Les agences d’État seraient au nombre de 1 244 et emploieraient 442 830 personnes, pour un budget de près de 50 milliards d’euros en 2012, selon un rapport de l’inspection générale des finances.
Un article du Cri du contribuable.
Dans un rapport (en lien ci-dessous), rendu public ce lundi par Pierre Moscovici (ministre des finances) et Jérôme Cahuzac (ministre du budget), l’inspection générale des finances (IGF) dénonce le sureffectif de centaines d’agences créées par l’État.
Selon ce rapport, commandé sous le gouvernement Fillon, achevé en mars 2012 mais enterré à l’époque pour cause de présidentielle, ces officines de tailles variables coûtent 50 milliards d’euros par an à l’État , le tout pour une efficience toute relative.
Sur le fond, ce rapport critique d’abord le recours systématique de l’État à « des entités qu’il contrôle et qui exercent pour son compte des missions de service public non marchand, alors même qu’il n’existe pas d’analyse systématique de la pertinence du recours à ce mode de gestion ».
Ces agences dont le mode de fonctionnement est parfois opaque, ont été créées au fil du temps, à la petite semaine. Elles sont aujourd’hui si nombreuses que l’État ne sait plus combien elles sont !
Dans ce maquis, on trouve des agences  notamment Pôle emploi, Météo France, l’AMF, le Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale, l’Agence de développement de la culture kanak, etc. Aucun recensement n’a été effectué.
Des effectifs pléthoriques
Alors que François Hollande vient d’affirmer que l’État va réduire son train de vie et sa voilure administrative, l’IGF révèle que le nombre de fonctionnaires attachés à ses agences ne cesse pas d’enfler. Entre 2007 et 2012, il a augmenté de 6%. Les effectifs approchent désormais des 450.000 personnes. Toutes profitent de surcroît de budget en hausse chaque année et d’un salaire, en moyenne, plus élevé de 5% que dans le reste de la fonction publique.
L’IGF s’interroge aussi sur la gestion financière de ces organismes, leurs dépenses ou encore les rémunérations des dirigeants.
Dans son audit, l’IGF préconise notamment de prélever sans attendre 2 milliards d’euros dans les caisses de ces agences afin de renflouer le budget de l’État. Certaines d’entre elles bénéficient en effet de taxes affectées. Ainsi, le CNC perçoit-il directement celle prélevée sur la vente des places de cinéma, etc.
Pour l’avenir, l’IGF préconise d’alourdir les contraintes pesant sur ces agences. Reste à savoir si le gouvernement Ayrault aura le courage de trancher dans le vif. C’est dans le projet de loi de finances 2013 qu’il faudra chercher les premières réponses.
Le rapport « l’État et ses agences »
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Sur le web.
Depuis l’affaire du sang contaminé, les agences d’Etat servent de fusibles aux hommes politiques responsables mais pas coupables, ce qui explique leur multiplication et le peu de contrôle dont elles font l’objet (les agences comme les hommes politiques).
Ceci dit, au moment où le gouvernement renifle frénétiquement le sol avec une grosse truffe humide, pour faire croire qu’il cherche 10 milliards d’économies, la sortie opportune de ce rapport de commande ressemble plus à une corde qu’à une ficelle. Dans les ministères, ne vous y trompez pas, les énarques savent très bien combien coûtent ces agences et pour quelle raison ils y ont recyclé du personnel excédentaire.
De mémoire, Sarkhozy avait parlé de 1400 agences au cours de sa campagne de 2007. Il les avait qualifiées de parasites “véritables fromages” qui vivent aux dépens de l’Etat, et souvent somptueusement pour un travail ridicule. C’est en fait un mycélium qui pourrit l’Etat par le lobbying et la corruption. Sarkhozy s’était engagé à les supprimer. C’est une des raisons principales qui m’ont fait voter pour lui. Non seulement il n’en a rien fait mais il en a créé des dizaines d’autres par clientélisme. C’est un véritable cancer
“Ernesto Rafael Guevara de la Serna ”
Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire.
« Il y a trois sortes de tyrans.
Les uns règnent par l’élection du peuple,
les autres par la force des armes,
les derniers par succession de race. »
«Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. »
Ca tombe bien, cette pourriture d’aristocrate raté a pratiqué les deux dernières.
50 milliards dans les agences pour placer les copains
37 milliards dans les subventions aux associations
9 milliards d’aide publique au développement
103 milliards dans les niches fiscales et sociales, dont 32 milliards pour le seul IRPP.
C
je termine : ces mesures clientélistes (et je ne compte même pas le clientélisme direct comme les enveloppes des députés ou sénateurs) représentent plus de 2x le déficit budgétaire.
“coûtent 50 milliards d’euros par an à l’État”
Aux contribuables, pas à l’Etat.