Gone Girl, ou les féministes contre-attaquent

Le dernier film de David Fincher est accusé par le collectif Osez Le Féminisme de « déculpabiliser et encourager la violence masculine ».

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Gone Girl Affiche (tous droits réservés)

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Gone Girl, ou les féministes contre-attaquent

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 novembre 2014
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Par Nicola Tournay

GoneGirlAfficheLe thriller Gone Girl, qui a conquis les critiques et qui cartonne au cinéma, a récemment fait l’objet d’une polémique en France. Le collectif Osez Le Féminisme accuse le dernier film de David Fincher de « déculpabiliser et encourager la violence masculine ». Cette accusation non-fondée ne nous apprend rien sur le film, mais en dit long sur les dommages intellectuels que cause le féminisme dans sa variante manichéenne.

Pour mieux apprécier l’étendue des dégâts, nous devons nécessairement spoiler le film, car l’accusation vise le cœur de l’intrigue. Gone Girl raconte l’histoire de Nick et Amy, un jeune couple marié d’écrivains qui mènent en apparence une vie souriante et confortable. Bien entendu, parce que nous sommes dans un thriller, le vernis poli de leur quotidien vole en éclat le jour où Nick rentrant du travail découvre que sa femme a disparu. Nick, sur qui le piège médiatique se referme à mesure que les (faux) indices s’accumulent et l’accusent, s’enfonce pas à pas dans le cauchemar.

Le film peut, très schématiquement, se diviser en deux parties : la première suit le parcours suspicieux de Nick. L’homme est mal à l’aise avec les flics et les médias, donne très peu d’informations pour faire avancer l’enquête, et ne semble pas très atteint par la disparition de son épouse. Ce qui ne l’empêche pas néanmoins de se faire « consoler » en cachette par sa jeune maîtresse. Cette partie du film est entrecoupée de flashbacks où nous pouvons voir, à travers les yeux d’Amy, les débuts idylliques de leur love story, et la transformation de Nick en mari négligent et violent. Ces flashbacks, en contredisant systématiquement les propos qu’il tient dans le présent, achèvent de le dépeindre en coupable idéal. Cette partie se clôt quand Nick découvre que sa femme n’est pas kidnappée, mais volontairement partie en laissant derrière elle toute une série d’indices pour l’inculper de son « meurtre ». Le journal intime d’Amy, d’où est tirée la narration des flashbacks, a également été inventé dans ce but. D’un coup, le spectateur comprend les silences et la maladresse de Nick, et se prend de sympathie pour lui, en dépit de ses échecs évidents en tant que mari. A contrario, sa sociopathe de femme – qui n’hésitera pas plus tard dans le film à s’auto-infliger des lésions vaginales avec une bouteille pour simuler les preuves d’un viol – suscite l’effroi et la désapprobation. Dans le jargon des scénaristes, on appelle ça un retournement de situation, mais pour Osez Le Féminisme il s’agit d’un « dispositif d’inversion perverse du réel », en vue de défendre « une vision du monde patriarcale ». Tout un programme donc.

La deuxième partie du film montre la pérégrination tragique d’Amy, et un Nick bouc-émissaire en proie à des policiers méfiants et des médias inquisiteurs. La tension baisse, mais l’intérêt demeure : le film glisse subtilement du thriller noir à la satire sociale, et on se demande si Nick s’en sortira. Au bout du compte, Gone Girl est une critique féroce de notre besoin de croire en un récit médiatique qui départage le monde entre gentils et méchants. Que ce film reçoive les foudres d’une association qui précisément exploite ce filon est une preuve éclatante de sa pertinence.

Maintenant que le plaisir de ceux qui n’ont pas vu le film est gâché, regardons de plus près les griefs de nos féministes. Tout d’abord, elles appellent au banc des accusés le personnage d’Amy, qui incarnerait « le cliché patriarcal de la perversion féminine idéale, qui utilise la violence psychologique, soi-disant arme favorite des femmes, pour humilier et blesser son mari. » Vilaine Amy. Au passage, nos critiques se gardent bien d’étayer la récurrence de ce cliché au cinéma. Néanmoins, concédons que pour des raisons physiques évidentes, une femme « méchante », même dans une fiction, utilisera rarement la force de ses poings pour parvenir à ses fins. Devrait-on imposer à Hollywood un quota de méchantes amazones bodybuildées pour satisfaire la sensibilité d’Osez Le Féminisme ?

