Face à l’escroquerie éolienne : la géothermie

La géothermie peut-elle offrir une alternative réellement écologique à l’éolien ? Un point de vue original sur la question.

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Parc éolien Belgique Liège CC flickr NguyenDai

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Face à l’escroquerie éolienne : la géothermie

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 septembre 2014
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Par Claude Brasseur.

Parc éolien Belgique Liège CC flickr NguyenDai

De plus en plus de gens se demandent si les éoliennes sont une solution aux problèmes de pollution par les énergies fossiles et ils ont raison d’être sceptiques : les éoliennes permettent aux gouvernements de garder les faveurs des « verts » et aux promoteurs de s’enrichir…

L’énergie la moins chère et la moins polluante étant celle qu’on ne consomme pas, une première mesure réelle et réellement verte serait d’imposer un coefficient moyen d’isolation de 1w/m² °C aux immeubles. Grâce à la technique choisie par « POP-HOUSE » de Marseille par exemple. Cette technique permet de construire des maisons passives quatre fois moins chères que les maisons « traditionnelles »1 Il est vrai que changer de techniques, de matériaux de construction, ne serait pas accepté facilement par les entreprises mais architectes et entrepreneurs peuvent évoluer… surtout si le propriétaire de l’immeuble voit augmenter son confort de vie pour un investissement pouvant être quatre fois moindre. Pour l’État, c’est 25 % d’énergie fossile en moins à importer à terme.

Un million de maisons passives alimentées par géothermie très basse température, cela signifie une production de 10 000 000 000 Kwh d’eau chaude et de chauffage… autant que les Kwh accordés aux 5 000 éoliennes actuellement installées en France ! Pour un prix infiniment moindre et un avenir durablement économe en énergie… l’État fixe le cadre légal et le prix du Kwh n’explose pas comme avec l’éolien.

chères éoliennesDans cette première application de la géothermie à grande échelle, tous les forages, tous les équipements sont produits en France – la technique est bien connue et sûre – en offrant les emplois nécessaires. L’isolant, s’il s’agit par exemple de panneaux de fibre de bois, est fabriqué en France. Rappelons que la pincée d’énergie éolienne ruine le pays car tout est importé à un coût exorbitant pour un rendement excessivement faible et aléatoire.

Il n’y a pas que la géothermie très basse température pour produire beaucoup plus d’énergie que les éoliennes !

  • La France peut aussi produire son électricité par la géothermie haute température. VITO s’y essaie en Belgique et déjà 8 gigawatts électriques sont produits dans le monde. La multiplication des forages a permis à cette technique de baisser rapidement de prix et d’extraire de manière rentable des calories à des profondeurs croissantes.
  • À 3 km de profondeur, on peut obtenir de l’eau à plus de 80°C. On sait aujourd’hui en extraire 15% d’électricité ! C’est la géothermie moyenne température, spécialité d’ ORMAT…
  • En-dessous de 80°C, on s’oriente vers le chauffage direct des immeubles comme à Paris. C’est la géothermie basse température.

En bref, grâce au progrès technique, la géothermie qui se limitait aux sites les plus favorables, devient chaque jour moins chère et, bientôt, les forages très basses températures avec pompe à chaleur, rentables depuis 30 ans pour les maisons passives2, seront rejoints par les autres types d’exploitation géothermique3. On pourra pratiquement partout aller jusqu’à assurer la production d’électricité et de chaleur car la France a un sous-sol exceptionnellement favorable. Il est temps de s’y mettre !

 

  1. Une piscine a été construite par moi en 1994 selon ce principe, à peu de frais et à très peu de coûts annuels, elle offre depuis 20 ans une eau agréable tout l’hiver en région froide.
  2. Seule la maison passive qui se satisfait de 5Kw thermiques assurés par un forage à 5 000€, complété par une installation de pompe à chaleur du même prix est rationnelle. Ce système est insensé avec les maisons traditionnelles et leurs 25 à 50 Kw…
  3. Ici, seule la recherche doit être financée et non le secteur industriel lui-même comme c’est le cas avec l’éolien dont chaque kwh est subventionné… sans espoir de progrès.
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  • Le nom correct de l’entreprise de construction est POP-UP HOUSE

  • Oui tout à fait d’accord, cette énergie est illimitée, constante et fiable, mais pourquoi diable elle n’est pas favorisée ? Beaucoup de gens se posent la même question.

    • Parce que, malheureusement, après quelque temps, se produit très curieusement un phénomène d’épuisement de la source d’eau chaude, ce qui nécessite alors de nouveaux investissements. On pourrait croire que c’est une énergie inépuisable, mais avec la technologie actuelle, ce n’est pas le cas : les investissements successifs obligatoires la rendent assez coûteuse (outre évidemment les problèmes de mouvements de terrain toujours possibles, etc., mais qui restent mineurs, somme toute). Je crois que Wikipedia parle de ce problème.

