RSI, URSSAF : quand les organismes sociaux créent du chômage et de la misère

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RSI, URSSAF : quand les organismes sociaux créent du chômage et de la misère

Publié le 2 décembre 2014
- A +

La situation économique française est un peu tendue, mais cela n’empêche pas chaque Français, conscient du problème, de travailler à l’améliorer. Ceci nécessite bien sûr un gouvernement de winners, mais cela passe aussi par des organismes sociaux mus par la rage de donner à tous un service irréprochable à des prix défiant toute concurrence. Et quand on parle de rage, difficile de ne pas évoquer le RSI et l’URSSAF.

Le RSI, pour ceux qui l’ignoreraient encore, est cette nébuleuse d’organismes d’assurance (santé, retraite) issue de la fusion des différentes caisses de protection sociale des chefs d’entreprises, artisans et commerçants. La fusion, qui devait au départ permettre de rationaliser les traitements des cotisations de ces différentes professions, et donc, d’y voir plus clair en ce qui concerne maladie, chômage et retraite, aura finalement abouti à la création d’un gros monstre froid dont les éructations, généralement sous forme d’injonctions diverses au sabir légal douteux, se font tous les jours plus incompréhensibles.

URSSafDe son côté, l’URSSAF est devenue, avec le temps, le bras armé de la sécurité sociale chargé de récolter les cotisations, au besoin en utilisant la force que lui confère l’habitude, un monopole basé sur des bases légales de plus en plus floues et la soumission des moutontribuables qui payent pour tout ça.

Et utiliser le mot « incompréhensible » pour les productions épistolaires du RSI ne permet pas de relater avec suffisamment d’exactitude la profondeur du marécage putride dans lequel doivent s’enfoncer tous les jours les artisans, les commerçants, les indépendants et les chefs d’entreprises pour tenter de trouver un sens aux borborygmes que l’organisme, jadis dédié au social, émet avec tous les jours plus d’insistance.

Ainsi, les cotisations n’arrêtent pas de grimper. Passons rapidement sur le fait, déjà loufoque en soi, que ces cotisations sont assises sur le revenu et non sur un calcul actuariel que toute assurance mène normalement, pour constater que les montants demandés augmentent quand bien même l’activité et donc le revenu afférent n’augmentent pas.

Ainsi, les rappels de cotisations explosent, sans qu’on comprenne vraiment ce qui justifie ces « ajustements » de dernière minute. Et lorsque le cotisant demande des explications, dans le pire des cas, il ne reçoit absolument aucune réponse, et dans le meilleur, se voit noyé dans des allers-retours postaux ajustant les ajustements, modifiant les modifications pour aboutir à des montants finaux différents mais tous aussi ridicules qu’avant.

En réalité, la grogne contre ces usines à gaz maléfiques monte maintenant depuis plusieurs années avec l’accélération des malversations, des erreurs de calculs, des rappels indus, des persécutions dont sont victimes des individus qui sont pourtant, stricto sensu, des clients de ces assurances dont l’organisation ressemble de plus en plus à une mafia folle. Les témoignages s’accumulent dénonçant un système devenu fou, d’une lourdeur bureaucratique inouïe, d’un coût pharaonique et qui rend un service minable, au point que certains entrepreneurs, artisans ou commerçants expliquent être directement sous le joug d’un racket.

socialsecurity

D’ailleurs, il n’est qu’à prendre un exemple parmi mille autres de l’évolution des tarifs de ces cotisations et mettre en face des services (ou plus exactement, leur absence) pour avoir une idée assez précise et effrayante de la dérive catastrophique du RSI : pour la CARPIMKO, on passe en substance d’une cotisation indépendante du revenu de 537 € il y a 20 ans (compte tenu de l’inflation) à un versement mensuel, assis sur les revenus, de plus de 1 500 €, pour des droits sensiblement équivalents. Joli triplement !

Et si on peut empiler les témoignages outrés d’indépendants, de professions libérales ou de commerçants, on entend malheureusement moins le témoignage, tout aussi révoltant, de tous ces individus qui se sont retrouvés ruinés par les mêmes organismes. Car oui, en France, actuellement, le RSI et l’URSSAF conduisent tous les jours un nombre croissant de personnes à la ruine, à la rue ou au suicide.

Pour des organismes sociaux, dont la raison d’être est, avant tout, d’offrir une protection sociale, le résultat obtenu est assez phénoménal. Non seulement, les cotisations grimpent, non seulement les services rendus sont de plus en plus médiocres, mais cette protection se traduit essentiellement par celle de ses agents et de son propre fonctionnement au détriment de ses assurés que ces abominations collectivistes écrabouillent volontiers dans leur machinerie bureaucratique si cela peut leur éviter la moindre remise en question.

Et cette tendance de fond est corroborée par les statistiques, alarmantes, du nombre de contrôles exercés par l’URSSAF sur les entreprises françaises, en hausse constante, et dont l’issue se traduit de plus en plus souvent par un redressement qui signifie, de plus en plus souvent, une mise en danger directe de l’entreprise par défaut de trésorerie. Le but affiché de ces contrôles est de lutter contre la « fraude », et le but officieux bien compris est de faire rentrer de l’argent dans des caisses difficiles à remplir alors que la crise gagne. En outre, leur multiplication indique tout autant le niveau de soif des organismes sociaux que l’opacité des règlements amphigouriques qui conduisent assez facilement à un redressement.

Au bilan, l’accumulation de ces contrôles, de ces redressements, de ces hausses de cotisations iniques, de cette baisse constante de qualité de service, de cet autisme de plus en plus compact du RSI envers les plaintes qui lui sont adressées provoque un ras-le-bol de plus en plus palpable auprès des assujettis qui s’organisent partout en France pour contester l’avalanche de malversations dont ils sont la victime. Le malaise, déjà palpable les mois et années précédentes alors que la pression fiscale s’accroissait déjà fortement, continue donc d’enfler au sein même du tissu entrepreneurial, celui des TPE et PME qui constituent, on le rappelle, l’essentiel du réservoir d’emploi en France.

Autrement dit, les organismes collectivistes censés protéger la population contre les aléas de la vie fournissent maintenant le ferment le plus réactif de la colère de ceux qui détiennent la clef de la sortie de crise. RSI et URSSAF, loin de faire du social, très loin de protéger et d’assurer les cotisants, les bousculent par nombre toujours plus grand dans la colère, la frustration, et, pire encore, la misère et le chômage, créant par ricochet encore plus de soucis de trésorerie pour eux-mêmes, dans un cercle vicieux dont l’issue, dramatique, pointe déjà à l’horizon.

On voit mal comment tout ceci peut se terminer gentiment.

la secu te taxe
—-
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  • Merci h16. Vous avez juste oublié de mentionner l’incompétence crasse de ces organismes à tous les niveaux.

  • MDR 🙂 (enfin, façon de parler)

    Mais, finalement l’on ne peut qu’encourager ces agissements ignobles.
    Bientôt plus de poules, plus d’œufs, plus rien.

    Et là, ça va commencer à être drôle.
    Bien évidemment le secteur privé va crever en premier.
    Les souffrances vont être horribles.
    —–MAIS—–
    Le croustillant est : qui va payer pour le public ?
    Le public ne produit rien. Aucune richesse.

    La 2° étape est donc des syndicats, des fonctionnaires en train de se taper sur la gueule.
    Et ça, ne boudons pas notre plaisir. C’est vachement drôle.

  • Oui h16, papier criant de vérité!
    A quand les abus fiscaux qui sont du même tonneau.
    Voir les dossiers de l’iFRAP: « Contrôle Fiscal, le piège » et un très beau chapitre(victimes fiscales) dans « Les Profiteurs de l’Etat ».
    Merci quand même pour tous vos papiers plein d’humour.
    Emmanuel

  • N’oublions pas les AF

    Quand elle en reste à l’objectif pour lequel elle a été instaurée, qui a été de favoriser la natalité de toutes les catégories sociales confondues, une politique familiale contribue à la croissance, au service de laquelle seront mises les populations de consommateurs et de producteurs dont elle encourage la procréation.

    Lorsqu’elle se détourne de cet objectif pour secourir les plus défavorisés, au nom d’une compassion qui n’est pas de son ressort, non seulement elle se transforme en bureau de bienfaisance distribuant arbitrairement ses ressources, mais elle dispense ses encouragement à se multiplier à ceux qui en ont le moins besoin, faisant ainsi le jeu de la pauvreté, contre les pauvres.

    Ceux qui approuvent – quelle que soient leurs convictions politiques ou religieuses – cette déviation du système, se rendent-ils compte qu’au-delà de leur iniquité de telles mesures encouragent la multiplication des membres les plus pauvres de la société et les déséquilibres dont ils souffrent déjà ?

    Par un effet mécanique qui doit tout à la proportionnalité des catégories sociales, telles qu’elle se manifeste au sein de la société, sur 100 êtres humains qui naissent, environ 70 viennent augmenter le nombre de ceux qui peuplent la base de la pyramide sociale, là où loge la pauvreté, et y passeront leur vie pour la plupart d’entre eux. Et si cet argument est rejeté au motif que la population d’un pays est sans rapport avec celle de la planète, c’est afficher sans vergogne un particularisme qui n’est pas sans rappeler celui si souvent reproché aux individus qui pensent et agissent sans se soucier des conséquences collectives de leur comportement.

