’intégralité de l’intimité des personnes. Le secret médical et le reste seront asservis à un système politique. Tout cela ne peut se mettre en place qu’à une seule condition : le tiers payant généralisé obligatoire.

Pourquoi le tiers payant généralisé

Tout le monde sait que l’accès aux soins ne se réduit pas à un aspect financier (Déserts médicaux, files d’attente etc.). Tout le monde sait que l’immense majorité des Français a accès aux soins sans avoir besoin du tiers payant. Tout le monde sait que ceux qui ont peu de moyens bénéficient déjà du tiers payant. Si l’État met en avant le tiers payant généralisé en faisant croire que c’est une mesure sociale qui a pour but de permettre l’accès aux soins pour tous, c’est qu’il a d’autres raisons. Le tiers payant généralisé lui est absolument indispensable pour verrouiller le système totalitaire qu’il construit patiemment depuis des dizaines d’années.

Quand les patients « bénéficieront » du tiers payant les derniers libéraux auront disparu, l’État contrôlera leurs médecins. Les médecins ne seront plus que des officiers de santé. Les politiciens leur feront faire ce qu’ils veulent même au détriment de patients qui ne seront plus « les leurs », avec le lien personnel que cela implique. Chaque patient sera un cas et un numéro dans une base de données. Il n’y aura plus de médecine mais un système de soin inhumain, presse bouton et rationné.

C’est la touche finale, l’accomplissement de ce qui est implicitement contenu dans les ordonnances de 1945 qui ont nationalisé le système de santé.

Un système étatisé totalitaire par essence

Le système de santé français est étatisé depuis longtemps. Médecin libéral et système collectivisé sont antinomiques. Cela ne peut se terminer que par la mort d’un des deux. Malheureusement après 60 ans d’aveuglement ce sont les médecins libéraux qui disparaissent et c’est en partie de leur faute. Parce que beaucoup de médecins se berçaient d’illusion sur leur liberté avec la négociation de la convention et la Sécu. Quand les médecins et autres professionnels de santé libéraux comprendront que leur arrêt de mort a été signé avec la création de la Sécu en 1945 et que c’est l’État qui tire les ficelles, ils seront sauvés.

Il est incohérent de réclamer la fin de l’étatisation de la santé et de demander de négocier avec la Sécu qui n’est qu’un bras armé de l’État, moins voyant et moins brutal que l’action directe des Agences Régionales de Santé ( ARS), mais tout aussi nocif. Pour les médecins, renégocier la convention après l’annulation de la loi santé serait discuter de la qualité du chanvre, de la forme du nœud et choisir son bourreau, Sécu ou ARS, en sachant que l’ordonnateur de leur mort reste toujours l’État. À supposer que la médecine libérale survive quelques temps c’est la condamner à recommencer le combat dans quelques années avec encore moins de moyens.

C’est bien par l’intermédiaire de la Sécu que depuis des dizaines d’années et inexorablement l’État étouffe lentement les libéraux. Cela fait des dizaines d’années que les médecins se plaignent et souffrent sous la Sécu. Nous en sommes maintenant à la dernière étape qui est la mise à mort. Il suffisait de porter l’estocade. L’État pensant la partie gagnée a décidé d’agir directement au travers des ARS. Les médecins libéraux ont alors découvert le visage de leur meurtrier qui jusque-là avançait masqué.

On ne peut à la fois réclamer moins d’État, dénoncer et avoir peur du privé, puis se réfugier encore dans les bras de l’État. Il faut être conscient que c’est l’État qui assassine la médecine libérale à petit feu. Le privé ne lui a jamais porté tort, il est exclu depuis 60 ans du système de soins. Les mutuelles sont un très mauvais exemple de privé. Les mutuelles que nous connaissons aujourd’hui ne sont que du capitalisme d’État, ou du capitalisme de connivence, qui est au capitalisme ce que la démocratie populaire est à la démocratie.

À Little Big Horn les Sioux et Cheyennes écrasèrent le 7ème de cavalerie. Malheureusement pour eux cette victoire fut sans lendemain. Il semble que les médecins soient décidés à se battre sans faiblir jusqu’à l’abolition de l’inique loi santé portée par Marisol Touraine. Il ne faudrait que pas la victoire des médecins soit sans lendemain.

La solution est politique

La solution est politique parce que les nocifs sont les politiciens qui n’ont jamais rien fait d’autre et ne savent rien faire d’autre que de confisquer la vie des gens. Ils prennent des décisions à leur place après avoir confisqué leur argent et réglementé leur quotidien.

La véritable solution est le retour au colloque singulier sans intervention d’un tiers, État ou autre. Cela ne peut se faire que par la fin du monopole, le libre choix et des liens contractuels entre les différents intervenants, chacun dans son rôle.

La véritable solution est de rendre aux gens la responsabilité de leur vie et les moyens de la conduire : intégralité des revenus soit pour les salariés le salaire complet, impôt faible, sans niche et proportionnel, libre choix de la couverture maladie, filet de sécurité pour les plus démunis, libre choix de la prévoyance retraite etc.

La véritable solution est la fin de la Sécu, la fin de l’État qui se mêle de tout.

C’est ce que doivent réclamer les médecins.

Ce qui se joue donc aujourd’hui va bien au-delà du simple conflit entre les médecins et un ministre. Ce qui se joue aujourd’hui est une des dernières batailles pour que survive en France un peu de liberté. Liberté qui chaque jour est mise à mal par une multitude de réglementations nouvelles. Inexorablement la France s’éloigne de l’État de Droit pour aller vers l’État totalitaire.

« Aujourd’hui est un beau jour pour mourir »

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  • Merci d’avoir écrit la dessus, car ce point échappe à la plupart des gens. Cela commence à faire  » peu

  • Excellent article, qui expose clairement les dangers de cette loi liberticide.

  • Passe encore s’il ne s’agissait que d’améliorer le suivi médical des patients en y exerçant un respect déontologique. En ces matières, « séparer le bon grain de l’ivraie » garde pleinement son sens premier !

    A l’opposé nous savons très bien la volonté de « ficher » à des fins administratives & budgétaires. Au-delà de quoi, cette « technique » se couple inévitablement à des regards introspectifs exercés par l’aéropage de politiciens douteux. Gens néfastes, désireux de traquer les individus sur lesquels ILS pourraient jouer d’une influence négative envers autrui et pire à la Nation ! Suffit de voir l’intensité des « affaires » récentes.
    Attendons-nous à ce qu’un jour prochain la méthode se retourne contre ses (mal)propres con-cepteurs ?
    Taira t-on l’usage indirect qu’en feront certains petits juges si prompt à tenter d’abattre l’adversaire politique ? Où sont passés chez eux les principes animant les concepteur des lois ’70s relatives à la LIBERTE et la protection des données individuelles ?

