La transition énergétique : l’arnaque du siècle

Il n’y a aucun retour sur investissement environnemental à espérer en subventionnant l’installation de panneaux solaires ou d’éoliennes. Explications.

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La transition énergétique : l’arnaque du siècle

Publié le 10 octobre 2013
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Il n’y a aucun retour sur investissement environnemental à espérer en subventionnant l’installation de panneaux solaires ou d’éoliennes. Explications.

Par K.

S’il vous est déjà arrivé de débattre avec un ardent défenseur de la transition énergétique, votre conversation vous a très probablement amené à discuter d’éoliennes et de panneaux solaires. N’importe qu’elle personne de bonne foi vous avouera que ces engins dont nos paysages et nos bâtiments se seraient bien passés produisent une bien coûteuse et peu prédictible électricité. Une véritable catastrophe économique ne pouvant subsister qu’avec de généreuses subventions.

Cependant, comme vous l’aurez sûrement constaté au cours de votre discussion, l’argument phare qui ressort pour défendre cette énième gabegie collective reste toujours le même : la chasse au CO2 ! Et par extension la lutte contre le changement climatique.

Puisque la principale raison d’être de l’éolien et du solaire est la lutte contre les émissions de CO2, essayons donc de mettre un prix sur chaque tonne de CO2 éliminée. Comment allons-nous nous y prendre ? En utilisant la petite formule suivante : prix par tonne de CO2 éliminée = surcoût engendré / masse de CO2 non-émise.

Commençons par mettre la main sur les données nécessaires à notre petit calcul. D’après le Bilan Électrique 2011 du Réseau de Transport d’Électricité (RTE) et les chiffres fournis par la Commission de régulation de l’Énergie et la Cour des comptes, on peut dresser le tableau suivant :

Qu’en ressort-il ? Primo, 96,5% de la demande électrique en France en 2011, soit 522,6 TWh, fut couverte par le nucléaire, le thermique (gaz, fioul ou charbon) ou l’hydro-électricité, le reste étant couvert par les fameuses énergies renouvelables. Deuzio, en se basant sur les données du tableau, on peut calculer le prix de production moyen du parc conventionnel français, celui-ci étant de 48,05 euros par MWh en 2011. Tertio, on peut aussi calculer les émissions moyennes de CO2 par MW produit par le parc conventionnel, celles-ci s’élèvent à 47 kg de CO2 par MWh produit.

Intéressons-nous aux énergies renouvelables à présent. Par définition, chaque MWh d’énergie renouvelable contribue à la non-émission de 47 kg de CO2 par MWh, sachant que l’éolien et le solaire coûtent plus cher, calculons donc le coût d’une tonne de CO2 non émise. En se basant sur les tarifs de rachat EDF, on obtient les chiffres suivants :

Et voilà, cher lecteur, l’arnaque du siècle révélée au grand jour ! Non seulement l’éolien et le photovoltaïque contribuent à faire exploser nos factures d’électricité avec des surcoûts de production allant de +71 à +858 % par rapport au mix conventionnel, mais en plus, ces deux méthodes de production s’avèrent pathétiques en termes de lutte contre le CO2 avec des coûts par tonne de CO2 non-émise allant de 723 à 8 766 euros !

Rappelons à nos amis écolos l’existence d’un marché européen du carbone, marché que nos amis écolos ont créé de toutes pièces, main dans la main avec la bureaucratie bruxelloise. Aux dernières nouvelles, le prix d’une tonne de carbone sur ce marché était de moins de 5 euros ! À comparer avec les 723 euros par tonne de CO2 de nos moulins à vent des temps modernes ou les 8 766 euros la tonne de CO2 de l’installation photovoltaïque de M. Dupont sur le toit de son garage !

Nul besoin d’être un climato-sceptique pour reconnaître l’absurdité totale de la transition énergétique. Pour faire simple, le parc de production électrique français est déjà très peu polluant, il n’y a donc aucun retour sur investissement environnemental à espérer en subventionnant l’installation de panneaux solaires ou d’éoliennes.

Conclusion : même d’un point de vue de lutte contre le changement climatique, les éoliennes et les panneaux solaires sont un énorme gâchis !

Gageons que les générations futures se moqueront de nous en apprenant que nous dépensions jusqu’à près de 9 000 euros pour éliminer une malheureuse tonne de CO2 alors que notre pays était en faillite.

En ces temps de remise de prix de Nobel, j’ai donc l’honneur de remettre sans hésitation le prix Nobel de la Bêtise au gouvernement français pour son projet de transition énergétique. Le jury tenant tout particulièrement à distinguer les efforts insistants d’EELV dans cette aventure !

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  • Vous êtes taquin,peut importe le prix de la tonne de co2 non émise,elle pourrait être 3fois plus importante,ce qui compte c’est qu’elle ne soit pas émise,et s’il faut s’endetter pour ça on s’endettera

    • Vous ne pesez que 10% électoralement, ultra minoritaire
      Donc pas question d’imposer l’endettement à une écrasante majorité.
      Enfin, dans une démocratie.

  • Je plussoie et comment ! Surtout pour le prix Nobel de la Bêtise au gvt français. D’ailleurs en son temps le Nobel a bien été remis à All Gore et au GIEC donc cela ne devrait pas poser de problème.

  • sans compter le cout des backup genre centra à gaz./

    il n’y a pas de prix stable de l’électricité, mais un prix qui dépend de la période…

    la grosse arnaque des renouvelable ce n’est pas les crédits carbonne, ni même l’obligation d’achat à prix imposé, mais le simple prix fixe.

    le prix fixe avait un sens pour l’EDF quand ils avaient des centrales contrôlables… et même là ils ont introduit les heures creuses…

    d’un autre coté un prix de marché sur l’électricitié, qui est un monopole naturel, ouvre la porte a des manipulations de cours façon Enron…

    pas simple, mais c’est sur l’électricitié intermitente vaut dix fois moins au kWh… et pour être sincère, le nucléaire vaut moins cher au KWh que l’hydroélectrique et les turbines à gaz, qui sont très contrôlables…
    même si étant stable et prévisible le nucléaire vaut bien plus que le vent…
    quand au soleil, il est presque prévisible, mais incontrôlable, donc il a un prix utile quelques heures par jours. le reste du temps il empêche d’utiliser une centrale nucléaire et impose une centrale au gaz.

    l’éolien est moins variable, mais plus incontrolable… est-ce pire que le solaire ?

    vive la cogénération LENR !
    vivement qu’on enterre les renouvelables et le reste ensuite

    • « le prix fixe avait un sens pour l’EDF quand ils avaient des centrales contrôlables… »

      EDF a toujours des centrales contrôlable!

      « quand au soleil, il est presque prévisible »

      Un nuage, et la production PV s’effondre.

  • Cet article fleure le bon sens.Celui qui a échappé à beaucoup.L’europe est entrain de passer au système malthusien ,système qui marche à merveille aux USA et en Grande Bretagne et qui a pour but ,le démantèlement social. Alors lire sur certaines presses que Merkel veut s’associer avec les verts,on aimerait pouvoir lui demander si elle souffre d?une crise nostalgique de la fameuse Verte mach, ou Wermach

  • les écologistes ont bien compris ce raisonnement, mais en tire les mauvaises conclusions à cause de leurs oeillères idéologiques ! En effet, le peu d’émission du CO2 actuel vient surtout de la présence du nucléaire qui fait aussi baisser le prix de l’électricité au passage. Donc leur but est de détruire l’industrie nucléaire française qui pourtant n’émet pas de CO2. En effet, on voit bien qu’en théorie* l’éolien on-shore et le thermique ont les mêmes coût. En diminuant fortement la part du nucléaire, le surcoût apparent des énergies renouvelables va fortement diminuer ! Il faut s’attendre à voir ce genre de chiffre triomphant quand les français verront eux leur facteur d’électricité tripler …. Au passage, toutes les industries consommatrices d’électricité se feront la malle vers la Chine qui construit des centrales par dizaines en ce moment !

  • Une arnaque la transition?
    Cette phrase est un non sens total.
    La transition en France en terme de chiffre (CO2) est seulement peu avantageuse par rapport au système actuel, mais étendez ce raisonnement aux autres pays. La mesure prend alors tout son sens.

    • En effet, en Allemagne, construction de centrales thermiques charbon et un Kwh à 27 cts d’euros dont 6,3 cts au titre de la EEG , l’équivalent de notre CSPE, donc bilan une augmentation du CO2 de 2% …La mesure du CO2 effectivement va prendre tout son sens ou bien ne faut-il pas lire va prendre tant nos sous !?

    • « Une arnaque la transition? »

      Oui une arnaque: ca coute cher et c’est une manière hors-de-prix de faire baisser le CO2. De l’argent public envoyé par les fenetres, encore une fois.

      On peut évidemment faire la même analyse pour d’autres pays, malheureusement je n’ai pas les chiffres à ma disposition.

  • En toute objectivité, le prix (ig)Noble de la bêtise énergétique ne revient pas au gouvernement français, mais plutôt aux gouvernements allemands, danois ou espagnols qui se sont embourbés bien plus dans ces folies renouvelables et qui ont fait exploser le prix du kWh (record européen pour le Danemark) et/ou exploser la dette à venir avec leurs subventions sur 10, 20 voire 30 ans par le rachat garanti à prix prohibitif du kWh solaire ou éolien. C’est pas pour rien que les Espagnols ont fait machine arrière toute dans les subventions aux renouvelables, même à dénoncer des contrats passés, avec ce qu’on imagine comme dommages et intérêts à payer aux grands investisseurs euh escrocs des renouvelables que sont les grands groupes industriels, les fonds d’investissement et les banques.

    La France, grâce au nucléaire, donc par un heureux hasard hérité de longue date, a eu la politique énergétique la moins délirante pour le coup. Mais notre « cohérence » dans le tout nucléaire (rappelons que la nucléocratie française est entièrement derrière la propagande réchauffiste pour promouvoir son énergie à zéro-émission-de-gaz-satanique, les plus « grands » climatologues comme Jouzel ou Masson-Delmotte sont ingénieurs CEA, le patron de Météo France, une officine de premier rang dans l’arnaque climatique est un ancien du CEA, l’immense majorité des auteurs français du GIEC sont issus de labos liés au CEA, etc…) va finir en vrille, vu notre entêtement à lutter contre toute forme d’alternative crédible, comme les réacteurs thorium (qui va désintégrer le business de vendeur de combustible nucléaire d’Areva), les recherches sur la fusion autre que par le tokamak, le charbon, le gaz de schiste… Un peu comme le minitel à son époque quoi, mais en bien plus spectaculairement désastreux.

    Si vous avez détesté le foirage de nos secteurs du textile, de l’électronique, même des écrans LCD, des OGMs, de la biotech médicale, attendez de voir celui de notre secteur énergétique.

    • Vous avez raison. Voici un petit papier sur la transition énergétique et les expériences désastreuses de certains de nos voisins.

      http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE

      • SVP ! Pensez à tous ceux qui ont autre chose à faire qu’à donner leur argent à Microsoft : Faites des .doc classiques, du PDF ou au pire de l’HTML !

    • « En toute objectivité, le prix (ig)Noble de la bêtise énergétique ne revient pas au gouvernement français »

      En matière d’augmentation de la facture énergétique, non.
      En matière de dépense par tonne de CO2 non-émise, oui. Et haut la main!

      Comme vous le dites, par un heureux hasard le mix électrique francais est un des plus propres du monde (surement le plus propre d’ailleurs), à deux doigts du 0 émission, il fallait donc être complètement idiot pour investir des milliards pour le verdiser. C’était évidemment sans compter sur nos amis les écolos…

    • Quand on voit la difficulté à produire des réacteurs de 3ème génération comme l’EPR qui ne sont pourtant que des versions évolués des réacteurs existants très bien maîtrisés, il me semble un peu optimiste de parier sur des nouvelles filières de 4ème génération … Les ingénieurs sont des grands optimistes alors si la filière thorium était si évidemment meilleurs dans les détails techniques, vous vous imaginez bien que tout le monde s’ys serait précipité. De toute évidence, de nombreux points techniques sont encore à résoudre pour ces centrales et leur résolution en toute sécurité n’est pas garantie même en y injectant des milliards en recherche.

      • Les centrales de génération 3 et demi comme super phoenix étaient déjà au point il y a 20 ans avant que les écolo ne coule le projet.

  • Les vrais promoteurs de l’éolien (l’électricité la moins chère en France parmi les renouvelables, beaucoup moins que le PV) ne parlent plus du CO2 depuis longtemps. Le but est de produire de l’électricité sans avoir recours aux énergies fossiles qui, un jour ou l’autre vont finir par se réduire et donc devenir d’un coût prohibitif.
    Le vrai problème, qui fait l’objet de nombreuses recherches est celui du stockage. Des premiers progrès se profilent, à commencer par le stockage dans les batteries des Véhicules Electriques. Tout cela demandera encore du temps, mais de grace, foutez-nous la paix avec le CO2 dont les vrais scientifiques savent qu’il est plutôt bénéfique que nocif.

    • Tout a fait d’accord. Par contre attention, le CO2 n’est pas nocif pour les « faux » scientifiques.

    • Gerldam : « Le but est de produire de l’électricité sans avoir recours aux énergies fossiles qui, un jour ou l’autre vont finir par se réduire et donc devenir d’un coût prohibitif. »
      ———————–
      Théorie complètement bidon et réfutée des milliers de fois. Ce genre de théorie sortie du chapeau n’a jamais pu être vérifiée une seule fois, malgré des milliers de fois où l’on a pu la tester. L’usage du silex s’est réduit en France, son coût est-il devenu prohibitif ? NON. Et l’huile de baleine, idem. Et le charbon, idem…

      Si c’est pas une théorie foireuse, il faut me dire comment ça s’appelle.

      • Vous devez alors etre le seul sur cette planete a croire que les energies fossiles sont inepuisables. C’est ce que vous laissez croire en vous lisant.

        • Le silex n’a jamais été épuisé que je sache…

          • Laurent : « Le silex n’a jamais été épuisé que je sache… »
            ———————
            Mais l’huile de baleine oui. A l’inverse, le diamant ou l’or ne risquent pas de s’épuiser ce qui n’empêche pas leur prix d’être prohibitif.

            Ce qui prouve qu’il n’y aucune règle sur la relation niveau des ressources/prix, AUCUNE. Donc la prétendue cause entre épuisement et (hypothétique) prix prohibitif est une idiotie totale et qui n’a de toute façon jamais existé ailleurs que dans le fantasme des malthusiens.

          • Mais les stocks de meilleurs qualité présent en surface et facilement exploitables l’on peut être été. Pour l’exemple, je rappelle que le premier métal utilisé était le cuivre car il est présent à l’état natif en assez grande quantité. Du moins il l’était, car ces gisement où il n’y a qu’à se baisser on bien vite été épuisé. Idem pour l’or.

        • « C’est ce que vous laissez croire en vous lisant. »
          ——————–
          Encore faut-il savoir lire…

    • Mais ce sont les promoteurs éoliens et photovoltaïques qui mettent en exergue l’économie de CO2 en oubliant au passage de nous dire que d’économies c’est nous qui allons devoir en faire pour payer la note avec la CSPE qui telle la EEG allemande est sur une courbe à croissance exponentielle ( plus 300 % en trois ans )…

    • ce n’est pas de réduire le CO2 ????

      Parfois on hallucine…on a des gens qui nous parlent de la crise de l’énergie et en même temps veulent fermer des centrales nucléaire et empêcher l’exploitation du gaz non conventionnels…

      Des gens tellement surs d’avoir raison qu’ils imposent des règles pour qu’on leur achète un électricité inutile…

      Il me semble que quand on pense avoir tous les atouts dans son jeu on ne pleurniche pas…et on peut faire le malin…

      Si au moins les zélateurs de ces bidules avaient la décence de dire qu’il y a un risque…au lieu de promettre la lune…

      Si vous parler à un écolo il vous tiens toujours un discours enthousiaste et si vous lui demandez où, lui, il met son argent…en général il se tait…
      Mais d’autres ne sont pas idiots voyant les subventions..ils voient l’aubaine et l’écologie en fait ils s’en foutent…

  • L’écologie est l’alibi au pire : corruption, taxes, surveillance des individus, affairisme politique, terroriser les populations, relégation des préoccupations du peuple (chômage, insécurité…) au chapitre du superfétatoire. Comme toutes les idéologies l’écologie suppure le totalitarisme.

  • Brillant!
    A noter que le calcul aura un résultat différent pour un pays qui ne produit presque rien ou peu en thermique (comme la Suisse et la France) et beaucoup en nucléaire et hydraulique (comme la France) que pour un pays utilisant principalement le charbon et le gaz. Avec leurs centrales au charbon et la fermeture des nucléaires les Allemands émettent certainement beaucoup plus que 47 kg de CO2 par MWh.
    Les énergies alternatives ne se rentabilisent que par les subventions ou tarifs ordonnés par l’état (p.ex. rachat à prix coutant).
    Un investisseur ne saurait se baser là-dessus pour le moyen ou long terme, un politicien oui..

    • Oui d’ailleurs on voit clairement que de l’éolien terrestre pourrait sembler rentable vis-à-vis du thermique si on ne prend pas en compte sa variabilité qui oblige à utiliser soit du thermique de secours, soit des moyens de stockage. Donc au final, le coût affiché pour les renouvelables est clairement minoré par ce problème …

  • Les émissions Françaises étant à 439MT, réduire de moitié comme le veut Hollande aurait donc un coût de 158G€ à 7’700G€…
    Bye bye, l’escrologie…

  • Une question me tarabuste depuis longtemps : quel est le bilan carbone d’une éolienne, et combien d’année de production aléatoire faut-il pour atteindre le point d’équilibres entre CO2 dépensé pour l’implantation et CO2 gagné par la production.
    Je n’ai jamais trouvé de calculs répondant correctement à cette question…
    Peut-être un d’entre vous a trouvé ?

  • Outre tout les débats corolaire au renouvelable il y a 2 questions à se poser :

    – Le CO2 est-il un problème ?
    – Est ce que meme sans l’intervention supposée de l’homme, le climat ne changerait-il pas naturellement cycliquement ?

    • Le CO2 n’est pas un problème pour la vie sur terre, au contraire, la concentration en CO2 est un des facteurs limitant la production végétale. Si la concentration en CO2 augmente, la production agricole végétale aussi.
      Evidemment, si cette concentration dépasse certaines limites, elle peut devenir toxique pour les êtres vivants, mais on en est très très loin.

  • En fait, c’est encore pire ! Les éoliennes ont des centrales conventionnelles en back-up, qui calculent leur production sur l’inactivité des éoliennes, pour ne pas tomber court.

    Et comme on ne ferme pas une centrale comme un robinet, les centrales continuent à produire … et doivent délester ce que leur envoie les éoliennes. Mais comme malgré tout ces centrales modifient un peu leur régime, leur consommation est augmentées.

    Donc, les éoliennes consomment plus qu’elles ne rapportent !

  • Supposons très très très hardiment que les thèses du GIEC soient exactes (et là, je prends des risques…).

    L’UE prévoit de réduire de 20% les émissions européennes de CO2 pour 2020, afin de sauver la Planète (on se demande bien de quoi, mais sûrement pas de la bêtise ni du dogmatisme…). La part de CO2 anthropique mesurée dans l’atmosphère est faible: 5% de 390 ppm, soit 20 ppm. La fraction d’origine européenne est de 11%, soit 11% de 5%=0,55 %. La réduire de 20% la fera donc passer de 0,55% à 0,45% en 2020. Et cela conduirait à un impact (selon le GIEC) de 20%*11%*5%=0,1%, donc une limitation du réchauffement de 0,001 à 0,006°C.

    Dépenser des milliards d’euros et plumer les citoyens et les entreprises pour un si piètre résultat est complètement idiot, et tout ce délire mènera l’UE à sa ruine..
    .
    Source: « L’innocence carbone », de François Gervais, physicien spécialiste en thermodynamique et thermographie infrarouge, et « expert reviewer » du GIEC (ses commentaires ont bien évidemment été mis à la poubelle par le GIEC, car ils sont GIECquement très incorrects…).

  • Dans le genre MdR, enfin si on peut dire, une éolienne off-shore est sujette à corrosion lorsqu’elle ne tourne pas. Il y a donc un petit moteur alimenté par des centrales classiques pour les faire tourner quand il n’y a pas de vent ou trop de vent. Donc dans ces périodes, les éoliennes off-shore non seulement ne produisent rien mais elles consomment !!!

    • Et puis c’est comme dans la marine (et même chez les militaires ils n’ont pas trouver d’autre solution), il faut repeindre en permanence tout ce qui est touché par l’eau de mer (qui est *très* corrosive), sinon ça rouille et finit par pourrir… Donc, qui va repeindre tou ça ? À quel prix ? Et comment va-t-on faire pour les passages en “cale-sèche” (pour tout ce qui est *sous* l’eau) ?

      Sur un navire, si on est pas officier et qu’on a rien à faire : on peint. D’où la devise du Marin Shadok :

      « Dans la marine, il faut saluer tout ce qui bouge et peindre le reste ».

      Et c’est vraiment pas de la blague (Rouxel a dû servir dans la Marine et en a gardé quelques souvenirs émus…

      Ou alors ces moulins-à-vent ne sont pas en acier et j’aurais loupé quelque chose…

      Sinon nos descendant vont nous maudire : on va leur laisser un sacré champ de mines !

  • En même temps, ce n’est pas une nouvelle que la France est déjà bien placé niveau émission de Co2.
    Ce que vous oubliez de mentionner c’est qu’il y a un souhait de certaines personnes de quitter le nucléaire.
    Or, dès qu’on quitte le nucléaire on va aller produire du Co2. (Vous auriez même pu regarder la quantité de Co2 émit pour construire la dite installation et voir au bout de combien de temps elle permet réellement de diminuer la production de Co2).
    De plus, les subventions sont normalement pour motiver les gens à s’équiper puis l’idée est de les arrêter. Mais dans tous les cas, il est évident que le coût de l’électricité va augmenter. Mais l’électricité est très peu chère c’est d’ailleurs pour quoi la consommation est plus importante que dans les pays voisins.
    Et de toute façon depuis quand un gouvernement a pour objectif d’améliorer la vie de la population où même de penser au futur de celle-ci. Le futur quand ils ne le voient pas maintenant, c’est maximum dans 5ans…

    • C’est gentil cet article, mais point n’est besoin de toute cette démonstration pour prouver que la transitude égernétique est de l’arnaque, merdre alors !

      Il suffit simplement de constater qu’on va payer pour transiter et qu’au final on nous promet une égernie plus chère et plus rare.

      La transitude, c’est le « Grand bond en avant » de Mao et façon Orwell.
      J’en veux pas.
      Je me battrai de toutes mes forces pour l’empêcher.
      Je voterai pour tous ceux qui proposeront de torpiller ce projetàlacon.

      Epissétout.

      Murps

      • Oui, c’est vrai. Quelle drôle d’idée la transition énergétique. D’ailleurs, allons tous travailler à Fukushima !

        • Tiens, tiens un adepte de la transition énergétique.

          Allez donc voir outre-Rhin leurs belles éoliennes – statiques la plupart du temps – qui ont couté la peau des fesses. En prime, vous pourrez respirer les beaux panaches de fumée qui s’élèvent des centrales au charbon qu’il a fallut construire à toute vitesse pour pallier à la fermeture du nucléaire et aux performance foireuses des moulins à vents. Et qui dit charbon dit cancer et maladies respiratoires à la clé. En somme, une belle catastrophe économique, sanitaire et environnementale comme seuls les écolos savent nous pondre.

