Uber pour tous et tous contre Uber

Alors que les VTC faisaient jusqu’ici front uni pour se défendre face aux taxis, Uber est aujourd’hui attaqué pour concurrence déloyale par d’autres VTC.

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Uber-capture d'écran du site uber(dot)com

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Uber pour tous et tous contre Uber

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Publié le 27 novembre 2014
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Attaquée de tous les côtés depuis plusieurs mois, la société de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) était assignée en référé le 21 novembre dernier au tribunal de commerce de Paris et a pu bénéficier d’un moment de répit, la décision du juge ayant été repoussée à ce vendredi.

Par Sandra Vaubois.

Uber-capture d'écran du site uber(dot)com
Capture d’écran du site uber.com

 

Après les taxis, ce sont cette fois-ci des VTC concurrents, deux filiales de Transdev et LeCab, rapidement rejoints par des chauffeurs de taxis, qui portent plainte contre un des services de Uber, UberPOP, et ajoutent une pierre à l’édifice de difficultés que doit traverser Uber depuis son arrivée en France. Un acharnement difficile à comprendre alors même que le concept de la société américaine a l’air de ravir consommateurs et chauffeurs.

Si Uber est au départ un VTC comme un autre (avec une plateforme de géolocalisation qui a fait son succès), son nouveau service, UberPOP, a franchi un nouveau cap qui ne plait guère à la concurrence : le transport entre particuliers. S’inscrivant dans la logique collaborative, la start-up américaine propose depuis février 2014 aux particuliers de s’improviser chauffeurs de VTC sur des trajets courts et d’ainsi gagner de l’argent pendant que leurs passagers économisent jusqu’à 40% du prix d’une course avec un VTC classique. Sur le papier, rien de choquant. En réalité… non plus.

C’est peut-être finalement ça le problème. Alors que 160 000 Français se sont déjà laissés convaincre par UberPOP, la concurrence sent le vent tourner. Apparemment incapable de répliquer avec des idées, elle fait avec ce qu’elle a et sort la carte des tribunaux. Entre corporatisme et protection de privilèges d’un autre temps, quelles sont les véritables motivations des taxis et autres VTC dans cette affaire ?

Touche pas à ma rente : les taxis en première ligne

Les taxis n’apprécient pas (et c’est peu dire) les VTC dans leur ensemble. Voilà qui est de notoriété publique, et ce, depuis l’arrivée de la première entreprise de voitures de tourisme avec chauffeur dans le pays en 2009. En cinq ans, les procès Taxis contre VTC se sont multipliés. Une fois pour une histoire de délai de 15 minutes à respecter (un décret rapidement suspendu par le Conseil d’État), une autre pour des raisons de géolocalisation, soi-disant illégale… Les prétextes des taxis sont variés, mais un terme est commun à chaque plainte : « concurrence déloyale ».

Les voitures de tourisme avec chauffeur, parce qu’elles sont efficaces, constitueraient une concurrence déloyale pour les taxis. On croirait lire un nouveau texte de Frédéric Bastiat qui critiquait (ironiquement) en 1845 la concurrence déloyale du soleil pour les marchands de chandelles et demandait « de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, etc. » pour ne pas froisser l’industrie des bougies. Sauf que là, les taxis sont sérieux. Aussi sérieux que le sont les enjeux qui entourent l’arrivée d’acteurs comme Uber sur leurs plates-bandes. Ils ne leurrent en effet personne bien longtemps quant à leurs réelles motivations. Si les taxis sont aussi véhéments aujourd’hui face à Uber, c’est bel et bien parce que l’entreprise remet en cause un système de rentes dans lequel ils se complaisent depuis des dizaines d’années.

Sauf que voilà, aujourd’hui, à l’instar de la dîme ou encore de la dot et autres mœurs moyenâgeuses, la rente n’est plus, ou plutôt ne devrait plus être. Emmanuel Macron le disait il y a encore quelques jours à l’assemblée nationale, « partout où elle existe, il faut traquer la rente ». Une déclaration, difficile à contredire, qui a dû écorcher plus d’une oreille chez les chauffeurs de taxis alors même que leur métier repose entièrement sur les rentes. Un système qui ne fonctionne que lorsque l’on est en situation de monopole sur son marché. Or, les VTC se posent aujourd’hui comme des concurrents de taille et les taxis se retrouvent pris dans leur propre piège.

Transdev, LeCab : les VTC se prennent au jeu du corporatisme

Si les procès se sont multipliés depuis 2009, ce procès a d’exceptionnel qu’il n’est pas le fruit des taxis, mais des VTC. Après Taxis contre VTC, nous avons aujourd’hui droit à Taxis et VTC (alliés pour l’occasion après avoir été ennemis pendant de nombreux mois) contre Uber, lui-même un VTC. Une lutte intestine qui ne semble pas avoir le moindre sens. Alors même que les voitures de tourisme avec chauffeur faisaient il n’y a pas si longtemps front uni pour se défendre face aux taxis, la plainte de LeCab et des deux filiales de Transdev contre UberPOP est un comble qui ne fait rire personne. Accusant Uber d’avoir su développer ce à quoi elles n’ont pas pensé auparavant, ces sociétés de VTC classiques n’auront pas su résister bien longtemps à l’appel du corporatisme des taxis qu’elles décriaient pourtant il y a encore très peu de temps, ne défendant plus que leurs propres intérêts, au détriment de ceux de la filière.

Officiellement, Transdev et LeCab se réfèrent à la loi Thévenoud. Une loi adoptée cet été qui, à sa lecture, ne donne qu’une seule certitude : elle aurait dû disparaître avec son tristement célèbre auteur. Supposée établir des « règles du jeu plus claires pour les VTC », la loi Thévenoud, adoptée le 10 juillet dernier par l’Assemblée nationale, interdit le fait de rémunérer un service de covoiturage. Les VTC, qui critiquaient cet été cette loi car elle interdisait le principe de géolocalisation et leur imposait un délai de 15 minutes avant de récupérer leurs clients, ont rapidement retourné leur veste avec l’apparition d’UberPOP. Ils s’appuient désormais dessus, déclarant qu’UberPOP n’est rien d’autre qu’un covoiturage rémunéré, pour mettre à mal leur concurrent et tenter de sauvegarder leur marché. Une impression de déjà-vu presque lassante. D’autant que le la loi Thévenoud n’est de fait pas applicable alors même qu’elle n’a pas été notifiée à la Commission européenne comme elle aurait dû l’être. Pour Uber, relayé par l’AFP, la France, empressée de régler le différend entre taxis et VTC, « a violé le droit européen dans cette affaire ».

Au-delà d’Uber, c’est l’esprit d’entreprendre et d’innovation de tout un secteur qui est aujourd’hui étouffé dans l’œuf par une minorité assise sur ses privilèges depuis trop longtemps. Confrontés à un bouleversement du secteur et à une société qui semble prête à conquérir le marché et les Français, taxis et VTC, plutôt que de se remettre en question et de chercher à innover, ont choisi de critiquer. Entraver l’innovation pour mieux s’enfoncer dans la régression. Libre à eux, mais qu’ils ne demandent pas aux Français d’en faire de même. Reste désormais à savoir si les 54 000 Français qui ont signé la pétition pour soutenir UberPOP pèseront suffisamment dans la balance au tribunal.

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  • Rien de surprenant, nos élites sont droguees par l’etatisme . Même les derniers arrivés

  • Ou la la la!!! La personne qui a écrit cet article a sans une dent contre les taxis, sans doute tombé sur le mauvais taxi ou c’est un mauvais client. Et dans l’article il y a un peu de tout et n’importe quoi. Le taxi n’est pas une rente, es ce une rente quand un commerçant investi pour ouvrir sa boutique? Connaissez vous une personne ouvrant une boutique sans mettre un rond? Non et bien le taxi c’est pareil, c’est sa boutique. Et pour moi une rente je ne l’assimile pas a du travail de 10-12h/jours.Si on veut libérer ce secteur qu’on nous rachete notre investissement et après chacun fera comme bon lui semble. Je suis moi même chauffeur de taxi, ce pays est foutu, la mentalité qu’il y a en france est médiocre, dans moins de deux ans je revend ma « rente » et je quitterai ce pays qui vous tire vers les profondeurs.

