Environnement : que vaut le dernier rapport du WWF ?

Le WWF affirme que la moitié des membres des espèces animales ont disparu depuis ces 40 dernières années.

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Environnement : que vaut le dernier rapport du WWF ?

Publié le 4 octobre 2014
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Le World Wildlife Fund (WWF) affirme dans un rapport récent que la moitié des membres des espèces animales ont disparu depuis ces 40 dernières années. Cette affirmation, de même que le rapport en général, sont à prendre avec une bonne dose de scepticisme.

Par Pierre-Guy Veer.

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Malgré des preuves du contraire, plusieurs pays continuent de paniquer au sujet de l’influence destructrice des humains sur l’environnement. Le World Wildlife Fund (WWF) alimente cette hystérie avec son Living Planet Report, qui affirme que la moitié des membres des espèces animales ont disparu durant les 40 dernières années. Cette affirmation, de même que le rapport en général, sont à prendre avec une bonne dose de scepticisme.

Premièrement, ce rapport n’a aucune valeur scientifique. Une recherche Google sur les 10 premières pages ne montre aucune publication dudit rapport dans un ouvrage scientifique. En d’autres termes, il n’a pas été soumis au processus de révision des pairs, le procédé (imparfait) pour valider les recherches scientifiques. De plus, des quelques 115 personnes citées comme réviseurs, 65 sont des membres du WWF et 21 autres font partie d’organismes (parfois en lien direct avec le WWF) ayant un intérêt certain à ce que les conclusions du rapport soient vraies. Je ne rejette pas l’expertise que ces personnes pourraient avoir, mais le conflit d’intérêt apparent fait douter de leur neutralité. C’est comme si une étude de la SQ montrait l’urgence d’augmenter ses effectifs…

Le manque de rigueur scientifique du rapport est reflété dans le vocabulaire utilisé. Pour ne donner que quelques exemples, threat (menace) et ses déclinaisons est utilisé 53 fois, footprint (empreinte écologique) 419 fois, sustainable (durable) 106 fois et protection 111 fois. Ce n’est pas de la science, c’est de la propagande. Un rapport scientifique recueille les faits, les analyses et vérifie s’ils correspondent à l’hypothèse de départ. Sinon, la conclusion falsifie l’hypothèse.

Le rapport du WWF ne fait pas cela. En fait, il ne fait que radoter les prévisions apocalyptiques qu’on nous sert depuis Thomas Malthus, l’économiste du XIXe siècle qui prédisait des famines massives parce que la population augmente plus vite que la richesse. Comme ces prédictions ratées, il y a fort à parier que celles du WWF seront fausses aussi.

En effet, la fameuse « empreinte écologique » n’est qu’une photo instantanée. Les humains « consomment » 1,5 planète en ressource présentement et le tout continuera d’augmenter ceteris paribus (toutes choses égales par ailleurs). Bien sûr ceteris paribus ne peut jamais se produire parce que le génie humain ne cesse d’innover afin de mieux consommer.

contrepoints 760Les plus vieux d’entre vous se souviendront des deux chocs pétroliers des années 1970 et de l’explosion des prix de l’essence qui s’ensuivit. Nonobstant les contrôles exercés par les gouvernements, ce choc de l’offre a convaincu les Trois Grands d’offrir des véhicules plus économiques afin d’éviter d’être surpassés par des véhicules japonais plus efficaces. Pas de chance : cinq des 13 voitures les plus vendues sont japonaises et leur consommation d’essence est excellente.

De plus, toujours grâce au génie humain, on peut trouver, soit de nouveaux gisements de ressources naturelles devenus rentables – les sables bitumineux et le pétrole côtier sont trop chers en-deçà d’un certain seuil – soit apprendre à se passer de ladite ressource.

Le tout peut être illustré par le cuivre. Il y a 100 ans, on craignait d’en manquer à cause du branchement massif des lignes téléphoniques. Mais avec la hausse de la demande, de nouveaux gisements devenus rentables furent trouvés. Et plus tard, la fibre optique est arrivée, rendant le cuivre obsolète pour les branchements de télécommunications.

Finalement, si tout ce que le rapport clame est vrai, alors on peut y voir un appel pour davantage de capitalisme. En effet, si les espèces animales subissent vraiment un tel déclin (il est permis d’en douter), alors seuls des droits de propriété strictement renforcés peuvent sauver les animaux restants.

En effet, craint-on l’extinction prochaine des animaux que l’humain a domestiqués ? Non, pas du tout. La même chose s’applique pour l’oryx algazelle, le rhinocéros noir et même certains stocks de poisson. Comme pour les fermiers, ceux qui détiennent ces animaux ont tout intérêt à bien les entretenir s’ils veulent que les revenus qu’ils en tirent soient au moins les mêmes. C’est pourquoi la chasse est strictement contrôlée, que l’environnement des bêtes est sain et que le braconnage est réduit au minimum.

On ne peut dire la même chose des autres animaux sauvages. Puisqu’ils ne sont la propriété de personne, personne n’a intérêt à les préserver. Pour faire un profit, un chasseur a donc intérêt à tuer le plus d’animaux possible avant d’être devancé. C’est ce qui a tué les Grands Bancs de Terre-Neuve.

Bref, le rapport du WWF ne passera pas à la postérité. Il n’a pas de valeur scientifique, est un exercice d’autocongratulation et utilise un vocabulaire très peu scientifique. Après avoir inspiré Glaciergate, les membres de ce groupe devraient se faire plus prudents et apprendre l’écriture scientifique plutôt que propagandiste.

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  • Le problème est moins ce genre d’organisation que celui des médias qui leur donnent la parole sans aucune contradiction.

  • cette ONG c’est du n’importe quoi surtout quand on lit qu’elle recommande l’élimination de la surpopulation .On peut se demander alors si les futures naissances ne seront plus que le seul fait d’une élite Royale?

  • Marrant.
    D’habitude quand vous traitez sur ce site du réchauffement climatique, savoir que votre opinion va à l’encontre d’un large et solide consensus scientifique ne vous pose pourtant aucun problème.
    J’adore votre rigueur et votre objectivité. ^^

    • Le problème avec les réchauffistes, c’est qu’ils ne font pas la différence entre leur idéologie et la science.

      D’abord, les faits climatiques sont complexes à observer et cette complexité fait que la présentation présente un risque d’être souvent biaisée, en usant du biais de confirmation, avec une science jeune et dans un but militant.

      Cependant, en s’arrêtant aux faits, on considère qu’il y a eu un RC, mais ça fait 19 ans qu’il s’est arrêté.
      Ensuite, il y a les extrapolations, qui elles, n’ont rien de scientifique et sont clairement orientées.
      Bien sur, quand vous critiquez l’idéologie, on vous accuse de nier la science parce qu’on a créé une ambiguïté par malhonnêteté, probablement de façon inconsciente – les idéologues ont tendance à confondre leur idéologie et la science, comme ce fut le cas avec le marxisme…

      Concernant le large consensus scientifique, je demande à voir, sachant que toute étude cherchant à démontrer un tel consensus a été débunkée, étant de sacrées fraudes…

    • Noun: « savoir que votre opinion va à l’encontre d’un large et solide consensus scientifique »

      « nous ne savons pas ce que le climat fait. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a conduit à des ouvrages alarmistes – y compris de ma plume – parce que cela semblait clair, mais cela ne s’est pas produit »
      James LOVELOCK – Père de la théorie Gaïa

      « Les modèles du climat sont défaillants en ce qu’ils ne reflètent pas l’influence cyclique du soleil sur le climat »
      Judith Lean – Phd Reviseur GIEC

      « Il est vrai qu’il n’y a pas eu de réchauffement depuis 1995… »
      Phil Jones – Phd chercheur GIEC

      « La question scientifique N’EST PAS résolue. »
      Roger Pielke Sr – Phd . Chercheur du GIEC

      « peut être que les chercheurs ont, de manière chronique, sous-estimé l’effet réfléchissant de la pollution de l’air »
      James Hansen – Phd Ponte du GIEC

      «Je suis heureux d’avoir la possibilité d’ajouter mon nom à la liste de ceux qui sont en désaccord avec l’affirmation que le réchauffement climatique résulte des activités humaines. »
      John Theon – Phd ancien directeur de James Hansen à la NASA

      La liste des 650 chercheurs en désaccord: http://www.epw.senate.gov/public/index.cfm?FuseAction=Minority.Blogs&ContentRecord_id=1a5e6e32-802a-23ad-40ed-ecd53cd3d320

      etc. etc.