          • Je n’ai malheureusement pas votre compétence pour parler ainsi de tous les sujets avec autant de brio.
            Le doute et la mesure sont certainement à la base de toute réflexion honnête et ils sont manifestement absents ici.
            Votre utilisation des données de coûts est très approximative et elle est brandie comme une vérité. Écrivez une bible et enlevez les chiffres, cela sera plus honnête.

          • Puis qu’on y est. Il faut oser se dire les choses…

            http://www.lemonde.fr/japon/article/2013/10/10/fukushima-dans-l-enfer-des-liquidateurs_3493382_1492975.html
            « Des entreprises voudraient abaisser la limite de 50 à 20 mSv/an, « mais les ouvriers refusent, car ils veulent du boulot. »

            Certaines entreprises cherchent à entraver la liberté individuelle. Quelle bêtise. Chacun est parfaitement responsable de ses actes. On sait parfaitement où le stalinisme nous conduit.

          • Jmr : « Certaines entreprises cherchent à entraver la liberté individuelle. Quelle bêtise. Chacun est parfaitement responsable de ses actes. On sait parfaitement où le stalinisme nous conduit. »
            ———————–
            Ton trollage avec de l’ironie à deux balles, tu te le gardes.
            La limite de 20mSv/an, elle sort du chapeau. A part les mettre au chômage, elle ne change strictement rien à la sécurité et la santé des travailleurs par rapport à une limite de 50mSv/an voire 100 mSv/an vu que l’homme vit en parfaite santé dans certains endroits avec des doses naturelles bien plus massives (cf Ramsar ou n’importe quelle station thermale à source d’eau radioactive par ex.).
            Les seules choses vraiment toxiques à Fukushima, c’est l’obscurantisme et les mensonges des escrolos.

        • @Jmr
          l’Allemagne à investi des milliards de l’argent des contribuables ces dix dernières années, c’est le premier acheteur au monde de panneaux solaires, ce qui suffit en soit à démontrer une anomalie.

          Ces investissements ont été supportés pour l’essentiel par les citoyens les plus défavorisés qui ont vu le prix de l’électricité décoller à la verticale.
          Les propriétaires tant de logements que de bâtiments industriels ou tertiaires, ont profité à plein des aides pour investir dans des équipements tels que panneaux solaires ou éoliennes et revendent le KW à l’état à un tarif leur garantissant une rente.

          Comme le dit (presque) K, l’Allemagne a le plus mauvais bilan carbone en europe… bien obligée de s’équiper en centrale à charbon (sachant que 1 centrale à charbon peut rejeter l’équivalent carbone de 60 millions de véhicules/an).

          L’Allemagne achète de l’électricité à la France (~ 2 mois de conso/an), malgré que nous, vilains que nous sommes, produisons notre électricité via un parc nucléaire.

          Le dumping pratiqué par l’Allemagne touche à sa fin, le château de cartes branlant des énergies vertes s’écroule, lorsque les aides d’état seront définitivement coupées, il ne restera que des sociétés en ruines et des équipements couteux et inefficaces en fin de vie.

          Tout ceci est une désastreuse farce, une « transition » impulsée par des collectifs écologistes qui imposent leur vision du monde et surtout rêvent et se prennent à illégitimement le reformater avec l’argent des contribuables.

          L’homme s’adaptera, des énergies nouvelles prendront le pas sur celles fossiles, tout cela se fera à la condition expresse qu’il y ait un légitime besoin et intérêt économique et, que l’état se garde de toute redistribution de « richesses » comme il en a pris la mauvaise habitude.

          • @Jmr

            « Le doute et la mesure sont certainement à la base de toute réflexion honnête et ils sont manifestement absents ici. »

            La base de toute réflexion honnête consiste à laisser tomber ses préjugés devant des données précises venant d’organismes crédibles (Commission de l’Energie, Cour des Comptes, RTE).

          • Bien sur, l’homme trouvera des nouvelles énergies. Elle est facile celle la.
            C’est presque niais.
            A court et moyen termes, aucune nouvelle énergie sortira du chapeau d’un magicien. Vous supposez qu’il faut attendre gentiment que les énergies fossiles, bien que de nouveaux gisements sont encore découverts régulièrement, deviendront moins accessible, moins abondantes, donc plus chère; ou même devant la pression des marchés et du contexte géo-politique ,qu’on le veuille ou non.
            L’indépendance énergétique passe par les énergies renouvelables; qui ne sont en vérités qu’à leur balbutiement. Ne soyez pas trp hâtif dans vos jugements.

          • cokenstock : « Bien sur, l’homme trouvera des nouvelles énergies. Elle est facile celle la.
            C’est presque niais. »
            ——————-
            C’est niais en effet, et pourtant, il y a plein de crétins de néo-malthusiens qui ne le comprennent toujours pas.

            cokenstock : « Vous supposez qu’il faut attendre gentiment que les énergies fossiles, bien que de nouveaux gisements sont encore découverts régulièrement, deviendront moins accessible, moins abondantes, donc plus chère; ou même devant la pression des marchés et du contexte géo-politique ,qu’on le veuille ou non. »
            —————————
            Super, on a un devin !
            Vous savez prédire quoi d’autres, les prochains chiffres du grattage et le nombre de futures rencontres amoureuses ?

          • Il y a une source d’énergie inépuisable : l’énergie du vide (cf Stephen Hawkins). Et ici, le vide, ce n’est pas ce qui manque. Rien qu’avec le vide des commentaires de miniTax on peut aisément subvenir aux besoins énergétiques de toute la galaxie pour des milliards d’années.

          • @K et @Patronus
            Excusez moi, vous avez raison. Laissons faire le marché, d’ailleurs c’est exactement comme ça que s’est développé le nucléaire. Où avais-je la tête?
            Aller, tous avec Minitax « Les seules choses vraiment toxiques à Fukushima, c’est l’obscurantisme et les mensonges des escrolos. »

          • @Jmr

            « Excusez moi, vous avez raison. Laissons faire le marché, d’ailleurs c’est exactement comme ça que s’est développé le nucléaire. Où avais-je la tête? »

            C’est une blague, j’espère? Allez donc ouvrir une compagnie privée spécialisée dans la production d’électricité par fission nucléaire. On verra combien de temps il faut aux autorités pour vous mettre en geole.

            Et oui, quand on maitrise l’atome civil, on a fait 99% du chemin pour créer une bombe atomique.

            Voilà la raison historique de la présence de l’Etat dans le secteur…

            • Dèsolé la matière fissile n’est pas de la propriété des entreprises ,ni de l’Etat valable sur toute l’Europe (la Suisse participe). C’est l’Euratom qui en est officièlement propriétaire. Et si l’Etat a besoin de se servir du stock civil pour sa Dèfense, il doit informer l’Euratom. L’Euratom controle 24/24h les stocks, les transferts, le traitement , le cycle,les dechets de toutes les centrales nuclèaires. Il n’est donc pas necessaire que l’Etat intervienne dans le secteur, sinon pour faire respecter la sècurité sanitaire et environnementale, et la loi sur le travail. Ces services publics peuvent etre fait par des agences non gouvernementale. Aucune autorité nationale,locale ne peut empecher les visites des fonctionnaires européens comme ceux de l’AIEA en charge de faire respecter leTraité Euratom. Ceux qui ont essayé de jouer les gros bras, ont été demis de leur fonction. La France a le nuclèaire, car c’est un droit. Mais les règles c’est Luxembourg depuis 1958 et non Paris!

  • Le tarif de rachat d’EDF est-il le dernier en place ?

    Petite remarque méthodologique : un prix de production n’existe pas, c’est un coût, le prix dépend expressément d’un marché quelconque.

    Autre remarque : l’absence de rejet de Co2 par le nucléaire, cela ne tient compte ni de l’extraction, du transport et de la construction de la centrale, et enfin et surtout de la destruction de cette centrale et de la gestion des déchets.

    • « Le tarif de rachat d’EDF est-il le dernier en place ? »

      D’après EDF, oui.

      « Petite remarque méthodologique : un prix de production n’existe pas, c’est un coût, le prix dépend expressément d’un marché quelconque. »

      J’utilise le mot « coût » partout à part dans le 2eme tableau. Erreur de ma part.

