La France, une démocratie qui se délite dans un pays psychasthénique

Le premier tour des élections municipales nous rappelle de façon limpide combien la France va mal.

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Vote élections urne (Crédits JaHoVil, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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La France, une démocratie qui se délite dans un pays psychasthénique

Publié le 27 mars 2014
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Par Claude Robert.

Vote élections urne (Crédits JaHoVil, licence Creative Commons)

Il suffit d’avoir l’opportunité de passer une grande partie de l’année à l’étranger et de prendre l’habitude de s’informer grâce aux médias internationaux et même locaux (sans même en parler la langue, juste pour en saisir la tonalité d’ensemble) pour être frappé, lors du retour en France, par la couleur particulière qui se dégage des média hexagonaux. Deux traits caractéristiques sautent aux yeux : la tristesse, et le conflit.

La tristesse d’abord, parce que l’enthousiasme des journalistes ou présentateurs qui font le dynamisme et l’ouverture d’esprit des média internationaux est une denrée parfaitement rare chez nous : le commentateur est immobile, assis, ne bouge pas, récite du haut de son statut ce qu’il lit sur les prompteurs à la façon d’un robot sans aucune espèce d’émotion. La prononciation elle-même y participe, avec ce ton monotone et sans nuance qui est la marque de nos journalistes. À l’écrit, on retrouve ce ton impersonnel et froid, ce manque de conviction et d’intérêt pour la plupart des sujets qui pourtant ne manquent pas d’agiter la planète et qui suscitent ailleurs indignation ou enthousiasme, surprise ou agacement. Sans parler du débat, pilier central de la démocratie s’il en est, qui est devenu un genre en voie d’extinction, sans doute trop difficile à arbitrer, ou alors qui tombe si vite dans la jouxte nauséabonde lorsqu’il est encore pratiqué… La France est triste, le moral des Français est chaque année en queue de peloton des sondages dans une Europe elle-même particulièrement mal placée dans le monde. Et lorsque le moral est bas, on ne prend plus les risques de la contradiction, on se replie sur soi et sur ses lubies.

Le conflit ensuite, parce que justement, la planète ne manque pas d’actualités importantes, que ce soit sur le plan économique, politique, militaire ou même sur le plan des faits divers. Or quelle est la principale activité médiatique française depuis des mois si ce n’est des années ? La polémique politicienne domestique, les attaques ad hominem entre opposants politiques franco-français, avec comme méthode d’investigation particulièrement malodorante l’interprétation presque systématique des mises en examen comme autant de jugements de justice, et la considération des rumeurs comme autant de vérités cachées par leurs victimes. Les débats n’existent presque plus, mais les échanges entre parties sont devenus méchants et partiaux. L’escalade est devenue la règle, le point Godwin y est une habitude… Tout cela aux dépens bien évidemment de la vraie actualité qui en France devrait pourtant nous tenir éveillés : un taux d’endettement record mais qui continue de s’accroître, un taux de chômage de plus en plus élevé, une reprise économique à la traîne par rapport au reste du monde, une désindustrialisation et d’une manière générale une perte de compétitivité qui devrait par la force des choses nous intéresser.

Or le premier tour des élections municipales actuelles nous rappelle de façon limpide, comme chaque fois lors des grandes échéances politiques, combien la France va mal. Que dire de ce premier tour ? Que plus de 37% des Français ne se sont même pas déplacés pour voter, un record. Et que le Front National continue sa percée.

Dans une démocratie, que près de 4 électeurs sur 10 ne prennent plus part aux consultations électorales n’est pas en soi un problème lorsque cette démocratie fonctionne parfaitement. Cela peut même constituer au contraire la preuve d’un certain aboutissement, une sorte de corollaire au succès : la vie de la cité est parfaitement gérée, les enjeux du futur sont bien appréhendés par la classe politique, l’économie et le social sont maîtrisés, le bonheur des citoyens est relativement bien assuré, alors à quoi bon se déplacer puisque tout va à peu près bien ?

Ce qui est grave, c’est lorsque l’abstention s’accroît en même temps que les problèmes. Dans ce cas, elle sonne comme une alerte, elle est la preuve d’un divorce de plus en plus dangereux entre la classe politique et les citoyens, elle laisse supposer que ceux-ci ne se reconnaissent plus en cette dernière, et n’en attendent plus rien.

La montée de l’extrême-droite confirme parfaitement ce danger : certes, le parti de Marine Le Pen semble moins « viril » que celui que dirigeait son père, mais sa nature populiste est très inquiétante car le programme du Front National est parfaitement irréaliste. Quitter l’Europe, dévaluer la monnaie, ce ne sont que des recettes à court terme qui font illusion auprès de couches populaires qui n’ont aucune espèce de connaissances en économie, et dont le Front National se garde bien d’ailleurs d’en énoncer les dangers : attaque de la monnaie, accroissement du coût des importations et de la dette, risque de taux d’intérêt dissuasifs et risque consécutif de défaut de paiement. Tout cela pour rien en plus, puisque jamais la dévaluation d’une monnaie n’a apporté et n’apportera une amélioration de la compétitivité structurelle d’un pays !

De toute façon, le populisme fait rarement preuve de créativité. Il est toujours plus ou moins structuré autour d’invariants tels que :

  • l’ennemi commun extérieur, qui est la cause de tous les problèmes, en l’occurrence, en plus des étrangers (le père), le coupable est l’Europe (la fille),
  • les recettes grossières mais symboliquement défoulatoires, en l’occurrence quitter la monnaie unique pour casser les prix et gagner des parts de marché, ce qui n’est qu’un ultime pied de nez au monde extérieur : puisque celui-ci semble être la cause de nos difficultés économiques, tournons-lui le dos ou contournons-le !
  • l’absence de remise en question intrinsèque, puisqu’aucun effort n’est demandé aux électeurs, tout se passera si facilement grâces aux recettes précitées. Ce n’est pas de notre faute, et nous nous débrouillerons si bien une fois redevenus seuls avec notre monnaie…

Tristesse, polémiques internes incessantes, montée des populismes, inconséquence face aux enjeux, tout cela sent bien évidemment très mauvais, mais faut-il se rappeler la dernière élection présidentielle ? Ne se caractérisait-elle pas par :

  • un concert politiquement et médiatiquement orchestré de diffamation à l’endroit du président sortant ?
  • un évitement quasiment total des difficultés du pays pendant la campagne, grâce notamment à l’absence de véritables débats suivis et contrôlés ?
  • un Président élu sur un programme impossible sur le plan économique, mais basé sur le ressentiment anti-riche de toute une partie de la population ?

Tristesse, conflits internes, repli sur soi, refus du réel, c’est à peu près ce que mentionnait déjà un mémoire de DEA d’un étudiant en troisième cycle en IAE au début des années 90, qui concluait par une métaphore médicale un peu osée mais probablement assez proche de la réalité : « la France, une société psychasthénique ».

Relire la définition de cette maladie fait en effet réfléchir : la psychasthénie (du grec psukhê, âme, et astheneia, manque de force) et une névrose qui se caractérise par « le manque de résolution, le doute et les préoccupations stériles. Il semble que le psychasthénique n’ait pas la force d’affronter le monde tel qu’il est, ou qu’il le fasse d’une façon étriquée. Il s’y sent étranger ; il s’occupe trop de lui-même et s’invente des soucis. Cette affection serait basée sur la faiblesse de la fonction du réel. Elle entrainerait une baisse de la tension psychologique » (La Psychologie, CEPL).


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  • C’est sûr qu’à enfiler des perles, comme d’habitude au sujet du FN, il y a de quoi déprimer.

    Cette obsession de l' »extrême-drouâte » est la marque de l’hystérie des bobos et des gauchistes. Cette maladie affecte également de nombreux libéraux de salon.

    Vous en faites partie.

    Votre couplet sur l’Euro en apporte une preuve économique éclatante.

    Si vous vous donniez la peine de réfléchir, au lieu de répéter les slogans imprimés dans votre esprit par 30 ans de propagande, vous comprendriez quelque chose de fondamental :

    La sortie de l’euro conduirait à une dévaluation MASSIVE, ce qui aurait un effet VERTUEUX: la société française se retrouverait à poil (finis les iPads, les iPhone et toutes les saloperies importées)… ce qui l’obligerait à réformer son état mafieux. Un mécanisme de rebalancement se mettrait en oeuvre.

    Une purge.

    Ainsi, tout vrai libéral devrait supporter la sortie de l’Euro, comme catharsis, comme médicament, comme soin !

    Et donc voter FN.

    Mais en suivant votre voie, qui est la non voie par excellence, le non choix, la procrastination sans limite… cela aboutit en effet à la « psychasthénie ».

    Car enfin que proposez-vous ? Concrètement ?

    Rien.

    Vous critiquez, vous donnez libre cours à votre obsession du FN… mais après ?

    Rien.

    Vous êtes donc bel et bien atteint de « psychasthénie ».

    • « La sortie de l’euro conduirait à une dévaluation MASSIVE, ce qui aurait un effet VERTUEUX: la société française se retrouverait à poil (finis les iPads, les iPhone et toutes les saloperies importées)… »

      HA ! HA! HA! HA! le seul effet bénéfique que je vois dans votre diatribe est le fait que vous seriez vous-même à poil

    • Vos rengaines deviennent saoulantes et la ficelle beaucoup trop grosse : déverser votre propagande pro-FN en se faisant passer pour un libéral, ça va bien cinq minutes…

      • Ne vous inquiétez pas, pour deux raisons : il ne convaincra aucun libéral et disparaîtra d’ici une fois les élections municipales terminées. Cela dit, on ne peut que constater le libéralisme de Contrepoints qui le laisse s’exprimer.

      • « si la Méluche faisait des scores significatifs je dirais la même chose de son parti. »

        Ben dites-le alors puisque la différence entre FdG et FN est minime.

        Scores obtenus dimanche dernier :
        FdG : 11,4% (en hausse de 0,3% par rapport aux présidentielles)
        FN : 16,5% (en baisse de 1,4% par rapport aux présidentielles)

        Mais bien sûr, les propagandistes nationalistes continuent d’avancer à visage masqué : Non non non, nous ne sommes pas xénophobes-d’ailleurs-mon-chauffeur-est-un-noir…

        • Ces pourcentages ne signifient rien tant qu’on ne sait pas combien chaque parti présentait de listes au niveau national.
          Il est bien évident que le PS et l’UMP atteignent des pourcentages plus élevés pour la simple raison qu’ils sont présents dans toutes les circonscriptions.

          • FdG : 600 listes
            FN : 585
            Là aussi des chiffres très proches.

            Listes à + de 10% au premier tour :
            FdG : 308
            FN : 323

        • Pour avoir vu la Merluche chassez le troisième âge dans les salles d’attente pour uniquement son confort….

    • Ok, sur le fond a propos des « perles ».
      Mais la dévaluation, hmmm; ça va âtre terrible pour quelques années , au moins.
      Et 50 ans de dévaluations successives doivent vous en parler assez je pense.
      Je pense plutôt a une déflation, pas une dévaluation.
      Mais elle serait plutôt a faire a l’intérieur d’un € fort et non pas avec la facilité d’un franc qui va changer de « couleur » au début de chaque mois.