      Le « consensus » n’en est un que dans le rapport pour les décideurs écrit par un petit nombre d’activistes du GIEC et qui ne reflète pas l’état réel du rapport et dans les écrits des journalistes qui prennent systématiquement les hypothèses les plus alarmiste comme étant des certitudes pour vendre leur torchon.

      • Comme dit juste au dessus le consensus est réel et sur le RC et sur son origine.
        On peut certes discuter de l’ampleur, des prévisions etc…ça change pas grand chose au fond du problème.

        PS:très scientifique les citations parcellaires. 😉

        • C’est pas très scientifiques (pour être gentil) le « consensus ». Politique, certainement, mais scientifique ???
          Ce qui confirme que toute cette histoire est une blague politique. D’ailleurs avec le « publish or perish » dans toutes les disciplines faire un papier avec du « réchauffement climatique anthropique » dedans c’est la garantie de publier. Vite. Et d’avoir de l’impact média. Même les gens plus que très sceptiques comme moi peuvent être tentés… Bon, je suis prêt à renoncer à quelques primes de publication pour prix de mon intégrité mais je connais pas mal de gens qui ont publié des trucs là dessus sans y croire une seconde. Un peu de bidouille, quelques mots bien placés, un abstract orienté, et hop c’est parti.

          Donc si on veut être rigoureux voilà en peu de mots ce qu’on sait vraiment : la moyenne des températures mesurées en un nombre très restreint, très mal réparti et avec plein de biais empêchant d’avoir des séries homogènes, a augmenté entre le début XXe et les années 40, puis baissé entre 40’s et 70’s puis augmenté entre les 70’s et la fin des 90’s, depuis ça ne bouge pas trop. On sait aussi que le réchauffement sur aucune des sous périodes où il a été observé n’a été plus fort que d’autre périodes de réchauffement anciennes (locales, celles là, au pire). On est incapable de distinguer d’un point de vue statistique les évolution de températures des 100 dernières années de celles de périodes antiques.
          Donc il y a eu réchauffement local (très faible) sur les 100 et quelques dernières années. Pas très surprenant à la sorti d’un « minimum local » ou petit age de glace. Et on est incapable de dire s’il est exceptionnel (et donc possiblement d’origine humaine) sans avoir recours à des théories. Théories qui se sont toutes avérées fausses puisque leurs prédictions ont échoué. Et les gus qui modifient ex-post les théories pour dire qu’en fait elles étaient justes les rendent simplement « in-falsifiables » donc non-scientifiques.
          Voilà en simplifié l’état de l’art sur le sujet. Enfin, pour les gens dont le revenu et le prestige social ne dépend pas de la prédiction de catastrophes qui n’arrivent jamais de leur vivant.

          Pas de quoi organiser des grandes marches (sinon peut-être pour demander l’exclusion de toute activité académique des gens ayant participé au dernier point mentionné). Pas de quoi coller des taxes et des règlement partout qui coutent un fric fou et garantissent que plusieurs milliards d’humains resteront dans le sous développement… Vraiment pas de quoi.

          • Ok. Donc que le giec et nombres d’académies des sciences nationales se positionnent en validant ce à quoi conclue la majorité écrasante de publications de spécialistes sur le sujet…ça ne vaut rien ?
            M’en voulez pas, mais j’ai du mal à acquiescer tout de suite.
            D’ailleurs si le but des revues scientifiques c’est juste de faire de l’impact média, pourquoi le « réchauffement climatique anthropique » aurait plus la cote que le « réchauffement climatique anthropique c’est du pipeau » ?

            • ça a de la valeur…certes…mais vous avez changé de sujet…
              ce qui n’en a guère c’est l’expression m^me de ce consensus mou.. »human causing global warming »…je fais donc partie des 97% la belle affaire…
              si c’était ça la question ce serait intéressante ,mais ce n’est pas le cas, .c’est en gros , du point de vue historique ,combien est attribuable à l’homme.? ET ceci, lors que accepter l’idée que cette attribution est possible est déjà compliqué .

              Ce 97% est ridicule… le 95% de certitude est lui fort intriguant…Il est bidon.

              Vous ne comprenez donc pas qu’on ne veut pas croire..être persuadé..tout ça ce n’est pas de la science, m^me si une grande partie de la recherche s’amuse à cela avec de l’argent public.

              Je vois ce qui se passe comme un révélateur de ce qui se passe dans a recherche scientifique publique, nous avons des gens qui ont créé une bulle dont ils essayent d’exclure le citoyen moyen…pas tous bien sûr, mais une partie que j’ai fréquenté est comme ça.

              Pour juger du travail des chercheurs , il faut des chercheurs… qui jugent des articles qui concluent toujours qu’il est opportun de poursuivre les recherches…et de leur donner un salaire pour ça…

              Il est très exemplaire qu’au lieu de tenter une vulgarisation ou d’expliquer la validité des hypothèses que beaucoup de gens désormais peuvent comprendre, on vous réponde tout a été bien fait.
              En ce sens le cas de la courbe de Mann est exemplaire, au lieu de mettre en avant les problèmes on les ignore.

              Depuis quand mesure on le climat d’une façon non pas précise mais qui repose sur différentes méthodes indépendantes? 40 ans???

              C’est usant, on peut poser les mêmes questions ça ne change rien, pas de réponses sinon, que c’est une question qu’on pose sans cesse…donc..à ignorer.

              • Les Académies n’ont aucune valeur. Ce sont des repaires de machins.

                Regardez : l’Académie des sciences US est totalement pour le dogme des effets linéaire des radiation, scientifiquement basé sur rien et contredit par les expériences et les études épidémio.

                A part l’Académie française, qui s’est élevé contre ce dogme?

                Par ailleurs les Académies françaises sont occupées par les bouffons vaccinationnistes, qu’un enfant arriverait à contredire.

            • « en validant ce à quoi conclue la majorité écrasante de publications de spécialistes sur le sujet »

              Il serait intéressant de compter le nombre de publications qui parlent de RCA dans leur INTRODUCTION. Quand le RCA est un présupposé, il ne peut devenir une conclusion. Car le fond du problème est que rien ne valide l’effet du CO2 sur le réchauffement et en tout cas pas son ampleur (les modèles sont incapable de coller à la réalité en faisant cette supposition).

              Du coup, le prétendu consensus n’est que suivisme (d’aucun diront religion) pour la presque totalité des scientifiques. Il se basent sur un calcul que seuls une poignée de physiciens peuvent valider ou critiquer (et qui ne fait pas l’unanimité dans ce groupe très restreint). Mais la science n’est pas une question de vote ou de démocratie. Seul ses capacité prédictives permettent de valider des acquis servant de base solide à de nouvelles théories et de nouveaux domaines d’étude. Et en matière d’effet du CO2, on n’a rien pu mesurer, rien pu vérifier, rien pu prédire. Toute la « science climatique » et ses milliers d’études est construite sur de l’argile. C’est un château de carte qu’on nous présente comme une forteresse à cause du volume d’études réalisées.

            • L’Académie française a validé quoi au fait?

              Est-ce que l’Académie a validé que le GIEC ne dit pas de la merde?

              Je ne crois pas!

            • Vu que les études réchauffistes sont 100x plus financées que les études sceptiques, il serait étonnant qu’il n’y ait pas un nombre écrasant d’études affirmant cela.

