Taxation in Europe 2012

Comment ont réagi les États européens touchés par la crise économique ? Ont-ils augmenté ou baissé les impôts ? Quels sont les meilleurs élèves de la classe ? Vous trouverez la réponse à ces questions (et bien d’autres) dans le yearbook 2012.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Taxation in Europe 2012 (Crédits IREF, tous droits réservés)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Taxation in Europe 2012

Publié le 21 juillet 2012
- A +

Comment ont réagi les États européens touchés par la crise économique ? Ont-ils augmenté ou baissé les impôts ? Quels sont les meilleurs élèves de la classe ? Vous trouverez la réponse à ces questions (et bien d’autres) dans le yearbook 2012.

Par Bogdan Calinescu.
Publié en collaboration avec l’aleps.

L’IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscales) vient de publier le Rapport 2012 sur la fiscalité en Europe. Depuis une dizaine d’années, grâce à son réseau de collaborateurs, l’Institut se penche sur les changements fiscaux qui ont eu lieu les 12 derniers mois dans la plupart des pays européens. Et les conclusions sont souvent les mêmes : la fiscalité reste très instable surtout en période de crise et le meilleur de la classe est toujours la Suisse. Mais plusieurs faits notables ont marqué l’année écoulée.

Plus proche que jamais de la faillite, le Portugal a adopté un programme d’austérité extrêmement douloureux à la mi-juin 2011. L’effort porte sur les dépenses et les revenus, et de nombreuses réformes structurelles ont été faites, ce qui laisse augurer de bonnes perspectives pour le pays à plus long terme. La liste des secteurs réformés comprend : les politiques du logement, de la justice, les marchés publics. Le déficit public a été ramené à 4,2% du PIB.

L’Irlande aussi a fait des efforts spectaculaires. En 2011, ce pays a adopté le budget le plus austère de son histoire. Les deux tiers des économies ont été réalisés grâce aux coupes budgétaires. L’impôt sur les sociétés a été maintenu à 12,5 % malgré les pressions européennes et les taux de l’impôt sur le revenu ont été baissés.

D’autres pays se portent bien parce qu’ils ont connu une croissance importante et n’ont pas touché à leur fiscalité, comme l’Autriche et la Suède. La Belgique, souvent considérée comme un des paradis fiscaux européens (de nombreux français s’y réfugient), a préféré s’en prendre aux riches en abolissant le secret bancaire.

D’autres pays s’appuient sur la « flat tax » afin d’échapper à la crise : la Roumanie, la Bulgarie ou la Lituanie n’ont pas touché à leurs taux d’imposition unique. En Allemagne et en Grande-Bretagne, on protège les entreprises car on a compris que la création de richesses et d’emplois découle de la bonne santé du secteur privé.

A contrario, au Danemark et en France, on mise sur l’oppression fiscale. Chez les Danois, on instaure un impôt sur les produits alimentaires qui font grossir et en France on s’en prend aux riches.

Il reste le Luxembourg et la Suisse comme des havres de tranquillité fiscale. La concurrence fiscale est très vive entre les cantons suisses et elle fait beaucoup de bien à l’économie de ce pays. Puisse un jour l’Europe entière s’en inspirer.

Ceci n’est qu’un aperçu de ce que contient le dernier Rapport de l’IREF. Si vous voulez tout savoir sur l’année fiscale 2011 en Europe, lisez-le sur le site de l’IREF.

—-
Sur le web.

Voir les commentaires (2)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (2)

    Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Chers amis lecteurs, dans ce 22e numéro du Journal des libertés vous trouverez vos rubriques habituelles : L’actualité, Les fondements, les Notes de lecture. Mais vous trouverez également deux nouvelles rubriques : « Université d’été des libéraux » et « Contributions au débat sur le libéralisme ». Petit tour d’horizon.

 

L’actualité

Les élections européennes pointent leur nez, le monde politique s’agite à la recherche d’alliances, de têtes de liste. Mais quid des programmes ? Quelle ligne directrice pour les années à venir ... Poursuivre la lecture

Un article de l'Iref-Europe

 

M. Macron ne sait plus comment honorer sa promesse électorale de baisser les droits de succession. Pourtant, les contribuables sont exaspérés.

 

Plus il y a de citoyens exonérés d’impôt, plus le risque de tyrannie fiscale existe

Un sondage Harris réalisé à la demande du Conseil des prélèvements obligatoires a montré que les trois quarts des Français estiment que les impôts sont trop lourds, et 69 % sont insatisfaits du système fiscal.

Pour masquer le ras-le-bol fiscal ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles