2014, année populiste ?

Le populisme, idéologie de la volonté générale qui dénigre les individus, sera probablement la tendance forte de l’année qui vient.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
populisme

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

2014, année populiste ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 1 janvier 2014
- A +

Par Guy Sorman.

populismeLe populisme sera probablement la tendance forte de l’année qui vient. Qu’est-ce que le populisme ? Le contraire de la démocratie. En démocratie, un homme ou une femme valent une voix : chaque individu est également respectable, qu’il appartienne à la majorité, à l’opposition, à l’abstention. La démocratie par définition est imparfaite puisqu’elle suppose un certain désordre. Ce qui la fragilise : il s’y trouvera toujours des groupes influents ou vociférants pour tenter d’imposer une « volonté générale », ce despotisme cher à Jean-Jacques Rousseau, qui transcenderait les désirs particuliers. Le populisme est une idéologie de la volonté générale qui dénigre les individus au nom de grands principes qui seraient plus authentiques que la liberté personnelle : le peuple, la nation, la race, le collectivisme, le corporatisme.

Les idéologies meurtrières des deux siècles passés, nationalisme, communisme, fascisme, nazisme, stalinisme, maoïsme furent des populismes : toutes prétendaient exprimer une volonté générale, pour le peuple mais sans le peuple. En réalité, le populisme n’est qu’un parti comme les autres, en quête de pouvoir mais de pouvoir absolu et par des méthodes distinctes : la mobilisation des passions contre l’appel à la raison qui est le fondement principal des partis démocratiques.

Le populisme ainsi défini progresse partout sans qu’aucune frontière le borde car, aujourd’hui, ce qui est local devient immédiatement global. Au plus loin de l’Europe, on voit en Asie reculer les sensibilités démocratiques au Japon, en Corée du Sud, en Chine. Ces trois nations rivales plongent dans le nationalisme, réveillent des querelles de frontières et des contentieux mal éteints. La guerre là-bas devient de nouveau une option que la présence militaire américaine dans l’Océan Pacifique, tempère pour l’instant. On s’étonne que la démocratie et l’économie de marché qui ont restauré la paix civile et apporté la prospérité au Japon comme en Corée du Sud soient si aisément ébranlées. Les dirigeants chinois qui paraissaient tout occupés à rattraper le retard économique de leur pays, attisent maintenant les passions nationales, affichent un impérialisme régional d’aucun bénéfice pour l’individu chinois. Longtemps en Asie, la croissance économique fut le seul but affiché : son ralentissement suffirait-il à faire voler en éclats le vernis démocratique ?

Devrait-on généraliser ce déterminisme pour envisager qu’en Occident aussi, la démocratie n’est tolérable que si elle génère des bénéfices matériels ? Au États-Unis, le Tea Party, mouvement populiste, est né en 2008 au creux d’une dépression dont on ne voyait pas l’issue ; et l’économie ne s’est pas suffisamment améliorée pour dissoudre ce mouvement qui ne propose pas d’autre solution qu’un retour à des mythes, ancrés dans une Amérique rêvée.

L’Europe inquiète tout autant. Il est envisageable que les prochaines élections européennes, en mai 2014, verront le triomphe des partis populistes, en France avec le Front National qui pourrait devenir le premier parti de France ; mais aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark, en Norvège, en Hongrie, en Italie, en Écosse, en Catalogne, aux Pays Basques, les partis qui incarnent les foules et les mythes ébranleront aussi la tradition démocratique. Si on votait en Russie, sans doute le populisme, version Poutine, l’emporterait de nouveau.

En Amérique latine, l’Argentine, le Venezuela, le Brésil, le Pérou sont gangrenés par le caudillisme qui est la forme locale du populisme. En Afrique, c’est sous couvert du tribalisme que le populisme règne.

2014, année populiste ? Le XXIe siècle, siècle du populisme ? Ces emportements collectifs sont soutenus par de grands discours mais n’apportent aucune solution concrète aux exigences des nations. Elles parviennent, un instant, à dissimuler les attentes dans un grand fatras verbal et le rassemblement des corps. En fin de journée, il n’en subsiste qu’une grande lassitude ou le passage à la violence qui est le stade supérieur du populisme. Violence contre le voisin, telle la chasse aux immigrants, ou le pays d’à côté.