              Dans un domaine aussi complexe que le climat, où il existe une multitude de faits marginaux qui vont dans le sens d’une hypothèse ou de l’autre, ce sujet est fort sensible au biais de confirmation, doublé par le biais de sélection et du survivant provenant du surfinancement de la thèse…
              Maintenant, ne confondez pas la science et les extrapolations idéologiques des faits scientifiques.
              Ce qui est remis en question, ce sont bel et bien les extrapolations idéologiques, les modèles économiques et politiques. Les scientifiques sont aussi des hommes avant d’être des scientifiques et font aussi de telles extrapolations.

              Si vous considérez qu’un scientifique n’a jamais tort, pourquoi nos zozos écolauds-communistes ne font pas confiance aux scientifiques de l’économie où il existe un large consensus concernant le libre-échange et l’économie de marché comme meilleure gestion des ressources ?
              Et d’ailleurs… La majorité des études ne prouvent pas la dangerosité des OGM, des ondes EM, pourquoi les écolauds-communistes n’accordent plus la même confiance envers les scientifiques ???
              Et cela alors que ces domaines sont suspects à la base et ne souffrent donc pas du biais de confirmation…

        • J’aimerais avoir les mêmes certitudes que vous parfois.

    • « large et solide consensus scientifique »

      où ça, au GIEC?

      Non, même pas!

      • Chez les climatologues.

        • Ça n’existe pas vraiment les « climatologues »… Ça fait très peu de temps qu’il y a des « doctorats en climatologie ». Et honnêtement, faudrait les supprimer, ils sont trop créatifs avec les statistiques et n’y comprennent rien, mais ils impressionnent les politiciens.

          • Vous devriez proposez vos services. Le domaine semble manquer de vrais spécialistes comme vous.

            • C’est déjà fait, vous savez, je ne vous ai pas attendu pour aller donner des séminaires dans des labo de climatologie.

              • Tous les climatologues du monde n’étant pas formés au même endroit, pourquoi diable sont-ils tous des billes en statistiques ? Et pourquoi diable arrivent-ils tous à des conclusions similaires sur la réalité du RC et de ses causes anthropiques ?
                Vous qui êtes fort en stats apparemment, expliquez moi cet étonnant et improbable consensus !?

                • et hop petit glissement …maintenant les gens concluent à un réchauffement anthropique prouvé… alors que la question est de son importance quantitative…

                  Ils concluent quoi ces 97%???? sinon il est possible qu’on soit d’accord…

                  il concluent que le niveau de certitude est de 95%

                  SI on commençait pas énoncer des affirmations non ambiguës on pourrait dénombrer …

                • Modération : pas d’insultes

          • Si on va par là, il y a plein de gens qui ne comprennent absolument rien aux stats.

            Certains, enseignent les stats. D’autres font ou analysent des études épidémiologiques.

            Un gosse de 10 ans se démerderait mieux.

        • « Chez les climatologues. »

          c’est quoi ça?

    • Il y a une différence entre « consensus scientifique » qui ne veut rien dire (mais est souvent, cf histoire des sciences, un signe qu’on se trompe… terre plate, etc.) et le fait de dire que certains présentent un document de pub/propagande à leur avantage (ce qu’ils ont parfaitement le droit de faire, et je n’ai pas eu l’impression que l’article demandait qu’on interdise au WWF de sortir ce genre de rapport) comme un « document scientifique ». Et que les médias reprennent ça en cœur.

      Si j’écris un pamphlet pour annoncer que les animaux par leur surpopulation menacent l’humanité et qu’il faut se lancer dans une campagne d’extermination, ce sera un pamphlet, on rigolera et voilà. Si je présente ça comme « scientifique » et basé sur des « faits » « incontestables » et que j’exige que le gouvernement (les gouvernements?) agisse(nt) pour moi, là, il y a un problème.

      • Un consensus scientifique ça ne veut pas rien dire. Ça signifie que la très grande majorité des scientifiques bossant sur un sujet donné arrive grosso modo aux même conclusions. Ce qui se passe chez les climatologues concernant le RC et ses causes en ce moment.
        Concernant WWF, probable que la façon dont ils sortent leur chiffres ne soit pas scientifiques. Ça me faisait juste rire que ça puisse choquer du monde ici, alors que quand ça parle de RC, peu de monde s’encombre de sérieux scientifique.
        Ceci dit encore une fois ça change pas grand chose au fond du problème. Tout le monde sait que la biodiversité est sévèrement en régression à cause de l’activité humaine. C’est pas un soop.

        • non un consensus signifie une conviction…rien de plus…
          d’ailleurs remarquez que dans le machin pour décideurs, on parle de degré de certitude… une grande ambiguité..

          pourquoi au lieu de dire 95 de la moitié , ne dit on pas une part anthropique de 45 à 70% un truc de ce genre? hein pourquoi??

          car on n’en sait rien..il y a des hypothèses qui ne sont pas levées.

          pas grave si c’est juste une considération du genre le consensus actuel est que l’homme de Neandertal puait des pieds… en général ça ne change pas le monde…

          • Le travail d’un scientifique n’est pas de produire de la conviction.
            Ça c’est plus le travail de la presse d’opinion ou des endroits comme ici.

            • Mais justement on dit surtout que ce que produit le giec n’est pas de la science. ce n’est pas son objet, mais on remarque que elle se réclame de l’autorité scientifique et elle en perverti le message.
              Le résumé pour décideur est exemplaire.

              • Je parle pas du giec mais des scientifiques travaillant sur le sujet en général. 97% des études scientifiques sur le sujet depuis 91 concluent à un RC d’origine anthropique. J’ai posté un lien sur le sujet plus haut, mais mon message est « en attente de modération »…
                Donc le déni comme posture pourquoi pas. Mais ça va finir par être assez difficilement tenable.

                • la source de ces 97% est un mensonge délibéré… Super ! Un papier citant un autre papier, du même auteur donc il connait ses données et amalgamant plein de choses sans rapport.

                  Ensuite la pression à la publication, tout ça… les gens quand on leur parle ne disent pas la même chose. Mais faut rencontrer des climatologues honnêtes et leur parler.

                  • Ben dite moi tout ? Pourquoi la pression à la publication irait dans un sens et pas dans l’autre ?
                    En plus dans un domaine scientifique ou il y a une faille, ça doit être quand même rudement tentant quant on travaille dans le domaine de foncer dans cette faille pour démontrer le « mal-fondé » de ce qui est soutenu. Alors pourquoi ce n’est pas le cas, pourquoi ce consensus existe encore depuis le temps que le sujet est étudié ?
                    Quel intérêt ???
                    Vous êtes en train de dire que les scientifiques publient des travaux où ils expriment l’inverse de ce qu’ils pensent et disent en privé…C’est pas un tout petit peu gros ?

                    • Vous n’avez aucune idée de comment n’a fonctionne le système de peer review, n’est ce pas ? En gros vous attaquez ce qui a été dit et les deux (ou plus) gus chargés de dire si ça pourrait être publié ce sont les principaux auteurs que vous critiquez. Vous expliquez que ce qui leur a valu leur carrière est bidonné. Quelle est lez chance pour qu’ils disent «ok, on publie».
                      Résultat, soit vous planque votre position anti RCA soit vous publiez dans un autre domaine. Mais même là, ce n’est pas simple… 20 ans de propagande gouvernementale (c’est bien le rôle officiel du GIEC, qui ne s’en cache pas) ça laisse des traces. Donc les non spécialités qui ne s’y sont pas intéressé de très près sont comme vous, ils pensent que ça doit être vrai, et que ça doit être scientifique.
                      Les médias main stream eux… ne publient jamais d’histoires de type «général ça va bien». Ils aiment les catastrophes et les trucs qui disent qu’il faut plus de gouvernement (surtout en France, leur client numéro un c’est le gouvernement). Donc ils suivent le Giec et vont même plus loin. La pause de ces 17 dernières année, le machin inter gouvernemental l’admet, pas les journaux français…

                      Sinon, la fiabilité des opinions en climato, depuis la fuite des mails d’East Anglia, tous les gens sérieux savent que c’est proche de zéro.

