La France est en feu. Hobbes l’avait prédit. Hollande l’a fait !

Regard sur l’actualité politique présente à travers les lunettes de Hobbes.

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La France est en feu. Hobbes l’avait prédit. Hollande l’a fait !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 novembre 2013
- A +

Par Philippe Bouchat.

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La France est en feu. Au propre, comme au figuré. S’en indigner est légitime. Mais facile et  surtout inutile. Car les solutions qui sont préconisées habituellement – prévention et répression – se sont avérées être, au mieux, des emplâtres sur une jambe de bois. Faut-il dès lors se résigner et voir dans cette éruption de la violence un signe de notre temps ? Non ! Tant le bon sens le plus élémentaire que la morale – quelle qu’elle soit, confessionnelle ou non – commandent au contraire de demeurer debout, fermes, et de lutter sans cesse pour une humanité libre et paisible.

Cherchons plutôt les fondements de cette violence qui s’exprime partout et en permanence. Pour ce faire, interrogeons le passé et, en particulier, le grand penseur anglais Hobbes1. Dans son célèbre ouvrage, Le Léviathan, Hobbes analyse les trois causes principales de conflit que sont la compétition, la défiance et la gloire. « La première pousse les hommes à attaquer pour le profit, la seconde pour la sécurité et la troisième pour la réputation. » Dit autrement, les hommes peuvent, naturellement, devenir violents pour acquérir des biens (compétition), les défendre (défiance) ou pour qu’on les estime (gloire). Par rapport à la troisième cause, Hobbes explique qu’elle peut se déclencher pour « des détails, comme un mot, un sourire, une opinion différente et tout autre signe qui les sous-estime ». Terrible actualité de Hobbes qui aurait pu ainsi commenter les violences quotidiennes dans les écoles et quartiers sensibles où l’on peut tuer pour un regard considéré comme manquant de respect2.

Après avoir ainsi expliqué les causes profondes de la violence naturelle, Hobbes développe alors l’idée du pacte de non-agression que les hommes passent entre eux en abandonnant cette liberté de nuire à autrui à l’État dont la mission essentielle – dans l’acception philosophique de ce terme – consiste donc à neutraliser cette violence naturelle et s’assurer du caractère paisible de la cité.

Si nous nous focalisons maintenant sur le présent en le regardant à travers les lunettes de Hobbes, que voyons-nous ?

1. Un État qui entrave fortement, voire empêche, les individus et les entreprises de faire du profit, au sens hobbésien d’acquérir des biens. Les normes contraignantes sont de plus en plus nombreuses, volumineuses et complexes et découragent l’initiative. Les prélèvements sont au plus haut et découragent l’embauche. La formation n’est pas adaptée aux nouvelles exigences des entreprises et crée donc du chômage structurel.

2. Nous pouvons également voir cet État confisquer ce qui a néanmoins pu être produit et acquis, malgré ces nombreuses entraves. Les taxes battent en effet des records en nombre et en importance. La taxe de 75% et l’écotaxe ne sont que des révélateurs symboliques de cette confiscation du labeur de tout un chacun.

3. Nous pouvons voir, enfin, l’État attaquer l’identité de la Nation française décrite par Charles de Gaulle comme étant « catholique, de race blanche et de culture gréco-latine ». Il ne s’agit pas ici de racisme3. Mais du sentiment de la majorité, de moins en moins silencieuse, de ne plus être respecté dans les traditions qui ont forgé son identité. Le « mariage » pour tous et les repas halal dans les cantines sont deux exemples, deux symboles, de ce malaise. Mon propos n’est pas ici de le regretter ou de s’en féliciter4, mais de poser un simple constat : les Français dits de souche ne se sentent plus respectés au même moment où les étrangers et Français d’origine étrangère ne sentent pas respectés par l’État, ses agents et ses représentants. Finkielkraut explique ce malaise par le fait que nous vivons à l’époque « du plus jamais ça » faisant suite à l’Holocauste et à la colonisation : de peur de retomber dans ces travers, l’Européen, et donc le Français, est tombé actuellement dans le travers inverse du déracinement et de l’idolâtrie de l’Autre.

Notre époque voue aux gémonies qui nous sommes et préfère porter au pinacle ce que nous ne sommes pas. Raison pour laquelle les ouvriers ont abandonné la gauche classique qui préfère son nouvel électorat arc-en-ciel (les LGBT, les féministes, les nouveaux immigrants, les jeunes). Raison pour laquelle le FN est devenu le premier parti ouvrier de France, non pas que les Français soient devenus plus racistes qu’avant, mais ils se sentent de plus en plus mal à l’aise et perdus face à un monde qui a tout chamboulé autour d’eux, alors qu’ils professent toujours un monde menacé de disparition.

Amis Français, votre peuple a une grande histoire, une belle et glorieuse Histoire ! Mais la gauche politique, depuis son avènement au milieu du XIXème siècle n’a cessé de saper les fondements de votre civilisation universaliste ancrée dans de magnifiques traditions. Quant à la gauche actuelle, en empêchant que vous acquériez des richesses, en confisquant ce que vous avez pu accumuler et, surtout, en détruisant de manière méthodique les ressorts de l’identité nationale, a créé les conditions de l’éclatement de la violence que nous subissons. Hobbes l’avait prédit. Mais la gauche se caractérise justement par la suppression des traditions, des héritages, des passages de témoins. Elle n’est pas en mesure de tirer les leçons du passé.

La suite ? Il suffit de lire Hayek qui, dans son ouvrage-clé La route de la servitude, nous enseigne que le fascisme et le nazisme ont des racines socialistes au sens qu’il donne à ce moment. C’est lorsque la gauche prospère que le ferment de la violence et de la destruction du tissu social atteint son point culminant. Ce n’est pas encore la nuit des Longs Couteaux, mais celle de Cristal semble avoir bien commencé en Bretagne et ailleurs. Est-ce une fin fatale ? Non si on tire les leçons du passé. Hobbes nous montre la voie. Mais la gauche sait-elle tirer les leçons du passé ?


Sur le web.

  1. Les citations du Léviathan sont extraites du dernier livre d’Alain Finkielkraut, L’identité  malheureuse, dont je viens de terminer la lecture et au sujet duquel je prépare un article.
  2. Finkielkraut rappelle avec justesse que le respect, selon Hobbes, est « la volonté manifestée par chacun d’être évaluée par son voisin au prix qu’il s’évalue lui-même », alors que pour Kant, le respect est au contraire « la restriction de l’estime de soi-même ». Cette antagonisme des définitions met en exergue une guerre des respects qui, selon Finkielkraut, est une véritable guerre de civilisation.
  3. Telle est la thèse de Finkielkraut qui en appelle à Lévi-Strauss : « on ne saurait ranger sous la même rubrique (ndla : le racisme) ou imputer automatiquement au même préjugé l’attitude des individus ou des groupes que leur fidélité à certaines valeurs rend totalement ou partiellement étrangers à certaines valeurs. Ne pas confondre donc racisme et quant-à-soi. Il n’est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au-dessus de toutes les autres et d’éprouver peu d’attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s’éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. »
  4. Pour connaître mon opinion sur ces questions, il suffit de lire mes articles publiés par Contrepoints ou sur mon blog.
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  • Excellent article. Dommage que la dernière phrase limite à la gauche ceux qui ne savent pas tirer les leçons du passé.

    • Merci MichelO! Vous avez raison pour la conclusion : j’aurais dû parler de planistes/constructivistes. Mais, bon, on s’est compris, je crois. Bon w-e, phb

  • « les hommes peuvent, naturellement, devenir violents ».

    La violence est naturelle, elle n’est pas conditionnelle, l’homme est un animal comme un autre.

    Nul besoin de lire Hobbes, il suffit de considérer et accepter une fois pour toute notre animalité, en lieu et place de cette vaste hypocrisie sociétale qui consiste à tenter de planifier et organiser la violence, sans ne jamais y parvenir du reste, et pour cause.

    La violence est inconditionnelle à l’humain et à la nature, c’est la réfutation de cette évidence qui est un accélérateur et amplificateur de la violence.

    • Merci pour le commentaire Patronus. C’est bien parce que l’homme est un animal violent par nature, qu’il convient de trouver une force qui les tient en respect, à savoir, la morale et/ou la loi. Le problème, c’est que cette norme morale et/ou légale a perdu son objectif (nous tenir en respect) et comment elle-même la violence qu’elle était censée juguler et ce, en s’immiscant toujours plus dans notre vie. phb

      • M. Bouchat, si l’on parle de contenir, nous allons déjà au devant de problème, c’est tout juste tolérable mais au final c’est un très vaste débat, je comprend parfaitement que vous (nous) ne puissiez être exhaustif plus que nécessaire.
        La morale disperse et divise car elle est multiforme, sociale et socialisante, contraire à la nature humaine, nous avons l’exemple avec les religions, chacune a une interprétation particulière du vivre ensemble et toutes sont légitimes après tout.

        Je préfère le droit à la morale.

        Le droit ne s’oppose pas à la nature humaine, il en sanctionne les excès ceux définis dans les codes d’une société.
        Me Letteron sur ce site : https://www.contrepoints.org/2013/11/12/145894-droits-de-lhomme-ou-libertes-publiques

        Merci de votre réponse.

        • +1. Droit public, morale privée.

        • Cher Patronus, comme vous, je préfère le droit à la morale, car elle est (censée être) plus neutre que la morale. Mais attention de ne pas tomber dans le travers du relativisme (qui n’est qu’une variante du nihilisme) dans lequel tombent beaucoup de libéraux. Le chemin de la Liberté est un chemin de crête très étroit, car on tombe très très facilement dans de l’idéologie et de la doctrine mortifère. Voilà pourquoi, en ce qui concerne ma petite personne, je suis chrétien, car Dieu a fait d’une norme (l’Amour) un chemin de Liberté justement (le salut). Mais ma foi s’ancre dans une forte conviction laïque, car elle ne peut s’imposer aux autres, juste se proposer. Bonne soirée, phb

          • M. Bouchat, je me souviens vous avoir « épinglé » au sujet d’un de vos articles auquel je vous reprochais d’amalgamer politique et religion car, dans notre société nul ne peut revendiquer la moindre particularité, fusse t-elle chrétienne.

            A ce titre, nous pouvons apporter au débat les demandes des musulmans, qui causent problèmes à la société française, en ce compris les musulmans eux mêmes, sauf à dénier la réalité et n’allons pas plus loin.

            Ainsi, les français chrétiens ont fait reculer les frontières en la faveur des préceptes musulmans, notamment dans le système scolaire.
            Si nous avions opposé à leurs demandes le droit et seulement, l’affaire était entendue, hélas, trois fois, nous avons revendiqué un passé chrétien, ce qui est légitime mais, dès cet instant nous sommes sortis du débat légal pour entrer dans celui idéologique, nous privant de la force du droit.
            Ce faisant, les musulmans ont parfaitement raison de nous opposer notre laïcité toute de façade, et de réclamer de pouvoir manger Hallal dans nos cantines, de porter un voile…
            Nous avons aussi ouvert la brèche sur les horaires des piscines (publiques) aux seules femmes musulmanes, pareillement pour les praticiens qui doivent être du sexe convenant aux mêmes musulmanes dans les hôpitaux publics, la rue est devenue un lieu de culte et de prière, la quasi totalité de la viande française est en fait Hallal (!) les abattoirs ont été au plus simple, les arbres de Noël ont disparu des lieux publics surtout les écoles, nos enseignants sont tenus de réciter (réécrire) l’histoire en prenant soin de gommer toutes références vexatoires, le tout pour ne pas heurter une sensibilité religieuse.
            Leurs demandes sont sans fin, elles déstructurent notre société, nous perdons brutalement nos repères, les gens de confessions musulmanes (immigrants ou naturalisés) ont l’impression légitime de ne pas être « encadré » puisque leur foi s’applique chez nous, au sein de la cité, faisant loi, ne trouvant opposition que dans une idéologie chrétienne à la seule revendication séculaire.

            J’ouvre une parenthèse sur la magistrale intervention de Elisabeth Badinter lors du procès de Charlie-Hebdo au sujet des caricatures de Mahomet, sans elle nous courrions tout droit à une condamnation pour blasphème, ce qui aurait remit en cause les fondements même de notre société.
            Avec un jugement anodin, nous substituions la religion, musulmane de surcroit, au droit.

            Vous, chrétiens, vous êtes battus en brèche, pire encore et surtout, la société en souffre et le débat est laissé à des fanges extrémistes, des journalistes et pour finir des politiques qui n’y entendent rien mais réagissent (fort mal) par effet de clientélisme.
            C’est votre tort que de séculariser le débat, la chrétienté est encrée dans nos sociétés et se trouve en concurrence avec d’autres cultes, en défendant sa place, nous en pâtissons tous.

            Nous ne pouvons pas emmener le débat religieux en revendiquant le passé chrétien de la france, en procédant ainsi nous sommes arbitraire, ce qui ne ne me dérangerait pas, veuillez le noter, mais alors il y aurait un renversement radical de notre société.
            Ici le débat ne saurait être réduit à quelques lignes.

            La france se revendique et se respecte par ses règles de droit, forgées par son histoire, c’est un socle commun qui se doit d’être garant de la laïcité.
            En tant que libéral je n’ai aucune opposition aux religions (sinon quoi ?), juste à les contenir dans la sphère privée.

            Votre revendication à être chrétien est respectable tout autant que personnelle, il va de soit, vous agissez en homme libre, sachez que comme Arendt, je fut un passionné lecteur de St Augustin.
            Vous employez du reste le mot Amour, objet de thèse de Arendt (le concept d’amour chez St Augustin).

            La religion doit être tenue à l’écart de la société, elle ne doit pas s’immiscer dans la sphère publique (sphère que dénient certains libéraux du reste ?).
            En résumé, le bien commun, l’espace public, ne doit être gouverné que par les préceptes du droit, qui s’applique à tous y compris à l’étranger, ce même droit étant évolutif, cette évolution ne pouvant être la résultante d’une décision arbitraire et emprunte de morale.

            Je vous rejoins parfaitement sur l’étroitesse du chemin, il faut avancer et évoluer dans un questionnement permanent, ce qui entre nous est la marque même du libéralisme, il n’y a aucune idéologie qui me gouverne, il faut me lire en ayant à l’esprit cette condition.

            L’échec du libéralisme c’est justement celui des religions, par trop omniprésentes dans nos sociétés, se superposant par leurs idéologies au droit, le confondant avec la morale, ce qui dès lors distord la perception de tous et engendre toutes les dérives, ce depuis des siècles.

            « Mais peut être on pourrait dire avec vérité qu’il y a trois temps : le présent des choses passées le présent des choses présentes et le présent des choses futures ».
            [St Augustin, les Confessions]

            Ph. B. (moi aussi…)

          • Et bien moi, je préfère la morale (surtout chrétienne) au droit.
            Car le problème de la légalité, c’est que l’on peut faire toutes sortes de choses immorales avec le droit.

            La légalité, selon moi, c’est la possibilité de faire de l’immoralité en toute impunité.