  • Sur le site mouvement des libérés, se trouvent les dates des conférences organisées sur tout le territoire avec Claude Reichman .On peux aussi y rencontrer ou être renseigné :assurance santé privée ,assurance vie pour la retraite (Etrangers) ainsi que des avocats dont certains se spécialisent.Venez nombreux

  • Merci de cet article dans lequel je retrouve toutes mes analyses.
    En 2004 j’ai fait de multiples interventions dans mon département pour alerter sur ce qui est entrain effectivement de se passer coté désertification et évolution démographique ….
    Le ministre Douste Blazy est même venu tenir une réunion dans mon village …. En pure perte de temps ….
    Tout est décidé par des ignorants qui savent tout ……..
    10 ans après …. nous y sommes ….

  • Excellent article qui met en lumière l’affrontement entre collectivisme vicié et liberalisme étouffé depuis tant d’année. Par cette loi l’état a decidé le genocide de la santé des français dans un but: sa survivance.

    • bonjour Dr Hendrix ; merci pour vos commentaires.

      J’étais parti simplement d’une première remarque et je vais me citer : « Il serait bon dans ce débat de partir de la réalité des faits, qui est que les progrès technologiques de la médecine font inexorablement évoluer sa pratique vers d’une part un travail d’équipe pluridisciplinaire ‘(qu’elle soit du secteur public ou d’une clinique privée, çà ne change rien), d’autre part vers une prise en charge au long cours d’un patient qui suit un « parcours » d’un professionnel de santé à l’autre. Dès lors qu’on prend en considération ces évolutions (qui au bout du compte vont dans le sens de l’intérêt du patient) on est bien obligé de reconnaitre la nécessité d’une mutualisation des information médicales utiles à son traitement » .
      Ensuite évidemment j’avais fait une remarque un peu provocatrice sur la médecine libérale et sa nature réellement libérale (pour une profession très réglementée, et qui le reste même dans des pays comme la Grande Bretagne qui ont connu une « révolution néo libérale » dans les années 80 – que je sache le NHS, bien que profondément réformé dans ses processus de gestion interne, est resté étatique malgré le passage de Margaret Thatcher…). Cà semble avoir fait déraper la discussion…
      Maintenant j’entends qu’on puisse réfléchir à un système reposant davantage sur l’auto régulation des acteurs (donc notamment les médecins dits libéraux – je dirais plutôt les acteurs privés et publics qui tous concourent à la santé en France). Vous avez bien compris que j’étais au coeur de ce système (bien que non médecin – je vous laisse deviner) et je sais bien la part de faillite qu’il comporte. Mais je suis aussi un pragmatique et je pense qu’on ne peut envisager autre chose que de le faire évoluer progressivement…
      Cela dit, excellente année 2015 !

      • Tabernacle, pour ne pas être grossier. Vous seriez donc du parasitisme, n’y voyez rien de personnel, vous pourriez en etre d’autre que je n’en saurais être plus touché.
        Cependant, la teneur de vos commentaires prend dès lors, une toute autre signification. J’en viens même à comprendre qu’il faille remonter la file des commentaires vers le haut pour trouver votre réponse à mon propre commentaire tout en bas. Un complexe du « laissez moi passé devant, je suis important » possiblement gage du peu d’épanouissement pour service rendu… mais passons.
        « La réalité des faits scientifiques » vous est donc totalement inconnue hormis le fantasme de lecture à fort impact factor type Science et vie, la revue de la FHF, Complementaire ma Santé, au mieux, Gala, Paris match ou vsd et autres medias perfusés à la subvention étatique, au pire.
        Bref, vous n’êtes pas dans le colloque singulier, pas dans le travail du soin en equipe et vous n’en avez visiblement qu’une idée abstraite voir Xcell-iste lors de reunion de travail au contact de soignants. Reunions qui sont vécues pour vous comme professionnellement importante et souvent comme perte de temps pour les soignants, mais la politesse oblige et le temps passe.
        Le NHS est effectivement une partie du système de santé mais a pour corrolaire un secteur privé ouvert où 15% de la population souhaite maintenir la liberté et le choix pour sa santé. Les medecins peuvent assurer les soins dans le cadre reglementé du NHS mais aussi travailler à côté dans le privé comme cela fut le cas en d’autres temps chez nous. Il en est globalement de même dans le systeme allemand avec 17% de la population passé dans des caisses de sécurité sociale privées depuis la libéralisation europeenne en 1992. Idem en Suisse ou un referendum recent a blackboulé à 64% la caisse de securité sociale inique des socialistes pourtant si prompts à faire payer le bisounours de la vallée d’à côté. Une question vient alors pour nos amis parasites saprophytes, restons courtois. Pourquoi ne pas ouvrir en grand et en vrai à la concurrence le secteur de l’assurance santé au premier euro?
        Reflechir à un système reposant sur l’auto-régulation où l’hopital qui coute jusqu’à 2x plus cher est en faillite et reporte ses deficit sur l’Ondam de ville où c’est le secteur liberal qui fait des économies pour lui. Ou plus aucune différence n’est faite entre le « social » et le soin avec des cotisations et charges qui, si elles n’étaient pas phagocytées initialement permettraient de soigner en 4 étoile toute la population française. Vous connaissez, tout comme moi, ceux qui beneficient du 4 étoile si vous êtes dans la partie. Le rapport IGAS recent sur les economies à faire sur les organismes sociaux gérant la ss en dit long sur ce qui aurait déjà dû être fait il y a des dizaines d’années. Si nombre de soignants se sont levés ce jour contre une loi des plus liberticide et violente que même l’ex-RDA n’a pas voté, où une minustre folle, et je pese mes mots, souhaite enfermer sans porte de sortie libérale tous les soignants du privé, c’est que justement tout un secteur du soin va disparaitre très rapidement. Mais vous n’avez probablement pas encore compris que sa disparition entrainera irremediablement la votre, à tout le moins votre condition.
        Et le meilleur pour la fin:
        – après une diatribe sur le fantasmagorique secret medical à diffuser sans moderation aux administrations « sociales » pour sauver des vies…?
        – un colloque singulier, auquel vous ne connaissez rien, qui n’a d’arriéré que votre propre interpretation,
        dans le domaine d’activité qui semble vous concerner, vous restez pragmatique et vous daignez envisager de faire evoluer les choses progressivement… .
        Mon Dieu, bien vous a pris de ne pas être soignant, que de morts avons nous évité… pour l’instant.

        • Je ne vais pas être grossier mais….