      • La dévaluation même massive , ne devrait pas inquièter les gens , qui peut , actuellement , donner la perte de valeur de la monnaie actuelle par rapport à celle de 1914 ou donner le nombre de dévaluations depuis cette date ( sans compter la dévaluation des deux tiers de 1798 , par la glorieuse France révolutionnaire ) !!!

        • sous le directoire, il s’agit d’une banqueroute et pas d’une dévaluation ! qui plus est, c’est arrivé en 1797 et pas en 98.

          cela valait la peine d’etre souligné ( gugugugu….)

          • yeneralcazar

            Merci pour la précision sur 97 et pas 98 , elle est très importante et en particulier par le fait que 97 est antérieure à 98 !!!

            Sur le fond , j’ai la douloureuse impression qu’une sèrie de dévaluations soit équivalente à une bonne banqueroute révolutionnaire !!!

          • Wakrap , votre commentaire tient la route mais …à quelle équivalence en or verriez vous le franc qui succéderait à l’improbable € ?

            La machinerie politique ignorée.

            Entre 1726 et 1914 (i.e. en près de 2 siècles), le franc avait gardé un prix égal à :
            322 mg d’or
            en dépit des destructions occasionnées par les guerres, des périodes troublées (par exemple, événements de la décennie 1790 en France), des politiques des gouvernements et des innovations en matière monétaire ou financière.
            L’or avait d’ailleurs acquis un nom, c’était le « change ». Par abus de langage aujourd’hui, on parle de « taux de change » d’une monnaie alors qu’il n’y a plus de change puisque l’or n’est plus la référence monétaire.

            En 1928, par décret, le prix du franc était devenu égal à :
            64,5 mg d’or
            (soit une dévaluation de 80% par rapport au prix de 1914).

            En 1958, il était devenu égal à :
            1,8 mg d’or
            (soit une dévaluation de 97 % par rapport au prix de 1928 ).

            En 1969, dernière dévaluation officielle du franc en or avant l’abandon de celui-ci comme référence en 1971, le prix du franc est devenu égal à :
            1,6 mg d’or
            (soit une dévaluation de 11 % en une décennie).

  • la France va mal…..parce qu’elle est dirigé depuis trop longtemps par des glands .il ne faut pas s’étonner si les citoyens se tournent vers les extrêmes ou soient abstentionnistes ou votent blanc , ce qui est mon cas ;quand au FN , si les dirigeants n’avaient pas préconnisé la france comme terre d’asile , avec les résultats que l’on connait , hé bien le front national n’existerait pas ;ce sont la droite et la gauche qui ont permis à l’extrème droite de gagner du térrain, ni plus ni moins ;

  • Pour le ton qu’utilisent les journalistes pour s’adresser aux Français j’ai plutôt l’impression qu’ils utilisent le ton qu’ils utiliseraient pour s’adresser à des enfants. Ce ton résonne des échos de l’État-maman-nounou, de l’État providence qui est là pour protéger ses poussins apeurés (ou rendus apeurés) sous ses larges ailes et son ventre chaud et douillet. On se croirait dans une école maternelle. C’est affligeant !

  • La montée du FN, qualifié ici d’ « extrême droite », n’a rien d’un « danger. » Le parti pris de cet article est confondant de platitude.

  • « La montée de l’extrême-droite confirme parfaitement ce danger …. sa nature populiste est très inquiétante car le programme du Front national est parfaitement irréaliste. Quitter l’Europe, dévaluer la monnaie, ce ne sont que des recettes à court terme qui font illusion auprès de couches populaires qui n’ont aucune espèce de connaissances en économie, et dont le Front national se garde bien d’ailleurs d’en énoncer les dangers : attaque de la monnaie, accroissement du coût des importations et de la dette, risque de taux d’intérêt dissuasifs et risque consécutif de défaut de paiement. »
    L’auteur pourrait-il nous éclairer, nous les ignares en économie, en quoi quitter l’Europe ferait s’accroitre la dette ? Sauf preuve du contraire, quitter l’Europe sous-entend dénoncer la soit-disante dette créé par l’obligation qu’on les états d’emprunter à la BCE ? Quitter l’Europe et l’euro sur-évalué, permettrait à la France de retrouver son indépendance monétaire, en particulier en abrogeant la loi de 1973 qui interdit d’emprunter à la banque de France.

    • C’est simple. Vous reprenez le franc comme monnaie. Plus personne ne connait et n’a de confiance dans la valeur. Même pire, les investisseurs, entreprises étrangères, commerçants…, ne sont des pas des demeurés et connaissant la raison du changement de monnaie, vont s’en méfier comme de la peste. Ils vont tenter de s’en débarrasser dès que possible pour de l’EUR ou du $. Qui voudrait garder quelque chose susceptible de se transformer en PQ (pardonnez moi). Si aucune réforme n’est entreprise et les déficits courent toujours, cela se saura, et n’augmentera pas la confiance dans la monnaie. Face à une dette libellée en monnaie forte, il faudra rembourser en monnaie forte et non en monnaie de singe, même libellée à l’image de François Le Mou ou qui que ce soit d’autre… cette monnaie forte, il faudra aller la chercher. Les doigts dans le nez 😕 De même pour emprunter, vous ne trouverez personne dans le pays pour acheter les obligations françaises, à cause de la fiscalité pas piquée des vers, tandis qu’à l’étranger, vous trouverez quelques kamikazes, pas fous quand même, qui vous prêteront à des taux sympathiques de l’ordre de 20%. Ce taux dépendra des équilibres des comptes du pays. Un retour vers l’équilibre les fera baisser, la continuation actuelle les fera monter bien plus haut. La seule chose certaine, c’est que cela sera un choc envers les plus faibles :! , les plus gras de la clique gouvernementale (et ce qui tourne autour) ne risquant rien puisqu’ils s’augmentent tous seuls comme des grands sans demander d’autorisation à qui que ce soit sinon à eux même.