                    • D’abord, le chiffre de 97% est faux. L’étude de N. Oreske (qui fait de la science ouvertement militante et a de sacrées tendances totalitaires) est une sacrée fraude scientifique, au même titre qu’un Séralini, en se basant sur les abstracts d’études, sans les lire en profondeur. L’étude de Doran et de Zimmerman a abouti à poser des questions de type couleur blanc de Napoléon et a obtenu un résultat positif de 75 sur 77 personnes. La dernière étude s’est basée sur des critères complètement farfelus et arbitraires. En fait le pourcentage réel d’études parlant réellement de tendance au RC d’origine anthropique est un très faible pourcentage.

                      « Pourquoi la pression à la publication irait dans un sens et pas dans l’autre ? »

                      Biais d’idéologie, biais de convictions du aux financements.

                      De toutes façons, la question n’est pas que le débat scientifique, mais sur les extrapolations des faits.
                      Et en revenant sur ces « études » qui parlent de consensus sur un RCA, vous cherchez à faire un argument par association entre les faits scientifiques et les extrapolations idéologiques. Ce n’est pas un grand tout uniforme. mais un ensemble des théories, d’hypothèses.
                      Ce n’est pas parce que A est vrai que B l’est.

                • wow le 97%

                  soyez précis qu’est ce qui est commun à ces 97%
                  que le réchauffement est anthropique? comment ça?

                  bon…admettons..il reste 3% qui concluent qu’il n’est pas anthropique…huh…

                  si vous parlez de cook….la critique en a été faite depuis longtemps.

            • Bravo.
              Merci.
              Allez l’expliquer au GIEC…

          • « degré de certitude »

            C’est une parodie de p-value.

            On parle de 95 % de certitude en sachant que bien des gens s’imagineront qu’on a calculé une p-value, alors qu’on a fait ça au feeling.

        • Consensus ou plus petit dénominateur commun !

        • « Ça signifie que la très grande majorité des scientifiques bossant sur un sujet donné arrive grosso modo aux même conclusions. »

          Ça veut aussi dire qu’il y a beaucoup d’écolos, de subventions ou de panurgisme.

          Sinon, Plank disait que « Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses adversaires et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses opposants meurent et qu’ils sont remplacés par une nouvelle génération pour qui cette vérité est familière. »

          Je fais remarquer que depuis les années 70, les générations hippies se sont imposées petit à petit dans le monde scientifique et ont réussi à imposer leurs idées. Maintenant, ils partent à la retraite et étrangement, les théories écolos sont mises à mal…

          y-aurait-il un lien de causalité ?

    • En son temps Galilée allait à l’encontre du consensus scientifique. Fallait le zigouiller ?

      La science ne fait pas à la majorité des voix.

      • Galilée a surtout eu des problème avec l’autorité de l’époque et en particulier l’Eglise, plus qu’avec d’autres scientifiques.

        • vous avez raison la dessus avec Galilée c’est la liberté d’expression et de questionnement des vérités révélées qui est en jeu. qui est en jeu

        • En fait l’Église s’en foutait (et s’en fout toujours) de la science. Sauf si elle démontrait des chose allant contre son enseignement, genre que Dieu n’existe pas…
          Par contre ses délires sur Dieu et ses aventures théologiques, ses mensonges, ses non-respect de la parole donnée à certains ecclésiastiques, c’est plus ça qui l’a mis dans la panade.

          Ça et le fait que la grande majorité de ses collègues ne pensaient pas comme lui et ne voulaient pas se remettre en question.

        • renseignez vous sur ce qui s’est vraiment passé. l’église a joué le role qu’aurait joué un jury scientifique aujourd’hui. elle a seulement dit qu’il n’avait aucune véritable preuve scientifique. d’ailleurs, l’église a bien dit que si il réussissait à amener des preuves scientifiques, elle réviserait sa position. à la suite de son procès, l’église afourni à galilée un laboratoire avec des assistants. copernic était un moine polonais

        • C’est pour ça que l’Église l’a financé, lui a demandé de faire un travail comparant les 2 systèmes ?
          Le problème entre Galilée et l’Église est que Galilée a commencé à faire des affirmations sans pouvoir le prouver.
          Il a eu certes raison, mais il n’a pas respecté la méthode scientifique.

          Notez qu’il y a bien d’autres analogies que Copernic ou Galilée.
          Par exemple la phrénologie, ou encore l’age de la Terre…
          Des cas où une institutions académique usent de leur autorité pour bloquer des vérités scientifiques, il y en a plein.
          Le monde académique est soumis au panurgisme, au carriérisme, à l’intérêt personnel du scientifique, possède une nature bureaucratique…

  • Il faut appliquer la même démarche critique à son sujet qu’à ses références, en l’occurrence Malthus, qui est proprement falsifié parce que jamais lu, lisez-le et vous verrez que Malthus n’était pas un prédicateur, mais que, en fonction des données disponibles de l’époque, l’Angleterre allait droit dans le mur avec une natalité délirante, et surtout que la révolution énergétique des matières fossiles n’était qu’à ses balbutiements.

    Pour contrer Malthus, il a fallu atteindre à un plateau démographique et exploiter charbon et pétrole, mais sur les fondamentaux, Malthus a raison, la Terre est finie, quoiqu’on en pense…

    • « la Terre est finie »

      La vous me faites peur, je croyais qu’elle ne serait pas avalée par le soleil avant quelques milliards d’années. On nous aurait menti ? Ce serait quelques millions d’années seulement ?

      • Il s’agissait de dire qu’elle n’est pas infinie, pas de faire du catastrophisme !

        • La question n’est pas de savoir si la Terre est finie, infinie ou condamnée et à quelle échéance. Le problème que je soulève est l’amalgame entre notre civilisation, l’espèce humaine, la vie biologique et le caillou fonçant dans l’espace qui lui sert de support.

          Une civilisation peut disparaître. L’humanité ne peut disparaître sauf cataclysme géant. (Je suis prêt à parier d’une part que l’humanité est actuellement plus résiliente que les dinosaures, et que d’autre part on n’a toujours pas trouvé une explication valable à la disparition des dinosaures).

          Mais en tous cas, l’humanité ne disparaîtra pas pour cause d’épuisement de ressources, de guerre ou de pandémie.

          Alors parler de la disparition de la vie au sens large ou du caillou est idiot et hors de propos, car si on n’est plus la pour s’en apercevoir, on ne pourra pas non plus s’en lamenter.

          • Si l’on en revient à Malthus, il n’a fait que dire qu’il y aurait des difficultés graves à poursuivre dans les conditions de l’époque, il faut juste faire l’effort de le lire plutôt que de le caricaturer dogmatiquement comme le font la plupart de ceux qui ne lisent rien et s’inspirent des épigones (je pense encore à Keynes qui ne consacre qu’un chapitre à l’État dans sa Théorie Générale).

            Pour le reste, le « caillou » reste quand même notre seul espoir sans dépassement de la théorie de la Relativité…

            • Ne soyez pas pessimiste.
              1° Même sans dépasser la vitesse de la lumière l’humanité peut essaimer au delà de la proche banlieue solaire (vaisseaux « planètes » auto-suffisants, hibernation, etc.)
              2° La relativité générale est une théorie dont on sait qu’elle est fausse (ou au moins incomplète mais ça revient au même) : elle est incompatible avec la mécanique quantique, et marche très mal à petite échelles -à l’inverse de l’autre, inopérante à grande échelle).

              Même si Keynes ne parle pas de l’État tant que cela (dans la théorie générale) il a une analyse étatiste/socialiste implicite dans le fait qu’il considère essentiellement des agrégats et qu’il les considère à un niveau national. Cela dit, c’est vrai, 90% des « néo-keynesiens » racontent des choses en se réclamant de John Maynard qui l’aurait fait se révulser d’horreur.