          1 ) la « remontée » dans le fil de la discussion est due au fait que dans votre avant dernier message l’icône « répondre » n’y figure pas (je pense qu’on avait atteint les limites des échanges permis par le site internet)
          2 ) je me rends compte enfin que j’ai affaire à un anarcho-capitaliste pour qui toute ce qui relève de la « superstructure » est nuisible, parasite, et donc à fusiller sur place ; en celà je crains fort que vos idées ne soient que des utopies irréalisables à mettre dans le même panier que le communisme
          3 ) revoyez votre copie sur certaines affirmations comme « hôpital public deux fois plus cher »
          4 ) évidemment le secteur privé peut en l’état actuel du système dual français couter moins cher, vu qu’il sélectionne ses patients à cet effet ; parlez-en aux urgentistes.
          5) comme disait Clémenceau de la guerre, chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires, force est de constater qu’il en est de même pour la santé et la médecine, si j’en juge par la tonalité générale de vos propos – sauf à considérer que l’anonymat permet toutes les désinhibitions.

          • Plaisant de vous lire Eric N en cette nouvelle année. Laquelle, même si les avis divergent, n’a pas de raison de ne pas vous en présenter les voeux.
            « un anarcho-capitaliste », ma foi, si tel est votre definition du libéralisme. Certains parlent aussi de néo libéraliste ou turbo libéraliste, voir europeiste, pour présenter la pensée libérale et la décrédibiliser. Il n’est qu’ignorance de ne pas comprendre le parasitisme saprophyte. Nous ne sommes finallement qu’étuve de transport à nos hotes bacteriens. Chacun est à sa place, le saprophyte ne cherche pas à en changer. A méditer. quand à la fusillade sur place, loin de moi ces propos. Utopiste? quand tous les pays développés ont des systèmes ouverts à la concurrence, qu’ils fonctionnent, qu’ils ne presentent plus des dettes colossales à leurs enfants. A prendre exemple la Suisse, il faut être particulièrement endocriné collectiviste pour y voir une Utopie.
            Ma copie ? codification NGAP Appendicectomie compliquée niveau 1:
            cout hopital 3161€, cout clinique 1892€. effectivement vous avez raison il n’y a qu’un differentiel de 1269€, une paille. Justification? les appendicectomies ne se compliquent-elles qu’à l’hôpital?
            http://www.fhpmco.fr/2011/09/08/tarifs-hospitaliers-les-cliniques-et-hopitaux-prives-mco-portent-plainte-a-bruxelles-pour-atteinte-a-la-libre-concurrence/
            Par quels arguments valable, autre que ceux présentés bêtement par la FHF, ministere ou revues scientifique sus-cité pouvez vous alléguer de votre point 4. Quelle selection de patients? comment? pour ma part, comme de nombreux confrères, je ne vois pas comment et par quels moyens nous pourrions selectionner nos patients aux urgences sur le critère de leur cout à venir? Pour un patient aux urgences, je n’ai jamais entendu un soignant dire ou penser, « non, il repart ce patient, parcequ’il va couter trop cher ». Même Pelloux ne se le permettrait pas. Vous me direz, à part son image il ne soigne plus grand monde. Mais alors, comment prevoir à l’avance le cout du soin à l’echelle individuelle? dans le SAMU, le camion des pompiers? En première ligne, ils regardent et évaluent le futur coût afin d’orienter le patient vers l’hôpital ou le privé?
            A part la Xcell-ite aiguë…
            Par contre, il nous arrive de récupérer des transferts de patients des urgences hospitalieres. Je ne m’épancherais pas sur les nombreuses raisons. Entre confreres publiques/privé, c’est la situation médicale qui prévôt, pas le coût. Pour qui nous prenez vous?
            Votre réference à Clemenceau en dit long: il faut revenir 1 siècle en arrière, pour reprendre une boutade dans une affaire d’espionnage politique, pour de nos jours, en faire une doctrine funeste à l’intention du corps médical. pas beaucoup de nouveauté dans les superstrucures, nous sommes loin de votre vision d’avenir.
            Dès lors plutôt que reprendre l’argumentaire par liste numéroté,
            Pourquoi ne pas repondre à cette question simple sur l’ouverture à la concurrence du système d’assurance santé, qui n’a rien du turbo-neo-anarcho-capitaliste?
            Mais aussi,
            au lieu de tergiverser et reporter la responsabilité sur les autres, propre justement de l’irresponsable, que nous proposez vous dans votre domaine de competence et votre éventuelle activité de superstructure? Quels sacrifices êtes vous prêt à faire pour sauver votre système plutot que nous demander de renier la confiance que nous font nos patients? Quels changements dans votre domaine de competences apporterez un mieux pour tous?
            Quand à la tonalité générale des propos, elle me parrait adaptée à la teneur initial du titre de l’article, plein d’humanité, de Mr de Casanove. Que de votre tour de verre et sa superstrucuture, il faille faire trembler les pieds d’argile, pour que vous preniez conscience du marasme à venir. Descendez nous dire ce que vous pouvez faire pour nous tous et surtout pour vous, la discussion n’en sera que plus profitable.

  • La soviétisation de la France est en marche depuis longtemps mais demander à l’état de se faire hara-kiri relève de la douce utopie !!! Le combat est inégal avec les armes conventionnelles comme la grève !!!!!Il faut un bouleversement majeur pour remettre tout à plat et ce n’est pas un changement de majorité qui modifiera l’équilibre !!!!Quant à l’abolition des privilèges et la révolution qui suit ce n’est pas pour demain car trop d’esclaves sont comptants de leurs sorts !!!!

  • DEBOUT LE PEUPLE !
    A vos dépens, vos représentants ne représentent qu’eux-mêmes !

    Nous vivons dans un monde de plus en plus égoïste et corporatiste encouragé par les politiques qui s’en servent pour mieux diviser le peuple en utilisant les médias pour faire connaître leur pensée unique, qui ne connaissent pas les conséquences de leurs décisions et actes imposées aux citoyens pour s’en être volontairement exonérées, c’est à dire des politiques de tous bords.

    Cela fait 40 ans que cela dure avec toutes les difficultés pour le peuple et tous les privilèges pour les aristocrates ; tout ceci et bien d’autres avec la complicité des représentants du peuple qui ne représentent en réalité qu’eux-mêmes. Mais qui peut croire que ceux qui l’ont mis en place et en vivent grassement, le changeront ?
    Il est normal de demander à tout représentant du peuple et de choisir celui qui prend l’engagement :
    . de respecter le peuple qui le paye et ne pas faire de promesses fallacieuses,
    . d’être responsable de ses actes, de faire valoir son travail au moins une fois par an, de ne pas pratiquer la prise d’intérêt illégale.
    .. de ne pas faire de combinaison politique en faveur du parti politique auquel il appartient contre le peuple,
    . de faire des lois pour le progrès social non pour la restriction, de ne pas se voter lui-même sa rémunération et indemnités,
    .. de permettre le référendum populaire et l’indépendance de la justice
    . de ne pas faire intervenir la force publique contre le peuple et rétablir la séparation des pouvoirs
    . de respecter la démocratie, la liberté et la dignité de l’homme avec humanité.
    . de supprimer la liste électorale, d’inverser la règle de l’abstention en faveur des citoyens,
    . de respecter la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen bafouée tous les jours depuis plus de deux siècles, etc.
    Continuerons-nous à voter pour les gouvernements successifs qui consolident les oligarchies, les aristocraties et autres banquiers à la recherche du profit par le profit et pour le profit, la rentabilité pour eux et les pertes pour le peuple, voter pour les politiques non représentatifs des intérêts du peuple qui les paye et les voit irresponsables de tout ?