      • « C’est simple. Vous reprenez le franc comme monnaie…. »

        C’est simpliste : Même les frontistes ou les souverainistes peuvent se rendre compte de leur limites et envisager des solutions de transition.
        Fixer une direction et donner des ordres à Bercy n’empêche pas d’entendre les avertissements (si ce n’est les conseils…). Le retour au Franc n’impliquerait pas forcément une séparation totale par rapport à l’Euro, bref au pire, une aventure difficile mais pas un suicide économique.
        Il y a tellement d’autres façon de se suicider que l’abandon de l’Euro…

        • C’est simpliste

          On n’arrête pas de nous rabâcher que la solution est dans la sortie de l’EURO.
          Que ce soit Marinette ou la grosse Méluche :roll : , même chanson. C’est simple, que l’on nous dit :!
          YAKA :!

          Le retour au Franc n’impliquerait pas forcément une séparation totale par rapport à l’Euro

          Et que faites vous concrètement pour l’arrimer à l’EURO, à part le décréter ? Les réformes qu’il faudrait faire maintenant?
          Et si tous les autres quittent l’EURO et dévaluent, quel avantage ? Vous voulez la liste ? Il ne resterait plus que l’Allemagne, l’Autriche et la Hollande dans la zone EURO :!

          bref au pire, une aventure difficile mais pas un suicide économique.

          Un choc pour les personnes âgées. Cool :! :roll : :roll : :roll : Vous augmentez comment leurs retraites ? Et ceux qui ont des rentes fixes, ou est-ce qu’ils l’auront ? Dans le bab. :!

  • Et allez, encore un article sur la bétise économique des frontistes

    Mr Robert, j’ai une citation pour vous

    « la monnaie, je ne sais plus très bien ce que c’est ». Alan Greenspan, 2000.

    • Greenspan doit savoir ce qu’est une cargaison de rouleaux de PQ 😀

      • Au moins il a le mérite d’être un peu humble sur ces connaissances.
        Mais je veux bien que l’on les donne ses rouleaux de PQ, je pourrai toujours m’acheter tout ce que je veux, contrairement aux bitcoins par exemple.

        • C’est un lapsus économique de sa part, il voulait dire que le $ n’est plus une monnaie.
          Allez donc acheter une baguette de pain avec 6 rouleaux de PQ 🙄
          Essayez ❗

          • Je pensais que vous vouliez dire que puisqu’il avait imprimé bcp de dollars, on pouvait les comparer à du PQ.
            Si c’est ce que vous pensiez, j’ai répondu que je voulais bien de ces dollars là.
            Peut etre que votre remarque sur les rouleaux de PQ ,’a rien à voir avec le QE.

            • Sur que le $ sera bien plus costaud que le futur nouvel FRF. Aucun doute et on est bien d’accord la-dessus.
              On ne va comparer un pays encore dynamique à un pays asthénique, nain de surcroît.
              N’empêche que le $ a perdu pas mal de sa valeur.

          • Le banquier appellant madame Dupond, retraitée âgée de 90 ans.
            Allo, madame Dupond ? Votre retraite est arrivée ! N’oubliez pas la brouette ❗ pour retirer vos rouleaux 🙄 🙄 🙄

    • Frédéric ,

      La monnaie actuellement , basée sur on ne sait plus trop quoi ( peut être le niveau économique d’un pays via le PIB , en comptant les fonctionnaires , grands producteurs de richesses …) ou peut être encore basée sur du PQ comme le dit MichelC!!!

  • ce n’est pas en cassant le thermomètre que vous ferez tomber la fièvre.

  • J’observe combien la manipulation mentale telle qu’elle a été développée à propos du FN depuis 30 ans a toujours son effet. Même en se raisonnant, il est impossible de revenir en arrière et de reprendre ses esprits. On voit combien « l’action psychologique », comme on l’appelle en terme militaire, est efficace et durable. Tous les régimes des Républiques Populaires Socialistes en ont usé et continuent a en user avec succès.
    Et chacun se répète pour se rassurer: « Manipulé, moi? Jamais! »
    Le Front National est un parti comme un autre et pas plus « populiste » que les autres partis comme le PS, l’UMP, l’UDI ou LVEC qui continuent à le diaboliser (c’est le diable, comment en sommes nous arrivés là?) dans leur propre intérêt. Quand aux stratégies du FN, faut-il encore prouver qu’elles sont pires que celles que nous suivons depuis 30 ans. Diaboliser un adversaire est-ce cela la démocratie? Manifester devant la mairie d’un élu du FN au premier tour est-cela la démocratie? Mépriser tous les votes FN en répétant dans les journaux télévisés « Comment en sommes nous arrivés là » et en terrifiant la population avec « la percée du FN »? Est-ce la démocratie?
    Je ne suis pas spécialement favorable au FN mais je me dis que ses adversaires sont tellement dans l’acceptation du bourrage de crâne et la caricature, tellement méprisants de l’avis de leurs concitoyens, tellement peu objectifs et justes dans l’approche du sujet que finalement c’est peut-être le FN qui a raison. La preuve par l’absurde en somme.