Peut-on résister au populisme ? Certes, en ne le niant pas : il ne progresse qu’en raison du mépris qu’on lui oppose. Aux critiques de l’Union européenne par les populistes, par exemple, les gens raisonnables opposent le silence mais rarement une défense ardente de l’Europe.

Il en va de même pour la démocratie et l’économie libre que nul ne soutient avec trop d’ardeur parce que vivant dedans, on en oublie comme l’air que l’on respire, que son absence conduit à l’asphyxie ! Face au populisme, que pèsent les querelles entre la droite et la gauche ? Rien ou si peu. Angela Merkel montrerait-elle la voie en constituant entre sociaux-démocrates et chrétiens-démocrates, une Grande coalition ? Souhaitons qu’elle fasse école : en France, le pays le plus menacé par le populisme, seule une Grande coalition pourrait préserver la démocratie avec ses imperfections désirables.

Voir les commentaires (38)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (38)
  • « Ces emportements collectifs sont soutenus par de grands discours mais n’apportent aucune solution concrète aux exigences des nations. Elles parviennent, un instant, à dissimuler les attentes dans un grand fatras verbal et le rassemblement des corps. En fin de journée, il n’en subsiste qu’une grande lassitude… »

    Excellent résumé de l’intervention de Hollande hier soir. Le populisme, on en a déjà jusque par dessus la tête.

  • Il y a de fortes chances en effet, voir qu’en France le FN pourrait devenir le 1er parti du pays est une pensée effrayante en soi, mais une forte probabilité vu la faiblesse des 2 principaux partis.

    Concernant les USA je suis un peu plus optimiste, l’accord budgétaire entre les 2 partis a été accueilli avec soulagement et créé de l’optimisme, faisant comprendre que le dialogue et les accords valent mieux que les batailles idéologiques. Espérons que les modérés vaincront aux élections de mi-mandat.

    Au Venezuela l’année 2014 s’annonce aussi grave que 2013, voir pire, ce qui devrait affaiblir davantage les chavistes.

  • La démocratie, elle m’est reste en travers de la gorge au référendum de 2005, ou 55% des français on dit non a l’Europe.

    • Martin est comme moi, le vote démocratique n’a pas été reconnu comme légitime, c’est pourquoi des partis comme le FN ou le Front de gauche ont de beaux jours devant eux. Ce déni de démocratie se paie nécessairement.

  • Si le populisme monte autant, c’est que la soi disant démocratie dont on nous rebat les oreilles sans cesse n’est pas respectée. Et que les politiques au pouvoir ne sont que des crevures en mal d’argent et sans aucune vision. Le monde va trop vite pour eux et pour le « peuple » également. Sans aucun visionnaire capable d’expliquer où on va à son peuple, il ne cessera de monter.

  • « Face au populisme que pese les que(n)relles entre la droite et la gauche »;-) Alala ces quenelleurs umps!

  • Ah c’est le 1er de l’an, et vous découpez les idées selon les pointillés : on va en bouffer jusqu’en juin.

    On suit donc le programme, les figures imposées.

    Ainsi le « populisme ».

    Avatar sous conditionnement alter comprenant et bio de la « Bête Immonde », et sex toy mental à destination des veaux pour éviter que ces derniers ne votent… mal.

    Car oui, en 2014, il y a des élections. Quel dommage !

    A ce niveau, ce n’est plus de l’idiotie utile. Mais du service commandé.

    Ainsi, on ne parlera surtout pas du chômage. Mais plutôt de la sinistre « montée du populisme », des « dangers du populisme ».

    Et pour forcer le trait, comme d’habitude, on convoque l’Histoire. Nazisme, fascisme, stalinisme, ils y sont tous.

    Un simple paragraphe sert de pont vers les… partis « populistes ». Le FN bien entendu. Et ça fait 30 ans qu’on nous sert la même soupe, avant chaque élection.

    C’est le démonte-pneu de l’analyse politique : tu votes FN, paf, tu es nazi, fasciste, stalinien ET maoïste (pour faire bonne mesure).

    Vous n’êtes pas fatigué de toujours pincer la même corde (à linge) mentale ?

    Je terminerai par votre… chute.