    Agir en Citoyen responsable c’est commencer : par changer soi-même avant de changer la société, par reprendre la liberté de penser et d’agir, c’est aussi de rejeter la langue de bois et la pensée unique, c’est encore de refuser les obligations sans contre partie et sans droit de savoir, l’injustice organisée, c’est exiger de vivre dignement et appliquer les solutions en faveur de la famille, ce pourquoi les politiciens sont élus mais incapables de faire actuellement et le reste suivra démocratiquement.

    La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen !

    SERMENT DE CITOYEN DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE De l’esprit de la Démocratie des Lois et de la Dignité
    LES DIX VOLONTES du citoyen pour tout changer rapidement et sans révolution.
    C’est le seul document venant du citoyen vers les politiques lesquels chaque jour réduisent la démocratie, la liberté et la dignité des citoyens, bien réfléchi, sans angélisme béat ni naïf et immédiatement applicable avec lequel les politiques doivent compter ou se démettre ou être démis !
    Il s’agit de la reprise de la légitimité conférée par l’abus de confiance et le non choix par la pensée unique.

    SERMENT DE CITOYEN DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
    Le Citoyen, considérant que :
    – La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité avec humanité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère .
    – Le savoir, l’éducation, la convivialité, ne sont pas innés et s’apprennent pour une vie individuelle et en communauté riche et disponible pour le plaisir de recevoir et apporter, de participer au progrès sans lequel il n’y a pas de liberté, dignité et paix.
    – Nul ne doit porter atteinte à la vie et au bien-être de tout individu ni ne saurait asservir un autre être humain partageant la même humanité pour des motifs personnels ou de société, de capital et moyens de production, spirituels ou politiques, par soumission, allégeance, idolâtrie et autres. Les besoins vitaux dus au progrès social, l’hygiène et la santé font partie de la dignité humaine.
    – L’obligation de subir, donne au Citoyen le droit de savoir. La démocratie représentative, le capitalisme d’Etat et les multiples organisations politiques couvrant de privilèges les aristocrates, castes et oligarchies, n’ont pour but que de prendre en otage les citoyens et détourner leurs pouvoirs à décider par eux-mêmes, de faire les lois, d’occulter la vraie Démocratie et autres, sont les causes de la corruption des gouvernants, de l’humiliation et des malheurs du Peuple taillable et corvéable à merci.
    – La liberté, la responsabilité et la prospérité sont des valeurs non divisibles mais transmissibles.
    – Conscient de son utilité dans la société et des aspirations au bonheur pour chacun en fonction de ses moyens et connaissances, s’engage à les respecter sans idéologie, à les promouvoir et porter assistance, à ne pas créer ou encourager tout acte pouvant atteindre le rayonnement des valeurs humanitaires contribuant à la cohésion de la famille et de la société.

    Moi, Citoyen maître de moi-même et de ma destinée, déclarant solennellement la Liberté et la Dignité de la personne
    comme étant les principales qualités d’une Démocratie directe basée sur la responsabilité de chacun, prête serment.

    1- Je jure par Clisthène, fondateur de la première démocratie, par mes aïeuls outragés et opprimés par les tyrans, despotes et dictateurs de participer à la restitution de la liberté, de la responsabilité et de la prospérité pour chacun des citoyens acteur de l’économie et non comme ressource, à la restauration du pouvoir du peuple pour changer les institutions par l’égalité citoyenne, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, l’engagement sous serment que je prends.
    2- Je mettrai au rang de représentant du peuple tout citoyen candidat indépendant de tout parti politique qui, une fois élu, prendra l’engagement de respecter le présent serment, au titre de citoyen et d’élu, ne commandera pas la force publique à son service ni contre le peuple, remettra ses actions au vote citoyen pour approbation au moins une fois par an et par référendum à son initiative ou à celle des citoyens à chaque fois que nécessaire et qui ne s’immiscera pas, directement ou indirectement, dans la vie privée de chaque citoyen et de sa famille.
    3- J’utiliserai la place publique appelée « Place de la Démocratie, de la Liberté et de la Dignité humaine » qui sera aménagée et organisée par une commission indépendante, sous le contrôle de la cour citoyenne élue par les citoyens qui jugera les représentants du peuple, afin de permettre à la population de s’exprimer pour la proclamation de l’organisation du référendum d’initiative populaire et y déposer la demande de référendum qui tiendra d’obligation de procéder pour l’élu qui y procédera, dans un délai d’un mois , dès que le nombre de deux pour cent des votants inscrits sera atteint.
    4- Je participerai toujours à l’épanouissement de la personne et à l’amélioration de la vie en commun, je partagerai mes connaissances, je pourvoirai aux besoins de la famille sans autre contrainte que son intérêt, j’apporterai mes moyens matériels, physiques et intellectuels au service des citoyens afin que la vie de chacun en soit améliorée, et en certaines circonstances, j’accepterai l’aide de la cité à qui je serai toujours moralement redevable.
    5- Je dirigerai l’action politique toujours à l’avantage de la personne seulement, non en faveur de toute institution ou administration ; suivant mes forces et mon jugement, je m’abstiendrai de toute injustice. Je ne remettrai à personne mon pouvoir de représentation par intérêt personnel autre que la santé et l’éloignement principalement si on me le demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion.
    6- J’exercerai mon pouvoir de citoyen comme dans le respect d’autrui, de la justice et de l’indépendance totale.
    7- Je ne provoquerai pas d’élection stratégique en faveur de qui que ce soit et pour quelque motif que ce soit ; je ne pratiquerai que la participation aux élections suivant les vraies considérations d’intérêt public et mon vote ne sera entaché d’aucune hypocrisie ; je ne ferais usage du vote comme un droit et un devoir que si au préalable, la démocratie est estimée.
    8- Je respecterai la dignité de toute personne, dans quelque maison que je rentre pour l’utilité des habitants, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur.
    9- Je ne ferai pas étalage de l’action citoyenne pour aider les familles dans la nécessité et je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, observant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
    10- Je jure à mes descendants de préserver la Démocratie, la Liberté et la Dignité humaine de toutes mes forces ; de m’opposer à toute personne et/ou formation qui viserait de spolier le Citoyen de ses droits inaliénables, imprescriptibles et consacrés.

