Croissance française à 0,7% en 2014

Les dernières prévisions de l’Insee mettent à mal les objectifs du gouvernement d’une croissance du PIB de 1%, d’inversion de la courbe du chômage et de réduction du déficit public.

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Croissance française à 0,7% en 2014

Publié le 25 juin 2014
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croissance économiqueSelon l’Insee, la croissance de l’économie française ne devrait pas dépasser 0,7% cette année. La hausse du PIB de la France serait de 0,3% au deuxième trimestre (prévision inchangée) comme aux troisième et au quatrième, après une stagnation au premier. La croissance trimestrielle serait ainsi la même en France et en moyenne dans la zone euro. Les moteurs en seraient en revanche légèrement différents : davantage de consommation en France, un investissement plus dynamique dans le reste de la zone euro.

Ce niveau d’activité serait insuffisant pour faire baisser le chômage, dont le taux augmenterait à 10,2% au deuxième trimestre et se maintiendrait à ce niveau sur le reste de l’année (après 10,1% au premier) et 9,8% en métropole. Au deuxième trimestre, la production manufacturière serait légèrement plus dynamique que prévu auparavant, avec une progression de 0,4% (+0,3% prévu en mars). La consommation des ménages augmenterait de 0,5% (0,6% prévu en mars), tandis que l’investissement reculerait de 0,1% (-0,3% prévu en mars). La contribution du commerce extérieur serait quant à elle légèrement positive alors qu’elle était attendue nulle auparavant.

 

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  • Pour qu’il y ai croissance il faut que le PIB augmente de plus de 1,5 % par an . Donc non il n’y aura pas de croissance , les prévisions que je qualifierai ” d’électoral” du gouvernement annonçait 1,1 % et comme prévu la réalité s’impose par les chiffres 0,8 %
    C’est incroyable que l’Europe soit en croissance , le monde soit en croissance et que la France , telle une dictature socialiste s’enfonce dans l’égalitarisme le plus contreproductif . Même le régime communiste chinois est plus libéral que notre beau et pauvre pays .

  • Il faudra admettre, tôt ou tard, que l’idée de croissance qui a caractérisé la société occidentale pendant les “trente glorieuses” (et un peu plus) n’a aucun caractère d’absolue évidence.
    En particulier, établir un lien entre investissement et croissance est loin d’être aussi évident qu’on veut bien le croire : en période où, grosso modo, les besoins sont satisfaits, tout nouvel investissement ne peut que conduire à satisfaire un besoin à plus faible coût, donc détruire de l’emploi.
    Seul le gaspillage permet de créer de la croissance.

    Un exemple, Free en proposant un contrat en téléphonie mobile à faible coût a “libéré” du pouvoir d’achat (que l’abonné a exploité en achetant un nouveau produit -présent sur le marché- certainement importé) et détruit (environ) mille emplois (chez ses concurrents).

    • Et surtout, commencer à admettre qu’il n’y a jamais eu aucune croissance, l’endettement des états partout dans le monde, véritable cavalerie, qui augmente de façon exponentielle en est le marqueur absolu.
      Seul le crédit et la planche à billets tournant en continu, le tout alimentant des bulles à répétions qui ne sont que des soupapes, ont fait croire à la croissance.

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Un ouvrage iconoclaste, qui dresse un panorama actuel de la réflexion sur la croissance et le développement. A travers une perspective et une vision originales, tournées vers l’action.

Bernard Landais a été l’un de mes professeurs lorsque j’étudiais à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest à la fin des années des années 1980 et début 1990. J’ai bénéficié de ses enseignements de qualité sur les politiques économiques, lu un ou deux ouvrages de référence sur ce thème parmi ceux qu’il avait conseillés à l’époque, ainsi que son livre sur le... Poursuivre la lecture

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