      « Autre remarque : l’absence de rejet de Co2 par le nucléaire, cela ne tient compte ni de l’extraction, du transport et de la construction de la centrale, et enfin et surtout de la destruction de cette centrale et de la gestion des déchets. »

      Raisonnement aussi applicable aux énergies renouvelables et au thermique.

    • Même en supposant le pire concernant l’extraction, les rejets de CO2 sont bornés par le prix du minerai, c’est à dire faible.

      Même en comptant tout, le nucléaire s’en tire très bien question CO2.

    • C’est exact mais une centrale classique a aussi un cycle sur la prodocution, comme celui de sa maintenance qui engendre du CO2. Ce qui importe de rappeler , qu’il y a plus d’èmissions radioactives auprès d’une centrale à charbon que auprès d’une centrale nuclèaire. Les « experts » ècologistes èvitent d’en faire rèfèrence. Contaminer en permanence les champs les rivières, c’est moins graves qu’une mini fuite de quelques heures. Chacun dèfend ses convictions, mais pas le vèrité.

  • Un article ridicule qui n’a pour but que de convaincre des crédules acquis aux pseudo-conclusions qui semblent attendues dès les premieres lignes tellement le biais est évident.

    Pour etre convainquant il convient de comparer les differentes facons de
    produire de l’energie *aujoud’hui*. Or les centrales actuelles comme les barrages sont deja amortis (30 ans pour l’amortissement des centrales en service actuellement), ce qui les rendent hors competion. L’idée est pour les besoins énergétique s futur (surtout avec un titre sur la « transition énergétique ») et la pseudo-démonstration ne tient plus : comparé à des coûts de productions croissants à partir du fossile, qui explosent pour un EPR toujours pas en service, la conclusion est forcement plus nuancée, sans même parler du CO2…

    • Désolé pour le message pas très clair, tapé sur un portable…

    • Gégé : « comparé à des coûts de productions croissants à partir du fossile, qui explosent pour un EPR toujours pas en service, la conclusion est forcement plus nuancée,  »
      ———————————
      C’est le fantasme des escrolos et ils ont réussi à le refourguer comme une Vérité auprès des crédules. Mais dans la vraie réalité, le prix du gaz a été divisé par 2 aux USA ces dernières années et est 3x moins cher qu’en Europe et le charbon est toujours l’énergie la moins chère et de très très loin. Pour le nucléaire, les deux EPR construits en Chine ne souffrent d’aucun retard ni de surcoût. Par ailleurs, l’argument des installs déjà amorties est bidon : des installs nucléaires ou hydroélectriques récentes, il s’en construit constamment, et elles sont toujours moins chères que le PV ou les moulins à vent. Bref, encore et toujours un autre prétexte bidon des escrolos, à mettre à la poubelle.

      En clair, les saloperies renouvelables qui nous coûtent un bras et qui fichent en l’air la sécurité du réseau ne se justifient en rien, à part par des mensonges grossiers et une idéologie masochiste d’autoflagellation imposée par les escrolos des pays occidentaux aux occidentaux.

      • Les finances des partis viennent d’où ? Bref …
        Certain disparaitront bientôt …
        Pour le Co², il me semble plus important de miser sur l’isolation des maisons et à lire la rt 2012, cela représente des millions de tonnes non émises.
        Donc favorisons d’abord la non émissions. La création d’emploi sera réelle et locale. Plus de main d’œuvre étrangère pour monter du vent.
        Merci

    • @Gégé

      Commentaire ridicule qui démontre une imcompréhension totale du sujet.

      1/ Les couts de production cités dans l’article prennent en compte: un rendement sur le capital investis au départ, l’inflation, les couts de personnel, la fin de vie, etc…

      Lisez donc le rapport de la cour des comptes, tout est expliqué (rdv page 278 pour le cout total mentionné dans l’article). Bonne lecture!

      http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-couts-de-la-filiere-electro-nucleaire

      2/ « comparé à des coûts de productions croissants à partir du fossile, qui explosent pour un EPR toujours pas en service, la conclusion est forcement plus nuancée, sans même parler du CO2… »

      Voir la réponse de miniTAX

      • Pour le thermique et l’hydroélectricité, voir le rapport de la commission de régulation de l’energie.

      • Vous vous enfoncez.

        Sans vouloir être condescendant j’attends mieux de mes étudiants de master… Bon courage pour vos études, il va vous en falloir !

        Explications :

        Le prix actuel du nucléaire dépend d’investissements consentis il y a plus de 30 ans pour environ moitié du prix du Wh (d’après le rapport que vous indiquez en 2010) :
        – coût exploitation 2010 : 8 954 M€
        – coût total de production 2010 : 20 Md€

        Or le coût actuel du MW installé (EPR) est près de 2,5 fois supérieur (1,25 Md€/MW parc actuel contre 3,1 Md€/MW estimé pour l’EPR en série) soit une augmentation de prix avec des technos actuels du nucléaire de :

        ,5+2,5*,5=1,75 (augmentation de facteur 2,5 sur 50% du prix du Wh)

        soit avec les chiffres que vous donnez, un coût du MWh nucléaire EPR de 86.62€ !

        Bref, un prix comparable, au thermique et à l’éolien on-shore…

        Donc des conclusions totalement différentes, sans même la prise en sur-coût du démantèlement, et la dette de 10 000 ans * prix de la gestion annuel de nos déchets à vie longue…

        • Vous confondez nucléaire et EPR…

          Les 3 chantiers européens d’EPR (Olkiluoto, Hinkley Point C et Flamanville) sont tous hors-budget – les couts par reacteur de 1600 MW tournent autour de 8 Mds d’euros – pour deux raisons majeures. Primo, ce sont les 1ers chantiers de reacteur EPR dans le monde. Deuxio, suite a Fukushima, les normes de sécurité ont été renforcées et donc Areva s’est vue obligé de modifier ses plans en cours de route. N’importe quel gestionnaire de chantier vous dira que ca coute la peau des fesses.

          Alors faire des analyses sur des reacteurs nucleaires « prototypes » toujours en construction c’est irrecevable comme argument.

          Pour ce qui est des réacteurs à eau pressurisée classiques (areva, westinghouse & co) ou des reacteurs à eau lourde (candu, etc…), on retrouve bien des couts proches de 50-60 euros / MWh et je parle là d’une source d’électricité prédictible, pas comme vos éoliennes à 80 euros / MWh qui tournent quand bon leur semble.

          Un peu de rigueur dans l’analyse, Mr Le Professeur, pensez aussi à donner vos sources, histoire qu’on puisse vérifier vos chiffres.

          • à K.

            Les chiffres viennent tous du rapport de la cour des comptes que vous avez fourni ou de votre article (comme je l’ai indiqué). Pour le reste je maintiens : vous comparez une techno de 30 ans d’âge, qui ne respecte plus les normes actuelles avec des productions en énergie renouvelable d’aujourd’hui (et le coût de l’éolien, c’est le votre).

            Le fond de mon propos, c’est qu’aujourd’hui EPR, eolien ou thermique sont à peu prés comparables en terme de coût. Or, il va bien falloir, à terme remplacer nos installations (essentiellement REP), dont le maintient en fonctionnement peu coûteux actuellement ne pourra perdurer éternellement. Et il est faux dans ces conditions de dire que la transition énergétique est une arnaque, le constat sera sans doute beaucoup plus nuancé.

            Enfin, vouloir comparer les économies potentielles d’émission de CO2 en remplaçant notre parc actuel par du renouvelable n’a pas de sens : aujourd’hui, d’après vos chiffres moins de 10% de la production électrique en France émet du CO2. Or comme indiqué quel que soit le choix de source de production effectué à l’avenir (EPR, eolien, etc.), il sera plus coûteux et permettant au mieux l’élimination des 10% de thermique producteur de CO2, donc forcément extrêmement cher en proportion de réduction d’émission de CO2 !

            Bref, vous enfoncez une porte ouverte en voulant absolument montrer que la production d’énergie renouvelable est un aberration, mais ce n’est pas par ce type jeu de dupe que vous serez crédible.