    Que la liberté et la démocratie soient la volonté, la responsabilité et la dignité soient la prospérité.

    si vous le voulez en entier: sermentcitoyenarobasegmailpointcom

  • Médecin , c’est ce que je réclame : fin des monopoles, du contrôle de l’État, de la bureaucratisation de la santé.

    Malheureusement la majorité des médecins libéraux vont probablement accepter de sacrifier leur liberté et celle de leurs patients pour un plat de lentilles à 2 euros. C’est là dessus que compte la racaille politicarde et énarchique qui tente d’asservir complètement ce pays.

    • « La solution est politique parce que les nocifs sont les politiciens qui n’ont jamais rien fait d’autre et ne savent rien faire d’autre que de confisquer la vie des gens. Ils prennent des décisions à leur place après avoir confisqué leur argent et réglementé leur quotidien. »

      Vous êtes médecin mais pas moins citoyen ; afin qu’il reste dans la mémoire de toute personne et facilement applicable le serment de citoyen ci-dessus qui est un condensé de l’action citoyenne est bien dans le cadre de ce que vous dites et encore plus si vous le lisez bien.

  • Il serait bon dans ce débat de partir de la réalité des faits, qui est que les progrès technologiques de la médecine font inexorablement évoluer sa pratique vers d’une part un travail d’équipe pluridisciplinaire ‘(qu’elle soit du secteur public ou d’une clinique privée, çà ne change rien), d’autre part vers une prise en charge au long cours d’un patient qui suit un « parcours » d’un professionnel de santé à l’autre. Dès lors qu’on prend en considération ces évolutions (qui au bout du compte vont dans le sens de l’intérêt du patient) on est bien obligé de reconnaitre la nécessité d’une mutualisation des information médicales utiles à son traitement.
    En somme les notions de « médecine libérale » et de « colloque singulier » relèvent d’un passé révolu.
    Et puis : s’il vous arrivait un souci de santé urgent, choisissez-vous la préservation du secret des informations médicales, ou bien le partage de celles-ci pour vous donner une meilleure chance d’être soigné et guéri ?

    • Les médecins sont parfaitement capables de faire cette mise en commun des informations médicales d’un patient, et le font déjà. Ils n’ont absolument pas besoin que l’état s’immisce là-dedans, ils montrent tous les jours leur compétence, et ce n’est pas juste grâce à l’état si on vient de partout en Europe se faire soigner chez nous: c’est grâce à leur travail et leur professionnalisme.

      Prétendre que l’état veut collecter nos données médicales pour notre bien c’est du foutage de gueule, tant il démontre son incapacité à pérenniser un service public de santé viable: déremboursements et diminutions croissantes contre des prélèvements toujours plus lourds, insécurité et désordre dans les services d’urgence, déficits abyssaux, pénurie de personnel et de matériel de pointe, et j’en passe.

      Le but, c’est de contrôler le parcours de santé des patients, de leur dire comment se soigner, avec qui et comment, dans l’intérêt politico-financier de l’état, et sûrement pas dans l’intérêt du patient.

      Je ne vais pas attendre qu’un souci de santé urgent m’arrive, et je vais clairement tout faire pour préserver le secret de mes infos médicales, quitte à m’assurer ailleurs.

      • Ceci est vrai !
        Au lieu de voir et apporter des solutions à la misère qui s’est installée depuis 40 ans, la dislocation familiale et aussi de la société avec plus de 50% de votants et les résultats truqués des votes, les politiques veulent tout contrôler pour être de plus en plus indispensables aux yeux du peuple et ils légifèrent sans arrêt alors que des textes existent déjà et ils en rajoutent pour la communication, pour se faire valoir par les fabricants de produits et autres.
        C’est la République des copains et des coquins à la pensée unique et auteurs de tous les malheurs du peuple par les privations des valeurs humaines et du progrès social pour tous.

      • Pénurie de personnel, comme vous y allez. Il y a maintenant beaucoup d’hôpitaux publics qui ont plus d’administratifs que de médecins, infirmières, manipulateurs radios, brancardiers, personnels médico-techniques réunis. Là où les cliniques tournent quelques dizaines d’administratifs (et où les choses marchent!). La tête de mon copain, le jour où un grand hôpital public est venu lui proposer de réorganiser la facturation (l’argent ne rentrait pas…), j’en ris encore.

    • « s’il vous arrivait un souci de santé urgent »

      SI je suis DEVANT un urgentiste, je veux bien que LUI accède aux données stockées sur moi.

      Mais c’est seulement si je suis physiquement présent, pas si un sinistre décide qu’il y a une urgence nationale.

    • « En somme les notions de « médecine libérale » et de « colloque singulier » relèvent d’un passé révolu. »
      Vive les médecins fonctionnaires, le malade attendra.
      « choisissez-vous la préservation du secret des informations médicales, »
      Le secret médical n’est pas envers le malade mais envers un tiers, ici l’état .

      • Avec la virulence de certaines réaction je vois que j’ai touché juste ! Nulle remarque sur l’évolution des techniques médicales et le travail pluridisciplinaire autour du patient, réalité d’aujourd’hui et encore davantage de demain. Quant à mon enterrement de la médecine libérale, je confesse mon erreur : j’aurais dû préciser qu’elle n’a jamais existé en fait, car un échange de nature libéral suppose une égalité entre acteurs, or le médecin a toujours été dans une position de supériorité face à son patient, lequel n’est jamais réellement en état de faire valoir son libre arbitre (dans le cas général, je parle du patient moyen démuni de toute information pertinente).

        • « or le médecin a toujours été dans une position de supériorité face à son patient, lequel n’est jamais réellement en état de faire valoir son libre arbitre »
          Vrai et faux, comme un garagiste et un client lambda.
          Vous oubliez une chose, c’est la concurrence qui existe entre médecins libéraux, qui est bcp plus difficile à faire jouer dans un systeme publique.
          Quant à l’évolution de la médecine les médecins ont évolué avec 🙂
          Cordialement

          • Et voilà la réalité de la discussion : « c’est la concurrence qui existe entre médecins libéraux, qui est bcp plus difficile à faire jouer dans un système publique. » et quelle concurrence ? Ils sont tous d’accord pour s’installer au soleil et délaisser les autres régions, ils font du lobbying ou corporatisme, ils se forment au rythme des laboratoires pilleurs de la sécurité sociale et en sont complices. Ils ont la reconnaissance même lorsqu’ils se trompent! C’est pas beau ça ? Des médecins connus sont passés et sont encore représentants du peuple et la médecine va toujours de plus en plus mal. Si le médecin ne sait pas ce qu’il faut faire, ce n’est pas le malade qui pourrait le lui dire. Quant’au secret médical, les médecins l’appliquent bien en leur intérêt et trouvent tous les moyens pour soit opposable en cas de litige.
            SVP, un peu de dignité pour les malades car ils ne sont pas malades par plaisir et mettre tous les malheurs sur son dos y compris et surtout financiers, relève de l’exploitation d’un organisme payé par le peuple au profit d’une minorité qui le spolie!

