Comme annoncé par les sondages, les travaillistes ont largement gagné les élections législatives. C’est l’une des plus lourdes défaites des conservateurs, même si le Labour fait un peu moins bien que Tony Blair en 1997.
Avec 33,8 % des voix, le Labour n’accroît son score que de 1,6 %, ce qui témoigne d’une croissance très faible en nombre de voix. En revanche, il gagne 210 sièges, pour atteindre 409 sièges au Parlement.
Ce n’est donc pas tant une victoire du Labour qu’une très large défaite des conservateurs : 23,8 % des voix, soit 20 points de moins qu’en 2019, pour un total de 248 sièges perdus (119 sièges dans la nouvelle chambre).
Le parti de Nigel Farage, Reform UK, a fait le plein de voix avec 14,3 % et 4 sièges. Les électeurs qui ont quitté les conservateurs ne sont pas tous allés chez Reform UK, mais c’est quand même le cas de beaucoup d’entre eux.
Les Lib dem font 12,3 % soit 71 sièges (+ 60 sièges). Donc moins en termes de voix que Reform UK, mais beaucoup plus en nombre de sièges.
L’autre grand perdant est le Parti indépendantiste écossais : 8 sièges, 36 de moins qu’en 2019. L’Écosse, terre de gauche, a quitté les indépendantistes pour revenir vers le Labour. C’est là aussi l’une des clefs du succès du Labour.
L’autre clef est le recentrage du parti. Fini le marxisme de Jeremy Corbin. Keir Starmer a recentré son programme. Il souhaite réduire l’immigration, baisser les impôts, accroître la productivité. En France, ce serait un programme de droite, si la droite n’était pas socialiste.
Si Rishi Sunak endosse la défaite, le véritable responsable est Boris Johnson. En rompant avec le thatchérisme pour suivre une ligne socialo-populiste, en faisant passer les apparences avant les compétences, il a sans cesse hystérisé les débats. Son passage à Downing Street a été désastreux pour le Royaume-Uni, et encore plus pour le Parti conservateur, qui s’est retrouvé sans ligne intellectuelle et sans plan d’action. Usé, perdu, cette défaite est le résultat d’une absence de doctrine et d’une trahison d’une partie de ses valeurs.
Pour Keir Starmer, l’avenir peut être radieux. Il dispose d’une très large majorité, il a la main sur le parti, il a un programme et une doctrine claire. Peut-être ouvre-t-il une nouvelle parenthèse de 14 ans de pouvoir, comme Tony Blair avant lui. À l’avenir de le dire.
Le succès du labour repose plus sur la cuisante défaite des conservateurs que sur ses gains propres en voix très faibles…..
Le système britannique uninominal a un tour amplifie largement ces tres faibles gains
Une perte minime peut faire tomber sa majorité absolue
Le parti conservateur avait plus 10 % de voix en plus sous B Johnson en 2019
Pas de quoi claironner, en effet.
Et la classe mé(r)diatique, plutôt que de gratter le vernis en rajoute des couches, en jacassant : “Victoire écrasante de la gauche, de la social-démocrassie….sortez les feux d’artifice!”
Sauf qu’hormis la couleur de la rustine, le vieux rafiot reste le même.
A quand un système de liberté responsable dans lequel chaque personne ferait elle-même ses propres choix et n’aurait à supporter ou à profiter des conséquences que de ses choix?
Ça dépendra du degré d’acculturation d’une grande partie de la population. Le Laissez-Faire reste invariablement un alien. Mataku!
Pourtant Dieu laisse faire..
Il y a quelque chose dans les sociétés humaines anciennes et telles que nous les connaissons d’invariablement humain non ? Une question de configuration de notre cerveau social.
Votre souhait restera toujours une chimère, quelque chose de non généralisable . Et en y réfléchissant bien ce n’est peut être pas une si mauvaise chose pour l’Humanité.
À vrai dire, vous ne faites que confirmer la totale méconnaissance du principe (LaisseZ-faire).Il ne s’agit pas de laisser faire ou d’anarchie. Laissez-nous faire…c’est laissez-nous passer, laissez-nous prendre nos propres décisions! Nous assumerons seuls nos choix et décisions, mais pas nécessairement celles de nos voisins…
Le Laissez-Faire c’est surtout le refus des interventionnismes tous azimuts et souvent contraignants qui envahissent nos vies.
Vous faites référence au libre-arbitre biblique, et embrayer sur le caractère non-universel du principe de Laissez-Faire. Ce serait, selon vous, une bonne chose pour l’humanité, en raison de la faillibilité voire de la malice intrinsèque de l’Homme. Du coup, l’interventionnisme étatique serait le meilleur garde-fou à la folie humaine. Mais que sont les hommes d’état? Des surhommes infaillibles? Des Institutions abstraites non-humaines?
Bref, mon propos est tout simple : dépolitisons nos sociétés civiles et responsabilisons les individus…Pas universalisable? Chiche!
pas possible, le simple fait de se penser un peuple..implique un “truc ” commun.. que ce peuple a en commun…et que le peuple d’à coté n’a pas nécessairement..
dans l’idéeal des valeurs des principes..
mais aussi la définition des règles sociétales ..
la polygamie est interdite en france;. on, se balade pas à poil dans la rue..etc..
Mais moi je suis une farouche opposante au collectivisme débridé et ô combien installé dans nos sociétés.
D’autre part, le bon sens n’est-elle pas la chose du monde la mieux partagée?
Il fallait s’y attendre tellement le système de santé et autres services publics ont été laminés par les politiques rigoristes des tories…..avec des effets catastrophiques sur la population qui était à bout…..
La gabegie du NSS relève de son statut public qui organise la pénurie exactement comme en France
Tant que le système ne sera pas réformé structurellement, le gaspillage continuera comme en France
Les soit-disant politiques rigoristes des conservateurs ont donné une dette de 100 % du PIB…….🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Keir Starmer veut injecter d’autres millions de pounds dans le NHS, cette fois ça devrait marcher…si si!
La médecine socialisée est une abomination qui date et depuis Bismarck elle n’a jamais réussi à atteindre ses objectifs, à moins que ces derniers eussent été ceux dans lesquels la société britannique semble être plus que jamais englué (pénurie, liste d’attente…).