Hollande : ça sent la fin de règne (déjà !)

Notes sur le naufrage du pédalo élyséen.

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Hollande : ça sent la fin de règne (déjà !)

Publié le 13 novembre 2014
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Par Marc Suivre.

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S’il est un fait établi depuis que Moi Président a renvoyé l’ogre Sarkozy à la lisière de la Villa Montmorency, c’est que la pression fiscale n’a jamais été aussi élevée dans notre pays. Tous les Français la ressentent, même – et surtout ceux – qui ont cru aux fariboles qui les assuraient que seuls les riches allaient le sentir passer. Bien peu nombreux seront ceux qui, au final, échapperont à la voracité fiscale déchaînée des camarades anormaux du Président normal. À bien y regarder, seuls les plus riches qui émigrent et les plus pauvres qui immigrent passent au travers. Si ce déchaînement d’initiatives taxatoires, toutes plus folles les unes que les autres, n’a pour unique objectif que de faire que rien ne change jamais dans le paradis soviétique qu’est devenue la France contemporaine, force est de constater qu’il n’a pas été atteint. Le navire prend eau de toute part et les désespérantes tentatives de colmatage des collectivistes forcenés de la rue de Solférino s’apparentent plus au tonneau des danaïdes qu’à la sécurisation de polders. Le corollaire de cette folie est connu : la révolte fiscale.

La fin du consentement à l’impôt

imgscan contrepoints 2013681 impôts épargneForce est de reconnaître que personne n’aime s’acquitter de ses impôts. Tous ceux qui vous disent le contraire sont des Tartuffes ou ont un compte en Suisse (les deux peuvent se cumuler). Le prélèvement obligatoire (pléonasme) n’a jamais eu bonne presse et bien des têtes roulèrent dans de beaux paniers en osier pour ne pas avoir pris, à temps, la mesure de l’exaspération des contribuables. Si aux temps glorieux où un Peuple éclairé se révoltait face à l’absolutisme fiscal royal, la ponction fiscale menaçait, alors, la capacité des individus à se nourrir, ce n’est pas parce qu’aujourd’hui les contributions nous enlèvent du pouvoir d’achat que la pilule passe mieux.

Bien au contraire, c’est précisément en raison des libertés acquises, depuis lors, au terme de « durs combats sociaux » que la situation empire. La survalorisation de l’individu et de ses droits imprescriptibles à jouir de tout et n’importe quoi ont sapé les bases de notre société post-moderne : le consentement à l’impôt. Les droits sont survalorisés et les devoirs tus, alors qu’à bien y regarder nous avons le devoir de payer davantage, pour des droits toujours plus restreints (sauf pour ceux qui ne payent rien). Jusqu’à très récemment, le citoyen contribuable ne percevait que les jolis services publics dont on lui louait les vertus et dont il profitait presque à l’œil (croyait-il) grâce à ses impôts. Les hôpitaux, les routes, les (forcément) gentilles infirmières, l’école et tous les autres bienfaits de l’État nounou étaient autant de vitrines du si fameux modèle français. Baigné dans cette propagande soviétique dès son plus jeune âge, le contribuable acceptait sans trop rechigner de cracher au bassinet, sans avoir conscience du coût toujours plus faramineux de la mise en œuvre du Barnum. En effet, au fil du temps, l’État n’est plus demeuré providentiel que pour ses fonctionnaires. Avoir réussi à faire croire que les ponctions fiscales, toujours plus fortes, étaient des cotisations mutualistes à la caisse du bonheur commun, voilà un des plus fabuleux tours de passe-passe de l’État moderne.

Seulement à mesure que le système, incapable de se réformer – tant les sangsues étaient nombreuses à se repaître sur la bête –, s’enfonçait dans des déficits abyssaux, les prélèvements destinés à préserver l’illusion de la gratuité du Service Public s’alourdirent. Le bidule était tellement vicié que la ponction ne suffisant plus, il fallut recourir à l’emprunt et baisser les prestations pour le maintenir à flot. À mesure que le bateau ivre partait à la dérive, le contribuable médusé s’aperçut qu’il payait toujours plus chers pour des services de moins en moins bien assurés, voire plus assurés du tout. Il finit par comprendre (mais un peu tard) qu’on l’avait berné et que ses impôts profitaient à beaucoup, mais pas à lui. Bref, plus il payait, moins il recevait. La défiance envers des élus illusionnistes grandit alors de façon exponentielle chez les Français, en même temps que la gabegie généralisée de leurs élites s’étalait au grand jour.