    Vous souhaitez donc une Grande coalition. En France.

    Avez-vous pris cinq minutes pour visualiser l’énormité de ce que vous proposez, vous, le « libéral » ?

    Hollande + Sarkozy.

    UMP + PS !

    La Grande Coalition, UMP + PS, c’est précisément ce que les « démocrates » proposeront quand ils se rendront compte que l’un des deux partis ne pourra plus gouverner seul, car il n’aura plus assez de votes…

    En clair : quand on perd, il suffit de changer les règles du jeu.

    Mais additionner deux aberrations, deux obscénités… ça ne changera pas leur nature.

    • Ils s’en tapent de leur nature.

      Ils veulent le pouvoir, l’habiller de démocratie, le maquiller de liberté économique, et nous le vendre comme une belle mariée.

      Désolé, mais le divorce est consommé, le peuple reprend sa liberté.

  • « Le populisme est une idéologie de la volonté générale qui dénigre les individus au nom de grands principes qui seraient plus authentiques que la liberté personnelle : le peuple, la nation, la race, le collectivisme, le corporatisme. »
    Cette phrase ne veut strictement rien dire, on y devine qu’il existe une idéologie (non définie, mais qui existe malgré tout) et quelle dénigre les peuples (comment?), toutefois, je vous remercie d’essayer de nous donner une définition du populisme, car on essaie de nous faire peur avec le populisme, mais jamais on ne le défini et surtout, jamais on nous défini quels en sont les mécanismes destructeurs. On devrait vous croire sur parole.

    Le populisme ce serait le mal, mais le régime nazi qui était socialiste, il était le mal mais (attention subtile pirouette) c’était pas vraiment du socialisme, pourtant, le parti nazi était étatiste, comme le socialisme d’aujourd’hui, il jouait sur la propagande permanente, comme le socialisme d’aujourd’hui, il éduquait les enfants au socialisme dés le plus jeune age, comme le socialisme d’aujourd’hui, il avait une police de la pensée, comme le socialisme d’aujourd’hui, il était d’essence dictatoriale, comme le socialisme d’aujourd’hui (le pouvoir se partage entre l’ump et le ps, et les deux sont socialistes, donc il n’y a pas vraiment de démocratie), il empêchait l’expression du peuple par référendum ou autre, comme le socialisme d’aujourd’hui, il a fait fuir des centaines de milliers de personnes, comme le socialisme d’aujourd’hui, il a mis à feu et à sang l’Europe, comme le socialisme de demain quand les peuples auront compris/réalisés la menace de l’immigration de masse.

    Pour résumer, le socialisme, c’est le vrai mal qui n’est pas dangereux, et le populisme serait un mal dont on devrait avoir peur mais sans définir pourquoi il est dangereux.

    « La grande coalition », oui, faites cette grande coalition que le monde voit la vraie réalité, celle qui montre qu’il n’y a aucune différence entre la gauche et la pseudo droite, et que nous vivons en dictature depuis que de gaulle est parti.

    • mais les beaux discourts de  » sort man  » , specialiste autoproclamé de la chine et du yaourt bulgare ne veulent jamais rien dire…

      dés le départ: qu’est ce que le populisme ? c’est le contraire de la démocratie ! asséner une telle anerie de but en blanc, évite au lecteur d’aller plus loins. autant regarder plus belle la vie.

    • la grande coalition ! c’est quoi ? c’est l’UMPS !!  » sort man  » vient de justifier sous nos yeux le discour de marine le pen !

  • Le populisme découle directement de notre culture, faite d’individualisme sans indépendance, d’émotivité sans réflexion, de mauvaise identification de « l’ennemi » et de rejet des échecs sur les autres.

    Ses thèses passent directement de l’assiette dans l’estomac, sans aucune mastication méningée, et proposent des « solutions » d’autant plus pittoresques qu’elles ne reposent sur aucune connaissance.

    C’est fun, c’est fast food, cela donne à tout citoyen lamda qu’il en sait plus qu’un Conseil européen.