            L’échec du libéralisme n’est pas dû aux religions malheureusement, il est dû à la main mise de notre pseudo république à des groupes d’intérêts obscurs (liés aux monnaies) qui rendent génétiquement déficitaires les économies occidentales.

            Le combat contre la morale chrétienne est une un combat contre le bien commun qui est l’unique but de notre religion ancestrale, j’ai dit religion pas catholicisme.

          • @JJP : « La légalité, selon moi, c’est la possibilité de faire de l’immoralité en toute impunité. »

            Pas mal l’anachronisme au sujet du droit, la religion chrétienne justement, qui absout les fautes (péchés), ce qu’emprunte par ailleurs l’idéologie socialiste ou communiste (confession / auto-critique…).

            Au delà de cette phrase, il faut prendre en compte que vous placez effectivement la morale au dessus du droit, le meilleur étant que vous abondez dans mon sens…

          • @Patronus
            Je serai ravi d’amener de l’eau à votre moulin.

            Petite nuance, l’absolution est accordée à condition de se repentir, je ne connais pas beaucoup de gens qui souhaitent se repentir quand ils ont la loi pour eux.
            La religion chrétienne n’est pas naïve, elle cherche le bien de tous, le souverain bien, dans le libre-arbitre. Elle sait bien qu’il y aura toujours des gens pour en profiter, mais elle laisse toujours la porte ouverte.

            Et c’est cette porte toujours ouverte qui est le seul vrai passage vers un meilleur monde pour tous, au lieu de qq uns qui n’en profitent pas tant que cela au fond ………….. à cause de cette morale justement.

            Tout est pensé, on peut essayer une meilleure façon de construire une société, on n’arrivera jamais à la cheville de qui vous savez.

            Merci de m’avoir répondu.

  • C’est bien analysé.
    Je pense que les gens se sentent en état de légitime défense. Ils ont compris qu’on allait les faire crever ou les tenir en servitude. Ce n’est pas un hasard si chaque jour la liberté est restreinte. Il arrive un moment où ça se voit.

    Le problème, c’est la suite des événements car la réponse à votre dernière question est clairement non.

    Il est regrettable de penser que seule la violence pourra remettre les choses en place ( ou non ) mais cela semble inéluctable.

  • Pour un pays en feu je le trouve bien calme et ce n’est pas les quelques manifestations habituelle qui y changeront grand chose , la gréve de l’éducation et tombé bien a plat hier et le reste est de la même eau . Ce n’est pas en criant au loup a longueur de journée que l’on voit sa queue . De plus pourquoi allez demandé l’avis d’un fonctionnaire belge , catholique de surcroit , quelle sont ces qualification pour émettre un avis ???????????

    • Du coup, à peu prés les mêmes que les vôtres.

    • Jadère6, plusieurs réactions :

      1. le fait que je sois belge n’est vraiment pas une remarque pertinente, car :
      a. vous oubliez que la Belgique a, historiquement, fait partie de la France
      b. il n’est pas exclu, vu l’évolution politique belge, que la Wallonie revienne (enfin) dans le giron français que ce soit via la constitution d’une 23ème région ou un statut d’association
      c. plus fondamentalement, il y a 2 façons d’être français : par les racines ou par le coeur

      2. le fait que je sois fonctionnaire n’est pas davantage une remarque pertinente, car :
      a. les fonctionnaires ont aussi un cerveau et peuvent donc réfléchir
      b. j’ai été également salarié, directeur de cabinet ministériel et indépendant (avocat) et ai repris récemment un statut d’indépendant complémentaire, donc cela me confère au contraire une vision bien plus éclairée que bcp de mes concitoyens

      3. le fait que je sois catholique est une remarque idiote, car :
      a. les catholiques sont des citoyens comme les autres et ont le droit de s’exprimer sur la chose publique
      b. cela est un racisme larvé, ou au mieux de l’anticléricalisme idiot
      c. je suis profondément laïc (voir article publié sur Contrepoints sur le sujet)

      4. enfin, bcp plus grave, vous cédez au scientisme, ce cancer de l’esprit qui veut nous faire croire que seuls les initiés peuvent s’exprimer, les autres étant exclus de tout débat!

      Désolé de mon ton polémique, mais je tolère de moins en moins ce type « d’arguments ».

      Phb

      • TOut a fait d’accord avec votre réaction. Et je vous en felicite.
        Surtout que vous êtes dans le « public » et par définition, suspect.
        En tout cas l’article est correct, l’analyse bonne, et vos réponses montrent que vous voulez eveiller le débat.