    • Les électeurs frontistes sont traités de « gros cons » ! Il s’agit de la nouvelle stratégie qui s’oppose à la précédente cherchant à récupérer cet électorat en reconnaissant ses motifs de vote.
      Bien sûr, insulter un électeur ne le fera pas voter pour votre camp, mais l’objectif est d’empêcher les accords électoraux : En dénigrant bruyamment les uns, la gauche espère que l’électorat de centre droit se pincera le nez et refusera d’être approché par cette plèbe inculte.
      La précédente accusation de fascisme avait réussi jusqu’à un certain point : Après la morale, l’ignorance…
      Je me demande quel autre prochaine accusation sera lancée : l’ouest contre l’est ?

    • le  » F haine  » a surtout le tort de faire peur à l’establishment:

      le FN n’ayant en son sein, vu qu’il n’a pas d’alliés et qu’il est systématiquement ostracisé par les medias et les autres partis politiques, aucun homme ayant la pratique du pouvoir, fait peur car s’il arrivait au pouvoir, ce serait une nouvauté total qui ne manquerait pas d’en inquièter plus d’un.
      quand un partis, parti ( sans jeu de mots ) de rien arrrive subitement au pouvoir, il est fréquent qu’il organise un grand coup de balais qui peut etre préjudiciable à la plupart des gens qui frayent avec le pouvoir de prés ou de loin, et qui peut etre porteur de graves désorganisation.
      les précedent sont connus: la révolution française ou une nouvelle classe de dirigeants prend le pouvoir en quelques années sans y avoir été vraiment préparé. l’été 40 avec la liquidation de la 3ième république est un autre exemple violent. l’election de mittrand en 81, a fait planer bien des soucis sur l’échiquier politico-médiatique français, sans que la catastrophe annoncé par certains ait lieu…

      si le FN arrivait au pouvoir ( ce que je ne croit pas ) , quels hommes placerait-ils aux endroits clés, que ferait les battus, les syndicats, les multiculturalistes émmigreraient -ils en arabie saoudites ? les homosexuelles vireraient -ils leur cutie ? quid des  » pied noirs « , des tout noirs, des noirs et blanc, des zèbres ! quelles incertitudes…

      joseph cambon 1793 :  » nous avons atteri sur un nouveau continent et nous avons brulé nos vaisceaux… « 

      • Putain, quand t’achètes un bouquin t’en as pour ton fric… je la connaissais pas celle de Cambon !

        • que deviendrait Pujadas si l’abbé Timonde parvenait au pouvoir ? je me le demande, ça m’empèche d’apprécier mon lait à la chicorée…

    • Le ministre de l’Intérieur et le Premier Ministre de l’époque ayant cru avoir habilement posé le premier tour de 2002 au début des vacances de la Région Parisienne et de Bordeaux, espérant que les droitiers seraient partis en vacances (un eu plus nombreux dans ces deux zones), ne se sont pas rendus compte (où leurs ouailles étaient peut-être de mauvais stratèges) que tous les professeurs se sont rués sur les routes dès le samedi (cela leur paraissait plié dans le bon sens) afin de pouvoir revenir à temps pour le deuxième tour. Cruelle déception !!!

  • Claude Robert est l’auteur du site satirique « Éradiquons le politiquement correct ».
    Si cet article n’est pas « du politiquement correct » alors dites-moi ce que c’est!
    Monsieur Claude Robert réveillez-vous!

    • Claude Robert a peur de se compter cad de se rendre compte que du FDG au FN , en passant par les écolos , les socialistes , les UDI , les UMP , ils son t tous socialistes et n’ont tous que comme remèdes la taxation des producteurs de richesses et les transfert des richesses pompées à l’assistanat , l’étatisation du pas et l’augmentation de l’état providence , le maintien au minimum de la classe compradore des fonctionnaires élus et autres !!!

      Reprenez vous , Mr Robert !!!

    • Moi aussi. Je trouve son article très convenu.
      Ainsi, sa définition des populistes commençant par l’ «  » ennemi extérieur «  » !

  • Hollande nous a promis un choc: promesse tenue tous les jours. La belle Najat, qui n’est pourtant pas une blonde, nous le dit: il faut poursuivre le cap. Le problème est que l’on ne sait pas très bien lequel. Le brillant Sapin itou, il est assez satisfait de la progression du chômage et espère qu’il va pouvoir poursuivre. Le subtil Ayrault qui n’a pas bien compris Najat parle de « ressaisissement» sans être plus explicite, tout en reconnaissant quand même avoir déconné, ce qui l’honore… sans nous faire avancer pour autant. Delanoé qui a peur pour sa pouliche, s’en prend plus directement au bordélisme incroyable du gouvernement, qui selon lui a tout bon, sauf les résultats qui sont totalement nuls. Glavany et Dray font la synthèse et croient que toute amélioration est impossible sans changer à la fois le cap et les hommes du gvt actuel. Hollande qui ne s’arrête jamais de parler se tait brusquement: il doit avoir découvert quelque chose d’important: il aurait reconnu la nécessité d’améliorer le «dispositif global»( que les imbéciles ne doivent pas confondre avec le « cap »). On se doute qu’à son habitude, il tient le bon bout: on pense même qu’il va nous obliger à voter pour l’inacceptable Sarkosy; eh oui, il suffisait d’ y penser. Il faut tout leur dire à ces crétins de Français incapables du moindre retournement de veste, comme de vulgaires imbéciles! .Il réfléchit même à arrêter toutes les écoutes téléphoniques, en guise d’apaisement. Attendons le deuxième tour de pied ferme car l’affaire parait superbement bien engagée !

  • « Jamais la dévaluation d’une monnaie n’a apporté et n’apportera une amélioration de la compétitivité structurelle d’un pays ! »

    Ah bon ? Des exemples ?

    • La Suisse n’a jamais dévalué et se porte bien sur le plan économique.
      L’Argentine a récemment fait faillite. Cool 😀

      • La Suisse a bloqué la valeur du Franc par rapport à celle de l’euro.