  • Je crois qu’il y a beaucoup à faire avec le sous-sol, les concepts de puits provençal (ou puits canadien) permettant aussi des applications de chauffage (en plus réversible donc de climatisation l’été), étant eux aussi très intéressants pour de la construction traditionnelle (mais adaptable). Le problème étant des travaux de terrassements du terrain avant construction plus importants.

  • En France, comme dans le reste du monde, l’énergie sert d’abord à produire de la chaleur.

    « En 2007, sur un total de 162 Mtep de consommation finale énergétique, 83,8 Mtep, soit un peu plus de la moitié (52,0%), ont été consommées sous forme de chaleur. Les 78 Mtep hors du périmètre de la chaleur correspondent aux transports (pour 52 Mtep) , à l’électricité spécifique dans le résidentiel tertiaire et dans l’industrie (24 Mtep) ainsi qu’à certaines consommations de l’agriculture et de l’industrie utilisant des produits pétroliers »

    Avec l’isolation, la chaleur solaire, la biomasse et la géothermie, l’Europe peut fortement réduire, jusqu’à la fin des temps, sa consommation de gaz et de pétrole.

    Source
    DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE ET DU CLIMAT.
    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ppi_chaleur_2009.pdf

    • Les montagnes sont chaudes. Sans le système de circulation d’eau, la température moyenne de l’air serait de 45 °C dans le tunnel du Saint-Gothard. Mais comme le sous-sol appartient à l’état, ce n’est pas possible de creuser pour ses propres besoins énergétiques.

      L’Etat est pourtant prompt à faire des grands travaux pour satisfaire Keynes, pourquoi ne le fait-il pas pour les besoins des citoyens ?

      La solution est sous nos yeux et sous nos pieds, alors il est où le problème ?

        • Raison de plus, si l’état veut taxer la production géothermale d’eau chaude, qu’il le fasse, il taxe déjà les ondes électromagnétiques (3G, 4G ….). Et à ma connaissance, cette source de richesse n’est pas vilipendée même si les pulsars lointains sont susceptibles d’être taxées. Je demande à l’état de laisser faire l’économie, ici et maintenant, ensuite on envisagera une taxation, une fois que tout cela fonctionnera bien. Mais pas avant !

          En gros, laissez-nous creuser le problème, laissez-nous creuser la solution à nos problèmes.
          Le truc, c’est que je considère que les couches pétrolières n’appartiennent pas aux états, car elles se sont constituées bien avant les états.

          Le pétrole appartient aux habitants de cette planète.

          Un point c’est tout, NA !

  • Ce qui est évident est que c’était beaucoup plus intelligent d’investir dans l’isolation des bâtiments que dans les éoliennes. Cela dit….. était !! – puisque le corporatisme des producteurs/installateurs a été plus « déterminant » que l’intérêt général !!!!

  • Oui, je suis d’accord avec les idées défendues en général par l’auteur de cet article.

    Spécialiste en NBC, je ne nie pas le danger d’emballement des centrales nucléaires de la filière classique ni les conséquences catastrophiques des accidents nucléaires du passé. Il ne faut en effet pas uniquement compter en termes de morts directs mais bien en termes de pollution environnementale à moyenne et longue durée.
    Je regrette cependant l’absence de journalisme d’investigation de qualité et/ou les contre-vérités diffusées par les grands quotidiens ainsi que lors des débats politiques.
    En s’informant un tant soit peu, on découvre vite que le principal danger de la filière nucléaire provient non pas de la technologie en elle-même mais de la cupidité humaine : si, pour gagner quelques milliers de dollars, les actionnaires de Tepco n’avaient pas fait semblant d’ignorer les modifications urgentes à effectuer, l’accident de Fukushima n’aurait jamais eu lieu (vannes signalées défectueuses depuis plus de 2 ans, groupes électrogènes de secours à placer en zone non inondable, etc.). Si on comptait le nombre de citoyens et d’ouvriers morts d’électrocution sur 1 mois, on interdirait bien vite l’usage de l’électricité !
    Mais qu’attendent les gouvernements pour construire et/ou remplacer les réacteurs mis à l’arrêt par des réacteurs de 4ème génération avec tous les avantages indéniables qu’ils comportent : sécurité (pas d’emballement, moins de déchets radioactifs et pour seulement quelques années, etc.) et autres avantages (combustible inépuisable à l’échelle de temps humaine, recyclage d’ancien déchets (MYRRHA), etc.) ?
    Le coût ? Injectons dans ces nouvelles centrales les milliards prévus pour le développement de l’éolien ainsi que ceux prévus pour adapter le réseau à l’intermittence qui lui est propre et le problème financier de démarrage de la filière sera déjà résolu en tout ou en partie. Pas suffisant ? A-t-on compté ce que va coûter l’importation de l’électricité aux pays anciennement exportateurs (Belgique par exemple) ? Ainsi que le gaz et ou charbon pour alimenter les TGV ou centrales au charbon ?
    Pourquoi ne développe-t-on pas dans les pays du centre de l’Europe la « petite biométhanisation » ? Les régions agricoles et à forte densité de population génèrent beaucoup de déchets (déchets ménagers, boues des stations d’épuration, fosses septiques, déchets agricoles, lisiers, tontes de pelouses, aliments périmés des grandes surfaces, etc.).
    Je parle bien des centrales de PETITE biométhanisation, celles qui tiennent dans la cour d’une ferme, sont alimentées par les déchets agricoles et pas par des cultures dédiées. Celles qui sont cachées par les murs de cette ferme ou un petit rideau d’arbres (pas de pollution visuelle). Celles qui génèrent peu de nuisances pour les riverains (charroi normal d’une ferme x 1,2 ou 1,3 ; odeurs égales et même inférieures aux activités agricoles existantes (plus d’épandage de lisiers)). Une petite centrale de biométhanisation coûte un peu plus de la moitié d’une éolienne mais produit de façon continue l’équivalant de 2 à 3 éoliennes !
    Qu’attend-t-on pour développer la petite hydroélectricité le long des rivières (hélice de Gorlov) ? Qu’est devenu le projet des centrales hydroélectriques flottantes et déplaçables de la Haute Meuse ? Y en a marre de ces écolos de pacotille qui n’y connaissent rien en écologie et de ces politicards véreux sans imagination et/ou à la solde des lobbies industriels !