            • vous etes un troll ou vous pensez réellement ce que vous écrivez ?
              le probléme est la http://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/joomla/index.php/profession-mg/41-generaliste/330-special-demographie-medicale-2013
              la place est tellement bonne que seuls 10% des diplomés s’installent en « libéral », ce qui va aboutir à une catastrophe sanitaire ( étant donné que dans 5 ans, 25% des médecins prendront leur retraite et que beaucoup déplaquent plus vite… le dernier carré des braves s’effrite ). Paris devient un désert médical.
              on ne peut pas faire plus avec MOINS de professionnels.
              et surtout pas s’enquiquiner avec des papiers… nous faisons le tiers payant depuis le début, quand les PC fonctionnaient sous DOS … donc nous connaissons un peu le probléme et les aléas de la sécu et des mutuelles, ( pas de rapprochement comptable possible, ‘ »oublis » de certains réglements etc;. )
              et les joyeux problémes de logiciels de la sécu…
              par ailleurs, certains hopitaux ont eu des failles de sécurité, ( enfin, encore eut il fallu qu’il y ait eu une sécurité présente ) et des dossiers patients se sont retrouvés en clair sur le net…. chapeau pour des organismes qui ont des  » informaticiens » ….

              dire qu’on nous serine avec le secret médical…

              • Vous parlez de l’intendance et non du problème.
                Pourquoi ne parlez-vous pas d’une médecine à la botte des laboratoires?
                Pourquoi sommes nous de plus en plus malades?
                Pourquoi la médecine coûte de plus en plus cher ?
                Pourquoi sommes-nous de moins en moins remboursés?
                Pourquoi de plus en plus d’hôpitaux privés?
                Pourquoi vous parlez des médecins seulement et pas des infirmières qui sont au contact permanent avec les malades et qui avec leur gentille leur font oublier parfois la madie? J’en connaît qui l’année derniere ont reçu 24€ d’augmentation pour l’année. Il y’ en a qui diront que c’est bien.
                etc…..etc…. C’est de la polémique ça ? Une situation que vous ne connaissez pas ou que vous feignez ne pas connaître oui !

                • une partie du probléme, Mr Taberleroi, est qu’une médecine d’état coute 3 fois plus cher…cela ne nous génerait pas de devenir  » fonctionnaires » : admettons à 48H/ semaine, avec congés payés et surtout pas de carence de soins… ce serait byzance, non ?
                  les hopitaux privés assurent 60% des interventions chirurgicales, et pour moins cher que le public, et sont d’une grande efficacité. j’espére qu’ils ne disparaitront pas, parce qu’alors, nous aurons des listes d’attente comme en espagne ou en angleterre : 1 an 1/2 ou 2 ans pour bénéficier d’une prothése de hanche par ex… bref, pays dans lesquels le systéme de soin marche trés trés bien. 🙂

                  • Encore une fois, vous parlez d’intendance et non du problème.
                    Je ne vous dis pas que la médecine d’Etat est celle qu’il faut avoir ni que la médecine privée est moins bonne.
                    Je dis simplement que l’on traite la maladie et les malades de moins en moins bien alors que les impôts et les charges sociales sont de plus en plus lourds pour des conditions d’accès aux soins de plus en plus difficiles pour pour les familles modestes et autres. Malgré tout ce que le peuple paie, les restos du coeur existent depuis trente ans, les Emaus de l’abbé Pierre depuis 60 ans, le téléton de la honte de la médecine, la misère, la prostitution et une forme d’esclavage existent encore, les familles mises à la rue plus que par le passé, les hôpitaux où il faut sortir son carnet de chèque en entrant sont bien en place déjà, etc. et pourtant nous avons des milliers d’économistes en France et en Europe, payés par l’éducation nationale et/ou équivalent qui non seulement n’ont pas de solution et osent se présenter et palabrer comme experts tous les jours sur les ondes, ou pas écoutés par les politiques, mais sont de vrais baratineurs car ils sont tous professeurs aussi et apprennent tout ce qui n’est pas mis en application pour une vie meilleure et pour la dignité de la personne. Il n’y a plus d’économie mais il y a des économistes tout comme il n’y a plus de médecine mais il y a des médecins.

                    • je suis tout à fait d’accord avec vous…. la question est où passe l’argent ? puisque nous sommes les professionnels les moins payés d’europe ( medecin, kiné, infirmiéres etc… )

                    • A la sécu, 2300 cadres administratifs émargent à plus de 100 000 euros par an. Voilà où passe l’argent.
                      Je me souviens de réunion à la CPAM pour nous présenter les nouvelles conventions, c’est long et ça se termine très tard. Alors à la fin, vous vous sauvez très vite et en sortant vous tombez sur une foule compacte, les employés du lieu. Ah suis-je bête, j’avais oublié qui y avait un buffet… Voilà où passe les cotisations des salariés. Rappelons que la SS est privée et devrait appartenir aux salariés et autres cotisants….

                  • Bonjour Anne,
                    Voici, la première phrase que j’ai écrite dans le document SERMENT DE CITOYEN ci-dessus dans les commentaires.
                    – La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité avec humanité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère
                    Je vous invite à la lecture du document en entier, vous verrez que tout est résumé pour une nouvelle politique avec humanité car les politiques sont les champions de l’arrogance pour se mettre en avant en faisant croie à la grandeur du pays, de l’inhumanité pour faire croire au juste partage pour eux en premier soi-disant avec et pour l’humanité, de la fourberie pour faire croire à leur fausses bonnes idées pour le citoyen. Etant donné que vous faites partie du corps médical, si j’ai bien compris, ce document devrait vous interpeller tout comme les autres membres du corps médical. Si vous le voulez en entier ou si vous avez besoin d’explications, je ne manquerai pas de revenir à vous. e-m: serment.citoyen@gmail.com

          • réponse à GILIB : là je vais être critique ! Comparer le client d’un garagiste au client d’un médecin relève de la mauvaise foi. Car le premier conserve – malgré son ignorance de la chose – une relative maitrise par son pouvoir économique qu’il peut actionner (en demandant un devis, en faisant le choix de ne pas faire réparer etc …) et surtout il dispose d’un relatif recul émotionnel sur l’objet du contrat, alors qu’en tant que patient il est directement impliqué, parfois en situation de détresse et hors d’état d’analyser objectivement la nature de l’échange. On est dans un domaine où les mécanismes économiques classiques sont faussés et il faut savoir, en tant que libéral, où doit s’arrêter le libre jeu des acteurs et où doit commencer une juste réglementation protectrice de la liberté de chacun.

