Grève : la panique sanitaire s’étend aux écoles

Le protocole sanitaire bancal appliqué aux écoles donne une impression générale d’amateurisme qui y est pour beaucoup dans la mobilisation syndicale.

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Grève : la panique sanitaire s’étend aux écoles

Publié le 12 janvier 2022
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Nous sommes peut-être en guerre contre le covid, dixit Emmanuel Macron, mais il est impossible de « faire grève contre le virus », a affirmé son ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. C’est pourtant ce qui va se passer jeudi.

La panique sanitaire gagne parents, enseignants et élèves qui réclament une révision « durcie » du protocole sanitaire contre un virus que l’exécutif n’a de cesse de présenter comme une menace irrésistible. Alors que la couverture vaccinale est largement étendue parmi la population adulte, que le nouveau variant Omicron promet d’éteindre la pandémie, les syndicats ne veulent rien entendre et réclament la bunkérisation des écoles.

La gestion macronienne des écoles a réussi le tour de force de mettre d’accord 11 syndicats d’enseignants ainsi que la principale fédération des parents d’élèves pour battre le pavé ensemble. Une école sur deux devrait être impactée, et 75 % des enseignants pourraient arrêter le travail, selon la SNUipp-FSU.

C’est que le président de la République avait fait le choix de maintenir les écoles ouvertes, tout en les soumettant à des règles sanitaires impraticables. Dès lundi, Jean Castex a dû prendre la parole pour simplifier le protocole de dépistage sanitaire pour les élèves, qui s’est révélé être un facteur de désorganisation bureaucratique dont l’Absurdistan français a le secret. Curieusement, les syndicats en redemandent, et ce qu’ils réclament, c’est qu’on empile davantage de règles à celles déjà en vigueur.

Le protocole sanitaire bancal appliqué aux écoles donne une impression générale d’amateurisme qui y est pour beaucoup dans la mobilisation syndicale. S’agit-il d’une stratégie oblique de l’exécutif pour pousser à la vaccination des enfants, comme le suggère H16 ? C’est possible. Seulement, si c’est le cas, Emmanuel Macron prend un risque tactique énorme à quelques mois de l’élection présidentielle. Entre des syndicats qui veulent renvoyer les profs à la maison et des parents qui veulent qu’on leur simplifie la vie, il faudra choisir, et surtout ajuster un discours de crise qui jusqu’à présent ne joue que sur la peur de la pandémie pour occuper le terrain médiatique.

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  • Chez les fonctionnaires toute rébellion a un prix en euros, le reste n’est que prétextes… Notre valeureux président a peut être donné un coup de pouce, ces mains sont pleines de milliards à dépenser, notre ruine n’étant pas complète.

  • Avatar
    Laurent Lenormand
    12 janvier 2022 at 13 h 59 min

    Entre le ministère et les syndicats, on ne sait qui est le plus barjot. L’Education nationale est une machine folle, en complète roue libre. Plus personne ne comprend rien à rien, et tout ceci n’a évidemment plus rien de « sanitaire »…

  • J’irai emmerder les enfants jusqu’au bout.

  • AAaaah, ils font grève pour réclamer une durcissement des mesures ?
    En survolant les titres j’ai cru qu’ils s’étaient réveillés et luttaient pour le bien des enfants contre la tyrannie bureaucratique absurde. Je ne sais pas ce qui m’a pris, la gauche est toxique depuis 100 ans.
    LOL, ce pays est foutu !

    • Il font grève pour 1001 raisons différentes, mais la première d’entre elle est « ne pas travailler ».

      Sinon, oui il y a des grévistes qui voudraient qu’on « arrête d’emmerder les enfants », d’autres qui veulent pouvoir faire leur métier « normalement »… Mais il y a aussi plein de stressés de la COVID, en panique dès qu’un enfant éternue et qui voudraient des normes et règles pour les protéger (ils/elles croient encore, du fait de la propagande médiatique, que les « règles » et autres agitations gouvernementales ont un effet significatif sur le virus et sa dynamique).

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