Ne nous y trompons pas, si les Français rejettent aussi massivement leurs hommes politiques, c’est qu’ils les jugent, à juste titre, responsables de ce fiasco interventionniste et du racket fiscal qui va avec. Ceci étant, si la lâcheté a été érigée en système de gouvernement, c’est aussi parce que les électeurs se sont montrés crédules au point de toujours élire celui qui leur promettait que les autres (les riches, le Kapital, les Allemands…) allaient payer l’addition. Nous sommes arrivés au bout de cette magnifique ficelle avec François Hollande. Pas de bol pour lui !

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais elles font vendre du papier

imgscan contrepoints726 presse médiasNous sommes au bord de la faillite et les Français sont pressurés comme jamais pour l’éviter. Malheureusement pour les clowns qui nous gouvernent, malgré ces prélèvements records, la situation ne s’améliore pas d’un iota puisqu’ils font tout sauf ce qu’ils devraient pour que les choses changent. Au contraire, les nouvelles toujours plus réjouissantes du monde irréel dans lequel évoluent nos élites ne font que rajouter à la crise de confiance dans laquelle se noie notre beau pays. Il faudra un jour se pencher sur les ressorts qui font que la presse, en rapportant ces scandales à répétition scie, avec une obstination qui force le respect, la branche subventionnelle sur laquelle elle est confortablement assise depuis la Libération. Pas une semaine sans son lot de révélations croustillantes, sur la façon dont nos princes se vautrent dans l’argent dont ils nous délestent si prestement.

Survenant au moment où les Français découvraient avec effarement le montant de leur troisième tiers de pause fiscale, les phobies administratives du ministre Thévenoud – qui ne payait plus (entre autre) ses impôts depuis trois ans – furent une pure joie qui vint utilement réactiver la vigoureuse démangeaison que nous avions tous ressentie dans le fondement lors de l’affaire Cahuzac. La longue litanie des promesses non tenues en matière d’imposition ou d’inversion incantatoire de la courbe du chômage n’a pas d’autre équivalent que l’incroyable suite de bobards servie à nos partenaires européens, pour les assurer que nous allons maîtriser nos déficits publics. Le résultat de ces mensonges en cascade : la parole de l’État ne vaut pas tripette, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’hexagone. Compte tenu de l’instabilité fiscale (doux euphémisme !) ambiante, plus personne ne bouge ni n’investit, pas plus les ménages que les acteurs économiques. Le pays se fige, l’activité se paralyse, la croissance zéro, chère aux Khmers verts, apparaît alors dans toute sa splendide misère prophétique.

La relance qui tue

Macron économie René Le HonzecPendant ce temps-là, les as qui nous gouvernent ne savent plus où donner de la tête pour trouver l’idée la plus grotesque possible, destinée à nous sortir de la crise où leur agitation frénétique nous fait plonger tous les jours un peu plus profondément. Le petit génie que Moi Président nous a fait sortir de sa banque d’affaires a un plan pour redresser la France. Chouette ! Il l’annonce à grand coup de tambours et de trompettes médiatiques laudatives (comme il se doit avec le meilleur d’entre nous du moment). Le fruit de ses cogitations : travailler le dimanche en zone touristique et lever les freins qui pèsent sur le transport en autocar. La vache ! Toutes ces longues études coûteuses pour en arriver à ces conclusions. C’est sûr que quand on leur enlève les freins, les bus roulent mieux et que travailler le dimanche permet aux commerçants de vendre plus que s’ils étaient fermés. Chapeau l’artiste ! Et à part ça, Emmanuel, qu’est-ce que tu voudras faire plus tard, quand tu seras grand ?

Bien sûr, pour tout keynésien qui se respecte, la relance passe par les grands travaux, mais là, il faut bien admettre que jusqu’à la fin du quinquennat, c’est mal barré. Maintenant que la gauche radicale a obtenu son Malik Oussekine à cheveux gras, nous ne sommes pas prés d’en voir la queue du commencement d’un de grand travail. Tout débute par une gentille manif festive et participative où des tas d’activistes – qui n’habitent pas le Tarn – se rendent à Sivens pour manifester leur exaspération de voir « une zone humide de plus » disparaître sous les coups des pelleteuses de ces salauds de paysans de la FNSEA productivistes. Il est entendu depuis Astérix légionnaire « qu’il ne faut jamais parler sèchement à un Numide », c’est acquis. Pour autan, le fait que tout ait été conduit dans les règles de l’art par ces ploucs d’élus socialistes du Conseil Général du Tarn ne fait rien à l’affaire. Ils ont légalement raison, mais légitimement tort comme le dira Nicolas Hullot, l’expert extraordinaire en sauvetage de planète en danger payé par nos sous. Nantis d’un raisonnement juridique aussi puissant, nos pacifistes verts se ruent donc sur le chantier en arrosant, au passage, les gendarmes mobiles à grands coups de cocktail Molotov. Moralité : préserver la biodiversité nécessite de brûler du flic.

