Coûteuses primaires et candidats impécunieux

Corrèze en faillite et primaires PS deux fois trop coûteuses. Une gestion exemplaire !

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Coûteuses primaires et candidats impécunieux

Publié le 30 septembre 2011
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Mercredi soir, nous eûmes donc droit à un petit débat des six primaires du socialisme avoué. Mais au fait, tout ce raout médiatique (et à l’aspect paillettes très très minutieusement contenu dans une sobriété un peu chiante), il coûte combien, et à qui ?

Surprise ! Il coûte un pont.

En fait, on apprend, un peu abasourdi, qu’il coûte même nettement plus cher que prévu : au lieu d’un déjà fort appétissant 1.5 millions d’euros (750 SMIC chargés) initialement budgétisé par les fins comptables de la rue de Solférino, les primaires PS vont dépasser les 3.2 millions d’euros (1600 SMIC chargés environ). Rappelons que l’argent du PS vient, normalement, de généreux donateurs ET des moutontribuables républicains puisque le parti fait plus de 5% aux élections.

Ce dérapage est donc réalisé avec vos sous, sous vos applaudissements.

Ce qui nous fait un bon gros dépassement de 113% sur un exercice de communication normalement parfaitement balisé, et dont tout indique qu’il a été pratiqué de nombreuses fois tant au niveau du parti lui-même que par chacun des candidats.

Royal : la champagnitude attitude

Autrement dit, ces six marioles qui prétendent redresser les finances d’un pays qui s’enfonce dans une dette de plus de 1600 milliards d’euros (ça fait beaucoup, beaucoup de SMIC chargés) sont rigoureusement infoutus de faire leur travail sur une échelle plus petite.

Confieriez-vous les clefs de votre 33 tonnes à des types dont l’essai sur la version à pédale se termine par une casse complète ?

Les performances passées ne sont pas des gages des performances futures, certes.

Mais si l’on factorise qu’en plus de ça, Hollande — au hasard — gère la Corrèze, l’un des départements de France les plus mal en point économiquement au point de devoir faire appel à l’Etat pour se renflouer, on pourra cependant se dire que les coïncidences s’accumulent dangereusement, ne trouvez-vous pas ?

Des politiciens qui gèrent des budgets n’importe comment et doivent faire appel à la puissance publique pour aller piocher dans les poches de ceux qui, eux, font des économies, franchement, c’est inattendu.

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  • Les socialistes font partie d’une famille politique qui a accompagné le libéralisme. Le PS a favorisé son avènement par ses capitulations successives et ses décisions qui ont libéré les flux financiers. Il a mis en œuvre une politique qui a été douce pour les détenteurs de stock-options, qui a privatisé à tour de bras, qui a œuvré avec zèle pour l’Europe du libre-échange et de la finance toute puissante. Au gouvernement, les socialistes font des cadeaux de riches aux riches et des cadeaux de pauvres aux pauvres. Seulement les cadeaux pour les pauvres ne durent jamais très longtemps et la contrepartie est toujours douloureuse !

    • Oui oui, le PS chantre du libéralisme. Et la marmotte…

    • Bon allez revois ton cours d’histoire Robert, parce que demain la dissertation sur le pS depuis 30 ans tu vas avoir une très très mauvaise note.

    • Quelle enfilade de n’importe quoi. Encore un troll sous-cultivé.

    • 10’000 lois, 600’000 élus, les taxes les plus élevées du monde, deux fois plus de fonctionnaires qu’en Allemagne par habitant, un budget en déficit depuis 30 ans, 55% du PIB qui passe dans l’état on sent bien « l’enfer libéral » effectivement. Sacré « Robert » !

  • qui n’a pas a coté de chez soi une collectivité locale aux mains des socialistes?ils se battent pour etre aussi catastrophiques et verreux que la droite(c’est un compliment).alors leur grands debats démocratiques dans un parti de bourreurs d’urnes….

  • Les commentaires sont fermés.

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