    • Au passage, vous pouvez tout à fait revendre votre investissement : Votre voiture se vendra probablement très bien au bon prix au vue de son kilométrage.

      Quant à la licence, je tiens à vous rappeler qu’elle est gratuite, donc revendre une licence gratuite ce n’est pas très moral.

      Si vous avez alimenté une bulle spéculative en achetant la vôtre à 235 000€, alors vous avez joué, vous avez perdu. Tant pis, ce sont les risques.

    • Quel investissement? Votre caisse? Autre chose?

      Attention, il y a un piège.

    • La revente de licence accordée gratuitement par l’administration relève d’un marché libéral.

      Elle valait de l’or… et elle ne vaut plus rien aujourd’hui.
      exactement comme une épicerie de proximité qui voit une grande surface s’installer à deux pas…

      un individu veut se déplacer d’un point vers un autre. les outils informatiques permettent de trouver facilement un ami pour l’y conduire. Entre ami, on se rend service… c’était déjà du business en moins pour les taxis… comme nos nouveaux amis le resteront que le temps du trajet, cette amitié se monnaie…

      Le gros problème est que cette économie échappe à nos systèmes de taxation… d’imposition.. de cotisation…

      • Les licences de grande rareté accordées gratuitement par l’administration, puis rendues sans valeur une fois revendues à des tiers, c’est le libéralisme sauvage de connivence qui aujourd’hui condamne le libéralisme tout court dans l’opinion. On l’a évoqué ici plusieurs fois, il y a des transitions possibles qui ne sont pas au mépris des possesseurs actuels de licences. Pourquoi ne les applique-t-on pas ? Sans doute sciemment pour renforcer l’image de sauvagerie et d’inhumanité du libéralisme dans l’opinion.
        Ceci dit, la grande majorité des taxis s’est toujours comportée avec ses usagers d’une manière qui leur vaut aujourd’hui qu’ils sont menacés une indifférence, voire une hostilité, méritées. Mais sur le principe, la transition vers plus de libéralisme ne doit pas se faire en écrasant ceux qui ont fait des choix honnêtes dans le système contraint. Il est stupide de reprocher à un taxi d’avoir acheté une licence à prix d’or, aurait-il dû se mettre au chômage pour respecter l’idée libérale qu’il ne devrait pas y avoir de numerus clausus sur les licences ?

          • Bonjour
            Je ne suis pas d’accord, j’imagine que bcp de taxi ont acheté leur licence à bas prix avant la spéculation.
            On va pas leur payer le prix fort!!

        • Ok. Si le marché immobilier se casse la gueule, on va me rembourser les biens immobiliers dans lequels j’ai investi ?

          • On ne parle pas d’un marché, mais de la transformation d’un système contractuel avec l’état en marché. On ne parle pas de rembourser qui que ce soit, mais de mettre en place un système de transition à partir du moment où on bouleverse les règles qu’on avait précédemment imposées. Celui qui a fait une bêtise, organiser la pénurie de licences et interdire d’exercer sans, est responsable de corriger la totalité des dommages causés, y-compris pour les libéraux.

        • des licences accordées gratuitement…donc sans valeur…puis rendues sans valeur… donc en fait rien n’a changé…non? A moins que entre temps des petits malin leur ai trouvé de la valeur…C’est comme la loterie on achète un billet sur une valeur fictive, on peut gagner…ou perdre, c’est là vie. Et puis entre nous compter sur le gouvernement pour quoi que ce soit c’est vraiment être naïf…

    • La différence c’est qu’un commerçant ne peut pas empêcher une autre personne de monter un commerce identique juste à coté. Il ne peut pas non plus interdire la concurrence de personnes ayant moins investie que lui (des commerçants qui viennent en camion pour le marché par exemple).

      Par contre, je vous rejoint sur le problème de la licence. Vous avez été obligé d’en acheter une à cause d’une obligation stupide créée par l’état. Il serait donc injuste de simplement supprimer les licences sans compensation.

      La solution la plus souvent évoquée est de dédoubler les licences, ce qui vous permettrait de revendre deux licences tout en faisant diminuer les prix.

      • « Vous avez été obligé d’en acheter une à cause d’une obligation stupide créée par l’état. » il était ou le gars avec le pistolet, le fusil a canon scié et les 2 doberman? vous savez celui qui « obligeait » les gens à acheter des licences sous peine de mort… faut arrêter les conneries une jour quand même…

        • Pour devenir taxi, il était obligé d’acheter une licence.

          Les licences de taxi sont une injustice (et une absurdité) mais on ne corrige pas une injustice par une autre injustice.

        • Devenir taxi est souvent une reconversion, et celle ci souvent après un plan de licenciement. Vaut il mieux rester au chômage que de faire un travail où l’on retrouve la dignité de gagner sa vie (enfin ce qu’il en reste) ? Bref oui la plupart des chauffeurs de taxis avaient un fusil à canon sur la tempe avant d’acheter !

          • Ah bon, le seul job possible après un licenciement c’est taxi ? Et même si c’était le cas, avant d’envisager de joindre un club de rentiers/spoliateurs et de payer fort cher pour un truc gratuit, j’immigrerais.

            Mais plus simplement, pour le prix d’une licence on peut monter une vraie entreprise… répondre à la demande des clients sans jouer sur la complicité avec le pouvoir politique.

            • Ou ai je dis que c’était le seul job possible ? Si votre lecture est aussi déviante on ne va pas se comprendre.

              Quand vous avez entre 45 et 55 ans, que vous avez travailler à l’usine toute votre vie et qu’on vous fout dehors, que faites vous pour retrouver un emploi rapidement lorsque votre age vous ferme toute les portes ? Vous créez votre job, taxi en est un parmi d’autres et c’est selon la compétence de chacun mais ne reprochez pas à quelqu’un de vouloir travailler lorsque personne ne veut lui donner un travail, cette personne doit elle rester au crochet de la société ?

              Comparer un taxi avec un rentier démontre votre totale méconnaissance du métier. Comme d’habitude le peuple français donne son avis sur tout et surtout sur ce qu’il ne connait pas, il doit son sort qu’à lui même. Je ne crois pas que beaucoup de vrais rentiers accepteraient de travailler 70h par semaine, 7 jours sur 7 pour gagner un salaire aux alentours du smic pendant 15 ans.

    • Hep taxi !!
      Bonjour, je comprends très bien vos ennuis et j’imagine bien que vous même n’êtes pas opposés à la concurrence, seulement effectivement si vous avez été obligé de payer votre licence par l’état vous devez l’avoir saumâtre si ensuite on vous retire le tapis sous les pieds.
      Je vous pose la question simplement, hormis un rachat de toute les licences qui peut sembler très cher pour les contribuables quelle solution vous semblerait juste ?
      – Est-ce que diviser les licences existantes chaque année serait acceptable ? Par exemple vous qui en avez une, vous avez la possibilité d’en revendre une autre la première année puis encore une l’année suivante, puis après disons 10 ans de ce régime là, on supprime complètement les licences pour enfin laisser les gens s’organiser comme ils veulent pour leurs transports.

      J’imagine que si vous fréquentez contrepoints c’est que vous avez une petite fibre libéral, donc j’en appelle à votre ouverture d’esprit dites nous si d’autres pistes sont envisageables. Je ne dit pas politiquement réalisable, car les grosses compagnies de taxis elles profitent bien d’une rente et n’auront de cesse de torpiller toute libéralisation du système, mais pour ceux qui sont indépendants, quelles solutions resteraient envisageables ?

      • Sauf que contrairement à certains pays, les licences en France sont gratuites. Par contre, une fois obtenues elles sont cessibles et comme l’Etat ne les distribue déjà qu’au compte goute (à la demande des taxis déjà en place qui limitent ainsi la concurrence et tirent une rente de leur position en ayant des prix artificiellement élevés) elles se revendent très chères. Donc un nouveau venu peut soit attendre longtemps pour finir par avoir une licence gratuite, soit en racheter une à un gars (ou une boite) qui part (qui remplace un chauffeur qui part)…

        C’est cher, mais personne n’est « forcé de payé ». Donc on parle d’un truc qui ne vaut rien, puis à la demande de ses bénéficiaires est artificiellement gonflé et qu’on dégonflerait finalement. Personne ne perd rien, sauf les pigeons qui ont acheté un truc gratuit (en fait même pas… ce qu’ils ont payé ce n’est pas la licence, c’est le temps à ne pas attendre la licence… et ça il l’ont bien eu, donc rien de perdu).

