L’écotaxe est généralement présentée comme un impôt maladroitement vendu mais foncièrement désirable. Ses défenseurs avancent trois arguments : les camions ne paient pas les coûts qu’ils infligent à la société ; l’écotaxe va entraîner un vertueux report modal vers le fret ferroviaire ; et le système fonctionne à merveille dans la plupart des autres pays européens. Aucun de ces arguments ne résiste à un examen chiffré.
Analyse de Rémy Prud’homme à lire sur LesEchos.fr.
« … l’écotaxe va entraîner un vertueux report modal vers le fret ferroviaire » Totalement faux pour la simple raison que, contrairement à la route, le rail ne viendra jamais devant les entreprises. En outre, en France le ferroutage est bien trop « sensible » syndicalement parlant : Ce ne sont pas les usagers de la SNCF qui diront le contraire.
« … le système fonctionne à merveille dans la plupart des autres pays européens. » Étonnamment, personne ne parle de la « taxe à l’essieu » qui concerne déjà les véhicules de 12 tonnes et plus. Taxe qui n’existe pas dans les autres états de l’UE. Ceci expliquant cela, les pro écotaxe oublient d’en faire mention quand ils affirment que « ça fonctionne dans les autres pays européens »; Sophisme, sophisme ….
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