    • Si l’on confie la gestion des centrales nucléaires aux administrations (TEPCO ou ERDF), c’est normal que ça explose. En même temps Fukushima, c’est gentil comme cataclysme, c’est même insignifiant. Mais la menace est fantôme, la radioactivité est invisible, c’est pour cela qu’elle fait plus peur que les attentats islamiques. C’est à cause de la barbe ? Certainement, enfin, j’en sais rien, je me pose juste la question. Mais il doit-y avoir un truc qui fait peur et qui empêche l’évolution vers une énergie « propre ».

    • « Injectons dans ces nouvelles centrales les milliards prévus pour le développement de l’éolien ainsi que ceux prévus pour adapter le réseau à l’intermittence qui lui est propre »

      Non ! En France, on préfère fabriquer en masse des chaussures pour pieds droit. Comme le nombre d’unijambistes est assez limité, il faut bien sur s’associer à un partenaire qui fabrique des chaussures pour pied gauche.

      Comme toute l’Europe fabrique des chaussures pour pied droit, le prix de marché de la pompe de droite est très bas, et il va falloir faire venir les chaussures pour pied gauche de très loin. Le coût du transport va multiplier le prix de la paire de pompe d’un facteur indéterminé. Mais quand on aime, on ne compte pas.

    • Les réacteurs de 4e génération ne sont pas du tout du goût d’AREVA, ce seront les Russes, les Chinois et les Suédois qui se positionneront sur ce marché d’avenir car il y a pour plus de 2000 ans de ressources en thorium … et dans 2000 ans qui peut dire si l’humanité existera encore ?

    • @Georges : Oui !Pas un € n’aurait dû être dépensé dans l’éolien. Même le solaire dans le cadre d’une maison basse consommation est un choix plus rationnel (assistance à un chauffage basse température).

  • Un ingénieur des Mines m’a expliqué que les « sources » géothermiques s’épuisaient et le rendement des installations baissaient régulièrement au cours de leur exploitation.

    Bref vous proposez de remplacer une solution foireuse par des solutions douteuses et des solutions miracles « sortie du chapeau » sur l’isolation. Cela fonctionnera peut-être … ou pas.

    Tout ça pour résoudre quel problème et à quel prix ? Car quand on doit prendre une décision, le risque est de mal évaluer la faisabilité et la rentabilité à cause d’un biais : vouloir à tout prix mettre cette solution en place. A-t’on les moyens dans la situation économique actuelle de se planter (encore une fois puisque pour vous les éoliennes sont une erreur) alors qu’on n’a plus de marge de manœuvre et qu’on est coincé entre la dette et la dépression ?

    Laissez faire les marchés ! Ils profitent de la mode écolo et ceux qui se laissent abuser le font à leur propres frais sans entraîner l’ensemble du pays dans le gouffre.

    • Les sources géothermiques s’épuisent ? faudrait m’expliquer, là… « On m’a dit que » , serait-ce un « expert », n’est pas un argument suffisant.

      La centrale de Bouillante en Guadeloupe fonctionne depuis la fin des années 80, et d’autres projets sont en cours.

      • Sur un volcan la géothermie fonctionne très bien, voir en Islande. Dans le Sahara, vous pourriez faire bouillir une chaudière et tourner des turbines avec des miroirs. Sur un îlot balayé par les vents les éoliennes ont un max de rendement, au Canada les ressources hydroélectriques sont formidables (mais je crois qu’ils (sur)chauffent quand même au gaz). Au Brésil, il peuvent détourner une part importante des terres cultivables pour produire de l’alcool (au détriment de la forêt).

