Croire en Dieu rend-il crétin ?

Peut-on croire encore en Dieu dans un monde aussi éclairé que le nôtre ?

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Croire en Dieu

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Croire en Dieu rend-il crétin ?

Publié le 28 mai 2013
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Par Jean-Baptiste Noé.

Deux accroches : le titre tiré de la chanson de Polnareff, et le bandeau qui pose la question : « Croire en Dieu rend-il crétin ? » Où est donc ce paradis et peut-on croire encore en Dieu dans un monde aussi éclairé que le nôtre ?

En une centaine de pages, écrites de façon claire et enlevée, l’auteur, professeur de philosophie, dresse un rapide état de la place de Dieu dans la philosophie : la raison a progressivement remplacé l’explication théologique du monde. Les premiers philosophes grecs ont marginalisé Dieu, la philosophie moderne et contemporaine l’a évincé, depuis les Lumières jusqu’à Nietzsche, Marx et Freud, en offrant d’autres conceptions du paradis que celle de la religion. Le paradis n’est-il finalement pas réalisé sur terre avec la civilisation marchande qui s’emploie à satisfaire tous les besoins après les avoir suscités ?

Dieu expire est le titre de cette première partie ; Dieu respire, titre de la seconde, explore les manifestations de la permanence du religieux dans une société qui semble pourtant lui tourner le dos : la Révolution française comme la révolution bolchevique n’ont pas éteint le christianisme ; Dieu reste présent dans les institutions de la plupart des pays comme sur la monnaie internationale. Les questions d’éthique – avortement, euthanasie, divorce, mariage homosexuel – occupent les sociétés qui doivent compter sur les éclairages des religions, dont l’auteur mentionne les convergences et les divergences sur ces grands sujets. Un détour par Kant lui permet d’introduire comment sa philosophie en interdisant la connaissance en soi de la réalité, n’empêche pas de penser cette réalité dans sa globalité, dégageant tout l’espace nécessaire à la croyance. Kant encore est invoqué dans l’observation de la démarche scientifique, qui est animée par l’idée de vérité unificatrice à découvrir.

Dieu inspire, troisième et dernier chapitre, offre une réflexion sur les formes de la prière, son besoin vital, et ouvre sur la place de la mystique dans les différentes religions.

Ce petit livre, d’une lecture très salutaire, offre avec simplicité, humour souvent et pertinence des pistes de réflexion. Il s’adresse à tout public. Ce doit être un bonheur pour ses élèves que d’avoir un tel professeur. Restant dans le domaine de la philosophie, mentionnant les apports des grandes religions, il peut être entendu par toute sorte de personnes, croyantes ou non. Il n’empêche que son propos invite à la démarche de foi : clairement, croire en Dieu ne rend pas crétin, mais donne accès à une vie supérieure à celle de la seule raison. Les religions sont convoquées à titre égal, Kant se taille une place de choix, et il reste bien des choses à dire. Mais c’est une entrée en matière stimulante, pédagogique, à recommander vivement.

• Emmanuel Jaffelin, On ira tous au paradis, Flammarion, 2013, 128 pages.


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  • En tous les cas, ne pas croire en Dieu ne rend pas forcément intelligent.

    Malheureusement, il est courant que ceux qui ne croient pas en Dieu croient en n’importe quoi.
    Les ravages sur les cerveaux trop vides que fait actuellement la théorie du genre en est une preuve de plus.

    • Merci pour les athées qui a vos yeux sont supposés croire en n’importe quoi! etc.
      Savez-vous chère madame que l’on ne choisi pas ,un beau matin, de croire ou de ne pas croire en Dieu. Et que dans un sens il est plus facile d’y croire, car après tout l’histoire semble continuer …ou l’espoir.
      Il me semble que justement essayer de penser par soi même, en exerçant une pensée critique, est un chemin autrement valorisant, propre à développer ces cerveaux que vous trouvez si vide. la vacuité n’est elle pas plutôt dans le ressassements de vieilles lunes?

      • Relisez ce que j’écris :  » il est courant ». Je n’ai pas écrit que les athées étaient tous des cons, ni les croyants tous intelligents.
        Ce que je constate, c’est que parmi tous les athées qui nous gouvernent, il y en a un paquet assez débiles intellectuellement pour croire à la théorie du genre et à l’imposer au pays tout entier en commencer par les enfants en bas âge.

        • La théorie du genre et aussi inepte que la théorie créationniste.

          Quand à Dieu, il n’est plus nécessaire, mais peut, pourquoi pas, être utile à certains.

      • « athée » est un mot vide. vide comme un bol : même quand il n’y a rien dedans, il y a toujours au moins du « vide ». Mais ça ne suffit pas à l’athée, non, lui il tient absolument à préciser qu’il n’y a pas de soupe, ni d’eau, ni de vin, dans le bol de son esprit.
        Mais c’est faux. Il y bien quelque chose, comme Peillon l’illustre à merveille. Ne serait-ce que l’absence et le manque de Dieu, le besoin de le remplacer par quelque chose ; l’état, par exemple ; ou la « Raison » ; ou le « surmoi ».
        Les athées sont des croyants, de la pire espèce, plus fous que les croyants en dieu : ils commencent par définir la soupe, pour ensuite en nier la présence dans leur bol, et sans voir qu’il y a de l’eau claire.

        • Vous confondez agnosticisme et athéisme :
          L’agnostique *croie* qu’il n’y a rien en quoi croire, et il a besoin de cette croyance (qu’il tente de justifier en essayant de démontrer l’inexistence de Dieu(x), l’athée, lui, *ne croit pas*, car il n’en voit pas l’utilité ou le besoin, sachant que tenter de démontrer l’inexistence de quelque chose est totalement futile.

          Tout est affaire de convictions… et toutes sont « raisonnables » selon le point de vue de celui qui le pense. D’où la notion de laïcité.

          Ce qui n’empêche donc pas, ni pour l’un ni pour l’autre, d’être ou non laïcs pour autant, l’athée ayant plus de facilité à l’être, à moins d’être en plus misanthrope et/ou vaniteux, l’intolérance étant une question de préjugés (qui sont des croyances !)…

          • Il semble plutôt que l’agnostique en affirmant ne pas pouvoir savoir si dieu existe, ne peut pas chercher à démontrer qu’il n’existe pas.

          • Je suis agnostique, je ne sais pas si dieu existe.
            Si vous le rencontrez dites lui que j’ai quelques doléances et qu’il ferait bien de passer prendre le thé.

        • Pour une fois P, nous ne sommes pas du tout d’accord. Moi qui suis athée, pour de vrai, je n’ai aucunement « besoin de croire que Dieu n’existe pas ». C’est juste que POUR MOI, débattre sur le concept de Dieu est tout aussi inutile que débattre sur l’existence des licornes, tant je trouve ces concepts complètement farfelus.

          Et je n’ai aucunement besoin d’aller crier à qui veut l’entendre, ni de convaincre, que Dieu n’existe pas, ce qui pour moi serait tout aussi débile que d’aller crier à qui veut l’entendre, ou de convaincre les autres, que les licornes n’existent pas…

          • Pour être plus clair: si je dis que ne crois pas aux licornes, pour toi j’ai « besoin » de ne pas croire aux licornes?

          • Quoi ! Vous ne croyez pas aux Licornes ???

            J’y crois, pour ma part, plus qu’en les promesses d’avenir radieux de Monsieur Hollande ! C’est vous dire 😉

  • Je lirai ce livre avec intérêt.
    Teilhard de Chardin par exemple n’était évidemment pas un crétin. Il a d’ailleurs admis qu’il n’y a pas eu création mais évolution, mais il est pourtant resté finaliste !
    Les scientifiques créationnistes espèrent lever cette contradiction par une pirouette jésuitique : la science s’occupe du « comment » et la religion du « pourquoi » ! Se situant à des niveaux différents, elles seraient donc conciliables !
    Aussi éminents soient-ils par ailleurs, ces scientifiques n’ont pas compris que la foi, imposée dès l’enfance, a une origine psychologique et éducative, confortée ensuite par un milieu culturel croyant communautariste excluant ou dénigrant les alternatives non confessionnelles.

    Ils ignorent aussi que ces influences religieuses laissent des traces indélébiles dans les amygdales du cerveau émotionnel, puis dans le cerveau rationnel, ce qui anesthésie à des degrés divers l’esprit critique et le libre-arbitre ultérieurs en matière de religion, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect.
    Dans cette optique, « Dieu » n’a plus qu’une existence subjective, imaginaire et donc illusoire.

