L’enseignement n’a pas de prix mais il a un coût, surtout dans le public

L’éducation de nos enfants relève d’abord des parents.

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L’enseignement n’a pas de prix mais il a un coût, surtout dans le public

Publié le 4 juillet 2011
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Communiqué du Parti Libéral Démocrate

En complément à notre article sur l’étude de l’iFRAP, nous vous proposons ce communiqué du Parti Libéral Démocrate sur l’éducation. Même s’il est issu d’un parti politique, il nous semble bien illustrer la position libérale sur un certain nombre de points.

L’école publique coûte 55 % plus cher au contribuable que l’école privée pour chaque élève : 5.470€ contre 3.500€. L’enseignement privé offre donc non seulement une vraie liberté éducative aux parents, mais aussi un rapport qualité/prix imbattable. Nous proposons « d’investir dans l’avenir » tout en réalisant des économies budgétaires, en alignant le mode de fonctionnement du secteur public sur le secteur privé, objectivement plus performant. Le budget consacré par l’État à l’enseignement sera le même pour chaque élève, partout en France, indépendamment de la catégorie d’établissement, privé ou public : ainsi, toutes les familles auront un vrai choix, et les établissements les moins performants seront incités à s’améliorer.

Une étude de l’Ifrap s’appuie sur des statistiques du ministère de l’Éducation nationale pour montrer qu’un élève du premier degré dans le privé coûte au total entre 3.900 et 4.200 € par an, dont 400 à 700 euros apportés par les parents, contre un coût total de 5.470 € pour les écoles publiques (30% à 40% de plus). Malgré ce coût de fonctionnement pharaonique du secteur public, les enquêtes successives PISA, réalisées par l’OCDE, confirment non seulement le déclin de notre système éducatif, mais aussi le poids déterminant de l’origine socioprofessionnelle des parents dans la réussite scolaire, contrairement aux autres pays. Ce n’est pas un hasard si les enfants de notre classe politique vont essentiellement dans les écoles privées quand il ne s’agit pas des établissements publics très élitistes comme Louis le Grand.

Le « mammouth» échappe totalement au contrôle des parents d’élèves, comme à celui des élus comme l’expérience nous l’a prouvé plusieurs fois. C’est une lourde bureaucratie centralisée qui permet à une poignée de syndicalistes d’organiser la promotion de leur idéologie aux dépens de l’intérêt de nos enfants, mais aussi des enseignants : démotivation, hiérarchie autiste et conditions de travail dégradées en font la profession où l’on se suicide le plus en France (avec un taux de 39 pour 100 000). Cette gestion planifiée digne de l’Union Soviétique doit laisser la place à une totale autonomie des établissements scolaires, accompagnée de la liberté de créer de nouveaux établissements pour favoriser la liberté de choix des parents.

De tout temps et partout dans le monde, la société civile a démontré sa capacité à créer elle-même des structures d’enseignement dont nos enfants ont besoin pour assurer leur avenir au travers d’écoles privées ou associatives. La Suède, qui a mis en place le système de « chèque éducation » que nous proposons, ne s’y est pas trompée. Nous croyons nous aussi que l’éducation de nos enfants relève d’abord des parents.

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