Salles de classe : quand la planète remplace le crucifix

Exiger le retrait des crucifix dans les salles de classe de la république paraissait immoral en son temps. S’insurger, en 2013, contre le bourrage de crâne environnementaliste à l’école mérite le bûcher en place publique.

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Dieux Crucifix Ecologisme Religion (René Le Honzec/Contrepoints)

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Salles de classe : quand la planète remplace le crucifix

Publié le 1 juin 2013
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Par Th. Levent.

Comme tous les parents, la fréquentation des réunions «parents-profs», est non seulement indispensable mais souvent très éclairante. Pas toujours sur le destin évidemment prodigieux de votre progéniture génétiquement prédisposée au génie, mais sur son environnement. Ainsi donc, pendant l’entretien avec la professeure des Sciences de la Vie et de la Terre (prononcez SVT), mon regard un peu las en cette fin d’entretien, s’est porté sur l’ornementation des murs de sa classe.

Et là, il est possible de s’interroger grave, comme disent les jeunes. Ce n’était pas une salle de classe mais carrément le copié-collé d’une permanence d’Europe Écologie-Les Verts (prononcez EELV).

«Sauvons la banquise», «Fermez le robinet», «Soutenons les énergies renouvelables, vive le développement durable»… etc.

Exiger le retrait des crucifix dans les salles de classe de la république paraissait immoral en son temps. S’insurger, en 2013, contre ce bourrage de crâne scolaire mérite le bûcher en place publique.

D’autant plus si l’on ose simplement s’interroger sur l’origine exacte du réchauffement climatique, que personne ne nie, mais qui semble marquer une pause depuis plus de 10 ans malgré l’explosion des émissions de GES.

Il faut lire le journal Le Monde, porte-parole de la morale écologique pour comprendre qu’être climato-sceptique c’est être classé comme déviant sectaire à côté desquels les scientologues et autres «Moonistes» sont à ranger dans la catégorie «bisounours». Audrey Garric titre «Les salles de classe anglo-saxonnes, nouvelles cibles des climato-sceptiques» [1]. On y apprend que Margaret Hunter, professeure, et une étudiante (sans plus de précision), ont lancé une pétition contre la refonte des programmes scolaires aux États-Unis qui ne s’appesantissent pas assez à leur goût sur le rôle nécessairement néfaste de l’homme dans le changement climatique. L’article ne dit pas pour quelles ONG environnementales roulent ces personnes. Toujours est-il que selon l’hebdomadaire Marianne (édition du 25 au 31 mai 2013), 60% des français ne font pas confiance aux journalistes, les situant juste avant les patrons des grandes entreprises, donc en fin de classement (27/32). On se demande bien pourquoi.

Enfin on s’en doute un peu. Revenons à la non étude de Séralini, qui le 19 septembre 2012, faisait la Une apocalyptique du journal Le Nouvel Observateur. « Comment des journalistes ont-ils pu accepter d’écrire sur un travail scientifique sans l’avoir lu, puisqu’ils n’avaient pas le droit de le lire parce que Séralini avait « dealé » ses résultats avec un seul magazine ? Comment les membres de la rédaction de ce magazine ont-ils pu s’interdire d’enquêter car on ne critique pas une exclusivité ? »[2].

Heureusement, en France, l’association « La main à la pâte », veille au grain et propose dans son projet éducatif d’expliquer dès l’âge de 8 ans, les liens entre révolution industrielle, gaz d’échappement et fonte de la banquise. Il est bon de rappeler qu’il n’existe toujours aucune preuve expérimentale directe d’un lien entre le CO2 et l’augmentation de la température planétaire [3], et que la théorie officielle de l’effet de serre viole le deuxième principe de la thermodynamique [4][5], notions qui risquent d’être assez «sportives» à faire passer dans la cervelle de nos chères têtes blondes !

En attendant, les climatologues, ceux du GIEC en particulier, doivent faire un effort de psychologie en présentant leurs résultats apocalyptiques, «c’est très grave mais en dépensant beaucoup d’argent pour nous adapter c’est moins grave». Bref, il faut positiver. En effet, la vertu de la pensée positive permet de contrer le sentiment de punition en soulignant les bénéfices des changements consentis, pour le porte-monnaie ou la santé [6]. L’auteur de cet article souligne d’ailleurs le risque que pourraient prendre les climatologues à «maquiller» leurs résultats en fonction des effets qu’ils voudraient produire dans la société. Impossible évidemment.

Ouf, la morale veille.


