Masoud Barzani, le président du gouvernement régional kurde, a demandé au parlement de la région jeudi de mettre sur pied un comité électoral en préparation de ce référendum. Barzani dit avoir l’intention d’organiser ce scrutin dans les prochains mois.
Les Kurdes représentent 20% de la population irakienne et leurs relations avec le gouvernement central sont depuis longtemps difficiles. Leurs troupes ont pris Kirkouk, où se trouve l’un des plus importants champs pétroliers du pays, lors d’une offensive des insurgés sunnites contre le gouvernement central.
Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki est fortement opposé à l’indépendance kurde. Par ailleurs l’impact de cette indépendance pourrait aussi se faire sentir en Turquie, pays qui compte une importante population kurde.
Les puissance occidentales qui avaient tracé les frontières de la région au début du siècle derniers avaient oublié le peuple Kurde, seule Nation aujourd’hui sans terres. Ce ne serait que justice que cette Nation Kurde dispose d’une terre. Même si les dirigeants turques y sont opposés. Aujourd’hui , du fait de ces frontières artificielles, le peuple Kurde est à cheval sur 4 pays : Irak, Turquie, Syrie, Iran. C’est le moment ou jamais de réparer cette injustice.
La Turquie est de loin le premier partenaire économique du Kurdistan autonome, et la voie d’exportation des hydrocarbures kurdes. Les hommes d’affaires turcs ont pignon sur rue à Erbil. Les camions turcs sont partout.
Al-Maliki devrait plutôt se préoccuper du devenir de l’ancien vilayet ottoman de Mossoul.