Cette gratuité qui nous ruine

Les « services publics gratuits » n’ont de gratuit que le nom ; celui qui paie, en impôts, est distinct de celui qui reçoit.

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Cette gratuité qui nous ruine

Publié le 21 décembre 2014
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Par Jean-Yves Naudet.
Un article de l’aleps.

euro-création monétaire CC Pixabay geraltLa gratuité est une belle valeur : offrir son temps, son affection ou son argent, volontairement, a une portée morale. En revanche, on peut légitimement s’interroger sur la « gratuité » que l’État « offre » avec notre argent et sans notre bénédiction. Un récent exemple, soulevé par Campus France à propos de l’enseignement supérieur, permet de comprendre les effets pervers de la pseudo-gratuité des services publics. Non seulement il y a toujours quelqu’un qui paie, mais cette illusion de gratuité finit par ruiner les Français.

La gratuité dans l’ordre communautaire

La gratuité, l’aide bénévole, la solidarité volontaire sont de vraies valeurs. Elles relèvent du domaine de l’ordre « communautaire », à commencer par la famille, mais aussi les associations de toutes natures, les ONG (les vraies), les clubs services, etc.. C’est non seulement l’aide financière, mais aussi l’aide affective, psychologique, le temps gratuitement donné aux autres, bref le partage volontaire. C’est ce qui vivifie la société civile et cette démarche, parce que volontaire, a une valeur morale.

Bien entendu, comme Milton Friedman aimait le souligner, « il n’y a pas de repas gratuit » : il y a toujours un coût (en argent, en temps, en peine…) ; mais c’est ce qui fait la valeur morale de ces gestes de solidarité volontaire et de partage choisi. Chacun peut avoir pour cela ses propres motivations personnelles, d’ordre caritatif, spirituel, déontologique, ou affectif. Ces gestes contribuent à créer du « lien social » et à fortifier la société civile. Ils sont souvent très efficaces en raison de la proximité qui unit celui qui donne et celui qui reçoit : on résout mieux un problème de près que de loin, application du principe de subsidiarité. Et souvent, celui qui donne reçoit une contrepartie inattendue, tout aussi gratuite.

L’échange volontaire

Si le don est important, il ne saurait remplacer l’échange volontaire, qui est le fondement de tout progrès économique. « L’échange, c’est l’économie politique » disait Frédéric Bastiat. On est là aussi dans un acte volontaire, reposant cette fois sur l’échange d’un service contre un autre, ou contre de la monnaie, ce qui revient au même, cette monnaie venant des services que nous avons rendus aux autres. C’est le donnant-donnant, mais pas de valeurs équivalentes, car la valeur est subjective. Si je donne ce service en échange d’un autre, c’est parce que j’accorde plus de prix à ce que je veux acquérir qu’à ce que je donne en contrepartie : j’espère être plus satisfait après l’échange volontaire qu’avant, sinon je n’échangerais pas. L’échange est donc un jeu à somme positive.

La pseudo-gratuité

En revanche, les « services publics gratuits » n’ont de gratuit que le nom ; celui qui paie, en impôts, est distinct de celui qui reçoit ; ils ne sont pas volontaires, même si on ajoute la fiction du contrat social primitif et du consentement à l’impôt, via la démocratie représentative. Tout prélèvement obligatoire est une atteinte à un droit de propriété légitime. Certes Montesquieu expliquait que c’était la part de sa propriété que l’on acceptait de céder pour mieux protéger le reste : l’État gendarme ou veilleur de nuit. L’argument est pertinent, même si l’on peut souvent trouver qu’un prestataire privé rendrait le même service à un meilleur coût ou un meilleur service. En revanche, il serait plus difficile de justifier ainsi l’État providence : c’est la critique de Hayek contre le mythe de la « justice sociale ».

Mais la gratuité est aussi mauvaise conseillère car elle est assimilable à un « faux prix » au sens de Jacques Rueff, un faux prix poussé jusqu’à zéro, ce qui conduit toujours à de mauvaises décisions, en l’occurrence à la surconsommation. Ceux qui savent que la quantité demandée augmente, quand le prix diminue, doivent admettre qu’elle augmente encore plus quand le prix est nul. C’est la raison pour laquelle, dans la conjoncture de la Nouvelle Lettre du 1er juillet intitulée « Les Français ne paieront plus chez le médecin », nous avions contesté le tiers-payant qui donne une apparence de gratuité.

Les effets pervers de la pseudo-gratuité

L’actualité nous fournit un autre exemple de ces effets pervers : l’enseignement supérieur public. Dans l’enseignement universitaire public, qui a le monopole de la collation des grades (licence, master, doctorat), pour ces diplômes d’État (pas pour les diplômes d’université dont le prix est libre) le prix payé par l’étudiant est quasi-nul : 184 euros par an pour une licence, 256 pour un master. Or, le coût réel d’un étudiant est en moyenne de 10 000 euros par an (il varie suivant les cycles, les disciplines, etc.). L’étudiant paie donc 2 ou 3 % du coût. Le reste est payé par le contribuable, via les dotations de l’État, des collectivités locales, etc. Il y a donc une gratuité apparente, dont le prix effectif est supporté par le contribuable français.

Un enseignement comparable en université privée, école de commerce ou d’ingénieur, coûte plusieurs milliers d’euros, parfois plus de 10 000, la « gratuité » de l’université d’État créant une évidente distorsion de concurrence. Le point souligné par Campus France concerne les étudiants étrangers. Dans beaucoup de pays, les études sont facturées au vrai prix, souvent plus de 10 000 euros. Les 295 000 étudiants étrangers venant en France sont-ils attirés par la qualité des cursus ou par la pseudo-gratuité ? La question est posée par quelqu’un peu suspect « d’ultralibéralisme », le prix Nobel Jean Tirole : « En France, les droits universitaires très faibles posent un problème d’équilibre budgétaire. À l’École d’économie de Toulouse (TSE), nous accueillons beaucoup d’étudiants étrangers et cela revient, d’une certaine manière, à subventionner le monde entier, avec parfois des effets nocifs ». La vocation du contribuable français est-elle de subventionner le monde entier ?

Un gaspillage massif

Certes, Campus France fait beaucoup d’efforts pour « démontrer » que ces étudiants étrangers apportent des recettes, par leurs achats et leur attachement à des produits français ; tant mieux, mais est-ce au contribuable de payer la contrepartie ? Le directeur de la TSE, Christian Gollier, se demande si cela n’a pas un autre effet pervers, faire fuir les meilleurs étudiants : « À ce prix-là, les étudiants chinois pensent qu’ils n’auront pas de bons professeurs ». Le succès des grandes écoles auprès des étudiants français ne vient-il pas en partie du fait que la gratuité de l’enseignement public attire vers les universités des jeunes qui retardent leur entrée dans la vie active et passent quelques mois ou années dans un site gratuit ? Ces jeunes n’étudient pas, ils occupent leur temps et font perdre leur temps à ceux qui veulent réellement travailler et s’instruire. Cela se matérialise par le nombre d’abandons, en première année, d’étudiants qui rendent feuille blanche et font simple acte de présence, gonflant les effectifs. L’image des universités français en est ternie.

La fausse gratuité provoque ainsi un gaspillage énorme, La « gratuité » revient en fait à subventionner ceux qui en ont besoin comme ceux qui auraient les moyens de financer leurs études. Elle coûte une fortune au contribuable. Or il existe de nombreux autres moyens pour permettre à ceux qui le veulent de financer leurs études, même lorsque les revenus familiaux ne suffisent pas : (vraies) bourses d’origine publique ou privée, crédits (l’éducation est un investissement en capital humain, investissement rentable). La (fausse) gratuité est non seulement mauvaise conseillère, mais encore elle nous ruine !

Malheureusement ce qu’on dit de l’enseignement supérieur s’applique aussi à d’autres « gratuités » : transports, théâtres, équipements sportifs, santé, médias, etc.


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  • « Ces jeunes n’étudient pas, ils occupent leur temps et font perdre leur temps à ceux qui veulent réellement travailler et s’instruire »

    Non seulement, mais en plus ils occupent ce temps libre comme ils peuvent , par exemple en théorisant leur oisiveté et le sentiment d’impasse dans lequel ils sentent confusément se tretrouver, en se politisant vers un quelconque extreme bien loin de la réalité. Le gachis est total. Fabriquer des Rémi Fraisse a 10000 euros / an / personne, voila ou est tombée l’université.

  • L’école gratuite ne fait qu’enraciner, dès les plus jeunes âges, l’idée que l’Etat devrait nous garantir une vie pleine de santé et de prospérité. En France la majorité estime que la gratuité devrait s’appliquer sur la santé, l’école, le transport et la culture, dans d’autres pays c’est pire, c’est le travail, le maintien de prix bas dans la nourriture, l’habitat et même les frais de mariage que la majorité de la population estime qu’il en est du devoir de l’Etat, parce qu’eux aussi ils ont gouté à l’école gratuite et ils en veulent plus.

  • juste une question: dans un pays libéral, quel est le système d’enseignement (notamment d’enseignement supérieur) qu’il faut mettre en place ? car je suis d’accord avec cet article mais il me parait néamoins normal que l’enseignement puisse être accessible à tout le monde y compris aux plus pauvres

    • Chèques-éducation, prêts étudiants de longue durée et bourses au mérite. Avec ça vous réglez 90% des problèmes.

    • Dans un pays libéral, les universités seraient libres de facturer le coût de l’année.
      Pour ceux qui n’ont pas les moyens, il y aurait des bourses privées de mises en place et alimentées par des donateurs privés ou professionnels. La condition de l’octroi de ces aides seraient les résultats effectifs des étudiants.

      • C’est complètement con.

        Un Etudiant moyen, ayant zéro en espagnol, en sport et en musique alors qu’il aurait 20 en maths, physique et biologie et 9 en français n’aurait pas de bourse au mérite ? C’est stupide comme idée.

        Pardonnez moi de l’insulte, mais c’est le seul moyen que j’ai pour aller bien après avoir lu une connerie.

        • Vous avez déjà vu de tels écarts de notes chez un élève ?
          De plus, un cursus universitaire est un enseignement spécialisé. Pourquoi vouloir faire des langues quand on n’y arrive pas ?
          Votre seul aptitude à réagir à ce que vous ne cherchez pas à comprendre, c’est la connerie en effet.

        • C’est toi Pwn3error qui vient de dire que ton étudiant était moyen et donc suivant toi n’a aucune valeur, personne n’a dit cela ici.

          Et imaginons que ton étudiant ait zéro partout sauf en histoire de l’art, alors seul celui intéressé par ses compétences le financerait. Si personne ne le finance ça lui évitera de faire des études qui ne servent à rien.

          Mais rien ne l’empêchera de s’intéresser à l’histoire de l’art durant ses loisirs.

          Elle est pas belle la vie ?

      • J’ai fréquenté des écoles privés et les frais scolaires dépendaient des revenus des parents, en dessous de certain revenus, les frais étaient symboliques. bien sur il y avait un concours d’entré pour valider les compétences des élèves.
        Voyez vous, ce qu’il y a de bien avec la liberté c’est que tout est possible. Un enseignement libre c’est la garantie d’innovations qu’on ne peut même pas imaginer. le parie libérale c’est que les êtres humains libre trouverons toujours les meilleures solutions.

    • Il y a toujours moyen de trouver du financement pour un projet rentable.
      Et etudier, pour un etudiant qui en est capable/en veut, ET dans une branche utile, c’est rentable.

      Un exemple en dehors de l’education: Sebastien Loeb. Il vient d’un milieu modeste. Mais il a reussi a se faire financer ses debuts dans le sport auto, souvent reserve au gros sous et fils de…
      L’argent qui l’a aide a ses debut ne vient pas du public sous pretexte que « tout le monde a bien droit a sa chance en rallye », heureusement!

      Des gens ont passe du temps pour selectionner un jeune prometteur (ou plusieurs, on ne retient souvent que ceux qui reussissent) et ont probablement gagne de l’argent comme cela. Pourquoi n’en serait-il pas de meme si l’education etait entierement privee?

    • Il est également possible d’apprendre gratuitement ou à faible coût sans même mettre les pieds dans une université. J’ai appris le portugais et l’italien de cette façon, et 95% de ce que je sais en espagnol et en anglais.
      Tout le monde sait que le coût d’une année universitaire au MIT (Massachusetts Institute of Technology) est très élevé. Voici l’histoire du Canadien Scott Young, qui a obtenu un diplôme en informatique du MIT pour 2000$ (au lieu de 200 000 $) en 12 mois (au lieu de 4 ans): https://www.youtube.com/watch?v=piSLobJfZ3c TEDtalk (activez les sous-titres français, au besoin)

      • Vous avez raison, le cursus scolaire est surcoté, la plupart des gens qui ont vraiment réussit ont quitté les études avant leur termes, pour les gens vraiment doués l’école est plus un frein qu’autre chose.