        « Dans un entretien accordé au quotidien suisse Tages-Anzeiger, Serge Gaillard, membre du Secrétariat d’État aux affaires économiques du pays, a confirmé la détermination du gouvernement à contenir l’appréciation du franc, pour éviter des pertes de compétitivité, des exportations et du tourisme »

        ils l’ont empêché de monter, ça ressemble beaucoup à une dévaluation

        • Haha , je suis impressionné. Une dévaluation de 0% ! de 1.60 à 1.20 cela fait combien de dévaluation?
          Une dévaluation négative, cela ne serait pas une réévaluation ?
          Ah la langue de bois, je préfère la langue à moi…

          Non, c’est pour que l’état profite à la place des particuliers, pour éviter l’effet de richesse.
          Et pour éviter des faillites en grand nombre.
          Si la BNS a bien acheté des EUR, elle n’a pas mis sur marché de wagons de billets de CHF!
          Au contraire, le crédit immobilier a vu les conditions se restreindre sérieusement.
          Cela ressemble a un coup de frein sérieux.

          Encore une chose : l’économie suisse supporterait un taux de change de 1.1 dans 10 ans sans dommages et de 1.0 dans 20 ans de même.

          • Vous pouvez vous marrez, à un moment donné, les suisses ont empêché le franc de monter contre l’euro pour protéger leur économie. Donc ils ont bien dévaluer leur monnaie par rapport à la valeur qu’elle aurait du avoir sans cette opération.
            Vous comprenez? Et ils les ont acheté avec quoi leurs euros, du PQ?
            Le taux de change de 1,1, ils étaient sur le point de l’avoir l’année ou ils ont fait cela, mais visiblement les responsables suisses n’ont pas voulu de cette situation, mais peut être qu’ils sont bêtes.

            • peut être qu’ils sont bêtes

              Peut-être, peut-être pas … cela reste à démontrer.

              Personne n’a dit que des variations brutales des monnaies étaient bonnes pour l’économie.
              Sinon, quel économiste, voir prix Nobel ? ❓ ❓
              Et c’est de cela que la BNS a voulu protéger l’économie : cela ne saurait être une dévaluation à votre sens.
              Ben, sinon, on en aurait toutes les heures, des dévaluations, suivies d’autant de réévaluations.
              Peu importe des petites variations, tant qu’elles n’excèdent pas de beaucoup l’inflation, elles ne sont pas dommageables. Et c’est bien ce qui s’est passé, d’abord avec le FRF, puis avec l’EUR.
              D’ailleurs, la BNS n’achète plus de wagons d’EUR, depuis 2012 ❗
              Il reste à démontrer que ces wagons d’EUR étaient une si bonne idée. Parce que là monsieur Jordan, il a vraiment commandé des tonnes de PQ 🙄 🙄 🙄

    • Pas besoin d’exemples. On ne voit pas en quoi changer la valeur d’une monnaie pourrait agir sur la compétitivité structurelle d’une économie.

    • @chloup

      « Ah bon ? Des exemples ? » Question parfaitement illogique ! On ne peut donner d’exemple de ce qui ne s’est jamais réalisé. C’est à vous de prouver le contraire par un exemple édifiant. Nous sommes impatients de vous lire !

      Posez-vous cette question : en quoi la dévaluation changera quoi que ce soit aux 35h, aux seuils sociaux, au smic stratosphérique impayable, aux tombereaux de congés payés et maladie de complaisance, aux retraites par répartition, à la SS obligatoire, au terrorisme fiscal, aux réglementations ubuesques… bref à tout ce qui cause la dégradation de la compétitivité structurelle de la France. Et même après le suicide de la dévaluation, pourquoi donc les étrangers achèteraient nos produits où la charge de la SS, des syndicats et des impôts est plus importante que la charge de l’employé, de l’ingénieur et de l’investisseur ?

      Il n’y a qu’une chose à dévaluer dans ce pays. C’est le socialisme, celui de l’UMP ou du PS tout autant que celui du FN ou du FDG. Les électeurs ne s’y trompent pas, eux qui, majoritairement, refusent désormais de voter pour une quelconque des sensibilités du Parti Unique Socialiste Français.

      • Excellente réponse, bravo.

      • L’Euro c’est ajouter deux poids à un mourant, je vous laisse imaginer la suite. Mais bon les libéraux sont tellement pro UE, qu’ils ne remettront jamais en cause l’Euro, alors qu’avoir une monnaie unique pour des économies aussi différentes c’est de la connerie de base.

        • Avoir une monnaie unique entre des économies aussi différentes que Lille ou Marseille, Strasbourg ou Nantes, Paris ou Clermont-Ferrand, Neuilly ou Bobigny, est tout aussi idiot. De même, pourquoi donc, à quel titre, devrions-nous être obligés de partager la même monnaie tant que nous n’échangeons pas volontairement, vous et moi ? Peu importe que ce soit l’euro ou le franc, le principe même de la monnaie unique est la connerie de base. Seule la concurrence monétaire entre chaque banque en concurrence permet de sortir de l’impasse.

          Mais en attendant cette réforme inéluctable de la finance, l’euro est la moins pire des solutions, parce qu’elle empêche La Pen, La Méluche, Hollande ou Sarkozy, indifféremment, de mettre leurs vilaines pattes de politocards sur la monnaie. Il convient de préserver longtemps cet atout que seul l’euro nous offre, contrairement au franc.

          Souvenons-nous que la monnaie n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais une fonction régalienne.

          • +1
            Excellente réponse.