Autre objet de récrimination, Nick serait « présenté comme contraint à utiliser une violence physique contre [Amy] », ce qui permettrait de désinhiber, messieurs, nos pulsions misogynes. Explication : accablé par les horreurs commises par Amy, Nick plaque violemment sa femme contre le mur et la regarde durement. Un moment qui causa un sursaut général dans la salle hongkongaise où j’étais, et un « soupir de soulagement » collectif parmi le public français en présence duquel nos deux auteures ont visionné le film. Cet acte, certes malheureux, suffirait à lui seul à justifier et à déculpabiliser la violence masculine. Comprenne qui pourra. Doit-on en déduire que Nick, et les spectateurs capables d’empathie, tous sexes confondus (pardon : genres confondus), devraient réagir froidement à l’aveu éhonté de tant de crimes ? Pour nous éclairer, nos féministes apportent un élément de réponse :

« (…) la violence, qu’elle soit masculine ou féminine, prend sens dans un système de pouvoir : la domination masculine, où les oppresseurs sont structurellement les hommes, même quand ils sont victimes de violence. »

Ce qui signifie donc, en retournant la proposition (par un « dispositif d’inversion perverse du réel » ?), que les femmes, même quand elles sont coupables de violence, demeurent des victimes structurelles. Bigre. De la compassion, voilà ce qu’aurait dû éprouver les spectateurs pour Amy. Mais à la place d’un câlin pourtant bien mérité, la pauvre reçoit un coup de son oppresseur mâle. Sortez vos mouchoirs.

Finissons en beauté, avec cette dénonciation délicieusement ironique de « la rhétorique essentialiste éculée de la femme perverse ». C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Qui sont toujours les premier-e-s à essentialiser la femme en victime éternelle du système, et l’homme, cet oppresseur incorrigible, « même quand il est victime de violence » ? Osez Le Féminisme, qu’on devrait plutôt rebaptiser Fuyez Le Manichéisme.

  • Gone Girl, Thriller américain réalisé par David Fincher (sortie le 8 octobre 2014), d’après le roman de Gillian Flynn, avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris. Durée : 2h29

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  • « les femmes, même quand elles sont coupables de violence, demeurent des victimes structurelles »
    Une parfaite représentation du fameux « responsable mais pas coupable ».

  • Les faits sont là. La quasi-totalité des condamnations pour violence concerne des hommes. Lorsque des femmes sont condamnées c’est généralement comme complice et non comme auteure. Elles sont généralement sous l’emprise mentale et l’emprise économique de l’homme.

    Au plan conjugal une étude de 2008 met en évidence que sur 184 cas d’homicides conjugaux recensés en France en 2008, on compte 156 femmes pour 27 hommes et il s’agissait de femmes battues ou dont l’enfant était battu par le père.

    1 femme est tuée tous les 3 jours par son mari.

    1 femme est violée toute les 7 mn en france et seul 2% des violeurs sont condamnés.

    Ce film est de la propagande masculiniste, dans la lignée de Soral et Zemmour.

    • Et alors? Qu’est-ce qu’on en a à foutre du sexe de la majorité des criminels? Un criminel doit être condamné, quel que soit son sexe. Et on doit foutre la paix à ceux qui ne sont pas des criminels, quel que soit leur sexe. Votre attitude est celle du socialo de base. On ne peux pas être libéral et féministe.

      • Et alors ?…. !!!

        On a quand même le droit de s’exprimer et de s’insurger lorsqu’un film laisse a penser qu’on peu frapper sa femme si on est poussé à bout par cette dernière et que ce même film laisse à penser que les femmes tuées tout les 3 jours c’est de la fiction.

        Votre vision libérale du monde c’est qu’on ne puisse qu’applaudir ce film misogyne ?

        • Adele, évitez donc de parler de libéralisme et de libertarisme : vous ne savez visiblement pas ce que c’est.

        • C’est de la FICTION, bordel !

        • Tout ce qu’on a ici c’est un film qui dans son intrigue à un personnage féminin qui simule un viol.

          Un os à ronger bien maigrichon pour les « féministes » dont il est question ici. On pourrait en rire mais entre ce qu’il se passe pour les femmes en Iran, au Nigeria ou encore en Irak/Syrie, je trouve ça franchement déplacé d’y consacrer autant d’énergie.

        • L’article démontre justement que le film n’est pas misogyne …. C’était trop demandé de le lire jusqu’au bout ?

      • Vous ne comprenez rien alors….

        Les femmes sont mieux que les hommes, et puis ta gueule c’est comme ça.

        Adèle va remettre en cause plusieurs millions d’années d’évolution, et propose un nouveau modele social.
        La femme aux commandes et dominant le monde, l’économie, la politique, la famille, les hommes, les chats…

        Le sexe faible se révolte !