    Mais comme tout ce qui est facile, le populisme va – pour un temps – séduire, avant que les yeux ne s’ouvrent …

  • « Ces emportements collectifs sont soutenus par de grands discours mais n’apportent aucune solution concrète aux exigences des nations. Elles parviennent, un instant, à dissimuler les attentes dans un grand fatras verbal et le rassemblement des corps. En fin de journée, il n’en subsiste qu’une grande lassitude… »

    On ne construit qu’à partir du rassemblement d’individualités fortes, et non par le biais d’individus se réfugiant dans le collectif pour échapper à l’inconsistance de leurs pensées propres.

  • La définition de la démocratie donnerait envie de pleurer, le propre de la démocratie c’est justement le conflit de tous contre tous, le règne des revendications et des marchandages politiques. La démocratie évolue toujours vers un totalitarisme doux. Quant à la définition de populisme, si elle consiste à mettre les tea-parties, le FN et le Venezuela dans le meme sac, et bien c’est que cette définition est totalement erronée. Un peu de sérieux quand même.

    • « La démocratie évolue toujours vers un totalitarisme doux. »

      Aussi bien les extréme-droite que les extrême-gauche seraient d’accord avec votre phrase.
      La démocratie c’est le totalitarisme…. même quand ça ne l’est pas.

      • Quand on y pense:

        Jamais la dépense publique, les effectifs de l’Etat et la législation n’ont été aussi étouffantes. Bien des libertés fondamentales sont mises à mal sous le poids des revendications (propriété, contrats, religion, expression…). Aujourd’hui il n’y a rien qui nous entoure qui ne soit réglementé, l’Etat est partout.
        D’autre part les différents partis politiques au pouvoir sont différentes alternatives à un même système, ils proposent la même chose, mais surtout ne sont pas les seuls à diriger, ils partagent le pouvoir avec d’autres piliers (syndicats, fonctionnaires etc…) qui eux restent en place malgré les alternances.

        Et ce phénomène est commun à beaucoup de pays où la démocratie se réalise à grande échelle.
        Ce à quoi beaucoup répondent que nous ne sommes plus en démocratie. mais si ce phénomène est aperçu en beaucoup d’endroits c’est bien qu’il est inéluctable.
        Je ne dis pas qu’il faut remplacer la démocratie par un autre système, mais qu’il porte en lui les germes du totalitarisme, et que réduire l’échelle d’exercice de la démocratie à de petites unités administratives permet de limiter sur le long terme ses effets délétères.

        • « Je ne dis pas qu’il faut remplacer la démocratie par un autre système, »

          Donc la démocratie n’est pas le problème.

  • Il serait plutôt intéressant de parler des origines du populisme :
    Lorsqu’il n’y a plus d’espace de débat démocratique où tous les médias subventionnés bêlent les mêmes fadaises.
    Quand on ne respecte plus le vote démocratique avec les traités européens.
    Quand un ministre de l’intérieur, dans un rare moment d’hystérie, appelle au lynchage public d’un citoyen. Quand un sénateur, qui culpabilise le petit peuple sur leur utilisation de leurs voitures, alors que lui même utilise sa voiture de fonction de façon visiblement outrancière et doit 18000€ de contraventions.
    Lorsque l’on sait que Guérini est toujours membre du PS.
    Etc. Etc. Etc.
    Je crois malheureusement que notre démocratie est en danger mais et au lieu de s’occuper du danger futur et donc de la conséquence occupons nous logiquement de la cause qui est bien actuelle.

    • Exactement.
      Je ne sais pas où l’auteur de cet article va chercher cette dichotomie entre démocratie et populisme, mais il n’y a rien qui confronte les deux.

      Le populisme n’est pas autre chose qu’un rejet des élites en place. Il se manifeste chaque fois que les élites conduisent mal les activités d’un pays, que ce soit en démocratie ou en dictature.
      On ne peut reprocher au populisme de trouver écho en ce moment s’il est manifeste que nos dirigeants déconnent à plein tube. Que ce soit en démocratie ou sous un régime autoritaire, le peuple a toujours le dernier mot malgré tout. Un dictateur ne tient qu’avec l’obéïssance de suffisemment de gens à ses ordres qui vont dominer à leur tour le peuple, et si celui-ci n’adhère pas, le chef est renversé, et c’est d’ailleurs ce qu’on a vu au printemps arabe.