          • Vous ne comprenez pas que jamais une monnaie unique ne peut être décidé pour des pays avec des niveaux de vie différents, De plus vous confondez le niveau de vie d’un pays possédant la même monnaie et le niveau de vie des pays avec une monnaie différente à la base: Si vous pensez réellement que l’Euro est la moins pire des solutions c’est que vous êtes à coté de la plaque. Depuis l’entrée de cette monnaie la croissance européenne à plonger à part en Allemagne:: normal l’Euro c’est le DM. Et même dans les capitales régionales hors Allemagne, la croissance a plongé et le chômage a augmenté… Votre délire libéral vous fait penser que toute cette pauvreté fera disparaitre l’Etat mais elle fera également disparaitre toutes les richesses de l’Europe ( le savoir faire, la culture, l’environnement,..) pour un Reich sans saveur et unité. Enfin vous dites que les monnaies ne sont pas une fonction régalienne, je vous laisse deviner qui décide dans les « paradis  » libéraux que sont la Suisse, Singapour ou Honk Kong la politique monétaire. Et non les régulateurs de la politique monétaire ne sont pas indépendants car ils doivent soutenir les intérêts du marche et des Etats. C’est encore une idée de bisounours libéral de croire que les Banques Centrales sont dans les faits indépendants.

            • Pourquoi pas vous renseigner avant de nous dire ce que les libéraux -bisounours et autres tendances- pensent des banques centrales ?

              http://www.contrepoints.org/2010/10/02/2600-2600

            • « jamais une monnaie unique ne peut être décidé pour des pays avec des niveaux de vie différents » : c’est l’effort permanent et le travail acharné qui permettent à des pays de compenser les écarts de niveau de vie, pas l’artifice monétaire. Croire qu’on va pouvoir garder longtemps encore le modèle social dépassé en manipulant la monnaie est une grande falsification. Ce modèle social est déjà mort : il vous reste à l’admettre. Chercher à le sauver est une perte de temps, une perte de chance pour la France.

              « la croissance européenne à plonger à part en Allemagne » : la croissance européenne n’a pas plongé à cause de l’euro mais à cause du degré d’étatisation des différentes économies. Les économies qui ont fait les efforts nécessaires de libéralisation ne connaissent pas le chômage de masse et l’appauvrissement qui affectent la France socialiste en faillite. Certes, l’euro, du fait de sa force, a permis à des pays mal gérés de s’endetter à l’excès. Ils le payent désormais au prix fort. Pourquoi s’étonner ?

              « les régulateurs de la politique monétaire ne sont pas indépendants car ils doivent soutenir les intérêts du marche et des Etats » : non, les régulateurs doivent neutraliser la monnaie. Idéalement, la politique monétaire ou les banques centrales ne devraient pas exister (concurrence monétaire). L’intérêt des Etats n’existe pas, seuls les intérêts individuels existent. L’intérêt des Etats auquel vous croyez (car il s’agit bien d’une croyance naïve, enfantine) est strictement égal à l’intérêt personnel de la caste ayant mis la main sur l’Etat aux dépens de la population, aux dépens de la Nation. Et l’intérêt bien compris de l’ensemble des individus, autrement dit des marchés, est de disposer d’une monnaie neutre, sans influence ni sur leur travail, ni sur leur vie.

            •  » la croissance européenne n’a pas plongé à cause de l’euro mais à cause du degré d’étatisation des différentes économies »
              C’est votre vision de la crise de l’Europe depuis 2000 mais il faut admettre que même les économies les moins étatisés en Europe avec un niveau de vie semblable à la France subissent l’euro ( Finlande, Pays Bas par exemple) car l’Allemagne a un avantage comparatif grâce à cette monnaie alors même que les allemands ont plus de dépense publique que les pays cités. De même sans la dévaluation de leur monnaie, les suedois n’auraient jamais pu sortir du probleme de leurs dépenses publiques. Les Allemands utilisent le levier monétaire et social car ils délocalisent une partie de leurs entreprises dans les pays voisins alors même que ces entreprises reçoivent des subventions d’Etat depuis les réformes Shroder lors des périodes de travail à temps partiel. Il y a bien un pb Allemand, cette volonté de Reich qui nous empoissonne depuis 1 siècle et demi mais bon c’est une autre histoire.
              Après bien sur qu’en Pologne ou en Slovaquie, l’euro peut être une chance, car ces pays sont pauvres avec une population bien formée, mais est ce que la réussite de l’Europe doit passer par un appauvrissement généralisé pour un Reich car c’est bien l’objectif de l’Europe actuelle.

            • @ : DD !!

               » il faut admettre que mème les économie les moins étatisées en europe, avec un niveau de vie semblable à la france, subissent l’euro  »

              scoobidoobidoooo ….

               » car l’allemagne a un avantage comparatif avec cette monnaie alors mème que les allemands ont plus de dépenses public que les pays cités  »

              a woopbob aloubob alopbemboum….

               » il y a bien un problème allemand, cette volonté de reich qui nous empoisonne depuis un siècle et demis  »

              alors la !! y m’épate, y m’épate, y m’épate….