        • on ne peut pas dire ça, le problème est quand les gens pensent que l’école est incontournable et que le diplôme seul mesure la valeur d’une personne, et même l’université éloigne du monde du travail plus qu’elle n’en rapproche. La gratuité y est pour beaucoup.

          • Le diplome mesure la volonté d’une personne à avoir voulu poursuivre des études pour se différencier des autres et c’est bien ce que l’employeur recherche. Think about this !

            • Et que penser alors de la volonté politique d’amener telle classe d’age à tel diplôme?
              ET je parle de se j’ai connu soit l’université.
              Un diplôme universitaire français ne signifie pas grand chose…il ne faut pas beaucoup de volonté ni de travail….
              En France un diplôme ( universitaire) ne mesure pas la volonté, pas même le travail et à peine la connaissance académique. Bon on peut toujours dire que c’est quand même mieux que rien et c’est vrai…un simple concours est plus exigeant, ou une mention qui elle dénote la volonté.. et encore, je crois qu’un homme se mesure à ce qu’il fait..

              Faut pas pousser, les gens ne sont pas plus cons d’un pays à l’autre, mais je persiste à croire que notre système éducatif universitaire n’est pas assez ouvert est prêt à s’évaluer sinon par lui même.

              Le drame est que des classes d’age entière de gamins qui en veulent vraiment mais qui n’ont pas eu la chance de faire des études car hors moule pour une raison ou une autre sont écartés du monde du travail et c’est un perte pour tout le monde. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir eu des parents ou d’avoir fréquent un milieu qui vous montre que les études sont une chance si on travaille dur.
              Dans le milieu d’ou je viens continuer ses études c’était être un fainéant. On a beau savoir que c’est faux, que à la fin des études les gens changeront d’avis , ça marque .

              Je parle encore de mon expérience personnelle, mais à en croire mes profs j’étais un individu exceptionnel qui n’allait pas avoir de problème pour trouver du boulot…navré, tout faux.. la capacité à poursuivre des études n’a rien à voir avec la capacité à s’insérer professionnellement ( sauf dans l’enseignement!!) des qualités humaines, la capacité à établir des liens sociaux, les capacités de leader etc, sont bien plus importantes , hors exceptions, que les capacités intellectuelles que l’école a la ridicule prétention d’estimer.

              • mais ce n’est que mon opinion et mon experience

              • Dans quel milieu universitaire êtes vous passé ? Vous décrivez le chaos là !

                Dans mon expérience et le cadre d’un cursus scientifique, les équivalences de deug mias était plutôt compliquées pour les math spe parisiennes, d’ailleurs les journées d’examens étaient remplis de ces étudiants en quête d’équivalence de cette université et il y en a d’autres en France. Et puis mes profs d’infos à l’université, bien que chercheurs, pour certains mondialement renommés, enseignaient aussi dans des écoles cotées du même domaine.

                Deuxièmement, le culte de l’école me parait bien peu réaliste aujourd’hui, j’ai pu croiser quelques diplômés de ces écoles d’ingé, bien connues pour leur prix à l’entrée, pour lesquels il fallait passer un temps considérable à les former, en tout cas dans mon domaine informatique, là ou un universitaire était bien plus autonome.

  • Il parait que je suis fanatique, moi, E-moi.

    Il est temps de faire une petite photo de notre Etat.
    Il est faux de dire que l’Etat ne gagne pas d’argent.

    En effet, en ce moment il développe des trésors d’ingéniosité afin de remplir ses caisses.
    La liste (non exhaustive) peut être révélatrice:

    – Taxes, impôts, amendes, vente de patrimoine immobilier, mise à mort d’entreprises…..

    Nous voyons bien que l’Etat peut gagner de l’argent sans rien produire du tout. Même pas de service.

    Exemple, Hadopi, on se demande toujours à quoi ça sert. Budget du truc ? Des tonnes de milliards.

    Des banques investissements, des budgets trucs, des rapports machins. L’Etat crée du service pour lui même. Il s’auto-analyse…..se rapporte, se mesure, s’engueule, se censure, se récompense….c’est de la schizophrénie.

    En un mot, l’Etat Français est en auto-psychanalyse depuis plus de 40 ans. C’est un problème Freudien, et nous savons comment cela se termine.

    • Quel est le rapport avec le sujet ?

      • Oui en effet, aucun rapport.

        Quoi que. Si l’on y pense bien fort, mais bien comme il faut alors. On se demande comment fait l’Etat pour proposer de la « gratuité ». De là, on peut essayer de comprendre comment l’Etat gagne de l’argent pour nous proposer celle ci.

        En prenant des crédits, des impôts. En nous inventant de nouvelles taxes, lois, règles du jeu. En ajoutant de ci de là qq portiques sur les autoroutes. 2 ou 3 radars sur de belles lignes droites limitées à 70 km/h.

        J’y voyais un tout. Mais, bien sur, je peux faire hors sujet. Ou voir trop loin. J’ai tendance à faire ça régulièrement. ça a commencé dés mon jeune age. C’est pathologique.

        Libre à vous de m’insulter si le cœur vous en dit et que cela vous soulage.

  • L’argent public n’existe pas. Il n’y a pas d’argent public, il n’y a que l’argent des contribuables.—Margaret THATCHER

  • Pour l’enseignement supérieur il suffirait de relever le niveau à l’entrée et on aurait moins d’étudiants qui viennent pour glander. Je suis aussi d’accord de faire payer plus cher aux étudiants étrangers. On peut aussi limiter le nombre de places en fonction des besoins du pays, pas besoin de former un tiers des étudiants de psycho de l’europe.

  • C’est clair que le modèle américain est parfait : http://www.latribune.fr/actualites/economie/20140914trib86d157b6b/ces-retraites-americains-qui-n-ont-toujours-pas-fini-de-rembourser-leurs-prets-etudiants.html

    18 milliards de dollars à rembourser par des retraités à qui on laisse moins que le montant du seuil de pauvreté pour vivre.

    • en fait ça signifie que ça laisse de la place à un type qui propose avec le prêt étudiant une cotisation assurance échec.
      9a en remonte le coût et sur le fond bien sur ne change rien en cas de plantage à grande échelle.

      ceci dit les études sont spéculatives…nul ne peut savoir si l’investissement sera profitable..

      Le fait que ces retraité s ne sont pas capables de rembourser leur prêt prouve l’erreur d’évaluation des préteurs..

      de toutes façons ce n’est pas la question l’éducation est spéculatif, et nul ne peut vous promettre que l’argent que vous placez rendra de l’argent, donc nul ne peut vous promettre une retraite façon France.

      Le modèle US est juste plus dur en cas d’échec , mais ce qui constitue la seule garantie que à l’avenir des gens prendront des mesure et que le système doit changer.
      Ici on fait confiance à qui pour décider de la pertinence des investissement dans l’éducation des mômes? et avec quels sous?

      • On peut considérer que plus les gens sont éduqués, plus la stabilité de la société est bonne et plus il est facile de faire des affaires

        Le taux d’emploi étant corrélé à l’obtention d’un diplôme, et donc à des revenus, et donc à des achats.

        Est-il raisonnable de se couper de 10 à 20% du potentiel de marché de la population ?

        http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-013-2.pdf

    • Etrangement, les retraités français voient leurs retraites amputées parce que l’état ne parvient pas à rembourser la dette qu’il a contractée depuis 40 ans, justement pour leur payer leurs études, mais là on n’en parle pas.

    • Vous êtes au courant qu’en dehors de la France et des USA, il y a beaucoup de pays dans le monde ?
      Et parler des retraites américaines sur un sujet parlant d’éducation, c’est très drole, surtout venant d’un français dont le système de retraite… Est en faillite totale. Je ne sais pas si vous avez vu l’info, mais les complémentaires retraites des fonctionnaires viennent d’amputer les pensions de 30%, d’un coup, boum !

    • @ Oui

      bah en fait il est pas mal ce modèle, c’est celui qui s’est planté qui paie !

      Le modèle français plante tout le monde.

  • Etes vous si surs que ce soit la gratuité qui nous ruine?
    Il est de bon ton depuis le précédent quinquennat de faire des économies en particulier sur l’enseignement supérieur et la recherche …. et ça continue ce qui prouve que ce ne sont pas les politiques qui gouvernent quelque chose mais des puissances extérieures ….
    Faisons donc des économies …. et quand les autres progresseront et feront des découvertes, ils prendront des brevets et quand faute d’avoir favorisé la formation il faudra passer à la caisse pour acheter ces brevets vous vous rendrez compte de la « kolossale économie »
    Deuxième point je demande que l’on m’explique en quoi notre système serait dispendieux … exemple familial et de connaissances comment se fait il que nos élites ne trouvent d’emploi qu’à l’étranger: Japon, Usa, Allemagne, Grande Bretagne ….
    Notre université et nos écoles sont performantes mais à cause d’un système politique et économique délirant pour ne pas dire débile nous avons une excellente formation mais sommes incapables d’employer les élites formées dans notre propre pays …. et cela bien entendu ne coûte rien ???????
    Plutôt que de vilipender et de traiter nos jeunes de feignants ou incapables posez vous les bonnes questions ….

    • Les brevets…
      Vous pouvez mettre autant d’argent public que vous voudrez dans des labos, ça n’est pas comme ça qu’on obtient de juteux brevets. Pour que se déposent de bons brevets, c’est pourtant simple : il faut que ceux qui les déposent et ceux qui les exploitent puissent conserver la quasi totalité des gains qu’ils feront avec, au lieu de voir le fisc les leur confisquer. Et vous découvrirez aussi par la même occasion que l’enseignement ne forme pas à l’innovation, mais au conformisme et aux intrigues de pouvoir.

      L’emploi des élites…
      Là aussi c’est simple : payez les gens à ce qu’ils valent, et non en fonction de qui ils connaissent et de combien d’années après le bac ils ont traîné sur les bancs de l’université (ou traîné les bancs vers les barricades, pour nos ministres). Croyez-vous que dans les pays où on embauche nos jeunes brillants, ce soit l’état qui les finance ?

    • il n’est a as dit ça, on parle plutôt de l’inefficiente du système lié à la gratuité qui va d’ailleurs dans le sens opposé à la méritocratie.

      • La méritocratie n’existe plus dans ce pays depuis belle lurette, on est a fond dans le principe de Peter et ça finira par nous péter à la gueule, tiens d’ailleurs ils ont réussi à nous mettre le plus incompétent de tous les socialiste à la tête de ce pays, ce n’est que le début.

    • C’est marrant on peut dire la même chose de cuba ou des ex pays de l’est qui formaient des ingénieurs à la pelle…

    • Les formations ne doivent pas être si bonnes … :mrgreen:

    • @ Marc

      Tu mets sur le même niveau ceux qui partent (à l’étranger) et ceux qui restent.

      Ceux qui partent le font rarement parce qu’ils n’ont pas d’emploi mais plutôt parce que leur emploi n’est pas bien payé en France.

      Les raisons en sont multiples mais paradoxalement sont une déclinaison du fait que les personnes sans qualification sont subventionnées par les hautes qualifications. Cela se retrouve au travers des prélèvements sociaux, fiscaux à tous les étages (même à la cantine des gosses) mais aussi sur l’échelle des salaires au sein de l’entreprise : les bas salaires vampirisent les hauts salaires.

  • « Cela se matérialise par le nombre d’abandons, en première année, d’étudiants qui rendent feuille blanche et font simple acte de présence, gonflant les effectifs. »
    J’ai envie de dire que ceux la ont payés pour presque rien. Tous ces étudiants ont payé une première année qu’ils n’ont pas effectuée jusqu’au bout, ils ont finalement payés ce qu’ils ont fait, donc rien !

    • Je ne suis pas sûr que vous ayez bien saisi comment les locaux et les personnels sont payés, ni par qui.

      • Les locaux et les personnels sont de toute façon payés, qu’il y ai 200 étudiants dans l’amphi ou 400. Le plus dommageable est surtout qu’un étudiant motivé ne puisse avoir de place à cause d’un branleur.

        • Il y aurait deux fois moins d’étudiants en france (2,39M) cela coûterait deux fois moins cher. C’est pas difficile.

