La France a connu en 2013 sa plus faible croissance démographique depuis 2000, avec un taux de fécondité inférieur à 2 enfants par femme.
Selon l’Insee, sur les 66 millions d’habitants recensés au 1er janvier 2014, 63,9 millions vivent en France métropolitaine, 1,9 million dans les départements d’Outre-mer et 0,2 million à Mayotte. La population française a augmenté de 280.000 habitants en un an.
Cette hausse de 0,4% constitue la croissance démographique la plus faible depuis 2000, plombée notamment par le recul de la fécondité. Avec 1,99 enfant par femme en 2013 contre 2,01 en 2012 et 2,03 en 2010, la France reste cependant le pays le plus fécond de l’Union européenne avec l’Irlande.
L’an dernier, 810.000 bébés ont ainsi vu le jour en France, soit 11.000 de moins qu’en 2012. L’âge moyen des femmes à l’accouchement est de 30,1 ans. Le recul des naissances s’explique par la baisse du nombre de femmes en âge de procréer avec l’avancée en âge des dernières générations nombreuses du baby boom qui ont maintenant 40 ans.
En 2013, 572.000 décès ont été enregistrés en France (hors Mayotte), soit légèrement plus qu’en 2012. Cette augmentation est liée au vieillissement tendanciel de la population. Après avoir marqué le pas en 2012, l’espérance de vie a augmenté quant à elle légèrement en 2013 : en moyenne, une femme vit jusqu’à 85 ans (+2,1 ans en dix ans) et un homme jusqu’à 78,7 ans (+2,9 an en dix ans).
surement les premiers effets du mariage pour tous ?
Enfin une (petite, trop petite) bonne nouvelle. Je parle bien sûr du recul de la fécondité. Mais il reste beaucoup de chemin à faire avant de rejoindre l’Allemagne sur ce point.
Cela fait l effet d un soulagement . . . Comme si on se sentait moins serré
Moins de croissance démographique voire rêvons un peu une petite décroissance, c est moins de tension sur les marches de l emploi, sur le foncier et l immobilier, un peu moins d atrophie un peu moins compressés dans les transports, en bref un peu d air.