        Chez nous et en Allemagne en particulier, la principale ressource énergétique est la subvention. L’autre est tabou.

      • Je cite:
        « L’énergie géothermique provient du noyau de la Terre, dont la température est évaluée à environ 5 000 °C, soit une température presque aussi élevée que celle de la surface du soleil. Les scientifiques sont d’avis que le noyau s’est refroidi de seulement quelques centaines de degrés en 4,5 milliards d’années, soit depuis la formation de notre planète. La constance relative de cette température est attribuable à la décomposition d’éléments radioactifs qui libère continuellement de l’énergie, mais aussi à l’isolation du noyau qui est particulièrement efficace. »

        http://www.centreinfo-energie.com/silos/geothermal/geothermalOverview02.asp?PostID=

        Il est donc évident que c’est une énergie qui a ses limites même si elles sont éloignées. La généraliser c’est risquer de diminuer l’isolation et donc de refroidir le noyau.

        On peut supposer qu’actuellement la quantité de chaleur provenant du centre de la terre et qui s’en évade est approximativement égale à la quantité de chaleur produite par la décomposition d’éléments radioactifs dans le noyau.

    • Les « sources » géothermiques s’épuisent si la quantité de chaleur puisée est supérieure au renouvellement naturel de la chaleur.

      Cette question peut se poser pour la géothermie à haute température qui demande beaucoup de chaleur 365 jours par an.

      Ce n’est pas le cas pour géothermie basse température utilisée pour le chauffage résidentiel où les sources géothermiques ont tout l’été pour se renouveller.

      • Heu… Vous rendez-vous compte de ce qu’est la « source » de chaleur ?!? C’est gigantesque ! C’est énorme ! On a de quoi se chauffer et produire de l’électricité jusqu’à ce que le soleil explose ! Avant d’épuiser ça, nos descendants seront atomisés par la super-nova solaire !

        • Je ne fais que reprendre des faits scientifiques publiées dans le magazine La Recherche.

          « À l’échelle globale, le flux de chaleur géothermique est une source d’énergie inépuisable. Mais sur un site donné, son exploitation peut temporairement épuiser la ressource, en refroidissant la nappe d’eau ou en l’asséchant. Ainsi la production énergétique du site italien de Larderello a-t-elle chuté de 30% en cinquante ans.
          La conduite des opérations doit donc intégrer cette dimension : si on lui laisse le temps, une ressource finira par se reconstituer!

          Source
          La Recherche Mars 2013
          http://www.planete-energies.com/MEDIAS/MEDIAS_INFOS/829/FR/TOTAL_GEOTHERMIE_BAT_WEB_2-v2.pdf

        • Le problème n’est pas la taille de la source, mais le passage du flux. Il peut même nécessiter de fracturer la roche, oui oui, comme pour le gaz de schiste…

          • tout à fait : immense baignoire mais toute petite vidange.
            wikipédia nous dit flux moyen de 0,1 mw/km2, soit 0,1 w/m2.
            j’ai un terrain de 400 m2, j’ai un flux de de 40 w.
            je peux récupérer chaque année 40 x 24 x 365 = 350 000 wh = 350 kwh = 35 litres de mazout, c’est à dire 30 euros par an au cours actuel du mazout, totalement négligeable.
            bien sûr, on peut tirer sur la réserve beaucoup plus, peut être 50 fois plus, de quoi passer un hiver économique, mais au détriment de la baisse de la température de mon terrain. la baisse de la température est catastrophique car c’est ce qui fera geler le fluide caloporteur de la géothermie. l’histoire se termine ici, on va vite chez castorama acheter des convecteurs électriques.

      • Je sais pas, mais je trempe régulièrement mon popotin dans une source thermale où jadis, les romains avaient déjà leurs aises. Savoir que Jules César bénéficiait de la même eau chaude me fait penser idiotement que c’est pas totalement stupide. Sachant que nous avons quand même en peu plus de moyens de forage que les romains qui se contentaient de la bienfaisance naturelle.

        Tout comme en Mésopotamie où le pétrole coulait librement dans les rivières.

        Non franchement dire que la source est épuisable n’est pas un argument dans le monde d’aujourd’hui.

  • Coût du kWh géothermique : entre 20 et 28 c€/kWh
    Coût du kWh éolien : 8,2 c€/kWh (3 fois moins !)
    Elle est où votre escroquerie ?

    • L’escroquerie est justement la … ce sont de faux chiffres.

      Par exemple, la géothermie c’est comme le tunnel sous la manche, ça rapportera ad-vitam c’est obligatoirement rentable dans le temps. Les éoliennes c’est comme les bateaux, il faut les remplacer, ça consomme du carburant, quand la mer n’est pas bonne ça navigue pas … c’est une rentabilité aléatoire qu’il faut maintenir avec des subventions.