          • @Gégé

            « Le fond de mon propos, c’est qu’aujourd’hui EPR, eolien ou thermique sont à peu prés comparables en terme de coût. »

            Non, non, non, et encore une fois non, l’éolien n’est pas comparable en terme de cout. C’est une energie imprédictible à 80 euros / MWh auquel il faudrait rajouter le cout d’investissement dans une centrale thermique d’appoint pour pallier au manque de vent chronique.
            Bref, l’éolien ne permet pas l’élimination du recours aux centrales thermiques qui émettent le CO2 comme le soulignez.

            « Enfin, vouloir comparer les économies potentielles d’émission de CO2 en remplaçant notre parc actuel par du renouvelable n’a pas de sens : aujourd’hui, d’après vos chiffres moins de 10% de la production électrique en France émet du CO2. Or comme indiqué quel que soit le choix de source de production effectué à l’avenir (EPR, eolien, etc.), il sera plus coûteux et permettant au mieux l’élimination des 10% de thermique producteur de CO2, donc forcément extrêmement cher en proportion de réduction d’émission de CO2 ! »

            Tiens, vous avez saisis le sens de l’article! Bravo! Conclusion, l’argument anti-CO2 ne tient pas une seconde car ceux qui sont réellement interessé par ca ferait mieux d’acheter des quotas d’émissions sur le marché du carbone. Ils auraient un BIEN meilleur retour sur investissement.

            « Or, il va bien falloir, à terme remplacer nos installations (essentiellement REP) »

            Y a pas le feu au lac! L’essentiel du parc francais n’est qu’a mi-vie. Même Fessenheim est parfaitement sûre et capable de tourner encore 20 ans. Mais au lieu de cela, on s’apprête à fermer le site avec à la clé une perte économique de l’ordre de 10 Mds d’euros minimum. Voilà encore la preuve flagrante de la sottise de cette politique de transition énergétique.

            http://www.atlantico.fr/decryptage/fessenheim-combien-coute-reellement-fermeture-centrale-nucleaire-henri-prevot-720232.html?page=0,0

            • Mais encore des contre vèrités sur l’usure des rèacteurs nuclèraires. On ne parle pas de rouille sur un bateau attaqué par du sel,mais bien des radiations sur de trè slongues durées sur du matèriel dont la technologie connue durant leur fabrication ne garantissent nullement le risque de leur destructjon a l’èchelle atomique pour en faire du sable…Des progrès importrant sur la connaissance des alliages utilisés dans les rèacteur niclèeaire, leur soudabilité, leur veillissement ètaient de grandes inconnues. Et voila que 40 plus tard, on annonce que le parc est a mi-vie. Bref les anglais ,les Allemands,les amèricains, les russes, les japonais, prennent conscience que le nuclèaire ne devrait pas etre controlé par des politiques menteurs… Nous les français ona que des certitudes. Et Cadarache sert pour la simulation artificielle des bobos des reacteurs… Il y a bien des tabbos en France

          • On est d’accord, vous êtes dans le sensationnalisme et c’est ce que vous recherchez : personne n’ose dire en France que c’est pour diminuer les émissions de CO2 qu’il faille augmenter la part des renouvelables ! Cet argument est fallacieux tout comme votre titre. L’argument des écolos c’est la réduction du nucléaire pour des raisons qui peuvent être débattues.

            Quand à dire que « Fessenheim est parfaitement sûre et capable de tourner encore 20 ans », il faut voir à quel prix. La fermeture à court terme est coûteuse, néanmoins, les rapports d’ASN sont beaucoups plus nuancés, maintenir l’outil de production aux standards de
            sécurité en vigueur va coûter extrêmement cher, vu les opérations à prévoir (l’augmentation de l’épaisseur du radier notamment) et rien que pour le prolongement de 10 ans.

            Enfin pour l’éolien, l’investissement au MW disponible est similaire à l’EPR, quoi que vous en pensiez, et il n’est pas idiot d’avoir une part d’éolien dans le mix énergétique, même si évidement, sa disponibilité inconstante n’en fait pas une panacée.

            • L’éolien est simplement un passager clandestin de l’offre énergétique, plus il y en aura dans le mix, moins la variabilité de cette énergie pourra être compensé par le reste du réseaux, et plus son prix augmentera.
              L’Allemagne nous vend déjà en négatif son surplus quand elle a des pics de production a cause de sa surcapacité éolienne. Ça évite de faire sauter tous le réseaux européen.

        • De toute facon il ne s’agit pas de dire non a une transition énergétique, et que tout est parfait tel qu’aujourd’hui. Bien sur la question de transition énergétique se pose.

          Il s’agit ici de dénoncer l’imposture caline et bien pensante qu’on essaye de nous faire gober sur le sujet. Et de la nécessité d’y aller finalement quelqu’en soit le cout.

          Et même d’évacuer la quesiton du cout, presque comme si c’était vulgaire face aux enjeux : or le cout est, et restera un élément déterminant, quequesoient les incantations des dervishes tourneurs écologistes.

          Alors gégé vous opposez une propagande a ce que vous prenez pour une propagande : ca ne fait pas avancer le débat.

    • Mais qui est capable de fournir que nos centrales sont amorties au bout de 30 ans? C’est pour les financiers cette contre vèrité. Qui connait le cylcle de remplacement des vanes et autres pièces soumises à des radiations? qui peut chiffrer le cout exacte du dèmentellement d’une centrale? Je ne permet pas de parler de l’appereillage qui pilote la production et donc le coeur de la centrale, dont les pieces electroniques ne sont plus fabriquées. Quand on regarde qu’Areva se trompe sur toutes ses offres pour la construction des centrales, je crains que le mensonges ètatique , encore une fois sert à camoufler un bon nombre de personnalités dont je crains que la vertu n’ètait pas dans leur principe.

  • Merci pour l’article.

    Mais la transition énergétique consiste à ne plus utiliser d’énergie fossile dans tous ses usages : la production d’électricité n’occupe qu’une partie. Il faut aussi prendre en compte les transports et le chauffage des bâtiments.

    Le problème des écolos, c’est que ce mouvement a été fondé sur l’opposition au nucléaire; ils ne peuvent donc pas virer leur cuti, même si l’éolien et le solaire ne sont évidemment pas (pour le moment) une alternative crédible.

    Il suffit de voir la situation au Japon et en Allemagne : on arrête des centrales nucléaires pour ouvrir des centrales thermiques. Stupide.

    • C’est vrai qu’arrêter les quatre réacteurs de Fukushima Daïchi est particulièrement stupide. En fait ils ne sont pas vraiment « arrêtés » (puisqu’il faut sans cesse les refroidir) et avec un peu d’ingéniosité, on devrait bien réussir à leur faire cracher un max d’énergie…utilisable.

      • oui et les faire s’auto – refroidir, tiens… Le probleme c’est que s’ils faiblissent, ils se refroidissent moins; on en sort pas

  • Le nucléaire ne pollue pas, mm… le nuclléaire fission est quand même problématique, on parle de la dette léguée a nos enfants, eh bien cette dette la est d’un autre genre, du genre sur 100 générations…

    Avec notre usine de la hague, qui stocke en bretagne de quoi produire 1000 fukushimas… Le jour ou un gros problème se produira la bas, il sera bienvenu de disposer d’une double-nationalité lointaine…

    Car si on doit compter sur l’extreme vigilance des responsables de ce site et sur leur sens de la « sécurité maximum » qu’on nous ressortira pourtant a chaque fois…

    Il faut rappeler l’expérience d’un journaliste qui est allé survoler cette usine en avion, avec une caméra pour bien nous faire voir. Moi j’aurais eu les chocottes de me prendre un SAM sans sommation. Tu parles : pas vu, pas contacté par aucune surveillance aérienne, il a fait des petits ronds autour et puis s’en va. Avec 100 kilos de tnt et une ame de kamikaze, ca aurait été : tchao le bateau france.

    D’autre part , vous connaissez sans doute l’histoire de cette usine, l’énorme ratage industriel qu’elle représente; les avions renifleurs font presque sérieux en comparaison.