        • Merci Bobomede! Sauf à être un libertarien extrême (style Rand Paul et les anarcho-capitalistes), il y aura tjs besoin d’un minimum de structure étatique, donc d’un minimum de fonctionnaires. Là n’est pas le problème; le problème réside plutôt dans la taille de l’Etat et de la volonté liberticide des politiques publiques. bonne soirée, phb

          • En considérant les organisations du paléolithique, du néolithique, de l’Antiquité, du Moyen-Age et celle que nous connaissons depuis, ça peut nous laisser penser que nous avons de la marge pour en trouver d’autres pas mal différentes encore : si ça plait à certains de garder toujours le mot « état » ce n’est pas vraiment un problème.
            Le piège du minarchisme c’est de croire qu’en légitimant plus que jamais l’état sur ce qui fait toute sa force de nuisance et en conservant toute sa structure hiérarchique, il se restreindrait lui-même au champs de compétence qu’une autorité inexistante lui dirait de respecter. Je ne sais pas si quelqu’un a déjà parlé des avantages de la mafia minimale…

      •  » les fonctionnaires ont aussi un cerveau et peuvent donc réflechir  »

        ils ont souvent mème un meilleurs niveau d’étude que leurs compatriotes, sans quoi on ne les aurai pas pris dans la fonction publique. et c’est bien le drame de la france, tous ces talents gachés à faire appliquer des règlements idiots et à vivre en parasites sur la société, alors qu’il auraient pu etre utilisés dans les entreprise, comme technitiens ou autres, ou pour un statut d’indépendant.

    •  » crier au loup à longueur de journée  »

      sans parler que  » les loups n’attaque pas l’homme !  » niquecarla Hulot.

  • Bravo pour l’analyse.
    Effectivement, le pouvoir tente par les trois moyens de déclencher la violence dans ce peuple français qui l’a toujours honnie (sauf pendant la révolution). Ca fait un moment que je trouve que les mesures prises sont limites de la provocation de la part de l’état. J’ai bien l’impression que le pouvoir veut que ça dégénère.
    Il va finir par y arriver.

    Il faut aussi noter que les hommes qui ont réellement le pouvoir en France (depuis 200 ans) et dans le monde, ont toujours poussé à la révolte, la violence et la guerre pour arriver à leurs fins, voir les pseudos printemps arabes. Personne ne s’étonne qu’il ne se passe absolument rien en Algérie et au Maroc?

    Je commence à me demander si, finalement ces violences, ne sont pas la pour empêcher le monde de se former convenablement dans la paix et la sérénité.

    Je ne suis pas d’accord pour dire que la France préfère la révolution que la réforme en douceur, je crois qu’on ne lui a jamais laissé réellement le temps ni l’occasion, tant elle est bloquée par les corporatismes d’un coté et les puissants argentiers internationaux de l’autre.

    Une question, qui a financé et fabriqué les fameux bonnets rouges qui fleurissent partout?

    Il est intéressant de noter que la révolution française est partie de délégués bretons du tiers états (cahiers de doléances) qui ont, ensuite, formé le mouvement jacobin à l’assemblée et qui portaient justement des bonnets rouges et on sait comment ça c’est fini.

    • merci JJP; je n’ai rien à ajouter à votre remarque que je partage. phb

      • Il est clair que l’état veut déclencher le printemps français.

        Et qu’on ne s’y trompe pas, ce qui ruinera la France, ce ne sont pas les tribulations de hollande, mais que le pays prenne les armes. Car alors, nous serons sous l’emprise des gens qui poussent les révolutions.

        Si l’état pousse à la révolte, c’est pour pouvoir faire ce qu’il ne peut pas en temps de paix, c’est à dire, se déclarer ouvertement fasciste au sens mussolinien du terme (toute puissance de l’état).

        Encore une fois, la France sera la porte d’entrée du monde de demain (qui ne chante pas), comme elle l’avait été en 1789 avec l’avènement du pseudo monde républicain occidental.

      • A la réflexion, non, l’état ne cherche pas une révolte.

        Il veut juste justifier dans l’opinion qu’une révolte (poussée par des puissances bien mal intentionnées) serait légitime et que personne ne la trouve anormale, et donc que personne s’y oppose.

        L’état veut juste que la révolte (amenée par les copains/coquins) suive son cours sans encombre, que la terreur s’installe et que les gens se laissent faire, comme il y a 200 ans.

        • Voilà pourquoi, JJP, le fascisme plonge ses racines dans le socialisme; ne parle-t-on d’ailleurs pas, à propos du nazisme, de national-SOCIALISME ? belle soirée, phb

          • On comprend cette lecture, mais elle est un peu rapide et surtout facile, même si elle est vraie.
            Le socialisme n’est qu’un avatar de l’étatisme, comme le communisme, mais pas seulement, le fascisme aussi (je le répète) et c’est surtout par là que le lien entre les deux est réel.

            Il est curieux de constater que cette forme de société (étatisme) est une forme rêvée pour des gens qui souhaitent avoir le contrôle sans pour autant être sur le devant de la scène, car qu’y a-t-il de plus corruptible qu’un homme élu (car tout le monde sait qu’on peut faire et défaire des élections si on a les moyens). Voir même lui faire très peur assez facilement avec des moyens aussi.

            Il faut rappeler que le législateur a bien veillé à ne mettre aucun contrôle sur les élus si bien qu’ils sont libres de faire ce qu’ils veulent ………. ou faire ce qu’on veut qu’ils fassent à condition de, encore une fois, avoir les moyens.

            Et cet étatisme est à l’honneur dans tout l’occident depuis 200 ans, et n’a de cesse de vouloir s’imposer au monde entier sous couvert de démocratie, qui n’est qu’un prétexte naturellement à l’instauration de personnes facilement manipulables.

          • Une autre chose aussi, intéressante à constater, est que tous les partis sans exception, proposent l’étatisme, FN compris, si bien que quelque soit l’élu en place, il sera toujours à la merci de manipulateurs puissants.
            Ca en dit long sur les bienfaits de l’alternance qu’on nous vend depuis 4 décennies, et peut être avant aussi, je ne suis pas assez vieux.

            La vraie alternance serait, dés lors, de proposer une forme de société non basée sur l’étatisme, ce serait très instructif à suivre.

          • Le nazisme n’a pas des racines socialistes : il est un socialisme à part entière. Pas étonnant que le fondateur du NSDAP venait du SPD. La seule différence avec les socialismes de gauche est qu’il refuse le marxisme et la lutte des classes comme grille de lecture de la société.

            Comme le pétainisme, il a fait beaucoup pour la mise en place de l’Etat providence.

  • Bonjour, merci de supprimer le commentaire précédent, je le refais ici (vous pouvez supprimer cet exergue):

    Merci pour cet article.
    Un mot. Régir serait-il inutile ? Certes pas. C’est un moyen de faire passer dans le peuple l’idée que les choses peuvent changer ; d’une certaine manière que la souveraineté peut se reconquérir.
    Cela a aussi l’avantage de saper les gouvernements illégitimes auprès de leurs patrons financiers.
    Cela redonne du courage aux oppositions.
    En fait, c’est tout le reste qui est inutile: la concertation, dans un système faussé, les réunions dans un système qui vieillit et qui a besoin de réaction rapide, les constats qui tous ont été faits. En fait, la France doit cesser de bavarder et agir. C’est tout. D’où la justesse d’une réaction apparemment épidermique, premier pas d’une action plus construite.

    • Merci Max Montgomery! Oui, il faut agir. Mais nos concitoyens doivent savoir choisir : entre les socialistes de gauche, de centre et de (extrême)droite, il n’y a qu’une différence cosmétique; il faut qu’on leur rappelle qu’il existe la Liberté pour laquelle on doit se battre et que notre civilisation a mis des siècles à construire : c’est elle la solution à nos problèmes. phb
      PS : je ne sais pas supprimer votre précédent post => voir avec la rédaction de Contrepoints.

  • Les hommes quand ils connaissent un enrichissement ou des vanités prétendent les conserver. Et quoi de plus naturel ! Cependant toute richesse ou importance d’un homme, crée de la « jalousie » ou à minima de l’envie de la part des moins pourvus. De cette simple et menue envie surgit « une nébuleuse » pleine de discours, de morale, de sociologie, de journalisme, de politique, d’idées, de combats, de luttes…de charabia.
    L’écrivain défunt Roger Caillois avec remarqué cette prolifération des mots de plus de 4 syllabes…La richesse des sociétés occidentales semble naturellement produire des pollutions de toute sorte. La prétention pédagogique, technocratique, moralisatrice: la prétention des bavards politico-médiatique est devenu sans limites. Il en suit que la prétention à taxer, organiser, contrôler, uniformiser, dévoyer, réformer, analyser, lutter, contrecarrer, à s’indigner, à revendiquer est également devenue sans limite…
    A peser sur une balance les mérites et les défauts de chaque humain en comparaison du sort qui lui est fait (il suffit de voyager sur la planète pour bien peser), l’homme Français semble atteint de délire permanent.
    La pensée quand les définitions et les concepts sont mal posés ressemble à un oiseau, qui étant rentré dans une pièce par un conduit de cheminée, se cogne à toutes les fenêtres pour essayer de s’échapper. (Pensée similaire à celle de Locke ou Hobbes dont j’ai gardé le souvenir diffus).
    Félicitations monsieur Bouchat pour vos pensées.

    • Assez d’accord.
      Il y a en France, une propension à théoriser toute chose. Il devient impossible de simplement regarder et de profiter de ce que Dieu nous offre, il faut absolument y voir le signe de principes oiseux.
      Ce serait anodin, si le monde ne se servait pas nos délires pour concevoir sa destruction ou son asservissement.

      •  » il y a en france une propension à théoriser toute chose  »

        alors laisser ça à d’autre, car visiblement, vous n’ètes pas doué pour l’exercice.

    • +1

      Thomas Sowell : « La justice sociale c’est de la jalousie habillée de rhétorique »

  • Moi, aborigène, je vous adoube monsieur Bouchat

  • L’identité de la Nation française… déjà que l’identité est rarement bien pensée (en France au moins, avec d’autres langues, d’autres mots, on arrive mieux à cerner la notion), mais alors « l’identité de la Nation »… j’aurais tendance à considérer que déjà accoler les deux c’est se donner toutes les chances de se fourvoyer sur au moins une des deux notions.
    Enfin je crois que tout ceci n’a aucune importance, que le resserrement sur les fondements d’un monde qui n’existe déjà plus n’empêchera absolument rien. Pour le coup on peut s’attendre à la prise de pouvoir de constructivistes qui lanceront de « l’identité Nationale » et élucubrations du même tonneau.
    Parlons de l’écroulement de l’État-Nation, en tant qu’organisation, et laissons tomber les morales abstraites, les décadences et autres : la réalité est déjà suffisamment difficile à gérer comme ça.

