Énergie solaire : gros nuages en vue

L’énergie solaire va mal. Cela n’est pas nouveau, nous avons vu en France un certain nombre de sociétés disparaître en même temps que la vérité des prix sur l’électricité gagnait peu à peu du terrain. C’est désormais aussi le cas en Allemagne.

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Énergie solaire : gros nuages en vue

Publié le 6 novembre 2012
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L’énergie solaire va mal. Cela n’est pas nouveau, nous avons vu en France un certain nombre de sociétés disparaître en même temps que la vérité des prix sur l’électricité gagnait peu à peu du terrain. C’est désormais aussi le cas en Allemagne.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

L’énergie solaire va mal. Cela n’est pas nouveau, nous avons vu en France un certain nombre de sociétés disparaître en même temps que la vérité des prix sur l’électricité gagnait peu à peu du terrain. Les militants du parti des verts nous soutenaient néanmoins que ce secteur était porteur d’avenir et nous citaient l’Allemagne en exemple.

Siemens vient d’annoncer la vente de toutes ses activités liées à l’énergie solaire.

L’activité de Siemens dans l’énergie solaire représente aujourd’hui 680 emplois pour moins de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011. Sans préciser le montant de ses pertes, le groupe allemand vient d’annoncer que dans le cadre de son plan économique de réduction des coûts « Turbine 2013 »,  il s’engageait à revendre ses activités dans l’ énergie solaire.

Alors que l’Allemagne a décidé d’arrêter l’exploitation de l’énergie nucléaire, Siemens a expliqué sa décision par les arguments suivants: « en raison des changements sur les marchés de l’énergie solaire, d’un ralentissement de la croissance et d’une forte concurrence sur les prix, les objectifs de la compagnie dans ce domaine n’ont pas été atteints« .

D’autres pistes

Si Siemens quitte l’énergie solaire, il n’abandonne pas pour autant les formes de production énergétiques alternatives mais souhaite se focaliser sur les technologies jugées plus sûres en terme de rentabilité, comme  l’hydro-électrique et l’éolien.

Une décision dont les investisseurs français doivent tenir compte car elle aura forcément des répercussions sur l’ensemble du marché européen de l’énergie solaire. Notons que d’autres formes d’exploitation d’énergies renouvelables se portent économiquement bien, comme la biométhanisation par exemple.

Contrepoints a consacré de nombreux articles à la question de l’énergie solaire. Découvrez les dans notre dossier énergie solaire.


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  • La mystification écologique perd progressivement son effet hypnotique sur les entreprises et la population.

    • Vous avez certes raison.
      Mais ça n’empêche guère les acolytes des arnaqueurs Hulot & Co (tel un Jean-Marc Jancovici …) de mentir sans vergogne en chacune de leurs « prestations » médiatisées, avec la complicité de nos chers médias intoxiqués (LeMonde en tête du peloton des obtus)!

      Les USA, canadiens, polonais et les allemands ont eux compris (enfin ceux d’entre eux qui ne sont pas d’étiquette Verts, Green ou Grüne).

      Ah ! La Commission européenne lance une enquête sur le dumping de prix chinois au photovoltaïque ? Sans effets escomptés avant des années, c-à-d inutile car trop tardif.
      En réponse à quoi les chinois viennent de lancer une investigation sur les procédures d’octroi d’AIDES & SUBSIDES de nos pays U.E. à la production des énergies alternatives (ou des prix d’énergie).

      Les européens mal éclairés se comportent vraiment tels des troufions (à la différence des yeux bridés, bien plus subtils)…

      • C’est le « péril jaune ».

      • J’ai lu Jean Marc Joancovici et il s’avère qu’il « soutient » le nucléaire et est « contre » l’éolien et le photovoltaique

        • Lu ? L’auriez-vous aussi entendu publiquement (invité par ses camarades Ecolos ?). Là il tient un autre langage : celui d’un prétendu « consultant » , être assez opportuniste. Chez ce profil, la capacité d’adaptation est remarquable, d’autant que l’homme a le verbe facile !

  • L’extrait des propos de Siemens fait très rentier.

    Et l’investissement, la R&D ?
    Alors que des labos développent des matériaux (déjà fonctionnels) qui pourraient recouvrir à peu de frais la plupart de nos objets technologiques de cellules photovoltaïques, voire la plupart de notre immobilier urbain.

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