Rio : échec et mat

Réjouissons-nous de l’échec de la conférence de Rio, censée marquer le vingtième anniversaire du premier sommet de la terre. L’échec de Rio est en quelque sorte une victoire de la liberté.

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Rio : échec et mat

Publié le 25 juin 2012
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Réjouissons-nous de l’échec de la conférence de Rio, censée marquer le vingtième anniversaire du premier sommet de la terre. L’échec de Rio est en quelque sorte une victoire de la liberté.

Par Michel de Poncins.

Les médias se lamentent sur l’échec de la conférence de Rio, censée marquer le vingtième anniversaire du premier sommet de la terre. Elle réunissait moins de participants que les parlottes antérieures. Selon la vulgate officielle, la planète serait en danger et faute d’accord international le danger perdurerait. En fait il n’y a pas eu d’accord sinon à minima. Réjouissons-nous de cet échec qui éloigne le vrai danger, en vue, à savoir les progrès d’un pouvoir dictatorial mondialiste.

L’idéologie

La chimère du réchauffement climatique affirme qu’il y a un réchauffement et qu’il est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Cette double affirmation est contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu’elles pourraient avoir pour l’économie américaine. Obama, d’ailleurs, n’est pas venu à Rio, ni Angela Merkel.

Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l’Europe pendant six mois, est un savant et a examiné les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 élevé au rang d’ennemi public numéro un ; il a montré dans plusieurs livres que c’était pure fantaisie !

Il est vrai que des savants fort honorables se sont engagés inversement à lutter contre le réchauffement. Comme dans d’autres chimères des forces puissantes agissent pour la consolider.

Une chimère reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu’à devenir du béton. Nul, alors, ne se soucie plus d’aller aux sources pour vérifier. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont très nombreuses. Il n’est pas possible de faire une carrière paisible dans un domaine scientifique, quel qu’il soit, si l’on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent.

Un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l’occasion. Des sociétés ont un directeur du « développement durable ». Elles investissent dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits « durables » ou « éco-responsables », personne ne s’avisant de l’absence de signification de ces termes. Il serait inimaginable que ces sociétés se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l’édifice. La presse aussi est invitée au festin, par le canal de la publicité.

Des Danois s’étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche était brève, ils n’avaient pas le temps de réfléchir à l’ineptie de leur propre comportement !

L’historique

De nombreuses parlottes internationales eurent lieu autour de l’imposture : Copenhague, Kyoto, Cancun et Durban, celle-ci avec 194 pays représentés.

En fait, aucun pays n’est vraiment enthousiaste.

Les pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil sont très réticents à s’engager dans un accord international et mettent en accusation les pays développés de vouloir cruellement les freiner. Les États-Unis ne font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu’ils sont les seuls à ne pas l’avoir ratifié : ils veulent seulement s’engager dans un accord global si tous les pays du monde s’y engagent de la même façon, ce qui est impossible. Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, ne veulent pas s’en différencier. À la clôture de la conférence de Durban, le Canada s’est retiré spectaculairement du protocole de Kyoto.

Chaque réunion est l’occasion de belles vacances pour les milliers de participants. Ces vacances ont lieu dans des lieux prestigieux, ceci, aux frais des contribuables du monde entier, transportés à grand renfort de CO2.

Le mondialisme

À l’abri de la chimère, les efforts pour l’installation d’un pouvoir totalitaire mondial sont manifestes. Avant Rio, l’ONU a affirmé que c’était pour la communauté internationale « une opportunité historique », permettant de définir « des voies plus sûres » pour s’acheminer « vers un monde plus propre, plus écologique et plus prospère pour tous ». C’était les termes du Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales, Sha Zukang, lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU, à New York.

Il a rappelé que les États membres de l’ONU s’étaient entendus par une résolution de l’Assemblée générale sur les trois objectifs prioritaires de Rio 2012 – renouveler l’engagement politique international en faveur du développement durable, évaluer les progrès réalisés et les lacunes qui persistent dans la mise en œuvre des engagements préalablement convenus, et relever les nouveaux défis qui ont émergé.

Les forces travaillant à l’extension de la chimère sont considérables. Il existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de l’édifice. Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d’argent ; il s’est fait prendre il y a deux ans dans un trafic de données. La France compte un Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique (sic) ; il serait étonnant qu’il n’ait pas des collègues dans d’autres pays.

Derrière toute ces manigances, c’est bien l’installation d’un pouvoir totalitaire mondial qui est visé avec l’ONU au centre de la toile. Ce n’est, certes, qu’un des aspects de ce mouvement, mais il est déterminant.

Les effets sont dévastateurs. Les coûts gigantesques engagés dans la chimère dépassent l’imagination. Il s’ajoute les dégâts occasionnés par les interventions étatiques. En effet, tous les États, même plus ou moins réticents, sont poussés par la propagande pour agir dans le sens de la chimère mondiale.

La seule façon de réagir aux changements du climat, s’ils existent, est de créer de la richesse. Cette richesse permet aux gens de s’adapter et elle ne peut se créer que dans la liberté.

L’échec de Rio est en quelque sorte une victoire de la liberté.

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  • Merci pour cet éclairage. Soulignons aussi que le Saint Siège, la Russie et quelques autres pays ont largement contribué à cet échec

  • « Derrière toute ces manigances, c’est bien l’installation d’un pouvoir totalitaire mondial qui est visé avec l’ONU au centre de la toile »

    Mouahahahahahahahahahahahahaha !

  • C’est cynique et imbécile, un tel parti pris, sans aucun discernement sur un sujet aussi grave.

  • Quand on est pas complètement égocentré, on a le souci de ce qui se passe sur sa petite planète.

    Or il se trouve qu’il y existe un monde végétal et animal qui a pris des centaines de millions d’années pour être ce qu’il est aujourd’hui.
    On peut certainement avoir confiance dans la capacité d’adaptation d’une majorité d’entre eux, mais le rythme imposé par les activités humaine va certainement avoir des conséquences sur la biodiversité.

    Je crois savoir que la « Philosophie libérale » a peu de considération pour les plus faibles , ceci ne doit pas empécher les humains responsables de s’en préoccuper.

    • Certes, mais ce qui est en cause ici c’est la thèse grotesque du réchauffement climatique d’origine humaine.

    • CITOYEN : « Quand on est pas complètement égocentré, on a le souci de ce qui se passe sur sa petite planète. »
      ———————————-
      Les mecs qui prétendent « sauver la planète » et « protéger le climat » voire arrêter la montée des océans (dixit Zerobama, si si !!!) qui traitent les autres d’égocentré, warfff, délire !

      Mais triple buse, la « petite planète » et le monde végétal et animal qui vit dessus ont survécu aux météorites tueuses, aux éruptions cataclysmiques, aux méga bombardements de rayons cosmiques, aux dinosaures (parce que question conscience écologique, ces grosses bêtes proliférantes sont carrément des bouses), à 10°C de plus, 10°C de moins, à 20x plus de CO2, aux âges glaciaires et interglaciaires, aux inversions magnétiques des pôles, à la dérive des continents et même au communisme, vous croyez sérieusement qu’ils en ont à battre que des petits humains vaniteux se soucient pour eux ?

      ———————————
      CITOYEN : »Je crois savoir que la « Philosophie libérale » a peu de considération pour les plus faibles  »
      ———————————
      Normal, quelqu’un qui croit qu’il faut sauver la planète, on peut lui faire croire à tout et à n’importe quoi. N’importe quoi surtout.

  • Un peu d’humour dans cet océan de bêtise climatique, mondial et tout particulièrement européen…

    Comme vous le savez, un redoutable virus, delirium carbonum, a frappé les neurones d’un impressionnant nombre de personnes (en respectant toutefois la parité H-F), tout particulièrement à l’ONU, l’UNEP, l’OMM, l’UE, ainsi que les politiques, les médias et les écologistes radicaux. Seuls de plus en plus de petits gaulois (et des belges, des suisses et des canadiens, …) teigneux, gavés de potion magique, résistent encore et toujours à ce virus envahisseur.

    Ce virus génère des bouffées délirantes, dont la plus symptomatique est le mythe de la Planète Mère (Terra Mater) qu’il faut sauver des méchants humains (“Sauvons la Planète”).

    D’autres graves symptômes ont été relevés : la conviction que le terrifiant CO2 anthropique a une action réchauffante non maîtrisable et que nous allons tous griller ou nous noyer sous l’eau des océans qui auront tout submergé (l’enchaînement de ces effets est encore en discussion dans les cénacles GIECquiens)- la croyance aveugle dans les projections des modèles numériques du GIEC – la confiance totale accordée à cette étrange structure politico-scientifique (plus politique que scientifique) qu’est le GIEC – la totale perte de sens critique, qui fait croire que des hypothèses, répétées sans cesse par une propagande lyssenkiste, deviennent, comme par magie, des vérités gravées dans le marbre – les accusations de négationnisme pour les impies qui osent soulever des objections, fussent-elles pertinentes – le refus de prendre en compte les données d’observation qui ne sont pas conformes aux prévisions des modèles numérique (non mais alors, cette Nature, de quel droit ne se rallie-t-elle pas à nos modèles qui sont par essence parfaits? Il va falloir la mettre au pas!….)

    Ce virus fait fleurir, comme pâquerettes au printemps, une nuée de normes et de règlements contraignants, génère l’apologie et le développement d’un Renouvelable pourtant fort onéreux et intermittent (donc, selon la loi de Murphy, en plein match de rugby, au moment le plus palpitant, les caprices du vent vont couper notre alimentation en énergie électrique?), tout cela aux frais du contribuable qui en subit, résigné, les conséquences pécuniaires.

    Il serait temps que soit enfin lancée une vaste campagne mondiale pour traiter et supprimer cette redoutable pandémie! La source du virus, le GIEC, devrait être définitivement supprimée, et les géniteurs du GIEC, à savoir l’ONU, l’UNEP et l’OMM, devraient faire l’objet d’audits sévères afin de leur rendre, après mise à l’écart des Grand-Prêtres du Dogme du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique), désintoxication et débureaucratisation, une virginité au-dessus de tout soupçon…

    Addendum: la loi de Murphy fonctionne aussi pour le hockey, le football, le tennis, et même (God save the Queen..) le cricket, sport incompréhensible pour les continentaux, et le base-ball (tout aussi incompréhensible pour les européens…)….

    • Mervi de donner autant de sens à mes propos avec tant de générosité et de Brio !.

    • « c’est la fin du monde, repentez-vous »,
      épisode 1437 : l’apocalypse nucléaire.
      épisode 1438 : les soucoupe volantes
      épisode 1439 : l’âge glaciaire arrive
      épisode 1440 : le SIDA
      épisode 1441 : les pluies acide
      épisode 1442 : la mondialisation ultralibérale
      épisode 1443 : le réchauffement climatique
      épisode 1444 : le réchauffement climatique, bis : la montée des eaux
      épisode 1445 : la fin du pétrole
      épisode 1446 : le déferlement des hordes barbares venues du Sud, de l’Est et d’ailleurs (remake des épisode 352, 427, 639, … etc. ; dernière rediffusion : épisode 1402)
      épisode 1447 à 1569 : le réchauffement climatique (océans acides, extinction de la dynamo terrestre, augmentation des flux solaires, chute de météorites, paludisme à Oslo, mort de l’ours polaire et du petit cheval, famine, le Kilimandjaro s’effondre, les zombis viking sortent de leur tombe groenlandaise et se remette à cultiver de l’orge pour la bière et du tabac — quelle horreur…)
      épisode 1570 : le réchauffement climatique provoque le refroidissement (si, si)
      épisode 1571 : les maya nous l’ont annoncé
      épisode 1572 : le retour de la glaciation qui tue (à cause du réchauffement, voir épisode 1570)
      épisode 1573 : l’euro meurt

      :-))

  • Oui, n ous sommes en plein delirium carbonum.

    « C’est une fable que tu nous a racontée, dit avec mépris le berger peuhl
    – Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité!… » (J et J Tharaud – La randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)

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