  • Je crains que ce pays soit fini, le corporatisme et le socialisme sont dans ses gènes!Même si les thérapies géniques donnent de l’espoir…

  • je suis d’accord avec votre analyse de la situation . Je fais partie si on peut dire « de ces petits blancs  » du fin fond de la campagne française qui voient les valeurs et traditions auxquelles ils croient sans cesse bafouées et qui en a marre de payer. Pour moi un gouvernement doit s’occuper de faire tourner économiquement le pays et pas de mes idées , ça je suis assez grande pour le faire !!! J’ai quand même vécu en banlieue et à la Réunion et j’aime le multiculturalisme quand le respect est présent . bonne après midi

  • A mon avis vous n’avez jamais été belge , car les belges non rien a voire avec les français , au dernière élections en Belgique le partis pro Français a fait 800 voix , de vrais guignol et tous les sondages ne leurs donne aucune chance que votre rêve devienne réalité , a mon avis vous devriez émigré et devenir fonctionnaire en France .
    Oui je suis raciste je n’aime pas les donneurs de leçon qui pollue la toile .

    • En parlant de pollution…

    • Jadère06,
      1. le RWF [Rassemblement Wallonie France] auquel vous faites allusion a fait 35.000 voix aux élections fédérales de 2010, alors qu’il en avait récolté 26.000 en 2007, soit une progression de 35%! Très loin des 800 voix que vous alléguez…
      2. quand je vois votre orthographe et la mienne, je suis fier d’être français de coeur, à défaut de l’être par les racines
      3. comme vous, je suis raciste : je suis raciste anti-cons.
      Si ce n’était ma conviction profonde en la liberté de chacun de s’exprimer, quand bien même il s’agit d’idioties, j’aurais déjà supprimé vos commentaires.
      Sentiments choisis, phb

  • Merci à vous Philippe Bouchat.

    L’intelligence et le cœur sont toujours bienvenus en France, d’où qu’ils viennent.
    Et en ce moment, la France en a un besoin vital.

  • Pour le mariage soit disant pour tous . Il aurait été légitime de consulter les morts , les gens qui ont bati ce pays depuis plus de 1000 ans . A défaut il aurait été légitime de consulter les vivants et d’ obtenir un accord de 95 % donc aussi les voix des défunts parce que , ce pays que je sache s’ est construit dans une histoire l’auteur écrit tradition ) d’hétérosexualité .
    Enfin comme je l’ avais  » posté » dans l’ ex Cri du contribuable le mot Loi est manipulé . ce serait t long et compliqué d’ expliquer.

    • Je comprends très bien ce que vous dites.
      Notre pays ne nous appartient pas, il nous a été transmis par nos pères et nous devrions le transmettre à nos enfants en l’embellissant et non pas en le captant égoïstement.

  • Article exagéré et moraliste.

    La France n’est pas à feu parce que quelques portiques ou radars brûlent en Bretagne. Et vouloir résumer l’humain dans l’équation compétition, défiance et gloire, c’est au minimum une caricature.

    Le libéralisme en tant que système philosophique et social se passe très bien de Dieu. Il n’a pas besoin de cette hypothèse comme aurait dit Laplace. La conquète de la liberté commence par celle que l’on se donne à soi-même sans avoir forcément à s’encombrer des anciennes traditions. Lesquelles d’ailleurs ? La religion, le mariage, la guerre contre les anglais ?

    Un des problèmes de la France, c’est de vivre dans le passé justement. Pas un jour sans qu’on nous rabattent les oreilles avec Les Lumières. Un mouvement de la pensée vieux de 250 ans sur lequel on reste bloqué sans s’apercevoir de la pauvreté de la pensée française depuis, si on la compare avec les anglos-saxons et les allemands. La France phare, censé éclairer le monde entier, qui donne des leçons à qui veut bien l’entendre… ou pas d’ailleurs.

    Alors, si des belges à la remorque du catholicisme s’y mettent avec leur lampe torche, on se prépare des nervous breakdown.

    Un libéral athée et fier de l’être.

  • Excellent texte qui me fait revenir en mémoire un article paru sur ce site assez récemment qui analysait trois livres publiés par des auteurs « de gauche », et dont le but était de débiner le libéralisme avec le mélange habituel d’ ignorance et de mauvaise foi ( en utilisant le mot ignorance je suis gentil, d’ autre diraient mensonge assumé…) Pour ces gens, tous les troubles actuels bien résumés dans l’ article sont dûs… au libéralisme bien sûr, le bouc émissaire idéal vu que personne ne l’ a jamais croisé dans ce pays !Comment se dédouaner à bon compte…

    • hazèretyuillope,

      « au libéralisme bien sûr, le bouc émissaire idéal vu que personne ne l’ a jamais croisé dans ce pays ! »

      Et on le croise où alors le libéralisme ?

      • Citoyen « Et on le croise où alors le libéralisme ? »

        Tu croise par exemple les liberté économique:
        http://www.heritage.org/index/ranking

        Avec l’indice de démocratie:
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie

        Tu remarque déjà un truc que les autres stats confirment: La liberté c’est bon pour le peuple !