    Quoi qu’il en soit, c’est à leur multiplication que conduisent les moyens consacrés aux pauvres après que les classes moyennes en aient été spoliées, et il en résulte une augmentation du poids de la pauvreté que ces dernières sont les premières à supporter.

    Question qui ramène une fois de plus aux problèmes que pose la démographie en relation avec la pauvreté. Secourir les plus nécessiteux d’entre nous n’est pas aussi simple qu’il y paraît et peut aller jusqu’à augmenter leur nombre.

  • I’m so sick and tired
    Trying to turn the tide, yeah
    So I’ll say my goodbye
    Laugh, laugh
    I nearly died

  • Moi je dis qu’ils en rajoute encore et ca va pas tardé à arrivé (csg rds va augmenter) donc qu’ils augmentent les charges et tous le bastringue .

    Je suis même prêt pour aller manifester pour augmenter les charges.

    Plus il y aura de taxe et plus ça ira vite … et moins on payera longtemps alors ils attendent quoi ?

    Encore encore aux moins je sais ou je vais….. dans le mur.

  • L’illustration est splendide, a la hauteur de l’article 🙂
    Ce matin, sondage sur BFM disant que le citoyen lambda soutient les entrepreneurs, leurs revendications, c’est bon signe, ils n’ont pas finalement mauvaise presse.
    Y en avait un autre sur l’impôt, là j’ai failli tomber de ma chaise 😉

  • Un bonheur de vous lire, tout simplement.

  • “ET C’EST PAS FINI!”

    Bercy, copie le slogan publicitaire télé de SFR.
    Celui-ci, nous promet de nous en donner plus.

    Bercy, lui, promet de nous ratiser encore plus. (est-ce encore possible ?)
    Dans la lettre qu’il envoie à la Commission Européenne, notre flamboyant ministre des finances, s’engage, devant celle-ci, à trouver dans les meilleurs délais 3,5 milliards d’euros supplémentaire de recettes.
    Puisque l’Etat Providence, ne peut réduire son train de vie, ni engager de vraies réformes qui mécontenteraient ses derniers partisans, il va faire ce que nos énarques savent faire le mieux et qui plait toujours au bon peuple de France : Tondre, encore une fois, les riches.
    N’oubliez pas que nous sommes tous le riche de quelqu’un, il suffit de descendre le curseur!
    Nous allons trouver les 3,5 Mds dans la « fraude » fiscale. Déclare-t-il sans rire.
    Il programme donc à l’avance la hauteur du montant de la fraude à faire rentrer dans les caisses de l’Etat…
    Fort, non ?
    Imaginez une PME qui décrète que demain elle va augmenter son C.A de 10%, comme ça, sans rien changer.
    Tout le monde serait plié de rire.
    A cette annonce complètement aberrante, notre classe politique et nos médias, eux, applaudissent comme un seul homme.
    Bravo ! Super idée ! Clap, clap, clap.
    Le ministre précédent des finances, en début d’année, faisant des cadeaux fiscaux et autres mignarderies à la classe « défavorisée », avait déjà déclaré qu’il compenserait ces dépenses par des recettes issues de la « fraude » fiscale.
    On se croirait revenu à l’époque de Mazarin !
    Donc, en deux mots, notre ministre va lancer ses commerciaux avec pour objectif de faire 3,5 Mds de chiffre d’affaire en plus des 7 et des brouettes du début de l’année. En plus bien entendu d’un CA qui était prévu à l’origine en augmentation de 20% (au moins) du CA de l’année précédente.
    Ses commerciaux ne vont pas chômer pour remplir ces objectifs chiffrés.
    Les abus fiscaux, déjà en courbe exponentielle, vont pleuvoir comme à Gravelotte.
    Les inspecteurs « assermentés » commerciaux vont tondre à la chaîne.
    Ils ne vont pas faire dans la dentelle.
    Ils n’ont plus le temps.
    Les tribunaux administratifs vont ressembler aux tribunaux révolutionnaires sous Robespierre. Ils vont devoir condamner les « fraudeurs »par charrette entière.
    Leur « justice » sera encore plus expéditive qu’avant. Leurs Fouquier-Tinville, les soi-disant Rapporteur Public, vont ruiner à tout va.
    Souhaitons-leur de ne pas finir comme lui, quoique, en y réfléchissant bien…
    (Après avoir liquidé les quelques entrepreneurs qui restaient, ils vont s’attaquer à qui?
    Ils finiront par les chômeurs, car plus d’entreprises/plus de boulot.)