    L’éducation religieuse, par définition unilatérale, m’apparaît dès lors comme une malhonnêteté intellectuelle et morale, fût-elle sincère et de « bonne foi ». Je critique donc toutes les religions, parce qu’elles imposent la soumission à un dieu absent, à un prophète qui n’a jamais rien écrit, et à un livre « sacré » manipulé au cours des siècles, au détriment donc de l’autonomie de la conscience morale et de la responsabilité individuelle. Mais je respecte les croyants qui en sont victimes, a fortiori ceux qui, ayant pris connaissance des alternatives non confessionnelles, ont remis leur foi en question à la lumière du libre examen et qui persistent néanmoins à croire (c’est leur droit).
    http://michel.thys.over-blog.org/article-une-approche-inhabituelle-neuroscientifique-du-phenomene-religieux-62040993.html

    • « Mais je respecte les croyants qui en sont victimes, a fortiori ceux qui […] ont remis leur foi en question à la lumière du libre examen et qui persistent néanmoins à croire » – Ça pète un peu haut par ici…

      • En ce qui me concerne, je suis originaire d’une famille chrétienne évangélique dont plusieurs membres ont été missionnaires. J’ai remis en question ma foi lors d’un long et douloureux processus qui m’a mené à la conclusion que cette religion n’était pas la vérité, comme elle le prétendait. Idem pour les autres religions qui prétendent être la vérité a l’exclusion de toutes les autres (comme l’islam). Je suis aujourd’hui athée. Pour en savoir plus sur mon expérience, ainsi que pour lire des arguments contre le christianisme et l’islam, je vous invite a visiter mon site (cliquez sur mon pseudo).

        • « Tract à distribuer aux chrétiens (version francophone): je vous encourage à aller aux sorties d’églises pour distribuer ce tract, à le transmettre à vos amis chrétiens. Il montre clairement pourquoi la Bible n’est pas la parole de Dieu. » – Certains ont vraiment d’étranges passions…

          • @ WTF: Eh oui, pourquoi n’y aurait-il que les missionnaires qui auraient le droit de propager leur opinion? N’est-il pas légitime que certains prennent la peine de leur répondre? Peu de gens le font, parce que la plupart des non-croyants se fichent de ce que les autres croient. En revanche, les chrétiens évangéliques et les musulmans orthodoxes croient sauver les gens de l’enfer éternel s’ils arrivent à les convaincre que leur religion respective est vraie. Cela leur procure une bien plus grande motivation pour convaincre les autres. C’est pourquoi les missionnaires disposent de beaucoup plus de moyens (temps, argent…) que ceux qui les contredisent. Il y a un déséquilibre naturel dans la diffusion de l’information sur ce sujet. Heureusement, il y a des exceptions. Certains incroyants, notamment des apostats, sont motivés pour répondre aux missionnaires. Normal, car il est scandaleux pour eux que ce qui est désormais a leurs yeux un mensonge soit propagé au sein d’une population non avertie quasiment sans aucune contradiction. C’est ainsi que beaucoup d’anciens pasteurs ou apologistes chrétiens sont aujourd’hui membres actifs d’associations athées militantes aux USA.

          • Je peux concevoir que vous ayez subi dans votre jeunesse un endoctrinement étouffant et malsain par des personnes aux visions douteuses de la religion. Néanmoins, votre volonté de « déconvertir » tous les croyants en connaissant pertinemment les souffrances que vous avez apparemment endurées lors de ce processus paraît assez inquiétante…
            Je soutiens votre combat contre un endoctrinement forcé de personnes fragiles psychologiquement qui reposerait sur une interprétation aveugle et dangereuse des textes sacrées, mais il mérite alors de cerner des cibles bien définies, à l’image sans doute d’une partie de ces missionnaires que vous dénoncez. Il est important de rester conscient que ces personnes ne représentent pas la religion dans sa globalité mais incarnent toutes les dérives fondamentalistes.
            Vous l’aurez compris, je pense que la religion en tant que notion est un bienfait pour le croyant, comme je pense que le choix de l’athée est aussi légitime, dès lors qu’il est capable de dépasser le poids de la solitude intérieure. Cependant, je ne vois pas l’intérêt de prendre le risque de sombrer dans une détresse totale (ou dans un fanatisme aveugle) en affirmant qu’il est absolument nécessaire de privilégier l’un à l’autre. Ainsi, vous devriez laisser le choix aux personnes que vous voulez déconvertir de force de la même manière qu’ils ont été soi-disant convertis, en leur exposant de façon claire et objective les deux réalités de la religion dans son application mesurée et bénéfique et de l’absence de religion, cela sans oublier de répondre à toutes leurs questions concernant l’abandon de leurs croyances et ses conséquences sur leur esprit.
            J’espère avoir été clair, et je pense que vous comprenez désormais pourquoi je ne peux cautionner l’idée d’une libération par l’athéisme au nom d’une prétendue vérité ayant le devoir moral de triompher d’un mensonge posé subjectivement comme néfaste.

        • Il y a une troisième voie : le déisme

          • Après ma déconversion, je me suis situé entre l’agnosticisme et le théisme (sans confession) pendant plusieurs années. Il est vrai que le rejet des religions n’implique rien sur Dieu ou les dieux. Mais aujourd’hui je me considère malgré tout athée. Voici pourquoi: http://www.anti-religion.net/atheisme.htm .

        • Bref, vous avez votre propre conviction et comme tous les religieux, vous avez la certitude d’avoir raison.

          • Je m’adresse bien sur à météo.

          • Oui, c’était évident ph11

          • Non je suis prêt a changer d’avis si l’on me donne des arguments pertinents. Maintenant, j’ai le droit de douter, de me remettre en question. Alors que lorsque j’étais croyant, il était obligatoire de croire pour être « sauvé ». Oser admettre que l’on ne sais plus est déjà un exercice traumatisant pour un chrétien évangélique, car l’on se situe désormais en dehors du cadre de la foi, et si ce dogme est vrai, on n’est plus sauvé. La déconversion est un processus douloureux qui s’accompagne de beaucoup de nuits blanches et de peurs de l’enfer. Au départ, on fait tout pour se convaincre que la Bible est vrai, que l’on en est certain. Voir http://www.anti-religion.net/foi_obligatoire.htm et http://www.debunkingskeptics.com/DebunkingChristians/Page3.htm , en particulier vers la fin: « Why deconversion is slow and difficult psychologically and emotionally ».

          • De fait, je vois comme une similitude dans les débats sur Dieu et les débats sur la politique.

            En terme de religions, 99 % des gens ne savent se déplacer que sur un curseur droite-gauche, ou plutôt athéisme-pratique d’un culte. C’est pratique, c’est simpliste, réducteur, comme ça les gens ne réfléchissent pas d’eux-mêmes.

            C’est identique en politique. Droite ou gauche ? Faites votre choix ! Et l’axe libéralisme-totalitarisme ? On n’en parle pas, des fois que le Peuple s’éveille, bien sûr !

          • @ météo

            Bof, des arguments pertinents en faveur de l’existence de Dieu, il y en a pléthore, après ce n’est pas une question d’argument, mais de savoir ce que l’on veut.

            Par contre, vous avez eu bien fait de vous déconvertir d’une croyance qui enseigne le dogme du salut que vous avez mentionné. Ce dogme est littéralement un faux évangile, car comment un chantage de ce genre pourrait être appelé « bonne nouvelle »?

            Ce n’est d’ailleurs même pas le message biblique, qui enseigne que ce ne sont ni les actes, ni la foi qui sauvent, mais seulement la grâce de Dieu. En d’autres termes, si Dieu a décidé de vous sauver, vous serez sauvé, peu importe de ce que vous aurez cru ou de ce que vous aurez fait.

          • @Ph11: les religieux n’ont pas de conviction, ils ont la foi. Une conviction est fondée sur des observations, des arguments, des raisonnements etc… La foi est fondée sur autre chose que ca. C’est LA que atheisme et religion se séparent. Les athées n’ont pas la foi. Pourquoi les croyants ne cessent ils de vouloir signifier aux athées que ce sont des croyants aussi? Ca, ca me dépasse.
            Les chretiens croient ils en allah? Non a ma connaissance. Les chretiens croient ils en Shivah? non plus. Et bien nous faisons la meme chose que les chrétiens nous autres athées, sauf que nous rajoutons un dieu de plus sur la liste. Est ce vraiment si dur a comprendre?

          • @ Mitch

            Et comment faites-vous pour avoir des observations, des arguments et des raisonnements qui peuvent confirmer l’inexistence d’un être?
            C’est rationnellement impossible, autant pour Dieu que pour le Père-Noël que pour le monstre du Lochness.

            Tout ce que vous pouvez démontrer, c’est qu’un être existe, mais jamais qu’un être n’existe pas. Il faut donc par définition plus de foi pour croire en l’inexistence d’un être que pour croire en son existence.

            Je suis obligé de trancher avec la foi pour pouvoir affirmer que le Père Noël n’existe pas, car je ne peux absolument pas le démontrer d’une manière ou d’une autre. Par contre, si j’avais une fois vu le monstre du Lochness, je pourrais avoir au moins un élément qui prouverait son existence. C’est pareil avec Dieu.

            Avant de manipuler des notions comme la foi et la conviction, vous feriez bien d’en regarder le sens dans un dictionnaire…

        • Réponse à « Ben voyons… l’athéisme et le discours anti-religieux éprouveraient des difficultés à se faire entendre au 21e siècle. Trolilol… » (en-dessous de ce message, il manque le bouton « répondre », donc je réponds ici…):

          Oui, dans la rue je vois souvent des livres d’apologétique distribués GRATUITEMENT (l’argent ne manque pas). En revanche, qui connait les réponses à ces livres que l’on trouve par exemple sur http://www.infidels.org/library/modern/theism/christianity/apologetics.html ? Quand John Lennox est venu donner des conférences a Munich, notamment à l’université (sa malhonnêteté avait été scandaleuse, mais c’était le seul orateur, personne n’était là pour le contredire), son livre était distribué gratuitement dans la zone pietonne. Je n’ai jamais vu de distribution de « The God Delusion » de Richard Dawkins (avec quel argent?), et ce dernier n’est jamais intervenu à Munich à ma connaissance.

    • Vous incluez j’espère dans « Religion » les dogmes « païens » tels que l’état providence, la démocratie, le constructivisme, le marxisme, le socialisme, le malthusianisme et j’en passe.

      • Je plussois. Et je me demande aussi comment on peut inclure parmi les Athées des gens qui ont ce genre de croyances.

        Je suis déja intervenu à plusieurs reprises sur le sujet, mais je ne pense pas que beaucoup de gens sur ce site est vraiment compris ce qu’est l’Athéisme, et surtout ce que ça implique (par exemple qu’on ne peut pas être Athée et communiste, ou que la théorie du genre n’a rien à voir avec l’athéisme).

        En attendant les réactions de certains ici sont dégueulasses. Sachez que la plupart des Athées respectent tout à fait vos croyances et que vous pourriez avoir la politesse de commencer à en faire autant.

        • @ Moi

          « Respecter » signifie littéralement « ne pas porter atteinte à ». Or, si l’on se revendique d’une croyance qui est la négation d’une autre, on porte atteinte à celle-ci, par définition.

          Donc non, on ne peut pas respecter une croyance contraire à la sienne, on ne peut que respecter celui qui a une croyance contraire à la sienne, ce qui je l’espère, est partagé par les différents intervenants de ce fil.

          Et pour continuer avec les définitions, l’Athéisme (avec A) désignerait l’athéisme dans sa forme la plus absolue, c’est-à-dire la négation totale de toute forme de divinité, le tout, couplé au matérialisme.
          Or, c’est bien cette doctrine, ne vous en déplaise, qui est la base morale du socialisme (et du communisme).

          Cela n’empêche cependant pas qu’il y ait des chrétiens socialistes et des athées libéraux, le premier cas étant à mon sens encore plus absurde que le second…

          • « Or, si l’on se revendique d’une croyance qui est la négation d’une autre, on porte atteinte à celle-ci, par définition.  »

            Non, on ne fait qu’exercer sa liberté de culte. Porter atteinte à une croyance nécéssiterait de violer ses droits. Quels sont es droits d’une croyance?

            « …couplé au matérialisme.
            Or, c’est bien cette doctrine, ne vous en déplaise, qui est la base morale du socialisme (et du communisme). »

            Non, vous confondez avec le matérialisme DIALECTIQUE. Qui n’a rien à voire avec le matérialisme.

            Le matérialisme consiste uniquement à considérer qu’il n’y a rien au delà de la matière. Je ne vois pas en quoi cela est à l’origine du socialisme. Par exemple, La marche de l’histoire de Marx est complètement incompatible avec le matérialisme.

            « Cela n’empêche cependant pas qu’il y ait des chrétiens socialistes et des athées libéraux, le premier cas étant à mon sens encore plus absurde que le second… »

            C’est tout à fait éxact, le second ne l’étant pas du tout, Absurde.

          • @ Moi

            « Non, on ne fait qu’exercer sa liberté de culte. Porter atteinte à une croyance nécéssiterait de violer ses droits. Quels sont es droits d’une croyance? »

            Une croyance n’a pas de droit, mais une définition: elle consiste en l’opinion à tenir une affirmation pour véritable. Or, si vous émettez une opinion qui nie cette affirmation, vous portez de facto atteinte à ce qui la définie, donc à son intégrité.
            Je ne dis pas d’ailleurs que c’est une mauvaise chose, simplement qu’il est absurde de prétendre respecter une croyance que l’on rejette, puisque l’essence même d’une croyance est d’être adoptée.

            « Le matérialisme consiste uniquement à considérer qu’il n’y a rien au delà de la matière. Je ne vois pas en quoi cela est à l’origine du socialisme. »

            D’abord il y a les faits: les élites socialistes prônent très majoritairement l’athéisme dans sa forme absolue couplé au matérialisme. C’était le cas de tous les pays communistes, et dans la plupart des cas, leur retour au capitalisme coïncide avec un retour au spirituel.

            Les périodes les plus libérales de nombreux pays coïncident également avec un fort attrait au spirituel, et particulièrement envers la foi chrétienne.

            Ensuite il y a les arguments logiques:

            L’athéisme absolu prône qu’il n’y a pas de divinité, cela veut dire que l’on peut faire ce que l’on veut sans craindre de se faire reprendre un jour par une autorité morale supérieure à nous-même. Ensuite, le matérialisme a pour conséquence que l’Homme dans son essence ne vaut pas plus qu’un de ses semblables, qu’un caillou, ou qu’un animal.

            Nous avons donc là les croyances idéales pour justifier moralement tant l’égalitarisme que l’utilitarisme, et le socialisme est la mise en pratique toute trouvée de ces deux doctrines.

            Au contraire, une croyance qui met en place un Dieu à qui il faudra rendre des comptes peut s’opposer à l’utilitarisme, et une croyance qui stipule que l’Homme est dans son essence supérieur tant à l’animal qu’à un objet, et que les Hommes n’auront pas tous la même destiné, peut s’opposer à l’égalitarisme.

            « C’est tout à fait éxact, le second ne l’étant pas du tout, Absurde. »

            L’athéisme absolu est absurde, car il ferme à la raison toute possibilité de trouver un sens à l’existence, puisqu’il prône que l’aboutissement de l’existence est l’inexistence.

          • Je répondrais plus complètement ce soir.

            L’Athéisme n’interdit pas de trouver un sens à sa vie, il implique de le définir pour sois-même et d’en porter la responsabilité.

            La morale ou les valeurs morales de chacun ne dépendent pas de la religion. J’en veux pour preuve que les chrétiens, par exemple, ne forme pas un ensemble homogène de ce point de vue.

            Les valeurs morales qui sont promues dans une société sont bien plus affaire d’incitations que de religions. Par exemple, la securité en France n’est plus vraiment assurée, non pas tant par manque de volonté politique (tout le monde veut la sécurité), mais surtout par notre incapacité á créer les bonnes incitations.

            La encore si la morale est utile pour trouver des objectifs, c’est l’économie, donc la science qui permet de définir la marche á suivre. Tout cela est bien plus compliqué que vous voudriez nous le faire accroire.

            La grande autorité morale superieur dont vous parlez n’a d’ailleurs jamais empêchée des Chrétiens d’être de grands assassins.

            Le socialisme n’est pas Athée, c’est une pure religion, avec son dogme, ses valeurs morales, et même son paradis son peuple élu et ses saints et prophètes.

            Votre argument, qui consiste basiquement à sous-entendre ques les Athées sont tous potentiellement des irresponsables sans morale suspects de communisme, est offansant et contraire au fait.

            Je répète que l’Athéisme ne consiste pas seulement à rejeter la figure de Dieu. Plus important, savez-vous ce qu’implique votre assertion selon laquelle les croyants sont moraux par la crainte d’une autorité superieure? Elle implique que, si vous avez raison, aucun croyant n’est moral, car on ne saurait être moral sous la contrainte, pour la simple raison que la contrainte supprime la responsabilité.

            Maintenant comme je l’ai déja dit, la morale est quelque chôse de trè différent de la religion.

        • @ Moi

          « L’Athéisme n’interdit pas de trouver un sens à sa vie, il implique de le définir pour sois-même et d’en porter la responsabilité. »

          Vous pouvez trouver tous les sens que vous voulez, faire aboutir l’existence par l’inexistence est et restera un non-sens qui rend tout le reste futile et vain.

          « Votre argument, qui consiste basiquement à sous-entendre ques les Athées sont tous potentiellement des irresponsables sans morale suspects de communisme, est offansant et contraire au fait. »

          Ce n’est pas du tout mon propos: je me suis contenté de vous démontrer les implications logiques qui lient le socialisme à l’athéisme. Maintenant il s’agit là de pure logique, dans la pratique, le comportement des gens est loin d’être en pleine cohérence avec la logique de leurs croyances, vous avez d’ailleurs vous-même souligné cela en mentionnant des « Chrétiens grands assassins ».

          « car on ne saurait être moral sous la contrainte »

          Ben si. Par définition, la morale c’est « la doctrine relative aux mœurs ». Et les mœurs sont par définition « une habitude naturelle ou acquise ». Or, une habitude peut être acquise par la contrainte, ce qui implique que la morale peut résulter d’une contrainte.

          Maintenant, dans la foi chrétienne, il y a affranchissement de toute contrainte au travers d’une expérience spirituelle, la question ne se pose donc de toute manière pas dans ce cas de figure.

          « Je répondrais plus complètement ce soir. »

          Parler de ce genre de sujet demande effectivement un temps fou. Or, j’aimerais en toute amitié vous prévenir que vous risquez d’en perdre avec moi. Il n’y a strictement aucune chance que je révise ma position sur l’athéisme. Je trouve encore plus cohérent de s’inventer un dieu que de croire en quelque chose d’aussi absurde que l’athéisme.

    • Raisonnement ou tautologie à partir des éléments obtenus au XXIème siècle? Soyez plus bienveillant, vous vous fermerez moins de porte.