          • Et la courbe du chomage, vous la traitez comment si vous coupez les effectifs etudiants?

            • Ah ben en voilà une excellente solution : tous les chômeurs aux études et ainsi tout ira bien :mrgreen:

              Comment se fait-il que personne n’y ai pensé avant ❓ Des blaireaux ❓

          • Pas du tout gillib, c’est trop tard pour réduire les dépenses, il y a aura autant de prof à payer et les locaux ne seront pas diminué pour autant. Quant à considéré 2 fois moins d’étudiants il faut savoir quoi faire de ceux qui n’étudient pas ? les assister par l’état ? non merci je préfère qu’ils s’instruisent, ils auront au moins une chance de quitter ce navire au lieu de le couler.

            • Il n’est jamais trop tard pour réduire les dépenses. Sinon pour ce qui est du chômage, à part pour se pignoler devant un joli taux, je ne vois pas la différence de statut entre un branleur faisant des études qui ne servent à rien ou un branleur restant chez lui… sauf que dans le 2ème cas il ne coûte rien.

              • Vous réagissez en stéréotype comme quasiment à chaque fois que vous me répondez.

                Un étudiants branleur n’est pas une feignasse comme on en voit à longueur de file d’attente à la CAF mais quelqu’un qui veut faire quelque chose de sa vie sans pour autant savoir quoi !

                Le système français a cette particularité de couper du monde les étudiants (en partant du collège) et le monde du travail, cela induit un nombre considérable de fausse route. Réglons donc le problème de l’orientation par des mise en situation réelle au sein de l’entreprise à plusieurs étapes de la formation initiale.

                • « Vous réagissez en stéréotype comme quasiment à chaque fois que vous me répondez. »

                  Ce n’est pas spécifique aux réponses que je fais à vous, mais en général à toutes mes réponses à tous.

                  Pour cette question du manque de but dans la vie, on ne peut pas se permettre de mettre une assistante sociale derrière chaque personne.

                  Oui, il n’y a pas de liaison entre le monde de l’éducation et le monde du travail mais ça a été clairement voulu : il y a une époque où les syndicats enseignants s’offusquaient que le patronat puisse faire part de ses besoins de formation au monde de l’éducation. En gros ça voulait dire dans le paler syndical que l’éducation n’est pas à la botte du patronat. Je pense qu’il doit encore être possible de trouver de tels discours dans les archives.

                  Même de nos jours il est très rare de voir des élèves visiter des entreprises, je ne parle pas de la fabrique de sandwich du coin ou du stagiaire de 3ème mais d’une entreprise verticalisée. Mais sérieusement, avec les moyehns d’information actuels si facilement accessibles, celui qui ne sait pas ce qu’il veut faire à 20 ans ne le pourra plus à 30 (ça me rappelle ceux qui se découvrent une vocation tardive de chirurgien à 30 ans)…

                  • Exactement, tout ceci est voulu depuis des décennies.

                    « Mais sérieusement, avec les moyehns d’information actuels si facilement accessibles, celui qui ne sait pas ce qu’il veut faire à 20 ans ne le pourra plus à 30 »
                    Je ne serais pas aussi catégorique que vous, rien que pour une histoire de maturité. Ensuite vous placez peut-être les moyens d’information sur un pied d’estale, connaitre le quotidien d’un métier sur tous ses aspects ne s’apprend pas par internet, au mieux vous avez des éloges, au pire que des mésaventures mais la vraie vie n’existe pas dans nos moyens actuels.

                    • ok…on a chacun énoncé sa façon de voir,
                      grosso modo les libéraux les plus purs veulent que l’état ne se mêle pas du tout d’éducation et les autres….ça couvre toute la gamme, ça va d’assurer à tous les enfants un savoir minimum du genre lire écrire et compter, jusque’ payer pour que tout le monde puisse avoir le loisir d’étudier ce qu’il lui chante au frais du contribuable ( qui ne recouvre pas vraiment le citoyen) sans se soucier que ça ait le moindre intérêt pour les autres…

                      On peut aborder la question de façon brutale on rase tout et on reconstruit ou de façon pragmatique..qu’est ce qui pose les pus gros problèmes maintenant et comment y remédier?

                      On peut déjà regarder ce qui se fait ailleurs à quel coût? et aviser

                      On peut déjà essayer de poser les bases de la discussion, il me semble que toute intervention de l’état doit se faire au nom de l’intérêt commun, donc, quel est l’intérêt commun de l’éducation?
                      Il faut ajouter à cela un débat sur les moyens, pourquoi faut il embaucher des gens ayant un statut particulier pour assurer ces missions?
                      Il y a ensuite ce qui va déterminer la légitimité des choix que l’on prendra alors en fonction des choix qui en découlent..

                      On peut penser que si 50,5% des électeurs décident qu’il faille apprendre à jouer de la flûte aux enfant ça justifie de l’apprendre à tous les gosses…et de faire payer tout le monde..

                      dans tous les autres systèmes que le libéral , il y aura des décisions vécues comme des injustices aussi, il faut que les principes de bases soient les moins incontestables possibles, à vrai dire je ne vois que l’obligation faite aux parents de faire en sorte que leurs enfants comprennent les lois qui me paraisse difficile à discuter dans un état de droit…

                    • wimo, je te parle d’avoir plus (+) d’informations, pas de l’information exacte qui n’existe pas puisque toute information est subjective.

                      En 2012 il est certainement plus facile de se déterminer qu’en 1990.

                    • « En 2012 il est certainement plus facile de se déterminer qu’en 1990. »
                      Je crois justement tout le contraire pour 2 raisons principales, les nouvelles technologies créent un repli sur soi non négligeable qui ne permet pas de voir ce qui nous entoure directement et ensuite le trop d’informations plus ou moins exactes (on côtoie le meilleur comme le pire) tue la vrai information qui pourrait nous intéresser (l’exemple primaire est la santé ou un symptôme recherché sur internet vous amène parfois à des dizaines de maladies différentes et presque à coup sur un cancer)

                    • wimo, ce qui te manques si tu n’arrives pas à trier l’information c’est l’esprit critique.
                      Fais aussi une différence entre l’information et le savoir.
                      Quant à l’information « vraie », tu es tombé dans le panneau. Une information n’est pas une vérité.

                    • Gameover, ne t’occupe pas de moi, ne transpose pas mes écrits à ce que je vis, c’est réducteur, j’ai la faculté de me mettre à la place d’autrui et ne pas voir que mon nombril. Mes semblables français ne s’y retrouvent pas dans l’information et l’exemple de la santé est très parlant.
                      Je pense réellement, par mes observations, que l’adolescent de 1990 savait bien plus tôt ce qu’il voulait faire que l’adolescent d’aujourd’hui car l’information qui lui parvient n’est pas pertinente et le coupe de la vraie vie.

                  • Parce que le savoir a été décrété par les élites intellectuelles (de gauche) « nécessairement improductif ». J’ai eu une discussion de ce type un jour avec un idéologue. Je lui disais que je désirais apprendre pour faire. Lui m’avait objecté que la connaissance lui était seulement utile à la connaissance. Les deux ne sont pas incompatibles. On ne peut opposer savoir abstrait et savoir concret. Tout savoir abstrait s’applique au concret un jour ou l’autre. Tout savoir concret a été décrété abstrait dans le passé. Même l’eau qui coule, le vent qui souffle et l’eau qui tombe, étaient autrefois d’un ordre magique supérieur qui n’avait rien à voir avec le concret.

                    Les scientifiques abstraits et concerts nous entubent avec la dichotomie purement théorique de la science entre pragmatisme et fondamentalisme. Elle permet juste aux théoriciens de se croire plus importants que les appliquants. Les résultats somptueux de la recherche sont autant le fait du bricolage que de la théorie.

                    • Les entreprises sont aussi importantes que les écoles. Les unes ne vont pas sans les autres. Qu’apprendrait-on, comment le ferait-on, dans les écoles s’il n’y avait pas d’entreprises ? Il n’y aurait pas de cahiers, de crayons, de tableaux noirs, de bancs, de tables, de chaises, de craies, d’ordinateurs, de livres, de dictionnaires, de bâtiments d’écoles, de cours d’école et de vêtements… pour s’y mouvoir chacun avec un rôle social. Élèves et maîtres ont besoin de supports physiques pour s’entendre.

                      Enlevons-donc de l’école publique tout ce qui est fabriqué par les entreprises… si la culture d’entreprise y est si néfaste !

                      L’Éducation Nationale française est décidément dirigée par des cons.

    • Vous oubliez les boursiers…

  • « Si le don est important, il ne saurait remplacer l’échange volontaire » : surtout, le don suit nécessairement l’échange volontaire. Il ne peut le précéder car on ne peut donner que ce qui a été acquis légitimement. Faute de quoi, le prétendu don est un vol et celui qui le reçoit un receleur.

  • Retour sur quelques affirmation :
    (a) « L’échange marchand est un échange volontaire ». La preuve étant donnée par la théorie de l’action de Mises, si l’Homme agit c’est qu’il a la volonté, le désir d’agir. On peut utiliser cet argument pour dire que payer ses impôts est volontaire puisqu’il y a action. On voit là que l’argument d’action pour déterminer un échange volontaire est fragile.

    (b) « L’échange est un jeu à somme positive. » Ceux qui échangent s’attendent à être plus satisfaits après l’échange qu’avant. On peut concevoir quelques exemples très simples mettant en doute ce postulat. Prenez le cas d’un individu qui est très attaché à un objet de famille, un souvenir d’une grande valeur sentimentale dont il est obligé de se séparer pour pouvoir nourrir ses enfants ou payer le chauffage, je ne suis pas certain qu’on puisse dire qu’il sera plus satisfait après l’échange qu’avant. D’autre part, là encore la justification apportée (s’il ne s’attend pas à être plus satisfait il n’échangerait pas) est douteuse puisqu’encore une fois on peut l’appliquer au paiement de l’impôt.

    (c) «L’impôt c’est du vol ». En fait, selon l’argument Rothbardien (c’est d’ailleurs rigolo) sur le vol et ce qu’il nomme parasitisme, c’est le fait de ne pas payer ses impôts qui serait du vol, puisque l’individu profiterait du travail et de l’énergie des autres sans payer. Bien entendu certains arguent du fait que vous n’avez pas le choix d’utiliser ou non tel service fourni par l’Etat. On peut également faire la même remarque dans le cadre marchand, lorsque vous achetez un bien, bien souvent vous financez des services qui n’apparaissent pas directement (publicité par exemple) et vous n’avez pas le choix ou non de ne pas les financer. Enfin l’argument de la coercition est lui aussi applicable dans l’échange marchand puisque si vous ne payez pas le producteur ou vous ne fournissez pas la marchandise à l’acheteur, vous risquez une amende ou de la prison (exactement la même chose que pour l’impôt).

    (d) « La gratuité entraîne une surconsommation ». La justification repose sur la proposition suivante, « lorsque le prix baisse la demande augmente ». Déjà cette proposition est contestable, mais je ne m’y attarde pas. Le problème est surtout le glissement fait entre augmentation de la demande et « surconsommation », les deux ne sont pas équivalents. Ensuite, si la demande augmente, ce n’est pas nécessairement la demande d’un individu, la demande globale peut augmenter du fait que certains individus qui n’avaient pas accès à ces services ou biens vont y avoir accès du fait de la gratuité (c’est d’ailleurs en général pour cela qu’on met en place cette gratuité), là encore difficile de parler de surconsommation. Exemple : le pain est gratuit, un individu va-t-il nécessairement manger davantage de pain ? Rien n’est moins sûr du fait de limitations physiologiques. Par contre certains individus qui n’avaient pas les moyens d’acheter du pain pourront. La demande augmentera sans pour autant parler de surconsommation. J’ajoute qu’il y a incohérence de votre part à dire que cela entraîne une surconsommation alors que quelques lignes plus bas vous dites que la gratuité dégrade l’image du service ou du bien, ce qui laisse entendre que la demande ne va pas augmenter.

    Enfin, je reviens sur la gratuité de l’enseignement supérieur, cela abaisserait le niveau, pourtant les classes préparatoires sont d’un excellent niveau et bénéficient de la gratuité (les prépas publiques en tout cas), c’est aussi le cas pour certaines grandes écoles prestigieuses.

    • a : l’action de payer ses impôts est contrainte, essayez de ne pas les payer pour voir si vous avez le choix de l’action … Vous avez mal compris Mises.

      b : faux : si â un moment de sa vie il est obligé de vendre ce qu’il aime, c’est qu’à ce moment là, ce qu’il échange  plus de valeur …

      c : parfaitement absurde : si on décide d’un echange et que l’une des parties ne respecte pas les termes de l’echang, c’est la partie lésée le voleur ???
      Vous ne comprenez pas le sens de la coercition.

      d : si vous contestez le fait que la demande d’un bien augmente quand son prix baisse, je crois qu’on ne peut pas faire grand chose pour vous, vous avez un réel probleme avec la réalité.

      Allez, je vous aide : la réalité, c’est ce qui ne disparaît pas quand on cesse d’y croire. ( Philippe k Dick)

      • a. Tout comme payer le producteur lors d’un échange marchand. Essayez de ne pas payer votre facture internet….

        b. Je vois mal comment on peut affirmer sérieusement qu’un individu qui se sépare d’un objet d’une grande valeur sentimentale pour tout simplement survivre ou faire survivre ses enfants peut être considéré comme plus satisfait après l’échange. C’est une drôle conception de la satisfaction…. D’autre part, je vous retourne votre argument, si a un moment un individu accepte de payer ses impôts c’est bien parce qu’il estime qu’il sera plus satisfait après avoir payer ses impôts, sinon il ne le ferait pas….

        c. je suis navré mais lorsque vous allez acheter votre pain, vous êtes bien contraint de payer le prix demandé par le vendeur, sinon vous aurez une amende ou irez en prison (exactement pareil que lorsque vous ne payez pas vos impôts). Vous ne pouvez pas considérer que dans une situation c’est de la coercition et dans une autre ce n’en est pas une, il faut être un peu cohérent.

        d. Visiblement vous ne connaissez pas les biens de Veblen.

        • « Essayez de ne pas payer votre facture internet…. »
          Oui mais je peux refuser le marché. Je renonce à internet, je ne paye pas.
          Refuser le marché avec l’état, jamais vu 😉

          • vous mettez le doigt sur un point important. Dans le cadre du marché vous pouvez refuser. Dans le cadre de l’Etat c’est impossible, puisque vous naissez dans une société qui est déjà organisée lorsque vous naissez. Autrement dit, la société (et donc son organisation) préexiste à vous.

            Si vous voulez une robinsonnade à la Rothbard, imaginez que vous échouez sur une île qui est déjà organisée selon des principes et des pratiques, c’est à vous de vous adapter.

            • Et pourquoi ne pourrais-je pas m’organiser à part de la société à partir du moment où ce que je fais ne porte préjudice à personne ? Qui serait victime ?

              Imaginez que sur votre île il y ait une règle qui dise que je doive donner 10E par jour à vous chef de la tribu. Si je ne donne rien, qu’allez vous faire ?

              • Vous vous dites libéral mais préférez respecter votre propre loi ! Si chaque individu ne respecte que sa loi dans quelle société vivrons nous ? Dans une société libéral l’état est fort, dans la votre il est inexistant.

                • Faudra que tu révises un peu le libéralisme.

                  Dans un monde libéral les lois sont faites pour protéger les gens et la propriété, pas pour les em…bêter !

                  Dans un monde libéral l’état s’occupe au maxi du régalien, c’est à dire tout ce qui a à faire avec la sécurité et donc la justice. C’est pour cela que l’on dit que l’état doit être fort.

                  Une règle qui dise que je doive donner 10E par jour n’existe pas dans un monde libéral. Au pire il peut y avoir une flat tax sur les produits ou les revenus mais celui qui ne demande rien à personne ne doit rien à personne.

                  • « Dans un monde libéral les lois sont faites pour protéger les gens et la propriété, pas pour les em…bêter ! »
                    Le problème dans votre discours c’est que vous décidez seul de ce qui vous embête, et ce qui vous embête n’embêtera pas votre voisin ou inversement. Comprenez donc que si nous faisions les lois selon ce qui nous embête il n’y aurait pas de loi et ce serait invivable.

                    « Dans un monde libéral l’état s’occupe au maxi du régalien … Une règle qui dise que je doive donner 10E par jour n’existe pas dans un monde libéral »
                    Comment s’occuper du régalien si le citoyen a décidé que ça l’embêtait de donner de l’argent à l’état. Vous voulez donc que votre sécurité et votre justice vous profite sans donner un rond ? j’appelle ça du pur socialisme et c’est ce que l’on vit aujourd’hui.

                    • Vous voulez donc que votre sécurité et votre justice vous profite sans donner un rond ? j’appelle ça du pur socialisme et c’est ce que l’on vit aujourd’hui.

                      Je me permet de douter de votre propos : le pays est à 57% de la part obligatoire au PIB. Et à plus de 60, largement si on veut ne pas trop augmenter la dette. Ne va-t-on pas vers de plus en plus de socialisme ❓

                    • « Le problème dans votre discours c’est que vous décidez seul de ce qui vous embête… »

                      Tu es vraiment de mauvaise foi : j’ai parlé des gens, pas de moi.

                      Quand je parle d’em…bêter je parle d’entraves à la liberté.

                      C’est très clair et complètement objectif : quand ce que je fais n’entrave pas la liberté des autres, j’ai le droit de le faire.

                      Pose toi toujours la question de la légitimité de celui qui contraint les gens et pas uniquement sur ce qu’on appelle le domaine public : déjà le domaine public n’existe pas mais ça légitime l’action de celui qui te demande un permis de conduire, un permis de vendre des sandwiches ou t’interdit de porter un voile sur le visage.

                      Si pour toi domaine public signifie « ce qui est financé et entretenu par les autres », pose toi alors la question de la légitimité de la présence de celui qui ne finance pas, de l’étranger qui n’est que de passage.

                      Tu en déduiras logiquement que le domaine public n’existe pas.

                      Sur le régalien tu n’as décidément pas lu la fin de mon message pour ce qui concerne le financement.
                      Tu n’as décidément rien compris au socialisme qui te fait croire qu’il te protège alors qu’il n’en est rien et que ça coûte deux bras et comme il n’y arrive pas il te demande toujours plus pour ton bien, qu’il dit.

                    • gameover, de mauvaise foi non, mais je cherche le fond de votre pensée qui sur quelques mots peut prêter à de nombreuses interprétations.

                      Le couplet sur la flat tax sur les produits ou revenus ne me convint pas par exemple dans une société ou la pauvreté est aussi représentée que dans la notre. Je lis dans votre phrase une justice ou une police, etc .. à plusieurs vitesses selon qui pourra payer, ce qui remet en cause la DDDH sur l’égalité.

                      MichelC, arrêtez votre couplet sur la socialie, on est d’accord là dessus mais sécurité et justice ne sont pas gratuit, qui paie ?

                    • Wimo, la justice et la sécurité ne sont pas gratuites. je n’ai jamais dit le contraire.

                      Mais de la A ARRIVER A 57 % DU PIB COMME VOUS LE LAISSEZ ENTENDRE, il y a un univers.

                    • wimo, pour ton info la justice a exactement le même budget actuellement que la culture soit un peu plus de 7Mds d’euros, donc pas grand chose en fait puisque ça inclut les prisons, construction et fonctionnement.

                      De plus :

                      – la justice ne fait pas payer ses frais de fonctionnement à la partie qui succombe. Les justiciables réflèchiraient un peu plus s’ils payaient le vrai prix et ne s’engageraient pas dans des procès douteux dont l’objet est de quelques centaines d’euros : celà se résoudrait par de l’arbitrage.

                      – les aides juridictionnelles sont contre-productives car elles permettent à tout un chacun d’entrer en procès sans en supporter les conséquences et elles ne font qu’augmenter la quantité de procès. Si les avocats pouvaient être payés uniquement au résultat (c’est interdit actuellement) alors les riches et les pauvres seraient presque sur le même pied d’égalité devant la justice puisque les avocats ne s’engageraient que dans des causes défendables. Ca pousserait à plus de négociation et d’arbitrages ; c’est de la justice privée.

                      Sinon, sur la sécurité, le ministère de l’intérieur c’est 280,000 personnes dont moins d’un quart sont affectés à des tâches de pure sécurité des biens et des personnes.

                      Voilà, hormis Défense Nationale c’est moins de 15 Mds d’euros qu’il faut pour faire fonctionner le domaine régalien de l’état (Justice + Police) soit 230 euros par habitant : 230 euros c’est ce que tu verses en TVA quand tu achètes un équipement de 1,500E.

                      Actuellement l’état dépense 1,200Mds d’euros soit presque 100 fois ce montant… y a de la marge tu vois !

                      Sur la pauvreté : l’état a tout intérêt à maintenir les gens dans la pauvreté pour justifier son action de redistribution qui en fait coûte mais ne produit rien. On en est à 57% et il n’y a pas de raison que ça s’arrête : un parasite se développe aux dépens de son hôte. Dans un monde libéral, tout le monde aurait un emploi (ou même plusieurs) car pour chaque chose ou service il y a un prix, une offre et une demande. Tout le monde aurait aussi un logement car il vaut mieux un logement qui n’est pas aux normes handicapés que de dormir dehors.

                    • MichelC, voyons : « A ARRIVER A 57 % DU PIB COMME VOUS LE LAISSEZ ENTENDRE » vous troller là !!
                      Je n’ai jamais dit qu’il était normal de dépenser 57% du PIB mais qu’il fallait bien financer l’état régalien. Votre problème, comme de nombreuses personnes ici c’est que vous prenez chaque contradicteur comme un socialo communo marxiste, ne réduisez pas le débat à un simple combat d’idéologie (droite et gauche depuis 40 ans font ça et on voit où ça nous mène), c’est idiot et déprimant. Malheureusement pour vous, la vie n’est pas les extrêmes, ce n’est jamais blanc ou noir. Restez un peu sérieux avec moi, je n’ai jamais voté socialiste de ma vie et je ne le ferai jamais, je hais cette idéologie.

                    • gameover, je vous suis totalement sur votre explication. Merci.

                    • Alors Wimo, arrêtez votre couplet sur le coût de la justice et de la sécurité.
                      On est tous d’accord ou presque, c’est une tâche régalienne, et cela serait mieux assuré par un état plus libéral qui rognerait moins dans ces coûts et y allouerait plus de ressources. On va bientôt envoyer les gendarmes stopper les manifestants sauvages avec des fleurs. Le reste, j’vous dit pas…
                      Mais des impôts et taxes à plus faible niveau, on paye plus facilement son du. Ne trouvez-vous pas?

                    • Biensur MichelC, ce que je trouve dommage c’est de me répondre alors que je parle d’état régalien tout comme vous !
                      Nous n’en sommes surement pas au même niveau de connaissance du libéralisme, ici j’apprends plein de choses et je découvre progressivement que ma philosophie de vie ressemble beaucoup au libéralisme mais malheureusement bien que j’excellai dans les matières scientifiques, le littéraire était bien plus compliqué alors oui je m’exprime peut-être mal mais inutile de sauter sur les gens comme s’ils étaient une proie.

                    • Biensur MichelC, ce que je trouve dommage c’est de me répondre alors que je parle d’état régalien tout comme vous !

                      Mais vous me répondez, pourquoi ne vous répondrais-je pas ❓
                      Vous n’avez pas été limpide jusqu’à ces derniers POSTS.
                      On vous sent méfiant, on se permet de vous bousculer un peu dans vos retranchements.
                      Est-ce un scandale ❓

                    • Si je peux me permettre la discussion sur les performances d’un état pour optimiser les coûts des fonctions régaliennes selon qu’il soit plus ou moins libéral est sans objet, ce qui rend , selon moi, la philosophie libérale supérieure c’est sa supériorité morale, dans un société libérale les gens payent en fonction des désirs et besoins que les individus expriment dans un monde beaucoup moins libéral c’est l’état qui décide d’un budget à allouer sans tenir compte de la satisfaction des individus et en plus en se privant du seul moyen d’évaluer cette satisfaction …

                      grosso modo pour comparer
                      C’est idiot mais demain l’état peu décider que nous auront tous 50g de viande à manger et il vous expliquera que c’est mieux car ça vous coûte moins cher… ( mettons de coté le fait que cela ruinera le secteur de l’élevage à moyen terme et conduira à des pénurie de viande d’abord , une nationalisation du secteur de la viande, puis une explosion des coûts de ce secteur qui n’est plus soumis à la crainte de ne pas vendre sa camelote!!).