    Nos gouvernants sont au bout du rouleau.
    Notre régime démocratique s’est transformé insidieusement, petit à petit, discrètement, en régime communiste avec une nomenklatura intouchable qui bouffe comme quatre sur le dos de ceux qui créent l’économie.
    Aux ordres de Bercy, une stasi fiscale sans état d’âme (comme l’original) faisant disparaitre « démocratiquement » les mauvais français après des parodies de procès. Administratifs.
    Cela ne vous rappelle rien ?
    Hier, c’était moi.
    Vous vous en foutiez!
    Vous aviez tort. D’une façon ou d’une autre, demain ou après-demain cela va être votre tour.
    Vous vous en foutez toujours ?

    Emmanuel

    Bercy :
    Définition du fraudeur : Personne qui conteste un redressement abusif.
    Il est le nouveau bouc émissaire, celui que l’on doit faire disparaître.
    Cela ne vous rappelle rien non plus?

    • Bercy beaucoup….atchoum !

    • Attendez de voir de quoi la grosse blonde se chauffe !

      2017, sera encore pire.
      2018 une cata.

      Il est important de se ruiner avant « proprement ».

      D’ailleurs un billet en ce sens serait bien pour ceux qui veulent prévoir un peu.
      Pour moi c’est plus un problème, je gère à flux tendus: zéro stock.

      (Pour Noël ?)

      En gros on est sur une pente savonneuse comme disent les drogués, les alcoolos et les déprimés de la vie.

  • Le RSI trop fort, non seulement les cotisations ont fortement augmenté sur les 5 dernières années, mais j’ai recu mon échéancier 2015, en prévision de mes revenus supposés de 2014.
    Je dois, maintenant payés mensuellement sur les 6 premiers mois et plus sur l’ensemble de l’année, elle est pas belle la vie AU RSI….

  • Il est clair qu’il vaut mieux traiter avec la camora qu’avec le RSI.

  • La loi est la même partout.
    Quand un organisme obtient un monopole sans concurrence, il détient un pouvoir qui inverse automatiquement les rôles, quittant le « service public » pour « mettre le public à son service »: comme disait un socialiste belge: « à quoi bon le pouvoir si ce n’est pour en abuser? »
    Ainsi, il alourdit les formalités (et donc le travail du public pour son service), les complications entrainant évidemment le nombre de « dossiers incomplets », prétexte pour ne pas respecter vos droits.
    Cette complication (active!) pérennise la fonction et demande même des moyens supplémentaires, à vos frais.
    L’informatique aurait du faire disparaitre au moins 1/3 de « gratte-papiers »; il n’en fût rien! Faute de gens compétents, il vous appartient maintenant d’introduire toutes les données obligatoires qui leur sont faussement indispensables.
    Mais tout le train de vie de l’état, tant central que pour chaque couche du « mille-feuilles », est copié sur ce modèle: il y a donc des trésors d’économies (en milliards d’€) à faire, si on voulait.
    Mais la France est connue pour son École Nationale d’ADMINISTRATION, pas de « Simplification » ni d’Efficacité »! C’est le choix des « usines à gaz »!

  • France on a guillotine

  • @H16 : je vous adore h16, et sur le fond de cet article j’approuve ! Mais deux petites précisions tout de même : aucun lien entre la Carpimko et le RSI… quant aux cotisations Carpimko d’il y a 20 ans, il faut quand même signaler que le rendement de cette caisse était alors de 30%… en versant 100 juste avant la retraite, un libéral recevait (et reçoit encore) à 65 ans 30/an jusqu’à la fin de sa vie et 15 jusqu’à la fin de la vie de son conjoint veuf ou veuve. Pas la peine d’être Bac +15 en actuariat pour comprendre qu’il a fallu mettre un sacré coup de frein, et augmenter les cotisations comme des sauvages pour éviter le dépôt de bilan !

  • En plus les employés de ces organismes mordent la main de ceux qui leur donnent a manger

  • Eh bien moi je suis outré de ce libelle : vous savez combien coûte un triple pontage ? Et le traitement d’un cancer ? Aux USA avant l’Obamacare, seuls 40% des citoyens étaient bien assurés pour la santé, mais pour un coût rapporté au PIB deux fois supérieur à celui de la Sécu en France, qui, elle, couvre tout le monde. Vous ne voulez pas cotiser au pot commun, vous êtes fort, jeune talentueux, et ne demanderez jamais l’aide du système quand vous serez vieux et malade, ni même pour vos enfants ? Alors quittez le, et bon vent.

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