        • Merci llimryn pour ces liens mais Mouhais…, le quinté en question ne fait pas forcement rêver.

          Par exemple pour la NZ il y a quelques semaines je vois passer un article qui annonçait en titre qu’ils allaient privatiser leur compagnie d’électricité, je me dis « normal » ce sont des libéraux; et en lisant l’article j’apprend que l’état va en garder 51%, d’où ma surprise.
          Désormais je suis assez sceptique sur ces pays soi-disant libéraux au sens puriste du terme.

          Pour la Suisse, je sais juste un truc que des Suisses m’avaient dit il y a déjà quelques décennies, mais ce doit être toujours vrai : il serait interdit pour un particulier de bricoler son électricité dans sa propriété ou sa maison individuelle, seule une entreprise qualifiée peut le faire. Il y a donc dans cet exemple deux transgressions fondamentales aux principes des libéraux, l’entrave à la liberté, et le non respect de la propriété privée.
          Je sais que vous connaissez parfaitement la Suisse.

          • Citoyen: « Désormais je suis assez sceptique sur ces pays soi-disant libéraux au sens puriste du terme. »

            Seul des fous peuvent prétendre à un système social « pur », « tout/rien »
            Ça ne change rien sur le fond: les pays les plus libéraux et démocratique se portent bien mieux que les autres.

            Citoyen: « il serait interdit pour un particulier de bricoler son électricité dans sa propriété »

            Quel rapport ?

          • llimryn « Quel rapport ? »

            Seulement le fait que l’état suisse vous interdit de bricoler chez vous, c’est juste très loin des convictions des libéraux.

          • Citoyen: « Seulement le fait que l’état suisse vous interdit de bricoler chez vous »

            Comprend toujours pas, les libéraux ne sont pas une secte intégriste. (A part une frange d’ultra comme partout)

            Cela dit, tu as le texte de loi ? Les magasins de bricolage sont bourrés de matériaux et tous le monde le fait par contre si ça crame chez toi après une erreur l’assurance risque de faire des difficultés et ça aussi bien en France qu’en Suisse.

  • On remarque le double langage de certains qui font référence à la Tradition pour défendre le spectacle taurin corrida mais qui s’ assoient dessus pour leur nouveau mariage .
    Plus sérieusement , si il existe une  » Loi  » pour le mariage Homo il doit logiquement en exister une similaire pour l’ hétéro , si ce n’ est pas le cas , il y a une anomalie de Droit , un vice , une erreur ou alors , ces confus législateurs qui ont voté en 2013 ce qu’ ils nomment abusivement La Loi reconnaissent , implicitement , qu ‘il existe une autre Loi que la leur.

    • je ne connais pas le droit français mais je ne pense pas que l’on a crée une loi spécial pour les « homo » . La loi sur le mariage a juste été étendue au personne de même sexe.

  • « l’homme est un animal violent »
    c’est pas un peu excessif comme « décret »

    Certains hommes sont des animaux violents qui par la hiérarchie du pouvoir qu’ils imposent créent un environnement violent pour les autres (pacifiques, adepte de l’échange).
    Les armes à feu légales ont la qualité d’équilibrer ce rapport de force et d’obliger la plupart des « dominants par la violence » à pratiquer l’échange volontaire.Y compris l’état (cas des ex militaires us qui manifestaient(encadraient) armés et en uniforme pour freiner les tentations répressives et excessivement violentes des policiers (effet de groupe) anti émeute)
    N’est pas pour cela que nos états pseudo-hyper-protecteurs interdisent la détention d’armes aux « usagers » de l’état et pas aux acteurs de l’état ou pénalisent très fortement l’autodéfense qui pourrait se retourner contre les excès des fonctionnaires de cet état. nazi et fascistes avaient désarmé la population. Ils tentent maintenant de faire disparaitre la notion de bien privé et donc la nécessité de défense de ce bien privé. les guerres, ce sont les états pas les hommes, les fusillés pour refus au combat en sont une preuve. Et les pères de la constitution américaine avaient bien cerné le problème.

  • C’est sur que 35.000 voix sur 3.000.000 de wallon cela ressemble a un raz de marré pro-français, comme disait le philosophe arabe, un amis a vous certainement , le pire ce sont le converti .
    Votre prose ressemble beaucoup a celle d’un cocu qui na pas compris la Belgique et qui lui en veut .
    Bonne nuit .

  • @fredvd c’est votre interprétation . Il y a eu abrogation ou SUPPRESSION d’ une loi : ( l’ obligation ) de 2 sexes différents .
    Réécriture d’ un nouvel article 143 en reprenant l’ ancien + 4 mots : ou de meme sexe
    C’ est un artifice une rouerie voté par quelq centaines d’ individus et présenté comme Loi
    Ils peuvent faire plus fort en légalisant la polygamie par l’ ajout de 2 mots : Le mariage est contracté par AU MOINS deux personnes ….
    Cocasse , ils font appel à la mémoire des français pour numériser des doc 14 -18 et méprise leur avis pour une cassure de civilisation .

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