Notes :

  1. Le Monde, édition du samedi 11 mai 2013.
  2. Frédéric Denhez, OGM, le vrai du faux, Éditions Delachaux et Niestlé, mars 2013.
  3. Benoît Rittaud, Le mythe climatique, Science Ouverte, Seuil, février 2010.
  4. G.Gerlich et al., Falsification of the atmospheric greenhouse effect within the frame of physics, IJMP-B, vol/23, n°3 (2009).
  5. François Meynard. La légende de l’effet de serre, Éditions Favre, 2011.
  6. Science&Vie, juin 2013.
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  • Promenade dans les rues de Saint Ouen.
    Je passe devant le mur d’une école maternelle.
    Mur sur lequel ont été présentés des dessins réalisés par des enfants.
    Du coloriage, du gribouillage, du découpage réalisés par des artistes en devenir…
    Parmi ces oeuvres sur lesquelles avait giclé, atterri de la peinture, des découpage, une sortait du lot.
    On pouvait d’abord clairement comprendre que le gentil gamin avait du faire un peu de place sur son projeté de peinture, collé de découpages.
    On pouvait y lire :
    « VIVE LES VéLOS ET à BAS LES VOITURES !
    L’école hors contrat est l’une des solutions face à tous ces totalitarismes…

    • Je confirme hélas. En tant qu’enseignant en physique/chimie, je vois des collègues transformer leurs salle de classe en exposition de propagande pour l’écologie, avec des photos de YAB partout et des slogans bien peu scientifiques. C’est surtout en SVT qu’on observe cela.

  • Pov’Gosse, la cervelle déjà niquée tout petit !

    • Deux solutions, comme pour les enfants de tabagiques : soit ils devient un poisson rouge socialiste, soit il tombe dans la réaction libérale et devient un pédonazi notoire affligé de pulsions barbares et antisociales.

  • Je suis climato-sceptique mais il faut arrêter avec le délire sur « l’effet de serre viole le 2ème principe de la thermodynamique » c’est juste n’importe quoi !

    Pour les lecteurs pas au courant :
    ce second principe implique (entre autre et pour dire les choses sommairement) que les corps chauds transfèrent de l’énergie au corps froids, et pas l’inverse. Du coup on a des gens qui disent « mais comment le CO2 froid pourrait réchauffer la Terre ? » sans se rendre compte que la Terre chauffe effectivement le CO2 mais que celui-ci (et globalement l’atmosphère) s’interpose entre la Terre et l’espace beaucoup plus froid.

    Pour schématiser, si vous avez un corps chaud et un corps froid, le corps chaud va perdre de l’énergie plus vite que si vous intercalez un corps tiède entre les deux. On peut aussi voir ça avec l’analogie de la couverture : c’est l’énergie corporelle humaine qui chauffe la couverture, et pourtant elle vous tient chaud.

    Bref tout ça pour dire que s’il y avait une grossière violation du 2nd principe de la thermodynamique, on s’en serait rendu compte depuis 100 ans que la base de la théorie existe, et parlez de ce problème imaginaire fait juste passer les sceptiques pour des fous !

    Après on peut peut-être discuté sur la validité des hypothèses appliquées dans les calculs et tout (échelle de temps de l’équilibre thermique, impertinence de la température moyenne pour ce genre de calcul, etc…) mais il est clair que sans son atmosphère, la Terre serait plus froide

    • pardon pour l’horrible faute d’orthographe au début du dernier § : « on peut peut-être discuter »…

    • Fais quand même gaffe. la violation du 2nd principe est invoquée à la fois par des gens qui n’y connaissent rien et n’ont rien compris, et par des gens qui ont de bonnes raisons de le faire.
      Les réchauffistes ne voient que la première espèce et je soupçonne que certains sceptiques ont adopté la fausse explication que tu dénonces à juste titre seulement pour prendre le contrepied de la thèse du GIEC.
      Note que, exactement comme une couverture doit d’abord se réchauffer pour être efficace, pour que l’atmosphère rayonne plus qu’elle ne le fait d’habitude, il FAUT que l’atmosphère se réchauffe d’abord (D’où le fameux point chaud prévu par les modèles du GIEC… qu’on n’observe pas). Le CO2 est à l’état de trace bien trop ridicule pour réchauffer l’atmosphère, et provoquer un « forçage radiatif » de 1W/m2. affirmer qu’il est en capacité de le faire c’est aussi une violation du 2nd principe.

    • adrien : « Pour schématiser, si vous avez un corps chaud et un corps froid, le corps chaud va perdre de l’énergie plus vite que si vous intercalez un corps tiède entre les deux. On peut aussi voir ça avec l’analogie de la couverture : c’est l’énergie corporelle humaine qui chauffe la couverture, et pourtant elle vous tient chaud. »
      ————————-
      C’est effectivement vrai mais pour tout gaz, pas seulement pour le CO2. De plus, si c’est cet effet là dont il s’agit, un changement de 0,035% à 0,04% dans la « couverture » (350-> 400 ppm CO2) ne peut avoir aucun effet démontrable sur la température.
      Mais il ne s’agit pas de votre effet de serre dont les réchaufistes
      parlent quand ils parlent de « back-radiations » qui elles violent bien le 2nd principe de la thermo.