      Un athée anathée

  • « la raison a progressivement remplacé l’explication théologique du monde. Les premiers philosophes grecs ont marginalisé Dieu »
    Faux.
    Lire à ce propos le très érudit et très drôle Lucien Jerphagnon ( qui entre parenthèses est un croyant, non « soupçonnable » d’Athéisme)

    Il n’ y a jamais eu d’explication « théologique » du monde qui aurait « remplacée » par la raison, ou du moins pas dans le sens monothéiste référencé ( Judaïsme, Christianime, Islam)

    Des philosophes grecs ( ex Aristote) ou latins ( ex: Sénèque) , qui pratiquaient la « philosophia naturalis » ( la même que Newton ou Galilée ou Leibniz entre parenthèses ) cherchaient Dieu ( et non les dieux..) comme principe d’une physique de la nature, comme principe explicatif permettant d’organiser d’un chaos en « attente de formes » en fonction de formes ( aristotéliciennes) constituant un prinicipe organisateur a priori; Sénèque posait une identité totale entre Dieu et la Nature; le « moteur initial » d’Aristote est assez superposable à la « cause première non causée ».

    Le Dieu « organisateur » des philosophes de l’Antiquité ( et non « les dieux ») n ‘est pas une entité anthropomorphe et/ ou vitaliste, mais plutôt un « quelque chose » présent, et cause première, dans les lois de fonctionnement de la Nature: le Dieu prémonothéiste des anciens, ( dont l’action s’apparente de près à la future « providence divine ») , est précisément l’OBJET MÊME de la haute recherche philosophique: DIEU est l’objet, le sujet, le « quelque chose » au delà de l’être et du non être, de la recherche scientifique ( ainsi dirions nous, nous autres « modernes ») antique: le Dieu ( et non « les dieux) de l’antiquité est à la fois un physicien et un physiologiste( chaos inorganisé-inorganique c’est à dire dépourvu d’organes, et formes naturelles organisées-organiques: d’où une fréquente vision vitaliste des lois de la Nature )

    Cette conception, disons le tout de suite, présente une caractéristique: celle d’un « principe organisateur holistique ( il existe des formes a priori dans lesquelles le chaos initial va s’organiser,  » le TOUT ( la forme) etant supérieur à la somme des PARTIES ( les éléments du chaos) et à la fois finaliste ( le chaos va s’organiser en fonction de formes , d’une architectonique, finales): le « hic » de cette conception est précisément un Dieu organisateur du chaos en fonction d’effets finaux qui précèderaient les causes ( les lois microscopiques de la nature) , ou plutôt qui agiraient en envoyant des messages vers leur propre passé, priant les parties de s’organiser en fonction de formes prescrites

    Je prétends donc que le Dieu physicien des philosophes antiques , holistique et agissant selon un principe de « causes finales » , induit obligatoirement la possibilité naturelle d’une inversion de la flèche du temps.
    La question n’est pas triviale en sciences, mais rien ne vient corroborer cette possibilité, ni sur le plan expérimental, ni sur le plan théorique; à moins de considérer que le Dieu organisateur des Philosphes ne puisse agir qu’en violant les lois de la Nature à laquelle il est identifié ( le problème devient alors métaphysique, mais ne relève plus des lois naturelles telles qu’on les connait……et telles qu’elles étaient connues depuis des millénaires) .
    D’ailleurs, Aristote le finaliste était, à mon avis, et à cause de ce présupposé, un mauvais théoricien du mouvement, même qualitativement; il est possible, d’ailleurs, et la question reste ouverte, que l’occultation de la variable « temps » soit cause ou conséquence de la difficulté rencontrée par ces philosophes ( et pas seulement eux) à cerner la notion d’éternité.
    A noter que la vision « finaliste » se retrouve dans les sciences physiques de l’époque; Heron d’Alexandrie ( 1er siècle), par exemple, énonce qu’un rayon lumineux qui se réfélchit suit le plus court trajet possible; lointain ancêtre du principe de fermat et de certains énoncés tels que « la nature suit les chemins les plus courts » (très fertiles, d’ailleurs, dans les sciences physiques et de l’ingénieur, mais Paujpertuis, Lagrange, et Euler démontreront que ce principe dit « principe de moindre action » d’apparence superficiellement finaliste, ne requiert en rélité aucun « signal » qui se propagerait du futur vers le présent.

    Mais n’oublions pas les grands oubliés, ou du moins les moins « cités »: les Atomistes ( héraclite, démocrite, épicure, lucrèce et d’autres).
    Dans leur conception, point de forme finale ou de « principe organisateur » divin: les atomes ( les « parties », s’organisent selon des lois aveugles ( pas de boule de cristal, pas de message du futur vers le présent), en fonction de leurs propriétés: plus ou moins crochu,s plus ou moins lisses, ce qui est, ma foi, assez proches de nos propres conceptions de liaisons chimiques et de charges plus ou moins rigides liées.
    A mon avis, c’est via les atomistes et d’autres présocratiques que Dieu est non seulement marginalisé, mais devient même une hypothèses non-nécessaire.

    Même si nos concepts scientifiques actuels (le changement de paradigme acoouchant réellement avec Newton, galilée représentant les 3 derniers mois de grossesse) donnent raison à Démocrite contre Aristote, je constate que l’existence d’ un Dieu organisateur de la nature, à la manière des philosophes grecs, apparaît nécessaire à l’équilibre psychique de beaucoup d’humains.

    Pour ma part, et bien qu’athée, je ne saurais tolérer d’être chosifié, et ne priverai pas d’invoquer Dyonysos lors de la dégustation de ma bien aimée ou d’un grand cru, ou d’en remettre à Hermès avant une affaire difficile; je ne m’attends évidemment pas à voir apparaître le char du dieu entouré de ses ménades, non plus que la divinité naties d’un casque et de sandales a ailettes.

    Au fond, chers amis croyants, il est difficile d’assumer la devise épucienne
     » fui, non sum, non curo »

    • Il est impossible de faire comprendre ceci à un croyant, qui, malheureusement, a été rendu idiot dès son enfance par ses parents. Heureusement aujourd’hui, les français sont majoritairement athées et ont compris la supercherie des religions, notamment du christianisme, qui non seulement rend idiot car destructurant toute pensée irrationnelle, mais qui rend au surcroît intolérant (il n’y a qu’ à voir leur homophobie latente par exemple). Bref, pour moi un croyant reste un ignorant, et par conséquent un imbécile qui vit dans une bulle qui n’existe pas.

      • « Bref, pour moi un croyant reste un ignorant, et par conséquent un imbécile qui vit dans une bulle qui n’existe pas. » – Les propos se radicalisent à vitesse grand V, ça stigmatise sec !

      • 4000 ans d’histoire, des chefs spirituels reconnus (Le Pape, Dailai lama, etc.), des lieux comme Lourdes ou la Mecque, des églises, des cathédrales, des mosquée, des faits historiques avérés, et vous résumez cela à de l’intolérance ? C’est vous qui vivez dans votre bulle !

      • « …Bref, pour moi un croyant reste un ignorant, et par conséquent un imbécile qui vit dans une bulle qui n’existe pas. »

        C’est vous qui êtes un imbécile et je vais vous le démontrer en 1 minute. Vous confondez allègrement croire en Dieu et les religions. Par ailleurs, qui vous dit que celui ou celle qui croit en Dieu le symbolise comme les religions essaient de nous l’inculquer ?

        Je n’ai aucun combat contre ni pour les religions. Je n’ai aucun combat contre ou pour les athées. MAIS EN AUCUN CAS je ne confonds croire en Dieu et adhérer à un culte.

      • @Poud : Et donc, il faut les rééduquer, les asservir ou les exterminer ?

      • Je réitère mon post ici. Vous incluez bien sur dans les enfants rendu cons, ceux qui ont été abreuvé de fariboles vertueuses tel que le socialisme, la démocratie, l’état providence ect…

    • L’inversion de la « flèche du temps » n’est-elle pas nécessaire pour concevoir l’impossible singularité initiale (Big Bang) ?

      • Non. Pour commencer, rien n’indique que le Big Bang soit le commencement de tout, on sait seulement que le Big Bang est le commencement de notre univers. Ensuite et surtout, on ne connait pas les lois fondamentales de la réalité, et on ne sait même pas s’il est seulement possible de les connaitre.

        Répondre à votre question nécéssite de répondre à une autre bien plus fondamentale:

        Pourquoi y’a t’il quelque chôse plutôt que rien?

        Et à celle qui en découle:

        « Ce quelque chôse a t’il un début et une fin? »

        Quoiqu’il en soit je ne prétend pas être assez savant ou intélligent pour apporter des réponses à ce genre de question. Par contre, pour ceux qui prétendent le faire, vous voudrez bien m’accorder que fournir des preuves seraient la moindre des chôses.

      • @ Fucius
        L’inversion de la « flèche du temps » etc..

        Non; l’inversion de la flèche du temps nécessaire pour déterminer ce qui s’est passé avant, dans notre propre passé, consiste simplement à « faire passer le film à l’enverrs », c’est à dire à transformer la variable « t « en « -t » dans les équations: le présent est une conséquence du passé, moyennant des lois mécaniques connues dépendant de la variable « t ».
        Très différente est la supposition que l’avenir agit sur le passé ou le présent, ce qui réquiérerait qu’il existe un signal, un fait physique qui irait de l’avenir vers le présent, et dicterait à celui-ci comment il doit se comporter de manière à se « mouler » sur un avenir « final »; dans ce cas, la plus simple des lois du mouvement devrait comporter un autre terme qui rende compte de ce fait; or, aucune loi physique ne requiert une telle adaptation.

        Si le sens de la « flèche du temps » est indifférent dans les lois de la mécanique, si rien ne permet mathématiquement de priviligier le sens passé-futur par rapport au sens futur-passé, tous les phénomènes du monde réel sont descriptibles à partir d’une flèche passé-futur, et non futur- passé.

        D’où l’opposition entre démocrite-épicure et platon aristote, ou encore la différence entre le Dieu (physicien) de Newton ( il y a quelques pages dans les principia) et le Dieu( physicien) de Leibniz; rappelons que Leibiz était avant tout un immense mathématicien, de l’envergure de Newton, et qui essayait de réconcilier les causes « agissantes » ( le temps n’a qu’un seul sens réel) qu’il dénommait « puissance de Dieu » et les causes « finales » qu’il appelait « sagesse de Dieu ».

        • Merci pour ces explications terminologiques et pour cette initiation philosophique !

          Dans tout cela néanmoins, il me semble persister le problème de l’impossibilité l’instant initial: Le film de l’expansion de l’univers passé à l’envers nous amène vers un temps zéro qu’il n’est pas possible d’atteindre et, si je comprends bien, accélère de sorte que, pour observer les événements, il faut le ralentir sans fin.

          Autrement dit, dans ma compréhension, on peut dire que l’histoire de l’univers n’a pas eu d’instant antérieur ou égal ou temps zéro, mais pas qu’il a eu un début, un instant initial.

          Dès lors, s’il a été créé à un instant de son histoire, son passé a dû être créé à rebours – à l’image des récits des physiciens.

          Sans que la « flèche du temps » ait été inversée, un événement n’a jamais eu d’influence sur son passé.

          • @Fucius

            La question est ici du ressort de la physique, et plus précisément de la notion de singularité, de « point » en physique.
            Comment concevoir l’instant « zéro »?Comment concevoir la création de matière et de lumière à partir de « rien »?

            Du point de vue de l’affinage apporté par la mécanique quantique à la notion de « rien », il apparait que le « rien » ne l’est qu’en valeur moyenne, conséquence de la relation d’indétermination d’Heisenberg.
            Autrement dit, un espace « vide » d’énergie, d’énergie moyenne zéro, connait en réalité des fluctuations d’énergie autour de ce zéro, fluctuations tout à fait capables d’engendrer de la matière et de la lumière: ceci n’est pas un vision de l’esprit mais a des conséquences tout ç fait pratiques et mesurables, telles que le « lamb shift » en spectroscopie.
            la crétion de matière à partir d’un « rien » ( qui ne l’est qu’en valeur moyenne) est tout à fait possible et constatable expérimentalement ( merci Heisenberg.;)

            Pour ce qui est du temps, reamrquons deux choses:
            – la relation d’indétermination nous dit également que le temps zéro n’est zéro qu’en valeur moyenne
            – tant la mécanique classique que la relativité ( même dans sa forme restreinte) nous rappelle que le temps « n’existe » en tant que grandeur physique indispensable, qu’à partir du moment où l’on peut parler de « distance »; au point zéro, le temps n’existe pas encore, puisqu’il n’y a qu’un seul point.
            Je suis désolé ne pouvoir être plus clair de façon littérale; celà se comprend mieux avec les maths, même très simples

          • @protagoras

            Attention à ne pas confondre le néant et le vide.
            Effectivement le comportement de la matière à l’échelle quantique fait surgir et disparaître des « particules » quantiques, dont le comportement défie le sens commun par bien des aspects.
            Mais ce vide fait partie de l’univers, ce n’est donc pas le néant.

            Sur le fait que le temps zéro n’appartient pas à l’histoire de l’univers, pas plus qu’il n’a été infiniment petit, je crois que nous sommes d’accord.
            Pensez-vous donc aussi qu’on puisse dire que l’univers n’a sans doute pas eu de début ? Que tout instant dans son histoire est précédé d’un autre instant antérieur, et que des événements ont eu lieu dans l’intervalle ?
            Ou bien faut-il admettre qu’il y a un instant zéro dans l’histoire de l’univers ?
            Ou une autre solution à laquelle je ne pense pas ?

  • adendum:
    « NON FUI, FUI, NON SUM, NON CURO »

  • Peut-on croire encore en Dieu dans un monde aussi éclairé que le nôtre ?

    Dans un monde aussi éclairé que le nôtre, i.e. obscurcie par l’utilisation de l’Etat pour imposer sa vision de la société et de ses croyances, je ne sais pas…

    Dans un monde aussi éclairé que celui des libéraux, la réponse est indéniablement oui : on peut croire en Dieu au même titre qu’on peut ne pas y croire.

  • J’ai grandi dans une société qui réprimait les pratiques religieuses et confisquait la propriété écclesiastique, alors être croyante aujourd’hui est pour moi un acte de liberté. Alors oui, on peut croire en Dieu dans le monde moderne, plus que jamais.

    Je trouve que le libéralisme est profondamment inspiré par la croyance religieuse; ainsi la main invisible d’Adam Smith est en réalité celle de Dieu.
    Même l’islam doit son expansion à la liberté de commerce qui a été pratiquée par l’empire musulman, et la chute de Byzance est due au impôts trop élevés (selon l’historien Philip Hitti).

    • Vous vouliez dire dans un « Etat » qui réprimait les pratiques religieuses ?

      Etre coyant est certainement un acte de liberté, au même titre qu’être non croyant… Tant que l’Etat ne nous l’impose pas, ça reste de la liberté.

      • Ce que l’État ne doit pas imposer, c’est une vision de la morale.
        La religion, c’est un groupement autour d’une vision de la morale.
        Elle peut être fondée sur une transcendance, ou non.

        Ce que NatasaJevtociv a subi est donc de la pure et simple intolérance religieuse, une religion lui a été imposée.

        • « Ce que l’État ne doit pas imposer, c’est une vision de la morale. »

          Je suis 100% d’accord !

          Tant que l’Etat imposera la morale, les non-religieux en profiteront pour imposer la leur (mariage = deux homos ou deux hétéros), les religieux en feront de même (mariage = un homme, une femme).

          L’Etat devrait uniquement reconnaitre les conventions privées. Libre aux parties de faire reconnaître cette convention par l’office religieux de leur choix ou non.

          Je partage également ce que vous dites sur la religion qui a été imposée à Natasa par intolérance religieuse.

          • Je pense que le mariage traditionnel n’impose pas une vision de la morale si on le définit comme une institution visant à augmenter le nombre d’enfants élevés par leur père et leur mère.

            En effet cela entraîne objectivement des bénéfices sociaux, donc cela ne consiste pas à imposer une vision de la morale.

            En revanche le « mariage pour tous » me semble injustifiable de manière objective.
            En tous cas je n’ai vu personne le faire.
            Les égalitaristes s’abstiennent tous de définir le mariage.

          • On peut effectivement voir dans le mariage, une convention visant à augmenter le nombre d’enfants. Mais tout le monde ne souhaite pas avoir d’enfants, on peut vouloir sceller une union pour tout un tas de motifs plus ou moins valables, mais toujours personnels.

            Au demeurant, on n’a pas besoin de cadre légal pour faire des enfants et ainsi augmenter un nombre dont on ne devrait pas avoir à préciser si ce nombre devrait augmenter ou diminuer (ce qui pourrait venir un jour, pour le moment on encourage la natalité à coup d’alloc et d’avantages fiscaux, ce qui peut encore être remis en cause au bon vouloir de l’Etat, ça commence pour les alloc !).

            Tout comme on n’a pas besoin de kamasutra que pourrait nous fournir l’Etat. On n’a pas besoin de cadre légal pour définir nos rapports avec nos conjoints, ni comment y mettre fin.

            Le bien commun n’existe que pour ceux qui partage le même. Je doute que tout le monde partage le même que nous. Je ne tiens pas à le leur imposer car je ne souhaite pas qu’ils m’imposent leur bien commun.

            Le bien commun est trop subjectif.

          • @Stef75
            Il ne s’agit pas d’augmenter le nombre d’enfants, mais la proportion de ceux qui sont élevés dans les meilleures conditions.

            Il ne s’agit pas de faire le bonheur des citoyens en leur disant en quoi ce bonheur consiste, car c’est à eux de le savoir; mais de promouvoir ce qui est dans l’intérêt général.

            L’État ne doit agir que pour préserver les libertés, mais aussi la société et sa souveraineté. Le mariage civil n’a aucun rapport avec la liberté, il ne peut être justifié que par la préservation de la société, c’est-à-dire le bien commun.

            Le « mariage pour tous » transforme une institution civile acceptable, car justifiée par la préservation de la société, en une institution civile inacceptable, car visant à nous guider vers le bonheur.
            C’est une intrusion du religieux (socialiste) dans l’État, une brèche dans la laïcité.

            « Le bien commun est trop subjectif. »
            Pouvons-nous nous passer d’État ?

          • Ce que vous dites est très sensé, il n’empêche que le nombre d’enfants élevés dans les meilleures conditions est tout aussi valable hors mariage.