    • Gone Girl est tiré du livre du même nom écrit par Gillian Flynn, une femme, et ce livre a remporté le Grand prix des lectrices ELLE dans sa catégorie.

      Mais à part ça bien sûr c’est de la propagande masculiniste.

      • Oui, mais c’est peut être une femme dominée, esclave qui répète ce que les maitres males lui ont dit.
        Ou peut être qu’elle l’a écrit avec un flingue (objet phallique) sur la tempe…

      • Il vous suffit d’expliquer que c’est une femme prisonnière du schéma mental patriarcale, ignorante de ce qui est bon pour elle. Ainsi tout ce qu’elle pourra dire pour se justifier sera nul et non avenu, bien qu’elle soit censée faire partie des opprimées.

        La rhétorique féministe d’extrême-gauche est la même que celle des socialistes envers les ouvriers/paysans non grévistes.

    • Arrêtez de répéter aveuglement ce qui est écrit dans tel ou tel blog , Adèle .

      Moi aussi je peux faire des statistiques:
      25% des victimes de violences conjugales (physiques et sexuelles , je sais pas pour les violences morales) sont des hommes en France
      http://www.inhesj.fr/sites/default/files/files/ondrp_ra-2013/DII_Violences_conjoints.pdf

      Et rien ne prouve que c’est uniquement dans les couples homos ou des violences parce que madame se défend.
      L’idée de Michael Kimmel , féministe radical au passage (ça vous surprend) à été maintes fois démontée :

      http://pubpages.unh.edu/~mas2/V75-Straus-09.pdf

      http://www.mediaradar.org/docs/Dutton_GenderParadigmInDV-Pt1.pdf

      Vous parlez de propagande masculiniste car comme bon nombre de féministes vous ne pouvez accepter que l’on montre un point différent du votre , tellement on vous berce dans l’illusion que celui-ci est indiscutable et tellement il est plus agréable d’avoir une idéologie faisant de soi la victime universelle exclusive.

      Pas chien , je veux bien vous dire que parler des violences conjugales touchant les hommes n’EST EN RIEN une remise en cause de la violence touchant les femmes.
      Et je ne peux que vous engager à vous questionner serieusement sur les groupes vous poussant à croire que c’est le cas.

      • Ah , et ce n’est pas parce qu’il brutalise sa femme dans le film qu’il est présenté comme un héros , c’est d’ailleurs ce que dit cet article.

        Il faut arrêter avec cette manie de toujours vouloir faire des films aseptisés , avec des gens aux moeurs convenus et tout.

        Il y’en a mare de ces « social justice warrior » qui se sentent obligés de venir pourrir un film / jeu video / concert / tout et n’importe quoi afin de vouloir y faire rentrer leur idéologie biaisée sous couvert de bonne morale.
        On a pas bavardé le code Hayes à Hollywood pour y faire entrer un code « féministe » , ou alors ils n’ont rien compris.

    • ce film vient d’un livre écrit par une femme. ce film est un thriller pas un film de propagande, il n’a aucune volonté politique dans ce film. il faut arrêter de voir le mal partout. vive la paranoia

    • Ce n’est pas parce que, statistiquement, les femmes sont plus souvent victimes que les hommes, qu’elles sont incapables d’être coupables de faits délictueux ou criminels.

      Un fait de propagande est un fait racontant quelque chose de faux dans le but de dépeindre une situation qui n’est pas la réalité.
      Pour que vous puissiez affirmer que ce film est un fait de propagande masculiniste, il faudrait que vous montriez :
      1) que ce film raconte quelque chose de faux/d’impossible
      et
      2) que l’intention de l’auteur du scénario du film soit de dépeindre une situation qui n’est pas la réalité.

      Pour le point 1), tout en admettant que je n’ai pas connaissance d’un fait divers qui correspondrait à ce qui est dépeint dans le film (d’après ce que l’auteur de ce billet en dit, en tout cas, vu que je n’ai pas vu le film), je ne vois pas en quoi c’est impossible.
      Pour le point 2), techniquement on ne peut pas répondre, vu que l’on n’est pas dans la tête de l’auteur du scénario du film. On pourrait néanmoins se faire une idée en observant l’ensemble des oeuvres/scénarii produits par cette personne. Tant que vous n’aurez pas fait ce travail de recherche, je ne vois pas comment vous pouvez justifier votre affirmation.

    • il y a deux choses que vous (et les féministes) ne comprennent pas. primo, l’énorme majorité des gens regardent des films (surtout ce genre de film) pour SE DIVERTIR, rien d’autre pas par conviction politique,……secundo, l’énorme majorité des gens ont assez de bon sens pour faire la différence entre la réalité et la fiction. ce n’est surement pas en regardant ce genre de film que je vais changé d’opinions politiques, personnels,……ce film n’a aucune influence sur moi et mes convictions, ma manière de voir les choses. c’est un peu comme pour les jeux vidéo (encore que les jeux vidéos ont bcp plus d’influence qu’un film surtout si on joue depuis tout jeune) ce n’est pas en jouant un jeux vidéo que je fais me mettre à devenir un psychopathe et tuer les gens dans la rue. il faut arreter de prendre les gens pour des demeurés faibles d’esprit. c’est typiquement collectiviste comme réaction : prendre les gens pour des débiles vouloir décider à leur place et leur dire ce qu’il faut qu’ils pensent

    • La première des choses, avez-vous déjà essayé de porter plainte contre une femme pour violence Adèle? Moi oui. Après que ma tarée de mère m’a poursuivi avec un couteau, j’ai rassemblé mon courage, et suis allé à la gendarmerie…

      Ils ont refusé ma plainte! Ils ne m’ont pas cru. Cette conne d’assistante sociale aussi est venue à la maison poser des questions du genre « votre mari a dit que vous êtes violente avec votre fils?
      _C’est pas vrai? Ben non? Et il vous aide dans les tâches ménagères? (Ouais, bien-sûr, comme s’il n’en avait pas assez à faire dans la journée… et c’est pas comme si ma mère travaillait à l’extérieur, ELLE NE VOULAIT pas, avait toujours des prétextes.

      Les hommes sont plus condamnés pour violence parce qu’on croit les femmes, on n’écoute pas les hommes, les hommes osent moins l’avouer… et surtout, les femmes usent de moyens détournés pour impliquer leurs conjoints.

      J’ai vu ma mère découper, faire du bruit quand mon père dormait, casser ses outils de travail, et l’insulter pour le faire sortir de ses gonds…

      Et malgré le fait qu’il a été prouvé qu’elle mentait -il avait gardé les talons de chèques versés par exemple- elle a quand-même eu la garde des enfants.

      Ce cas est loin d’être une exception!

      Beaucoup de femmes empoisonnent les hommes, mentent, cherchent un amant pour tuer le conjoint…

      Suffit de regarder l’émission avec Pierre Bellemare, une des rares à le dire franchement. Les femmes ne sont pas meilleures dans le fond.
      C’est juste que dans une majorité de cas, comme les femmes ont moins de force, elles prendront un chemin différent si elles veulent heurter leur partenaire.

      Ah, j’oubliais… de tous les couples, les plus violents sont les couples lesbiens, cherchez les stats ou regardez la page facebook Female Sex Offenders: A crime Epidemic

  • Bien que dépourvues de testicules, les féministes aiment sodomiser les mouches. Il faudrait leur rappeler que la zoophilie est interdite en France depuis 2004.

    • Merde alors, depuis 2004 ?
      Il ne me reste plus qu’à vendre ma chèvre. Je l’aimais bien cette bichette.

      Quant à l’affirmation au niveau des testicules, hélas de nos jours, l’on sait plus trop.

      Entre les genres, il faut savoir surfer sur la vague pour ne froisser personne.
      Alors quand qq un vient affirmer haut et fort que c’est comme ça et puis ta gueule, ça çraint un peu du boudin.

  • Le truc embêtant avec les bonnes sœurs du féminisme c’est qu’au contraire de leurs ainées elle ne vivent pas dans un Couvent.

  • C’est pas la première fois qu’adèle génère un débat en affirmant que la diabolique emprise de l’homme sur la femme doit être combattue . Ce n’est pas la première fois que de nombreux lecteur prennent le temps de la ramener à la réalité avec une diplomatie que j’admire . Cependant je ne comprend pas comment Adèle puisse se croire libérale alors qu’elle ne cherche manifestement qu’à se libérer d’une emprise masculine imaginaire.

    • Vous avez entièrement raison. Les libéraux manque de couilles. Là, c’est dit !

      Pour la féministe_liberale, il faudrait, comme dans la nature, un mâle alpha pour lui remettre les idées en place. Simple réglage d’energie et d’alignement stellaire.

    • Imaginaire est bien le mot : si les hommes n’existaient pas, les féministes les auraient inventés pour occuper leurs misérables existences.

      Le féminisme est un drame personnel.

