La gestion du système éducatif épinglé par la Cour des comptes

La Cour des Comptes a lourdement critiqué la gestion du système éducatif. Tirons-en les conclusions et, contre l’échec de l’Éducation nationale, réclamons l’autonomie scolaire !

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La gestion du système éducatif épinglé par la Cour des comptes

Publié le 24 mai 2013
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Contre l’échec de l’Éducation nationale, réclamons l’autonomie scolaire !

Une tribune du PLD.

Amphitheatre d'université à La Sorbonne. La gestion du système éducatif est épinglé par la Cour des Comptes
By: Valentin OttoneCC BY 2.0

La Cour des comptes pointe la « mauvaise organisation » du système éducatif français. Quasiment 63 milliards d’euros sont engloutis chaque année dans une bureaucratie scolaire pléthorique. Le fonctionnement technocratique et centralisé de l’Éducation nationale bloque toute évolution. Il engendre une baisse dangereuse du niveau d’enseignement et une crise des vocations dans le secteur éducatif. La réponse existe déjà. L’Ifrap a montré en 2011 qu’un élève dans une école publique coûte 30 à 40% plus cher que dans une école privée sous contrat, sans que les enseignants y soient mieux rémunérés. Et pourtant, les résultats du secteur privé surpassent dans tous les classements ceux du public à origine sociale comparable.

Pire encore, malgré 6% du PIB investis dans l’enseignement, l’OCDE a constaté que le salaire statutaire des enseignants du primaire ou du secondaire est inférieur à la moyenne de l’OCDE, aussi bien pour les enseignants débutants, que pour ceux qui ont 10 ou 15 ans d’expérience professionnelle. Le problème de motivation du corps enseignant est évident. Nous ne sommes plus à l’époque des hussards noirs de la République et on ne peut demander aux professeurs d’être des saints.

Les établissements publics n’ont pas de moins bons enseignants, loin de là. En revanche, l’organisation de l’ensemble du secteur est clairement en cause. Le PLD propose d’instaurer une autonomie pleine et entière des établissements scolaires. Confions aux directeurs d’établissement la véritable responsabilité de l’embauche et du management des équipes enseignantes. Un professeur ne doit plus être un fonctionnaire anonyme mais un acteur intégré à une équipe, correctement rémunéré en fonction de son talent pédagogique et de son implication dans le projet de l’établissement.

Nous proposons aussi de faciliter le conventionnement de nouveaux établissements en échange de la suppression de la carte scolaire. L’apparition de nouveaux établissements permettra de mettre en œuvre des pédagogies différenciées, adaptées à la diversité des talents de nos enfants. Le secteur éducatif doit retrouver une liberté de fonctionnement pour être à nouveau au service de l’intérêt des familles plutôt que soumis à une idéologie faussement égalitariste, dévastatrice pour tous ceux qui n’ont pas la chance d’être des initiés du système.

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  • Pas vraiment convaincu par l’efficience attribuée à l’enseignement privé , je partage pleinement l’urgence à rendre autonome les établissements.

    – la liberté de recrutement nécessite aussi la fin du fonctionnariat : bcp d’enseignants ne sont plus « capable » de tenir leur poste et il est indispensable de permettre l’embauche sur la capacité à contribuer au projet pédagogique plus que sur la reconnaissance d’un travail universitaire.
    – cela nécessite aussi la mise en place d’une autonomie financière , via le chèque éducation.
    – cela nécessite aussi l’implication des parents pour construire avec les enseignants le projet pédagogique.
    PS: la rémunération est largement suffisante aujourd’hui. Pas si l’on les mettaient en situation comparable aux cadres du secteurs marchands.

    • Enseignement privé et autonomie des établissement, c’est la même chose !

      • la notion de privé et public évolurait avec l’organisation d’une réelle et complete autonomie des établissements.

        – il y aurait les établissements avec un projet pédagogique issu de courant philosophique ou religieux
        – d’autres mettant en avant le particularisme d’une méthode
        – certains restant concentré autour des valeurs de la république

        Aujourd’hui, on peut difficilement parler d’enseignement privé : en fait financé par l’état…

  • Les salaires des enseignement, à partir du moment où les établissement sont totalement autonomes, ce n’est même plus un problème, ce sont eux qui gèrent leurs argents, leurs dépenses.

    L’autonomie des établissement c’est très bien, surtout si on peut avoir une pluralité dans les méthodes d’instructions, adapté à chacun (j’ai tendance à penser qu’aujourd’hui, certaines personnes ne se retrouvent plus dans l’instruction, enfin… l’éducation public et son programme unique).
    Néanmoins ça nécessite aussi la fin des diplômes de fin, tel le bac, les établissement doivent avoir pour but, par exemple les lycées, d’instruire et de préparer les élèves à une poursuite d’étude et à optimiser leurs chances de réussir. L’argument de vente d’un lycée autonome serait de préparer l’élève à son intégration et sa réussite dans tel ou tel branche du supérieur, en utilisant ses propres méthode et ses propres programmes.