            Le mariage civil n’a aucun rapport avec la liberté, je suis d’accord. S’il est un rôle pour l’Etat qui soit acceptable, c’est bien celui d’agir pour préserver les libertés, en cela je suis également d’accord.

            En revanche, pour préserver la société, ce n’est pas possible, car un modèle de société est forcément différent suivant les individus. Fatalement, imposer un modèle de société des uns (fussent-ils la majorité) obligera toujours à empiéter sur la liberté des autres.

            Les conventions entre les individus (même la polygamie), n’ont pas à être approuvées par l’Etat. Ensuite, pour le religieux, c’est différent.

            « Le bien commun est trop subjectif. »
            Pouvons-nous nous passer d’État ?

            Dans un idéal, je crois volontiers que nous pouvons nous passer d’Etat. Dans la réalité, il faut limiter le rôle de l’Etat dans des fonctions régaliennes : défense, sécurité, voire justice (si elle est en concurrence avec l’arbitrage privé).

    • « Je trouve que le libéralisme est profondamment inspiré par la croyance religieuse » Max Weber d’un côté
      « ainsi la main invisible d’Adam Smith est en réalité celle de Dieu »: finalisme aristotélicien de l’autre
      Pourquoi pas, mais attention à ne pas basculer dans la « vénération d’idoles »

    • Moi je vois la main invisible du marché comme une résultante de la survie du stable. Une autre en est la théorie de l’évolution. L’histoire de la vie sur Terre n’a pas de sens, les lois de l’univers ne semblent pas poursuivre de but. Pourtant, il existe des méchanismes qui permettent localement d’aller du simple vers le compliqué. La théorie de l’évolution permet de comprendre comment des lois aveugles ont pu conduire au vivant tel que nous le connaissons, dans son immense complexité, dont l’observation nous donnait jusque la une illusion de design. De même, ces lois naturelles conduisent au façonnement des idées, au développement progressif d’une éthique qui permet aux différents individus d’une société de vivre ensemble. Les pratiques et habitudes qui ont du succès sont sélectionnées, celles qui échouent sont abandonnées. Le marché provient d’un déséquilibre entre les besoins et les capacités/propriétés. Le libre-échange est le moyen naturel de remédier a ce déséquilibre. Il se produit même dans la nature, même avec les plantes (non conscientes), car la sélection naturelle a sélectionné ce comportement qui représentait un énorme avantage. La survie du stable explique comment des ordres spontanés apparaissent au sein du chaos dans le cadre de lois indifférentes, qui ne poursuivent aucun but.

      Je trouve que la croyance religieuse va a l’encontre du libéralisme, car les textes religieux sont anti-liberaux. Exemple: l’interdiction dans l’ancien testament d’avoir une autre religion que le judaisme ( http://www.anti-religion.net/apostasie_judaisme.htm ), l’ordre de tuer les homosexuels ( http://www.anti-religion.net/intolerance_bible.htm ), ou alors dans l’islam l’ordre d’appliquer la charia qui interdit notamment a tout musulman de quitter l’islam sous peine de mort ( http://www.anti-religion.net/apostasie_islam.htm ), les pratiques sexuelles interdites sous peine de châtiment corporels, etc…

      • « L’histoire de la vie sur Terre n’a pas de sens »
        Je crois que vous avez besoin de vous reposer, ca n’a pas l’air d’aller tres tres bien. Un petit coup de mou peut-etre?

    • La main invisible n’est pas celle de Dieu, c’est une métaphore.
      Adam Smith montre que le marché produit une allocation des ressources supérieure à la planification centralisée, mais c’est la somme des libertés individuelles.
      Y voir la main de Dieu est donc un contresens.

      Le libéralisme est ancré dans le christianisme. Il découle de l’anthropologie chrétienne et de la notion de liberté.
      Il n’est pas qu’économique, et il ne peut pas survivre s’il n’est adopté que pour son efficacité économique.

      • Vrai.

        Ajoutons que le jusnaturalisme trouve une source dans le décalogue.

        « Tu ne tueras, voleras pas  » même par l’intermédiaire de l’Etat.

        « Et puisqu’on a vainement infligé au corps social tant de systèmes, qu’on finisse par où l’on aurait dû commencer, qu’on repousse les systèmes, qu’on mette enfin à l’épreuve la Liberté, — la Liberté, qui est un acte de foi en Dieu et en son œuvre.  »
        Frédéric Bastiat

      • « Y voir la main de Dieu est donc un contresens. »
        Si tu veux ; selon ta définition de dieu.
        Par contre selon la définition de Spinoza Dieu = la nature (« nature » au sens des physiciens : ensemble des processus à l’œuvre et des lois qui les gouvernent, et pas au sens de « Gaïa des des écolo), ça marche parfaitement

        • Il faudrait donc peut-être commencer par se mettre d’accord sur ce qu’on appelle Dieu. Parce que je n’ai pas l’impréssion que Spinoza parlait de la même chôse que le curé, la dernière fois que je suis allé à l’église. Ou même que la majorité des croyants, toutes religions confondues.

          J’ai même l’impréssion que le Dieu de Spinoza pourrait beaucoup plaire à Dawkins, s’il avait le bon goût de chager de nom ^^.

          • Ca va être surtout difficile avec les athées pour qui Dieu est forcément matériel. C’est pour ça qu’ils n’y croient pas.

          • et oui. Il faut commencer par définir Dieu. Ce qui explique que deux croyant peuvent se traiter l’un l’autre d’athées, et inversement que deux types qui se définissent comme athées se traiteront l’un l’autre de croyants (Peillon par exemple, selon moi ou Laurent plus haut, est le prototype du faux athée, vrai fanatique )
            Même quand on se prétend athée il faut d’abord définir le dieu qu’on veut nier ; absurde, n’est pas ?

          • @ P:
            Indice: je parle plutôt de celui du curé.
            Parce que quand je lis votre commentaire plus haut, j’ai plutôt l’mpréssion que Spinoza utilise le mot « Dieu » comme synonyme de « Physique fondamentale » plutôt « qu’être suprème omniscient et omnipotent ». C’est à dire en dehors de son sens courant. Comme le faisait d’ailleurs Einstein.

            « Même quand on se prétend athée il faut d’abord définir le dieu qu’on veut nier ; absurde, n’est pas ? »

            Non, logique. Il est nécéssaire d’expliquer pour être bien compris. Il faudra bien que je définisse aussi le père noel si je veux en contester l’existance (en tout cas implicitement). Je ne vois pas ou est l’absurde.

          • Spinoza a la même définition de dieu que St Thomas d’Aquin.

            Dieu = la cause première de l’univers.

            Tout effet a une cause, si vous remontez l’échèle des causes, vous arrivez à une cause sans cause puisque l’échèle des causes ne peut être remontée à l’infini.

            Chez Aristote et St Thomas d’Aquin, cette cause première appelée Dieu est l’être immuable. Dieu est la cause de l’univers.

            Chez Spinoza aussi. Dieu est l’Etre premier mais cet Etre premier est l’univers dans son ensemble. Chez Spinoza, l’univers n’a pas de cause ou plutôt il est sa propre cause donc l’univers est Dieu. Cela s’appelle le panthéisme.

          • Je précise que la position athéiste est intenable du point de vue de la raison puisqu’elle prêtant que l’univers n’a pas de cause, même l’univers lui même.

          • +1 SJA
            @moi
            « Indice: je parle plutôt de celui du curé. » Le curé … quel curé ? Jospin ? Peillon ? Marcel Lefebvre ?
            L’absurdité, c’est de se faire chier à définir un truc, choisi dans l’infinité des trucs imaginables, et qui NE sera justement PAS le dieu du « curé » (quel que soit le curé) mais seulement votre vision du dieu du curé (parce que je ne crois pas que vous soyez suffisamment télépathe pour lire dans les pensées du curé…) , pour expliquer ensuite qu’il n’existe pas. C’est parfaitement inutile et vain ; faites ça si ça vous amuse, comme on peut jouer ou se raconter des histoires, mais ça fait de vous un athée. Juste un emmerdeur de curé (et c’est un emmerdeur du curé Peillon qui vous le dis ; Lefebvre ne m’emmerdant pas, par contre, je n’éprouve pas le besoin de l’emmerder, lui).
            L’important est de toute façon ailleurs : Dieu, le Père Noël et les autres (et plus généralement tous les autres machin abstraits, comme l’état, la « France éternelle », ou PSA) existent tous au moins dans l’esprit de leurs fidèles, et dans les actions de ces fidèles que leur croyance leur inspire. Ils existent tous par les effets bien réels qu’on observe, sympathiques (cadeaux sous le sapin) ou désagréables (morale « laïque » à l’école). C’est tout ce qui compte, et pas le type à barbe blanche qui tend le doigt sur le plafond de la Sixtine, ou son cousin en houppelande rouge qui passe par la cheminée. En ce sens, être athée, c’est juste refuser de reconnaitre le réel ; c’est de la folie pure.

  • Merci à JBN, voilà un livre passionnant.