  • Bon film. Beaucoup de portraits de femmes. Toutes différents, aucune n’est victime du « patriarcat » : chef de police, voleuse en chef, assassin préméditant, présentatrice de tv au faîte de la notoriété.
    Le film tord le coup au féminisme pleurnichard, aux médias rapaces et au mariage.

  • C’est marrant, mais il pourrait être considéré comme féministe ce film, étant donné que c’est la femme qui dicte ses lois et malheur à son homme s’il sort de son plan. Elle le laisse libre tout en tirant toutes les ficelles. C’est un très bon film avec de très bons acteurs. Ce qui déplait peut-être à nos soi-disant « féministes » , c’est qu’on mette en lumière leur arme favorable qui est la manipulation sentiments et la victimisation pour cacher une violence extrême.

  • C’est bien messieurs, Adèle parle tout le monde rapplique à chaque fois. Dc si Adèle se noie, avec d’autres femmes, tout les mecs iront sauver Adèle parce que c’est celle qui crie le plus fort. Je suis un tantinet jalouse de l’intérêt quasi obsessionnel que les mâles de ce site porte à la demoiselle. En plus, ce film met en lumière les travers des femmes et des hommes, je ne vois pas ce que viens faire ici un débat de féministe/anti-féministe.

    • Bien d’accord avec toi.. Moi je pense que l’autre est un robot qui dit des stéréotypes pour relancer le débat

    • Mathilde, la polémique fait toujours plus de bruit que les bonnes nouvelles. Regarde le bruit inutile de l’association féministe qui proteste contre le prix des rasoirs, comme s’il n’y avait rien de plus important.

      L’état joue un rôle de remplaçant des hommes par excellence pour les femmes. Il ne te demandera pas d’être responsable de tes choix.
      Si tu trompes ton mari et que tu te fais attraper, il te quittera.

      Si tu fais un enfant sans père, que tu as 15ans et tu couches sans capote, si tu tombes enceinte, l’état paiera avec l’argent qu’il aura taxé aux secteurs productifs.

      Tant que l’état ne coulera pas, il fera croire aux femmes qu’il est leur meilleur ami; il assure leur sécurité financière (avortement, pilule, emplois inutiles à vie -administration coûteuse, éducation nationale inefficace…) tout ça grâce à des lois féministes entre autres.

      Dans ce cas-là, les femmes qui veulent des revenus seront forcées d’aller dans de vrais secteurs productifs, pas dans des postes « photocopieuse » et café.

      • Mais pourquoi on en reviens toujours à l’argent, merde alors, ton discours c’est les femmes veulent de l’argent, hyper matérialiste alors l’Etat c’est le must?
        Comme si celles qui défendent quelque chose ( les féministes) ils vaut mieux les écouter et leur répondre, que celle qui ferme sa gueule, mène sa vie, est mariée, a des enfants et fait des photocopies?
        Non mais c’est vrai celle qui parle plus fort mérite beaucoup plus l’attention des libéraux (on peut résumer les libéraux à cela d’ailleurs: les livres et les émissions d’arté mais y en a t il qui écoutent réellement les gens normaux?) que la femme normale, je ne sais pas où vous irez comme ça, mais E-moi sans moi, sera ravi!

        • Bah, en même temps, que demandent tout le temps les féministes? Plus de pouvoir, et plus d’argent, même immérité, même par la coercition, tant qu’elles ont ce qu’elles veulent, même si c’est liberticide!

          Et, en tant que communiste… et on sait comment les communistes aiment l’argent gagné par les autres… tu es mal placée pour me le reprocher, Mathilde!

          • Oui et tu vas me dire que celui qui veut se faire élire va les écouter et approuver pr s’assurer de leur vote etc…dc du coup si moi je ne dis rien, je me fais de toute façon entuber.

            Je pense que je comprends le truc du communisme. Mon prof de philo m’avait dit que j’étais une communiste ( pantalon en velours beige et pull rouge), son cours était pas mal, mais ensuite je ne faisais aucun effort…
            Non, je te reproche juste de penser pour les autres, c’est tout. Et ton argument est bof, l’argent, tu ne le créés pas, quelqu’un te paye avec l’argent qu’il a gagné de quelqu’un d’autre… dc des communistes y’ en a partout et tu sais que je n’aime pas particulièrement l’argent, il en faut pour vivre, voilà tout.

  • Avis aux amateurs : l’inénarrable site « le cinéma est politique » vient de publier un papier sur ce magnifique film. le titre : « Gone Girl, comment faire semblant de ne pas être misogyne ».

    C’est absolument délicieux !

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

 

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