    Et bien sûr, la démocratisation du chèque éducation est importante.

    •  » L’argument de vente d’un lycée autonome serait de préparer l’élève à son intégration et sa réussite dans tel ou tel branche du supérieur, en utilisant ses propres méthode et ses propres programmes. »

      Certes, mais je ne vois aucune contradiction avec le Bac.

  • Allons plus loin ! Que chaque école reçoive ses bâtiments, une personnalité juridique, et roule ma poule !

    Et que chaque élève reçoive un « chèque scolaire » lui permettant de le remettre à l’établissement de son choix.

    On supprime tout le Ministère, sauf quelques contrôleurs, les écoles revivent, choisissent entre un chauffage performant, une bonne isolation ou une nouvelle salle de gym, les professeurs se regroupent par affinité plutôt que par tirage au sort, les parent savent enfin quel est le prix d’une année scolaire (et en sont probablement ébahis), les bonnes écoles se développent, et les mauvaises crèvent.

    Economie colossale, et hausse du niveau garanti !

    • Ouais….
      Les frais de scolarité dans les établissements autonomes sont très élevées. Le privé conventionné en France n’est pas autonome.

      • Les frais de scolarité dans les établissements autonomes seront très certainement inférieurs aux frais de scolarité de l’éducation nationale. Pour une raison toute simple : il n’y aura plus à financer l’immense bureaucratie parasitaire et la gestion farfelue des écoles et des enseignants. La mise en œuvre des chèques éducation et l’autonomie des établissements, outre le fait qu’elles rendraient la liberté au parents, permettraient de libérer du pouvoir d’achat pour les clients du marché de l’instruction.

      • Parce que vous croyez que les frais de scolarité dans les établissements publics ne sont pas exorbitants ?
        Ce n’est pas parce que ces frais sont noyés au milieu du budget de l’Etat qu’ils ne sont pas présents.

      • Le privé est meilleur pour moins cher.
        Le marché améliore le rapport qualité/prix.
        Dans l’intérêts de tous, il vaut donc mieux remplacer l’école publique par le privé et donner l’argent aux parents (chèque éducation, subvention des écoles en proportion du nombre d’élèves…).

        • la preuve ? les chiffres ? de quel privé parlez-vous ? de quelle expérience ?
          J’ai une certaine connaissance du privé, mais à l’étranger, non subventionné.

          • La preuve ? L’union soviétique.
            Le marché libre est meilleur que la planification centralisée.

            De plus selon moi la primauté de la liberté n’a pas à être justifiée. C’est au contraire les atteintes à la liberté qui doivent être justifiées par une nécessité impérieuse.

            L’objectif égalitaire (même éducation pour tous) est délétère.
            Il faut l’abandonner et rendre leur liberté aux parents: abroger la carte scolaire et financer les écoles privées autant que publiques, en fonction du nombre d’élèves.

          • @gil

            Tarifs d’une école non subventionnée : http://static.twinsview.fr/hattemer/img/pdf/tarif_scolarite_2012_final_20120126.pdf.

            Frais de scolarité dans le public en 2007 : http://www.education.gouv.fr/cid11/le-cout-d-une-scolarite.html.

            Il faut augmenter les coûts du secteur public en 2007 d’environ 15% pour estimer le coût 2012 et ne pas oublier d’ajouter les taxes supportées par l’enseignement privé, alors que les budgets du public sont totalement hors taxes. Tous comptes faits, les coûts de scolarisation dans le privé privé non subventionné sont inférieurs de 30% à 60% à ceux du public.

            Voilà la réalité de l’immense gabegie de l’éducation nationale !

  • Personnellement, sur le plan qualitatif, je pense que les établissements publics tiennent parfaitement la route.
    Du coté optimisation des coûts, il y a certainement de gros progrès à réaliser, par exemple en donnant plus de responsabilités et de libertés aux enseignants.

    • La preuve: plus aucun prof, haut-fonctionnaire et à fortiori… politicien ne met ses gosses dans le public…

    • Le marché est toujours meilleur que la bureaucratie.
      Le public n’existe qu’au service de l’égalitarisme, une utopie stupide.

      Le marché, c’est la diversité et la créativité.
      Des directeurs qui managent leur équipe et gèrent l’admission des élèves. Des parents qui choisissent les écoles en fonction de leur qualité et de leurs besoins.
      Il est évident que le progrès s’ensuit.

      • Vous balancez des sentences qui ne s’appuient sur aucune expérience. Avancez des exemples.

        • Je n’ai pas à justifier la liberté. Ce sont les atteintes à la liberté qui doivent être justifiées par la nécessité objective au regard du Bien commun.

          Nous ne sommes pas du bétail entre les mains des utopistes socialistes.
          L’éducation des enfants est la responsabilité des parents, qui doivent chercher l’école appropriée à leurs enfants et aux projets qu’ils nourrissent pour eux.

          La carte scolaire est intolérable, ainsi que les lubies de mixité sociale.
          Les gens doivent être libres de se mélanger avec qui ils veulent, et non soumis aux fantaisies des socialistes.

          • Mais je ne parle pas du marché et de l liberté, tout cela est évident pour moi, je vous parle de l’enseignement privé non subventionné !
            Vous me prenez pour un socialiste?

      • le marché plus fort que tout !!!
        l’enseignement privé sous contrat meilleur pour les enfants…
        mon cher Lucius, permettez moi d’en douter… si c’est souvent vrai, cela ne protège pas des abus…

        Mais vous avez entièrement raison : le mammouth est impossible à faire bouger de l’interieur…

        C’est pour cela que je vous rejoins sur l’urgence à mettre en place deux choses

        1- permettre à toute association à but non lucratif de créer un projet pédagogique (non confessionnel et compatible aux examens nationaux à préparer ) autour d’un établissement public existant ; pour être capable de le proposer aux enseignants et aux parents d’élèves de l’établissement par votation. Et si plus de 50% des parents et plus de 50% des profs suivent, obligation de libérer les locaux en proportion…
        – on peut imaginer des enseignants « détachés » à cette structure
        – on peut imaginer la mutualisation des moyens généraux ( ou pas)

        2- la mise en place du chèque éducation pour donner les budgets vers l’établissement de son choix. ( sans changer le yalta actuel sur les différences de financement entre statut d’établissement)

  • A propos de l’enseignement tel qu’il est pratiqué en France, la fameuse Educ Nat, il y a beaucoup à dire d’autant plus que j’ai fait partie de cette crémerie monstrueuse durant ma carrière étant assimilé enseignant car contractuel du CNRS. Je passerai sur les détails statutaires tellement compliqués que même les préposés des administrations des Université en ont perdu leur latin depuis longtemps, une douce expression qui ne signifie plus rien car qui aujourd’hui étudie le latin ? Vous vous demandez comment un chercheur du CNRS pouvait être intégré dans le corps des enseignants (ça a peut-être changé depuis) c’était tout simplement pour effectuer des transferts de crédit des universités vers les lycées et collèges, un genre de fraude connue de tous avec naturellement la bénédiction des syndicats genre SNTRS, SNESUP ou d’autres cellules d’activistes tous inféodés à la CGT. Mais je m’égare et je m’en excuse. Il y a quelques jours j’ai eu une conversation téléphonique presque houleuse avec ma fille, enseignante dans un corps particulier de l’EducNat qui comprend les professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs. Ma fille, agrégée de math et docteur en math (j’en suis fier et j’ai le droit de l’être, moi modeste ex-chercheur besogneux du CNRS) travaille en moyenne 70 heures par semaines (j’ai vérifié) et considère, c’est une exception, que sa mission professionnelle est sinon unique du moins irremplaçable puisqu’elle transmet son savoir avec brio à des générations d’élèves destinés aux plus hauts postes de la société civile ou de l’Etat. Et je l’admire puisqu’elle est confrontée chaque année à un appauvrissement des connaissances des élèves entrant en classe préparatoire. Bref, elle subit le contre coup de l’incurie de ses collègues du secondaire qui selon ses termes « n’en ont rien à cirer » puisqu’ils se moquent de l’avenir des élèves. Ma fille, j’insiste, se trouve dans une position charnière et critique du système éducatif français, enseignant les mathématiques de haut niveau à des élèves qui ont choisi de ne pas aller pantoufler dans les universités, c’est-à-dire qu’elle participe au système surréaliste de l’Education Nationale qui préserve un petit canal étroit à ceux qui veulent devenir plus tard une élite de la Nation. Il y a quelques jours nous avons eu une conversation animée au sujet d’un billet de mon blog relatant la situation de l’enseignement en Californie, un Etat en faillite qui a rogné les crédits accordés aux secondary schools et aux collèges comme le billet de mon blog l’indiquait :
    http://jacqueshenry.wordpress.com/2013/04/30/le-tele-enseignement-pour-degraisser-le-mammouth/
    car pour pallier à l’absence d’enseignants, réductions budgétaires obligeant, le niveau de connaissance des élèves va décroissant en Californie pour des raisons différentes de celles observées par ma fille en France mais le résultat est identique, alors je lui ai demandé pourquoi le puissant outil que représente Internet n’est pas exploité par l’Education Nationale pour rationaliser et valoriser l’enseignement. Elle m’a simplement répondu que le contact des élèves avec leur professeur était irremplaçable. J’ai beaucoup de respect pour ma fille et pour les qualités professionnelles qu’elle illustre chaque jour mais je ne comprends pas que l’on n’utilise pas la puissance du WEB pour modifier en profondeur le système d’enseignement sur des bases nouvelles, interactives et novatrices qui pourraient permettre à la France d’alléger le poids financier monstrueux de l’Education Nationale dont l’Etat socialiste va encore les effectifs de 60000 postes supplémentaires pour pallier à l’absentéisme récurrent (je ne parle pas de ma fille) et gonfler l’électorat socialiste. J’ajoute que ma fille n’a pas de carte d’électeur, elle se moque de la politique et des syndicats, elle n’est arrivée à son niveau que parce qu’elle aime son métier d’enseignante des mathématiques …