    Les athées militants se croient des esprits libres, moralement supérieurs, inaccessibles au dogmatisme ou à l’obscurantisme.
    Les libéraux peuvent témoigner qu’il n’en est rien, le dogmatisme aussi borné des socialistes étant proportionnel à leur athéisme. Pire encore: Il semble que l’athéisme facilite le dogmatisme de gauche…

    En pleine querelle sur le mariage, au milieu du naufrage des États-Providence, il me semble urgent de revenir sur la notion de religion, ce qui aura pour effet de dédramatiser la question de la foi en Dieu et de dévoiler la propagande athéiste pour ce qu’elle est : de l’intolérance religieuse.

     La religion, c’est ce qui peut réunir autour d’une vision de la morale.
    Je ne suis pas le seul à la dire, c’est ce qui ressort des propos de personnages aussi divers que Vincent Peillon à Philippe Némo.

    On voit que, sous cet angle
    1 – Le problème religieux est en fait l’impossibilité d’une morale universellement partagée.
    2 – La laïcité s’interprète ainsi: Ne pas employer la force pour imposer une vision de la morale.
    3 – La laïcité est respectée quand le débat politique est dénué de référence à une vision de la morale, donc ne vise qu’au bien commun objectif.
    4 – L’athéisme ne résout rien
    5 – Le socialisme est une religion qui aspire au pouvoir, donc il est antilaïc, et son accession au pouvoir réveille donc les guerres de religion.
    6 – la foi en Dieu n’est qu’une modalité de la religion sans conséquence par elle-même.
    7 – Une religion athée peut être totalitaire (bolchevisme, nazisme); et une religion transcendante peut refuser toute coercition, réduire la morale à quelques principes abstraits et promouvoir l’individu (christianisme).
    8 – L’anticléricalisme socialiste est de la pure intolérance religieuse de la part de la religion socialiste envers la religion chrétienne
    9 – Il faut considérer dans une religion non pas sa vision de la transcendance (y compris la négation), mais sa morale.

    • L’atheisme est une position intellectuelle completement schizophrene, il faut etre legerement derange dans sa tete pour se dire athee. Ou alors etre tres approximatif intellectuellement.
      Seul l’agnosticisme et les croyances sont coherents. Pour ma part, c’est toujours l’approche kantienne qui a mes faveurs. On ne sait pas, on sait que l’on ne peut pas savoir, mais on essaye tout de meme de soulever le voile du mystere. C’est ce qui a engendre le plus beau dans l’art, ce desir de briser l’inconnu. L’atheisme a engendre les m***** d’arts modernes. Logique quand on a un tel bordel dans la tete…

      • Vos affirmations péremptoires sur le bordel dans la tête des athées sont juste pas argumentées. Mais sinon j’aime bien voir des gens accuser les athées de stupidité, de folie, de crédulité etc… parce qu’ils refusnet de croire qu’un juif cloué sur un bout de bois par des ritals était le fils d’un truc qui a crée l’univers, et qui nous ressemble.
        Oh bien sur vous etes kantien: Vous ne savez rien, vous ne pouvez as savoir, mais vous essayez de soulever le voile. Certes, mais au passage vous traitez les athées (qui ne pretendent pas en savoir plus que vous) de crétins et psychopathes. J’imagine que c’est kantien ca aussi…

        • Les athees ne pretendent pas en savoir plus que moi? Et vous venez me faire la lecon?
          Affirmer que Dieu n’existe pas (c’est ca l’atheisme, pour votre gouverne), c’est une croyance, au meme titre que le nihilisme.
          Si maintenant vous ne parvenez pas a comprendre en quoi c’est une position intellectuellement deficiente, je ne peux rien faire pour vous.
          En general apres discussion avec des athees, il s’avere qu’ils sont en verite agnostiques. L’atheisme est une position similaire a celle des croyants mais avec un deni de la realite de la Foi. C’est d’une imbecilite sans nom.
          Mais vous faites comme vous voulez, hein.

  • Et le spiritualisme athée, il connaît ?

  • L’intelligence n’est pas corrélée à la croyance ou à l’incroyance dans le fait religieux, pas besoin de tortiller. Cela dit je comprends qu’on puisse penser que l’athéisme soit synonyme de bêtise quand on discute avec des militants du Front de Gauche. Ça me donnerait presque envie d’adhérer à une paroisse quelconque, tiens.

  • « Nietzsche, Marx et Freud »
    Il faudrait peut-être pas mélanger les torchons (Marx et Freud) avec les serviettes

  • A lire pour les athées: « La belle mort de l’athéisme moderne » de Philippe Némo

  • J’ai été enfant de chœur, c’est dire que Dieu c’est mon truc. Le problème c’est l’exagération de certains, leur intégrisme pour utiliser un terme intello de salon germanopratin. Une copine infirmière dans un hosto classe pourtant me dit qu’il ne se passe pas un jour sans des problèmes religieux, chrétiens, juifs, musulmans… les chrétiennes mettent des débiles au monde, des juives refusent le Nestlé malgré leurs nénés tout vides, les arabes agonisent dans d’atroces souffrances etc.

    • « Des débiles au monde » : qu’ entendez vous par ces termes ? Peut-être cautionnez vous la politique eugénique d’un certains dénommé Hitler ?

      • il entend « tel mère tel fille/fils », à mère débile …

        • Ding Dong on est au XXIème siècle, nous possédons des tas de moyens techniques pour savoir ce qui se passe pendant la grossesse. Par exemple, il est inadmissible de mettre au monde un manchot quand on a été prévenu.

          • « il est inadmissible de mettre au monde un manchot quand on a été prévenu » : et en quoi ceci vous dérange-t-il ? Un « manchot », au surcroit, n’est pas forcément « débile ». Si on tient rigueur de vos propos, alors Stephen Hawking ou Bill Gates (qui est atteint du syndrome d’Asperger) n’auraient jamais vu le jour, ce qui aurait été très certainement une perte pour l’Humanité. En fait voyez vous, Homo-Orcus, je pense que le débile aux idées nazies, c’est bien vous.

      • « Des débiles au monde »
        —————-
        Il entend par là que certains cathos intégristes qui ne veulent pas d’amyosynthèse ou tout en sachant que le futur bébé sera mongolien, ne veulent pas avorter.
        Moi, perso, ça ne me choque pas, c’est entièrement compatible avec le libéralisme. Ce qui est choquant, c’est que la société ait à supporter le coût de ce choix.

    • Voila un propos bien mesure et qui surtout, ne fait aucune generalisation douteuse.
      Une grande majorite des gens se disent athees, j’espere que votre copine infirmiere profite de leurs lumieres…

  • merci Jean-Baptise ! Avec ton double prénom et ton nom de l’arche, tu ne pouvais apporter qu’un éclairage de foi sur ce livre 🙂 Blague mise à part, merci de confirmer que l’on peut croire en Dieu sans être crétin, ce qui n’est pas évident dans ce monde sécularisé qui connaît un retour de l’anticléricalisme primaire! bonne soirée, phb

  • Ce qui est souvent gênant avec les croyants et surtout avec les pratiquants, c’est qu’ils délaissent trop facilement leur raison au profit de leurs croyances.
    L’obscurantisme est bien un sous produit de la croyance et du religieux.

  • Que de flots verbaux!
    Que de flux de mots pour une vue de l’esprit!
    Quelle logorrhée agnostico-spirituelle!..
    Tout simplement, certains ne peuvent se passer d’une croyance pour s’aider à vivre, tandis que d’autres peuvent affronter l’imperfection, l’incomplétude, la fin de leur ego et les alea de la vie en face.
    Il n’y a rien d’autre à dire là-dessus…

  • @Aloygah:

    Vous me dites:

    @ Mitch

    « Et comment faites-vous pour avoir des observations, des arguments et des raisonnements qui peuvent confirmer l’inexistence d’un être?
    C’est rationnellement impossible, autant pour Dieu que pour le Père-Noël que pour le monstre du Lochness. »

    Je ne le fais pas. Je ne demontre rien. C’est aux croyants de demontrer que dieur existe et comme vous le faites remarquer il est impossible de demontrer une proposition négative. Je suis par ailleurs heureux que vous placiez la religion a sa place: Avec les licornes bigfoot le pere noel et le monstre du lochness.

    « Tout ce que vous pouvez démontrer, c’est qu’un être existe, mais jamais qu’un être n’existe pas. Il faut donc par définition plus de foi pour croire en l’inexistence d’un être que pour croire en son existence. »

    Je suis d’accord avec le debut pas avec la fin. Ce qui n’est pas démontrable n’est pas forcement moins credible que ce qui l’est. Vous faites une confusion entre ce qui est démontré et ce qui est démontrable. Ce qui est théoriquement démontrable n’est pas plus crédible que ce qui ne l’est pas. Confondre la démontrabilité et la crédibilité est une erreur. Enfin peut etre essayez vous de me faire comprendre que les Tortues Ninja et dieu ont la meme crédibilité auquel cas, une fois de plus, je vous rejoins.

