Le tour d’illusion de Taubira

Le regard de René Le Honzec.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Taubira mensonge (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le tour d’illusion de Taubira

Publié le 13 mars 2014
- A +

img contrepoints154 taubira

Des hommes politiques qui mentent, usual business, des ministres qui mentent, normal, c’est leur élite. Mais mentir de façon aussi idiote que la Ministre de la Justice, c’est un record sans doute homologable au Guinness Book, même s’il y a une sacrée concurrence avec la terrible mondialisation.

Après avoir prétendu n’être au courant de rien sur les plateaux télé, elle joue les coucous sur le Tournez Manège de Najat Belkacem en brandissant des feuilles de papier, censées être des rapports hyper récents qui prouvent qu’elle ne pouvait pas connaître la perversité de Sarko, celui qui cause dans des portables pour préparer un nouveau 6 février 34, au moins. Sauf que la championne du culot, que l’on a vue en action à l’Assemblée défendre la fameuse loi de « changement de civilisation » (sic) s’est plantée grave. On prête à Göering, « En matière de propagande, plus c’est gros, mieux ça passe. » Totalement déconnectée des réalités du web et du numérique, elle a montré avec arrogance aux photographes, avec des effets de manche censés camoufler le passe-passe, les feuillets. Mais ceux-ci, capturés au numérique, les textes ont pu par la suite être agrandis et déchiffrés. Et ils sont accablants (voir par exemple, ici).

Minable tour d’illusionniste à l’image de cette Gauche qui depuis 30 ans n’est qu’illusions. Tours de magie à deux balles avec des lapins roses sortis au petit matin d’alcôves humides ou d’écoutes minables, à la hauteur des camarades de la RDA, ces braves communistes qui fascinaient tant Mitterrand qu’il en mit au pouvoir, crime contre l’Esprit, lui qui ne vit jamais venir la chute du Mur comme Hollande ne voit pas venir la chute du socialisme de gauche. Bon, il nous reste celui de Droite, c’est pas gagné, amis libéraux…

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Clap de fin ?
    Quand on attend rien de la gauche, on ne peut pas être déçu : l’incompétence et l’incohérence sont sa matrice …mais ne faut -il pas s’inquiéter gravé pour la suite avec l’état déplorable de la  » droite  » dont je ai jamais aperçu le moindre signe d’aptitude à gouverner ni chez ses leaders ni dans une ébauche de doctrine
    Vraiment sait- elle que le libéralisme existe et que par « pure folie » , on pourrait l’essayer ?

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Pierrik Halaven nous livre le quatrième épisode de sa série d’analyse de la campagne présidentielle sur la simple base de la progression des audiences sur Twitter et d’une comparaison d’engagements sur des tweets portant sur une thématique similaire. La période analysée - 1er janvier au 19 février - n’a pas été marquée par de nouveautés spectaculaires, si ce n’est la candidature de Christiane Taubira.

Personnalités politiques #abonnés au 01/01/2022 #abonnés au 19/02/2022 Croissance des abonnés Progression en nombre Macron 7 508 991... Poursuivre la lecture

Candidate à la primaire de la gauche, Christiane Taubira s’emploie à cocher toutes les cases du socialisme le plus éculé. Qu’il est loin le temps où elle représentait une gauche plutôt modérée !

Un parcours sinueux

Christiane Taubira semble aujourd’hui retourner à ses anciennes amours. Militante indépendantiste radicale jusqu’au début des années 1980, elle se caractérisait pourtant dans les années 1990 par un radicalisme de gauche bon teint qui était loin de verser dans l’extrémisme. En 1993, elle vote la confiance à Édouard Balladur.<... Poursuivre la lecture

Quel pataquès ! Une gauche éclatée réduite à un petit 25 % des intentions de vote ; des candidats favorables à l'union à condition qu'elle se fasse sur leur nom ; une primaire populaire spécialement organisée pour obtenir le rassemblement mais dont la plupart des "candidats", Mélenchon, Roussel, Jadot, Hidalgo, enrôlés sans leur consentement, récusent tour à tour la légitimité ; des militants en grève de la faim pour inciter les têtes de liste à se rallier à cette primaire - bref, la gauche est en pleine crise de nerfs et c'est le moment que ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles