Ce que coûte la protection de l’environnement

Plus de 50% de hausse en moins de 10 ans. La crise ne frappe pas tout le monde.

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Ce que coûte la protection de l’environnement

Publié le 8 juillet 2011
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Le Commissariat Général au Développement Durable vient de diffuser la nouvelle édition du rapport annuel sur l’économie de l’environnement en France. Ce rapport a pour but d’évaluer les ressources affectées par la nation française à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles, et de décrire le financement de ces coûts.

Depuis le début des années 2000, ces dépenses ont fortement augmenté, passant de 30 à 45 milliards d’euros en 2009. Deux activités principales se dégagent de par leur poids économique (60 % du total) : la gestion et le recyclage des déchets, ainsi que le traitement des eaux usées. Du côté de la recherche et développement, les dépenses ont doublé pour atteindre 4 milliards d’euros. Les entreprises financent 38,7% des dépenses de protection de l’environnement, les ménages 26,9%, et les administrations publiques 33,8%. Le solde est financé par l’UE.

Ces activités de protection de l’environnement ont moins souffert de la crise que d’autres secteurs. Notamment, parce que de nombreuses dépenses sont liées à des obligations réglementaires avec des échéances à respecter, comme c’est le cas pour la mise aux normes des installations de traitement des eaux usées par exemple. Voici le graphique des dépenses :

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  • Protection de l’environnemnt ou réduction du CO2 ? Parce que faire baisser le CO2, ça coûte très cher, mais ça ne fait rien pour l’environnement.

  • La gestion et le recyclage des déchets, ainsi que le traitement des eaux usées, les deux plus gros poids, restent des dépenses utiles et importantes. J’aurais aimé savoir l’évolution de la part de la lutte au récauffement climatique et autres absurdités.

    • Ca reste à discuter. Le recyclage et l’incinéraiton nous sont largement imposés par Bruxelles mais sont-ils toujours préférables aux décharges ? Le débat n’a pas eu lieu et la dépense augmente.

  • Que donne la méthodologie retenue pour le chiffrage relatif au traitement de l’eau ?

  • « 38,7% des dépenses de protection de l’environnement, les ménages 26,9%, et les administrations publiques 33,8%. Le solde est financé par l’UE. »

    Rectification 100% des sommes en questions proviennent des ménages :
    1/ Les entreprises répercutent ces coûts dans leur prix de vente
    2/ Les administrations publiques sont financées par les impôts tout comme l’UE

    Le recyclage LORSQU’IL EST ORGANISE PAR LE MARCHE est une activité saine, rentable et créatrice de richesse. Organisé par l’état il s’agit juste d’un impôts supplémentaire.

  • Le marché est incapable de voir à long terme. Il est donc inefficace dans le développement des mesures de protection de l’environnement puisqu’il n’y a pas de bénéfice à court terme à espérer…

    S’il s’agit d’un surcoût pour le consommateur final, c’est soit de l’argent envoyé dans une nouvelle branche d’activité donc créatrice d’emploi soit un bon moyen pour pousser le consommateur à opter pour d’autres modes de production.

  • Votre remarque concernant le financement par les ménages est très pertinente. Néanmoins, celle sur le recyclage sain organisé par le marché est discutable.
    Dans une économie capitaliste (de profits), sans législation internationale ou étatique, càd sans moyen de coercition, le recyclage n’existerait pas. Car la « libre concurrence », compte tenu de l’existence de pays qui ne possède pas de réglementation sur le recyclage, entrainerait une réduction globale du recyclage, afin de réduire les couts de productions.

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