              Et pour finir, sur Malthus deux façons de voir les choses : il a prophétisé que si rien ne changeait (ce qui était impossible, puisque tout change toujours) la catastrophe arriverait. Ce qui est au mieux tautologique. Ou il pensait vraiment que de toutes façons on allait dans le mur sauf à passer à la « décroissance » et il s’est planté royalement. Aucune des deux n’est très reluisante. Le truc c’est que tous les futurologues se sont toujours trompés, massivement. Et d’autant plus qu’ils étaient pessimistes.

              • La mécanique quantique est inopérante à grande échelle tandis que la relativité générale est fausse. Qu’attendez vous pour vous atteler à la « grande unification » ? Un génie (libéral, of course) tel que vous ne devrait avoir aucun problème pour nous pondre un truc qui tienne la route.
                Mais sans doute êtes vous trop occupé ici. C’est quand même bien dommage, pour la Science, pour l’Humanité et pour la Liberté.

    • Pour contrer Malthus, il fallut aussi que l’Europe déverse massivement son trop plein de bipèdes aux quatre coins de la planète en piétinant allègrement au nom de la liberté tout ce qui se mettait en travers de son chemin.

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      • Dès qu’on parle de réchauffement ou de Poutine, il y a toujours des c*** qui osent tout qui sortent du bois.

    • Et l’énergie du soleil qui est considéré infini à notre échelle ? La terre est finie mais qui à dit qu’on devait ce limité à celle-ci ?

      L’énergie solaire est utilisé tout les jours pour produire des énergies renouvelables à quasi l’infinie sur terre comme le bois par exemple.

    • contrairement à ce que croyait malthus le monde n’ est pas figé, il n’est pas statique. le monde évolue. c’est cela son erreur principale. vous n’avez jamias entenud parlé du principe de lavoisier: rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme ? malthus ne prend pas en compte la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. regardez l’ exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.

    • Le truc c’est que Malthus s’est planté.

      Et que ses continuateurs aussi.

      Donc qu’on ne devrait plus jamais écouter un gus annoncer « la fin est proche, repentez vous, nous sommes trop, nous consommons trop, nous… « . La nature (et l’homme en fait partie) a une merveilleuse tendance à s’auto-réguler.

    • De façon générale, outre wwf, les ong sont supposées honnêtes et sincères par les médias.

    • dans il se trompait mais avait raison.

      qui nie que la terre est finie?

      ce que malthus et les autres prétendent est qu’ils connaissent la population que la terre doit porter.

      Juste de la mégalomanie et de la haine d’une masse grouillante et pauvre et une volonté terrible de ne pas changer sa propre façon de vivre.

  • Et l’extinction Crétacé-Tertiaire c’est de notre faute?

  • Les prêcheurs contre la surpopulation.
    David Suzuki 5 enfants. 3 avec la première 2 avec la deuxième. Ne parlons pas de ses nombreuses maisons type manoir.
    Trouver l’erreur

  • Perso, lorsqu’un écolo parle d’espèces en disparition, je lui dis alors que la meilleure solution est de privatiser ces animaux.

    Bizarrement, il réagit mal… :mrgreen:

    • Vous faites comment au juste pour privatiser des animaux sauvages ?

      • c’est une provocation qui n’est pourtant pas si sotte, de fait que font la majeure partie des écolos sinon de parler de NOTRE planète…sauf à en revendiquer une propriété collective?

      • Très simple.
        Les animaux de telle zone appartiennent aux habitants de la zone. S’ils veulent les chasser jusqu’à extinction, c’est leur problème. S’ils veulent gérer les populations et vendre des droits de chasse, idem.

        Un peu comme en France où depuis que les fédérations de chasseurs ont mis en place des plans de chasse on observe une population de cervidés (principalement chevreuils) plus importante que jamais. Ou comme dans tous les endroits où cela s’est fait. En général un truc qui vous appartient, vous ne le gaspillez pas. Un truc qui « appartient à tout le monde » (donc à personne) ben, on s’en fout et il est gaspillé.

        • Donc en gros un animal sera protégé ou non en fonction de sa rentabilité.
          Pas sur que la biodiversité s’y retrouve au final…

          • Pas de sa « rentabilité à court terme et isolément du reste », mais de son intérêt, de sa capacité à contribuer à un environnement agréable/utile pour ses propriétaires. Et comme c’est privé, et pas une grosse règle « one size fits all » votée et intangible, si les propriétaires voient qu’une baisse de la population des mygales (qui leur semblait bien au début) a en fait des effets négatifs, ils interviennent tout de suite.
            C’est un peu ce qui s’est passé, de toutes façons, depuis l’apparition de l’homme. Les animaux d’un territoire étaient propriétés du possesseur de ce territoire (c’est pour ça que le braconnage est/était pénalement poursuivi : vol du bien du propriétaire local). D’ailleurs, les océans qui ne sont pas privatisés/privatisables (du fait des traités internationaux etc.) sont les endroits dont on parle le plus pour les « effondrements de populations animales ».

          • C’est déjà le cas, et depuis très longtemps.

            On extermine les nuisibles car ils sont plus rentables morts (ou à un niveau bien moindre) que vivant. Personne n’a cherché à protéger des rats qui portaient des maladies ; et pourtant, beaucoup de personnes aujourd’hui ont des rats dit domestiques (parce que c’est super mignon et gentil) et l’élevage en est assez commun.

            A une époque, c’était rentable de tuer tous les loups et les ours du Pyrénées. Maintenant la donne a changé, on va chercher des ours en Roumanie (parce que Ceausescu en avait interdit la chasse à quiconque autre que lui) pour les remettre dans les Pyrénées.

            Et la liste est longue…
            Alors peut être que la biodiversité ne s’en retrouve pas mieux, mais si le but final est de chercher à protéger une espèce, le mieux c’est d’en confier la protection à ceux qui ont un intérêt à la protéger (surtout quand on essaye de protéger une espèce d’autres humains, exemple du braconnage d’ivoire).

          • Regardez les bisons aux USA.
            Ils n’appartenaient à personne. Ils ont disparu.
            Les vaches, elles appartenaient à des gens. Elles existent toujours.

            Quant à leur rentabilité, si vous estimez à priori que ces animaux ont si peu de valeur…

            • Les bisons ont (presque) disparu tout simplement parce que c’était l’intérêt du gouvernement US d’anéantir la principale ressource des amérindiens des grandes plaines.

  • La bonne nouvelle, c’est que l’espèce socialiste et l’espèce écologiste ont donc une chance sur deux de disparaître dans les 40 prochaines années.
    La mauvaise, c’est que les libéraux n’ont qu’une chance sur deux de leur survivre.

  • J’ai parcouru l’article et je ne vois pas où l’auteur veut en venir, on ne comprend pas quelle est le message qu’il souhaite apporter. L’idée qui émerge péniblement est de remettre en question le fait que la moitié de la population d’animaux sauvages a disparu. Pourquoi être sceptique? Serait-ce gênant ou regrettable? Pourtant non puisque selon l’auteur personne n’a « intérêt » a les gardé. Il s’enferme dans une discussion sur le style trop informel de la publication, on relit les mêmes banalités sur la foi en l’homme et sa technologie etc..
    Il y a un passage qui retient mon attention: « En effet, craint-on l’extinction prochaine des animaux que l’humain a domestiqués ? Non, pas du tout. La même chose s’applique pour l’oryx algazelle, le rhinocéros noir et même certains stocks de poisson. » Par quelle pirouette l’auteur se permet d’appliquer ce raisonnement à ces animaux sauvages?
    Bref, un article à charge qui ne sait pas trop dans quelle direction aller.

    • Pourquoi ne pas être sceptique à des modèles pseudo-scientifiques, faits par une secte verte, assoiffée de subsides ?