      C’est une activité saine que le peuple surveille les activités de ses élites, ce devrait être permanent et c’est d’ailleurs ce que je reproche: le manque de vigilance qui est le propre des democraties qui consiste à endormir le peuple en lui promettant des choses, en lui faisant croire qu’il participe aux processus de décision, en lui faisant croire qu’il bénéficie de beaucoup de libertés et que celles qui sont limitées se sont faites avec son consentement.

    • Pythéas, et quand le président précédent et ses sbires octroie à Tapis des millions d’€ pour simple dédommagement avec l’argent public sur décision d’un arbitrage privé et visiblement arrangé.

      C’est juste pour prolonger votre argumentaire vers l’objectivité 🙂

  • Le populisme est un rejet des élites.

    La démagogie est le fait de carresser les électeurs dans le sens du poil.

    Les socialistes, les écologistes, mais aussi la droite usent et abusent de démagogie pour se faire élire, s’assurer des bonnes places et sécuriser leur carrière politique.

    Il me semble navrant, mais fatal que les électeurs trompés rejettent les élites. Tous ces braves gens qui vivent à nos crochets font donc le lit du populisme. Le populisme utilise les mêmes méthodes mais encore plus « bas de gamme ». Plus c’est gros et plus ça passe. (Mais ça fait mal, si vous voyez ce que je veux dire).

    Le libéralisme modéré me semble une alternative : ne pas promettre la lune, dénoncer les intérêts des politiciens et ouvrir les yeux sur la réalité.

  • La démocratie ne recule pas en Chine. Pour avoir été proche de chinois souhaitant d’expatrié vers le Canada pour eux vivre dans une vrai démocratie est un impératif. Et ce mouvement d’exode qui concerne principalement les élites et classe moyenne n’est pas du tout en recul.
    La Corée du Sud a réchappé de peu au libéralisme lors de la dernière élection très serré. La présidente actuelle est la fille de l’ancien dictateur, elle est tout de même très bien placé pour donner un coup de pieds dans les grands groupes coréens qui appauvrissent le citoyen lambda au profit d’exportation…
    Le Japon n’a je crois jamais été passionné par la démocratie et encore moins par le libéralisme.
    En Afrique la démocratie avance de fait, il y a plus de régime démocratique style Ghana et des pays qui se démocratisent comme le Kenya. Mais le populisme est partout.
    En Amérique latine l’exigence de transparence augmente. comme au Brésil durant les émeutes contre les scandales de la coupe du monde.
    Au Etats Unis la démocratie semble en panne et le salut ne viendra probablement de Sarah Palin ou de Michele Bachmann.
    Pour ce qui est de l’Europe …. il suffit d’y vivre pour être inquiet.

    • Cédric,

      Les Coréens disent ironiquement que les montagnes coréennes ont été aplanies pour multiplier les terrains de golf.

      C’est un libéralisme biaisé, avec un état qui tirent les ficelles des grands groupes coréens et cela aussi bien avec les anciens que les nouveaux dirigeants.
      Comme les Japonais, ils intègrent difficilement les notions et pré-requis de la démocratie tellement ils sont imprégnés par la culture collectiviste asiatique.

  • En 2 mots ce commentaire…..veut dire qu’il existe des élites qui pensent pour le reste de la planète. ….afin d’éviter les guerres …..ma question pourquoi..? Éviter les guerre si elles nous délivrent de l’oppression….! Un groupe mondialiste devrait définir ce qui bien ou mal pour les peuples……liberté connaissent-il le sens de ce mot ..?vivre dans l’oppression d’un dogme ne vaut pas mieux qu’une nouvelle der des der .

  • Comment parler de démocratie chez nous alors que la France est devenue une ripoublique bananiere et que l’Europe devient lentement et surement une dictature.

  • Le Tea Party est un mouvement populaire, pas un mouvement populiste. Que vous ayez certains désaccord avec le mouvement ça va, mais dire un tel mensonge dans un article pourtant bien parti c’est faire preuve d’une malhonnêteté digne de la presse traditionnelle.

    • Le Tea Party est particulier.
      A la base c’est un mouvement fiscal, contre la dette et la forte expansion de l’Etat, un vrai mouvement populaire donc. Mais peu à peu des éléments extrémistes, en particulier des conservateurs sociaux, s’en sont emparés et ont fait de certaines personnes pas très nettes des candidats républicains, et détruisant la possibilité pour les républicains de gagner le sénat.
      Le Tea Party est devenu populiste, incapable de dialoguer et désirant détruire une économie entière via le chantage, ce n’est pas le mouvement qu’il était censé devenir à la base.

      • Les medias ont un biais anti tea party, toujours verifier, revérifier ce qui est dit. Faut pas embarquer dans la rhétorique partisane, ils ne sont pas plus responsable du shutdown que les démocrates, les demandes étaient loin d’être démesurées, les démocrates auraient pu accepter mais ils n’étaient ouvert à aucun compromis.

        En plus des adversaires qui traitent d’autres adversaires de preneur d’otage de terroristes c’est assez inédit, je ne suis pas sur qu’un républicain aurait pu dire ce genre de chose et avoir droit à un tel traitement de faveur.

        • Les exigences du Tea Party c’était la fin d’Obamacare, et même si c’est une demande compréhensible ils savaient très bien que ça n’arriverait jamais, Obama et les démocrates n’accepteraient jamais ça. Ce n’est pas du dialogue ça, on fait des demandes réalistes quand on souhaite obtenir quelque chose d’un adversaire.

          • Ils voulaient retarder l’obligation d’un an, vu les problèmes subit on peut dire que ça n’aurait pas fait de tord. Cela n’aurait aucunement détruit l’Obamacare. Il y avait également un desaccord concernant une taxe.

    • Michele Bachmann(Tea Party) veut interdire la masturbation. Je vous cacherais pas que je suis contre….

  • Mr. Sorman voit le populisme partout, soit.
    D’autres verront, aux mêmes lieux et mêmes temps (20 éme siécle etc) des PARTIS POLITIQUES (national socialiste, communistes, facsistes…).

    Ainsi dans sa phrase « Le populisme est une idéologie de la volonté générale qui dénigre les individus au nom de grands principes qui seraient plus authentiques que la liberté personnelle : le peuple, la nation, la race, le collectivisme, le corporatisme. » Remplacez populisme par partis politiques et sa prose semble plus vraisemblable, mieux équilibrée.

  • article sans intérêt , on pourrai faire le même type de procès aux libéraux en les ‘taxant’ de poujadistes

  • « ce despotisme cher à Jean-Jacques Rousseau »

    Jean-Jacques Rousseau, populiste????? ou je n’ai pas compris l’humour???
    Bien à vous
    Ph. Marsigny

  • Le seul problème est que on na pas de bonne constitution dans ce pays…Donc si demain des extrémistes prennent le pouvoir ( et vu que économie part à volot il y a des chances sérieuses que cela se produisent) ils peuvent abroger les libertés individuelles comme jadis l’avait fait Hitler avec la constitution de Weimar…Je suis terrifié rien d’y penser…

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La démocratie libérale est un régime politique jeune et fragile. Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXe siècle, et n’existe que dans une trentaine de pays dans le monde. Le primat de l’individu constitue son principal pilier qui est d’abord politique : garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et limiter l’action de l’État¹.

La propriété de soi d’abord, la propriété des choses par le travail ensuite, la pensée critique (libre examen), la t... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article

 

 

Le 12 décembre dernier s’est tenue une nouvelle édition de l’Assemblée des Idées, un cycle de débats bimestriel organisé à la Galerie des Fêtes de l’Hôtel de Lassay, résidence officielle de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui préside également cette série de colloques.

Après le logement, le rôle de la France à l’international, l’intelligence artificielle ou encore la morale, la chambre basse a accueilli plusieurs dirigeants de médias pour débattre du pluralisme et de l’indépendance ... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

Après avoir déclaré qu’il fallait absolument un accord sur le projet de Loi immigration, et avoir tout fait pour y parvenir dans sa négociation avec les élus Les Républicains, le gouvernement se renie.

 

La mauvaise foi macroniste

Le mercredi 20 décembre au matin, Emmanuel Macron déclarait en Conseil des ministres : il y a dans ce texte « des choses que je n’aime pas, mais qui ne sont pas contre nos valeurs ». Le soir même à la télévision, il justifie le compromis et l’« assume totalement » par... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles