Heureusement qu’il y a Airbnb, sinon qui pourrait-on accuser d’être responsable de la crise du logement ? La plateforme est le bouc émissaire idéal pour occulter l’échec du socialisme.
Comme prévu, le logement est en crise : la demande explose, l’offre se réduit. Depuis plusieurs mois, les rapports et les alertes se sont multipliés, rien n’y a fait. Résultat : étudiants, actifs, retraités, tout le monde a du mal à se loger.
Et tout cela à cause de Airbnb, raison pour laquelle des députés ont déposé une proposition de loi afin de réduire l’avantage fiscal des meublés locatifs.
Ce n’est pas à cause de l’encadrement des loyers ni de la sortie du parc locatif de milliers de logements pour cause de non-conformité écologique. Ce n’est pas non plus parce que les mauvais payeurs sont protégés, ni parce que les HLM doivent atteindre 25 % des logements. La responsabilité n’est pas non plus à chercher dans la difficulté qu’il y a à construire, ni dans la taxation régulière de la pierre. Le responsable, c’est Airbnb.
Le Figaro interroge un acteur de l’immobilier, qui semble apporter une tonalité autre dans le discours sur la pénurie de logements :
L’interdiction de louer des passoires thermiques, ceux dont le Diagnostic de performances énergétiques (DPE) est classé G+ depuis janvier 2023 et toute la classe G à partir du 1er janvier 2025, décourage aussi les investisseurs qui choisissent de vendre leurs biens plutôt que de les rénover .
« Ils n’y parviennent pas toujours, donc le bien demeure figé », explique Alexis Alban, président de Lodgis.
« Paris compte de nombreuses passoires thermiques. Beaucoup de propriétaires n’ont pas l’argent ou n’ont pas envie de le dépenser dans des travaux. De plus, il n’y a pas assez d’artisans qui font de la rénovation énergétique en France. La politique du gouvernement n’est pas pro-immobilier. Depuis dix ans, les obligations des bailleurs se sont empilées, il y a de plus en plus de contraintes qui rendent l’investissement locatif moins rentable », commente Thomas Bertin.
Encore un problème créé par le socialisme, qui aboutit à chaque fois au même résultat : pénurie, hausse des prix, baisse de la qualité. Mais le responsable, c’est bien Airbnb.
Il n’y aurait pas une petite coquille dans l’article? A Paris du moins, il me semble que c’est plutôt la demande qui explose, et l’offre qui se réduit sous l’empilement des diverses lois.
Dans les provinces reculées, il y a crise aussi, mais pour des raisons inverses. Là , c’est bien la demande qui recule, avec tous les jeunes ménages qui voudraient bien emprunter pour acheter, mais qui essuient un refus de leur banque, en raison là aussi d’un empilement de lois censées protéger le bon peuple, mais en réalité tout aussi néfastes!
Ne pas oublier aujourd’hui les taux bancaires élevés.
un peu court comme article. les prix ont gonflé a cause des taux d interets et dans une moindre mesure des subventions a l l achat (PTZ et Pinel). Les taux montent et du coup les acheteurs ne peuvent payer aussi cher mais les vendeurs refusent pour l instant de baisser leurs prix. Si on ajoute a ca la fin des subvention de type pinel car l etat n a plus un sou, la crise est inevitable et meme salutaire car condition pour repartir sur une base saine
Certes certains vont y laisser des plumes (promoteurs) d autres vont gagner moins qu ils revaient en revendant mais si c est leur logement principal ca devrait etre bon pour eux car le nouveau logement sera aussi moins cher. donc avantage pour les jeunes avec une famille qui s agrandissent mais penalite pour les retraités qui vont acheter plus petit
Pour aggraver la situation du logement, le « Front populaire » vient de déclarer que s’il obtient la majorité, il abrogera la dernière loi anti squatt et imposera au propriétaire de reloger la squatteur avant toute expulsion, autrement dit, interdire de fait toute expulsion.
On trompe les gens en faisant croire que les squatteurs le font par nécessité, en réalité ils vandalisent généralement les lieux dans lesquels ils s’installent en les rendant impropres à leur usage initial.
Quand on détruit un logement c’est qu’on n’a pas besoin de se loger ni d’être relogé.
Quant à la solidarité envers les personnes sans-abris, elle relève du collectif et non d’un seul propriétaire. On ne peut pas invoquer la solidarité quand elle n’est exercée que une personne isolée et non par la collectivité.
La seule mesure efficace serait de redonner confiance aux propriétaires et aux investisseurs en respectant le droit de propriété et cessant de faire des lois qui remettent en cause ce droit constitutionnel.