      Il y a cependant d’autre type d’éoliennes, qui coûtent pas cher et qui sont à disposition du public. Mais je ne sais pas pourquoi on s’acharne avec le « type » moulin à vent. Le bateau à voile est plus rentable que le bateau solaire, pourtant on se pâme devant le solar bato machin-chose qui est une ignominie énergétique et d’une lenteur escargoesque. Tout ça c’est une escroquerie médiatique.

      Imaginons que j’invente un nouveau type d’éolienne qui rapporte bien plus (couple max avec moins de vent) et qui ne défigure pas le paysage, qui ne tue pas les oiseaux, un peu comme un bateau à voile. Personne n’en voudra ou alors ce sera pour me piquer le concept (Business model de l’EPFL, l’université qui tue l’économie), tant pis, rien à cirer, je ne suis pas californienne : bon moment, mais mauvais endroit.

      Cette éolienne je l’ai dans le cœur depuis 6 ans, j’en ai fabriquée une avec une imprimante 3D et ça fonctionne bigrement bien pour un prototype. En France, en Suisse ou ailleurs, on va me rire au nez, car une éolienne c’est un moulin à vent avec un axe fixe horizontal POINT.

      C’est exactement comme pour la géothermie, si tu creuses un peu plus, le prix du kWh tombe astronomiquement. Le problème il est dans la tête des dirigeants, on a les moyens, on a tout pour faire les choses bien, nous, les citoyens, les génies. Mais on est maintenu dans une impasse d’où rien ne peut sortir. Du coup, on se tait et on fait autre chose car il faut bien nourrir la famille.

      En résumé, c’est un gâchis considérable de considérer que les « techniques de l’énergie » sont du domaine des états. Mais finalement, et si le monde s’écroulait à cause de ça, de cette mauvaise gestion de l’intelligence humaine ? De la mauvaise gestion de l’énergie qui fera que tout les biens de consommations seront hors de prix (il faut bien transporter les denrées).

      C’est ce que veulent les écologistes, vert-rouges avec la taxe carbone. Pour une fois, donnons leurs raison, ne faisons rien, continuons à croire en l’éolien, et détruisons le monde. Pourquoi luter contre les moulins à vents ?

      N’est pas Don Quichotte qui veut !

  • « une première mesure réelle et réellement verte serait d’imposer un coefficient moyen d’isolation de 1w/m² °C aux immeubles »

    Une mesure Khmer vert …
    Je préférerais que l’économie décide.
    C’est ainsi qu’on sera sûr d’économiser, et d’avoir épargné avant d’investir.

    Le rapport coût/efficacité d’une telle mesure est si imprévisiblement variable qu’il vaut mieux s’en remettre à la sagacité des individus.
    Peut-être peut-on obtenir un coefficient de 1,2 pour 10 fois moins cher.
    Ou l’économie obtenue est-elle négligeable dans certains secteurs.

    • D’accord avec vous pour consommer moins, mais cela ne change pas l’idée que la géothermie est une source d’avenir. Par rapport à l’éolien, j’ai déjà posé la question a un haut dignitaire (il faut les appeler comme ça) de EDF, et la réponse à été « il en faut ». Pour eux, c’est comme un bouquet de fleur, l’éolien c’est pour faire joli, même si cela ne sert à rien : « il en faut ».

      On en est véritablement réduit au « joli » panier énergétique. Exactement comme pour la Saint Valentin … Il faut des fleurs …

      • le problème de la géothermie est que c’est une énergie très très très diffuse. sauf sur certains sites très ponctuels. ces sites sont tellement rares qu’on est prêt à faire 50 km pour aller se baigner dans la piscine découverte en hiver à yverdon les bains. voilà, la géothermie est capable de chauffer une piscine à yverdon, et peut être quelques immeubles résidentiels… et après ? déjà à grandson, ça ne marche plus.
        le problème de la géothermie ça sera de pouvoir concentrer l’énergie et de l’acheminer là où l’on en a besoin.

  • risque de pollution des nappes frais à tiques

    • plus sérieusement, si ça marche si bien que ça…ben ça va se faire tout seul non?

      bon pas d’intermittence, c’est déjà énorme, ça rend le machin acceptable ..

  • Article assez confus, qui mélange du yakafokon (« imposer un coefficient moyen d’isolation de 1w/m² °C », vive la géothermie), de la promotion (POPUP House ; à mes yeux la partie la plus interessante) et une charge contre l’éolien (classique).

    la géothermie est un sujet en soi qui mérite mieux : une vraie analyse des avantages, des contraintes, des frais et du retour sur investissement.
    Et pour remettre en perspective la chose, il suffit de lire wikipedia :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9othermie#Une_.C3.A9nergie_abondante_de_faible_intensit.C3.A9
    On parle d’une ressource de l’ordre du W/m² (100 fois moins que le soleil même l’hiver), et encore, en puisant dans le stock souterrain, qui ne se renouvelle que de 60 milliwatt (milli !) par m² (sauf quelque site rares, volcaniques). Et pour aggraver le tableau, c’est une énergie sous la pire forme qui soit : de la chaleur à basse température.
    Une énergie aussi faible et diffuse réclame des efforts considérables pour être rendue utilisable. Ce qui la rend CHERE, et qui explique qu’elle soit si rarement utilisée. En outre, il n’y a aucun progrès a attendre, elle sera donc toujours chère.
    Bref : fausse piste.

    • merci, je n’avais même pas regardé ces chiffres et je n’aurais jamais imaginé que la puissance accessible soit si faible.

    • Sans tenir compte du réchauffement issu du centre de la terre ni de la fission naturelle de l’uranium 235 dont le sous-sol de la France est très riche (granit), le potentiel « à consommer » sans ces renouvellements naturels est de 1 milliard de tonnes d’ équivalent pétrole. On peut voir venir…
      Désirez-vous aussi connaître la puissance du réacteur naturel qui est sous nos pieds?

      • ben à ce tarif là on pourra faire de la géothermie dans les centres d’enfouissement de dechets nucleaires… on peut aussi comparer à la ressource solaire…

        non monsiur brasseur navré…

        il y a des endroits où ça peut être intéressant, mais ce n’est pas aussi bien que vous le dites.

        • Une centrale nucléaire c’est de la géothermie concentrée ?

          • pas exactement mais l’analogie entre la production de chaleur dans la terre et sans un centre de déchet me parait valable.

            Je trouve effectivement que l’expérience de ce monsieur est intéressante, mais sa enthousiasme me semble un peu excessif.

          • Dans un réacteur nucléaire, la moitié de l’uranium 235 disponible est fissionné en pratique en environ 10 ans (1). Dans le sous-sol, la moitié de l’uranium 235 fissionne naturellement en… 450 millions d’années.

            (1) En fissionnant , l’uranium 235 libère 3 neutrons. Certains d’entre eux rencontrent un atome d’uranium 235 et cela l’incite à fissionner. Ainsi apparaît une réaction en chaîne qui augmente le taux de fission. C’est impossible dans le sol: il y a trop peu d’uranium 235.

        • A ceux qui avaient posé des questions: mille excuses car j’ai posté des réponses sous un autre article: « L’éolien, une gigantesque escroquerie » de JL Butré.

      • En France on consomme environ 300 Mtep par an (énergie « primaire », celle à laquelle la géothermie peut contribuer). Alors un milliard de Tep, c’est très loin de permettre de « voir venir ».
        Si c’était facile a extraire, bien sûr, ce serait dommage de s’en priver ; malheureusement c’est, et cela restera, compliqué et cher.

        • Oui, suspecte de probité mais aussi, comme le fait remarquer « P », elle ne peut évidemment pas couvrir tous les besoins. La puissance géothermique rayonnée par la France métropolitaine est de 50.000 mégawatts, de l’ordre de grandeur de ses centrales électriques actuelles. La géothermie très basse température ne permet donc pas de résoudre à elle seule le problème de la production d’énergie mais bien le chauffage des maisons passives.
          Le soleil déverse 3.000 fois plus d’énergie mais il faut encore gagner un facteur dix au niveau du prix des panneaux ET créer des stockages géothermiques d’électricité (p.ex. sur les sites d’exploitation de « gaz de schiste » vidés et avec un rendement proche de 100%(!) en comprimant de l’air.
          La France a 8.000 tonnes de thorium en stock dans des hangars. Dans la société du tout électrique probable qui se dessine, il faut 150 tonnes de thorium par an (150.000 mégawatts électriques). 50 ans sont donc assurés et il y a 100 fois plus de thorium dans les mines….

          • chauffer des maisons passives ( très bien isolées?) ce n’est quand même pas un gros challenge énergétique… sinon à ce compte là avec tout le bazar électrique qu’il y a dans les maison, on sera obligé de les refroidir ces maison là.

            si je peux me permettre vous devriez insister sur votre expérience personnelle , surtout au point de vue des coûts en essayant d’être complet, ce qui n’est pas toujours facile, la passion rend parfois aveugle.

  • La Géothermie étant la seule ressource renouvelable non subventionnée (ou si peu) qu’elle en est « suspecte de probité »…
    C’est surement le seul système d’EnR qui est rentable et efficace…
    Voila pourquoi l’Etat et les écolos ne veulent pas la subventionnée.
    Pour l’Etat : il perd sa puissance de coercition et de contrôle.
    Pour les écolos : ils perdent le pouvoir de nuisance et de faire peur !!!