      • Vous vous interdisez le moindre constat quand à notre environnement. Vous vous bandez les yeux. Heureusement qu’il y a des organisations comme wwf pour équilibrer le débat.

        • Pourquoi critiquer le marxisme ? Après tout, il y a bien des injustices sociales et le marxisme nous promet le bonheur.
          Critiquer le marxisme, c’est s’interdire le moindre constat social et se bander les yeux…
          Heureusement que le PCF et autres Débilocrates de Gosh sont là pour équilibrer le débat…

          Trolololololol

          • Pourquoi dériver en hors sujet avec vos histoires de trollolol? Je conclus donc en affirmant que ce rapport est remis en cause de par son résultat, qui s’avère assez inquiétant, et de par son origine, la wwf. C’est simple; la discussion tient en quelques mots.

            • Pas que par son origine… Mais la non validité scientifique de l’indice, le langage aussi, l’incapacité de vérifier leurs dires, etc…

              Mais si vous avez un rapport fait par Exxon disant que le pétrole, ça pollue pas, vous allez certainement pas souligner son impartialité, j’imagine ?

              Ah oui, c’est vrai… Les écolos sont dans le camps des gentils… Et ils sont forcément impartiaux et ne font pas de désinformation, car ils sont guidés par leurs convictions en un monde meilleur, etc… Tout comme les marxistes l’étaient (et le sont toujours)

              • Vous avez un problème de fond quand même. Que l’on parle de biodiversité ou de réchauffement climatique, il faut toujours lire les mêmes arguments futiles qui convergent tous vers une analogie au marxisme.

                • Parce que le discours et l’analyse sont similaires.
                  C’est le même genre de bullshit biaisé et pseudo-scientifique.

                  Dites-nous que les zécologistes n’ont rien à voir avec le marxisme… Que leur vision est différente, ainsi que leurs solutions.
                  Dites-nous que la montée en masse de l’environnementalisme dans les années 90 n’a rien à voir avec l’effondrement de l’URSS et que les marxistes sans idéologie ont trouvé dans cette idéologie un moyen de continuer à être marxiste, sans le dire ouvertement.
                  Dites-nous que le discours est différent, que l’environnementalisme n’est pas anticapitaliste, ne dit pas que la société va s’effondrer à cause de ses contradictions…

                  Et bien sur, le fait qu’il y ait pas mal d’écolos chez les intellectuels, les journalistes et les universitaires qui, notoirement, ont comme limite le centre gauche dans leur spectre politique n’a rien à voir avec cela…

                  Une affirmation écolo n’est pas de facto une vérité scientifique. Je sais que pour vous, en tant que khmer vert vouant l’humanité à sa perte, il est impossible de ne pas faire ce saut lacantique. Mais tout de même. Il y a un moment où il faut revenir sur TERRE au lieu de rester dans le rêve avec Gaia.

                  • … »ce saut lacantique ».
                    La cantique ?
                    La quantique ?
                    Lacan tique ou Lacan tic ?

                    Il y a une rude concurrence mais vous êtes bien le meilleur.

                  • Le phénomène est apparu une bonne quinzaine d’année avant cette date. Vous savez on pourrait faire le rapprochement avec n’importe quoi. Peut être que la victoire de l’OM en champions league est à l’origine de la montée de l’environnementalisme, ça me parait évident.

                    • Le mouvement écolo s’est développé avant la fin de l’URSS, mais il a monté en force suite à son effondrement.
                      Effet de vases communicants…

                      Les zécolos ne sont donc pas très à gauche et anticapitalistes ?

                    • Si vous parlez de parti politique, je vous laisse penser comme vous voulez, pourquoi pas après tout. Mais je ne parle pas de ces bras cassés de duflot ou joly. Je parle du concept en général. On ne mélange pas les torchons et les serviettes.

            • Des activistes intellectuellement honnêtes ?
              Est ce possible ?

        • Menti pour équilibrer le débat ?
          Les libéraux ne mentent pas, dont pour compenser ce manque de mensonge l’adversaire doit mentir de manière à restaurer l’équilibre ?
          Pas que la nature qui a horreur du vide apparement,

    • « Par quelle pirouette l’auteur se permet d’appliquer ce raisonnement à ces animaux sauvages? »

      Si vous aviez suivi les liens, vous auriez vu que les 2 premiers sont (plus ou moins) devenu propriété privée sur des élevages, comme des vaches et des cochons. Quant aux poissons, on voit qu’insulfer une forme de propriété les sauve

      • Mais bien sur.. ça ne tient pas debout dans le monde réel dans la majorité des cas. Il faudrait bien attendre que 99.99% d’une espèce soit décimée avant de effectivement devenir une propriété (dans des zoos..).

  • Pour rajouter au doute légitime quant à la valeur scientifique d’une telle publication,
    Rappelons simplement que l’on ne connait pas le nombre d’espèces vivantes actuellement
    sur terre, dans une fourchette de 1… à 10 !!!
    Pas à 20 ou 30%, non, de 1 à 10… autant dire que l’on ne sait qu’une chose, c’est que l’on en sait
    rien, comme disait le philosophe ou presque, sur le sujet.
    Pour employer un jargon plus technique, comment peut-on établir une statistique fiable lorsque
    l’échantillon de départ (le nombre d’espèces vivantes aujourd’hui) est totalement inconnu ?
    Tout cela, malheureusement, n’est pas très sérieux. Et les médias de reprendre en coeur…

    • Il y a déjà un certain nombre d’espèce sauvages où le constat n’est pas difficile. L’étude porte sur environ 10 000 espèces de vertébrés. On n’a pas besoin de connaitre l’intégralité des espèces vivantes (oui, la plupart des invertébrés sont encore non découvert). Votre remarque est malhonnête. Et pourquoi être sceptique? Encore une fois, est ce gênant ou regrettable? Je pense qu’il s’agit juste d’un rejet idéologique.

      • « Et pourquoi être sceptique? »

        Pourquoi remettre en question la vérité de l’État Islamique ?

      • « Je pense qu’il s’agit juste d’un rejet idéologique. »

        Un rejet idéologique que de critiquer le produit de zozos qui veulent user de la politique pour changer de monde ?
        Allez…
        Critiquer une idéologie et les moyens qu’ellel utilise pour faire sa promotion serait donc une idéologie…

      • pour citer certains sites anglo: « Where’s the body count? » On parle et parle mais n’apporte pas de preuve solide

      • Et le dodo?

        Pourquoi personne parle du dodo mort à cause du CO2 et de l’exploitation des gaz de schiste, hein?

    • On sait encore moins combien d’espèces disparaissent normalement, sans que l’homme ne s’en mêle. De plus, certaines qu’on croit disparues ne le sont pas, les trolls par exemple.

      • C’est une trahison de faiblesse… vous êtes d’une mauvaise foi sans pareil. Vous niez par idéologie, tout simplement.

        • Oh non ! Je nie par démarche scientifique, avec l’hypothèse de base que vu le track-record de la nature, il n’y a aucun motif d’inquiétude à avoir pour le prochain million d’années tant qu’on n’aura pas démontré le contraire. Donc un rapport qui ne montre pas qu’on s’écarte de ce track-record n’a aucune importance et aucun effet sur mon hypothèse de base. A noter que s’il montrait un écart, il faudrait encore montrer :
          – que cet écart est nuisible
          – qu’il n’est pas plus bénéfique dans d’autres domaines que nuisible là
          – que des actions humaines sont capables de corriger dans le bon sens l’évolution
          – que ces actions ne sont pas plus nuisibles dans d’autres domaines que bénéfiques là
          – que ces actions ne peuvent être entreprises par ceux qui les approuvent seuls et
          – que la nécessité publique absolue exige que d’autres soient réquisitionnés.

          Ce rapport me donne l’impression de vouloir imposer le dernier point sans être passés par les étapes précédentes, ce qui est d’autant plus suspect que la réquisition pourrait être détournée à d’autres fins si elle était décidée.

          • « Aucun motif d’inquiétude » C’est noté. C’est presque risible.
            Comme je dis, vous vous fichez éperdument de ce constat puisque la vérité est que vous raisonnez en termes de bénéfices. Certains ne pensent vraiment qu’a eux même.

            • « tant qu’on n’aura pas démontré le contraire ». Prétendez-vous l’avoir démontré ?

              • Comme tout croyant, il exige qu’on prouve que son dieu n’existe pas…

                • Je vous fait le raisonnement inverse. Il y a des motifs d’inquiétudes. ¨Prouvez moi le contraire.
                  Sauf que ce cas la est réel, alors que votre « aucun motif d’inquiétude » existe uniquement dans votre imaginaire idéologique. N’inversez pas les rôles.

                  • Justement, le raisonnement scientifique veut que la théorie qui a prévalu jusque là soit prise comme « hypothèse nulle », et que la charge de la preuve qu’elle doive être remise en cause appartienne à celui qui la conteste. Si vous ne vous y conformez pas, vous refusez le raisonnement scientifique. C’est votre droit, mais vous ne serez audible qu’auprès de vos semblables.

                  • « Il y a des motifs d’inquiétudes. »

                    Où ?

                    Depuis quand une étude est égale à vérité scientifique ?

                    Malheureusement, vu les biais cognitifs, la pseudo-science qui est l’art de faire passer pour scientifique ce qui ne l’est pas, surtout dans des domaines aussi complexes et inexacts que l’environnement ou le climat, on peut avoir des études qui disent tout et son contraire, cela dépendant des financements, des idées à la mode et autre…

            • « Certains ne pensent vraiment qu’a eux même. »

              Mais quelle horreur !!!! Des gens pensent à eux !!!

              Il est étonnant que ceux qui veulent sacrifier les autres sacrifient toujours… les autres et ces derniers sont toujours traités d’égoïstes parce qu’ils refusent de se faire sacrifier…

              Vous ne valez pas tellement mieux que les types d’ISIS, en fait…

        • Étrange comme les dogmatiques finissent toujours par traiter leurs critiques de dogmatiques et retourner de façon biaisé les critiques contre leurs auteurs…

          Enfin, ce genre de pratique leur permet d’introduire le relativisme, de dire que tout se vaut et si c’est le cas, alors pourquoi pas leur dogme…

      • Par contre les idiots utiles ont des gènes de résistance aux changement dominants . c’est pas rassurant pour l’avenir de l’espèce

  • « WWF helps provide solutions for a living planet. We’re working with governments, businesses, and communities to reduce carbon emissions, prevent habitat loss, and advance policies to fight climate change. WWF focuses on protecting wildlife, conserving natural capital—from forests and oceans to freshwater and grasslands—and producing and consuming food more wisely.  »

    Où est l’humain dans tout ça ? Nulle part. Il existe des associations dans le monde pour défendre les peuples contre la misère, la maladie, la famine. Ceux la travaillent dans l’empathie : ils se reconnaissent dans l’autre et agissent pour les individus (et non pour « l’espèce humaine »).

    Les écologistes ne donnent nullement dans l’empathie. Leurs buts sont abstrait : la planète, la vie sauvage, les forêts, le CO2. C’est qu’en fait ils ne sont pas tournés vers les autres mais vers eux mêmes et LEURS craintes pour LEUR avenir de bobo (qui prévaut pour eux sur la misère que peut engendrer par exemple le détournement des terres agricoles pour produire des bio-carburants). Chacun son truc, mais je leur ferai remarquer, à eux qui critiquent régulièrement le libéraux, que les libéraux sont plus honnêtes sur ce point, mais surtout qu’ils reconnaissent aux autres les mêmes droits sur la planète.

    Les écologistes forment un groupe d’intérêt, une sorte de syndicat mafieux de défense des intérêts des bobos, qui cherche à imposer ses intérêts à l’ensemble de la population. Alors que les socialistes ont au moins le prétexte de l’humanité et les libéraux la simple revendication de la liberté et de l’équivalence de la liberté inaliénable de chacun des individus. Et pour masquer le but égocentrique, dérisoire et minable de leurs actions, ils se réfugient derrière une pseudo-science. Comme si la science était capable d’apporter une réponse à l’existence.

    • Où est l’humain?
      Mais parler de son environnement n’est pas contraire à et contre l’homme, c’est ça que vous ne comprenez pas. En synthétisant les réactions, on comprend que ce qui intéresse les libéraux de ce type, c’est uniquement leur nombril. Il n’y a pas de recul.

      • « environnement »

        Encore un terme abstrait par opposition à qualité de vie, moyen de subsistance, prévention des risques sanitaires et sécurité des populations. C’est ainsi qu’on préfère les requins aux baigneurs, les ours aux bergers, les orangs-outangs aux cultivateurs, la lutte contre le CO2 à la lutte contre le chômage ou la pauvreté, etc …

        Il faut dire que ce ne sont pas les mêmes qui sont concernés …

        • J’ai déjà goûté du requin : c’est bon. J’aimerais bien goûter du baigneur, pour comparer.
          Sinon, je ne peux rien pour les orangs-outans et ça me désole, car quand même, ce sont mes cousins.
          « L’humanisme bien ordonné met le monde avant la vie et la vie avant l’homme ».
          Claude Lévy-Strauss.

          • « « L’humanisme bien ordonné met le monde avant la vie et la vie avant l’homme ».
            Claude Lévy-Strauss. »

            Cela montre qu’on peut être un « grand » ethnologue et dire des conneries dans sa propre spécialité. Que se passe-t’il si vous dites à votre femme que votre travail ou votre engagement militant est plus important qu’elle ? Que se passe-t’il si vous dites à votre tribu qu’elle passe après les autres ou le cheptel?

            Si vous dites que l’humanité est moins importante que la biosphère ou les cailloux, votre utilité est nulle et votre propre vie n’a pas plus de valeur que celle du bétail. (ou moins si on n’est pas anthropophage)

            • Bon, il pleut alors autant continuer à déblatérer…
              C’est vrai que Lévy-Strauss était un nain débitant des conneries au km.
              La preuve est qu’il n’a fondé aucune école de pensée à son nom (nom+isme) alors que vous, de votre vivant, avez déjà engendré le pragmatisme.
              Fascinant.

        • Il est impossible d’avoir un dialogue rationalisé avec vous. Vous répétez toujours les mêmes éxagérations tel un disque rayé.

          • « Il est impossible d’avoir un dialogue rationalisé avec vous. Vous répétez toujours les mêmes éxagérations tel un disque rayé. »

            Vous ne comprenez pas ou refusez de comprendre : j’essaie simplement de rétablir l’ordre des priorités. Et ceci dans une logique libérale : toutes les opinions se valent, tous les choix individuels sont respectables, la morale n’est que choix et opinion. La liberté individuelle est inaliénable. La nature humaine est incontournable.

            Vous pouvez centrer votre vie et votre intérêt autour de Gaïa ou l’adoration du soleil comme les Incas, ou les mathématiques pures et en faire une religion. C’est un choix qui en vaut un autre. Chercher à l’imposer aux autres, y compris avec des pseudo-raisonnements scientifiques est liberticide. D’autre part, pour la grande majorité des individus, sa propre vie et donc sa propre subsistance passe avant tout le reste.

            Il existe 2 limites pour moi à cet individualisme : celle de la nature sociale de l’espèce humaine et celle de la sécurité quand les individus se regroupent justement pour assurer leur sécurité. Mais même les approches sociale ou sécuritaire finissent par devenir abstraites et secondaires dans le discours écologiste, qui leur préfère des conceptions mystiques sur la nature.

            • Bien dit , libre à vous de faire passer votre vie après celle d’un animal ou de la biodiversité, hors de question d’imposer cela aux autres. Et même quand des lois sont établies qui conduisent à cet état de fait, elles sont discutables.
              Un être humain en plus c’est toute chose égale par ailleurs un peu de biodiversité en moins car selon les principes écologiques la production de biomasse est une constante, quoique avec un taux de CO2 plus important, quoique en utilisant des énergies « hors biomasse »…on pourrait en discuter.

              De prime abord les discours pour sauver les grands singes conduisent toujours à dire aux pauvres bougres, « ne faites pas de plus de deux gosses », puis « ne faites pas de gosses du tout » et enfin « si vous pouviez crever saloperie de tueur de planète ».
              En pratique ce qui se passe est souvent plus subtil, une illuminée du WWF amoureuse des singes arrive sur place et mène une campagne en occident en montrant combien les grands singes souffrent, elle mobilise les occidentaux et leur moyens pour donner de l’argent pour inciter le gouvernement du pays à protéger les grands singes soit en accaparant leur territoire au détriment des gens qui veulent y vivre… , gouvernement qui reçoit de l’argent et crée un petit groupe de gens qui vont profiter de la manne touristique des grands singes….
              ça peut m^me être bénéfique pour ( presque) tout le monde si l’afflux touristique amène assez d’argent..les grands singes sont alors sauvés avec de l’argent tiré des économies énergivores productives ..que le wwf va combattre par ailleurs à cause des émissions de CO2 etc..

              • Vous confirmez. Vous avez un mode de pensée binaire. Soit on est pour l’homme, soit on est contre. Il est impossible dans votre esprit de vous dire que protéger l’environnement, c’est aussi protéger l’homme et vice versa; à aucun moment on est obligé de faire le choix mortifère entre humain et biodiversité. Le monde actuel est encore en trop grande partie comme ça, mais nous pouvons maintenant inverser la tendance, et c’est cette tentative qui déchaine les foudres de vous et vos compères.
                En résumé, votre grande faiblesse réside en cette quasi paranoia. Vous vous croyez sans cesse menacé. Et vous prenez l’excuse divine de ‘l’homme », « l’humanisme » comme argument d’autorité de la plus haute noblesse alors que vous êtes tout le contraire. Vous êtes tel des nombrils replié sur leur propre existence sans réflexion et sans recul.

                • « Vous confirmez. Vous avez un mode de pensée binaire.  »

                  NON ! C’est une simple question de priorités :
                  – la liberté avant tout à cause de de la tragique expérience historique : les utopies mènent toujours à l’aliénation et la misère.
                  – l’humanisme en second parce qu’il fait partie de notre nature animale et qu’il est d’une part un rempart aux dérives de l’individualisme et d’autre part une nécessité sécuritaire
                  – la sauvegarde de l’environnement en troisième position parce que personne ne désire actuellement vivre dans un monde de béton et d’acier ou faire greffer son cerveau dans un robot.

                  Et notez bien que je ne préjuge pas de la capacité des générations futures de vivre dans un monde entièrement artificiel ou de leur désir de vivre dans les arbres (s’ils trouvent un moyen de se nourrir et de se protéger). Mais dans le monde actuel, l’écrasante majorité en est encore à lutter pour sa survie à court terme.

                • Bien sûr que non, c’est vous qui avez une pensée simpliste et qui vous estimez évident que chacun place ce machin flou qui est la « protection de l’environnement » comme une priorité pour tout être humain.

                  C’est d’ailleurs un réchauffé de la notion d’intérêt commun. Le seul intérêt commun qui me semble clair est la nécessité de faire société, on comprend quasiment tous que de faire société demandera des « sacrifices  » à la liberté individuelle…de là , à tirer des conclusions universelles de la disparition des grands mammifères dans les pays en développement… de là à dire sauvons la forêt amazonienne de Nogent de retrou car c’est un bien qui appartient à l’humanité entière…il y a plus qu’un pas.

                  Mais bon sang de bon soir…tous ces cris qui se plaignent de la surpopulation mondiale ça ne vous rappelle pas un peu la notion d’espace vital ou l’eugénisme?

                  • Vous parlez de Nogent le Rotrou?
                    Bref, vous appuyez et illustrez tout deux mes propos dans vos tirades. Vous fonctionnez en mode tout ou rien, le tout parfumé d’un sentiment de persécution et de scepticisme.

                  • J’y vois en tous cas une forme de néo-colonialisme : nous sommes le monde moderne et civilisé, vous devez rester une réserve naturelle, avec des forêts primaires improductives et une faune locale souvent dangereuse, ou envahissante. Nous exploitons la terre pour produire de la biomasse et de l’énergie, vous vous serrez la ceinture. Nous produisons du ciment pour construire nos maisons écologiques, vous vivez dans des cahutes à la merci du premier tsunami.

                    • Mais voyez cette éxagération tout ou rien… c’est votre pensée primaire et non les forêt primaire qui est improductive (quelle bêtise au passage.. c’est le syndrome du nombril par excellence, sans parler de la faune dangereuse pff haha)

                • « protéger l’environnement, c’est aussi protéger l’homme et vice versa »

                  Quel vice versa ? En quoi protéger l’homme protège l’environnement et à quoi cela servirait-il ?

                  Vous essayez de créer une équivalence entre la protection de l’environnement et la protection de l’homme. N’importe quoi : la protection de l’environnement participe à la protection de l’homme et est donc incontournable sur certains points, mais ce n’est qu’une petite partie du problème et en aucun cas un but. Il faut d’abord nourrir l’humanité (créer des terres agricoles), assurer son éducation et son niveau de vie (prévenir les conflits pour l’accès aux biens), assurer sa sécurité (organiser la nature, bétonner, parquer les animaux dangereux ou ceux qui bouffent ses cultures, éradiquer le paludisme ou son vecteur – les moustiques – et tant pis pour la biodiversité dans ces cas).

      • Totalement d’accord avec « Pragmat ». Les écologistes sont en fait une véritable secte religieuse. Il n’y a pas à s’étonner du manque de rigueur scientifique – c’est le moins que l’on puisse dire – à leurs différents travaux et corpus doctrinal : nous sommes dans la croyance ; pas dans la science !
        Bien à vous LdA

  • Petit rappel rafraîchissant:

    http://h16free.com/2012/09/06/16852-non-la-nature-ne-doit-pas-avoir-le-dernier-mot

    Ceux qui connaissent déjà vont adorer relire un billet aussi jubilatoire.

  • « qui ont un intérêt certain à ce que les conclusions du rapport soient vraies »

    =>

    qui ont un intérêt certain à ce que les conclusions du rapport soient supposées vraies

  • « la chasse est strictement contrôlée »: c’est une plaisanterie. L’intéret des braconniers est plus fort que celui des propriétaires ou défenseurs d’animaux. Ne vous en déplaise, la valeur marchande des animaux porteurs d’ivoire (éléphant, rhinocéros) est la cause de leur disparition.

    • Pas dans les pays où la propriété des rhinocéros ou autres éléphants a été donnée aux habitants du coin, libre à eux d’en faire ce qu’ils veulent…. C’est leur richesse, ces bestioles, ils vivent de la vente à prix d’or du droit d’en tirer un ou deux ou X par an, de l’organisation de safaris pour aller les voir/photographier. Et donc, là bas, pas de braconnage. Les braconniers sont pourchassés par des « posses » et généralement pendus aux arbres du coin. Étant intéressés mais pas fous, ils préfèrent braconner les éléphants qui appartiennent à tout le monde (donc à personne) et sont gardés par des salariés de l’État (pas prêts à prendre le moindre risque pour défendre les bestiaux vu le déséquilibre entre leur salaire et la chance de se prendre une bastos).

  • bah cette étude dit eh les africains les brésiliens, arrêtez donc de vous multiplier comme des lapins en volant la terre aux gentils éléphants et autres singes.
    Arrêtez de pêcher….

    Obscène.

  • Quand bien même le WWF serait composé d’experts…
    « Science is the belief in the ignorance of the experts » – Richard Feynman

    Donc accepter leur truc comme parole d’évangile n’est pas scientifique. En douter, et le dire, si.

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