    • « Le nucléaire ne pollue pas, mm… le nuclléaire fission est quand même problématique, on parle de la dette léguée a nos enfants, eh bien cette dette la est d’un autre genre, du genre sur 100 générations… »
      ———————————————————————————–
      Une même ânerie répétée des milliers de fois ne fait pas une vérité.
      Cela fait 40 ans qu’on utilise l’électricité nucléaire en france et dans les pays industrialisés, les déchets vitrifiés sont stockés à grande profondeur et ils y resteront, sans aucun danger pour personne, à moins que vous ayez l’intention d’y implanter votre résidence secondaire, ou d’y installer une maternelle.

      Je ne suis pas un perdreau de l’année, et depuis que je suis môme, on me parle des dangers terrrrrribles des déchets radioactifs et de leurs effets sur le long terme.
      Finalement, combien de morts à cause de ces affreux déchets, en quarante ans ?
      ZERO !!
      Et combien de blessés, de malades, de cancers, de troisième oeil qui pousse en quarante ans ???
      ZERO !!

      Quarante ans de dissonnance cognitive de la part des écolos, quarante ans d’obscurantisme, quarante ans de mauvaise foi, quarante ans d’ignorance technique et scientifique.
      Quarante ans de désinformation sectaire…

      • Murps
        Le probleme c’est que le débat ne gagne rien avec des abrutis qui ne savent que manier l’insulte et le mensonge comme vous.

      • @murps
        – 1 ce que vous appelez une anerie est une réalité scientifique.
        – 2 le jour ou il y aura un probleme majeur en france, c’est les votre d’aneries que je vous ressortirai.
        – 3 ce site ne gagne pas en qualité avec des interventions minables du genre de la votre.

      • Il faudrait se demander pourquoi la Russie propose de stocker nos dechets hautement radioctifs chez eux. On se demande pourquoi la France prend son temps pour le stockage longue durée…Bref comme toujours le plan B quand le plan A n’es pas dècidé. Concernant les accidents lié au nuclèaire en France ou la transparence c’est rèvèlé au grand jour avec chernobyl, notre pays qui fut le seul la l’Union a ne trasmettre aucune mesure sur le taux de radictivité sur le territoire, alors que les 14 autres moins bien lotis en expertise nuclèaire purent collaborer pour cerner les zones dangeureuses… Moi je dis qu’une chose « The Truth Is Out There »

      • Le dalai-lama est d’accord.

  • @ cokenstock :

    Bien sur, l’homme trouvera des nouvelles énergies. Elle est facile celle la.
    C’est presque niais.
    A court et moyen termes, aucune nouvelle énergie sortira du chapeau d’un magicien. Vous supposez qu’il faut attendre gentiment que les énergies fossiles, bien que de nouveaux gisements sont encore découverts régulièrement, deviendront moins accessible, moins abondantes, donc plus chère; ou même devant la pression des marchés et du contexte géo-politique ,qu’on le veuille ou non.
    L’indépendance énergétique passe par les énergies renouvelables; qui ne sont en vérités qu’à leur balbutiement. Ne soyez pas trop hâtif dans vos jugements.
    ——————————————————————————–
    Ok, je vous concède de ma part une envolée quelque peut lyrique mais, lisez bien tout avant de prendre la mouche.
    Supposez une seule chose, que vos interlocuteurs en savent à minima autant que vous.

    Non je ne crois pas en la puissance supposée régulatrice du marché et encore moins en l’intervention incessante de l’état.
    Pas plus que je n’accorde le droit à quiconque, écologistes compris, d’imposer un nouveau paradigme, surtout avec l’argent public.

    C’est pour cela que peu importe au final (ce qui évite un débat sans fin qui ne s’éludera pas ici) la forme d’énergie qui sera celle d’un futur plus ou moins proche.
    Ce qui est important c’est qu’il faut sortir de l’état d’urgence dans lequel les écologistes ont plongé le monde, pensant percevoir la fin des énergies fossiles.

    « Transition », même ce mot a été gâché, employé ad nauseam, et pourtant il se suffit à lui même.

    Tout le monde est d’accord si on parle d’économies d’énergies, fussent elles renouvelable et de respect de l’environnement, aucun des interlocuteurs qui s’expriment ici ne s’oppose à ces évidences, ici se situe l’action écologiste.

    Ce que beaucoup réfutent et j’en fait partie, c’est non seulement la notion d’urgence qui nous fait sortir d’une logique évolutive saine mais, que le CO2 soit devenu le prétexte à un changement tout aussi subit que radical.

    Il faudra bien que vous conveniez que pas mal de gens n’acceptent pas les théories du GIEC, simple logique.
    D’ici peu nous serons quelques milliards de plus, le tout logé (si l’on peut dire) dans des pays en voie de développement, le soucis premier sera tout d’abord d’alimenter ces populations, ce qui représente un coût phénoménal en énergies, et voila que vous nous faites une crise de transition au beau milieu de ce pataquès.

    Rien ne sortira d’un chapeau, hélas, mais en regardant en arrière, si nous avons pu évoluer c’est que nous avons cru en notre avenir, si j’ai un reproche à l’endroit des écologistes c’est bien celui d’avoir perdu cette conviction.
    Il n’y a de ma part aucun sous-jacent idéaliste, religieux, trantriste, mais justement une acceptation froide et calculée de notre évolution avec la prise en compte des impératifs de notre époque.

    Vous ne pouvez pas prétendre savoir et encore moins vouloir imposer à marche forcée ce que vous pensez être bon pour la planète et surtout l’humanité.
    Vous savez très bien ce qui désigne une telle attitude.

    • @Jmr
      « @K et @Patronus
      Excusez moi, vous avez raison. Laissons faire le marché, d’ailleurs c’est exactement comme ça que s’est développé le nucléaire. Où avais-je la tête? ».
      —————————————————————————————-
      vous postez sans tenir compte de tous les commentaires, au sujet de votre réflexion sur l’économie de marché, elle tombe à l’eau, lisez mon avis ci-dessus sur le sujet.

    • Oui, je suis d’accord avec vous.
      Simplement, s’il s’avère que le GIEC a raison, la « marche forcée » aura été justifiée à juste titre. Tout réside dans l’incapacité à trancher le débat.

  • L’argent rend aveugle, décidément.

    À la base, la transition énergétique est une question de moyens technologiques et d’écologie.

    Ce n’est pas une affaire de gros sous. Hélas, c’en est devenu une aux yeux des acteurs et observateurs cupides, qui flairent la bonne affaire ou au contraire comme ici l’absence de profits financiers.

    Non, la transition énergétique, on doit juste la faire et la payer, avant qu’elle finisse par nous coûter trop cher, et avant qu’il soit trop tard pour la réaliser matériellement.

    • ta haine de l’argent te fait manquer l’essentiel. le temps c’est de l’argent et réciproquement. dépenser trop c’est faire les choses a contretemps et c’est exactement ce que représente faire la transition maintenant avec les technologies du passé au lieu de la faire spontanément au moment ou les technologies du futur seront mures.

      • Jene hais pas l’argent, mais ceux qui le préfère à la vie.

        Si l’on dépense trop aujourd’hui, c’est seulement parce qu’on a déjà attendu trop longtemps. Plus le temps passe et plus l’énergie coûte cher, et c’est ce dont on a besoin pour produire le monde de demain.

        Les technologies ne mûrissent pas toutes seules, et on attend malheureusement qu’elles puissent faire de l’argent pour commencer à s’y intéresser.

        La voiture électrique semble aujourd’hui être une révolution. Mais on oublie que la propulsion électrique remonte à 180 ans, et qu’une voiture électrique a dépassé les 100 km/h il y a 114 ans. Entre temps, on a connu deux chocs pétroliers sans que grand monde bouge, faute de pouvoir tirer un profit immédiat.

        Alors les « technologies du futur » qui feraient notre affaire, on les attend, et on risque de les attendre encore longtemps. D’ici là les moyens matériels pour les développer à grande échelle et à coût raisonnable auront probablement quasiment disparu.