  • Question à monsieur Claude Brasseur et aux autres :
    Je ne vois pas de réaction concernant ma proposition de développer fortement les PETITES centrales de biométhanisation dans les régions agricoles à bonne densité de population ! Pour autant qu’elles soient gérées en « bon père de famille », je ne vois personnellement que des avantages à ce moyen de production (qui bien sûr ne peut couvrir à lui seul l’entièreté de la demande et n’exclut nullement d’autres initiatives).
    Qu’entends-je par gestion en bon père de famille ? : après une bonne information de ses citoyens et surtout, leur acceptation, le village, la commune fait placer une ou deux petites centrales de biométhanisation aux endroits les moins gênants (ferme en périphérie par exemple). Cela se fait avec les fonds propres de la commune (éventuellement un emprunt) et un actionnariat des citoyens (coopérative citoyenne). Pas de promoteur étranger, pas d’actionnaire majoritaire ; chaque citoyen dispose d’une voix et du même pouvoir de décision lors des assemblées de gestion. Afin de garantir l’absence de corruption, la commission de surveillance est composée de citoyens remplacés régulièrement, l’accès aux informations et les résultats financiers sont rendus publics ; les bénéfices servent à rembourser l’emprunt, couvrir les frais de gestion et de réparation et en fin de course à rembourser les actionnaires. La centrale produit ce qu’elle produit, pas question de l’alimenter par de faux déchets produit sur base de cultures dédiées à cette centrale (sauf peut-être au (re)démarrage.
    Par simple curiosité, sans être mandaté par qui que ce soit, j’ai visité deux installations de ce genre (celle des frères Kessler et des frères Weis) respectivement dans la province du Luxembourg et au Luxembourg. Je suis resté 1 journée en observation afin d’évaluer les nuisances induites (odeurs, charroi supplémentaire et bruit), j’ai interrogé des citoyens proches de ces installations (taux de satisfaction/insatisfaction), j’étais présent au moment de la vidange des camions de collecte des fosses septiques dans la cuve principale, j’ai pu converser avec les responsables des deux installations et jauger le supplément de charroi, j’ai visité le centre de convalescence Emile Mayrisch situé en face de l’installation des frères Weis et qui utilise, sous forme de chauffage central, la chaleur produite par celle-ci. A l’heure actuelle, et pour autant que l’on respecte les critères cités, je ne vois toujours que des avantages à ce moyen de production presque parfaitement écologique de la construction au démantèlement. Ces centrales génèrent même de 3 à 8 emplois locaux. Le seul regret émis par un des deux exploitants concernait le fait que les déchets, gratuits au départ, étaient devenus très onéreux depuis que des consortiums allemands venaient les chercher et les payaient au prix fort, diminuant ainsi fortement le retour sur investissement d’un tel projet. Il s’agit là cependant d’une lacune législative de plus résultant de l’ignorance (complice ?), de l’incompétence et du manque de réactivité des gens qui nous gouvernent.
    PS : j’étais tombé accidentellement sur un article (dont je n’ai pas encore retrouvé la source) expliquant que des chercheurs espagnols expérimentaient des panneaux solaires dont le rendement était 5 à 10 fois supérieur aux panneaux actuels. Qu’est-il advenu de ce projet ? Enterré et muselé par les importateurs de panneaux chinois ?

    • Je crois que personne ,n’a rien contre rien, si récupérer le méthane qui sera produit d’ailleurs est rentable pourquoi pas?
      La question qui chiffonne est le subventionnement.
      A titre personnel je pense qu’une communauté quelconque a le droit d’interdire une chose PROUVÉE nocive et funeste mais les politiques de taxation ou des subventionnement sont fondamentalement incompréhensibles plus exactemment toujours arbitraires, la seule chose qui les rendent tolérables sont leur capacité à atteindre un but fixé..
      La France décide de diminuer ses émissions de CO2 de x % ( chiffre sorti de nulle part souvent juste joli) , dans ce but subventionne des machins divers et variés..mais au final pas de diminution des émissions..et l’état a juste pris des sousous dans la poche à toto pour les donner à écolulu.

    •  » les bénéfices servent à rembourser l’emprunt, »

      Mais qui participent au chiffre d’affaires et donc au bénéfices tirés de l’exploitation ?

      Les ventes réalisées sont-elles fonction du marché libre du gaz ou bien de tarifs d’achat obligé ( subventionnés ) et donc profitables aux seuls exploitants ???

  • Ces PETITES (et j’insiste sur petites) centrales de biométhanisation n’ont pas (ou ne devraient pas avoir) pour but de produire du méthane et de l’envoyer dans le circuit gazier avec toutes les difficultés que cela comporte (traitement afin d’éviter la corrosion des pipelines) mais bien d’utiliser le méthane produit, sur place, afin d’alimenter 2 ou 3 moteurs à combustion interne qui génèrent du courant d’une part et de la chaleur d’autre part (partie énergétique la plus importante).
    Si ce genre de centrale produit du courant du 1er janvier au 31 décembre quelles que soient les conditions météorologiques, chaque moteur tourne environ 8000 heures sur les 8760 heures que compte une année : arrêts pour entretien ou réparation. Comme ce système produit REELLEMENT du courant en permanence et que les moteurs à combustion interne s’usent plus vite que des génératrices, les frais de fonctionnement sont plus élevés (encore que, je ne connais pas la différence de prix entre ce type de moteur et la génératrice d’une éolienne de 3 MW).
    En utilisant les boues des stations d’épuration et les lisiers, ce genre d’installation supprime le dégagement naturel du méthane dans les 2 cas. La faible pollution induite par le fonctionnement de ces moteurs (à gaz) est certainement largement contrebalancée par l’absence de dégagement naturel dans l’atmosphère de méthane issu des boues des stations d’épuration ainsi que les lisiers consommés au lieu d’être épandus tels quels dans les champs. Ces matières recyclées forment un engrais naturel complet, sans odeur, pouvant être répandus sur les surfaces agricoles sans risque de polluer la nappe phréatique (un avantage de plus). J’entends déjà certains puristes rétorquer « oui mais ces boues issues des égouts publics contiennent des hormones et des résidus d’antibiotiques… ». A ceux-là je dis : « oui mais on peut espérer que la dégradation (transformation) bactérienne lors de la méthanisation donne lieu à un résidu qui en contient déjà moins que les lisiers issus de l’élevage intensif à grands renforts d’hormones et d’antibiotiques ainsi que les boues des stations d’épuration qui sont également répandues sur les surfaces agricoles».
    Il faut sortir de la logique purement mercantile visant à faire des profits colossaux en peu de temps (profits de l’éolien allant pour certains parc, grâce aux subventions, jusqu’à 1600 %) et s’orienter vers une production énergétique publique suffisamment rentable en terme de coûts et gérée (contrôlée) par le citoyen sans verser, bien sûr, dans une structure « archaïque communiste » prônée par les écolos-bobos.
    La mise en place des centrales nucléaires de 4ème génération devrait également respecter ces conditions (financement public ? Alors, gestion/contrôle et retours sur investissement publics)
    Et, encore une fois, ce n’est pas le fait d’utiliser le vent (ou toute autre ressource naturelle) pour fabriquer de l’électricité ou alimenter un mouvement mécanique qui est contestable mais la manière dont on le fait. A moins que l’on me prouve le contraire, les moulins à vent étaient parfaitement écologiques.

  • Réponse à AP,
    Pour essayer de faire simple (pas pour se moquer des intervenants, je précise, mais pour ne pas prendre le risque d’être mal compris) :
    Imaginons que je sois un bon maire (bourgmestre pour la Belgique) soucieux de l’avenir de ma population plutôt que du pouvoir que me confère ma position (il doit bien en avoir quelques-uns ?).
    Que je sois à la fois dynamique et bien au courant de la problématique (et si pas, que je sois bien informé et/ou choisisse bien mes sources en évitant le lobbying).
    Que je me rende compte, qu’en plus de soutenir les initiatives de restauration des moulins à aubes de ma commune, il serait bien de construire une ou 2 petites centrales de biométhanisation dans deux fermes de mon entité. Afin d’éviter le piège des promoteurs, je décide de le faire en devenant (pas moi mais la commune) propriétaire de ces centrales (+/- 1.700.000€/centrale, soit un peu plus que la moitié du coût d’une éolienne de 3MW).
    Bien que les revenus annuels de la commune permettent de payer comptant, je décide d’étaler le coût via un emprunt (il faut garder de l’argent pour les dépenses publiques courantes) et de faire appel aux citoyens de la commune en tant qu’actionnaires pour le reste (ou la plus grande partie) du financement.
    Je limite le nombre d’action par famille afin d’éviter les abus et donne la même importance à tous les actionnaires (1 actionnaire = 1 voix).
    Comme je suis profondément honnête (si, si), je ne mets le projet en place qu’avec l’adhésion presque totale de tous les citoyens (et certainement ceux qui se situent à proximité des installations).
    Pour ce faire, je travaille dans la transparence totale au niveau de l’information, organise des visites, invite des riverains proches d’installations déjà existantes, donne la parole aux détracteurs sans censure (je n’ai rien à cacher et si de grosses nuisances sont mises à jour, on n’ira pas plus loin). Je mets également en place un système de gestion et de contrôle mûrement réfléchi garantissant une absence de corruption et une transparence totale. Comme l’électricité produite localement est injectée dans le réseau et ne peut donc être facturée à moindre coût, je m’arrange pour que le plan de financement offre aux citoyens actionnaires un retour sur investissement suffisamment intéressant pour franchir le pas.
    Pour 1,7 million € (3,4 si 2 centrales) j’injecte dans le réseau l’équivalent de la production électrique consommée en permanence par 2000 personnes (4000 personnes si 2 centrales) et je peux envisager l’utilisation locale de la chaleur produite pour mettre en place un chauffage central urbain ou bien de nombreuses autres applications : chauffage des installations de la ferme productrice, séchage de pellets, réfrigération (hé oui !), etc.

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