    • Le 2e principe de thermodynamique s’illustre de diverses manières, et vous ne soulevez pas forcément la plus pertinente. On pourrait parler de la boîte de Maxwell, par exemple.

      Personnellement, je ne sais pas si le Réchauffement climatique viole le premier ou le second principe, ou carrément le mouvement perpétuel, mais il y a quelque chose de gênant là-dedans.

      Je vous la fait courte:

      « La hausse du taux de CO2 entraîne une hausse des températures, la hausse des températures entraîne une hausse du taux de CO2 ».

      Il existe d’innombrables variations sur ce thème, sensées susciter la panique par l’idée d’une réaction en chaîne. Par exemple, la fonte du permafrost qui libèrerait d’innombrables tonnes de CO2 emprisonné dans la glace; ou, pour reprendre une partie de l’article actuel de Wikipedia sur le cycle du carbone:

      « Le réchauffement climatique diminue la dissolution du CO2 dans les océans : la solubilité du dioxyde de carbone dans les océans dépend de leur température. Si cette température augmente, la capacité de stockage inorganique des océans diminue et ils se mettent à rejeter eux-mêmes du dioxyde de carbone. L’enclenchement d’un tel cercle vicieux serait catastrophique. »

      Or, l’idée que le réchauffement climatique s’auto-entretient ne tient pas la route. Un système physique tend de lui-même à revenir à un état d’équilibre. Dans de rares cas il existe plusieurs points d’équilibre (comme un voilier qui peut être « stable » tant la quille au fond de l’eau que retourné, la quille à la verticale) mais les altérations de température dues au réchauffement étant à peine dans le domaine du perceptible, ce point de vue n’est pas vraisemblable.

      De plus, si les « réchauffistes » s’inquiètent du réchauffement, ils ont du mal à admettre que la température du passé a parfois été bien plus élevée qu’aujourd’hui et le taux de CO2 lui aussi. Par quel miracle est-elle redescendue?

  • Grrrrrrr !

    « professeuse », à la rigueur, mais certainement pas « professeure » : les noms et adjectifs en « …eur » font leurs féminins en « …euse » !
    Idem pour les « auteuses » et autres horreurs confusionnelles entre genres (féminin/masculin) et types linguistiques (typé/non-typé)…

    Ça n’a strictement AUCUN rapport avec le machisme/sexisme.

  • « il n’existe toujours aucune preuve expérimentale directe d’un lien entre le CO2 et l’augmentation de la température planétaire »

    Vous prenez bien des pincettes pour dire cela : en fait, il n’existe aucune preuve (qu’elle soit directe ou expérimentale) et les FAITS constatés montre que la hausse du taux de CO2 est et a TOUJOURS été postérieure à la hausse des températures (pour peu qu’on puisse réellement l’évaluer, car moyenner des T° atmosphérique n’a aucun sens en physique classique) ; la causalité est donc parfaitement réfutée.
    Autre fait appuyant cette réfutation : le (putatif) réchauffement a cessé depuis une quinzaine d’années alors même que le taux de CO2 a continué à croître linéairement (les fameux 400ppm de C02 ayant été atteints puis dépassés). Ainsi donc, même la corrélation elle même est remise en cause par les FAITS.

    Quand l’hypothèse ne cadre pas avec les faits, il n’existe qu’une et une seule explication possible : l’hypothèse est fausse !

  • Dans le meme genre, et c’est un prof de physique-chimie qui en est l’auteur , dans un devoir à la maison, question de cours : « que reproche-t-on au CO2 ? »
    Allez souffler à votre rejeton la bonne réponse et il se fera coller avec comme punition : vous me copiez 100 fois sur du papier recyclable et à l’encre biologique : «Sauvons la banquise», «Fermez le robinet», «Soutenons les énergies renouvelables, vive le développement durable».
    Donc les bonnes réponses auraient pu etre :
    1) on ne reproche rien à une molécule,
    2) le CO2 il est un gentil car il est le gaz de la vie. Sans CO2, plus de cycle de Krebs et photosynthèse impossible (avec quoi les plantes fabriqueraient-elles les hydrates de carbone, brique de base des plantes ?)

    • on lui reproche plein de choses. Il n’est pas dit que les reproches sont justifiés

    • En tant qu’enseignant en science, encore une fois je confirme ce que vous dites. Seul bémol, les punitions sous forme de pensum sont maintenant interdites. Pour le reste, le « réchauffement climatique » est dans les programmes sous la jolie forme « thème de convergence ».
      C’est ce qu’on appelle du Lyssenkisme…

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