            • pour un Reich

              Vous exagérez, personne n’est obligée d’y rester. On n’est pas aux USA ou en Russie ❗

              pour un Reich sans saveur

              Je reste sans voix.

              pour un Reich sans unité

              C’est possible ça ❓

              Enfin vous dites que les monnaies ne sont pas une fonction régalienne, je vous laisse deviner qui décide dans les « paradis  » libéraux que sont la Suisse

              La BNS est une SA ❗ ❗ ❗ 😯 😯 😯
              C’est régalien ça ❓
              Cependant sur un point que vous n’évoquez pas, on pourrait être d’accord : les conflits d’intérêts des individus nommés au CA. Et faut-il mettre l’arme nucléaire entre les mains de personnes ne devant pas de comptes à la nation. Problème démocratique, économique …

            • 11h22

              On sent la puissance des arguments…

            • Michel C

              Le fait de choisir ou pas n’a aucune importance, les allemands décident à notre place.
              Oui c’est possible un Reich sans unité, vous savez tous les empires ont chuté un jour ou l’autre.
              Croire que les décideurs dans les Banques Centrales sont indépendants est une erreur, ils ne suivent que les analyses macroéconomiques et les perspectives de croissance. Bien évidemment ces analyses sont toujours orientés vers la lutte contre l’inflation et maintenant la déflation, mais comme on le voit au Japon, sortir de la déflation parait impossible. Enfin la structure juridique n’a rien à voir avec la compromission des membres des banques centrales.

            • Le fait de choisir ou pas n’a aucune importance, les allemands décident à notre place.

              Je n’en suis pas si certain. C’est ce que vous vendent nos politiciens, pour se déresponsabiliser. « C’est l’Europe » ❗

              Oui c’est possible un Reich

              Les USA, la Russie, la Chine en devenir, oui. Un Reich, on n’en sort pas… La France peut quitter l’Europe tout comme la Grèce ❗

              Enfin la structure juridique n’a rien à voir avec la compromission des membres des banques centrales.

              On peut quand même avancer qu’une structure juridique peut favoriser la compromission et le conflit d’intérêts, cachés ou pas. Alors qu’une solution pourrait être décidée par le parlement, entre 2 ou 3 autres.

        • Sur le point des libertés fondamentales, le recours au juge européen est une bénédiction…Je ne vous dit pas le nombre de condamnation que la France à subit depuis 30ans, c’est effarant.

          Donc l’Europe a peut être beaucoup de defaut, mais au moins elle nous protège un temps soit peu des extrêmes dangereux (Le Pen et cie). Ce n’est pas par hasard qu’elle souhaite quitter le navire…. si?

        • Les problèmes en France sont structurels et non monétaires. Une dévaluation allégerait la chose mais ne résoudrait pas les désavantages structurels. Pire… L’avantage compétitif artificiel poussera à retarder les réformes et à se laisser aller jusqu’à perdre cet avantage.
          De toutes façons, une dévaluation exige avant tout de sortir de l’euro, ce qui n’est pas gratuit.

  • Pour beaucoup de ceux qui votent FN, il ne s’agit pas d’approuver un programme – qui a lu le programme économique du FN ? – il s’agit de renverser la table pour obliger la France a sortir de son « immobilisme forcené ».
    Les mêmes pourraient voter pour melanchon, si ce dernier leur paraissait mieux à même de secouer le cocotier.
    C’est un vote d’exaspération, sachant que derrière il pourrait il y avoir une période de fortes secousses et de violences.

  • La France une démocratie qui se délite  » ce qui sous entend que
    ce pays l’ était jadis mais quand ? avec Mitterand , Vge , De Gaule , avec la IV eme rép ….Quand ?
    Quand cette démocratie a t elle commencée à se déliter ?
    Restez à l’ antenne vous le saurez dans le prochain numéro de notre grand feuilleton !

  • Le seul cap bien connu par tous dans ce gvt. est celui qui consiste à faire chier les français. Ce phénomène imprévu est dû aux primaires meurtrières où tous les participants se sont entretués éliminant eux-mêmes et dans l’ordre DSK, Aubry, Ségo, pour se rabattre sur le plus mauvais. Fier d’un succès impossible dans un champ d’ennemis acharnés, où il devait trouver les membres d’une coalition gouvernementale lui conservant la suprématie, il a mis en place une clique hétéroclite, certes incapable de s’entendre pour le manger tout cru, mais aussi tout à fait incohérente pour gouverner. Tous ses ministres ont compris qu’ils n’étaient là que pour s’entretuer et prouver leur incapacité de résoudre le moindre problème. La révolution s’est installée au palais et se répand dans le pays. La stratégie de Hollande se révèle aujourd’hui insoutenable plus longtemps et dans cette impasse, il n’a réellement plus qu’une possibilité pour se maintenir tranquillou à l’Elysée en optant pour la dissolution qui devrait reporter les ennuis sur un gouvernement de cohabitation ! Selon son modèle Mitterrand.

  • Personnellement, je voudrais savoir ce que l’euro nous apporté depuis sa création. Merci Claude de me le dire, car, personnellement, je ne suis pas assez futé pour l’avoir trouvé.
    Quant à l’Europe, là aussi, en dehors de nous imposer une immigration « intra-européenne » et de nous ôter tout moyen de maîtriser les flux d’immigration, ça nous apporte quoi ?
    Comme je doute fort d’être convaincu sur les deux sujets précédents, je ne vois pas ce que notre pays fait dans ces deux zinzins.

    • Le franc, que nous a-t-il apporté depuis sa création jusqu’à sa disparition ? Vous êtes sûrement assez futé pour le comprendre. Revenir au franc provoquera les mêmes errements absurdes, le même délitement économique et social, les mêmes conflits meurtriers. Pourquoi vouloir imposer à tout le monde ce minable zinzin qu’est le franc ?

      « nous ôter tout moyen de maîtriser les flux d’immigration » : le seul moyen de maîtriser les flux d’immigration, c’est d’appliquer sans faille les législations fondées sur la liberté et la propriété privée et de limiter à sa plus simple expression l’espace public, qu’il soit physique ou légal. Bref, pour satisfaire votre désir de maîtrise, il convient de sortir de la collectivisation socialiste que proposent tous les partis, y compris le FN.

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