    • La Californie souffre en fait des mêmes maux que la France.

      Si vous me permettez de citer Steve Jobs en anglais, qui a s’était beaucoup impliqué dans l’amélioration de l’école par la technologie: « What’s wrong with education cannot be fixed with technology. No amount of technology will make a dent. It’s a political problem. The problems are sociopolitical. The problems are unions. You plot the growth of the NEA [National Education Association] and the dropping of SAT scores, and they’re inversely proportional. The problems are unions in the schools. The problem is bureaucracy. »

      Certes c’était avant le Web, mais le constat demeure.

      Les Français ont trop tendance à se croire seuls perclus par le socialisme, et les USA parfaitement libéraux. En fait l’école étatsunienne est aussi nulle que la nôtre et pour exactement la même raison: Le socialisme.

      C’est l’égalitarisme qui impose une école uniformément nulle afin de garantir l’utopie inepte d’une égalité de chances, et une administration pléthorique et ruineuse pour élaborer et imposer un programme éducatif détaillé jusqu’à la folie.

      Vous avez raison, il faut entrer dans l’ère du Web.
      Ceux qui réclament l’autonomie des écoles ont aussi raison.

      Mais pour ma part, je réclame tout simplement le marché.
      Le privé autant que possible, et le public autant que nécessaire.
      Quelle meilleure responsabilisation des parents et des écoles ?

      Le marché innove, l’administration ne le peut pas.
      Il améliore la qualité en diminuant les coûts, au contraire de la bureaucratie.

      L’État se bornerait à préserver le Bien commun, comme c’est son rôle, par quelques contenus culturels et les examens afférents (requis pour la poursuite des études), et, bien entendu, les écoles requises pour ses besoins propres non couverts par le marché.

      L’égalitarisme scolaire n’est pas conforme au bien commun et n’y a jamais vraiment rattaché. Il est vu comme un impératif moral. C’est donc une brèche dans la laïcité: L’emploi de la force publique pour imposer à tous la vision de la morale des socialistes.
      Mon sang se fige à chaque fois que j’entends parler de forcer les enfants « privilégiés » à côtoyer les « désavantagés » pour niveler les « héritages », en privant les parents du droit de choisir l’école de leurs enfants: Les socialistes nous gèrent comme du bétail !
      Et gare à vous si vous osez observer que ce sont les « privilégiés » qui vont rejoindre les « désavantagés » et non l’inverse !

      Laissez faire, et vous verrez vos idées concrétisées.
      Continuez à traiter le peuple comme du bétail, et le niveau continuera de baisser.

  • Bonjour. Ce site mérite mieux que des déclarations à l’emporte-pièce non étayées. Étant moi-même directeur d’une école publique, je m’insurge contre l’idée que l’hydre monstrueuse qu’est l’Éducation nationale ne soit pas réformable de l’intérieur. Demandez voir aux directeurs d’école ce qu’ils en pensent! Pas aux syndicats -même si certains sont réformistes- ni à ceux qui généralement braillent dans les médias, non. Ce que dit avec raison la Cour des comptes, c’est qu’en dépit de l’engagement des enseignants l’Éducation nationale est une faillite monstrueuse pour ce qui regarde la réussite des élèves par rapport à l’argent que la Nation y investit, car elle est gérée comme une pétaudière par une armée mexicaine dont l’efficacité est inversement proportionnelle au nombre des hauts fonctionnaires qui s’y prélassent. Il est absolument nécessaire de donner aux écoles l’autonomie qui seule permettra d’adapter projets et enseignements au plus près des besoins réels des élèves. Ne jetez donc pas, sous prétexte de liberté, le bébé avec l’eau du bain. Vous avez un outil qui dans de nombreux endroits fonctionne, fonctionne bien, et qui ne demande qu’à être aiguisé. Croyez-moi, inutile d’y ajouter de l’argent. En revanche, et c’est tout le sel du rapport de la Cour des comptes, peut-être serait-il opportun de nettoyer la tête de la bête -et il y en a, des postes à récupérer dans les bureaux, au ministère et ailleurs, croyez-moi!- et de lui apprendre à gérer ses pépètes.

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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