L’élection présidentielle du 6 novembre prochain qui doit départager l’actuel 44ème Président des États-Unis d’Amérique, Barack Obama, et son challenger républicain, Mitt Romney, revêt, plus qu’aucune autre, une importance vitale pour l’Amérique et pour le monde. En Europe et tout spécialement en France, où Barack Obama est considéré quasiment comme un demi-dieu, la désinformation concernant la personnalité de Mitt Romney bat son plein : car en plus d’être républicain et donc par nature sulfureux, Romney est mormon !!
Mais revenons brièvement à Obama. Le premier mandat présidentiel en voie d’achèvement du chouchou des Français, invraisemblablement distingué du prix Nobel de la paix en 2009, a démontré la totale incompétence, pour ne pas parler de nocivité, de ce président atypique.
Incompétent et nocif, disais-je, au point de susciter dès 2008, dans l’Amérique profonde inquiète des folles prodigalités de l’administration Obama pour juguler les effets délétères de la crise naissante, des réflexes d’instinct de conservation dont l’origine remonte à 1773. Rappelons en effet que le mouvement Tea Party contemporain « fait référence à la Boston Tea Party qui fut une révolte politique à Boston (alors capitale de la Colonie de la baie du Massachusetts) contre le Parlement britannique, en 1773 » (wikipedia).
Pourquoi ce rappel en forme de protestation indignée ? Parce que je suis véritablement scandalisé par les propos ignares tenus par deux députés de l’UMP et non des moindres concernant l’actuelle élection américaine : Pierre Lellouche et Axel Poniatowski. Florilège.
Pour Pierre Lellouche, « Le Tea Party, c’est franchement bizzaroïde », allant même jusqu’à déplorer « L’image brouillée de l’Amérique (qui) n’aide pas ceux qui pensent que la solution n’est pas dans les recettes socialistes (…) Elle joue un peu le rôle de repoussoir. »
Le programme républicain pour 2012 serait donc frappé d’indignité par l’idéologie sectaire du mouvement Tea Party qui, comme nul n’en ignore sauf ici chez nous, milite avant tout pour une restauration de l’esprit fondateur du pays, moins d’État fédéral et, naturellement, moins d’impôts !
Quant au député Axel Poniatowski : « On a plus de relations avec les démocrates et les think tanks d’obédience démocrate. On l’occulte toujours, mais l’UMP se situe parfaitement en concordance avec le Parti démocrate. Et encore, on serait un peu plus à gauche ». Eh bé…
Il ne faut donc pas chercher ailleurs les causes réelles de l’absence pour des raisons dites d’ »agenda » (sic !) de personnalités françaises à la Convention républicaine qui, à Tampa, vient de consacrer Mitt Romney, à l’inverse de Barack Obama courtisé comme jamais en 2008 !
I have (encore) a dream : que le 6 novembre 2012, l’élection du ticket Mitt Romney/Paul Ryan puisse se traduire en France en ces termes poétiques de Paul Éluard :
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Les républicains sont proches du FN version années 80, normal que l’UMP radical-démocrate-chrétienne-gaullistesociale n’ait rien à voir avec eux.
Les américains auront donc le choix entre un socialiste et une girouette. Je les plains déjà.
100% d’accord avec cet article. Les médias et politiques français ont pris fait et cause pour Obama et dénigrent Romney. Aucune impartialité. Que Romney soit le candidat idéal ou pas du camp républicain n’est pas le problème. Le problème est que la France est peu ou prou ancré dans le socialisme. Les déclarations des deux représentants UMP ne sont pas surprenantes.
> Le programme républicain pour 2012 serait donc
> frappé d’indignité par l’idéologie sectaire du mouvement Tea Party
La nomination de Romney dans le camp républicain est la défaite du Tea Party. Il faut être bien naif pour penser que l’élection de Romney permettra aux idées du Tea Party de prendre place dans l’agenda politique américain : au contraire, sommé de défendre les actions du nouveau gouvernement républicain, les velléités des élus au congrès de la mouvance tea party seront anesthésiées.
Dans la pratique, Romney ne sera pas bien loin d’Obama, comme Hollande n’est pas bien loin de Sarkozy. Ce sont tous les 4 des opportunistes politiques sans véritable valeurs. Au delà de quelques mesures de surface, le gros de la politique restera la même. Les déficits continueront de grossir, le recours à l’inflation et à la relance sera le même, les projections militaires aux quatre coins de la planète perdureront, et les Patriot Acts, NDAA et autres législations liberticides continueront à être votées.
Et sur le volet ObamaCare, je doute que Romney, gouverneur instigateur d’une obligation d’assurance dans son propre Etat soit le mieux placer pour revenir sur la réforme de son prédécesseur.
Une victoire de Romney repousserait à dans 8 ans la possibilité de voir un vrai candidat libéral (au sens européen du terme) et conservateur (au sens américain du terme) se positionner avec une chance de victoire.
+1000
On s’en fout que Romney gagne ou perde ou de ce que pense l’UMPS de lui: c’est un étatiste 100% pur sucre.
On peut aussi imaginer qu’une fois élu, il fasse une politique plus libérale qu’ils ne veulent le dire histoire de ne pas effrayer les électeurs ? Je rêve peut mais qui sait ? J’étais trop jeune mais je ne suis pas sur que Reagan a annoncé, pendant la campagne électorale, qu’il allait briser les aiguilleurs du ciel !
« On peut aussi imaginer qu’une fois élu, il fasse une politique plus libérale qu’ils ne veulent le dire histoire de ne pas effrayer les électeurs ? Je rêve peut mais qui sait ? »
Je répondrais bien par une histoire de marmotte et de papier alu, mais bon… 😉
Je crois que la première urgence aux Etats-Unis consiste à virer Barack Obama qui est quelqu’un qui a décidé d’abaisser les USA aux yeux du monde et le monde libre aux yeux d’un autre monde (suivez mon regard) qui a décidé de régresser vers plus d’obscurantisme.
La meilleure preuve en est que tous ceux qui ont placé leurs espoirs dans ce qu’il a été convenu d’appeler, à tort, les « printemps arabes » sont obligés de déchanter à la vitesse grand V…
Pour le reste, c’est-à-dire pour l’avenir, laissons Romney et Ryan gagner d’abord et agir ensuite pour le meilleur, j’en suis sûr, des Etats-Unis et du reste du monde.
PS : Comme à l’habitude, les médias font tout ce qu’ils peuvent pour démolir le ticket républicain aux yeux des Français en permanence désinformés…
Franchement, un étatiste de droite qui remplace un étatiste de gauche, je ne vois pas trop où est le progrès… Ce qui va être gagné d’un côté sera perdu de l’autre…
« …Comme à l’habitude, les médias font tout ce qu’ils peuvent pour démolir le ticket républicain aux yeux des Français en permanence désinformés… »
Certes, mais dans ce cas, les médias font également tout ce qu’ils peuvent pour diaboliser encore et toujours le FN, ce qui ne fait pas de ce parti un bon parti politique à mes yeux…
Mitt Romney est bien plus inquiétant que B. Obama sur le plan diplomatique et affaires étrangères. Le programme de Romney pour restaurer la « puissance » américaine a l’étranger reste encore et toujours du domaine de la course aux armements, jouer a la police du monde, et augmenter le budget du pentagone.
Ce dont, ni la planète, ni les US, n’ont besoin en ce moment.
RT @Contrepoints: Le cauchemar américain de l’UMP L’élection présidentielle du 6 novembre prochain qui doit départager l’ac… http://t. …
L’UMP est un parti de Clowns !!! Il faut faire le ménage et dégager tous ces gens la.
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