                      La supériorité du libéralisme est d’abord morale , sauf à prouver et à définir une justice sociale qui expliquerait pourquoi un tel DOIT payer pour tel autre.
                      D’une charité nationale payée par l’impôt pour les plus nécessiteux qui peut être acceptée surtout si elle est soumise au vote et que les dits nécessiteux sont peu nombreux, nous allons vers une redistribution quasiment institutionnelle des revenus sur des bases arbitraires donc forcement injustes et les gens votent pour que les plus riches qu’eux leur donnent de l’argent!!! La finalité est l’immoralité plus la ruine par la démotivation à s’enrichir : et on arrive même à la démotivation à travailler parfois!

                    • « Mais vous me répondez, pourquoi ne vous répondrais-je pas ❓ »
                      La réponse n’est pas vraiment le problème, c’est l’agressivité qui pose question.

                      « Vous n’avez pas été limpide jusqu’à ces derniers POSTS. »
                      J’en conviens mais contrairement à certains, je ne suis pas figé ni fermé.

                      « On vous sent méfiant, on se permet de vous bousculer un peu dans vos retranchements.
                      Est-ce un scandale ❓  »
                      Méfiant non et c’est là que vous vous trompez de cible. Je suis curieux et j’ai beaucoup d’interrogations entre la façon dont je vois les choses, la société actuelle et certaines idéologies.

                    • Si vous voyez quoi que ce soit, soit.
                      Mais je n’y vois pas ce que vous y voyez.
                      Vous pouvez y voir ce que vous voulez.
                      Mais dans vos propos, (à vous), je ne vois pas ce que vous voyez …

                      rires ❗

              • Selon l’argumentaire rothbardien, parce que vous n’avez pas de droits de propriété légitime lorsque vous échouez sur l’île. Vous pourrez vous organiser en-dehors de la société dans laquelle vous êtes si celle-ci vous y autorise. Vous pouvez trouver cela injuste, mais c’est un fait quasi-naturel.

                • Tu pars d’un argumentaire rothbardien puis tu viens limiter la liberté de s’organiser.

                  Mets toi sur la Lune et imagine que la gravité est terrestre !

                  • mais la pensée rothbardienne est très contradictoire. C’est d’ailleurs un des éléments qui le montre.

                    • Non là c’est ton imagination et quand bien même, tu ne peux pas reporter sur d’autres tes propres contradictions. Tu es à la fois dans l’homme de paille, l’argumentation circulaire, l’argument d’autorité et le renvoi à la nature…

        • a/ le paiement de l’impôt n’est pas lié à un contrat. Je n’ai toujours pas vu le contrat social, je ne l’ai pas signé et on ne peut pas présumer mon accord même tacite.

          b/ Donner à manger à ses enfants avait plus de valeur que celle de son souvenir de famille sinon il n’aurait pas procédé à l’échange.

          c/ non, si vous ne payez pas, vous n’aurez pas votre pain : c’est le contrat et c’est pour cela que le prix du pain est affiché. Si vous partez en courant c’est du vol.

          d/ Veblen. Visiblement vous pensez que le prix est objectif alors qu’il est subjectif et que c’est bien pour cela qu’il y a échange. Le prix peut être un élément subjectif de la qualité. La notion de qualité est subjective.

          • (a) l’argument tarte à la crème du contrat. Quand je vais chez le boulanger, je ne signe pas de contrats. Ridicule votre argument.
            (b) Vous faites une confusion. Ici il ne s’agit pas de mesurer si le fait de nourrir ses enfants a plus de valeur qu’un souvenir, mais de juger s’il est plus satisfait après avoir vendu son souvenir qui avait une grande valeur sentimental. Il est assez absurde de prétendre qu’il sera plus satisfait alors qu’il s’en séparera à contre-cœur ! Donc pour vous quand on fait les choses à contre-cœur, c’est pour être plus satisfait ? Ridicule ! C’est là qu’on voit le danger de l’idéologie, refuser de voir la réalité pour éviter de remettre en question ses principes théoriques.
            (c) Bien entendu que vous pouvez partir sans payer, mais soit le commerçant exercera une coercition sur vous soit il appelera la police qui le fera. Dans les deux cas l’échange marchand pour exister nécessite une coercition. Ainsi, la coercition n’est pas un critère satisfaisant pour différencier ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas.
            (d) Je ne vois pas tellement le rapport entre Veblen et l’objectivité ou la subjectivité des prix. Veblen explique simplement que le modèle de formation des prix par offre et demande repose sur une hypothèse de rétroaction négative qui permet la formation d’un équilibre. Si le prix d’un bien augmente (ce qui signifie que l’offre est insuffisante pour satisfaire la demande), pour qu’il y ait équilibre il faut que la demande diminue. Veblen explique qu’il y a des cas où lorsque la prix augmente, la demande ne diminue pas mais au contraire augmente ce qui détruit la possibilité d’équilibre entre offre et demande.

            • a/ Ah, au nom de quoi as-tu donc échangé tes 1€ contre une baguette de pain ? Chacun est satisfait de l’échange. Si ce n’est pas un contrat, qu’est-ce que c’est ? Un contrat naît uniquement par la volonté des parties au contrat.

              b/ Tu te contredis. C’est bien de sa propre volonté qu’il procède à l’échange car il aura plus de satisfaction à voir ses enfants en vie qu’à pouvoir contempler son souvenir sentimental. Les 2 choix font d’ailleurs appel aux émotions et aux sentiments. Si ce n’est pas de sa propre volonté, explique nous ce qui l’a contraint à prendre cette décision. Les gens ne vont pas en général travailler de gaieté de coeur, ils le font car cela leur apporte une satisfaction au travers d’un salaire et de ce qu’ils pourront faire avec… et de ce qui se passera s’ils ne le font pas, si tant est qu’un mort puisse avoir des regrets mais on peut supposer qu’il en ait des regrets 3 secondes avant de mourir de faim car il n’a pas travaillé.

              c/ Une boulangerie est une propriété privée. Tu ne peux pas te servir et en sortir sans payer. Ca s’appelle le respect de la propriété privée. L’échange n’est pas contraint : tu n’es pas obligé d’acheter du pain et si tu n’en achètes pas tu n’es pas obligé de payer (contrairement à l’état ou des collectivités locales qui te font payer un service que tu n’utilises pas ou même parfois tu paies sans avoir quelque chose en échange).

              d/ Les biens de Veblen sont des sophismes.
              – ce qui est rare est cher
              – un sac à main Vuitton à 500E est rare
              – un sac à main Vuitton à 500E est cher.

              Ce que je veux dire à travers cela c’est que la demande n’augmente pas avec le prix car le prix est un élément concourant au choix du consommateur. Le prix fait partie de la nomenclature du produit. On appelle cela un prix d’écrémage. Et quand bien même ce serait matériellement le même sac qui serait vendu à 500E et à 10,000E ce n’est en réalité pas le même sac à main. Il y a aussi un autre phénomène c’est la discontinuité des prix : il y a un maché pour les sacs à mais à 200E, un marché pour ceux à 2,000E mais un marché certainement plus restreint pour ceux à 500E (c’est un exemple).

              Imagine qu’un sac à main soit garanti à vie : c’est pourtant le même sac mais il y aura plus de demande sur le sac garantie à vie, simplement parce que ce n’est pas le même sac puisqu’il est garanti à vie. La garantie fait partie de la nomenclature comme le prix.

              On retrouve exactement le même phénomène en alimentation sur les prix bas qui sont en fait moins demandés que les prix légérement supérieurs quand bien même c’est exactement la même qualité. Cela vient du fait que le consommateur n’a pas d’éléments immédiats pour déterminer la qualité d’un produit et qu’il se réfère donc au prix pour la déterminer : le prix augmente, la demande augmente.

              • (a) Tu as payé tes impôts donc tu es satisfait après les avoir payé ! Exactement le même raisonnement que le tien…. Tu apportes comme preuve du consentement le fait qu’il y ait eu échange. Cela fonctionne aussi pour l’impôt ! Tu vois, ce n’est pas satisfaisant comme critère.

                (b) J’en conclus que tu es plus satisfait après avoir payé tes impôts puisque tu le fais ! Trop marrant d’utiliser les arguments de l’adversaire contre lui….

                (c) Concernant les services rendus par l’Etat c’est justement là que le bât blesse. L’Etat n’a rien à voir avec un commerce où tu as le choix d’y entrer ou pas. Tu nais dans une société qui existait avant toi avec ses propres règles et dont tu profites des services (contrairement à ce que tu affirmes). Tu n’as donc pas le choix comme tu as le choix d’entrer chez un commerçant ou non. C’est une contrainte naturelle si j’utilise la terminologie rothbardienne. C’est l’exemple du Robinson qui arrive sur une île qui est déjà organisé. Il est contraint de s’y adapter. Il n’a pas le choix mais ce n’est pas une atteinte à sa liberté. C’es comme si tu me disais que ne pas pouvoir sauter par-dessus l’Atlantique est une atteinte à ta liberté.

                La question n’est pas de savoir si tu es contraint ou pas d’acheter du pain, ici il est question de payer pour le bien ou le service rendu. Tu es contraint de payer dans le cas de l’échange marchand, comme tu es contraint de payer pour les services rendus et dont tu profites par l’Etat.

                Je suis d’accord avec toi, le prix peut jouer un indicateur sur la qualité du produit, ce qui peut entraîner des rétroactions positives (hausse du prix implique hausse de la demande, et symétriquement baisse du prix implique baisse de la demande). Cela signifie donc comme j’avais commencé à le dire qu’affirmer : « le prix baisse la demande augmente » n’est pas nécessairement vraie. A partir du moment où le prix n’est plus uniquement un indicateur des préférences entre individus, les modèles d’équilibre tombent à l’eau.

                • a/ et b/ La mauvaise fois est flagrante : je ne suis pas obligé d’acheter du pain mais je suis obligé de payer mes impôts. Je ne paie pas mes impôts volontairement, l’état exerce une violence vis-a-vis des citoyens. Ce n’est pas le cas du boulanger qui ne vous oblige pas à acheter ni à payer son pain.

                  c/ Comme dit avant évite de prêter des idées à Rothbard. L’organisation rothbardienne avec un état n’existe pas. Tu fais tenir tout ton raisonnement sur le fait que je profiterais de services rendus par l’état avec mes sous… Non, l’état distribue juste mon pognon.
                  Allons plus loin : que l’état se déclare producteur unique de pommes et donne 10kg de pommes par an à chaque citoyen et appelons cela un service non marchand et disons que c’est un service rendu et dont chacun profite et profitons-en pour déclarer illégal tous les pommiers dans les jardins particuliers.

                  d/ l »e prix baisse, la demande augmente » est vrai sauf si la valeur baisse en même temps que le prix.

                  • (a) tu n’es pas obligé d’acheter du pain mais tu es obligé de payer le prix que te demande le boulanger. Si tu acceptes de payer c’est bien que tu es d’accord. explique-moi comment tu prouves le consentement sans en passer par l’acte de payer ! C’est exactement ce que tu fais; Tu dis, il est consentant parce qu’il paie. Ton argument s’applique également à l’impôt. Si tu n’es pas d’accord revois ton argument (je trouve moi aussi qu’il est léger… mais c’est le tien.)

                    (b) C’est bien de ta propre volonté que tu paies l’impôt sinon explique-moi…. Le boulanger t’oblige à payer son pain, essaie de partir sans payer.

                    (c) Je ne te parle pas d’Etat rothbardien, je te parle des arguments avancés par Rothbard qu’on peut retourner aisément.

                    (d) Donc tu admets que j’avais raison d’écrire (je me cite) : « lorsque le prix baisse la demande augmente ». Déjà cette proposition est contestable (tout ça pour admettre que j’avais raison que de temps perdu)

                    • (b) C’est bien de ta propre volonté que tu paies l’impôt sinon explique-moi…. Le boulanger t’oblige à payer son pain, essaie de partir sans payer.

                      Quelle allégorie ❗ C’est bien parce que l’intérêt à payer existe que l’on paye. Se prendre 10% dans la troche + dres pénalités de retards, + des huissiers, si cela n’est pas de la dissuasion, qu’est-ce ❓ Une amicale invite ❓

                    • donc tu choisis librement de payer ! parce que tu faire embarquer pour vol et condamner à de la prison si tu ne paies pas le boulanger….

                    • Et au passage, le signal prix est biaisé en ce qui concerne le service public. Il en découle, que le prix du service public finit par être toujours trop cher par rapport au privé. Et c’est toujours ce que l’on constate . des dérives permanentes avec l’état, une inefficacité croissante.

                    • Donc pour toi le viol c’est de l’amour.
                      Ben oui Monsieur le Juge, le viol c’est quand on veut pas… moi je voulais.
                      _________________
                      Si c’est tout ce que tu as comme argument… et si ton seul but est de sortir d’un débat en disant j’ai raison, ne viens même pas ici, mais parle toi dans un miroir.