    Par ailleurs, je trouve que votre attention a l’episthemologie est quelque peu défaillante. Savez vous que le meme Popper qui a établi la règle a laquelle vous vous référez, critiquait le communisme (a juste titre) parce que celui ci était justement infalsifiable? Or votre dieu partage cette caractéristique avec le communisme: Il est infalsifiable grace a la mauvaise foi. J’explique.
    Quand on fait remarquer aux communistes qu’on attend toujours LA crise du capitalisme qui mettra fin au système et que leurs annonces répétées de grand soir en 1929 en 1973 etc… se sont toutes soldés par des echecs, et que le grand soir semble bien ne vouloir jamais arriver, ils vous répondent que non, ce sont des etapes du processus. En clair, le communisme a raison quelle que soit la situation. Il est impossible de prouiver que le communisme a tort. C’est ce qui fait dire a Popper que le communisme est une analyse non scientifique. La dialectique et le sens du devenir interpretable a volonté permet d’établir que le communisme et le marxisme sont des fumisteries dignes de Paco Rabanne.
    On observe un phenomène similaire avec les religions. Elles en avaient des pretentions d’explications du monde les religions, et au fur et a mesure que ces explications sont réfutées par la science, on dit que « non, en fait c’était symbolique. » et que « il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre ». Selon la bible, l’esclavage est tolérable selon des conditions bien précises. Est ce symbolique? Est ce litéral? Est ce moral? Selon la meme bible, le monde fut créé en 6 jours. Est ce vrai? Selon la même bible la femme fut créé a partir d’un morceau d’os de male humain. Une fois de plus, a t’on appliqué la règle d’episthémologie qui voudrait que ces affirmations étant prouvées fausses on considère le reste de ce bouquin et de son dorgme comme au moins franchement douteux? L’épisthemologie c’est un peu quand ca vous arrange qu’on doit s’y conformer…

    « Je suis obligé de trancher avec la foi pour pouvoir affirmer que le Père Noël n’existe pas. »
    Si vous avez besoin de la foi pour ca ca vous regarde. Moi je me contente de regarder le fait que c’est une création récente, dérivée de saint Nicolas relooké par coca cola et que les cadeaux ne tombent pas du ciel dans ma cheminée tous les 24 décembres a minuit. J’ai perdu la foi dans le père noel quand j’ai vu mes parents poser les cadeaux eux memes sous le sapin ou quand j’ai vue que les cadeaux que recevaient les autres etaient en général des truc que j’avais acheté MOI pour eux. S’il vous a réèllement fallu un acte de foi pour ne pas croire au père Noel c’est que vous etes juste proche de la débilité. Pardon de le dire comme ca mais il faut aussi assumer quand on écrit des aneries.

    « (…) car je ne peux absolument pas le démontrer d’une manière ou d’une autre. Par contre, si j’avais une fois vu le monstre du Lochness, je pourrais avoir au moins un élément qui prouverait son existence. C’est pareil avec Dieu. »

    TOut a fait, et comme je n’ai jamais eu le moindre élément qui prouve que que dieu existe, je le range donc avec les autres trucs dont je n’ai pas de preuve de l’existence et pas le moindre autre élément. Je range donc Dieu avec les licornes, Flash Gordon, Batman, les bisounours, le monstre du loch ness, Shivah, les Schtroumpfs, les etatistes moraux ET coherents, et Winnie l’Ourson.

    Avant de manipuler des notions comme la foi et la conviction, vous feriez bien d’en regarder le sens dans un dictionnaire…

    Jouer sur les mots est effectivement tout ce qu’il vous reste quand on voit le niveau de bassesse de votre raisonnement. Franchement, il y en a des croyants respectables tant dans leurs conviction que leur intellect. Vous n’en faites pas partie. Vous voulez prouvez que les athées sont des croyants et leur retourner l’accusation de naiveté que votre foi vous rejette. Les athées ne vous demandent pas tuos dans l’ensemble de les croire. Ils ne vous menacent de rien. Alors que les croyants sont quasiment tous unanimement convaincus que ne pas partager leur croyance est non seulement stupide mais que c’est MAL. Certains athées pensent que la religion est bête en sois, d’autre qu#elle est immorale ET b^te en elle meme. Et d’autres comme moi ont juste pris la parti d’attendre que quelque chose ait de bonnes raison d’etre cru AVANT d’y croire. Me faire dire que cette attitude est le contraire de ce qu’elle est ca porte un nom: Du bousillage intellectuel, ou faire passer des vessies pour des lanternes. Alors puisuqe les rhetoriques de bas étage semblent etre votre tasse de thé, je vous répondrai cette ritournelle spécieuse d’athée qui vaut les votres: « Si vous avez besoin de croire en dieu c’est parce que vous n’avez pas foi en vous même. Le vrai athée c’est vous puisque vous ne croyez même pas en ce que vous êtes. »
    Bien sur que cette pharse est pourrie et qu’elle procède du meme bousillage intellectuel que le votre. Mais ca vous donnera du grain a moudre. En attendant, pour quelqu’un qui me reproche mon ingorance du vocbulaire, il semble que pour parler d’athéisme vous sembliez un peu oublier que ce mot ne se définit pas par « Est Athée celui qui a foi en la non existence de dieu ». Contrairement a ce que vous semblez sous entendre.

    • @ Mitch

      « Ce qui n’est pas démontrable n’est pas forcement moins credible que ce qui l’est. »

      Si vous vous référerez à la « crédibilité », c’est que vous faites intervenir la croyance. Cela rejoint ce que je dis, simplement avec d’autres termes.

      « et au fur et a mesure que ces explications sont réfutées par la science, on dit que « non, en fait c’était symbolique. »

      Ce qui est ridicule, je vous l’accorde. Ce n’est d’ailleurs pas ma position.

      « S’il vous a réèllement fallu un acte de foi pour ne pas croire au père Noel c’est que vous etes juste proche de la débilité. »

      Ce n’est rien d’autre qu’une question de définition, vous faisiez référence à la notion de « crédibilité », c’est du pareil au même.

      « Franchement, il y en a des croyants respectables tant dans leurs conviction que leur intellect. Vous n’en faites pas partie. »

      Vous avez entièrement raison, nous ne jouons pas du tout sur le même niveau. Et pour ne pas perdre plus de temps dans quelque chose de vain, je mets un point final à cette discussion. Bien à vous.

    • Mitch : « Je ne le fais pas. Je ne demontre rien. C’est aux croyants de demontrer que dieur existe et comme vous le faites remarquer il est impossible de demontrer une proposition négative. Je suis par ailleurs heureux que vous placiez la religion a sa place: Avec les licornes bigfoot le pere noel et le monstre du lochness. »
      ——————————-
      Euh, tu crois quoi sérieusement, que les multiples théologiens, penseurs et philosophes croyants n’ont jamais réfléchi à la question de la falsifiabilité de l’existence de Dieu et t’ont attendu pour avoir des des fulgurances sur les licornes, big foot et Père Noël ???
      Le syndrome de Dunning Kruger, tu connais ?
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger

      • @Min Tax: Je ne crois pas que quelqu’un m’ait attendu pour quoi que ce soit. En revanche j’estime que placer que dire que l’affirmation « dieu n’existe pas » sur le meme rang que l’affirmation « dieu existe » au niveau du saut de la foi, et prétexter que c’est le cas parce qu’on ne peut pas démontrer un négatif, tient du bousillage intellectuel. je ne prétend pas avoir de fulgurance. Je ne prétend meme pas faire de la theólogie. Simplement la c’etait l’argument avancé.

        Sauf a croire que tout ce qui sort de l’imaginaire humain doit etre considéré comme vrai et fiable jusqu’a preuve du contraire, adopter cette position intellectuelle tient de la naiveté la plus patentée.

        Croire que dieu n’existe pas, etre athée est effectivement admettre que la probabilité la plus forte est celle que dieu n’existe pas tout en admettant qu’il est impossible de le démontrer formellement. Je ne pense pas etre un agnostique de Ironman et des licornes, et pourtant je les range dans la meme categorie. entre admettre une probabilité epsilonesque et etre agnostique, il y a une difference.

    • Non mais quel pedant celui-la.
      Ca vient donner des lecons sur le bon usage des notions mais ne connait meme pas la definition de ce qu’est l’atheisme.
      Allez on vous a repere, vous etes le petit chauve en bout de comptoir dans la brasserie du coin. Vous avez joue quel cheval au tierce?

    • Comme en plus vous semblez trop faineant pour verifier l’exactitude de vos affirmations ridicules, voila de quoi vous instruire sur vous-meme et sur ce que vous etes:
      « Atheism is, in a broad sense, the rejection of belief in the existence of deities. In a narrower sense, atheism is specifically the position that there are no deities. »
      Quel est donc le contraire du rejet d’une croyance? C’est de croire que c’est son oppose qui est vrai i.e. dieu n’existe pas.
      Encore un effort et vous allez decouvrir que vous etes agnostique:
      « Agnosticism is the view that the existence or non-existence of any deity is unknown and possibly unknowable. »
      Dans l’absolu peu importe, le socialisme aussi est schizophrene et pourtant beaucoup de gens le sont. C’est juste pour vous eviter le ridicule si un jour vous croisez quelqu’un d’un peu cultive.

  • Personnellement je suis nihiliste (Etre athée c’est voter blanc, être nihiliste c’est prendre ses responsabilités).
    Le problème de la religion, c’est que nous sommes obligés de faire mine de les respecter, alors que c’est la plus grosse aliénation anti-libérale et anti-intellectuelle de tout les temps.
    Il faut ramener la religion (et les religeux) à ce qu’elle est réellement : une profonde connerie pour gogoles.
    Et pour s’en convaincre, rappelez vous que :
    Si la preuve de l’existence de Dieu était un bouquin, Mickey et Tintin seraient des Dieux.

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