Paisible manifestant de gauche

hollande fin de règne rené le honzecSur ce, les gendarmes « acculés sur une redoute » (un endroit stratégique qu’il est évident d’occuper quand rien ne vous y pousse) se dégagent de cette mauvaise passe en utilisant des grenades offensives, comme ils en ont le droit légitime lorsqu’une manif vire à l’émeute (et griller du poulet vivant n’a rien d’un sit-in pacifique). Malheureusement, l’une d’entre elles finit sa course – dans des circonstances qu’il conviendra d’éclaircir – dans le cou d’un « pacifiste acculant », le tuant sur le coup (la tuile !). La mort d’un homme fut-il écologiste et djeune est toujours regrettable. Ce garçon avait des parents, tout comme les gendarmes qu’il prévoyait de rôtir. Ceci étant posé, imaginons qu’un jeune nationaliste ait pris la même grenade offensive, au même endroit alors qu’il acculait, lui aussi, les gendarmes pour protester contre… l’édification d’une Mosquée (au hasard) voulue par une municipalité pétrie de vivre-ensemble. Croyez-vous que sa mort aurait donné lieu à un tel battage ? Plus encore, voyez-vous surgir des hordes brunes sur ce type de chantier cultuel (du reste plus nombreux que les barrages), à l’instar de ce que pratiquent systématiquement les Khmers verts dès que l’on projette de couper un arbre ? Leur indignation est la même, elle n’est juste pas dirigée vers la même cause. L’une est jugée légitime par les médias, l’autre pas. Ceci étant, leurs méthodes de contestations diffèrent « légèrement » en ce qui concerne la violence avec laquelle elle s’exprime (comme les Nantais vous le diront) et ce constat n’est pas favorable aux fanatiques de Mère Nature.

En démocratie, seules les élections doivent permettre de revenir sur une décision publique. Ni les manifestations ni les violences ne peuvent remettre en question un projet décidé par des élus du suffrage universel. L’indignation médiatique sélective ne doit pas décider de l’opportunité ou non de poursuivre un projet. En revenant sur la décision des élus du Tarn, le gouvernement commettra une lourde faute. Il légitimera le recours à la violence comme mode de contestation de l’action publique.

Il encouragera les extrémistes dans leurs tentatives de déstabilisation et découragera les citoyens respectueux des lois. En démocratie, si les électeurs ne sont pas satisfaits des décisions prises par leurs élus, ils en changent. C’est même à cela que servent les élections. Permettre à des excités de remettre en cause ce principe fondateur de la République au prétexte que l’un d’entre eux est mort en tentant de casser du flic, c’est perdre toute crédibilité à venir. Comment jouer les vertus républicaines offensées par les saillies de Jean-Marie Le Pen (ou tout autre mâle blanc hétérosexuel) quand on laisse les amis de Monsieur Bové tout casser, sous le prétexte aussi fallacieux que douteux que « c’est bon pour la planète » ? Vous me direz que certaines décisions sont parfois irréversibles et que s’en remettre au seul jugement des élus est un peu hasardeux. Je vous répondrais que vous n’avez qu’à voir le Mariage pour tous et que c’est une raison de plus pour voter et, ce faisant, de faire très attention aux convictions de celui vers qui se porte votre suffrage. Si vous n’en pouvez plus du politiquement correct, évitez donc de choisir les crétins qui se roulent dedans dès qu’un micro se tend vers leur servile cervelle de piaf.

La réforme ou la mort

hollande sans dents Relé Le HonzecAu soir du 6 mai 2012, Hollande n’avait pas l’intention de bousculer les choses. Il était là pour en profiter, pas pour en chier. C’est même pour cette raison qu’il nous a fait le coup du Président normal. Face à la crise : un mec normal se planque en attendant que ça passe et c’est exactement ce que fait Moi Président depuis trente mois. Il s’agite mollement, parcourt le monde pour y répandre sa pensée émolliente et ses bourdes embarrassantes.