        • Mais qu’on parle de taxi ou d’autre chose votre raisonnement est antilibéral ! Celui qui crée sa petite entreprise de « peut importe » à partir de rien (avec 1€ de capital on crée une entreprise) et qui veut la vendre au bout de 10 ans un certain prix doit il y renoncer ? Toute entreprise artisanale ou autre se revend alors pourquoi tant de véhémence contre le taxi ?

          • Une entreprise a de la valeur parce qu’elle en crée, qu’elle répond à une demande. Une licence de taxi n’a pas de valeur par ce qu’elle contribue à la richesse du client mais au contraire parce qu’elle fournit un droit à spolier. Elle n’a rien de libéral et tout de le charge d’ancien régime.

            • Sauf qu’en faisant comme ça on avance pas, les gouvernements reculs sans cesse depuis 10 ans sur le sujet.

              Il faut se mettre dans la poche le petit gars qui s’est lancé peut-être en empruntant une partie de la somme à une banque et qui rembourse chaque mois son emprunt. Si on promet de lui retiré complètement le capital qu’il a mis si longtemps dégager on est pas prêt de libéraliser le secteur.

            • C’est donc, selon votre raisonnement, le cas de toutes les entreprises de service !

              Vous faites une fixation sur la licence mais c’est stupide, voyez cela comme n’importe quelle affaire !! Pour l’administration une licence a les mêmes considérations qu’un fond de commerce, interdisons donc de vendre tout fond de commerce !

              • Déjà on écrit « fondS de commerce »

                Ensuite, aux dernières nouvelles, l’État ne distribuait pas de fonds de commerces (clientèle, vitrine, bail de location…) gratuitement ? Mis à part pour les taxis.
                Puisque l’État les distribuent gratuitement aux taxis (ce qui est débile et totalement injustifié), alors pourquoi les taxis devraient demander de l’argent pour les céder ?

                @Noob : Le ptit gars aura joué, il aura perdu. Point final.

                • Je n’ai pas dit que l’état distribuait des fonds de commerces mais que l’administration fiscale considère la licence comme cela. C’est vraiment puéril de jouer sur les mots !

                  Bref on tourne un peu en rond là !

                  « alors pourquoi les taxis devraient demander de l’argent pour les céder ? »
                  Parce que c’est la loi !

              • On ne peut pas nier que le capital qui se développe grâce à la licence est plutôt artificiel.

                C’est à dire que sans la réglementation actuelle qui est absurde le fond de commerce n’existerait simplement pas et n’importe qui pourrait s’engager comme chauffeur taxi (la seule barrière étant le montant des assurances, l’achat de la voiture etc bref les coûts fixes, mais légitimes)

                Typiquement si comme boucher, je vends mon commerce, je vends surtout (en plus des murs) une clientèle fidèle. Les taxis pourraient vendre aussi cela. S’assurer en fournissant le meilleur service possible la fidélité d’une clientèle. Malheureusement aujourd’hui celui qui a acheté la licence sera perdant si l’état lui dit que ça ne vaut plus un clou.

  • mais comment pouvez vous dire de tel bêtises !! Le covoiturage a but lucratif est illégal bien avant la loi thevenoud , preuve uberpop a écoper de 100000 euro d’amende sans que la loi thevenoud ne soit appliquer !! Faite votre boulot de journaliste correctement et ne tromper pas vos lecteurs !! La loi est la loi et uber ne respect pas la loi de votre pays monsieur le journaliste sachant qu’elle ne paie ni impôts ni ursaf !! Alors ne défender pas l’indéfendable mais forcément avec une enveloppe on oubli tout!!

    • Cette prétendue loi n’est pas une loi, elle est contraire à la constitution (qui ne permet pas d’interdire la rémunération, sauf évidemment à ce que le service offert soit illégal, mais que je sache le covoiturage n’est pas dans ce cas) et aux traités (pas seulement européens).
      Elle sautera donc comme il se doit.
      C’est juste un détournement de la force publique, une façon de profiter des lenteurs inévitables de la justice pour s’engraisser sur le dos du peuple.

      • Une loi est une loi, même si elle vous déplaît. Tant qu’ elle n’est pas supprimée ou amendée, elle s’ applique. Quand à prétendre qu’ elle est anticonstitutionnelle, c’est vous qui le dites… Mais vous n’ êtes pas le Conseil Constitutionnel…

        • oui on connait bien ce genre de lois, allez je joues mon point godwin!! il y a eu des lois par le passés qui permettait de déporter certaines personnes, de les priver de leur liberté, de leur biens…La loi ce n’est q’un bout de papier sans valeur si elle n’est pas juste, si elle ne respecte la pas le droit et plus particulièrement le droit naturel. Tout individu à le droit et je dirais même le devoir de désobéir aux lois idiote et injustes.

          • Chaque individu a sa propre notion des lois idiotes et injustes. Il y a la votre, celle des écolos, des gauchistes, des anti OGM, des anti avortements, des anti État, des anti flics, etc. .
            Si tous le monde applique votre principe cela va être un sacré foutoir, et il va y avoir des morts. ..

            • « cela va être un sacré foutoir »

              et pourtant l’instant, l’ordre règne?

              Et les OGM peuvent être utilisés, conformément aux règles européennes?

    • « Oukaci » mais n’importe quoi ….c’est vous qui racontez des bêtises. Ce qui se passe dans ma voiture n’est pas de votre fait ni de l’état. Et si quelqu’un ne payait ni impots ni urssaf en fRance ça se saurait et à par les députés et ministres, tout le monde passe à la caisse

    • Ce qui est vraiment dommage, c’est que cette avancée technologique se fait au détriment du client.
      Sous prétexte de l’aider, on lui propose un service qui pourrait lui apporter des problèmes. Les policiers font en ce moment des contrôles dans les villes de France pour vérifier que les chauffeurs ont bien une assurance en règle pour transporter des inconnus (et c’est rarement le cas). S’il vous arrive quelque chose pendant le trajet, tout le risque est pour vous et cette fameuse société ne va pas vous aider !
      Choisissez plutôt des VTC « légaux » et basés en France, c’est bon pour l’économie et l’emploi !

      • Oh quelle surprise, des flics utilisés à faire chier le peuple automobile au lieu de courir après les truands …

        Le gaspillage n’est jamais bon pour l’économie et l’emploi.
        Et des VTC « légaux » et basés en France, c’est automatiquement des taxes et des impôts, donc du gaspillage, plus que un service Uber.

      • On s’en fout de l’économie (des autres) et de l’emploi (des autres). Et vous devriez faire pareil. Ce que je fais ne regarde que moi, et si c’est une relation contractuelle, les autres cocontractants.
        Dans cette histoire, l’assureur du transporté et du transporteur peuvent être intéressées. Mais elles et elles seules.

        On a déjà tellement de gens de pouvoir qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas, et tellement peu d’endroits où le gouvernement et ses affidés ne mettent pas leurs doigts crochus, que ça fait mal de voir les gens normaux demander à voir encore leur liberté rabotés, juste pour le plaisir diffus et temporaire de raboter aussi (ou d’abord) la liberté des autres.

        • Vous vous foutez de l’ emploi des autres, mais vous critiquez ces même autres qui défendrait une « rente ». Peut-être qu’ils se foutent aussi de ce que vous pensez, et préfèrent défendre leurs intérêts. .

          • Les rois qui faisait tirer sur le peuple crevant de faim pendant qu’il dégustait le fruit des impôts défendu lui aussi ses intérêts, c’est marrant c’est toujours les privilégiers qui réclament à grand cris la défenses de leur intérêt…

            • Ce qui se gobergent aujourd’hui et sont les nouveaux rois passent plutôt la moitié de leur temps à Saint Barth plutôt que le derrière dans leur voiture 10 heures par jour, 6 jours sur 7. Comparer la situation de professions réglementés, mais qui travaillent en général largement plus que la moyenne avec les rois qui se gavaient tout en faisant tirer sur le peuple affamé est pour le moins hasardeux. ..

              • Non, toute personne donc le revenu est obtenu grâce à la force de l’état est un privilégier.

                • Tous les retraités ?

                  • Que je sache les retraités on cotisé toute leur vie pour bénéficier de leur retraite. Mais d’un certaine manière le système français est une spoliation des actifs au profit des retraités du fait du système par répartition qui est totalement injuste.

                    • C’est exactement ça ! Il serait temps que les français le comprennent, on ne cotise pas toute sa vie pour sa retraite mais on cotise pour avoir le droit à ce que des actifs nous paient une certaine somme tous les mois. Pour ça aussi il faudrait mettre un gros coup de balai la dedans.

  • Manifestement, ils sont deja en retard sur l’innovation : je lisais recemment comment la location de voiture sans chauffeur pour courte duree (style autolib) etait en train de se developper… A force de soutenir l’inertie, ils vont encore creer du chomage car, a ma connaissance, un chauffeur de taxi et un chauffeur de vtc se faisant concurrence, c’est meilleur pour l’emploi que pas de chauffeur du tout…

    • Certes. Et plus tard, nous aurons les voitures type Google Car, qui se déplaceront seuls, et que vous pourrez sans doute réserver depuis votre smartphone pour qu’ elles viennent vous chercher ..
      Mais en attendant, il ne s’ agit pas pour les professions concernés de lutter contre le progrès, mais de faire respecter les lois qui les régissent. Que certains, genre Uber, aient trouver le moyen de faire de l’ argent, tant mieux pour eux. Le problème, c’est quand cela se fait en violant la loi, puis en s’ abritant derrière une pseudo irresponsabilité, au prétexte qu’ ils ne sont qu’ un intermédiaire, une plate-forme de mise en relation.

      • Si une loi vous oblige a vous déplacer à cheval et que quelqu’un invente l’automobile il sera hors la lois. la lois freine le progrès ET en conséquence nuis à la société toute entière dans le but de favorisé une frange de celle ci.

  • ce journaliste ne voit pas plus loin que le bout de son nez. En effet, uber a son siège dans un paradis fiscal. Autrement dit pas un centimes ne rentre dans nos caisses. Donc avec ce genre de système nous verrons disparaître tous nos droits sociaux, et tous les services. Les taxis payent chers le droit de travailler, sur le transport medical, nous avons 12% de remise, 10% de TVA, ensuite nous quasiment 47% de charges sociales sur notre bénéfice.

    • « Autrement dit pas un centimes ne rentre dans nos caisses »

      –> L’IS est très minoritaire dans les revenus de l’Etat. Les VTC paient la TVA et la TICPE à ce que je sache…

      « Les taxis paient cher le droit de travailler »

      –> Mis à par la voiture, l’essence et l’assurance, pas plus que ça : La licence est gratuite…

      • « L’IS est très minoritaire dans les revenus de l’Etat. Les VTC paient la TVA et la TICPE à ce que je sache… »
        Qui vous parle d’IS ? la plupart sont en EI et donc paie au RSI des sommes astronomiques pour quasi pas de droit ! C’est simple le rendement d’une course de taxi est d’à peine 25% ! vous savez calculez ? lorsque vous payez un taxi 10€ il lui reste 2.5€ de bénef !

        « Mis à par la voiture, l’essence et l’assurance, pas plus que ça … »
        Connaissez vous les assurances d’un chauffeur de taxi ? Pour un véhicule standard je paie le double de vous, sans compter la responsabilité civile professionnelle ainsi que la prévoyance (la sécu ne donnant rien vu le taux astronomique de nos cotisations), il faut ensuite rajouter la retraite complémentaire, puis le comptable, les charges sociales, les fournitures administratives (bah oui quand on bosse pour la sécu on doit se taper tout l’administratif et eux rien). Ensuite savez vous qu’on use un véhicule en 3 à 4 ans ? (soit absorber l’amortissement entier du véhicule en 4 ans, ça ne vous parle pas ? ça ne m’étonne pas! ) 4 à 5 révisions par an, 2 trains de pneu par an, un CT par an (même avec une voiture neuve c’est tous les ans), un contrôle du matos par an (70€ pour 10 minutes de contrôle) et enfin la licence dont le remboursement (capital) ne rentre pas dans les charges donc pour mon cas lorsque je rembourse 420€ par mois (donc argent qui ne me revient pas) je paie en plus 365€ de charge sociale (toujours pour un argent que je ne gagne pas) donc pour résumer lorsque je vais payer lors de mon activité 100’000€ pour ma licence l’état gagnera sur ce paiement 80’000€ en charge sociale. Supprimer la revente entraînera irrémédiablement un manque à gagner pour l’état, un état qui ne veut pas réduire son train de vie et donc tapera encore plus sur vous lorsque je serai à son crochet parce que le peuple complice m’aura supprimer mon travail ! Le libéralisme n’est pas cela !!

        Au lieu de vous attaquez lâchement à une profession que vous ne comprenez pas, attaquez vous plutôt à l’état qui prend la plus grosse partie d’une course de taxi. Quant au VTC, ils déchanteront un jour aussi, le costume et la bouteille d’eau ne font pas tout !

        • Mort de rire.
          25% de renta et vous pleurez ? Vous explosez quasiment toutes les entreprises avec un taux pareil, et sans risque ou presque du fait de votre belle licence et du monopole de fait plus numerus clausus.

          Les sociétés d’autoroutes tournent à 20-23% et tout le monde hurle au scandale et à la rente indue et vous voulez faire pleurer avec 25% ?

          Vous réalisez que vous demandez à vos victimes de pleurer sur votre sort, là ? Bon moi je m’en moque, j’ai fait le vœux et je m’y tiens depuis longtemps, de ne plus jamais prendre de taxi en France. Mais je ne pleurerais pas non plus sur votre sort.

          • Mon cher Franz vous avez un sérieux problème de comptabilité à résoudre ! Vous comparez une société (SA, SARL, SAS, SASU, etc …) dont le bénéfice s’exprime après paiement de la masse salariale avec une entreprise individuelle dont le bénéfice s’exprime avant le pseudo salaire du gérant ! Aujourd’hui si j’étais en SASU je serais à 0% de marge puisque mon salaire serait calculé avant bénéfice.

            Je vois effectivement que les taxis vous ont terriblement choqués et c’est bien dommage (parisien peut-être ?). Vous n’avez donc aucun avis objectif à exprimer mais juste une haine à déballer. Je ne suis pas dans ce principe de débat. Je vous laisse à vos conviction individualiste.

        • Vous vous rendez compte de l’immensité de la gabegie que vous décrivez? autant d’argent dépensé pour simplement se déplacer c’est proprement stupéfiant. Uber est bien le modèle de l’avenir, un modèle vraiment efficace ou les ressources sont correctement utilisées.

          • La gabegie en question c’est le marché qui doit en décider, pas un commentaire sur le net.
            Et franchement on est libéral, on s’en fout de la rentabilité de X ou Y ce qui compte c’est la possibilité de les concurrencer.
            Si le mec travail 12h par jour et fait 30% pourquoi serait-ce un problème ?
            Le problème à résoudre c’est uniquement l’histoire de cette licence achetée à crédit pour beaucoup d’entre eux et qu’il serait assez cruel de vouloir juste confisquer sans aucune compensation.

            Un peu d’empathie quoi, je ne défends ni l’état ni la corporation, mais on peut quand même se mettre 30 secondes dans la peau de l’autre sans vouloir s’écharper.
            Enfin bon ça doit aussi être ça l’exception française.

            • Le « marché » en France ça ce résume à un endroit ou l’on vend des salades, des fromage et des fringues…pour le reste on est plus proche de la chine maoiste que d’autre chose…

            • En France il doit y avoir bien 10 à 20 millions de personnes qui sont dans une merde plus ou moins quotidienne dans l’indifférence la plus totale et de l’autre coté on a divers corporations qui viennent pleurer au 20H pour conserver des privilèges d’un autre age digne de l’ancien régime. ma mère quand elle à perdu son boulot à 50 ans ou étaient les médias pour pleurer sur son sort, ou était l’état pour lui trouver un boulot ou pour garantir le précédent? Elle à dut faire des ménages et du repassage jusqu’à 65 ans pour toucher une retraite dérisoire et jamais une seconde elle ne s’est plaint! Vous perdez votre boulot et bien vous en cherché un autre c’est aussi simple que ça. Pourquoi vouloir faire supporter par d’autre vos problèmes et surtout à travers l’état!?! C’est trop facile et surtout toujours à sens unique. Alors oui je m’écharperais avec tous les profiteurs de tout poile toujours et partout car il y a des choses, des principes pour lesquels on ne peut pas transiger sinon on accepte tout et son contraire on n’est plus qu’une feuille au vent ou un merde si on veut être moins « poétique »

              • Le problème c’est qu’il ne s’agit pas juste de perdre un boulot. Il s’agit de perdre aussi ses économies, si quelqu’un s »est endetté pour s’acheter sa licence et qu’après deux ans on lui dit que ça vaut plus un clou, c’est quand même un peu raide non ? Même pas rien qu’un tout petit peu ou un micro chouïa ?

                Faire preuve de compréhension et d’esprit constructif ne fait quand même pas de mal, il n’y a pas besoin de causer la ruine de milliers de petits taxis pour libéraliser ce bousin.
                Il faudrait que je regarde comment ça c’est passé en Suisse pour avoir une idée, mais bon sang c’est effrayant ce discours.
                Qu’il y ait des rentiers pleurnicheurs dans le tas, c’est certains, mais si vous avez un tout petit peu de sens de la réalité, ce n’est pas sorcier d’imaginer que des gens honnêtes et pleins de bonne volonté auront l’impression de s’être fait niquer.
                Et comme leur droit de vote vaut autant que le votre, si vous ne voulez pas que la libéralisation du pays se fasse dans un gigantesque concert d’attaques personnelles et de grèves en tout genre, il vaudrait mieux essayer de se montrer malin et négocier des solutions acceptables pour tous.

                • Il n’y a rien de particulièrement choquant d’un point de vue moral à ce que des gens ayant voulu enter dans un cartel spoliateur (quitte à payer un ticket d’entrée pour cela) soient punis par le retour à une saine situation concurrentielle.
                  ils ont fait le pari que cette situation aberrante se maintiendrait jusqu’à leur départ en retraite ? C’était audacieux et spéculatif, ils ont joué, ils ont perdu…
                  Les derniers entrants d’un Ponzi sont toujours les cocus de l’histoire mais ce n’est pas à la collectivité de payer pour les erreurs individuelles de jugement des uns et des autres.

                  Pensez-vous également que l’argent public devrait ˆetre utilisé pour indemniser les victimes de Madoff ?
                  Pensez-vous que les propriétaires immobiliers devraient ˆetre indemnisés si l’état se décidait à libérer massivement des droits à bˆatir à travers les plans locaux d’urbanisme, faisant ainsi chuter le prix du foncier ?

                  Un entreprise qui bénéficie d’une rente indue garantie par la puissance étatique n’est rien d’autre qu’une mafia légale. Le capitalisme de connivence doit ˆetre pourchassé sans relache partout où il se trouve, et autant dire qu’en France il y a du boulot !

                  • Je souscris au trois quart de tout ça, sauf que certains taxis (allez j’oserais dire même beaucoup) ne sont pas entrés dans ce métier en ce disant que c’était une bonne rente juteuse et que ça leur permettrait de tondre les clients captifs.

                    Et dans le cas de Madoff ce n’est pas l’état qui a obligé les gens à investir dans son fond.
                    Et même si vous avez la morale de votre côté, ça ne changera pas le fait qu’ils sont aussi une puissance politique avec laquelle il vous faudra compter.
                    Plutôt que de s’aliéner les rares taxis libéraux qui viennent sur contrepoints, peut-être qu’on pourrait essayer de se comprendre et proposer une sortie de tout se foutoir par le haut, essayer d’arriver à un changement dont les taxis bénéficient ou tout du moins ne sont pas trop lésés.

                    • Cela fait un bon moment que je lis partout une haine envers les taxis, souvent à cause d’une expérience malheureuse (on parle toujours de ce qui ne va pas mais jamais de ce qui va bien) ou bien par jalousie (Et pourtant il n’y a aucune raison) ou bien pour suivre ce que disent les autres (la moutonnerie est bien française) ou encore par pur individualisme (pendant qu’on s’attaque aux taxis on ne s’attaque pas à eux).
                      Aujourd’hui je jette l’éponge ! Le taxi c’est terminé pour moi !

                    • Disons que c’est un statut qui n’est pas tout à fait naturel et qu’il est bien normal de décider de libéraliser le secteur. La seule question légitime est comment le faire sans lésé les taxis.

                    • Oui il faut libéraliser mais pas de la pire des manières, c’est contre productif.

          • Vous ne comprenez pas le modèle économique de ces géants ! Leur but est d’assécher totalement l’offre existante (les taxis) pour les faire disparaître et être ainsi le seul acteur du marché. Une fois ceci atteint au prix de la précarité de leurs chauffeurs (déjà pas mal de plainte à ce sujet) ils n’hésiteront pas à augmenter les tarifs (là aussi déjà des avant goûts à Paris certains jours de l’année). Cette concurrence n’est pas saine elle est cannibale !

            Qu’est ce que le modèle Uber ? A la base un simple éditeur d’application mettant en relation une offre et une demande. Dans l’informatique lorsque vous créer un logiciel vous le vendez ou le louez ou même le donnez avec un contrat de maintenance. Ici pas de cela, le modèle économique est terrifiant, l’application est gratuite pour le client, pour le chauffeur je ne sais plus mais Uber se paie avec un pourcentage confortable (20%) par transport réalisé. Si le chauffeur fait 40000€ de CA dans l’année il aura redonner 8000€ à Uber, seriez vous prêt à payer une bête application GPS 8000€ pour pouvoir bosser ? La subtilité de ce système est dans le fait que vous payez google heu… pardon Uber, par toute petite somme et personne ne se rend compte de rien, c’est magique.

            Malheureusement un taxi fait tourner l’économie française et locale, un VTC Uber enrichit une multinationale qui ne paie absolument rien en France.

            Il faut voir tout les aspects des choses. Certes notre système français est défaillant par l’obésité de son gouvernement et ses administrations mais les idées soit disant libérales de certains commentateurs entraîneraient des dégâts faramineux dans notre économie. Tout changement brutale n’apporte que le chaos.

            • Sisi on comprend très bien le modèle de ces géants c’est pas le soucis.
              Les boites comme Uber favorisent la rencontre entre la demande et l’offre. C’est quand même pas un crime ça ? Qu’ils soient ensuite rémunérés pour ça c’est tout à fait naturel.
              Et si la marge est si énorme alors pourquoi les taxis français ne proposeraient-ils pas une alternatives ?
              Et même pourquoi les taxis français ou européens n’ont-ils pas proposé ce genre d’offre avant ?

              Le fait que les clients plébiscitent Uber montre bien que les clients sont prêts à payer pour un service de taxi, ils veulent juste être capable d’anticiper les coûts et non pas devoir subir les prix qu’ils n’ont aucune chance de négocier lorsque débarquant de l’aéroport ils se trouvent en face de trois copains qui se sont entendus à l’avance sur le prix.

              En ce qui concerne votre analyse macro économique, permettez-moi de douter lourdement.
              Par exemple que croyez-vous que les gens vont faire de l’argent économisé ?
              Et si les prix baissent pourquoi la demande n’augmenterait-elle pas ?
              A titre personnel si le prix des taxis (en Suisse) était divisé par deux je pense que je n’achèterais jamais de voiture.
              Ni vous ni moi n’avons de boule de cristal pour prédire l’avenir de ce marché.
              L’objectif de la libéralisation complète est absolument légitime, la seule question à se poser est comment régler le problème de cette licence.

              • « Les boites comme Uber favorisent la rencontre entre la demande et l’offre. C’est quand même pas un crime ça ? »
                Mais non, c’est quoi c’est fâcheuse manie d’interpréter ce que disent les gens ! c’était juste pour mettre le contexte en place. Je trouve au contraire que c’est une très bonne idée.

                « Qu’ils soient ensuite rémunérés pour ça c’est tout à fait naturel. »
                Là aussi c’est normal mais par sur un modèle économique aussi cannibale. Rien dans l’environnement des ordinateurs de bureau fonctionne de la sorte et d’ailleurs ça n’aurait jamais été possible. Trouvez vous normal qu’une application GPS de mise en relation client/chauffeur soit valorisée à plusieurs dizaine de milliards de dollars ? Je trouve ça disproportionné par rapport au domaine d’activité.

                « Et si la marge est si énorme alors pourquoi les taxis français ne proposeraient-ils pas une alternatives ? »
                Ce ne sont pas les chauffeurs de VTC qui ont été frapper à la porte de google mais l’inverse. Je crois même que les chauffeurs de taxi voulaient participer à l’offre Uber mais ils ont été refusés par le géant.

                « Le fait que les clients plébiscitent Uber montre bien que les clients sont prêts à payer pour un service de taxi, ils veulent juste être capable d’anticiper les coûts »
                Tout à fait normal, cela fonctionne comme ça aussi par chez nous avec les taxis, on annonce une fourchette à l’avance pour ceux qui le veulent.

                 » et non pas devoir subir les prix qu’ils n’ont aucune chance de négocier lorsque débarquant de l’aéroport ils se trouvent en face de trois copains qui se sont entendus à l’avance sur le prix. »
                On ne peut pas s’entendre sur un prix au delà du compteur dans le taxi sinon c’est de la fraude.

                « Et si les prix baissent pourquoi la demande n’augmenterait-elle pas ? »
                Elle augmentera mais dans quelle proportion, il n’y a pas de loi mathématique à ce sujet car cela dépend aussi du besoin et la limite de tarif de chacun est différente. Si un taxi qui actuellement travaille 12h par jour diminue son tarif par 2, pour retrouver son CA il faudrait qu’il bosse presque 18h à 22h par jour (à cause des phase d’attente de clientèle), impossible sans mettre en cause la sécurité de la clientèle. Pour que cette diminution de tarif soit viable il faudrait que le taxi n’est jamais d’attente entre 2 clients, ça aussi c’est impossible aujourd’hui.

                « L’objectif de la libéralisation complète est absolument légitime, la seule question à se poser est comment régler le problème de cette licence. »
                oui

                • Pardon, mais je ne comprend votre point de vue sur la rémunération de Uber, car personne ici ne peut dire ce qu’est une juste rémunération, ni vous ni moi. Ce sont les clients qui décident un point c’est tout.

                  Une fois le marché complètement libéraliser les VTC et taxis ne forment plus qu’une seule activité, c’est à dire de transporter des clients d’un point A à B sans aucune restriction. Et subissant les mêmes charges et taxes.
                  Qu’ensuite ils reversent x% de leur revenu à Uber ou la moitié moins à tartampion & co pourvu que les clients soient content je n’en ai rien à fiche. Si Uber permet d’attirer les riches touristes japonais et américains probablement que ça se rémunère mieux que tartampion & co qui n’ont comme client que les mémés qui vont faire leurs courses.

                  Pour ce qui concerne le prix vs la demande, j’ai juste lancé l’idée en l’air, personne n’a de boule de cristal pour prédire l’avenir. C’est tout à fait possible que si l’offre augmente, les tarifs finissent par chuter et que beaucoup de chauffeurs perdront des revenus.
                  Mais ceci n’est pas vraiment un problème à partir du moment où il n’y a pas de conséquence financières (ça l’est aujourd’hui à cause de cette satanée licence). Si après deux mois d’activité un chauffeur réalise que ça ne rapporte pas assez il peut toujours changer de job, après tout ce n’est pas le rôle de l’état d’assurer un revenu décent aux chauffeurs (car évidemment la définition de décent varie vachement selon qu’on est du côté du payé ou de payeur ^^).

                  Mais bref, je vois que vous êtes sincèrement pro libéralisation donc j’imagine que la partie déloyale concerne surtout les taxes qui sont imposées aux taxis vs celles imposées aux VTC.
                  Ergo démenez-vous pour faire baisser toute les taxes qui vous touchent, votre discours n’en sera que mieux perçu.

                  • « Pardon, mais je ne comprend votre point de vue sur la rémunération de Uber »
                    C’est la disproportion sur le prix final qui me choque, mais ça c’est un réflexe de chef d’entreprise qui mesure le poids de chaque charge. Si le client accepte, tant mieux mais je pense que le prix du service pourrait être moins cher encore si Uber était payé au juste prix de sa valeur (un simple créateur d’application). Il faudrait peut-être une concurrence à Uber ?!

                    « Une fois le marché complètement libéraliser les VTC et taxis ne forment plus qu’une seule activité, c’est à dire de transporter des clients d’un point A à B sans aucune restriction »
                    C’est exactement ce que je souhaitais.

                    « après tout ce n’est pas le rôle de l’état d’assurer un revenu décent aux chauffeurs »
                    Exactement, mais l’état aujourd’hui met son nez partout et empêche les gens de bosser comme ils le veulent.

                    « la partie déloyale concerne surtout les taxes qui sont imposées aux taxis vs celles imposées aux VTC. »
                    Pas seulement. D’ailleurs je pense que des VTC ne peuvent être autoentrepreneur au delà d’une année mais c’est toujours ça de gagner pour eux. Le coté déloyal est aussi dans l’interdiction que nous avons de travailler où nous le voulons, dans l’interdiction de pratiquer des prix en fonction du service, dans l’obligation d’utiliser un matériel archaïque pour définir le tarif d’une course et dans les diverses obligations liées au véhicule. Ça peut paraître peu mais rien que le fait de en pas pouvoir travailler n’importe ou est déjà une contrainte majeure.

                    « démenez-vous pour faire baisser toute les taxes qui vous touchent, »
                    Ayant déjà participer à plusieurs réunion de fédération, l’immobilisme est de rigueur chez eux, je crois qu’il serait plus sage pour moi de reprendre un travail d’ingé comme j’avais avant. Je suis devenu taxi pour des raisons personnelles, une nécessité à un moment de ma vie, aujourd’hui je reprends un cap plus conventionnel avec une très bonne expérience de management financier et organisationnel.

                    • « C’est la disproportion sur le prix final qui me choque, mais ça c’est un réflexe de chef d’entreprise qui mesure le poids de chaque charge. »
                      En effet il faudrait plus de concurrence à Uber, mais même si je comprends le réflexe, en tant que libéral je ne peux pas laisser passer une critique qui se fonde sur une marge trop élevée si elle n’est pas le fruit d’une rente assurée par l’état. Ça c’est le début de la guerre de tous contre tous.

                       » Le coté déloyal est aussi dans … »
                      Tout ceci me parait bien légitime, surtout qu’aujourd’hui grâce à la géolocalisation, plus besoin de réserver des zones aux taxis et grâce aux tarifs sur smartphone, plus besoin de compteur.

                      « Ayant déjà participer à plusieurs réunion de fédération, l’immobilisme est de rigueur chez eux, »
                      Mais comme vous le dites bien ici, sans doute que la corporation se suicide en essayant d’empêcher toute concurrence d’émerger. C’est triste pour les petits indépendants qu’ils soient aussi mal servi par leur représentants.
                      C’est ça qui rend la corporation si inamicale et c’est à ça que l’on doit un traitement dans les journaux parfois injuste pour certains, sans parler des commentaires qui vous ont été réservés.

                      C’est cela qui rend le climat en France si détestable, comme une idée particulière du consensus, où chaque réforme sera l’objet d’une bonne foire d’empoigne pour s’assurer de faire du surplace et prendre du retard sur tout le monde.

                      Je suis bien content d’être arrivé à une conclusion.

                    •  » en tant que libéral je ne peux pas laisser passer une critique qui se fonde sur une marge trop élevée »
                      Evidemment si ça fonctionne alors autant en profiter mais les mécanismes monopolistiques entraînent toujours ce genre de comportement (cf la téléphonie mobile et l’accès internet d’avant free)

                      Merci Noob pour ce débat constructif 😉

                    • Disons qu’un monopole ne fait pas forcément monter les tarifs, la seule crainte qu’un acteur puisse entrer sur le marché suffit à mettre une pression qui incite le monopoliste à ne pas faire monter les prix.

                      Et comme vous l’avez dit, créer une appli comme Uber ça ne coûte pas grand chose donc le coût d’entrée d’un nouvel acteur est relativement faible. La marge de manœuvre du monopoliste n’en est que plus réduite.

                      Bien à vous.

    • « Donc avec ce genre de système nous verrons disparaître tous nos droits sociaux, et tous les services. »

      Mais encore heureux ! C’est bien l’objectif que nous poursuivons : détruire vos rentes, vos « droits » absurdes, vos petites vies menées au détriment de ceux qui produisent, qui prennent des risques et qui innovent, votre maman-Etat nourrissière car voleuse, prétexte pour toutes vos turpitudes et lâchetés.

      Il est donc savoureux de vous voir sortir comme le diable de sa boîte en criant au crime de lèse-socialisme, comme argument ultime, alors que c’est bien entendu ce que nous faisons, de manière positive.

      C’est l’illustration parfaite du Grand Malentendu.

      Anyway. Uber ou pas Uber. Plop ou pas plob, on s’en cogne. L’essentiel est : « we are coming after you ».

    • Quelles charges sociales?

      Je croyais qu’il s’agissait de cotisation, comme pour n’importe quelle ASSURANCE (et peu importe que des gens s’assurent ailleurs, vu n’aurez pas à payer pour eux).

      • Charges ou cotisations, elles sont obligatoires, c’est la loi. Donc, celui qui s’ en dispense acquière un avantage commercial considérable. Considérable, et illégal. Cela revient au final à voler celui qui respecte la loi, en le privant de son commerce

        • Si c’est des cotisations, celui qui s’en dispense se prive de l’avantage d’avoir cotisé, trololol. C’est comme une assurance. Celui qui se dispense de la payer n’est pas assuré.

          Trop compliqué pour vous?

          De plus, l’Europe donne la liberté de choisir son assurance santé.

          • Principe théorique, qui n’ a pas cours en France. Présentez vous aux élections, antirien

          • Là vous raisonnez pas plus loin que le bout votre nez, à la limite du troll, avec donc peu d’intelligence et de bon sens. Celui qui transporte sans déclarer ne doit pas être assuré selon vous !! Or ce dernier possède souvent un autre travail qui l’assure. Mince on a trouvé une complexité que vous ne savez juger, vous n’y avez pas penser peut être ?
            Lorsqu’un salarié travaille au black pour arrondir ses fins de mois qu’en pensez vous ?

            • Il énonce pourtant une vérité assez irréfragable… mais bon, ça doit être un poil au dessus du niveau chauffeur de taxi, ça.

              • Biensûr qu’on peut la contredire puisque nul n’est sensé ignorer la loi ! Tout travail doit être déclarer et les cotisations sont obligatoires (peu importe là ou vous cotisez).

                Le niveau d’un chauffeur de taxi est certainement très en dessous du votre apparemment ! lol La condescendance est un bien vilain défaut mon cher Franz. Faites vous partie de cette frange de la population qui se croit supérieur aux autres tout en montrant leur médiocrité au quotidien ? Vous seriez surpris de mon niveau d’étude pour un chauffeur de taxi mais ça ne doit pas être un argument de débat, nous ne sommes pas à la maternelle pour savoir qui à la plus grosse, ça c’est particulièrement médiocre, alors élevez donc le niveau Franz !!

                • Mais mon pauvre ami, vous alignez argument d’autorité sur argument d’autorité et vous prenez tout le monde de haut « vous n’y comprenez rien mais vous en parlez ».

                  Et bien, si vraiment tout ce que vous dites est juste, demandez la supression immédiate de votre statut, de votre licence, et gagnez plein d’argent par votre travail avec un prix libre sur un marché libre.

                  Si vous ne voulez pas de cette situation de libre concurrence c’est que vous exploitez une rente protégée et que vous en êtes conscient. Si malgré ça vous vivez mal, c’est que vous êtes vraiment mauvais. Si parmi tous les jobs possibles vous avez choisi celui là, avec un investissement lourd dans du vent, vous êtes un mauvais. Si tout ça est causé par la vilaine licence qui ne vaut rien (c’est juste un droit à monopole, à la limite ça devrait avoir un prix négatif) mais que vous ne voulez pas voir disparaître, vous vous êtes fait pigeonner. C’est votre problème je n’ai pas à payer pour. Est-ce que tout le monde vous demande de payer pour compenser les fois où croyant faire une bonne affaire ils ont acheté une camelote qui s’est cassée au bout de 2 jours ?

                  Désolé de vous dire la triste vérité, mais c’est comme ça.

                  Et effectivement, j’ai fait quelques années d’études, j’ai un bon job bien payé et je peux assez simplement en trouver d’aussi bons et bien mieux payés un peu partout dans le monde. Et je ne prend pas le taxi en France, par principe.

                  Cela dit, je vous laisse continuer à vous plaindre. Mais n’attendez pas que j’éprouve la moindre compassion pour quelqu’un qui a été emprunter lourdement pour acheter un droit à spolier. Vous n’aurez jamais que mon mépris. Par principe.

                  • « Mais mon pauvre ami, vous alignez argument d’autorité sur argument d’autorité et vous prenez tout le monde de haut « vous n’y comprenez rien mais vous en parlez ». »
                    Quel argument !!

                    « Et bien, si vraiment tout ce que vous dites est juste, demandez la supression immédiate de votre statut, de votre licence, et gagnez plein d’argent par votre travail avec un prix libre sur un marché libre. »
                    On voit la votre ignorance, c’est impossible !! Vous vivez dans un autre monde.

                    « Si parmi tous les jobs possibles vous avez choisi celui là, avec un investissement lourd dans du vent, vous êtes un mauvais. »
                    Vive la cour de récréation ! c’est pathétique !

                    « Et effectivement, j’ai fait quelques années d’études, j’ai un bon job bien payé et je peux assez simplement en trouver d’aussi bons et bien mieux payés un peu partout dans le monde. Et je ne prend pas le taxi en France, par principe. »
                    Les chevilles de dingues que vous avez, ou plutôt le melon c’est incroyable, dois je me prosterner ? Mais cela fait il parti du débat ? Non partez donc !

                    « Cela dit, je vous laisse continuer à vous plaindre. »
                    Je ne me plains pas, j’explique à des personnes, comme vous, complètement obtus et malheureusement fermés comment cela fonctionne C’est peine perdu mais cette incompréhension notoire de mes concitoyens pour quelque chose de simple me renforce dans l’idée que vous êtes responsables de cette situation française.

                    « Vous n’aurez jamais que mon mépris »
                    Encore un petit coup de j’ai un vachement gros melon !!
                    Je ne méprise personne.

                    L’attaque en contre argument est très dommageable pour la qualité de ce site. J’en arrête là avec cette médiocrité.

                  •  » Et je ne prend pas le taxi en France, par principe. »

                    Alors ça c’est de la rébellion ou je ne m’y connais pas ! 😀

    • zero centime pour l’etat, quel pied.Rien de plus pathetique qu’un mouton qui reclame la tonte.

      • Hé oui.
        Le syndrome de Stockholm généralisé : notre liberté est prise en otage par l’Etat et pourtant la majorité défend l’Etat (qui les spolie au passage) bec et ongles !

  • Même si cela n’a rien à voir avec le sujet, ça me fait chaud au coeur de découvrir qu’il existe un « professeur de sciences économiques et sociales en lycée » libéral…

    Lorsque j’étais élève (pourtant dans un lycée privé) dans les années 80, c’était aussi difficile à trouver qu’un trompettiste manchot !

    • Nous, dans les années 80, nous avions étudié « Obélix et compagnie » en économie.
      Très bonne base pour comprendre les mécanismes de l’économie de marché.
      C’est à offrir aux ados. C’est bientôt Noël.

    • Cela existe encore… mais leur situation n’est pas toujours facile tant la méconnaissance du libéralisme est profonde!

