La religion climatique

Sommet sur le climat : l’idéologie climatique s’impose parce qu’elle est une croyance de substitution.

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climat sceptique

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La religion climatique

Publié le 29 septembre 2014
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Par Guy Sorman

climat sceptique

Le monde est à feu et à sang : le Proche-Orient est décimé par le terrorisme, l’Afrique de l’Ouest par le virus Ebola, la guerre civile perdure au Congo, les Tibétains et les Ouighours sont écrasés par les Chinois, un tiers de l’humanité vivote au-dessous du seuil de pauvreté. En hâte, cette semaine achevée, deux cents chefs d’État et de gouvernements, escortés de ministres, conseillers et courtisans, se sont réunis sans discontinuer à New York, sous la coupole des Nations Unies, ce qui s’approche le plus d’un gouvernement mondial et si on en croit la Charte, du règne de la sagesse. Mais pas un instant au fil de cette assemblée, il ne fut question de la Syrie, du Tibet ou du Congo. La session toute entière était consacrée à lutter contre… le changement climatique qui préoccupe énormément, on s’en doute, les Syriens décapités, les Congolais mitraillés, les Tibétains incarcérés, et tous les affamés de la terre. Le changement climatique ne hante pas que les hommes d’État. Toute cette semaine, Manhattan fut perturbé par des manifestations hostiles au changement climatique : certains groupuscules qui, naguère, auraient été trotskystes ou anarchistes, occupèrent Wall Street, pour insulter les capitalistes qui, c’est bien connu, réchauffent l’atmosphère. Dans les quartiers plus élégants, du côté de Central Park, on vit un ministre français des Affaires étrangères bras dessus bras dessous avec Leonardo di Caprio, marchant ensemble pour « sauver le climat ». Sauver le climat : l’expression dénuée de signification ornait tee shirts et banderoles. Le Secrétaire général de l’ONU apporta son soutien aux insurgés de Wall Street, se félicitant publiquement que la « société civile » appuie les élites politiques. Une exception tout de même, et de taille, à cet unanimisme béat : le Premier ministre indien a déclaré que la croissance et la lutte contre la pauvreté l’emporteraient chez lui sur le climat et pour longtemps.

Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici d’entrer dans la querelle sur la réalité du réchauffement climatique (les politiciens prudents préfèrent maintenant parler de changement plutôt que de réchauffement), mais de nous interroger sur cette étrange unanimité idéologique. Car il y a d’un côté un débat sur le climat et de l’autre, une idéologie climatique : les deux ne coïncident que partiellement.

Les climatologues avertis envisagent que la terre se réchauffe, lentement, sans qu’existe entre eux un accord sur le début de ce réchauffement. Serait-ce depuis qu’on le mesure, dans les années 1970, ou depuis le début de la révolution industrielle ? On ne le sait pas puisque les mesures et instruments de mesure n’étaient pas naguère aussi précis qu’ils le sont devenus. Si la tendance au réchauffement est acquise, il ne règne aucune unanimité ni sur la vitesse, ni sur les conséquences, ni sur les causes. Au jour le jour, rien n’est mesurable : une chaude journée d’été ne veut rien dire et un tsunami ravageur révèle avant tout que les peuples pauvres habitent des zones connues naguère comme inhabitables. Si l’on se concentre sur les causes, le dioxyde de carbone est généralement désigné comme coupable, avant tout parce qu’on peut en mesurer les émissions. D’autres facteurs échappent au débat public, comme le méthane (on ne va pas mettre en cause les vaches et les rizières) ou les taches sur le soleil. Le dioxyde de carbone est coupable parce que mesurable et plus encore parce que sa production est liée à l’histoire de l’industrie, du capitalisme, du progrès matériel. Le dioxyde de carbone est le parfait élément qui a permis la transition de la science climatique à l’idéologie climatique. Cette idéologie est d’autant plus séduisante qu’elle n’apparaît non pas comme une idéologie, mais comme une science. On rappellera pour mémoire que Karl Marx, en son temps, considérait que « son » socialisme était scientifique. Les climatistes d’aujourd’hui sont comme les marxistes d’hier : arc-boutés sur une pseudo science, ils haïssent le capitalisme qui réchauffe. Comme les marxistes, ils n’acceptent aucun débat puisque douter serait une posture non scientifique. Al Gore, gourou du mouvement, qualifie de « négationnistes » ceux qui doutent : un sceptique au regard des climatistes est un quasi-nazi.

Illustration de René Le Honzec

À quoi tient le succès de l’idéologie climatique ? À l’urgence de la menace ? En réalité, aucune mesure concrète n’est adoptée par aucun gouvernement. Le climatisme s’impose plutôt parce qu’il est une croyance de substitution. Ceux qui croyaient en Dieu croient maintenant au pouvoir rédempteur de la forêt amazonienne et des moulins à vent. Ceux qui croyaient au Grand Soir bolchévique, et durent y renoncer après la Chute du Mur de Berlin, ont retrouvé l’espoir d’abattre le capitalisme par d’autres moyens. Contre ce désir de croire, aucun critique ne saurait être entendu. Ce pourquoi les politiciens ont épousé la vague verte plutôt que d’y résister : c’est plus commode et cela n’engage à rien. Mieux encore, pour l’homme d’État contemporain, désemparé face à l’économie mondialisée et à l’individualisme des citoyens, le climatisme est une cause nouvelle et bonne : les États, contre le changement climatique, retrouvent une raison d’être, du côté des anges de surcroît. On exagère ? À peine. Si, véritablement, les dirigeants politiques voulaient contrôler non pas le climat, ce qui n’a aucun sens, mais au moins la production de dioxyde de carbone – ne serait-ce que par précaution -, il existe des solutions techniques relativement simples : le recours systématique à l’énergie nucléaire et la taxation mondiale du carbone. Mais les climatistes ne sont pas intéressés par des solutions concrètes : c’est de croire qui leur importe, de contester l’ordre existant, de défiler et d’être du côté du Bien.

Le climatisme a donc un bel avenir ; pour le climat réel, on ne sait pas. Nous serons tous morts avant que, d’ici un siècle, un thermomètre ne rende son verdict et départage les croyants et les sceptiques.


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Lire aussi : Changement climatique : la marche de la servitude

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  • On ne saurait mieux dire !

  • C’est toujours drôle de voir défiler à ces manifs des stars comme le sus-cité DiCaprio qui font le déplacement en yacht ou en avion…

    • Tout comme il est risible de voir Fabius défiler à New-York, alors qu’il a du s’ y rendre dans un avion rejetant beaucoup de dioxyde de carbone payé aux frais du moutontribuable français…

      • On devrait faire une poupée gonflable Fafa (made in Fraonce) et en mettre dans toutes les grandes villes.

        On économiserait des billets d’avion.

  • Et pendant ce temps, il y a des volcans qui crachouillent au Japon et en Islande. Oh les vilains ! On va les taxer j’espère.
    L’arrogance humaine m’étonnera toujours. On croit que nous sommes capables de « dérégler » le climat et ensuite de le « rerégler ». Pour que cela soit efficace, on fait des marche comme au Moyen Âge, l’homme dans sa tête n’a pas beaucoup évolué depuis l’homme primitif.

  • Le principal problème est que tout le barnum autour de l’effet de serre et du réchauffement climatique a complètement occulté toutes les autres pollutions qui peuvent être nocives pour la santé. On est prêt à préférer le diesel parce qu’il émet moins de CO2 en oubliant ses particules fines et autres saloperies …. On finit par ce poser des questions: à qui profite de discours « totalitaire » (dans le sens qu’il occupe la totalité de l’espace médiatique « environnement »)

  • En fait, plus personne ne croit au réchauffement, même Kevin Trendberth le Grand Prêtre du Climatoïsme qui voit une pause de 25 ans ayant débuté en 1997. Il s’est donc couvert pour nous expliquer l’absence de réchauffement ou même la baisse des températures pour les 10 années à venir.

    Qu’importe : il n’y a plus de réchauffement mais il est quand même anthropique et il est donc important d’agir contre les non-effets de l’activité humaine sur les non-événements climatiques qui résultent de la non-augmentation des températures.

    http://www.reportingclimatescience.com/news-stories/article/global-warming-pause-due-to-pacific-says-trenberth.html

    Ce monde marche vraiment sur la tête.

  • Ils ne veulent pas de solutions ou de précautions, mais des sacrifices !
    L’ordre de mission du GIEC ou l’article 5 du principe de précaution sont des textes plutôt raisonnables : ils proclament analyses et réflexions, et mesures réfléchies. Mais au final, les lobbys ou politiques sélectionnent le mot le plus anodin pour le sens le plus extrême, et dénature fondamentalement le but initial accepté par tous.

    GIEC : le mot choisi est « atténuation ». Qui aurait pensé que ce simple mot serait la justification des hausses d’électricité, des emprunts pour l’éolien, les taxes carbones ou la casse de l’industrie.

  • l’écologie est la première religion des hommes , nos ancêtres avaient déifié le ciel la terre le feu l’eau l’arbre etc , ce n’est donc qu’un retour aux racines..vivement le renaissance du culte d’Isis et des bacchanales et autres amusantes sauteries 😉

  • Une exception tout de même, et de taille, à cet unanimisme béat : le Premier ministre indien a déclaré que la croissance et la lutte contre la pauvreté l’emporteraient chez lui sur le climat et pour longtemps.

    Un homme raisonnable parmi cette équipe de rigolos ❗

  • Les Nazis avaient leur bouc émissaire, le « Juif ». La religion verte a son bouc émissaire: le CO2, ce gaz diabolique… Et, tout comme le firent les Nazis en leur temps, ceux qui gobent naïvement et béatement la propagande onusienne défilent dans les rues pour lutter contre nos émissions de ce gaz satanique, source de vie par ailleurs avec la photosynthèse… mais cela, il est interdit de le rappeler….

    Usque tandem, delirium carbonum, abutere patientia nostra?

  • Article révélateur sur un certains nombres de points, un grand classique.
    Cette pensée, provenant non pas d’un homme de science mais plutôt d’économie (on voit la tentative explicite de discuter l’aspect idéologique et non scientifique), peut se résumer en quelques points.
    – introduction avec les guerres et conflits actuels; pour relativiser le contexte (tout comme hollande lors de sa dernière conférence); or on sait en quoi c’est non pertinent, les catastrophes naturelles ont fait 3 fois plus de déplacés l’an dernier que ceux liés à ces raisons & le rca va mécaniquement exacerber ces conflits
    – glissement vers une discussion plus factuelle: malgré les promesses de l’auteur, on observe une discussion sur la véracité du supposé réchauffement, avec en guise d’argumentation un panel de doutes et de phrases bateau sortie du chapeau (on ne sait rien mesurer, allons bon, les tsunami sont causés par le CO2, c’est nouveau ça..)
    – enfin The comparaison déjà vue et revue entre Marx et les « réchauffistes », basés sur des arguments grotesque. On voit bien ici la collusion entre les grands acteurs économique et politique. On le surprend à considérer le rca comme un élément constitutif de son environnement propre, il ne s’agit pour lui avant tout que de socialiste marxiste déguisés… c’est une appropriation scandaleuse!

    Bref, un rappel des véritables motivations de certains sceptiques..

    • Comme cela semble déranger les réchauffiste qu’on constate que cette idéologie est noyautée par des marxistes…
      D’ailleurs, les réchauffistes ne prônent absolument pas de changer le système, de faire un grand bond en avant, d’en finir avec le capitalisme…
      Le fait que le mouvement se soit autant développé suite à l’effondrement du communisme… Une coïncidence ?
      Ah oui, la preuve que c’est pas du marxisme, il y a des collusions avec des grands zacteurs économiques…
      D’ailleurs, l’URSS aussi, c’était pas du marxisme, car il y avait aussi des collusions, etc…

      • C’est marrant comme les types qui crient à la main mise du lobby pétrolier sur les sceptiques font mine d’oublier qu’il y a aussi un lobby vert, notamment autour des énergies renouvelables et de tout ce qui touche à l’éthanol et aux biocarburants, et qui est très attaché à ses plate-bandes.

      • ‘Le fait que le mouvement se soit autant développé suite à l’effondrement du communisme… Une coïncidence ? » C’est grotesque. Restons sérieux.

        • Pour rester sérieux il faudrait parler science, ce que je ne lis dans aucune de vos nombreuses interventions, (et pas seulement sur ce fil). Mais sans doute que vous n’en avez pas les compétences, alors vous suivez vos tendances politiques et idéologiques. C’est si confortable de s’en remettre aux gourous qui tiennent le haut du pavé: Foucart & Huet (Tripes & Volailles), Jouzel qui ment et sait qu’il ment (comme Lavrov en parlant de Kerry), Al Gor€, etc…
          Rien ne vous trouble, et surtout pas le bombardement incessant des mass médias bramant qu’on va mourir dans d’atroces souffrances… si on ne fait rien.

          • Le fait est que je sais quand une bêtise est dite. Voyez vous je ne me considère pas en mesure de discuter l’aspect « science » en quelques lignes, c’est ridicule. En revanche, montrer du doigts les arguments, chiffres ou raisonnements faux ou biaisés est tout à fait pertinent.

        • « C’est grotesque. Restons sérieux. » Que voilà des arguments percutant… On peut trouver que la coïncidence n’est que ça (une coïncidence, sans que les deux événements soit liés) mais la trouver « grotesque », ça mérite quelque argument …

          petit rappel historique.
          Après 1945 la guerre froide fait rage. Le KGB a des relais naturels partout (les « partis frères ») sauf en Allemagne « de l’ouest » et au USA, où le communisme est interdit et de toute façon inconcevable. Il lui faut pourtant des relais pour ses deux maitre mots de guerre psychologique contre l’ouest : pacifisme et anti-nucléaire (et leur synthèse naturelle : « désarmement nucléaire »).
          Et ça tombe bien : il existe un mouvement qui peut porter ces mots, et le fait qu’il soit idéologiquement réactionnaire et anti-progressiste (bref pour faire court et simpliste : d’extrême droite) n’est pas un problème : c’est le mouvement qui va devenir « vert ». Le KGB va donc faire ce qu’il faut, et c’est ainsi que l’Allemagne aura « die grunen » en lieu et place d’un PC.
          Et la Russie est bien contente de pouvoir empêcher le gaz de schiste remplacer le sien, et là encore les même sont encore utiles.

    • Et sinon, Théodoric, ton véritable prénom est-il aussi ridicule ?
      Des argument sur le fond, peut-être ?
      Une explication de qui tu es ? Toujours pas ? Tes intérêts dans la vie, alors ? De quoi tu vis ? Non plus.

      • Théodoric trouve son origine chez certains barbares germains et signifie « peuple puissant », à ne pas confondre avec Théodore, d’origine grecque, ayant pour sens « don divin » (cf le Dictionnaire des prénoms chez Larousse).

        Passionnant pseudo pour un coco ! C’est l’aveu de la véritable nature du socialisme, ici dans sa forme religieuse écologiste, sorte de nouveau paganisme, résurgence de la barbarie antique dans le monde moderne civilisé, anachronisme intrinsèquement criminel qu’il conviendra d’interdire tôt ou tard.

        • Mais c’est une cour au miracle! Une analyse de ce pseudo maintenant! Et en quoi cela vous intéresse de savoir qui Theodoric est? HS.
          Mon commentaire se suffit de lui même, c’est un constat que je pose qui ne semble pas poser de difficultés de compréhension. Comment pourrais-je donner des arguments de fond à un constat?

    • « le rca va mécaniquement exacerber ces conflits »

      Le RCA ? Il s’agit du non-réchauffement anthropique que l’on constate depuis 15 ans et qui va durer encore pendant 10 ans selon Kevin Trendberth je suppose.

      « On le surprend à considérer le rca comme un élément constitutif de son environnement propre »

      C’est cela oui ! Sinon vous avez trouvé une chaussure casquette à votre tête ?

      • Et encore.

        Si un réchauffement de 1°c (ce qui ne veut pas dire grand chose, mais bon, passons) pousse à la guerre et aux exodes massifs de population, que dire sur la France, en proie à d’épouvantables mouvements de ses habitants et des émeutes terribles… Grenoble avec 3° de moins que Paris est au bord de l’explosion sous le poids des immigrés venus d’Ile de France et la Côte-d’Azur tremble avec la fuite de ses habitants qui se réfugient dans le massif central et le Finistère (facile 5 ou 6°c plus frais).

        On ne vous dira rien des tensions entre la Scandinavie et les pays méditerranéens, tous les italiens voulant aller en Finlande. Et puis les gascons et autres habitants du sud ouest de la France se précipitant pour se réfugier en Ecosse, ça pose problème (c’est la raison probable de l’échec du récent référendum, sans doute)…

        Et les licornes roses, sur l’arc-en-ciel… Elles mettent le chocolat dans le papier d’alu, aussi ?

        • N’importe quoi.. cessez de tomber dans la caricature. Vous avez très bien compris. (En plus la majorité de vos approximations chiffrées sur le climat français sont fausses).

    • En ceci l’auteur ne fait que reprendre l’architecture classique des autres.

      « Cette pensée, provenant non pas d’un homme de science mais plutôt d’économie »
      C’est pas mal. Renier à l’économie une place dans les sciences (il est vrai qu’il y a un prix Nobel d’Économie) revient à renier la validité de l’auteur dans l’article. En guise de mise en bouche, c’est correct. D’autant plus que vous abondez dans le sens de l’auteur. L’économie = Capitalisme = Le Mal.

      « – introduction avec les guerres et conflits actuels; pour relativiser le contexte  »
      C’est exactement ce que font les ONG quand elles se mettent à parler de climat. Vient ensuite votre clou avec la comparaison entre les catastrophes naturelles et les guerres. Pour 2013 je ne sais pas car PERSONNE ne peut donner un chiffre. Il est vrai que les guerres ont été modeste l’année dernière.
      Oseriez-vous faire la même comparaison sur une période de 10 ou 20 ans ? Nenni.
      J’ai hâte d’être en 2015, parce qu’avec l’État Islamique, Israël qui écrase la Palestine, la guerre civile en Syrie, l’annexion d’une partie de l’Ukraine par la Russie. Je suis sûr que les guerres vont reprendre le dessus en terme de déplacement de population. Et en effet collatéral, vous pourrez fermer votre gueule…. Double effet 🙂

      « observe une discussion sur la véracité du supposé réchauffement, »
      Ben parce que personne n’a la possibilité SCIENTIFIQUE de démontrer s’il y a un réchauffement ou pas. Vous savez, la Science, ce truc qui lutte contre l’obscurantisme, fut-il Vert.
      Par ailleurs, l’atmosphère terrestre est beaucoup moins chaude que dans le passé, la concentration de CO2 y est bien inférieure. 17 ans n’est pas une période assez longue pour juger des cycles qui font parfois plusieurs millénaires !
      Le GIEC est une farce (source: lisez les status du bousin)

       » tsunami sont causés par le CO2″
      J’ai en effet lu quelque chose à l’époque là-dessus…

      Bon, votre dernier point ne tiens plus et votre sur-réaction non-argumentée me font pencher en faveur de l’auteur.

      Seuls les gens raisonnables acceptent la critique.

      • Globalement votre tirade est encore une fois assez caractéristique, voir caricaturale.

        1 ) si il y a plus de déplacé de guerre cette année, ce sera un constat malheureux, et votre raisonnement est malhonnete
        2) vous vous permettez de rejeter le phénomène de rca en 2 lignes avec des « arguments » vu et revu, c’est pas très sérieux

        • Globalement votre tirade est encore une fois assez caractéristique, voir caricaturale. :mrgreen:

        • Votre argument sur les « déplacés » climatiques, c’est de la blague.
          cela relève des mêmes inepties entendues et lues après Sandy et Haiyan , sur la fréquence et l’étendue croissante des dégâts liées au réchauffement climatique, démontée en règle par une analyse statistique de base, consultable ici par exemple : http://www.wunderground.com

          • Je n’ai pas parlé de déplacés climatique. J’ai évoqué ceux liés aux catastrophe naturelles, étant donné que l’on aime ici introduire un raisonnement en parlant de la guerre pour relativiser, alors j’en fait de même avec un autre thème! Encore une fois c’est malhonnete de poser ça sur la table.

    • « les tsunami sont causés par le CO2, c’est nouveau ça..) »

      NON c’est PAS nouveau (et non ça ne s’invente pas)

      Je l’ai lu et entendu de nombreuses fois (y compris venant de personnes diplômées de grandes écoles).

      C’est très con mais c’est un fait : on l’entend, assez régulièrement. C’est le niveau du discours merdiatique ambiant.

      Sortez la tête du sable.

    • – introduction avec les guerres et conflits actuels; pour relativiser le contexte (tout comme hollande lors de sa dernière conférence); or on sait en quoi c’est non pertinent, les catastrophes naturelles ont fait 3 fois plus de déplacés l’an dernier que ceux liés à ces raisons & le rca va mécaniquement exacerber ces conflits

      Ben mes cocos, cela plus de 10000 ans que l’on a du RCA … car cela fait plus de 10000 ans que l’être humain se massacre !!! gaiement !!!
      :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • Aaaaah oui, ces fameux réfugiés climatiques…. encore une pignouferie qui bourre bien le mou. Car la totalité des personnes déplacées par les intempéries sont désormais considérées comme étant réfugiées climatique… Autrement dit: maison inondée par une crue? Réfugié Climatique. Sans abris du Sud-Est Asiatique suite aux typhons: réfugiés climatiques. Victimes de la Mousson?: réfugiés climatiques. Rupture de digue qui provoque des inondation? Réfugiés climatiques. ET CE PEU IMPORTE SI LES PHÉNOMÈNES SONT EFFECTIVEMENT EXCEPTIONNELS OU « CLASSIQUES ».

      D’autant plus qu’il n’existe PAS d’organisation mondiale, ONUsienne ou que sais-je, qui référence ces réfugiés. Leur Statut juridique n’existe pas par ailleurs. L’ONU chiffre bien le nombre de réfugiés ENVIRONNEMENTAUX, qui comprend entre autre les victimes de séismes, éruptions volcaniques.

      Quand aux vilains groupes et lobby économiques pro-pétrole, ils font ce qu’ils ont toujours fait, sous la huée du grand public. Mais que dire des lobby green, hein? Qui brassent des milliards d’argents publics par le biais des juteux contrats financés avec la bénédiction de l’UE, ou des gouvernements…pour du vent. (cf: BARD1, 80 éoliennes offshore, 2,9 Milliards d’€ en coût de fabrication, 340 millions d’€ de pertes liées au retard de mise en fonctionnement du site, en panne depuis 6 mois, c’est à dire depuis le jour ou il aurait du ouvrir…Et qui n’a pas produit le moindre wtt).