        Il paraît complètement crétin d’engager notre avenir sur l’espoir incertain d’un miracle technologique providentiel.

        • « Plus le temps passe et plus l’énergie coûte cher »

          Faux. Si on ajuste les prix du pétrole, de l’électricité, etc pour l’inflation, vous constarez une baisse claire et nette du prix de l’énergie au cours du 20ème siècle, malgré les chocs pétroliers.

        • ce qui est crétin, c’est de refuser d’utiliser aujourd’hi le stock de fioul qu’on a dans la cuve, parce qu’il sera un jour épuisé. Et c’est exactement ce que tu propose en exigeant qu’on installe immédaitement, tout de suite, un poele à bois.
          Ce qui est crétin, c’est de croire que qu’il faut faire tout de de suite ce qu’on pourra aussi bien faire demain, (alors qu’il y a tellement de choses qui, elles, n’attendent pas )
          Ce qui est criminel, enfin, c’est d’exiger des autres des efforts qu’on ne fait pas soi-même. Tu tiens à la « transition énergétique » maintenant, tout de suite ? et bien juste fait là. Paye toi des éoliennes, des panneaux et des cuve à biogaz. Tant que c’est avec ton pognon, sans celui des autres (et je dis bien : des autres , je ne te parle pas du iien spécialement), nous n’avons rien à dire. Au pire on se moquera de toi ; si tu as raison on finira par t’imiter, comme on toujours fait les paysans prudents avant d’adopter une innovation ; et si tu as tort, et bien tu sera un crétin ruiné, et ce sera parfaitement juste.

          l’installation d’éolienne ou de panneaux solaires sera devenue impossible dans 50 ou 100 ans

        • Si l’on dépense trop aujourd’hui, c’est parce que les taxes ne font que monter et qu’on interdit l’exploitation des réserves que nous avons.

      • Soit dit en passant, je pense que c’est plutôt toi qui voue une haine contre tout ce qui ne glorifie pas l’argent.

        • Certaines sources d’énergie possèdent intrinsèquement un très gros défaut : leur « carburant » (le vent, le rayonnement solaire, la chaleur du sous-sol) n’est pas privatisable. Or une ressource qui n’est pas privatisable n’est, pour beaucoup ici, pas une ressource. Fin du débat.

          • keskidi, quelle merveille d’adaptation du pseudo au charabia 🙂

          • C’est quoi la différence entre le vent et le gaz ?
            Entre le rayonnement solaire et le pétrole ?

            Il faut bien capter, puis transformer le vent et le soleil, non ?
            Et il faut bien des industriels pour concevoir et fabriquer les instruments pour ce faire…
            C’est sûr qu’avec 2 neurones, ça n’aide pas le débat intérieur…

          • Les libéraux veulent masquer le soleil pour pouvoir vendre des chandelles de l’électricité nucléaire, c’est bien connu.

          • keskidi : « Or une ressource qui n’est pas privatisable n’est, pour beaucoup ici, pas une ressource. »
            ———————————–
            C’est crétin comme argument sachant que pour la ressource chérie des turbo-néo-libéraux-esclavagistes-d’enfants, à savoir le pétrole, seul 20% est géré par les compagnies privées et les 80% restants sont exploités par les états (les fameux NOC, ou national oil compagnies).

            La devise de l’alter-comprenant : aucun slogan, aucune exagération, aucun mensonge escrolo n’est assez débile pour ne pas être répété.

          • abitbol :
            « C’est quoi la différence entre le vent et le gaz ? »
            —————————
            Humour ? Vous voulez parler de votre production intestinale ?

            « Entre le rayonnement solaire et le pétrole ? »
            —————————
            Le pétrole est une ressource de stock (non renouvelable à court ou moyen terme), le rayonnement solaire une ressource de flux. Vous voyez la différence ?

            « Il faut bien capter, puis transformer le vent et le soleil, non ? »
            ———————————————
            Les verbes employés sont inadéquats, mais admettons. Et alors ?

            « Et il faut bien des industriels pour concevoir et fabriquer les instruments pour ce faire… »
            ———————————————
            Pas toujours. Un capteur solaire thermique se fabrique très aisément en auto-construction par exemple. Mais même si un équipement fabriqué industriellement est nécessaire, une fois celui-ci acquis son « carburant » est « gratuit ». Exemple : chauffe-eau solaire.

            C’est sûr qu’avec 2 neurones, ça n’aide pas le débat intérieur…
            ——————————————–
            Il est certain que la mise en oeuvre de ces techniques nécessitent souvent un peu plus que 2 neurones et un certain amour de la liberté et de l’autonomie.

        • Soit dit en passant, ceci ne relève pas de la pensée, il n’y a pas un atome de reflexion dans cette phrase abjecte.

  • Sinon, bien la nouvelle maquette du site (présentation, ergonomie, etc…). Encore un effort et vous serez illisible (au moins sous firefox)…

  • L’analyse sur la rentabilité des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques est sans doute crédible mais que signifie t elle ? sans doute que le cout de l’énergie aujourd’hui est insuffisant pour assurer la rentabilité des investissements dans les économies d’énergie ou dans de nouvelles installations devant se substituer aux énergies fossiles.
    Car qui peut nier que notre modèle de société avec les niveaux de consommation d’énergie fossiles que nous avons , n’est pas un modèle duplicable au monde entier .
    Quand on sait que si les chinois seuls consommaient autant de carburant par habitant pour leur seule automobile qu’un américain, la production mondiale de pétrole ne suffirait pas !. Or nous sommes de l’avis des spécialistes sur un plateau de production de pétrole assez proche de son maximum.
    Il nous faut donc savoir évoluer vers une nouvelle société moins consommatrice d’énergie et rechercher par tous les moyens à la fois des économies d’énergie et de nouvelles sources d’énergie qui devront dans un futur proche se substituer aux énergies non renouvelables.
    Les priorités vont donc à l’isolation des bâtiments (sans doute plus facile à dire qu’à faire), le développement du transport en commun, du covoiturage, la recherche de nouveaux véhicules à très faible consommation (mais avec de nouvelles normes pour en abaisser le poids et la résistance…..) etc ,
    Il faut en parallèle accélérer les recherches sur de nouvelles sources d’énergie : bio masse, algues, hydrogène etc , poursuivre les recherches sur des nouveaux panneaux photovoltaïques à partir de nanotechnologies, développer de nouvelles éoliennes moins consommatrices de terre rares etc .
    Mais tous ces efforts resteront insuffisant s’ils ne sont pas accompagnés d’un changement de paradigme de notre société de consommation qui devra apprendre à consommer moins de matières rares et d’énergie, tout en étant parfaitement heureux.
    Pour cela il faut accepter d’investir massivement dans la recherche et dans des équipements dont la rentabilité sera très faible si on les mesure avec des coûts actuels, mais qui seront indispensables pour assurer la transition énergétique dont nous avons besoin.

    • Et sion disait que les solutions existent dèjà, mais que pour des raisons spèculatives on ne les met pas en production. Les progres sur la connaissances des matèriaux, de la biologie, au travers de la recherche comme la nanotechnologie sont si avancés que cela pose de gros problèmes pour la survie de notre système èconomique. Le futur existe dèjà, mais les implications sont si importantes que nous les humains serions a mème à plus nous controler. Un petit exemple dans ce contexe d’energie. Il est possible de stocker mille fois plus d’energie que les meilleurs système de batterie actuelles mise sur le marché. En clair , le probleme lié au pètrole est dèjà règlé! La nature avait dèjà trouvé la solution avant nous et on sait le dupliquer….

  • Ce titre fait écho au livre prémonitoire de Christian Gerondeau,
    « ECOLOGIE, LA GRANDE ARNAQUE ». Paru en 2007, tout y est déjà. Remarquable.
    Le + irresponsable est l’insécurité des énergies intermittentes.
    Le + risible est de resituer le vent et le soleil en énergies vitales, comme les Vikings.
    En gros, moulins à vent, Don Quichotte et le Temple du soleil.

  • on shore/ off shore = en mer/sur terre au large/sur le continent ou tout autre couple en français parce que c’est plus compréhensible.

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