                    • depuis quand le viol est consenti ? depuis quand la personne violée accepte de se faire violer ? Tu as véritablement un problème avec le concept de consentement.

                    • explique-moi gameover, quand tu paies tes impôts, tu penses te faire violer ? Différence entre un viol et payer ses impôts, quand tu paies tes impôts tu fais le chèque, tu as le choix de ne pas le faire, quand tu es violé, on t’empêche d’avoir le choix entre relation ou non. J’espère que cet éclairage t’évitera d’autres comparaisons sordides.

                    • Faire payer l’impôt est bel et bien un rapport de force 🙁
                      Et quand on est à de tel taux comme aujourd’hui, qu’est-ce donc ❓

    • Je me suis fait voler mon téléphone. Selon vous il ya action, donc echange volontaire ?

      Raisonnement remarquable et d’une rigueur tout « Miseenne » 🙂

    • a/ échange volontaire = échange sans contrainte. Ou est la difficultés là? le paiement des impôts est soumis à contrainte c’est même dans le mot lui même (imposer) ou il faut vous faire un dessin?

      b/ Lorsque votre bonhomme vend sont bibelot il estime que l’argent qu’il va en retirer lui sera plus profitable que d’avoir le bibelot chez lui sinon il le garderait et donnerais à ses enfants du ris pour les animaux à 0,5€ le kg…

      c/ c’est bien vous répondez vous même a vos arguments encore quelques efforts et la vérité vous apparaitra.

      d/ allez travailler 8 jours dans un supermarché et vous comprendre beaucoup de chose à l’économie. Il n’y a rien de plus facile pour vider un rayon : baisser le prix…
      les écoles les plus performantes au monde sont aussi les plus chères, pourquoi? parce qu’une école surtout une école supérieure ce n’est pas que des bancs et des chaises, c’est des labos, des ateliers, une logistiques de pointe, des locaux modernes et fonctionnels et un personnel de haut niveau pour gérer tout ça. Avec du « gratuit » on va pas bien loin…

      • a. Donc échange marchand n’est pas échange volontaire puisque vous êtes contraint de payer le prix proposé par le vendeur.

        b. Lorsque vous payez vos impôts vous estimez que ce sera plus profitable pour vous que de ne pas les payer (éviter une amende).

        c. Visiblement vous ne connaissez pas les biens de Veblen.

        d. Ecole les plus performantes du monde les plus chères ? Normal sup ? Polytechnique ?

        • C’est en fait une double contrainte, mais librement décidée.
          J’obtiens un bien je suis contraint de payer, le vendeur est contraint de me donner le biens.
          Vous voyez moi aussi je peux couper les cheveux en quatre.
          D’ailleurs, je suis contraint de respirer , même si c’est gratuit. On revient au sujet de l’article. 😉

          • « une contrainte librement consentie », cela ressemble fortement à la « discipline librement consentie » marxiste. Rien ne vous permet de dire que c’est librement consenti. Un individu peut très bien estimer (subjectivisme) qu’il a le droit d’obtenir le bien sans payer. Il est donc contraint sans son consentement à le payer.

        • « Visiblement vous ne connaissez pas les biens de Veblen »

          Je ne suis pas certain que vous maitrisiez bien l’idee. Prenez un sac Hermes : pour conserver une marge indecente, il est vendu 10000 euros et c’est effectivement une bonne partie de son attrait pour la clientele qui peut se payer des sacs a 10000 euros et ne vont pas aller acheter des sacs en plastique Vuitton a 2000 euros. Mettez le sac Hermes a 8000 euros et effectivement, vous le vendrez peut-etre un peu moins bien parce que vous ciblez les memes consommateurs qui preferent payer 10000. Mettez le a 2000 euros et je peux vous assurer qu’Hermes a interet a accelerer la cadence pour repondre a la demande de tous ces prolos qui vont chez Vuitton aujourd’hui…

          • Pas sûr qu’il ait intérêt à le mettre à 2,000E.

            Imaginons que le prix de revient du sac à 10,000E soit de 1,000E soit coeff 10.

            En les vendant 2,000E il faudrait en vendre 10 fois plus pour sortir la même marge brute en € mais avec un coeff 2.

            1/ sur ce type de produits multiplier le volume par 10 ne diminue pas le prix unitaire bien au contraire et il n’y a aucun intérêt à vendre plus en quantité pour gagner pareil en €. Donc il faudrait multiplier le volume par 20 pour gagner 2 fois plus pour que ce soit intéressant.
            2/ multiplier le volume par 10 ou 20 créé des contraintes d’approvisionnement et de distribution proportionnel (nombre de vendeurs, transport etc…)
            3/ vendre avec un mark up de 2 y a que la ferraille que l’on vend comme ça, pour le reste c’est 3 à 4 mini : donc en final on ne peut le vendre que 5,000E mini.
            4/ en final on ne va pas apporter le service attendu au client par manque de temps à consacrer à chacun : quand un détaillant gagne 3,000E sur un sac il passe du temps avec son client et lui fait même livrer par exemple procède à l’échange même si âbimé…

            Si un produit est « de luxe » c’est qu’il y a des raisons que celui qui raisonne avec une notion de prix objectif comme Banach ne comprend pas…

            • « En les vendant 2,000E il faudrait en vendre 10 fois plus pour sortir la même marge brute »
              9 fois !

              • C’est un point de détail mais tu confonds « 10 fois plus » et « 10 fois en plus ».

                On retrouve la même erreur mathématique chez ceux qui disent que quand un prix a doublé il a augmenté de 200%. En réalité il a augmenté de 100%.

                Si je mange un bonbon et que tu en manges 10, tu en as mangé 10 fois plus.

                Si c’était tout ce que tu avais à dire, il fallait t’abstenir ou réfléchir avant… comme moi.

          • dans votre exemple, le prix ne se fixe pas par l’offre et la demande mais par le producteur lui-même !

            • Il y a toujours un précédent dans la fixation d’un prix, ne serait-ce parce qu’il est nécessaire de faire une étude de marché. Pour ton info, il arrive souvent de procéder ainsi pour des services en sondant les gens :

              A 1E on compte les gens qui considèrent le prix pas assez élevé / trop élevé
              A 2E on compte les gens qui considèrent le prix pas assez élevé / trop élevé

              Idem jusqu’à 10E par exemple…

              Ensuite on effectue un calcul en considérant les coûts fixes et marginaux et on en déduit le prix qu’il faut fixer pour avoir la marge maximum et non la plus forte demande ! Et après on adapte en fonction du réel, donc en fonction de la demande.

              Mais même les marques de luxe, après avoir fixé un prix, le font varier suivant le lieu, la période de l’année, leur stock, la concurrence, les événements, leur image, la préservation de parts de marché… donc en fonction de la demande.

              Un bon exemple durant la crise de 2008 a été L’Oréal qui a baissé très lègèrement ses prix (ou augmenté la vente promotionnelle par lot) pour éviter que les consommateurs se rabattent sur les premiers prix. Elle en est ressorti beaucoup plus forte en sortie de crise en ayant gagné des clients pendant cette période. Très fort.

              • je parle des prix de marché. On ne peux pas d’un côté dire que c’est le producteur qui fixe le prix et dire ensuite que c’est la loi de l’offre et de la demande qui le fait. Il faut choisir entre la théorie de la valeur travail ou la théorie de la valeur utilité.

                • Tu confonds la valeur et le prix.

                  Il y a autant de différences entre la notion de prix et celle de valeur qu’entre la température et la chaleur.
                  Ceux qui s’arrêtent aux valeurs travail ou utilité n’arrivent pas à expliquer la formation du prix, c’est bien qu’il leur manque quelque chose.

                  Si on considère que le prix peut tomber sous la valeur (cas du maraîcher voulant écouler ses salades périssables) on doit aussi considérer qu’il peut être au-dessus de la valeur.

                  Un producteur peut arriver sur un marché avec ses salades marquées à 2 euros et en vendre juqu’à 9h00 du matin, puis se rendre compte qu’il n’en vend plus parce qu’un maraicher qui vient de s’installer les vend 1.50 Euro et il rectifiera ses prix en conséquence. Si tu as déjà fait un tour sur les marchés c’est exactement ce qui se passe. Même les gens de Leclerc font des relevés de prix chez Carrefour et rectifient leurs prix en conséquence : ils les avaient fixés et les font évoluer suivant la concurrence.

                  J’ai l’impression que les gens qui tiennent le même raisonnement que toi n’ont jamais fait de commerce en tant qu’offreur de biens ou de service. M’est avis que tu dois travailler dans un secteur non marchand (c’est élégamment dit hein !)

                  • oh non je ne confonds nullement, c’est plutôt la théorie orthodoxe qui confond les deux. or ici, l’auteur fait référence à la théorie orthodoxe. La fixation des prix par loi de l’offre et demande c’est la théorie dominante de l’utilité. La théorie de la valeur travail distingue prix et valeur même si les deux sont reliés (la valeur d’échange s’exprimant sous forme monétaire via le prix).

                    Comparer le prix et la valeur à la température et la chaleur est assez maladroit de ta part car tu compare des choses subjectives et des choses objectives…..

                    Ton processus de fixation des prix n’a rien à voir avec la loi de l’offre et de la demande !
                    Quant à l’exemple du marché j’y vais toutes les semaines, je n’ai jamais vu cela…..

                    • « Quant à l’exemple du marché j’y vais toutes les semaines, je n’ai jamais vu cela…..

                      Ce qu’il y a de bien avec les gens comme toi c’est qu’au bout d’un moment c’est tellement gros que ça se passe de commentaires.

                      SFR,Orange et Bouygues n’ont pas baissé leur prix par rapport à la concurrence de Free. C’est juste qu’ils ont tout à coup fait un saut technologique et ont voulu en faire profiter leurs clients. MDR.

                    • trop marrant car tu prouves justement que le marché n’est pas efficace puisqu’avant que Free arrive, le marché était déjà libéralisé. D’autre part, prendre l’exemple de Free est risible car Free a bénéficié d’accords avec Orange (utilisaiton du réseau) qui lui a permis de casser les prix et a proposé des services de moins bonne qualité (peu de points de vente et de conseil, forumisation de l’aide technique, envoi de pièce jointes limitées en taille, par exemple). a service moindre prix moindre, c’est assez logique non ? Les autres ont suivi, en proposant moins chers moins de services.

                      Mais quoi qu’il en soit, je ne vois pas tellement où fonctionne la loi de l’offre et de la demande. je me pose une question : est-ce que tu sais ce qu’est la loi de l’offre et de la demande ?

                    • Et en parlant de saut, soit-disant les infrastructures de télécom sont subventionnées grassement par l’état : ce doit être plutôt un sot 🙁

                  • sur le marché, tu dois confondre avec un épisode d’Astérix. ma mémoire est défaillante (cela fait très longtemps) mais je crois que c’est l’épisode du chaudron plein de sesterces disparu.

    • En URSS le pain était subventionné à un prix dérisoire. Les Soviétiques en nourrissaient leurs cochons.
      Cette info est à vérifier, mais il est évident que la gratuité entraîne la surconsommation et le gaspillage.

      En théorie, il ne peut y avoir excès de savoir. Donc rajouter de l’enseignement ne peut nuire. En pratique, le gain marginal devient ridicule devant le coût marginal. Monopoliser un professeur hautement qualifié pour enseigner à des élèves qui n’utiliseront jamais ce savoir est un très mauvais usage de son temps.

      • Sauf qu’on ne sait pas toujours quel sera le savoir utile à l’élève dans le métier qu’il aura.

        • raison de plus pour ne pas gaspiller son temps à apprendre un tas de choses qui s’avéreront inutile. L’école devrait être un lieu ou l’on « apprend à apprendre » ce qui demande en définitive peut de temps. ceci fait il suffit d’apprendre par soit même ce dont on a besoin concrètement dans la vie.

          • On ne peut pas dire cela en matière de science il ne suffit pas d’apprendre à apprendre, il y a un gros volume de connaissances à assimiler, c’est un rôle que l’université ( ou enseignement supérieur) peut normalement remplir, par contre faire passer une partie importante d’une génération par l’université est sans doute inutile, sauf à changer profondément l’université.
            Le pire est de se fixer comme objectifs du genre 80% d’une classe d’age doit avoir le bac… pourquoi pas 20% doit avoir un doctorat de psychologie?

