Vidéo : Thomas Piketty, le bluff du XXIe siècle

L’Institut Turgot a organisé une conférence pour débattre des thèses de Thomas Piketty.

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Thomas Piketty (Crédits : Parti Socialiste du Loiret, licence CC-BY-NC 2.0), via Flickr.

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Vidéo : Thomas Piketty, le bluff du XXIe siècle

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 novembre 2014
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L’Institut Turgot a organisé le mercredi 5 novembre 2014 une conférence pour débattre des thèses très peu libérales développées par Thomas Piketty.

Un article de l’Institut Turgot

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Les économistes français sont à l’honneur.

Il y a d’abord eu le fantastique succès remporté aux États-Unis par le livre de Thomas Piketty : Le capital au XXIe siècle puis, tout récemment, le Prix Nobel d’économie 2014 décerné à Jean Tirole de l’École d’économie de Toulouse.

En tant que Français, nous ne pouvons certes que nous réjouir de voir certains de nos professeurs ainsi honorés par la communauté internationale. Mais, en tant que libéraux, que devons-nous en penser ?

C’est pour répondre à cette question que l’Institut Turgot a organisé, le mercredi 5 novembre 2014, une première réunion au cours de laquelle les thèses très peu libérales – mais idéologiquement fort influentes – que développe Thomas Piketty dans son livre étaient soumises à la critique de quatre de nos amis : Stéphane Couvreur (de l’Institut Coppet), Henri Lepage, Jean-Marc Daniel (professeur à l’ESCP, directeur de la revue Sociétal) et Alain Madelin.

Ci-dessous, l’enregistrement vidéo de cette rencontre :

Pour télécharger les graphiques auxquels Stéphane Couvreur fait référence dans son exposé, cliquez ici.

Par ailleurs voici quelques points de repère pour faciliter le visionnage de la conférence : 1) Stéphane Couvreur (3’50 » à 27′), 2) Henri Lepage (27′ à 50′), 3) Jean-Marc Daniel (50′ à 1 h 08′), 4) Alain Madelin (1 h 08 à 1 h 46′).

Le capital au XXIe siècle a fait l’objet de nombreuses analyses et commentaires de presse. Le site de Contrepoints contient un excellent dossier présentant un grand nombre d’articles consacrés au livre de Thomas Piketty.

Sur le site de l’Institut Coppet, un texte de Damien Theillier recadre le débat sur les inégalités dans une perspective de philosophie libérale.

Enfin, sur le site de la nouvelle revue scientifique internationale en ligne Inference, Henri Lepage vient de publier un article de fond où il souligne les faiblesses et lacunes tant méthodologiques que théoriques qui caractérisent cet ouvrage, et permettent de douter de la valeur scientifique de ses conclusions.


Sur le web.

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  • les économistes qui combattent les inégalités ne s’intéressent jamais aux effets secondaires négatifs qu’entraine leurs solutions pour lutter contre les inégalités. or la lutte contre les inégalités mènent en un appauvrissement général (y compris des pauvres). de manière plus général, l’égalitarisme mène au nivellement vers le bas ( regardez les politiques désastrueuses mises en place dans l’enseignement pour lutter contre les inégalités qui mènent à un abaissement général du niveau de l’enseignement). sans oublié le fait que la luttre contre les inégalités nuisent à la mobilité sociale

  • comme dit Clive Crooks: « J’avançais que l’erreur du livre était de défendre une théorie qu’il ne parvenait pas à soutenir. Piketty dit que le capitalisme contient une contradiction fondamentale : dans la nature du système, les inégalités de revenus et de richesses tendent à augmenter de façon inexorable, et la ploutocratie en est la conséquence logique. Il délivre une théorie de circonstance pour soutenir tout cela, mais cela est loin d’être une théorie, plutôt un mélange d’identités comptables et de suppositions. Les chiffres du livre lui-même ne prouvent rien non plus. Et cela tout en considérant alors que les chiffres étaient corrects… ».

  • Piketty illustre parfaitement à la distinction entre économistes et socialistes : du charlatanisme pur suc.

  • En quoi les inégalités sont-elles injustes ? Sont-elles responsables de la pauvreté ? Sont-elles dues à des actes illégaux ? etc … La propagande collectiviste a ses réponses avant les questions.

  • Il ne faut pas oublier que Piketty a diffusé et employé des courbes des impôts qu’il avait manipulées pour faire croire que les riches payaient un pourcentage d’impôts plus bas que les autres. Les raisonnements qu’il base sur des courbes biaisées de ce genre sont également faussées.
    La fondation IFRAP a indiqué de nombreux procédés employés par Piketty pour induire les lecteurs en erreur. En particulier Piketty a inclus dans les revenus les bénéfices non distribués, qui ne donnent donc aucun revenu à leurs possesseurs mais sont principalement employés par ces possesseurs et leurs employés comme outils de travail. Si on incluait ces bénéfices non distribués dans les revenus, il faudrait les ventiler comme revenus de tous les travailleurs qui ont besoin du matériel et des services payés par cet argent non distribué.
    IFRAP a oublié une autre partie des flux financiers d’un type proche: le surplus épargné par les ménages en comptes courants, livrets d’épargne, portefeuilles d’actions, assurances-vie, qui n’est donc pas utilisé par ses possesseurs mais sont principalement employés par les banques et l’état pour leur fonctionnement (dont les salaires avec les déficits étatiques) ou sont reprêtés aux entreprises qui les investissent en outils pour leur personnel. Comme ce flux d’épargne représente plusieurs pourcents de la masse d’argent considérée par Piketty, et un plus gros pourcentage chez les classes aisées et très aisées, la courbe Piketty doit être encore plus corrigée qu’indiqué par l’IFRAP, montrant que les aisés et très aisées sont encore plus imposés que ce que dit l’IFRAP.

    Piketty essaie de faire mélanger par les lecteurs les flux et les stocks, une grave désinformation.

    Par contre, avec des inégalités croissantes de richesses, la connivence qui risque d’être accrue entre aisés et pouvoirs politiques ou médiatiques est dangereuse pour la société démocratique. Si cette connivence, très humaine, n’est pas fortement régulée, l’influence des plus riches devient nuisible pour la majorité des gens; on obtient des régimes où la démocratie et le lien social diminuent et où les oppositions augmentent entre des classes de plus en plus ennemies. C’est surtout le cas des socialismes déclarés, tels les régimes d’URSS, d’Allemagne 1933-45 et d’autres pays comme la France actuelle (nomenklatura,…) , c’est aussi le cas des régimes socialistes camouflés comme les régimes UMP en France ou les régimes dits ultralibéraux où le socialisme, sa propagande, sa pauvreté, ses irresponsabilités, son clientélisme et une nomenklatura ploutocratiques sont de fait imposés à presque toute la population, derrière une façade de libéralisme.

  • Les inégalités sociales ou régionales ne se sont et ne se résoudront jamais pas des moyens légaux ni par des manipulations financières.
    D’une part parce que certains ne veulent tout simplement pas quitter leurs positions de joyeux pauvres (artistes, certains SDF etc.), d’autre part parce que la richesse est une notion relative donc on ne peut tous s’enrichir de la même manière (exemple, un chômeur pour quitter sa condition aurait peut être davantage besoin de savoir « séduire » un patron qu’il aura besoin d’argent) et finalement, on revient en arrière, il faut que les gens créent le mouvement. Si le pauvre ne fait pas d’efforts pour s’en sortir tout l’argent et tous les mécanismes du monde ne le tireront pas de là. Pareil pour le riche, si vous le protéger alors que ces pratiques ne sont pas bonnes il ne changera jamais donc ne fera jamais avancer la société.
    À l’inverse on voit que l’État accroît les inégalités en distribuant à ces groupes favoris, en donnant des services uniformes qui ne sont pas adaptés à tous, en incitant à rester là où l’on est.

  • c’est bizarre on a jamais vu de travaux économiques pertinents de la part de Lepage , Couvreur , Daniel ou Madelin .
    C’est une critique « vulgarisatrice  » qui ne berne que les néophytes , aucun intéret

  • Sa thèse a été contestée dès sa publication par les plus éminents d’entre eux comme l’illustre John Galbraith (un Démocrate, donc insoupçonnable de partialité idéologique) ou Philippe Aghion ( Harvard et collège de France) qui fut son professeur et celui de Macron et conseiller économique de Hollande en 2012. Tous ont identifié les mêmes erreurs de calcul et un manque de rigueur (pour ne pas dire manipulation) dans les données statistiques. d’ailleurs, Piketty a trafiqué les chiffres et volontairement complexifié son argumentation pour que le lecteur s’y perde et conclut comme le signataire de cet article. Le trafic des chiffres a été souligné par la Havard School, quant à la confusion du raisonnement il suffit de lire les premières pages de la démonstration de M. Piketty pour s’en rendre compte.

  • oublie les transferts sociaux, ne distingue pas le capital (productif, financier, immobilier) du patrimoine cessible, et prétend connaître les données économiques depuis les débuts de l’ère chrétienne… Si les calculs de Piketty étaient justes, le 1 % des plus riches devrait posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016

  • Si l’anglais ne vous rebute pas, je vous conseille la lecture de cette « book review » de 43 pages du livre de Thomas Piketty : http://ejpe.org/pdf/7-2-art-4.pdf . c’ est absolument remarquable.

  • Il n’y a rien de « brillant » chez le Haineux Piquetout,
    George Reisman a déjà exposé son ignorance radicale de ce qu’est le capital, sujet présumé de son livre.
    Il est le produit d’un système corrompu qui autorise de parfaits incompétents à enseigner, pourvu qu’ils soient Esclavagistes de Gauche et/ou sachent manier les abracadabras mathématiques qui en imposent au profane.
    Dans ses lettres à « La Voix du Peuple », Frédéric Bastiat réfute successivement Proudhon, Hegel, Marx, Keynes… et Piquetout.
    http://bastiat.org/fr/gratuite_du_credit.html

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