Les questions au gouvernement que vous n’aurez pas cette après-midi

Les #QAG qu’on ne risque pas d’entendre cette après-midi à l’@AssembleeNat

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assemblée nationale credits parti socialiste (licence creative commons)

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Les questions au gouvernement que vous n’aurez pas cette après-midi

Publié le 1 octobre 2014
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assemblée nationale credits parti socialiste (licence creative commons)

Chaque mercredi, imaginons que les problèmes qui font l’actualité soient réellement soulevés en séance publique.

Question à Madame Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et du développement durable : à votre arrivée au ministère, vous aviez déclaré ne pas être opposée aux recherches touchant le gaz de schiste. En début de semaine, vous déclarez le contraire : « Tant que je serai ministre de l’Écologie, il n’y aura pas de gaz de schiste et pas d’investigation sur le gaz de schiste. » Peut-on savoir ce qui motive ce brusque retournement de casaque, à l’heure où les États-Unis sont en train de gagner en compétitivité grâce à son extraction ?

Question à Madame Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales : alors que le déficit de la sécurité sociale atteint maintenant près de 11,7 milliards d’euros, et que les Français sont partis pour payer un service de plus en plus coûteux et de moins en moins satisfaisant, ne serait-il pas temps d’abolir franchement le monopole de la sécurité sociale ?

Question à Monsieur Le Drian, ministre de la Défense : qui faut-il écouter en matière de priorité stratégique à l’international ? Le président de la République qui prétend que la menace vient de l’Irak et de la Syrie ? Ou de la Libye si on en croit vos propres déclarations ? Où va-t-on trouver les crédits nécessaires pour le financement des opérations extérieures, alors que les provisions et les réserves budgétaires ont déjà été largement consommées lors de la loi de finances rectificatives de milieu d’année ?

Question à Monsieur Manuel Valls, Premier ministre : quelle est la légitimité d’une dette de plus de 2000 milliards alors que les relances, toutes les relances, ont prouvé leur inutilité (au mieux) ou leur nocivité (au pire) ?


Sur une idée du Parisien libéral

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  • moi j’ai une question ; à quoi sert l’assemblé si les questions importantes ne sont pas posées ?

    • A rien, ni le gouvernement d’ailleurs ! Ce sont les banques qui gouvernent le pays et la connivence avec les politiciens est telle qu’elles acceptent de perdre l’argent pour éviter que le pays sombre, la preuve est là :
      Dépêche AWP
      ( …)
      La France entendait emprunter entre 6 et 7,2 milliards d’euros.

      Dans le détail, le pays a levé 4,085 milliards d’euros à échéance 3 mois (13 semaines) à un taux de -0,028%, contre -0,036% lors de la dernière opération similaire le 22 septembre.

      Le Trésor a aussi emprunté 1,727 milliard d’euros à échéance 6 mois (20 semaines) à un taux de -0,032%, contre -0,035% et 1,737 milliard d’euros à échéance un an (50 semaines) à -0,032% contre -0,034%.

      La France s’endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, signifiant que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l’argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l’argent sur ces échéances devient rémunérateur.

      (AWP / 01.10.2014 12h59)

      • « pour qui emprunter de l’argent sur ces échéances devient rémunérateur. » En un mot comme en cent, ils ont une veine de cocus…

        • Ca n’est pas de la veine, mais un montage parfaitement organisé, qui oblige en pratique les investisseurs à prêter à perte. Ils ne cherchent pas à éviter la faillite de la France, mais à s’éviter les sanctions et la leur propre.

      • Quel intérêt à prêter à perte, s’il suffit d’avoir un compte en EUR ?

        • Les banques sont contraintes de refinancer une partie de ce qu’elles prêtent au près de la banque centrale.
          Les OPCVM sont contraints d’avoir un certain montant de placement en obligations d’État de la zone euro.
          Les compagnies d’assurances sont contraintes de placer leurs réserves pour leurs polices à une très forte proportion en prêt à des États de la zone euro ou organismes garantis par ces États.
          Les règlementation internationales sur le risque des banques (Bâle III) et des compagnies d’assurances (Solvency II) mettent des charges en capital plus ou moins grandes en fonction du « risque » du type de placement. « Étrangement » les dettes souveraines ne portent aucune charge en capital, alors que pour les dettes d’entreprises privés, ça charge vite. Résultat de tout cela, même avec un taux négatif il est parfois moins couteux de prêter à l’État Français (ou Allemand, ou Belge ou… ) qu’à une entreprise privée, si même prêter à l’entreprise privée est légalement possible.

          Le piège est bien monté : on imprime de l’argent à tour de bras, on le colle dans les bras des banques et on les oblige (presque) à le prêter à des taux mécaniquement super bas aux gouvernements.

          Évidemment les bulles que cela peut entrainer, les faillites bancaires, les compagnies d’assurances exsangues, les déséquilibres sur le marché du travail et le chômage qui s’en suit ne sont la faute que de l’avidité des méchants banquiers et des marchés dérégulés. Évidemment…

          • J’oubliais… Comme il y a un paquet de pognon mis dans les bras des banques et que malgré tout les Etats n’empruntent pas autant que ça, les banques et compagnies d’assurances se battent pour pouvoir tenir les obligations légales et ne pas se trouver avec des besoins en capital (couteux) qui explosent. Elles se battent donc pour avoir la « chance » de prêter à taux négatif ou du moins bien plus bas que le « taux naturel » et échapper ainsi à la « punition ».

            • Et comme cela, elles ne prêtent plus aux PME ❗
              Génial comme système ❗

              • l’ « eviction effect » de la dette publique qui distord le marché du crédit et renchérit considérablement (quand il ne bloque pas tout simplement) le financement des entreprises est un élément bien connu (mais bizarrement très peu mentionné par les « économistes médiatiques » quand ils parlent de la dépense publique)…

                Mais ça ne va pas une seconde ralentir un politicien qui peut se faire élire sur la base de cadeaux financés par les enfants/petits enfants de ses électeurs !

                • On le voit bien pratiquement, on a le choix entre un capitaine de pédalo sans rames, et un chien fou avec une batterie de casseroles attachées à la queue ❗ !!!
                  Et seul dieu sait quel sera le prochain comique au pouvoir.
                  Mon beau-frère s’est vu refusé un crédit par toutes les banques. Il a du vendre du terrain. Sans cela, quelques emplois en moins.

  • Les commentaires sont fermés.

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