Un troisième confinement mènerait à une dépression économique
Sans connaître l’ampleur des coûts, des confinements à répétition reviennent à prendre une deuxième hypothèque sans même connaître le montant de la dette qui subsiste sur la première.
Sans connaître l’ampleur des coûts, des confinements à répétition reviennent à prendre une deuxième hypothèque sans même connaître le montant de la dette qui subsiste sur la première.
L’histoire ne progresse pas linéairement. Les dégâts que nous infligeons à la société en ce moment vont détruire des fondations économiques, sociales et politiques de manière durable.
Il est urgent d’arrêter de croire que tout s’obtient sans effort, par le miracle d’une solidarité qui n’est qu’une charité bidon faite d’abord avec l’argent des autres.
C’est la tutelle administrative et politique, que l’état d’urgence sanitaire a rendu toute-puissante, qu’il faut dès maintenant abolir pour laisser s’exercer la responsabilité individuelle des citoyens face à la fin de la pandémie.
En semi-confinement, les Français subissent toujours de nombreuses restrictions et les conséquences pour une grande partie de l’économie sont terribles.
L’État a multiplié les initiatives pour sortir les entreprises de la crise sanitaire. Cependant, on ne peut que se féliciter de toutes les démarches volontaires qui se mettent en place à tous les niveaux.
L’incertitude extrême sur l’évolution de l’épidémie, et l’absence de repère historique, puisque cette crise est inédite, vont très probablement freiner, à la fois, la reprise de l’offre et de la demande.
La meilleure solution – pour limiter les effets de la récession économique à venir – serait de maitriser rapidement la crise sanitaire pour rendre possible un retour de l’activité économique en toute sécurité.
En 2019, la croissance économique déclinera, selon tous les analystes professionnels.
Tandis que les assureurs nous décrivent une économie Potemkine, personne n’est préparé à une remontée des risques et une vraie hausse des taux longs.
Si l’on en croit certains, les risques financiers actuels sont très raisonnables. L’optimisme des investisseurs est-il parfaitement justifié ?
La Fed se serait lancée dans un resserrement monétaire à l’aube d’une nouvelle récession, si on se fie aux signaux des marchés automobiles et du crédit bancaire.
S’attaquer vraiment aux dépenses de l’État nécessite de briser un tabou majeur. Techniquement, baisser ces dépenses revient à déclencher sciemment une « récession ».
Et si les inégalités et l'instabilité financière tant décriées par les étatistes étaient en réalité le produit de leur propre système ?
Miracle de l’inflation : plus on dépense plus on devient riche ! Mais les choses ne sont pas si simples.
Au pays du sourire, seuls les professionnels de l'armement ont encore la banane.
Manuel Valls est donc à Berlin et globalement il en ressort qu’il n’en ressort pas grand-chose.
L'Europe s'enfonce, l'Europe sombre, ceux qui sont aux commandes persistent à vous promettre des lendemains qui chantent, les chiffres de la croissance eux, ne mentent pas.
Les Pays-Bas sortent progressivement d'une longue récession.
L'économie tchèque sort enfin d'une récession prolongée mais doit prendre de nouvelles mesures pour accélérer la convergence des revenus avec les pays de la zone euro.