Que pensent les Français de leur patron ?

Les employés français accordent à leurs patrons une note plutôt bonne mais attendent d’eux plus de reconnaissance selon une étude publiée par le Club des Entrepreneurs.

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Que pensent les Français de leur patron ?

Publié le 16 août 2014
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Par Guillaume Cairou.

entreprise cadres manager CC pixabayC’est un relevé de notes positif qu’ont reçu les employeurs français, des mains de leurs salariés. Invités à attribuer une note à leurs patrons correspondant à l’année passée (2013-2014), les employés français interrogés lui ont accordé une note globale plutôt bonne : 8 sur 10.

Plus de 6 français interrogés sur 10 (67%) indiquent ainsi considérer que leur patron leur a offert les moyens de réussir leurs missions professionnelles, d’après les résultats de cette dernière enquête menée par le Club des Entrepreneurs. Au total, 26% d’entre eux indiquent « ne pas avoir eu tous les moyens de réussir » et 5% sont « hésitants ».

Ces conclusions sont tirées du nouvel Indice du Club des Entrepreneurs qui a sondé 963 salariés français d’entreprises de moins de 250 salariés. Plus de 8 salariés sur 10 interrogés (81%) recommanderaient leur patron actuel à un ami.

« Les Français ont une bonne opinion de leurs employeurs. J’en suis très heureux. Cela révèle que les employeurs ont su préserver la qualité du management et des relations humaines dans un climat économique de crise. Il faut désormais trouver des solutions afin de permettre à nos salariés de mieux concilier vie privée et vie professionnelle tout en les associant encore davantage à la prise de décisions. » indique Guillaume Cairou, Président du Club des Entrepreneurs.

Les résultats de l’étude exclusive du Club des Entrepreneurs révèlent notamment que :

  • Les qualités les plus importantes d’un bon patron aux yeux des salariés interrogés sont son style de communication (32%) et son style de management (38%).
  • 31% des salariés interrogés considèrent que le management de l’entreprise est suffisamment participatif. En revanche, ils sont 56% à la trouver « insuffisamment participatif » ou « stressant ».
  • 60% des salariés interrogés disent que leurs efforts au travail sont insuffisamment reconnus ou récompensés.

À propos de l’Indice Club des Entrepreneurs et de sa méthodologie :

L’Indice Club des Entrepreneurs est une étude d’opinions annuelle portant sur la relation qu’entretiennent les Français avec le travail. Cette étude est réalisée par le Club des Entrepreneurs. Les interviews ont été effectuées par des questionnaires administrés par internet du 8 au 22 juillet 2014 sur un échantillon représentatif de 963 salariés français d’entreprises de moins de 250 salariés. La représentativité est assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : taille de l’entreprise, région d’appartenance, secteur d’activité, genre et âge des salariés.

À propos du Club des Entrepreneurs : Il compte aujourd’hui plus de 18 500 membres. Le Club des Entrepreneurs est un réseau de créateurs et dirigeants d’entreprises qui partagent une ambition commune : promouvoir l’esprit d’entreprise.

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  • bonjour ,quitte à déclencher un tollé anti-patrons ,avez -vous songé à ce que pensent les petits patrons de leurs employés surtout ces dernières 20/30 années .La faillite de l’enseignement n’est un secret pour personne ,ni pour les enseignants ,ni pour les parents voir pour les élèves .Les premiers voient l’état de délabrement intellectuel de leurs élèvent ,les parents sont stupéfaits de constater que leurs enfants (même en terminale) savent à peine lire et écrire ,les derniers s’ennuient à longueur de cours .Je ne suis pas loin de penser que ces années de gouvernements oligarchiques de gauche comme de droite ,ont délibérément englouti l’école dans le marasme .Ces utopistes dévoyés ont engendrés les néo pédagogues qui envahissent l’enseignement .
    Ce qui arrange bien les affaires de l’économie moderne qui elle à besoin d’individus sans bases et sans histoire ,susceptible de passer (sans protester ) de CDD en intérim et en ANPE .
    Qu’est-ce que ça a à voir avec les patrons ? Mais sachant cela ,comment voulez-vous que le dit patron ne penses pas qu’il a affaire à des gens de moindre valeurs ,de moindre motivation ,juste là pour un salaire ;il faut le dire dérisoire .
    Ne croyez pas que je parle dans le vide ,sur le tard ,j’ai créé et gérée une petite entreprise (entretien réparations petit chantier naval *) ,reçu à l’embauche une majorité de non qualifiés car de plus en plus nombreux ! C’est ce que le « système « produit .
    * Léguée à mes enfants ,car en retraite .

    • Le salaire dérisoire n’est pas si dérisoire que ça, on peut vivre correctement avec le smic. Dans ma situation personnelle le niveau de formation n’est pas un critère pertinent, ce qui manque surtout chez mes postulants c’est l’envie de travailler. Depuis quelques années, pour justifier du versement de son salaire il suffit d’être présent régulièrement dans l’esprit de gens que je suis amené à embaucher. C’est quand même passer à coté du principe de l’échange travail salaire.

      • Il ne faut pas oublier qu’il existe aussi le cas inverse où les salariés font des efforts, beaucoup d’efforts et que la qualité du travail fourni n’est tout simplement pas reconnu par le patron.
        Et cela est plus flagrant dans le cas d’ETI et grandes entreprises, l’employé est souvent un simple numéro, noyé au milieu de la masse.
        Par contre j’avoue être un peu sceptique quand à vivre correctement avec un smic… pour avoir travaillé au smic, c’est plutôt de la survie; il est très difficile d’épargner une fois le logement, les charges, la nourriture, les assurances payées.

  • Cet article me semble mal classé dans « Actualité ».
    Il devrait plutôt apparaître dans le rayon « Publicité » pour le club des entrepreneurs

  • Résultats logiques. Déjà il faut savoir que les employés des PME et TPE ont souvent une meilleure relation avec leur patron que dans les grandes entreprises. Ce sont des entreprises souvent plus « humaines » dans leurs rapports avec les salariés. Elles ne traitent pas forcément mieux leur personnel, mais la proximité instaure un autre contact, plus direct.

    Cela dit, le fait que les français apprécient leur patron ne les empêche pas de voter ensuite pour leur mettre toujours plus d’impots et de charges dans le museau…

  • IL n’est pas précisé si le patron de la société de sondage est adhérent au club des entrepreneurs. 😉

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