            Celui qui paye, décide et doit y voir son intérêt sinon c’est la fête du slip…
            L’intérêt de mettre de l’argent public dans l’université telle qu’elle existe est de moins en moins évident.
            Si vous retrouvez vos jolis docteurs chèrement formés à sarcler des carottes, il faut se poser des questions! Et encore plus si ils exigent des postes de l’état car ils le méritent bien ( j’ai vu ça!).

            En ce moment vous voyez des gens qui vous disent que quand les diplômes universitaires ne trouvent pas de place dans la société c’est la société qui doit changer et non les diplômes….

      • Vous savez les agriculteurs français nourrissent toujours certaines de leurs bêtes avec du pain rassis. Prenons un exemple : les transports gratuits. Croyez-vous qu’un type va passer sa journée dans les bus, le métro ou le tram parce que c’est gratuit ? Bien entendu, pour certains biens ou services, cela peut entraîner une surconsommation mais en faire une loi universelle est une grossière erreur.

        Traiter le savoir comme un bien marchand comme un autre est également une grave erreur. Personne ne peut savoir quel usage sera fait d’un savoir acquis antérieurement. C’est justement cela la clé du progrès scientifique, intellectuel et de l’innovation. Un savoir qui paraît insignifiant à un moment donné peut devenir déterminant par la suite. Un exemple : l’arithmétique des nombres premiers. Pendant plusieurs siècles, aucun application déterminante n’est sortie de l’étude de cette théorie, jusqu’au cryptage. Aujourd’hui on ne pourrait s’en passer.

        • Vous avez raison : j’éviterai de mettre les pieds dans un bus cradingue faute d’entretien et du laisser-aller des utilisateurs ❗

        • Mais quand on met un bus gratuit…le bus n’est pas gratuit…
          imaginez ça avec l’épicerie ou la viande..
          votre mairie décide que la viande est gratuite… euh…ben euh.. ben combien on en achète chef?
          ben regarde combien les gens en mangeaient avant qu’on la mette gratuite… et vous avez compris pourquoi le communisme ne marche pas…
          Qu’est ce qui peut éclairer un planificateur ( et pour des bus gratuit..il faut une planification) et quel est l’outil qui fait que le planificateur peut changer les choses…

          quant au savoir le problème est que il est partageable et consommable presque à l’infini..contrairement à une miche de pain.

          Ce n’est pas le savoir que l’enseignant vend ou l’université offre mais l’enseignement de ce savoir et accessoirement il procède à une validation de votre savoir que vous pouvez marchander à votre tour.
          C’est tout à fait traitable de façon marchande et la preuve ça se fait.
          On peut apprendre la théorie médicale seule dans une bibliothèque..on pourrait m^me essayer de pratiquer mais un diplôme rassure le patient!

          La question de la recherche et la découverte de nouvelles connaissances est différente , la seule chose certaine est que vous avez la primauté de cette découverte et pouvez en revendiquer une expertise plus grande à l’enseigner.

          • concernant la gratuité, j’emploie la même terminologie que l’auteur de l’article.

            Concernant les savoirs, je faisais remarquer à l’auteur qu’utiliser la théorie marginaliste est une grave erreur. D’autre part, ce n’est pas le savoir que vous marchander, comme vous le dites, mais des services liés à ces savoirs.

        • @ Banach

          « Croyez-vous qu’un type va passer sa journée dans les bus, le métro ou le tram parce que c’est gratuit ? »

          Ca va modiifer le coût d’opportunité et effectivement augmenter la consommation de transports. S’il n’y a pas augmentation de l’offre, cela va diminuer la qualité. D’autre part ça va augmenter le coût des solutions alternatives qui elles, ne sont pas financés par l’impôt. Conclusion : ça fausse l’économie.

          Accessoirement, si tous les transports collectifs devenaient gratuits je me lancerais dans le transport de colis urgent en porte à porte dans les grandes agglomérations… financé par la collectivité !

          • les transports ne sont pas gratuits pour l’usager de toutes façons, DES transports sont gratuits. à certaines heures..

            c’est une loterie ridicule qui ne modifie pas que l’usage mais aussi crée des distorsion dans le marché de l’immobilier par exemple.

            Mais en prolongeant par continuité le réseau à partir de la situation payante ( et encore faux prix!) les USAGERS se disent contents au départ , puis avec le temps les distorsions apparaissent et les responsables ajoutent des injustices pour compenser des injustices…et les payeurs non usagers commencent à exiger LA gratuité des transports..

            Le prix est utile!!!

          • Bien entendu que les individus vont davantage prendre le bus (certains qui ne le prenaient pas avant notamment) mais pour ceux qui prenaient déjà le bus, la hausse va être très limitée. Mais c’est justement le but lorsqu’on rend les transports gratuits….

            Ce qui prétend l’auteur c’est que cela va entraîner une surconsommation, or je vois mal un type prendre le bus juste pour prendre le bus…. La surconsommation implique l’idée de gâchis, expliquez-moi en quoi il y aura une utilisaiton gâchée des transports si ceux-ci sont gratuits

          • Il y aura forcément moins de précieuses recettes. La gratuité est donc une ânerie.
            Si en plus vous éliminez les transports publics, ce sera encore mieux question financement.
            La, docteur, je vous met au défi de le faire :mrgreen:

  • C’est affligeant comme raisonnement. Et dans les commentaires comme dans le texte, vous partez du pré supposé que les étudiants sont la pour glander. Je reconnais bien là la France, qui n’a jamais aimé sa jeunesse. Si les étudiants glandes tant que ça, autant fermer les universités ! Cela fera des économies!
    De plus, vous parlez de gratuité pour le théâtre la santé… Que je sache, j’ai peu de fois été au théâtre mais à chaque fois, payé, le ciné je n’y vais pas, trop cher. Quand au médecin, ben je paye 26€ donc ce n’est pas encore gratuit.
    Pour les services publiques type police qui pourrait être fait (mieux et moins cher) par du privé, ça s’appelle une police privé, mais je n’ai pas envie de vivre dans un monde où la police sera vendu au plus riche, désolé. Car c’est bien ce qu’il ce passera, ne faite pas croire que tout serai idéal.
    Bref, un monde ultra-libérale, en somme? Et pourquoi ne pas monnayer aussi la gratuité ?

    • curieusement, c’est quand c’est le privé qui s’occupe de produire un bien ( justice ou autre) qu’il devient accessible au plus grand nombre.

      Dans les pays communistes, seule la nomenklatura avait de la nourriture, les pauvres faisaient la queue devant les magasins vides…

    • Vous avez été en université? moi oui j’ai fait un DEUG A (ça commence à dater je sais plus si ça existe encore). Le premier jours tous les élèves ne pouvait pas rentré dans l’amphy. a la fin de l’année nus étions une poignée…J’ai personnellement « glandé » pendant une année à l’université comme le plus grand nombre des élèves que je connaissait. Nous étions 900 inscrits en première année, 276 ont été admit en deuxième années et 60 en licences cela fait donc 840 échecs sur 900. ne croyez vous pas qu’une sélection à l’entrée n’aurais pas pu éviter cette immense gachi?

      • Je suis aussi allé à la fac, j’ai aussi vu ça le problème est que j’ai obtenu un doctorat de sciences en ne foutant strictement rien sinon aller au cours de math et de vraie physique et aux examens, pas de td pas de tp…
        Je suis issu d’un milieu modeste, je ne connaissais rien au monde de l’éducation et j’avais la naïveté de penser qu’un jour on allait se mettre à bosser…mais non..jamais…
        J’ai aussi vu des entretiens d’embauches fictifs où tout était fait d’avance et le candidat local forcement pris …
        Je pourrais vous parler de ma thèse de doctorat , d’un coté j’en rigole et de l’autre j’en pleure…

        Alors bien sur que non, les étudiants ne sont pas des glandeurs nés pas plus que les fonctionnaires ne sont des fainéants, mais le système n’a pas d’autorégulation et fonctionne quasiment en vase clos ce qui permet son pourrissement. J’ai pourtant eu de bons profs à la fac et d’autres ….
        Et, on voit de temps à autre les étudiants protester et exiger qu’on reconnaisse leur » valeur » dans le monde du travail. Sans blague?

        Et encore je tempère ma critique car j’estime que je suis ou suis devenu un médiocre que l’échec a pu aigrir, sauf que, ce qu’on peut entendre de la part de « scientifiques » sortis des bancs de l’université me conforte à penser que, toute comparaison avec d’autres systèmes mise à part, un diplôme universitaire ne vaut plus grand chose.

        • Le classement Shanghai contient pourtant quelques universités françaises, dont celle qui m’a formé. Ne réduisez pas à ce point un diplôme universitaire, ils ont des valeurs différentes selon l’université mais ne sont pas tous pourris.

          • Je ne connais pas la pertinence du classement Shanghai..et
            je ne dis d’ailleurs pas que les universités sont pourries, je dis que leur nature , les contraintes auxquelles elles sont soumises, le manque d’évaluation d’efficience en général ne les préserve pas du pourrissement.

            D’ailleurs, je parle de l’université et vous me citez quelques unes qui surnagent un peu dans des classement internationaux.

            • Et d’après ce que je lis, c’est un classement essentiellement académique et orienté recherche
              Ranking Criteria and Weights
              Universities are ranked by several indicators of academic or research performance, including alumni and staff winning Nobel Prizes and Fields Medals, highly cited researchers, papers published in Nature and Science, papers indexed in major citation indices, and the per capita academic performance of an institution. For each indicator, the highest scoring institution is assigned a score of 100, and other institutions are calculated as a percentage of the top score. The distribution of data for each indicator is examined for any significant distorting effect; standard statistical techniques are used to adjust the indicator if necessary. Scores for each indicator are weighted as shown below to arrive at a final overall score for an institution. The highest scoring institution is assigned a score of 100, and other institutions are calculated as a percentage of the top score. An institution’s rank reflects the number of institutions that sit above it.

            •  » le manque d’évaluation d’efficience »
              Cette évaluation se fait par simple concurrence des diplômés. Quand on dit que la concurrence a du bon c’est pas pour emmerder le monde.

    • Quand au médecin, ben je paye 26€

      Si ce n’est pas tout à fait gratuit, ce n’est toujours le vrai prix. Surtout si l’on considère la somme d’emmerdements que l’on inflige à ces praticiens via des obligations administratives lourdingues …

  • Heu… je ne suis pas vraiment d’accord avec cet article qui sous entendu qu’il faut augmenter le prix de l’écolage pour attirer les meilleurs étudiants chinois… C’est vraiment une logique commerciale dans le domaine des études et je ne vois pas ce que ça apporte. L’école n’en est pas moins mauvaise si elle est publique. Le niveau d’une école se mesure par ses résultats et non par le prix de son écolage ! (d’ailleurs j’ai regardé ces ranking chinois et je vois que les critères sont le nombre de prix Nobel, de publication dans des revues, la qualité de l’enseignement… mais pas l’écolage !)

    Même si c’est vrai qu’il y a des étudiants qui coûtent cher par ce qu’ils continuent des études juste par ce qu’ils ne savent pas quoi faire de leur vie… et surtout par ce que socialement il y a une croyance qui prétend que plus on a fait d’études, plus on aura de chance de s’insérer dans le marché du travail….
    C’est plus très vrais tout ça.. c’est même le contraire.
    Je suis pour l’instauration d’un Revenu de Base Inconditionnel qui permettra à ce gens de faire ce pour quoi ils sont vraiment doué.. et pas de continuer des études pour faire plaisir à leur famille….

    Cet article écrit par un milieu libéral… est un peu en contradiction avec la liberté en voulant restreindre l’accès aux études….
    Autant donner sa chance à tous, histoire de ne pas louper le génie qui aurait tout changé…

    Je pense à Jan Koum le créateur de Whatsapp qui a vécu des bon alimentaire US pour survivre pendant ses études… pour ensuite revendre son application à Facebook pour la modique sommes de 22 Milliards de $ …

    Restreindre l’accès aux études, c’est se couper de ces gens.. c’est une mauvaise idées !

    • @ Martouf : C’est bien le libéralisme égoiste le responsable.

      En suivant votre raisonnement, c’est le libéralisme qui est un frein à ma liberté en voulant me restreindre l’accès à une Ferrari alors que je suis simple smicard.

      Votre conception de la liberté est fausse, vous confondez la liberté réelle (marxiste) avec la liberté formelle (celle des libéraux).