Nous assistons médusés à la débauche d’inactivité du cousin de province dont nous avons bien imprudemment fait notre Président. Monsieur P’tite Blague ne fait rien, et même ça il le fait mal. Nous ne sommes plus gouverné, nous sommes divertis en attendant Dieu seul sait quoi. L’opposition s’occupe à s’opposer à elle-même, pendant que le Front National tente de s’imposer comme la seule alternative à l’attentisme ambiant (tout en n’y croyant pas lui-même). En vérité, nous sommes très mal barrés sachant qu’aucun des membres de l’équipage à qui nous avons confié notre destin n’est capable de tenir le moindre cap par gros temps.

Ce qui est passionnant dans le relatif statu quo que nous vivons à l’heure actuelle, c’est qu’il ne s’éternise que par la grâce de ces sales marchés financiers qui persistent à nous prêter leur sale argent à un taux dérisoirement bas, par rapport aux risques que nous leur faisons courir, en raison de notre inaction en matière d’assainissement de nos finances publiques. Le scénario catastrophe à la Grecque n’est pas une simple hypothèse de travail, il est couru d’avance en raison de notre indigence réformatrice. Nous repoussons, avec constance, les ajustements indispensables et nous persistons à dépenser un argent que nous n’avons plus, afin de poursuivre des chimères égalitaristes qui ne font qu’enfoncer les gens dans la dépendance. Le modèle français nous plombe. Malgré cela, des élus de tous bords, inconscients ou sournois continuent à s’accrocher à cette chimère comme la vérole au bas clergé breton. Les Français ne croient plus aux lendemains qui chantent et pourtant ceux qui prétendent les gouverner continuent de les pipeauter sur l’air de tout va très bien Madame la Marquise le modèle français est indépassable etc, etc.

Nous sommes à mi-mandat. Les nuages qui s’accumulent sont tellement noirs aux abords du précipice où nos monarques aveugles nous ont menés qu’il faut être particulièrement optimiste pour penser que nous nous en sortirons sans casse. Sur le pont des premières du Titanic, l’orchestre continue à jouer pendant que les secondes et troisièmes classes se noient. Ces salauds de riches qui gagnent plus de 6000 € par mois verront leurs allocs divisées par deux, tandis que nos gentils fonctionnaires continueront à toucher leur supplément familial de traitement, comme si de rien n’était. La frénésie de nouvelles taxes bat son plein au beau milieu du choc de simplification administrative. Les prestations chômages vont diminuer pendant que les intermittents du spectacle continueront à être très confortablement indemnisés. En 2015 on supprime la première tranche de l’impôt sur le revenu. Et allez hop ! Un fardeau toujours plus lourd porté par un nombre toujours plus restreint d’individus paupérisés par la masse des ayants droits : ça, c’est un modèle de développement économique durable. La stabilité politique qui en découlera ne va pas tarder à surprendre les humanistes. Nous nous préparons de bonnes années de franches rigolades démocratiques. Nous sommes sur le point de rencontrer le mur vers lequel nous nous précipitons vélocement, depuis tant d’années, et le choc va être bestial.


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  • La fin de règne d’Hollande est comparable à Philae, le module qui tente de s’agripper à la comète « Tchoury » filant à toute allure.
    Trônant sur sa comète, les images qu’il tente de nous donner de sa politique mettent du temps à nous parvenir, sont froides et mécaniques.
    Le temps presse, et heureusement qu’une comète n’est pas éternelle !

  • Hélas! C’est si vrai.

  • Patience, encore quelques années avant le clash.
    Les marchés financiers nous donnent encore des thunes car ils savent que les français ont une étonnante résistance au matraquage fiscale et réglementaire.
    Au pire, on vendra la tour Eiffel, le Louvre et tous les autres bijoux de famille.

  • Parfaitement écrit. Un vrai bonheur à lire.
    Félicitations.

  • Bravo pour ce texte très bien écris et surtout l’analyse pertinente. +100

  • Dans le mille !
    Je ne l’aurai certainement pas mieux dit,
    mais assurément beaucoup plus mal écrit !
    Enfin, un peu d’odeur de printemps, dans cette fosse d’aisance putride
    dans laquelle nous nous enfonçons.
    MERCI

  • Excellent article.
    Il reste des anxiolytiques à quelqu’un ?

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