    • Très bon résumé Théodoric. Le coup des tsunamis « causés par le CO2 » illustre la légitimité de l’auteur à parler climat…

  • Il y a 23.000 ans, ce n’est pas très vieux pour une Terre de 4,5 milliards d’années, lors du dernier maximum glaciaire, l’inlandsis descendait au delà du Golfe de Gascogne et les 3/4 de l’Europe était couvert par les glaciers. Le climat s’est en effet beaucoup réchauffé sans qu’il y ait eu besoin des gaz anthropiques de nos réchauffistes. Tous les scientifiques qui développent des thèses qui ne vont pas dans le sens des terroristes de la pensée unique sont ostracisés, comme Vicent Courtillot et beaucoup d’autres http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Courtillot
    Si vous voulez un article plus global, et bien qu’il ait aussi fait l’objet d’une censure, je vous propose: https://www.researchgate.net/publication/263621072_Impact_du_volcanisme_sur_le_climat_pass_et_prsent_de_la_Terre?ev=prf_pub

    Merci aux Theodoric de laisser la science en paix, surtout quand on n’en a probablement pas fait…

    • Ainsi donc il y a 23 000 ans une calotte glaciaire couvrait les 3/4 de l’Europe et s’étendait jusqu’au sud du golfe de Gascogne ?! Quelle rigolade…
      Merci aux Libéral de laisser la science en paix, etc…

    • Hahaha, relisez vous avant de poster. Non mais vous ne savez pas si j’en ai fait ou pas, alors ne supposez rien! Ce n’est pas vous même qui parlez, c’est votre idéologie symbolisé par ce pseudo, pour le coup éclairant.

      • Ah?
        il devrait dissimuler qu’il est libéral pour s’exprimer?
        Eclairant? Et ca vous éclaire en quoi?
        Allez exposez nous vos a prioris, plutot que de nous reprocher les notres, sans jamais les expliciter.

        Les trolls sur ce forum utilisent toujours les mêmes grosses ficelles.
        Tu veux pas dialoguer? pas de problème, je suis – aussi – ton homme.

      • Ce n’est pas vous même qui parlez, c’est votre idéologie symbolisé par ce pseudo, pour le coup éclairant.

  • « Sauver le climat : l’expression dénuée de signification »

    Je ne suis pas d’accord!

    Le concept de climat est malmené, tordu, manipulé, un coup c’est pas la météo un coup c’est la météo.

    Il faut sauver le noble climat de la confusion avec la vulgaire météo.

  • @Binvoyons vous êtes pas très malin vous quand même… Même en ne sachant rien: tapez google puis dans les mots clefs « maximum glaciaire 23000 ans » et vous aurez des dizaines de papiers vous confirmant le dernier maximum glaciaire à 23.000 ans ! Même chose en Anglais et je ne vous donne qu’une référence: http://www.aip.org/history/climate/cycles.htm

    • Il n’aime pas les cornichons :mrgreen:

    • Je ne tape jamais google/NSA, question de principe de liberté. Snowden vous connaissez ?
      Par contre je SAIS qu’aucune calotte glaciaire il y a 23 000 ans ne s’étendait jusqu’au golfe de Gascogne (voire plus au sud si l’on vous suit bien), car voyez vous, une calotte glaciaire qui se retire, ça laisse des traces. Et là aucune trace. Rien. Nib.
      Et là, je ne vous donne que l’argumentation géologique basique. On peut après passer à l’argumentation archéologique : occupation humaine quasi-permanente de sites d’un très grand sud- ouest de la France depuis 40 000 ans. Sous les glaces d’un inlandsis ?
      Malgré votre pseudo (« Libéral ») il semble bien que vous partagez avec les marxistes que vous feignez de haïr la même passion : refaire l’histoire pour qu’elle colle avec votre idéologie.

      • La Pologne était couverte de glace. Mais vous avez raison : les géologues qui ont sorti cela étaient des CORNICHONS !!!
        :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

        • « La Pologne était couverte de glace. »
          Même pas. Regardez la carte de l’Europe (Europe during the last glacial period) de la page wikipédia mise en lien (2ème lien) ci-dessous par « Libéral ». Seule la partie septentrionale de la Pologne (à peine 1/3 de celle-ci) est prise par l’inlandsis.

          • Bon, d’accord, le reste de la Pologne n’était pas « sous » la glace, c’était « de » la glace (permafrost).

          • Regardez « Northern_icesheet-fr.png/800px-Northern_icesheet-fr.png ». Ce n’est pas aussi évident.

            Ah, la zone montagneuse sise au sud, les Carpates, 2499 m, n’était pas sous la glace comme les Alpes ?
            Alors que le glacier du Rhône s’étendait jusqu’à l’Aar ❗
            Bizarre, bizarre ❗

            Selon wikipédia :
            Le terrain dans la plaine centrale est assez plat, d’anciens lacs glaciaires ont été comblés par des sédiments.
            Donc le nord et le centre, et au sud dans la montagne.
            A moins que la plaine centrale ne soit pas centrale … :mrgreen:

            Mais vous avez entièrement raison : découpons les cornichons en 4 dans le sens de la longueur, puis en huit ( traduire par chipotons ) :mrgreen:

      • ça marche avec duckduckgo aussi, vous savez …

  • @ Binvoyons… restons simples et lisez juste pour vous dégourdir un peu les neurones:
    http://en.wikipedia.org/wiki/Last_Glacial_Maximum
    http://en.wikipedia.org/wiki/Last_glacial_period
    -> maximum extent @ 22.000 yrs

    La science je ne l’ai pas trop laissée en paix: ci-après les 131 articles que j’ai écrits…
    http://www.researchgate.net/profile/Patrice_Poyet

    Mais bon, je ne ferai pas comme vous, et ne prétends pas savoir grand chose 🙂

  • @ Binvoyons… pas besoin de refaire l’histoire, le climat était beaucoup plus froid il y a 23.000 ans (extension maximale de l’inlandsis). Et il s’est beaucoup réchauffé sans les gaz d’origine anthropique qui ne remontent qu’à un peu plus d’une centaine d’années. Le cycle complet de Milankovitch est assez régulier et d’environ 100.000 ans. Il y a des centaines de papiers la dessus.

    • Est-ce que oui ou non, comme vous l’avez écrit (29/09/2014 à 16:45), l’inlandsis européen s’étendait il y a 23 000 ans jusqu’au golfe de Gascogne. Je vous renvoie à vos deux premiers liens (29/092014 à 21:17) qui contredisent absolument votre affirmation.
      1) admettez que vous avez écrit une ineptie.
      2) vu votre niveau, expliquez moi quelle force obscure vous pousse ainsi à vous couvrir de ridicule.

    • Cela ne sert à rien de répéter ces arguments, les infos sont consultables, rien n’est plus aisé, mais il ne s’agit pas de raisonner, il ne s’agit pas d’arguments ou d’analyse scientifique, il s’agit de croire. Et en cela ce « messianisme » climatique rejoint le « messianisme » communiste, en effet.

  • Aux théodoric et autres binvoyons, même les économistes sont capables de voir les enfumages des escrocs du climat: http://www.youtube.com/watch?v=-gP5OsPLivY

  • @ Binvoyons… Puisqu’il semble que vous acceptiez qu’il y ait eu un maximum d’extension de l’inlandsis glaciaire à 23.000 ans désormais alors que cela déclenchait votre hilarité à 20 h 28, on va pinailler sur sa position (qui est de peu d’importance dans le propos que je tenais). La carte CLIMAP qui accompagne le premier lien n’est pas très bonne mais elle montre l’inlandsis allant jusqu’au Golfe de Gascogne, l’extension océanique étant supérieure à celle observée sur le continent. Les limites sur le continent et l’Europe en particulier sont évidemment mieux connues que celles déduites des modèles sur l’océan (tillites obligent) mais CLIMAP reste une référence en matière de reconstruction des températures de surface de l’océan global (Yin and Battisti 2001). Pour passer du climat observé à -23.000 ans à celui d’il y a 200 ans nous n’avons pas eu besoin des contributions anthropiques.

    • Ben, voyons, il aime couper les cornichons en 4 puis en 8. C’est plus fin au propre comme au figuré 😉

    • Certes mais tout ça pour dire quoi?
      Le fait que les variations climatique naturelles passées étaient naturelles ne peut en aucun cas prouver que l’homme ne peut pas en faire autant. C’est si dérangeant que ça?

      • Tout ça pour dire que les fameux gaz à effets de serre n’ont que peu d’influence sur les variations du climat. Il y a d’autres cycles, longs, qui influencent le climat bien plus profondément que les pouièmes* de CO2 rejetés par l’Humanité dans toute son Histoire.

        *Sérieusement, il suffit de quelques éruptions volcaniques pour surpasser l’Humanité depuis son origine en quantité de CO2 et autres « polluants » rejetés dans l’atmosphère.

      • On ne peut pas prouver une absence, donc effectivement on ne pas prouver que l’influence de l’homme est nulle ou minime.
        Par contre,
        le fait que les variations climatique naturelles passées étaient naturelles empêche de prouver que l’homme peut en faire autant. C’est si dérangeant que ça?

      • Ah, j’a donc encore une chance avec mes cornichons sur mon balcon ❗

    • Relisez moi attentivement, avec le doigt si besoin est. Vous nettoierez l’écran après.
      Mon hilarité tenait au fait, écrit très clairement, que vous souteniez que l’inlandsis nord-européen du dernier maximum glaciaire (-23 000 ans) s’étendait jusqu’au golfe de Gascogne et même selon vos propres termes « au-delà ». C’est tout simplement grossièrement faux (de 1000 kms environ, un détail).
      Allez je vous aide. Ce qui s’étendait à l’époque chaque hiver jusqu’au golfe précité, c’est la banquise. Mais une banquise n’est PAS un INLANDSIS. De plus cette banquise était une banquise au sens strict; elle ne résultait pas d’une extension hivernale d’un inlandsis qui aurait recouvert tout l’ouest de l’Europe.
      Ainsi, comme vous le dites plus bas, la sagesse consiste à ne point commenter et à ne surtout pas donner d’angle d’attaque hyper facile aux « réchauffistes ».

  • La sagesse est de ne point commenter les articles, ce que je ne fais jamais d’habitude. gil le souligne, la raison ne peut l’emporter sur la croyance. Bonne nuit.

  • Je suis un irréductible opposant aux thèses anti-scientifiques de l’IPCC et il faudrait qu’à un moment ou un autre les spécialistes du Soleil tirent la sonnette d’alarme. Le Soleil entre dans une période d’activité réduite qui va conduire à un refroidissement prolongé beaucoup plus préjudiciable qu’une réchauffement. J’ai écrit en ce sens de nombreux billets sur mon blog : http://jacqueshenry.wordpress.com et tapez « activité solaire » dans l’onglet recherche vous serez informé. Toutes mes sources d’information sont scrupuleusement répertoriées. Claude Allègre avait raison …

    • « les spécialistes du Soleil »

      lol

      Sur le climat, tous les scientifiques SAUF les modélisateurs de la météo climatique (à base de forçage CO2 et rétroactions positives) sont inaudibles!

  • @Theodoric – Ce qui est dérangeant est de faire des inférences potentiellement erronées et de les déclarer vérités universelles comme le GIEC le fait. Le climat a considérablement varié sur de courtes périodes. Pour reprendre mon exemple, en 23.000 ans (pour ne considérer que la toute dernière période) nous sommes passés d’une extension glaciaire majeure au climat d’il y a 150 ans (avant les émissions anthropiques) en tout point comparable – ou quasiment – au climat actuel. Il n’y a pas eu besoin d’intervention humaine pour cela. Expliquer ces changements, observés et non supputés, est déjà fort difficile et les paramètres qui interviennent sont nombreux et leurs interactions extraordinairement complexes. Déduire qu’une augmentation du CO2 de 270/300ppm à 400ppm (peu importe les chiffres que l’on retient) entraînera automatiquement un réchauffement de X et une hausse du niveau des océans de Y est une escroquerie intellectuelle et scientifique car personne n’en sait rien. Dire que la quantité de CO2 anthropique émise sera l’un des paramètres du climat futur est certain, mais en prédire les effets et l’amplitude est indécent. Comme le souligne JacquesHenry dans son « post » l’influence du forçage solaire est majeure et complètement sous-estimée voire ignorée au profit de l’impact supposé du CO2. Le raisonnement simpliste consistant à dire: vous avez émis beaucoup de CO2, c’est mal, le climat va se réchauffer, il faut payer pour réparer les dégâts est insupportable de naïveté. Peut être éviterons nous simplement la prochaine glaciation – en sautant un cycle – ce que beaucoup de gens compétents pensent mais ont du mal à dire.