            • Peu importe toutes ces raisons et comparaisons, qui pour bien intentionnées qu’elles puissent paraître, révèlent la rhétorique gauchiste progressiste dans toute son imbécilité. SI je me réfère à votre 1er post, vous affirmez en l’espèce que cette médecine libérale est dépassée et archaïque, et qu’il faut se tourner vers l’état bienveillant qui avec ses fichiers unifiés et ses médecins réduits à la fonction, va nous apporter santé, progrès et bisous.

              Comme je l’ai déjà dit, l’état nous montre toujours plus clairement son incompétence. Plus d’état n’arrange pas les choses, elle les empire, et les faits sont là pour le prouver.

              • Au dr slump : L’excès en toute chose nuit. C’est vrai du « trop d’État » comme d’une certaine manière de s’exprimer par le dénigrement de l’interlocuteur. Et ça ne risque pas de faire avancer la cause libérale…

                • Ce n’est pas vous que je critique personnellement, c’est le type de raisonnement que vous employez. C’est bien la « rhétorique gauchiste progressiste » que je qualifie d’imbécilité, et non vous. Je ne demande pas mieux que croire que vous cherchez à faire avancer la cause libérale, mais alors pourquoi soutenez-vous qu’une étatisation accrue des services de santé serait un progrès, avec l’instauration d’un fichier unifié des informations de santé des français sous contrôle de la sécu, et obligeant même les médecins libéraux à se plier aux décisions de cette même sécu?

                  • L’avancée de la réflexion vient dans le dialogue ! Plus précisément je suis parti de l’idée que l’activité médicale est « hors norme » et qu’on peut plus difficilement lui appliquer des règles de l’économie de marché. Mon propos sur « l’inexistence de la médecine libérale » était un peu provocateur je l’admets, il signifie cependant que cette activité a toujours été très réglementée et se trouve depuis au moins 1945 dans une situation de « salariat de fait » par le système d’assurance maladie. Et pour tout dire, dans une politique que j’estime nécessaire de libéralisation, pour créer à nouveau dans notre pays une dynamique de créativité, de gout du risque et de l’entreprise, je ne suis pas sûr que l’activité médicale soit une priorité, il y a plus urgent.
                    Quant au sujet plus spécifique de la mutualisation des informations de santé je crois que – si çà marche enfin, chose qui est loin d’être garanti vu les expériences passées – il serait un bienfait pour tous, quel que soit le système sous-jacent (libéral ou étatique ou mixte, public + privé) car – même si cela n’est pas apparent – cela irait aussi dans le sens de la simplification du système. Cependant le risque majeur de ce dispositif est la gestion balkanisée de la sécurité sociale (on en parle moins mais c’est pire que la fonction publique dans le genre) et je doute que tout cela aboutisse avant qu’un coup de balai de cet ensemble hétéroclite soit osé.
                    Cordialement !

                    • Mon cher ami et possible confrère. D’un article où la problematique posée est: allons nous laisser l’administration étatique collectiviste s’ingérer dans le colloque singulier, faire disparaitre le secrert medical, donner en pature toute une population au profit d’une oligarchie de connivence qui n’a rien à voir avec le capitalisme liberal. Vous repondez par la remise en question de l’activité médicale et son organisation. A l’heure ou le process industriel, marketing et par l’outil internet 2.0, l’individualisation de la relation marchande est rechercher, il apparait étonnant que vous n’ayez pas compris que justement le colloque singulier si important pour la relation medecin/patient demontre justement toute sa modernité et l’avance sur son temps, ne vous en déplaise. Les sociétés marchandes, industrielles et de services, sans aucune exception, actuellement usent et « abusent » de toutes vos données disseminées sur la toile tout autant que dans les commerces et jusque dans la rue par vos arrets filmés devant les vitrines, pour un seul But : individualiser la relation avec le client. Ceci étant dit, et sans parti pris, je vous rassure qu’actuellement, à moins d’être medecin autiste, en accord avec le patient ou en masquant son identité, les dossiers cliniques difficiles sont, à travers tout le pays, discuter entre professionel et spécialistes pour apporter la meilleur reponse thérapeutique moderne. Cela n’est pas pour autant placarder sur les frontons des mairies, urss.af, cnam ou ars. (cocher la case inutile). Vous avez la chance, sans vous en rendre compte, d’avoir les professionnels de santé dans ce pays qui, sur les deux piliers public et privé, au choix, vous apportent les meilleurs thérapeutiques pour les tarifs les plus bas de toute l’OCDE. j’entends par tarifs les honoraires ou salaires et non les cotisations et autres charges pour lesquelles les données comptables urssaf rai mas et mutuelles restent volontairement opaques. Et vous nous parlez de mutualisation et de « salariat de fait » de la medecine libérale. Il faut être salarier pour penser cela. Par ailleurs si vous sortez du discour arriéré sur l’activité medicale sans gout du risque, sans entreprendre et sans créativité, sachez que par chez nous, la recherche clinique, le developpement de traitement, implants, tribologie et toute les nouvelles technologies d’assistance informatique et robotique pour la chirurgie notamment jusqu’aux nanotechnologie font l’objet de travaux et publications. Là aussi, il n’y a pas étalage médiatique de tout le travail accomplit mais un élément est determinant, l’état est tellement aux aboies qu’il charge toutes ses nouveautés au point que celles-ci soit, ne sortent pas ou bien, sont developpé à l’étranger. Alors de grace, au lieu de mettre en evidence vos fantasme inégalitaire d’une relation medecin/malade basée sur la confiance et le respect de l’individu, tachez d’apporter un oeil critique sur la problematique purement étatico-administrative en faillite qui souhaite je ne sais pourquoi detruire ce qui fonctionne et ne couterait rien s’il n’y avait pas tant de parasites à vivre sur le dos des soignants. De très bonnes fêtes à vous et vos proches, un excellente santé.

            • Si vous êtes malade, que ce n’est pas urgent, je vous conseille de voir plusieurs médecins, en particulier s’il s’agit d’une opération.
              Le médecin n’aura rien à redire et s’il en prend ombrage, c’est un bon signal pour en changer.
              Vous savez les malades ne suivent jamais à la lettre les prescriptions des médecins et quand on voit l’observance réelle des clients, les médecins devraient modestes.
              Cordialement .

        • LEMORTON SORT DE CE CORPS….

  • Dans les 3 ou 4 pharmacies où j’ai l’habitude d’aller, j’ai vu cette année fleurir de nouveaux tracts :

    « Les professions libérales de santé : toutes unies contre la déreglementation de nos professions ».

    Je suis évidemment le seul à m’être bidonné devant le non sens du tract quand je l’ai vu pour la première fois.
    Je n’ai pas cherché à m’expliquer devant la gueule de merlan frit de mon pharmacien qui n’aurait de toute façon rien compris.