      Enfin, pour votre revenu universel de base accordé à tous le monde, laissons Ayn Rand vous répondre :

      « Dans la mesure où les choses dont l’homme a besoin pour survivre doivent être produites, et où la nature ne garantit le succès d’aucune entreprise humaine, il n’y a pas et il ne peut pas y avoir de garantie d’une sécurité économique. L’employeur qui vous donne un emploi n’a aucune garantie que son entreprise va rester en activité, que ses clients vont continuer à acheter ses produits ou services. Les clients n’ont aucune garantie qu’ils auront toujours la capacité et l’envie d’échanger avec lui, aucune garantie de ce que leurs besoins, choix et revenus seront dans le futur. Si vous vous retirez dans une ferme autonome, vous n’avez aucune garantie vous protégeant des conséquences d’une inondation ou d’un ouragan sur vos terres et vos cultures. Si vous laissez tout aux mains du gouvernement et lui donnez tout pouvoir pour planifier l’économie dans son ensemble, cela ne garantira aucunement votre sécurité économique, mais garantira l’abaissement de la nation entière à un niveau de pauvreté misérable – le résultat pratique que toutes les économies totalitaires, communistes ou fascistes, ont démontré.
      Moralement, la promesse d’un impossible « droit » à la stabilité économique est une infâme tentative d’abrogation du concept de droits. Elle ne peut signifier et ne signifie qu’une seule chose : la promesse de réduire en esclavage tous les hommes qui produisent au bénéfice de ceux qui ne travaillent pas. « Si certains hommes ont le droit de bénéficier des fruits du travail des autres, cela signifie que ces autres sont privés de droits et condamnés à travailler en esclaves. » Il ne peut y avoir de droit de réduire en esclavage, i.e. de droit de détruire les droits.
      « 

    • @martouf 22 milliards $ pour son appli ça me semble louche

    • @ Martouf

      Faut arrêter avec ces histoires de conte de fées….

      Il a émigré à 16 ans de Russie et effectivement l’année de son arrivée lui et sa mère a vécu de food stamps mais comme tout ceux qui attendent une allocation… Et si on parle de food stamps aux US, alors en france on devrait parler de housestamps pour les allocations logement…

      Autre chose :

      « A 18 ans, stimulé par l’environnement technophile de la région dans laquelle il a échoué, Jan Koum apprend l’informatique en autodidacte, en lisant des manuels, et rejoint un groupe de hackers. Il entre à l’université de San Jose et travaille en parallèle à Ernst&Young comme consultant en sécurité. »

      Donc aucun rapport entre les foodstamps et son instruction ni la marque de ses couches…

  • « La fausse gratuité… nous ruine »

    En 10 ans, la gratuité des œuvres de l’esprit (musique tout d’abord et films au fur et à mesure des progrès technologiques) a divisé en France le CA de la musique manufacturée par 2. EN 2002 le CA global était de 1,3 milliard d’Euros. En 2008, il était descendu à 650 millions d’Euros. Proportionnellement, la moitié des gens () des entreprises) qui travaillaient pour ce système on été mis au chômage ou en faillite, ou il fallut les financer par les subventions ou les allocations chômage. Vive la gratuité désormais offerte par l’État qui (ne) subventionne (plus) les arts ! Et qu’il faut désormais payer par les impôts (surtout les fonctionnaires du Ministère de la Culture et ses nombreuses ramifications – DRAC, ADDM, actions culturelles… – qui resteront en activité même s’il n’y a plus un artiste vaillant en France).

    Par ailleurs, je ne sais pas comment on tient encore en France. Car la cocotte est prête à exploser. Quand on pense que la Révolution Française a démarré pour des problème d’impôts trop lourds alors que le jour de libération fiscale était alors le 18 janvier de l’année. Nous en sommes en France 2014 au 27 juillet…

    La cocotte va bientôt exploser.

    Quand on pense que des intellectuels comme Michel Onfray, qui a eu l’immense courage et l’honnêteté intellectuelle de prendre la défense d’Eric Zemmour (avec lequel j’ai de nombreux désaccords dont l’Europe qui est une chance énorme pour nous, et sans laquelle nous serions déjà FMIsés) sur Le Figaro ce week-end face au maccarthysme généralisé que lui oppose la honteuse et fasciste médiasphère française, en réponse à l’outrecuidance du succès populaire du Suicide Français. Il fallait qu’il paye l’intelligence de son analyse et sa liberté de pensée opposée à la pensée unique analplussienne – la chère et tendre amie du plug anal de la Place Vendôme… Quand je pense que Michel Onfray, malgré tout ce courage qui l’honore, pense encore dans cet article que les problèmes de la France sont dus au libéralisme (à l’ultra-libéralisme) mis en œuvre en France depuis 1983 par Mitterrand, puis les autres à sa suite…

    Il faut être sacrément aveugle pour penser ainsi comme le démontre Pierre-Antoine Delhommais dans ses articles du Point, alors que la France voit son État impacter 57% du PIB et spolier plus de 45% des revenus français pour son fonctionnement, la différence étant payée par l’endettement record qui en est à 2050 milliards, plus les encours liés au retraites des fonctionnaires et dépenses assimilées qui poussent notre niveau d’engagement à 4950 milliards d’Euros…

    Selon ses propos dans cet article sur la défense d’Eric Zemmour (premier paragraphe de l’interview), la France serait un pays ultra-libéral… Là seulement serait la cause de notre crise actuelle !

    Ce n’est plus des lunettes que ces gens devraient s’acheter, mais des loupes, et encore, elles n’y suffiraient pas…

    La culture économique française est bien au plus bas.
    Des humanistes se mêlent de calculs économiques maintenant !

    Mélenchon et Onfray, professeurs de philosophie, font de l’économie !

    Ils n’y connaissent rien, bien évidemment.
    Mais ils causent, ils brament.
    C’est bientôt le printemps…

    • « Quand on pense que la Révolution Française a démarré pour des problème d’impôts trop lourds alors que le jour de libération fiscale était alors le 18 janvier de l’année. Nous en sommes en France 2014 au 27 juillet…

      La cocotte va bientôt exploser. »
      Les gouvernements successifs et encore plus l’actuel s’évertuent à diviser les citoyens, je pense qu’on a encore un bon mois voire un peu plus d’avance avant le soulèvement.

      • La léthargie peut se retourner quand une majorité sera en cessation de paiement. Les hôpitaux grondent, l’Éducation Nationale gronde, les gendarmes et les militaires ont eu un mal fou à se faire payer, les dotations aux collectivité territoriales, aux ministères, aux services publics diminuent et les fonctionnaires vont bientôt (à leur tour enfin) tirer la langue. La pression monte, et quand le socle de l’État (ses fonctionnaires) commencera comme le bas peuple réuni à aller chez Coluche pour finir le mois, alors le verrou de la cocotte ne tiendra plus…

        • ça a tenu tout le temps que les folies pouvaient être financées à crédit; quand les dépenses publiques sont financées par l’impôt..tout change.

          • Pourquoi l’État ne peut-il être mis à la Banque de France ? Comme tout le monde… pour défaut de remboursement de ses dettes… Il finira bien par être mis sous la tutelle du FMI, qui lui n’a que 7 à 800 milliards de dotation annuelles, les dettes de la France étant 3 fois plus élevées – et ses engagements 7 fois plus -. L’endettement d’une Nation (norme Barre ou Giscard) ne doit jamais dépasser 20% de son PIB.

            Sinon, on file droit vers le non contrôle de la dette Qui s’est accéléré entre 2007 et 2012, malgré les interventions de Sarkozy, qui n’y pouvait pas grand chose ; comte tenu de l’accumulation précédentes d’imbécilités, d’inepties marxistes et de factures non payées à venir, le 35 heures, les RTT et les retraites non finançables, par exemple.

            La situation réelle actuelle de la France : personne ne contrôle plus rien.

            L’endettement de la France est devenu incontrôlable, puisque même l’IR comme les obligations lancées sur le marché par France Trésor (8 milliards hebdomadaires) n’étouffent pas, n’inversent pas l’emballement et ne suffisent plus pour le paiement des taux d’intérêts. L’illusion des taux d’intérêts négatifs pour la dette contractée par la France ressemble comme une goutte d’eau à l’illusion de la rémission d’un mélanome sur un corps perclus de métastases. Seuls les ingénieurs atomistes ou les cancérologues peuvent comprendre le processus mécanique de cet emballement, qui est celui de la maladie d’un condamné en phase terminale.

        • fraserve, j’aimerai beaucoup que votre prédiction se réalise mais cela fait 5 ans que je lis et entends parler de l’explosion, de l’élastique trop tendu ou encore de la cocotte qui ne tient plus mais 5 ans c’est long et je perds patience. Je commence à penser que les membres hospitaliers, les instits ou profs et les policiers ou gendarmes ne se retourneront jamais face à leur employeur tant celui ci est capable de promesses.

          • La révolution française en germe a commencé en 1710 à la mort de Louis XIV, s’est aggravée par le départ de Turgot en 1776. Son homologue à notre époque était Jean Arthuis, limogé en 1998 pour les raisons politiques qu’on connait, par un grand Prince socialiste des finances, l’inénarrable sexopathe (ou sexe à pattes)… Je ne suis pas responsable de l’horloge du temps, mais les circonstances sont analogues.

  • Idée très intéressante, mais vu notre pays inenvisagable sous peine de voir trop de monde dans la rue.
    Rien que pour construire un center parcs ou un barrage c est déjà le bordel
    Vive la « démocratie »

  • Avec notre dernier président, nous sommes gâtés. Il avait dit ne pas aimer les riches (4000€/mois…), lors de sa dernière représentation télévisuelle, répondant à une spectatrice en plateau au sujet des emplois aidés, il a a répondu sans se démonter « ça ne coûte rien, c’est l’état qui paye ! ». Les carottes sont cuites.

  • « ruine » dans tous les sens du terme…

    Ce n’est pas la gratuité* en soi qui pose problème mais ce galvaudage de valeurs qui fait que tout est un dû* et cette manière de les imposer* en préalable.

    L’exemple le plus édifiant pour illustrer cet état d’esprit?

    Tant que la France était considérée comme une chance pour ceux qui en faisaient le choix, ce pays était respecté et faisait fantasmer.

    Le partage de valeurs prévalait.

    Ce critère ayant été éradiqué ici,il ne peut pas être intériorisé par les étrangers encouragés à fonctionner en intérêts à prendre.

  • Je ne trouve pas d’autres mots que ridicule. Les étudiants étrangers ne viendraient en France que pour la pseudo-gratuité? Vous devriez vous renseigner… Étudiant dans une université et avec des amis étrangers, je sais qu’ils payent la totalité des frais de scolarité et n’ont pas droit à la pseudo-gratuité parce que justement ils sont éteangers.
    Quand aux comparaisons avec les systèmes étrangers, le nombre de bourses est très réduit par rapport aux nombres d’étudiants pauvres méritants un bon nombre d’entre eux abandonnant de ce fait la poursuite d’études dans les universités les plus prestigieuses.

    • c’est jean tirole qui le dit… et ne dit pas évidemment que des étudiants ne sont attirés que par la gratuité mais que les étudiants étrangers sont subventionnés par les contribuables, ce qui quoique vous en pensiez pose problème.

  • le service public n’a aucune incitation à la rentabilité (puisqu’il est subventionné moins par ses usagers que par la coercition fiscale), au contraire du privé, pour qui la rentabilité est une question de survie. Ce manque d’incitation se traduira par des gaspillages, des sur-effectifs, une forte inertie du personnel (avec un usage fréquent de la grève), de la bureaucratie, des tâches improductives faites au nom du prétendu « intérêt général », des retards technologiques, etc.
    Les cas où le service public est en apparence moins cher que le service privé s’expliquent aisément par les subventions étatiques affectées au service public (pour donner à l’usager une apparence de gratuité ou de coût bas), subventions dont le secteur privé ne profite évidemment pas, ce qui l’oblige à afficher le « vrai coût » de ses services, à la différence du secteur public. renseignez vous sur la loi de Savas (le secteur privé est entre 20 et 40% moins cher que le secteur public pour un service collectif équivalent. Ainsi, selon les calculs de Savas dans le cas américain, l’économie est de 42% pour les ordures, 73% pour le nettoyage des bureaux, 56% pour l’entretien de la signalisation lumineuse, 40% pour la tonte du gazon ou encore 37% pour l’émondage des arbres). en france, un élève en classe préparatoire publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ dans le privé chez Ipesup (chiffres 2007). une étude de 2011 de l’Ifrap montre que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé. Une opération de l’appendicite coûte en France deux fois plus cher dans un hôpital public que dans un hôpital privé. L’assurance-santé publique obligatoire, en France, coûte beaucoup plus cher que l’assurance-santé privée vendue par les compagnies d’assurances.

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