  • Article à charge, qui occulte, sans doute volontairement, le problème que posent UberPop : il est évident que des clients adhèrent, puisque le travail au noir coûte moins cher. Mais ça, l’ auteur de l’ article évite d’ en parler. Il préfère l’ expression très langue de bois de covoiturage rémunéré, voir « logique collaborative « , qui relève de l’ hypocrisie totale : ce n’ est pas collaboratif, mais commerçant, puisque l’ un dépense de l’ argent, quand l’ autre en gagne ! Le covoiturage collaboratif existe déjà, genre blablacar, où les passagers partagent les frais avec le propriétaire du véhicule. Et les taxis et vtc n’ attaquent pas Blablacar.
    Quitte à défendre l’ illégalité et le vol (du travail et des impôts) , à quand un article défendant la contrefaçon, occultant au passage la propriété intellectuelle, ou à quand un article demandant la violation des brevets ?

    • Quelle salade.

      Il ne s’agit pas de défendre l’illégalité mais la résistance à l’oppression.

      « occultant au passage la propriété intellectuelle »

      la propriété quoi?

      • La résistance à l’ oppression. ..par l’ illégalité. D’ où les procès, pour UberPop. Après, votre extrémisme idéologique vous regarde. .. Libre avous de defier la loi .. Si réellement vous le faites, et non le pronez pour les autres

      • Inutile de discuter avec un anarchiste !!

        • Pourquoi ? Vous devriez, ce sont généralement des gens charmants. Pas les gauchistes pseudo libertaires pseudo anarchistes, mais les vrais, ça oui !

          • Qu’ils soient charment n’enlève en rien la fermeture du débat.

            • Et pourtant eux acceptent de vous parler alors que vous êtes un socialiste spoliateur totalement fermé au débat et aux argument logiques.

              Cela dit, il y a une limite à l’ouverture, donc bye ! Continuez bien à pleurer, et au lieu de ne juste pas bénéficier de la compassion des gens, vous allez bientôt en plus vous faire insulter ou agresser physiquement une course sur deux.

  • De toute façon cette libéralisation du marché est irrémédiable. Les taxis devront s’adapter ou disparaître. C’est la loi de la concurrence et c’est très bien comme ca, surtout pour nous les usagers. Vive la liberté….

    • Je voudrais bien m’ adapter en ne payant plus de charges. ..

      • Tout à fait, les charges qui pèsent sur les sociétés sont absurdes, mais pour cela au lieu de crier à la concurrence déloyale, prenez-vous en plutôt aux ponctionnaires qui ne vous laissent que de quoi subsister au nom de la soit-disant solidarité.
        L’état coûte très cher avec ces mille et une taxes et cet article est bien la preuve que lorsque l’état veut toujours faire le bien des gens avec leur pognon, il finit systématiquement par organiser la guerre de tous contre tous.
        Là où le chauffeur de taxi devrait se réjouir de l’arrivée d’une plateforme lui permettant de rencontrer ses clients d’une façon plus efficace, on a une forme de guerre de tranchée entre les producteurs et les consommateurs, absurde non ?
        Plutôt que d’attendre dans des zones dictées par la ville ce qui peut parfois causer des conflits, le chauffeur devrait se réjouir de pouvoir planifier à l’avance sa journée de travail, ses pauses et anticiper ses revenus. Et bien niet, merci les corporations et l’état qui ne rate jamais une occasion d’étendre son action sur toute les activités humaine.

      • la dessus personne ici ne vous donnera tord, allez travailler avec Uber…

    • Calinou, je veux bien vous croire, et si c’était si simple. Je suis le premier à vouloir libérer le métier mais pas aussi sauvagement que le fait actuellement l’état. Il introduit de nouveaux acteurs pour détruire les anciens, c’est digne d’un raisonnement d’enfant de 3 ans.
      Perso je ne m’adapterai pas puisque la réglementation m’en empêche, je jette juste l’éponge et passe à autre chose. Il y avait des tas de solutions pour libéraliser, c’est dommage mais les taxis disparaîtront et les prix augmenteront à moyen terme.

      • Comme à chaque fois l’état n’est pour rien dans l’affaire, Il n’a rien vu venir. l’état n’est qu’un sorte de gros rhinocéros aveugle buttant d’obstacle en obstacle et qui à chaque fois ne comprend pas ce qui arrive et ne fait que réagir stupidement en piétinant tout sur son passage. Le progrès a toujours été un mystère pour l’état, une sorte d’énigme insaisissable qui à la pouvoir de l’énerver à chaque fois. c’est pour cela d’ailleurs qu’il ne faut surtout pas mettre l’avenir (la jeunessse, les ivestissements) dans les mains de l’état.

        • Ne dites pas que l’état n’y est pour rien, c’est bien lui qui a souhaité introduire cette concurrence en votant une loi dans ce sens, sans l’état les vtc n’existeraient pas aujourd’hui.
          Pour le reste nous sommes d’accord.

  • L’auteur de cet article, à charge contre le taxi, devrait passer une bonne semaine avec un taxi rural (c’est 6 ou 7 jours une semaine pour un taxi).
    Sandra Vaubois, je ne sais pas quel métier vous faites mais je vous souhaite de connaitre la concurrence déloyale, vous comprendrez certainement la vie d’une partie de la population (Il n’y a pas que les taxis qui sont concernés par les réglementations stupides de l’état).

    • Ah, mais vous savez, ce que les taxis nomment « concurrence déloyale » c’est la vie des tous les français hors fonction publique et professions protégés (ont dit poliment « réglementées » mais bon… ).

      Venez vivre la vie d’un entrepreneur « normal » sans protection, avec la concurrence chinoise, américaine, allemande, et les mêmes tracasseries que le taxi voire plus.

    • Il y a deux aspects, et une partie de la critique de l’auteur est surtout dirigée contre la corporation qui n’a pas son pareil pour se faire détester.
      Les petits taxis indépendants auraient tout intérêt à mener une réflexion qui les représente sur le sujet de la fin des licences et la libéralisation du secteur en général.
      L’attente de la population est assez pressante sur ce sujet là et plus les taxis accepteront le principe pour discuter de la sortie, plus la solution par le haut aura des chances de passer.

  • Ce qui gêne les professionnels, aussi bien taxi que vtc, qui ont poursuivi Uberpop, c’est que ce sont des particuliers qui font du transport.
    Ce n’est pas du covoiturage, comme Uber voulait le présenter, sinon le prix ne se limiterait qu’au coût de revient du transport (essence, entretien du véhicule,…). Ici on parle bien de transport rémunéré de personnes.
    Ces particuliers ne sont pas soumis à TVA, ils ne paient pas de charges sociales, ni d’impôt sur ce qu’ils gagnent. C’est comme si le concurrent d’une société de BTP, vous faisait un devis deux fois moins cher, parce que ce n’est pas déclaré. Ce n’est pas de l’innovation, comme Uber le prétend, mais bien de la concurrence déloyale, et du vol à l’État.
    Si Uberpop a été interdit dans plein de pays, c’est qu’il y a bien une raison.

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Un article de Philbert Carbon.

La Fondation Valéry Giscard d’Estaing – dont le « but est de faire connaître la période de l’histoire politique, économique et sociale de la France et de l’Europe durant laquelle Valéry Giscard d’Estaing a joué un rôle déterminant et plus particulièrement la période de son septennat » – a organisé le 6 décembre 2023 un colloque intitulé : « 45 ans après les lois Scrivener, quelle protection du consommateur à l’heure des plateformes et de la data ? ».

 

Protection ou infantilisation du cons... Poursuivre la lecture

Vous pouvez lire cet article en anglais en cliquant sur ce lien.

Bonne nouvelle pour les partisans du bipartisme : malgré le contexte politique hyperchargé, un nombre sans cesse croissant de personnes de part et d'autre du spectre politique s'accordent sur un point ! Malheureusement, il s'agit d'une notion qui, mal comprise, pourrait saper les politiques et les institutions qui constituent le fondement même du monde moderne.

Ce point d'accord, c'est l'idée que le capitalisme, la mondialisation et le libre-marché ont échoué.

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Good news for fans of bipartisanship: even in today’s hypercharged political environment, an increasing number of people on both sides of the aisle agree on something! Unfortunately, it’s a notion that, if incorrect, could undermine the policies and institutions that form the very foundation of the modern world. The newfound area of agreement is the idea that capitalism, globalization, and free markets have failed.

Indeed many of the ideas expressed by Karl Marx and Friedrich Engels in t... Poursuivre la lecture

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