    Les habitants de ce pays, qu’ils soient lettrés ou non, qu’ils soient docteurs ou bac-12 appellent de tous leurs voeux à la soviétisation du pays.
    Ils auront donc ce qu’ils méritent.

    En cherchant un lien vers le tract en question, je tombe sur ce site, je vous laisse admirer la qualité des commentaires des médecins :
    http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/exercice/contre-la-dereglementation-des-professions-liberales-les-medecins-prets-se-mobili

    ça fait tout de même peur de voir que des débilos pareil ont la possibilité de prescrire des médicaments

    • Le problème de beaucoup de médecins : ils ne comprennent pas grand chose à l’économie (ils sont contre la déréglementation alors qu’ils sont un métier réglementé quasi dans le monde entier !), ils s’imaginent le monde le haute finance comme le diable lui même alors qu’il s’agit d’un capitalisme d’état.
      Des médecins comme Patrick (que je connais), sont rares et précieux, mais sont minoritaires dans notre profession.
      Demain, je ne suis pas contre pour tout déréglementé ce qui de toute manière sera un état de fait. Nous sommes en concurrence déjà avec d’autres soigneurs (ostéopathes, naturopathes, … ).

  • Oui cela suffit toutes ces lois de compromission, de conspiration, de concussion, de collusion à l’image des ministres cités et autres, qui conduisent à la dislocation de la famille et de la société.
    Non, pour en être dépossédé, l’Etat n’est pas le peuple mais ceux qui le représentent tous irresponsables qui lui prennent 10€ et ne redistribue pour les besoins du peuple que 4.5 € et parfois moins, les mêmes qui vendent les biens du peuple à des faux industriels qui les font payer encore plus chers. Et c’est le peuple qui est désigné coupable ?
    Oui, cela suffit de s’occuper d’une minorité en délaissant tous les autres.
    Qui parle de la dignité de la personne? Surement pas les médecins actuels !

    • Oui, vous pourriez aussi ajouter qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Et pourtant, souvent les bons payent pour le mauvais et parmi ces derniers, ceux qui font de la politique mauvaise.

  • parfait il est très important que les patients sachent à quoi s’attendre avec la loi santé

  • l’hallucinante gestion de la  » crise des pillules de 3 eme génération m’a laissée pantoise.
    Nous avons le chic pour nous ridiculiser auprés de nos voisins européens…
    y a t il un ministre de la santé à bord ?

  • Réformes de politiciens vicieux jaloux et pervers qui depuis 50 ans ne font qu’aggraver la situation dans tous les domaines de ce pauvre pays massacré .
    Seul pays au monde qui assassine ses propres enfants ,lesquels sont devenus ingouvernables car à l’image de leurs propres gouvernants qu’ils mettent au pouvoir !

    • OUI, c’est la raison pour laquelle il ne faut plus voter pour ôter la légalité et la légitimité des choix imposés au peuple. Le droit de vote est un droit et un devoir qu’il faut utiliser qu’en conscience et non en fonction des partis politiques qui ne représentent moins de 20%de la population et qui se permet de commander les autres 80% suivant des calculs d’enarques escrocs, qui au lieu de rester à leur place d’employés du peuple en sont devenus les patrons en toute illégalité.
      Il est normal de demander à tout représentant du peuple et de choisir celui qui prend l’engagement :
      . de respecter le peuple qui le paye et ne pas faire de promesses fallacieuses,
      . d’être responsable de ses actes, de faire valoir son travail au moins une fois par an, ne pas pratiquer la prise d’intérêt illégale.
      . de ne pas faire de combinaison politique en faveur du parti politique auquel il appartient contre le peuple,
      . de faire des lois pour le progrès social non pour la restriction, ne pas se voter lui-même sa rémunération et indemnités,
      . de permettre le référendum populaire et l’indépendance de la justice
      . de ne pas faire intervenir la force publique contre le peuple et rétablir la séparation des pouvoirs
      . de respecter la démocratie, la liberté et la dignité de l’homme avec humanité.
      . de respecter la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen bafouée tous les jours depuis plus de deux siècles, etc.

      C’est notre niveau de vie qui est en cause.
      Depuis 1974, pas un budget n’a été voté en équilibre, quel que soit le parti au pouvoir ! Cela fait 40 ans que cela dure avec toutes les difficultés pour le peuple et tous les privilèges pour les aristocrates ; tout ceci et bien d’autres avec la complicité des représentants du peuple qui ne représentent en réalité qu’eux-mêmes. Mais qui peut croire que ceux qui l’ont mis en place et en vivent grassement le changeront ?

      Demain, la moitié de nos enfants risquent d’être au chômage et alors que ferons nous ?
      Continuerons-nous à voter pour les gouvernements successifs qui consolident les oligarchies, les aristocraties et autres banquiers à la recherche du profit par le profit et pour le profit, la rentabilité pour eux et les pertes pour le peuple, voter pour les politiques non représentatifs des intérêts du peuple qui les paye et les voit irresponsables de tout ? Non bien sûr !
      Ne soyons pas résignés, ne soyez pas les laissés-pour-compte le jour des élections et très sollicités pour payer taxes sur taxes et impôts sur impôts injustifiés, parfois avec la force publique avec obligation de déguerpir du logement cause de tous les drames familiaux. Ne baissons pas les bras. Défendre nos droits et acquis sociaux et les accroître, doit être notre but !

      Agir en Citoyen responsable c’est commencer par reprendre la liberté de penser et d’agir, de rejeter : la langue de bois et la pensée unique, les obligations sans contre partie et sans droit de savoir, l’injustice organisée ; de battre monnaie par le peuple et pour le peuple, de vivre dignement et résoudre les problèmes vitaux de la famille, ce pourquoi les politiciens sont élus mais incapables de faire actuellement et le reste suivra démocratiquement.

      Le SERMENT DE CITOYEN DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
      Exprime les 10 premières volontés du Peuple.
      C’est le seul document venant du citoyen vers les politiques lesquels chaque jour réduisent la démocratie, la liberté et la dignité des citoyens, bien réfléchi, sans angélisme béat ni naïf et immédiatement applicable avec lequel les politiques doivent compter ou se démettre ou être démis !
      La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen !

  • Pas ne vois pas trop le probleme du partage/stockage des donnees, il n’y a aucunes raisons pour que ces informations soient sacrosaintes.

    Avoir ces donnees a portee de main va grandement aider au traitement et avec un peu de datamining ( cf IBM Watson) le traitement preventif va etre grandement ameliore (grosses economies en vue)

    • Vous m’en reparlerai lorsque vous aurez oublié en toute bonne foi une pathologie bénigne que vous aurez moi de signaler à votre assureur qui fera sauter votre contrat au moment opportun…
      Ou le poste que vous auriez voulu, qui vous passera sous le nez car vos données de santé bien partagées montreront une épilepsie par le passé…
      Ou la surprime,…

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