    Le sujet est mille fois plus complexe que ce que les raisonnements simplistes des écologistes et des politiques (parfois les deux en un) prétendent. Et personne ne sait exactement quelles seront les conséquences des actions anthropiques. En guise de provocation je dirais que nous n’émettons peut être pas assez de CO2 pour être certains d’éviter la prochaine glaciation !

    Un court survol des articles de Raimund Muscheler donne une meilleure idée du problème (je ne prends que l’un des brillants chercheurs qui ose essayer de dire à mots couverts que ce que le GIEC nous assène est une supercherie): https://www.researchgate.net/profile/Raimund_Muscheler

    Je ne mentionne pour mémoire que:
    Regional atmospheric circulation shifts induced by a grand solar minimum, Nature Geoscience 01/2012; 5(6):397-401.
    Solar and volcanic forcing of decadal- to millennial-scale climatic variations, 01/2012: pages 444-470; , ISBN: 9780857023605
    Constraints on long-term changes in solar activity from the range of variability of cosmogenic radionuclide records, Astrophysics and Space Sciences Transactions 01/2011;
    Dynamical response of the tropical Pacific Ocean to solar forcing during the early Holocene., Science 12/2010; 330(6009):1378-81.
    Response of Norwegian Sea temperature to solar forcing since 1000 AD, J. Geophys. Res. 01/2010; 115.
    Variable solar-cycle intensity during the Holocene and its imprint on Earth’s climate, AGU Fall Meeting Abstracts. 01/2009; 1.
    Taking the pulse of the Sun during the Holocene by joint analysis of C-14 and Be-10, Geophysical Research Letters 01/2009; 36.

    etc. etc.

    • Comme vous dites, le sujet est bien trop complexe pour balayé des thèses en quelques lignes comme le font beaucoup… Vous citez jacqueshenry, mais avez vous vu qu’il affirme sans cesse que l’effet de serre est une violation de la 2e loi de la thermo? Vous nous faites une petit rappel sur la dernière ère galciaire, pour sous entendre quoi? Que l’homme s’est adapté (nomade donc ça va..) et que il n’y était pour rien dans ce changement rapide et conséquent. Vous faites du jacqueshenry. Bref, je vous répète que le fait que le climat varie naturellement n’est pas la négation de « le climat se modifie sous l’action anthropique ».

      • Arrêtez vous même avec l’effet de serre et la 2e loi de la thermodynamique.

        Je suis de ceux qui pensent que jacqueshenry doit cesser de ramener ce sujet sans cesse sur le tapis parce que c’est une querelle de physiciens (dont jacqueshenry n’est pas) et que 99% des gens ne savent pas ce qu’est la thermodynamique et encore moins sont second principe. Mais pour avoir lu l’explication d’un (vrai) physicien sur cette critique, je ne suis pas convaincu ni dans un sens ni dans l’autre. Le modèle radiatif du GIEC, qui est de la pure vulgarisation scientifique n’est pas plus apte à décrire le phénomène (supposé) de réchauffement (et encore moins à le calculer) que la représentation « planétaire » d’un atome apte à expliquer la mécanique quantique.

      • mais personne ne nie que l’homme a un effet sur le climat ! construire des villes, des routes, planter des forêts ou les couper, créer des lacs, assécher des marais insalubres, etc., tout cela change le climat.
        Et alors ?

        • « mais personne ne nie que l’homme a un effet sur le climat ! »

          Cette phrase venant de P… Un moment de bonheur comme rarement sur Contrepoints.

  • @Binvoyons, je vous l’accorde, une banquise n’est pas un inlandsis et j’ai pensé banquise et écrit inlandsis. C’est d’ailleurs assez curieux comme erreur car – par définition en l’absence de terre dans le golfe de Gascogne – il est difficile d’y faire croître un inlandsis, inland venant de « dans les terres » comme chacun le sait ou s’en doute. La limite de la banquise dans le golfe de Gascogne restera hypothétique même si les modèles en donnent une évaluation. Pour ce qui concerne l’extension des glaciers recouvrant l’Europe il existe aussi des divergences légères sur l’extension maximale à -23.000 ans, sachant que celle représentée dans le lien wiki est très conservatrice et ne constitue pas celle que je retiendrais. Pour le reste et donc sur l’essentiel je ne concède rien mais vous remercie de la correction 🙂

    • De rien.
      Sinon, si on essaye de discuter un peu sérieusement, comment peut-on expliquer l’apparition de cycles répétés et rapprochés de glaciations depuis environ 3 millions d’années ?
      Les cycles de Milankovitch sont liés à des paramètres purement astronomiques, or ces paramètres étaient les mêmes avant ces cycles de glaciation, c’est à dire pendant toute la période qui va de l’éocène au miocène, période qui ne connait aucune glaciation.
      En un mot : Milankovitch, c’est un peu court. Voir du coté de la fermeture de l’isthme de Panama qui modifie radicalement la circulation océanique, justement à cette époque.

      • Milankovitch n’est pas le seul à être un peu court, tout est un peu court en matière de climat. Et c’est bien le problème : on prétend nous culpabiliser et nous forcer acheter de couteuses indulgences, nous assommer de taxes et de normes, nous forcer à monter l’Himalaya de la transition énergétique, etc. sur la base d’hypothèses au mieux non prouvées, au pire non prouvable et non réfutable voire carrément fausse

  • Cette image n’est qu’une illustration grand public mais montre que la banquise en hiver prenait tout le Golfe de Gascogne – des « growlers » devaient donc dériver au Sud du Portugal – et que la Pologne était en grande partie couverte par l’inlandsis. Peu importe le détail des limites, le climat s’est considérablement réchauffé en 23.000 ans sans que l’homme ne soit jusque là responsable de rien, tel était mon propos. Et 23.000 ans c’est extraordinairement proche, l’homme a affronté ce climat comme il a pu et sur les 2,4 millions d’années de présence du genre homo c’est un nombre très élevé de tels cycles que nos ancêtres ont connus (en moyenne un cycle complet – Milankovitch – dure 100.000 ans, avec un réchauffement rapide et un refroidissement plus lent). Je parlerai des moussons sur la côte de Somalie une autre fois…

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/76/Northern_icesheet-fr.png/800px-Northern_icesheet-fr.png

    • Sinon, vous avez cité plus haut un article de l’AIP qui affirme avec aplomb que le phénomène des glaciations est maintenant parfaitement compris, et balaie d’un revers de main la précédence de l’augmentation des températures à la concentration en CO2.

      Il cite un article censé expliquer comment l’effet prétendu majeur du CO2 peut être déclenché par un effet mineur solaire plusieurs siècles auparavant. Bref la cavalerie arrive après la bataille. Le CO2 qui est responsable de la majeure partie du réchauffement arrive après le réchauffement à cause de la différence entre les hémisphères ?!?

      Avez vous lu cet article et trouvé une étude chiffrée censée à ce sujet ?

      • Bonjour pragmat, je ne partage pas les conclusions de l’article de l’AIP qui est article « réchauffiste » dont l’intitulé est d’ailleurs « The discovery of Global Warming » mais je l’ai cité à un moment où les commentaires que j’avais recueillis à mon « post » – rappelant un maximum glaciaire à -23000 ans – semblaient vouloir tourner mon argument en dérision (c’est le premier article qui me soit tombé sous la main). J’aime toutefois le début du papier qui indique qu’en matière de changement climatique il faudrait d’abord commencer par essayer de comprendre l’origine des cycles glaciaires ! Car avant de se battre sur l’éventuelle existence d’un changement d’origine anthropique que l’on ne parvient quasiment pas à mesurer mais que tout le monde considère comme évident, mieux vaudrait être capable de comprendre les changements extraordinaires survenus dans un passé très proche. De ce point de vue l’article de l’AIP part dans la bonne direction et fait un historique des travaux qui ont permis de disposer d’éléments objectifs sur le climat passé (de mémoire: dendrochronologie, O18/O16, etc.) Il donne ensuite les courbes jusqu’à -400.000 ans sur quatre cycles glaciaires et l’ennui commence quand il dit « Looking at the rhythmic curves of past cycles, one could hardly resist the temptation to extrapolate into the future. » Ca, il extrapole ensuite de manière simpliste, thêta=f(CO2) dans la veine de la pensée unique. Le réchauffement qui survient à partir de -23.000 ans est complexe dans son processus (on ne connait pas bien le rôle que les clathrates ont pu jouer) et ce n’est pas l’hémisphère dans lequel les calottes régressent qui se réchauffe en premier en raison de la circulation thermohaline complexe. La rétroaction des paramètres orbitaux sur une libération accrue de gaz à effet de serre est possible, même s’il me semble aujourd’hui difficile d’évaluer le caractère synchrone ou non des phénomènes.

        Je ne suis pas un spécialiste de ces sujets, mais tout ce que j’ai lu me conforte dans l’idée que prétendre que le dégazage anthropique constitue une menace majeure à court terme pour l’humanité (comme le fait d’ailleurs l’article de l’AIP dans sa conclusion) ne repose sur aucune base scientifique sérieuse. Comme je l’indiquais dans un post précédent, peut être cela nous évitera t-il de justesse de rentrer dans un nouveau cycle glaciaire ?

        Se borner à ânonner thêta=f(CO2) avec pour conséquence de lever vite des impôts, d’écrire des règlements et d’imposer des contraintes est une posture politique et pas scientifique. Prendre la science en otage pour y parvenir est de plus une imposture. Faire croire que l’on puisse prédire le climat dans 100 ans dans l’état actuel des connaissances, en effrayant les gens et en levant des impôts ou en gaspillant de l’argent public est juste insensé. Voila ce que j’ai essayé de dire, pas plus.

        •  » La rétroaction des paramètres orbitaux sur une libération accrue de gaz à effet de serre est possible… »?? Comment ça ? J’ai beau essayer de me dégourdir les neurones (comme vous dites) je ne comprend pas votre assertion hypothétique. Pouvez vous les (mes neurones) éclairer ?

  • Belle analyse… Le problème, c’est que nos braves politiques, convaincu d’agir pour « sauver la planète » (slogan idiot, qui a des relents d’anthropophobie), nous mettent sournoisement en place des plans climat-énergie, aussi onéreux qu’inutiles, et une multitude de normes et de règlements contraignants qui restreignent de plus en plus notre espace de liberté de citoyens.

    Cela est d’autant plus absurde que, même si l’UE réduit de 20% en 2020 ses émissions de CO2, ce gaz satanique (en oubliant de préciser que sans lui, pas de photosynthèse, donc pas de vie sur notre planète), et même si, hypothèse hardie, les thèses du GIEC s’avéraient exactes, cela aurai un effet nul sur la TMAG (température moyenne annuelle globale).

    La part de CO2 anthropique mesurée dans l’atmosphère est faible: 5% de 390 ppm, soit 20 ppm ‘analyse isotopique, delta C13). La fraction d’origine européenne est de 11%, soit 11% de 5%=0,55 %. La réduire de 20% la fera donc passer de 0,55% à 0,45% en 2020. Et cela conduirait à un impact (selon le GIEC) de 20%*11%*5%=0,1%, donc une limitation du réchauffement de 0,001 à 0,006°C. Non mesurable. Source: « L’innocence carbone », de François Gervais, physicien spécialiste en thermodynamique et thermographie infrarouge, et « expert reviewer » du GIEC.

    Dépenser des milliards d’euros et plumer les citoyens et les entreprises pour un si piètre résultat est complètement absurde, et tout ce délire mènera l’UE à sa ruine…

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